Bulletin des médecins suisses 19/2014

Bulletin des médecins suisses
Bollet tino dei medici svizzeri
Schweizerische Är z tezeitung
727
Editorial
Association suisse pour la prévention du tabagisme
Noblesse, apps et médecine
730
Patients fumeurs: rappel de quelques conseils
de prise en charge
Tribune
751
«Weder-noch»: geregeltes Entscheiden
mit Systemkontext
Horizons
756
Von den Abgründen des menschlichen Daseins
«Et encore…» par Eberhard Wolf f
7. 5. 2014
19
Guérisseurs ambulants, neuroimagerie
et démystification
Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch
Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch
Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services
76 0
SOMMAIRE
FMH Services
Editorial
727 Noblesse, apps et médecine
Gert Printzen
739 Zahlungseingang pünktlich
729 Nouvelles du corps médical
742 Emplois et cabinets médicaux
Autres groupements et institutions
Tribune
-
-
740 Machen Sie den BVG Check up!
FMH
AT-Suisse
730 Patients fumeurs: rappel de quelques
conseils de prise en charge
Jacques Cornuz
­
signe le retour du concours anti-tabac, qui vise également à étoffer le conseil médical aux personnes soucieuses d’arrêter de fumer. L’occasion de fournir quelques in-
-
Dernier volet de la série d’articles consacrés à
La journée mondiale sans tabac qui aura lieu le 31 mai
Management
751 «Weder noch»: geregeltes Entscheiden
mit Systemkontext
Harald Tuckermann, Johannes Rüegg-Stürm,
Matthias Mitterlechner
formations sur la cigarette électronique afin de répondre
«l’impossibilité» de gérer un hôpital. Cette fois-ci, il est
aux nombreuses questions des patients.
question des «décisions régies dans le contexte du système».
755 Spectrum
fmc
731 Wirksamer integrieren:
Gesundheitsberufe als Erfolgsfaktor
Comité du fmc
Le Forum Managed Care a prié quatre experts issus de
Horizons
différents secteurs et professions de se prononcer sur
Sous un autre angle
756 Von den Abgründen des menschlichen
Daseins
Daniel Lüthi
-
Heureusement, les abîmes dont il est question ici sont
fictifs. Peter Hänni, médecin et auteur, a présenté son
quatrième roman policier. Le BMS était présent et a pu
-
734 Kaderärzte als kompetente Führungs­
personen: eine Win win Situation
für alle Beteiligten
Jean Biaggi, Adrian Huber
­
prises de position.
trois thèses relatives à l’interdisciplinarité. Voici leurs
rencontrer l’auteur.
Notes de lecture
758 Männerfreundschaft im Härtetest
Bruno Kesseli
737 Examens de spécialiste /
Communications
736 Courrier au BMS
Courrier / Communications
Le rédacteur en chef du BMS a lu le roman de Peter
Hänni et donne son avis.
SOMMAIRE
Notes de lecture
759 Die Anatomie der Wollmäuse
Erhard Taverna
760 Guérisseurs ambulants,
neuroimagerie et démystification
Eberhard Wolff
Eberhard Wolff nous fait participer à un spectacle du
Il est question d’un «animal» omniprésent, même s’il
Dr Ben, capable non seulement d’afficher précisément
le minon. Cet animal est bien entendu l’objet de la
l’activité des différentes zones du cerveau grâce à son
recherche scientifique – la recherche sur la poussière.
scanner, mais aussi de guérir directement les dysfonc-
­
n’est pas toujours visible, et généralement peu apprécié:
­
Et encore…
Horizons
tionnements. Seul problème: son scanner est bricolé à
partir d’un casque pour sécher les cheveux et d’une
guirlande de Noël clignotante… mais tout n’est pas
pourtant que pure bouffonnerie!
Badoux
IMPRESSUM
Rédaction Histoire médicale
Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann
Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.
Rédaction Economie
lic. oec. Anna Sax, MHA
Rédaction Droit
Me Hanspeter Kuhn (FMH)
Managing Editor
Annette Eichholtz M.A.
Délégués des sociétés de discipline
médicale
Allergologie et immunologie clinique:
Pr A. Bircher
Anesthésiologie: Pr T. Erb
Angiologie: Pr B. Amann-Vesti
Cardiologie: Pr C. Seiler
Chirurgie: Pr Dr L. Bühler
Chirurgie cardiaque et vasculaire
thoracique: Pr T. Carrel
Chirurgie de la main: PD Dr L. Nagy
Chirurgie maxillo-faciale: Pr H.-F. Zeilhofer
Chirurgie orthopédique:
PD Dr M. Zumstein
Chirurgie pédiatrique: Dr M. Bittel
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EMH Editions médicales suisses SA
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Editeur
FMH Fédération des médecins suisses
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Production
Schwabe SA, Muttenz
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Dr Karin Würz
Cheffe placement des annonces
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Immeubles/Divers»
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Marketing EMH
Dr Karin Würz, responsable
marketing et communication
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Chirurgie plastique, reconstructive
et esthétique: PD Dr T. Fischer
Dermatologie et vénéréologie:
PD S. Lautenschlager
Endocrinologie/diabétologie: Pr G. A. Spinas
Gastro-entérologie: PD Dr C. Mottet
Génétique médicale: Dr D. Niedrist
Gériatrie: Dr M. Conzelmann
Gynécologie et obstétrique:
Pr W. Holzgreve
Hématologie: Dr M. Zoppi
Infectiologie: Pr W. Zimmerli
Médecine du travail: Dr C. Pletscher
Médecine générale: Dr B. Kissling
Médecine intensive: Dr C. Jenni
Médecine interne: Dr W. Bauer
Médecine légale: Pr T. Krompecher
Médecine nucléaire: Pr J. Müller
Médecine pharmaceutique: Dr P. Kleist
Médecine physique et réadaptation:
Dr M. Weber
Médecine tropicale et médecine de voyages:
PD Dr C. Hatz
Néonatologie: Pr H.-U. Bucher
Neurochirurgie: Pr H. Landolt
Neurologie: Pr H. Mattle
Neuropédiatrie: Pr J. Lütschg
Neuroradiologie: Pr W. Wichmann
Oncologie: Pr B. Pestalozzi
Ophtalmologie: Dr A. Franceschetti
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suisses SA. Tous droits réservés. Toute
reproduction d’article, y inclus électroniquement et la traduction, en totalité ou
par extrait, est soumise à l’autorisation
écrite des éditions.
Paraît le mercredi
ISSN 1661-5948
ISSN 1424-4012 (édition électronique)
Oto-rhino-laryngologie et chirurgie
cervico-faciale: Pr J.-P. Guyot
Pathologie: Pr G. Cathomas
Pédiatrie: Dr R. Tabin
Pharmacologie et toxicologie clinique:
Dr M. Kondo-Oestreicher
Pneumologie: Pr T. Geiser
Prévention et santé publique: Dr C. Junker
Psychiatrie et psychothérapie: Dr G. Ebner
Psychiatrie et psychothérapie d’enfants
et d’adolescents: Dr R. Hotz
Radiologie: Pr B. Marincek
Radio-oncologie: PD Dr Damien Weber
Rhumatologie: Pr M. Seitz
­
Rédaction Ethique
Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.
Prof. Dr Lazare Benaroyo
Dr Rouven Porz
Secrétariat de rédaction
Elisa Jaun
Rédaction
Dr et lic. phil. Bruno Kesseli
(Rédacteur en chef)
Dr Werner Bauer
Prof. Dr Samia Hurst
Dr Jean Martin
lic. oec. Anna Sax, MHA
Dr Jürg Schlup (FMH)
Prof. Dr Hans Stalder
Dr Erhard Taverna
lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)
FMH
Editorial
Noblesse, apps et médecine
­
et non des notions de rendement. Pour nous, c’est notre identité de médecin qui devrait toujours primer, et non l’économie et encore moins la technologie. Pourtant, nous n’aurons
pas le choix, nous devrons trouver un modus operandi pour
composer avec les directives économiques ou justement avec
les possibilités infinies des nouvelles technologies (de la communication). Les réseaux sociaux s’amplifient par résonnance
réciproque, ils exercent une influence accrue sur notre vie
privée et notre travail. Cela a motivé les organisations professionnelles et les commissions d’éthique à repenser les fondements déontologiques à l’heure du numérique: il ne s’agit pas
de réinventer l’éthique mais de la spécifier.
Il est souhaitable de transmettre les principes fondateurs
de notre profession sans les aliéner. Les jeunes générations de
médecins nous montreront que les nouveaux médias ont
toute leur place aux côtés des valeurs traditionnelles – qui,
pour nous, s’appellent respect, tolérance, empathie et iden
tification professionnelle. Même si les nouveaux supports
de communication constituent un formidable moteur pour
optimiser le travail, plus interagir, et faire vivre la démocratie
directe, espérons que les jeunes médecins contribueront aussi
à recentrer l’attention sur les véritables enjeux, à savoir soigner les personnes le mieux possible en tenant compte des
progrès de la médecine et de l’évolution démographique de
la population. Si noblesse oblige, être médecin oblige à coup
sûr aussi!
­
­
­
­
­
Qui n’a pas de sang bleu peut aujourd’hui entrer par
alliance dans une illustre lignée – c’est déjà monnaie courante
dans la haute noblesse: sic transit gloria mundi, ainsi passe la
gloire du monde. Les réseaux sociaux, Facebook ou Myspace
en tête, les blogs, les dialogues en ligne ou les services de
microblogage comme Twitter ne s’arrêtent pas aux portes des
châteaux. Tout comme YouTube, Instagram & Co. ont déjà
pénétré les professions de la santé. Ainsi médecins, ducs ou
barons pianotent comme tout un chacun sur leurs applications plus ou moins attachées aux valeurs de ce monde, et se
retrouvent sur Facebook. D’autres, qu’ils soient chevaliers ou
fraîchement élevés au rang de médecin après un master,
affichent leurs news sur Twitter.
Au premier coup d’œil, les nouveaux modes de communication, aussi stimulants et passionnants soient-ils, sont difficilement compatibles avec les traditions et les valeurs du
Les nouveaux médias auront
toute leur place aux côtés des valeurs
traditionnelles.
­
L’individualité parfois fragile du patient
doit orienter l’acte médical, et non des notions
de rendement.
corps médical, fruits de l’héritage initialement légué par
Asclépios, le père mythologique de la médecine, et transporté
par tous les médecins qui nous ont précédés. Soigner et aider
restent au cœur de notre vocation, primum nil nocere, compétence professionnelle, compassion et secret médical sont nos
vertus fondamentales. Nous jouissons encore d’un prestige
social élevé auprès de la population. C’est pourquoi l’individualité parfois fragile du patient doit orienter l’acte médical,
­
­
­
La noblesse évoque histoire,
tradition et valeurs; bref une
aura qui entoure également la
profession de médecin. Mais
que signifient histoire, tradition et valeurs à l’heure des
technologies modernes et des
médias sociaux? Dans un entretien paru dans le bulletin
de la noblesse allemande
(«Deutsches Adelsblatt»), le
baron von Hoyningen désigne quatre piliers de la noblesse: attachement aux valeurs,
grandeur de l’âme, culture élitaire, attachement à la famille.
Au sujet de l’attachement aux valeurs, il précise «vision chrétienne du monde, identification avec sa terre natale et sa patrie ainsi qu’éducation et intelligence du cœur». La grandeur
de l’âme s’exprime dans la «courtoisie, loyauté et compétence
sociale». La culture élitaire se manifeste «extérieurement par
un mode de vie raffiné, des demeures et un mobilier nobles,
de belles orfèvreries, de la porcelaine et de l’argenterie de qualité.» C’est sans commentaire que je laisserai au lecteur le soin
d’imaginer le regard du baron sur les valeurs familiales.
Dr Gert Printzen, membre du Comité central de la FMH,
responsable du département eHealth – informatique et
documentation médicales
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
727
FMH
Personalien
Nouvelles
du corps médical
Todesfälle / Décès / Decessi
Eduard Scholl (1942), † 9.3.2014,
Facharzt für Allgemeine Innere Medizin,
2502 Biel/Bienne
Andreas Kummer (1951), † 24.3.2014,
Facharzt für Allgemeine Innere Medizin,
4332 Stein AG
Willy Kurt Debrunner (1928), † 16.4.2014,
Facharzt für Chirurgie, 3074 Muri b. Bern
Praxiseröffnung /
Nouveaux cabinets médicaux /
Nuovi studi medici
Ärztegesellschaft des Kantons Bern
Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio
LU
Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat
sich angemeldet:
Christian Wenk, Facharzt für Allgemeine Innere
Medizin, Münsterstrasse 2, 6214 Schenkon
Brigitte Schneider, Fachärztin für Psychiatrie und
Psychotherapie FMH, Austrasse 8, 3084 Wabern
Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen in­
nerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung
schriftlich und begründet beim Präsidenten
des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein­
gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent­
scheidet der Vorstand über die Aufnahme der
Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
729
AUTRES GROUPEMENT S ET INS TITUTIONS
AT - S u i s s e
Patients fumeurs: rappel de
quelques conseils de prise en charge
­
Prof. Dr, médecin chef,
Policlinique médicale
universitaire, Lausanne
­
«Il n’y a aucun risque de surdosage
en substitution nicotinique chez
les fumeurs!»
Correspondance:
Prof. Dr Jacques Cornuz
Policlinique médicale
universitaire
Quartier UNIL-CHU
Rue du Bugnon 44
CH-1011 Lausanne
Tél. 021 314 05 06
Fax 021 314 60 99
­
­
Afin d’être en phase avec son patient fumeur, il
peut être utile de prononcer le mot «plaisir». En effet,
le fumeur, même très motivé, mentionne souvent
quelques cigarettes dites «plaisir», en particulier
celles du matin et après les repas. Il est cependant
approprié, lors de l’entretien motivationnel, de faire
en sorte qu’il réalise que ce «plaisir» est surtout un
sentiment de récompense (rewarding) procuré par la
consommation de tabac après un sevrage temporaire
(nuit et repas). C’est l’occasion d’exprimer au patient
qu’il devra faire le deuil de ce «plaisir» et se préparer
à une certaine perte.
Lorsqu’un patient est décidé à arrêter de fumer,
signalons quelques éléments de prise en charge:
Chez tout fumeur régulier (>5–10 cig./jour), un
traitement contre les symptômes de sevrage nicotinique est indiqué. Le choix se base sur les préférences
du patient et quelques contre-indications. Il faut privilégier l’association combinant un traitement de
longue durée d’action (patch, bupropion) et un substitut à action rapide (inhalateur, gomme). Il n’y a
aucun risque de surdosage en substitution nicotinique chez les fumeurs! Le risque est au contraire
celui d’un sous-dosage et d’une rechute liée à un
manque de substitution. La varénicline est une option thérapeutique également conseillée. Le patient
doit décider d’un jour d’arrêt qui représente un engagement du patient envers lui-même et son médecin.
Il est utile d’avoir un contact (téléphonique) avec le
patient dans les 48 à 72 heures après ce jour d’arrêt.
Ce sera l’occasion d’ajuster le traitement et de féliciter le patient.
Rappelons les causes de rechute: 1) une ambivalence face au tabagisme insuffisamment surmontée;
2) une dépendance nicotinique pas assez substituée;
3) la pression des pairs ou du conjoint; 4) la prise de
poids; 5) la gestion des émotions. L’expérience
montre que les hommes rechutent souvent dans des
circonstances positives, par exemple à l’occasion
d’une fête ou d’un succès de leur club sportif. Au
contraire, les femmes ont tendance à rechuter à l’occasion de situations personnelles difficiles, là où des
émotions négatives ont été présentes (disputes, problèmes relationnels).
­
La plupart des fumeurs souhaitent – un jour – arrêter
de fumer. Cet article propose quelques conseils de
prise en charge du patient fumeur.
Une question est actuellement souvent posée:
«Docteur, devrais-je essayer la cigarette électroni
que?». Vous pouvez répondre «sans aucun doute»!
Pour un fumeur régulier, il est en effet préférable de
passer à l’é-cigarette. Il faut cependant lui signaler ce
que si ce transfert reste incomplet, c’est-à-dire que le
patient continue à consommer les deux produits
(e-cigarettes et tabac), le risque de maladie dues à la
combustion ne va que partiellement diminuer,
puisque même une faible consommation de tabac
(2–5 cig./jour) suffit à augmenter le risque de décéder
de maladies dues au tabac. Aucune donnée ne
montre que l’e-cig est une aide efficace pour arrêter
de fumer.
Concours pour arrêter de fumer 2014
Le concours pour arrêter de fumer est organisé à nouveau pour la Journée mondiale sans tabac du 31 mai.
Il aura lieu cette année du 2 au 30 juin. A travers cette
action, le programme national d’arrêt du tabagisme
soutient le conseil médical du fumeur.
Les prix en espèces de 1 x 5000 francs et de 10 x 500
francs motivent quantité de fumeuses et de fumeurs à
essayer d’arrêter de fumer. Or, il est prouvé qu’à
chaque tentative, les chances de parvenir à se débarrasser définitivement de la dépendance à la nicotine
augmentent.
Il est possible de s’inscrire en ligne sur www.at-suisse.
ch (en français, allemand, italien, anglais et turc) ou
par écrit avec la carte de concours (dans ces mêmes
langues, et en plus en albanais, en espagnol, en portugais et en serbe-croate-bosniaque). La carte d’inscription, une affiche et toute autre documentation
peuvent être commandées gratuitement sur www.
at-suisse.ch ou en appelant le 031 599 10 20.
Les organisations partenaires du concours pour arrêter
de fumer sont la Fédération des médecins suisses
FMH, pharmaSuisse la Société suisse des pharmaciens,
la Société suisse d’odonto-stomatologie, l’Association
suisse des infirmières et infirmiers et Swiss Dental
Hygienists. Le concours est financé par le fonds de
prévention du tabagisme.
­
Jacques Cornuz
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
730
AUTRES GROUPEMENT S ET INS TITUTIONS
fmc
Wirksamer integrieren:
Gesundheitsberufe als Erfolgsfaktor
Drohende Versorgungslücken, zum Beispiel bei der hausärztlichen Betreuung oder
der Behandlung chronisch kranker Patienten, rücken Themen wie Teammedizin,
Delegation und Substitution von Aufgaben ins Rampenlicht. Die Patienten erwarten
zu Recht, dass diese Themen zu ihrem Nutzen bearbeitet und umgesetzt werden –
ein Plädoyer für mehr interprofessionelle Teamarbeit statt interprofessionellem
­
Verschieben von Aufgaben.
Jürg Beer: Bisher hatte der Patient weitgehend allein
den «Marsch durch die Institutionen» zu bewältigen.
Künftig wollen Patienten mit System und Empathie
begleitet werden. Die Interinstitutionalität kann und
soll deshalb gefördert und gefordert werden, durch die
Kantone (z. B. Projektunterstützung), durch die Versicherer (z. B. Komplexpauschalen, Übernahme von koordinierenden Home Visits, Kostengutsprache innerhalb 24 Stunden), durch die Spitäler (z. B. intelligentes
Care Management). Es gibt bereits viele hervorragende
Projekte, die funktionieren, aber leider nicht bekannt
sind. Empfehlung: Eine elektronisch zugängliche Projektlandschaft soll durch eine unabhängige Organisation (z. B. fmc!) koordiniert und bewertet werden.
­
«Bisher hatte der Patient weit
gehend allein den ‹Marsch durch
die Institutionen› zu bewältigen.»
(Jürg Beer)
­
Rebecca Spirig: Die komplexen und vermehrt chronischlangzeitlichen Krankheiten von Patienten erfordern
zunehmend eine auf die spezifische Situation ab
gestimmte Behandlung durch Expertinnen und Ex
perten aus unterschiedlichen Feldern. Es gilt, diese
Einzelleistungen z. B. durch Hausärzte, Fachärzte, die
Spitäler, Physiotherapeuten und Pflegefachpersonen
aus der Spitex auf die Behandlungspfade der Patienten
auszurichten. Die optimale Vernetzung zwischen Leistungserbringer-Organisationen zum Wohle der Patienten und für verbesserte Patientenergebnisse ist deshalb
dringend notwendig. Internationale und nationale
Erfahrungen zeigen zudem, wie wirksam innovative
Vernetzungen und Zusammenarbeitsformen sind.
Korrespondenz:
PD Dr. Peter Berchtold
Freiburgstrasse 41
CH-3010 Bern
peter.berchtold[at]college-m.ch
These 1: Mehr Interdisziplinarität meint auch mehr
Interinstitutionalität. Es gilt daher in erster Linie die
Vernetzung zwischen Leistungserbringer-Organisa-
Die Antworten unterstreichen vor allem eines: Die genannten Themen stehen überall zuoberst auf der Prioritätenliste. Die Stellungnahmen zeigen aber auch wesentliche Unterschiede, ohne deren Klärung keine
wirkliche interprofessionelle Teamarbeit möglich
wird.
­
­
tionen (z. B. Ärztenetzen, Spitälern, Rehakliniken,
Apotheken, Spitex, Heime) zu intensivieren!
Niemand in der Gesundheitsversorgung, unabhängig
vom fachlichen Hintergrund, würde infrage stellen,
dass Interprofessionalität, verstanden als Zusammenarbeit zwischen ärztlichen und nicht-ärztlichen Gesundheitsberufen, sowie interprofessionelle Teamarbeit
zu den Schlüsselfaktoren für die Patientenbetreuung
der Zukunft gehört. Gleichzeitig zeigen die aktuellen
Diskussionen zur parlamentarischen Initiative «Gesetzliche Anerkennung der Verantwortung der Pflege»,
wie schnell sich die Professionen im Gestrüpp von
Missverständnissen und politisch motivierten Stellungnahmen verheddern.
Interprofessionalität und Teamarbeit sind zwei unabdingbare Ingredienzen der Integrierten Versorgung.
Das diesjährige Symposium des fmc Forum Managed
Care stellt sie deshalb ins Zentrum (siehe Kasten
nächste Seite). Wir haben vier ausgewiesene Experten
aus unterschiedlichen Professionen und Bereichen
eingeladen, zu drei Thesen aus diesem Themenkreis
Stellung zu nehmen. Die Experten sind:
– Prof. Dr. Jürg H. Beer, Chefarzt Medizinische Klinik,
Kantonsspital Baden;
– Claudia Galli, Präsidentin Schweizerischer Verband der Berufsorganisationen im Gesundheitswesen SVBG;
– Prof. Dr. Rebecca Spirig, Direktorin Pflege und
MTTB Universitätsspital Zürich und Professorin
Institut für Pflegewissenschaft Universität Basel;
– Dr Brigitte Zirbs Savigny, FMH médecine int. gén.,
Membre comité de MFE.
Vorstand des fmc
das Schweizer Forum für
Integrierte Versorgung
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
731
AUTRES GROUPEMENT S ET INS TITUTIONS
­
Jürg Beer: Interprofessionalität ist heute Chance und
morgen Notwendigkeit. Der Druck des Ärztemangels
wird die praktische Umsetzung neuer Aufgabenverteilungen und Zusammenarbeitsformen zwischen den
Gesundheitsberufen massiv beschleunigen. Die Integration von Berufsgruppen wie Medizinische Praxisassistentinnen, die bereits ausgezeichnete Stützen sind in
der ärztlichen Praxis, ist bereits eine Erfolgsgeschichte
im Spital; Nurse Care Managerinnen (NCM) erleichtern die Abläufe der Abteilungsärzte im Spital und integrierte Nurse Care Practitioners (NCP) ergeben im
Team mit der Ärzteschaft ein interessantes Arbeits
modell.
Claudia Galli: Übergangssituationen zwischen den
Institutionen brauchen sorgfältige Vorbereitung und
Begleitung. Drehtür-Effekte sollen verhindert und erfolgreiche Reintegration in den (Arbeits-) Alltag unterstützt werden. Eine gezielte Schnittstellenpflege stellt
sicher, dass die Betreuung der betroffenen Personen
nahtlos weitergeht und relevante Informationen für
die zuständigen Fachpersonen zugänglich sind. E Health
spielt dabei eine wichtige Rolle: Zugang zu Patientenund Behandlungsdaten und zu Verlaufsinformationen
bilden eine wichtige Stütze in diesen Prozessen. Die
Vernetzung zwischen den Institutionen bildet dazu sicherlich eine gute Voraussetzung; umgesetzt werden
muss sie aber primär zwischen einzelnen Fachpersonen, die interprofessionell zusammenarbeiten.
Durch interprofessionelle Zusammenarbeit wird das
Potential der Gesundheitsberufe zugunsten der Patienten
optimal genutzt.
«Für die Behandlung durch die
verschiedenen ärztlichen und nichtärztlichen Berufsangehörigen sind
klare Zuständigkeiten zu
formulieren.»
(Rebecca Spirig)
­
­
­
­
­
Brigitte Zirbs Savigny: Interdisciplinaire n’est pas synonyme d’interprofessionnel. L’interdisciplinarité définit
la collaboration entre médecins qualifiés de formations
ou spécialités différentes autour d’un patient avec une
pathologie définie – exemple: les tumor-boards. L’interprofessionnalité est un système plus complexe qui ré
unit autour d’un patient plusieurs professionnels des
soins, avec des niveaux de formations et de compétences
différentes (infirmière, Spitex, pharmacien, ergothérapeute, physiothérapeute, médecin de famille, assistante
sociale) qui assurent ensemble un suivi sur le long
terme. Dans ce contexte la communication et l’échange
d’informations sont les éléments clés de la qualité. On
parle de leadership situationnel: la responsabilité est assurée par le professionnel qui dispose des compétences
les plus pointues en fonction du problème abordé.
Rebecca Spirig: Interdisziplinarität allein reicht heutzutage nicht mehr aus, denn insbesondere Patienten
mit chronisch-langzeitlichen Krankheiten sind auf
eine gut funktionierende und abgestimmte Interprofessionalität angewiesen. Für die Behandlung durch
die verschiedenen ärztlichen und nicht-ärztlichen
Berufsangehörigen sind klare Zuständigkeiten zu formulieren. Patienten müssen wissen, wer ihnen welche Behandlung anbietet und wer für welche Aufgabe
vorbereitet ist. In vielen Feldern gilt es die Aufgaben
verteilungen neu zu definieren, denn internationale
Erfahrungen und Studien zeigen deutlich, dass nichtärztliche Berufsangehörige mehr Aufgaben überneh
men können als in der Schweiz bisher für sie vorgesehen sind – mit positiven Ergebnissen für die Patienten.
­
­
‑
­
Claudia Galli: Interprofessionalität ist zentral für die
zukünftige Gesundheitsversorgung. Dabei werden
nicht einfach Aufgaben von einem Beruf zum anderen
verschoben. Neue Aufgabenteilungen bringen Fragen
zu Kompetenzen, Verantwortung und Haftung hervor. Dabei wird auch die Grenze zwischen Gesundheits- und sozialen Berufen durchlässiger. Wenn
ernsthaft interprofessionell zusammengearbeitet
wird, kann das Potential der Gesundheitsberufe zugunsten der Patienten ausgeschöpft werden. Am
Beginn einer solchen Entwicklung steht etwas ganz
Einfaches: Die Gesundheitsberufe müssen mehr voneinander wissen. Und sie müssen die Bereitschaft mitbringen, eingefahrene Wege zu verlassen. Initiativen
zur Stärkung der interprofessionellen Aus- und Weiterbildung zeigen hier in die richtige Richtung.
­
fmc
These 2: Mehr Interdisziplinarität meint auch
mehr Interprofessionalität. Wichtige Voraussetzung
dafür sind neue Aufgabenverteilungen zwischen
den Gesundheitsberufen, insbesondere
zwischen ärztlichen und nicht-ärztlichen Berufen.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
732
AUTRES GROUPEMENT S ET INS TITUTIONS
pouvoir ? Nous devons encore apprendre à avoir confiance sans commander! Répartir les tâches selon un
modèle interprofessionnel dans le cadre d’une équipe
interdisciplinaire signifie que chacun accepte de
lâcher prise sur son pouvoir en faveur d’un dialogue
constructif dont l’aboutissement unique et original
est le bien du patient et la qualité des soins qui lui seront prodigués. Sera promu responsable situationnel
celui qui est le plus compétent dans le cadre d’un problème précis et pas forcément celui qui coordonne la
globalité de la prise en charge, à savoir le médecin de
famille.
«Die Pflege umfasst einen mit
verantwortlichen und einen eigenverantwortlichen Bereich. »
­
Jürg Beer: Obwohl dies in vielen Ländern bereits Realität und in gewissen medizinischen Disziplinen Routine ist (z. B. Geburtshilfe, Wundpflege, Palliative Care,
Peritonealdialyse), sind die Gräben und Differenzen
noch gross. Deshalb ist ein behutsames, schrittweises
Vorgehen angezeigt, vorerst wohl ohne vollständige
eigene Verantwortung und unter ärztlicher Super
vision im Sinne einer erweiterten Delegation. Gleich-
­
­
fmc-Jahressymposium 2014 am 18. Juni im Hallenstadion Zürich
Das Jahressymposium 2014 des fmc Forum Managed Care beleuchtet unter
dem Titel «Wirksamer integrieren: Gesundheitsberufe als Erfolgsfaktor» die
Möglichkeiten und Herausforderungen der interdisziplinären Betreuung:
Welche Gesundheitsberufe – Pflegefachpersonen, Physiotherapeutinnen, Psychologen, Apotheker, Medizinische Praxisassistentinnen u. a. – können welche
Rolle spielen? Was können Ärzte und Ärztinnen durch neue Aufgabenteilungen gewinnen? Wie lässt sich eine interprofessionelle Arbeitsteilung unter diesen Vorzeichen organisieren? Welche Erfahrungen und Erkenntnisse gibt es in
der Schweiz und im Ausland mit interdisziplinären Betreuungsteams? Wie reagieren Patientinnen und Patienten auf diese neuen Modelle und welchen
Nutzen haben sie davon? Solche und ähnliche Fragen werden in Referaten,
Projektpräsentationen und Workshops diskutiert. Hinzu kommen die Vergabe
des fmc-Förderpreises 2014 sowie das Networking Dinner. Das laufend aktualisierte Programm mit der Möglichkeit zur Anmeldung finden Sie unter www.
fmc.ch/symposium.
Das fmc-Symposium 2014 wird vom Schweizerischen Institut für ärztliche
Weiter- und Fortbildung (SIWF) mit 5 Credits anerkannt.
­
These 3: Mehr Interprofessionalität ist vor allem im
ambulanten Bereich notwendig, um die hausärzt
liche Versorgung zu ergänzen und zu entlasten.
Voraussetzung dafür ist, dass Pflegefachpersonen
Leistungen in eigener fachlicher Verantwortung –
also ohne ärztliche Verordnung – erbringen dürfen.
Rebecca Spirig: In der ambulanten Versorgung sind Innovationen dringend notwendig. Zu den nicht-ärztlichen Berufsangehörigen zählen heute diverse Berufsgruppen. Diese können insbesondere in der hausärztlichen Versorgung gezielt und für Patienten wirksam
eingesetzt werden. Dies konnte in internationalen
Studien insbesondere bei Tätigkeiten von diplomierten Pflegefachpersonen und Pflegeexpertinnen APN
mehrfach nachgewiesen werden. Um diese sinnvoll
resp. eigenverantwortlich einzusetzen, gilt es jedoch
die fachliche Verantwortung der diplomierten Pflegefachpersonen und Pflegeexpertinnen APN neu zu regeln.
­
«Nous devons encore apprendre à avoir confiance sans
commander!»
(Brigitte Zirbs Savigny)
zeitig stimmen mich meine Erfahrungen einer Kooperation von NCP, Haus- und Spitalärzten in New York
im Sinne der These zuversichtlich. Hier bräuchte es
mehr politische Akzeptanz und versicherungsseitig
anerkannte Abrechnungsmöglichkeit und finanzierte
Pilotprojekte mit überzeugenden Resultaten.
Brigitte Zirbs Savigny: Les médecins ont parfois de la
peine à lâcher prise au sein d’un modèle qui donne la
responsabilité d’un problème à une infirmière, par exemple. Peur de perdre le prestige, peur de perdre du
­
fmc
(Claudia Galli)
Claudia Galli: Unbestrittenermassen benötigt die
hausärztliche Versorgung im ambulanten Sektor Entlastung und sinnvolle Ergänzung. Und Pflegefachpersonen sollen bestimmte Leistungen ohne ärztliche
Verordnung erbringen können. Die Pflege umfasst einen mitverantwortlichen und einen eigenverantwortlichen Bereich. Heute schon erbringen Pflegefachpersonen Leistungen, deren ärztliche Verordnung eine rein administrative Pflichtübung ist, damit
sie von der Krankenkasse bezahlt werden. Gemeint
sind beispielsweise Leistungen der Grundpflege, Bedarfsabklärungen und pflegerische Beratung. Solche
Leistungen sollen – unabhängig von der Frage der
Entlastung der Hausärzte – ohne ärztliche Verordnung erbracht und abgerechnet werden können.
Brigitte Zirbs Savigny: L’interprofessionnalité n’est pas
seulement indispensable pour décharger de certaines
tâches le travail ambulatoire du médecin de famille,
mais également pour faciliter la continuité des soins
dans le cadre de maladies chroniques multi-morbides.
Dans un contexte idéal, c’est une évidence de penser
que celui qui porte la responsabilité de la tâche devrait aussi en porter la responsabilité financière. Le
système tarifaire actuel ne prévoit que peu de prestations pour facturer le travail du personnel de soin, la
coordination du suivi. Il paraît nécessaire d’envisager
une révision du modèle tarifaire pour y inclure, entre
autre, des prestations pour les professionnels de soin,
facturables sous leur entière responsabilité.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
733
AUTRES GROUPEMENT S ET INS TITUTIONS
biaggipartner/iafob
Kaderärzte als kompetente Führungspersonen
Eine Win-win-Situation für alle Beteiligten
Je besser Kaderärzte und Kaderärztinnen auf ihre Führungsaufgaben vorbereitet
sind, desto einfacher wird es für sie sein, sich selber und andere zu führen. Dies
bedingt aber, dass Kaderärzte neben ihrer fachspezifischen Fortbildung auch nichtärztliche Fortbildungen besuchen, um sich die entsprechenden Führungskompetenzen anzueignen. Letzteres ist heute eine conditio sine qua non, um in komplexen
Strukturen, wie einem Spital, erfolgreich führen zu können.
Führungskompetenz, ein «Muss» für Kaderärzte in modernen Spitälern
Die fachspezifische ärztliche Weiterbildung findet
heute zu einem erheblichen Teil in mittelgrossen
oder grossen Spitälern statt – Spitälern also mit sehr
komplexen Organisationsstrukturen. Das gleichzeitige Vorhandensein verschiedener ärztlicher Fachrichtungen und Professionen, jede wiederum mit
eigenen Erwartungen, Anspruchshaltungen und
Zielsetzungen, stellt hohe Ansprüche an das Führungsverhalten jedes Kaderarztes. Hinzu kommen
die übrigen, bestens bekannten Merkmale heutiger
Spitalbetriebe: die ständig wechselnden oder nicht
anwesenden Mitglieder einer Crew (Arbeitsgesetz),
der Druck durch ökonomische Vorgaben, der immer
rascher werdende Patienten-turn-over, die zeitliche
Überlastung der Kader und anderes mehr. In diesem
schwierigen Umfeld haben Kaderärzte als Führungspersonen zu agieren. Sie qualifizieren ihre Mitarbeitenden, führen Mitarbeitergespräche durch, leiten
­
Jean Biaggi,
Adrian Huber
Korrespondenz:
Dr. med. Jean Biaggi MHA
biaggipartner
Egghölzliweg 4a
CH-3074 Muri
jean.biaggi[at]bluewin.ch
Lic. oec. publ. Adrian Huber
Obere Zäune 14
CH-8001 Zürich
Leitende Ärztinnen und Ärzte sollen sich mit den wichtigsten Führungsprinzipien auseinandersetzen und lernen, sie im Praxisalltag richtig einzusetzen.
Sitzungen; sie intervenieren bei der Schlichtung von
Konflikten, ermuntern demotivierte Crew-Mitglieder, leiten Projekt- und Forschungsarbeiten. Diese
Führungsaufgaben konfrontieren Kaderärzte mit
Anforderungen, denen sie professionell und reflektiert zu begegnen haben, ansonsten sind Frustrationen bei Mitarbeitenden oder sich selber sowie Fehlleistungen vorprogrammiert. Diese zu verhindern ist
ebenfalls Teil der Führungsaufgabe ärztlichen Spitalkaders.
Führung in komplexen Organisationen erfolgreich zu übernehmen bedingt, sich das dazu nötige
Rüstzeug anzueignen. «Learning by doing» oder das
gelegentliche Kopieren der Vorbilder – sofern noch
vorhanden – reichen heute ebenso wenig aus wie das
Führen aus reiner Intuition heraus oder das Lesen eines Buches zum Thema Mitarbeiterführung. Gefordert ist eine Reflexion von Haltungen und Verhaltensweisen im Umgang mit Mitarbeitenden sowie
die Aneignung entsprechender Vorgehensweisen
und Instrumente. Eine diesbezügliche spezifische
Weiter- und Fortbildung hinsichtlich Führungsaufgabe eines Kaderarztes fehlt aber heute weitgehend.
Im heutigen «Anforderungskatalog» ist die «Erweiterung der Führungskompetenz von Kaderärzten»
noch nicht recht angekommen. Andere Professionen der Spitalwelt sind hier den Ärzten voraus.
Nichtmedizinische Kompetenzen,
entscheidende Faktoren in der Beförderung
von Kaderärzten
Die ärztliche Fortbildung fokussiert klar auf die
Kompetenzerweiterung in medizinischen Bereichen.
Unzählige Kongresse, Seminare und in-house Fortbildungen helfen Kaderärzten, ihre Fachkompetenz
zu erweitern. Diese Fachkompetenz bestimmt in der
Regel auch das Fortkommen auf der Karriereleiter.
Wie erfolgreich diese Stufe aber gemeistert wird, das
entscheidet hingegen in grossem Masse die Führungskompetenz. Da nur die wenigsten FührungsTalent in die Wiege gelegt bekommen, müssen Ärzte
auch diese Kompetenz erlernen – gleich wie die
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
734
munikation, insbesondere in anspruchsvollen Situationen; der Umgang mit den Eigenarten von Teams
und schwierigen Teammitgliedern; die Konflikt
prävention und die Konfliktlösungsstrategien, die
Organisationsentwicklung in Spitälern sowie die
ökonomischen Implikationen. Andere gefragte Themen sind: Arzt und Leadership / Selbstmanagement /
Change Management.
Die Erfahrung zeigt, dass bei solchen Fortbildungen die Reflexion der eigenen Handlungsmuster und
der Dialog mit Kollegen und Kolleginnen in ähnlichen Situationen eine zentrale Rolle spielen. Da Was soll es denn sein?
Führungskompetenz erwerben heisst, sich und sein
Handeln als Führungskraft zu reflektieren sowie sich
praxisbezogene Kenntnisse anzueignen und Tools zu
erlangen, um die täglichen spezifischen Führungsaufgaben so erfolgreich und so freudvoll wie mög-
­
Fachkompetenz. Das Erlernen von nichtmedizinischen Kompetenzen ist nicht nur wichtig für die Bewältigung der Alltagsaufgaben eines Kaderarztes,
sondern sollte auch mitentscheidend sein bei der Beförderung auf der Karriereleiter.
AUTRES GROUPEMENT S ET INS TITUTIONS
Ansonsten sind Frustrationen bei Mitarbeitenden oder sich selber
sowie Fehlleistungen vorprogrammiert.
lich meistern zu können. Dieses Ziel sollte in einem
vernünftigen zeitlichen Aufwand und möglichst berufsbegleitend erreicht werden (Fortbildungsveranstaltungen, Kurse oder Seminare).
Fortbildungsinhalte, die sich für die meisten Kaderärzte als eine Art Basisprogramm bewährt haben
sind: der korrekte und empathische Umgang mit
Mitarbeitenden; die nicht patientenbezogene Kom-
–
–
–
–
Überblick über relevante Aspekte der Mitarbeiterführung im Spital;
Sicherheit im eigenen Führungshandeln;
gezielte Austausch- und Vernetzungsmöglichkeiten;
praxisrelevante Inputs qualifizierter Dozenten, Reflexion der eigenen Führungserfahrung und des eigenen Führungsverhaltens,
Aneignung praxisorientierter Ansätze moderner Führung.
­
­
Die Inhalte des 8-tägigen Seminars werden in
vier themenbezogene Module von je 2 Tagen
aufgeteilt und von qualifizierten, und erfahrenen
Experten begleitet. Die nächsten Führungsse
minare sind für Herbst 2014 bis Frühling 2015
ausgeschrieben. Beginn: 3./4. November 2014,
Bern.
Kontakt: Institut für Arbeitsforschung und Organisationsberatung, Adrian Huber (Seminarleiter),
Tel. 044 254 30 64, adrian.huber[at]iafob.ch,
www.iafob.ch/index.php/veranstaltungen
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
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Das Institut für Arbeitsforschung und Organisationsberatung (iafob) bietet in Kooperation mit
biaggipartner regelmässig und erfolgreich Führungsseminare für Kaderärzte an. Das Seminar ist
vom Schweizerischen Institut für Weiter- und
Fortbildung (SIWF) anerkannt und wird als persönliche Fortbildung mit 32 Credits angerechnet.
In diesem praxisbezogenen Führungsseminar setzen sich Oberärztinnen und Oberärzte sowie
leitende Ärztinnen und leitende Ärzte mit den
wichtigsten Führungsprinzipien auseinander und
lernen, sie im Praxisalltag richtig einzusetzen.
Ausgehend von der Reflexion allgemeiner Grundsätze der Mitarbeiterführung wird explizit auf die
Fragestellungen der Teilnehmenden eingegangen und Gelegenheit geboten, die situative Umsetzung zu klären. Diese Führungsseminare bieten:
– Thematisierung aktueller bzw. situativer Herausforderungen im Führungsalltag;
– Reflexion und gezielte Stärkung der individuellen Führungskompetenz;
durch entsteht ein erstaunlicher zusätzlicher Lerneffekt. Oberärztinnen und Oberärzte, leitende Ärztinnen und leitende Ärzte sind die tragenden Pfeiler in
unserer hochkomplexen Spitalwelt. Sie sollten daher
die Möglichkeit erhalten und nutzen, ihre eigenen
bisherigen Erfahrungen zu analysieren und ihre
Führungskompetenz weiterführend zu optimieren.
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biaggipartner/iafob
735
COURRIER
[email protected]
Briefe anau
Courrier
dieBMS
SÄZ
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VSAO-Arbeitszeitstudien in den Kliniken
Ob nun tatsächlich 38% von uns Ärzten/ in­
nen Zeuge/ in eines müdigkeitsbedingten Bei­
nahe Fehlers geworden sind, kann ich nicht
beurteilen; sehr wohl beurteilen kann ich als
Belegarzt, welcher jeweils für 7 × 24 Stunden
Ansprechpartner für die Klinik Ärzte/ innen
ist, diejenigen Probleme und potentiellen Risi­
ken, die entstehen wenn ein/e Patient/ in nicht
mehr oder weniger rund um die Uhr durch
einen/e Arzt/Ärztin, sondern durch drei Kolle­
gen/ innen im 8 Stunden Rhythmus betreut
wird. Gemäss meiner Erfahrung sind die Risi­
ken, die aus einer zeitlich fortlaufend gesplitte­
ten Zuständigkeit entstehen können, viel grö­
sser als müdigkeitsbedingte Risiken. Hierüber
wird allerdings bis dato in der Öffentlichkeit
nicht gesprochen.
Wahrscheinlich passt es nicht in den politi­
schen Mainstream (insbesondere auch nicht
des VSAO), dass es Leute gibt und auch geben
muss, die mehr als 42 Stunden arbeiten kön­
nen und wollen (sollten …).
Dr. med. Sabine Vuilleumier-Koch, Greifensee
Dr. med. Thomas Schweri, Biel
Ja zum Hausarzt – Nein zum
«Bundesbeschluss über die medizinische
Grundversorgung» am 18. Mai
Die FMH plädiert für das bewährte Delega­
tionsmodell, setzt sich aber gleichzeitig für die
Implementierung einer «medizinischen Grund­
versorgung» in der Verfassung ein. Dies ist ein
grosser Widerspruch. Liest man die Schrift von
BAG und GDK über «Neue Versorgungsmodelle
in der medizinischen Grundversorgung» von
2012, so wird deutlich, dass grundlegende Ver­
änderungen in der Gesundheitsversorgung der
­
Dr. med. Walter Häuptli, Schafisheim
Lettres de lecteurs
Envoyez vos lettres de lecteur de manière
simple et rapide. Sur notre site internet, vous
trouverez un outil spécifique pour le faire.
Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée
et publiée rapidement.Vous trouverez toutes
les informations sous: www.bullmed.ch/
auteurs/envoi-lettres-lecteurs/
­
Offener Brief an Bundesrat Alain Berset
Sehr geehrter Herr Bundesrat
Die «Verordnung über die Anpassung von
Tarifstrukturen in der Krankenversicherung»
vom 16.12.2013 habe ich studiert. Ich bin mir
im Klaren, dass nicht Sie, sondern das BAG,
vermutlich unter Beiziehung der FIKO, die Ver­
ordnung ausgearbeitet hat.
Dazu möchte ich Folgendes festhalten: Der Ab­
deckungsgrad des Tarifpools von santésuisse ist
unpräzis und kann von Jahr zu Jahr variieren.
Er eignet sich deshalb schlecht zur Ermittlung
der Kostenentwicklung. Wie dem auch sei, dass
aber der Abdeckungsgrad der einzelnen Jahre
nicht ausgewiesen ist, zeugt von Intransparenz.
Das Kostenwachstum von 17% in 3 Jahren
kann nicht der Ärzteschaft in freier Praxis an­
gelastet werden, denn sie wird bezüglich Kosten­
entwicklung von santésuisse mit Argusaugen
kontrolliert. 17% Kostenzuwachs wäre von
santésuisse niemals toleriert worden.
Auf Nachfrage konnte ich erfahren, dass die
Datengrundlage auch die Spitalkosten ambulant
beinhaltet, was somit den Kostenzuwachs er­
klärt. Es sind die Spitäler, die hauptverantwort­
lich dafür sind. Somit wäre diesen mindestens
ein Grossteil zur Kompensation der Aufbesse­
rung der Grundversorger anzulasten. Es wären
auch sie, die allenfalls die vermuteten Produk­
tivitätsgewinne erzielt hätten. Solidarität wurde
als Begründung für die gleichmässige Vertei­
lung auf Spitäler und freie Praxen genannt. So­
lidarität ist aber keine betriebswirtschaftliche
Grösse. Sollte sie dennoch als Begründung die­
nen, so wäre es nur ehrlich, wenn dies in der
Verordnung so erwähnt würde.
Solidarität kann nicht aus dem Art. 43 Abs. 6
KVG hergeleitet werden.
Die Verordnung basiert auf unsicherer Daten­
quelle, weist Intransparenz auf, begründet die
Kostenbeteiligung der Ärzte in freier Praxis an
der Besserstellung der Grundversorger auf
emotionale Art und entbehrt meines Erachtens
einer gesetzlichen Grundlage. Dies ist die trau­
rige Bilanz meiner Analyse.
Aus obigen Gründen möchte ich Sie bitten, die
Verordnung zu überarbeiten, in keinem Falle
aber so in Kraft zu setzen.
Ich danke für Ihre Prüfung meiner Ausführun­
gen oder allenfalls Weiterleitung dazu an die
Zuständigen.
Mit freundlichen Grüssen
­
Bevölkerung im Vergleich zu heute geplant
sind. Der neue Verfassungsartikel 117 a, der am
18. Mai zur Abstimmung kommt, legt den
Grundstein dazu; die Revision des Medizinal­
berufegesetzes und das neue Gesundheitsberu­
fegesetz sind weitere Bausteine. Wer die Initia­
tive «Ja zur Hausarztmedizin» unterschrieben
hat – und dies waren innerhalb von knapp
5 Monaten über 200 000 Menschen – hatte etwas
ganz anderes vor Augen, als was ihm jetzt zur
Abstimmung vorgelegt wird. Bei der Initiative
stand der Hausarzt mit seiner umfassenden
Verantwortung für Diagnostik und Behandlung
seiner Patientinnen und Patienten ganz im
Zentrum. In den neuen Modellen soll sich der
Arzt in «hierarchiefreie» Teams einordnen, und
statt ihm übernehmen Angehörige anderer Ge­
sundheitsberufe Diagnostik und Behandlung
ganzer Patientengruppen. Dieses Vorhaben, das
auf Modelle aus Kanada, England oder nordi­
schen Ländern zurückgreift, wird nicht offen
diskutiert. Es kann nicht im Sinne unserer Pa­
tientinnen und Patienten sein, unser bewähr­
tes Hausarztmodell aufzugeben!
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
736
C O M M U N I C AT I O N S
Mitteilungen
Communications
Délai d’inscription: 31 juillet 2014
Vous trouverez de plus amples informations sur
le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines
spécialisés → Titres de spécialiste et formations
approfondies (formation postgraduée) → Médecine Interne Générale
Examen de spécialiste en vue de l’obtention
du titre de spécialiste en Chirurgie orale et
maxillo-faciale
Lieu: Lausanne
Date: Jeudi, le 20 novembre 2014
Académies suisses des sciences
Call for paper
­
Für den Förderpreis für innovative Projekte im
Bereich Gesundheitskompetenz werden alle in
der Schweiz wohnhaften bzw. agierenden Personen, die sich im Gesundheits- oder Bildungssektor bewegen, angesprochen. Eingereicht
werden können Projekte oder Initiativen zur
Förderung der Gesundheitskompetenz, die in
der Schweiz implementiert wurden.
Die Projekte oder Initiativen können sowohl
auf der individuellen Ebene – bei Patient(inn)en,
Bürger(inn)en oder Nutzer(inne)n im Gesundheitswesen usw. – als auch auf der Systemebene,
also populationsbezogen wirken und zu einer
effektiven Steigerung der Gesundheitskompetenz führen.
Der Förderpreis der Allianz Gesundheitskompetenz setzt sich aus einem Hauptpreis mit einer Preissumme von 13 000 Franken und zwei
Anerkennungspreisen mit einer Preissumme
von jeweils 3000 Franken zusammen. Der
Hauptpreis beinhaltet neben der Anerkennungssumme von 3000 Franken zusätzliche
De nombreux projets interdisciplinaires qui
font appel à des représentants des sciences humaines et sociales aussi bien qu’à des professionnels de la santé sont menés dans les hautes
écoles, les universités et les instituts cliniques
suisses. Bien que leurs résultats soient pertinents pour le milieu médical, ils ne sont pas intégrés de façon satisfaisante dans la pratique
médicale et des soins. Les Académies suisses des
sciences désirent renforcer le transfert de ces résultats de recherches. Une série d’articles est
prévue dans le Bulletin des médecins suisses, et
des textes qui répondent aux critères énumérés
ci-dessous peuvent être soumis. Le but est de
démontrer l’utilité des sciences humaines et
sociales pour le domaine de la santé, de faire
connaître les résultats importants de recher
ches dans le domaine des «Medical Humanities» et d’encourager leur mise en pratique.
Les trois meilleurs articles publiés recevront un
prix (1er prix: 3000 CHF, 2e prix: 2000 CHF, 3e
prix: 1000 CHF). La pertinence de la thématique
pour la pratique, le transfert réussi, tout comme
la généralisation possible des résultats seront les
critères déterminants. De plus, la qualité rédac
tionnelle des textes sera prise en compte.
­
Der Gesundheitskompetenz-Preis 2014
Les articles doivent être envoyés jusqu’au
15 septembre 2014 à mail[at]samw.ch.
­
Allianz Gesundheitskompetenz
Transfert dans la pratique médicale
de résultats de recherche des sciences
humaines et sociales
Call for paper: série d’articles dans les
«Medical Humanities»
­
Vous trouverez de plus amples informations sur
le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines
spécialisés → Titres de spécialiste et formations
approfondies (formation postgraduée) → Chirurgie orale et maxillo-faciale
Le texte est rédigé en allemand ou en français
et doit être envoyé comme document Word. Sa
longueur maximum est de 15 000 signes (graphiques inclus, mais notes de bas de page et littérature exclues).
Délai d’inscription: le 30 septembre 2014
Les gagnant-e-s seront informé-e-s jusqu’à la fin
octobre par le secrétariat général de l’ASSM. Nous
nous réjouissons de recevoir votre candidature.
Lic. theol., dipl. biol. Sibylle Ackermann (061
269 90 30, s.ackermann[at]samw.ch) se tient volontiers à votre disposition en cas de questions.
Schweizerische Akademie für
Psychosomatische und Psychosoziale Medizin SAPPM
An der Delegiertenversammlung der Schweizerischen Akademie für Psychosomatische und
Psychosoziale Medizin SAPPM vom 3. 4. 2014
fanden Vorstandswahlen statt. Der Vorstand
setzt sich neu wie folgt zusammen:
Heure: 9.45–15.00 heures
Date: Jeudi, 6 novembre 2014
Lieu: Kongresszentrum Messe Schweiz, Bâle (de la
station «Bahnhof SBB», Tram Nr. 2 en direction
«Riehen Grenze», jusqu’à l’arrêt «Messeplatz»)
L’article doit livrer des informations sur un projet de recherche interdisciplinaire ou interprofessionnel dans lequel collaborent des personnes en provenance de la médecine ou de la
santé, et des experts des sciences humaines et
sociales ou de l’art. Les conditions suivantes
doivent être remplies:
– L’hypothèse de départ du projet de recherche, la méthode de réalisation, les questions
en arrière-plan et les résultats doivent être
présentés;
– la relation à la pratique doit être décrite – la
recherche doit être intégrée dans la pratique
médicale ou des soins, par exemple dans
un cabinet médical, lors d’interventions
Spitex, à l’hôpital ou dans un home. Les défis lors de la mise en pratique doivent être
mentionnés;
– l’article comporte des recommandations généralisables à d’autres études et permettant
un transfert fructueux vers la pratique.
Examen de spécialiste pour l’obtention
du titre Médecine Interne Générale
Informations concernant la soumission
d’un article
10 000 Franken, die für die Weiterführung oder
Ausweitung des prämierten Projekts vergeben
werden. Entsprechend sind ein hohes Ausweitungspotential und das Aufzeigen von Nachhaltigkeit Schlüsselkriterien, um den Hauptpreis zu
erzielen. Die Preise werden am 29. Januar 2015,
während der Gesundheitsförderungs-Konferenz in Luzern verliehen. An dieser Preisverleihung werden die Gewinner des Hauptpreises
und der Anerkennungspreise gekürt. Sie werden
im Vorfeld schriftlich über die Auflistung auf
der Shortlist informiert. Alle Shortlist-Kandidaten und ihre Projekte werden im Rahmen der
Medienarbeit vorgestellt. Detailliertere Angaben zum Preis sind auf unserer Website ersichtlich. Eingaben über die Website sind bis zum
30. Juni 2014 möglich. Allianz Gesundheitskompetenz → Gesundheitskompetenz-Preis
Kontakt: Allianz Gesundheitskompetenz, c/o
Public Health Schweiz, Effingerstrasse 54,
3001 Bern, Tel. 031 389 92 86, info[at]allianz-ge
sundheitskompetenz.ch
Examens de spécialiste
Präsident
Dr. med. Alexander Minzer
Vizepräsidentinnen
Dr. med. Esther Hindermann
Dr. med. Danièle Lefebvre
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
737
C O M M U N I C AT I O N S
­
ü
Medizinische Ausbildung und Tourismus
­
Seit ihrem Bestehen veranstalten die JMMS ein
internationales Symposium der Sportmedizin.
Co-Präsidenten sind: Dr. André Monroche
(Frankreich) und Dr. Klemens Trieb (Österreich).
«Machbarkeit der Telemedizin bei der Sport
medizin» und «Traumatologie und Sport, Risikosteuerung und Verh tung» sind Themen des
Symposiums.
Die JMMS beten die Gelegenheit, jedes Jahr
eine neue Region zu entdecken. Nach Spanien
(2009), Kroatien (2010 und 2013), den spanischen Kanarischen Inseln (2011) sowie der
T rkei (2012) finden die JMMS diesmal in der
bezaubernden oberösterreichischen Stadt Wels
mit hochstehender sportlicher Infrastruktur
statt. Ein idealer Ausgangspunkt, ein wundervolles Land zu entdecken.
Wir freuen uns, Sie vom 21. bis 28. Juni in Wels
begr ssen zu können! Die schnellste und bequemste Art der Anmeldung ist online unter
www.medigames.com im Internet.
ü
­
Die Weltspiele der Medizin und Gesundheit
feiern ihr 35. Bestehen. Die Olympiade der
Medizin und Gesundheit findet in diesem Jahr
zum 35. Mal, diesmal in Wels, in Österreich,
ü
­
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Medigames
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Catherine Bronnimann
Dr. med. Dirk Büchter (neu)
Dr. med. Steluta Staicov
PD Dr. med. Sibil Tschudin
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Übrige Vorstandsmitglieder
gorien. Auch können sie an so vielen Wett
bewerben, wie sie w nschen, teilnehmen, falls
dies mit den Bewerbern vereinbar ist.
ü
ü
Dr. med. Isabelle Rittmeyer
vom 21. bis 28. Juni statt. Aus 40 Ländern treffen sich Damen und Herren, ber 1500 Allgemeine Ärzte, Zahnärzte und Dentisten, Fachärzte sowie Apotheker, Tierärzte, Chirurgen,
Medizinstudenten und Pflegepersonal bei der
1978 von der französischen Revue «Quotidien
du médecin» ins Leben gerufenen «Medigames»
oder «JMMS».
Die auf Anregung der Journalistin Liliane
Laplaine-Monthéart gegr ndeten Weltspiele
bieten eine seltene Gelegenheit, berufliche,
sportliche und menschliche Erfahrungen in einer einzigartigen Atmosphäre auszutauschen.
25 Sportarten stehen auf dem Programm! Wie
die Olympischen Sommerspiele veranstalten die
JMMS ber 20 Sportbewerbe, so Einzelbewerbe
(Tennis, Judo , Schwimmen, Kurz-Marathon,
Squash, Golf, Athletik) und Teambewerbe (Volley-Ball, Beach-Volley, Fussball, Basketball). Mit
Handball und Bergsteigen stehen in diesem
Jahr 25 Sportbewerbe auf dem Programm. Aus
serdem werden während der Woche eine Eröffnungs- und Abschlussfeier sowie jeden Abend
eine Medaillen bergabe und ein Abend der
Teilnehmer stattfinden. Bei den Medigames
und – im Gegensatz zu den Olympischen Spielen – starten die Teilnehmer in f nf Alterskate-
ü
Kassierin
Sujets actuels de forum
Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch
Margrit Kessler, présidente de l’Organisation suisse des patients (OSP) et conseillère nationale PVL
Halte à la pénurie de médecins qui se dessine!
Plus de places de formation dans la médecine humaine
Prof. Dr méd. Dr h. c. Max Aebi, Senior Consultant de l’Institut de recherche évaluative en médecine (IEFM)
de l’Université de Berne et Président de la Fondation SIRIS
Contrôle de qualité en chirurgie
Qu’apportent les registres?
Prof. Dr méd. Peter Meier-Abt, membre du Conseil d’experts du Swiss Medical Board (SMB)
Débat sur la mammographie: prise de position du SMB
Diverses publications concordent avec les recommandations du SMB
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
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FMH SERVICES
La plus grande organisation de ser vices du corps médical
Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES
Seit Jahren bin ich jeden Tag pünktlich.
Warum dürfen meine Zahlungseingänge nicht
auch mal pünktlich sein?
Inkassodienstleistungen
für Ärzte
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mediserv AG n Koordinationsstelle
Neuengasse 5 n 2502 Biel
Telefon 032 560 39 10 n Fax 032 560 39 11
[email protected] n www.fmhfactoring.ch
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inklusive Übernahme des Verlustrisikos
und Auszahlung innert Sekunden
Antworttalon: Bitte einsenden oder per Fax an 032 560 39 11
o Bitte senden Sie mir unverbindlich und kostenlos Unterlagen
über das komplette Leistungspaket von:
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o FMH Factoring Services
o Ich wünsche eine persönliche Beratung. Bitte rufen Sie an:
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Beste Anrufzeit:
35/09
19/14
Inkassostelle Encath AG n Koordinationsstelle
Neuengasse 5 n 2502 Biel
Telefon 032 344 39 69 n Fax 032 344 39 66
[email protected] n www.fmhinkasso.ch
FMH SERVICES
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r ör sasntde es toar n
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Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES
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vernachlässigt. Durch eine regelmässige Überprüfung, wird die gewählte Lösung an die persönliche Vorsorge- und
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IN1914
TRIBUNE
Management
Teil 3 der Serie: Management von Spitälern – eine unmögliche Aufgabe?!
«Weder-noch»: geregeltes Entscheiden
mit Systemkontext
Nachdem der erste Teil der Serie die Paradoxie eines Spitalmanagements erläuterte
[1] und Teil zwei das «bilateral-situative» Entscheidungsmodell skizzierte [2], wird
in diesem abschliessenden Beitrag das «geregelte Entscheiden mit Systemkontext»
vorgestellt. Dabei werden fachliche von organisationalen Entscheidungsnotwendigkeiten unterschieden.
­
­
c Dr. oec. HSG, Habilitand
und Co-Leiter Forschungs
programm HealthCare
Excellence an der Universität
St. Gallen
Korrespondenz:
Prof. Dr. oec.
Johannes Rüegg-Stürm
Institut für Systemisches
Management und
Public Governance
Dufourstrasse 40a
CH-9008 St. Gallen
Tel. 071 224 23 23
Fax 071 224 25 36
johannes.rueegg[at]unisg.ch
www.imp.unisg.ch/de/
Weiterbildung
­
­
b Prof. Dr. oec. HSG,
Direktor des Instituts für
Systemisches Management
und Public Governance
an der Universität St. Gallen
­
a Prof. Dr. oec. HSG,
Assistenzprofessor für
Management pluralistischer
Organisationen und Co-Leiter
Forschungsprogramm HealthCare Excellence, Vize-Direktor
des Instituts für Systemisches
Management und
Public Governance
an der Universität St. Gallen
Der vorherige Beitrag zeigte mit dem bilateral-situativen Entscheiden eine Möglichkeit, wie Spitäler mit der
im ersten Beitrag skizzierten Paradoxie von Management umgehen können [2]. Dieser Beitrag stellt eine
zweite Möglichkeit vor, die wir «geregeltes Entscheiden mit Systemkontext» nennen.
Diese Möglichkeit bearbeitet den Kontext, in dem
die Paradoxie eingebettet ist. Jenseits der beiden Pole
«Vielfältige Entscheidungspraxis relativ autonomer
Bereiche» und «organisationsweite Entscheidungen»
geht es nunmehr darum, einen anderen Bezugspunkt
zu etablieren. Die Perspektive der Beteiligten ändert
sich: das «bilateral-situative» Entscheiden fokussiert
auf das Verhältnis zwischen den Kliniken, Bereichen
oder Abteilungen (vielfältige Entscheidungspraxis)
und der Gesamtorganisation (organisationsweite Entscheidungen). Im «geregelten Entscheiden mit Systemkontext» geht es stattdessen zunächst darum, eine
andere Blickrichtung einzunehmen. Dies ist zum Beispiel dann der Fall, wenn man die Patientenprozesse
zum Ausgangspunkt nimmt. So arbeiten bestimmte
Ansätze der Prozessoptimierung [3] zunächst die erlebte Alltagsrealität all derjenigen auf, die an den ausgewählten Patientenprozessen beteiligt sind. Dadurch
wird ein ansonsten nicht vorhandener Blick auf den
Patientenprozess als Ganzes möglich. Die Beteiligten
sehen, wie die unterschiedlichen Abteilungen, Kliniken und Bereiche im Hinblick auf den Patientenprozess zusammenwirken und an welchen Stellen Schwierigkeiten auftauchen. In dieser gemeinschaftlichen
Rekonstruktion ergeben sich fast unweigerlich Fragen
nach der Entscheidungspraxis im Arbeitsalltag. Beispielsweise geht es darum, wie interdisziplinäre Visiten oder Rapporte ablaufen und wie dort Entscheidungen gefällt, anschliessend des Öfteren wieder revidiert oder verworfen werden und welche
Auswirkungen das auf die unterschiedlichen Berufsgruppen hat. Mit einem solchen Verfahren werden die
wechselseitigen Abhängigkeiten zwischen den Beteiligten sichtbar, wer also von wem was an Informatio­
Harald Tuckermann a,
Johannes Rüegg-Stürm b,
Matthias Mitterlechner c
«Ni – ni»: des décisions régies
dans le contexte du système
En plus de la possibilité évoquée dans la deuxième
partie de notre article, nous avons également observé une deuxième variante permettant de gérer
un hôpital en dépit du paradoxe lié aux multiples
formes de prises de décisions (cf. première partie
de notre article [1]). A présent, intéressons nous à
la «prise de décisions régie dans le contexte du système» qui offre une perspective différente, par ex.
dans le cas des processus axés sur les trajectoires de
patients, et permet de différencier les décisions qui
relèvent des différentes spécialisations de celles qui
relèvent de l’organisation. Alors que les premières
sont prises au travers des multiples formes de
prises de décisions, les questions d’ordre organisationnel peuvent être communiquées de telle manière à ce qu’elles soient prévisibles dans le temps
et qu’elles tiennent compte autant que possible du
savoir-faire spécialisé dispersé au sein de l’hôpital.
La «prise de décisions régie dans le contexte du système» se concentre ainsi non pas sur l’interaction
entre les différences liées au paradoxe du management, mais sur le contexte dans lequel ce paradoxe
s’inscrit.
nen, Vorleistungen, Vorgaben und Entscheiden benötigt und welche Auswirkungen die eigenen Aktivitäten
auf andere haben.
Akzeptieren die Beteiligten die eigene, gemeinschaftlich erbrachte Alltagsrealität von Patientenprozessen, wird eine andere Perspektive, ein anderer Bezugspunkt auf die Paradoxie vielfältiger Entscheidungspraxis und organisationsweiter Entscheidungen
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
751
TRIBUNE
zukünftig
gegenwärtig
Zeitdimension
Fach- und Systemkontext.
Fachkontext
Systemkontext
Fachentwicklung
Spitalentwicklung
Fachliche Innovation,
Forschung, Aus- und
Weiterbildung
Strategiearbeit:
Stabilisierung der
Spitalzukunft
Interaktion von
ärztlichen,
pflegerischen und
therapeutischen
Fachkräften: situative
Mobilisierung der
Fachexpertise
Patientenbehandlung
Prozessoptimierung:
Stabilisierung des
Arbeitsalltags
Stationsbetrieb
­
­
Abbildung 1
­
lang des Patientenprozesses, die Koordination der
Beteiligten, damit gemeinsame Visiten oder interdisziplinäre Rapporte zeitlich und räumlich gelingen, die Abstimmungsarbeiten mit Zuweisenden und vieles mehr.
Der Systemkontext wird sichtbar, ohne den die Patientenbehandlung (Fachkontext) nicht möglich wäre.
Diese Unterscheidung von Fach- und Systemkontext [4] ist neben der Prozessperspektive der zweite Bestandteil eines neuen Bezugspunkts. Der Fachkontext
beinhaltet die jeweilige Patientenbehandlung sowie
die fachliche Weiterentwicklung der jeweiligen Diszi-
­
«Mit einem solchen Verfahren werden die wechselseitigen Abhängigkeiten zwischen den Beteiligten sichtbar.»
plin oder Profession. Die Behandlungsentscheidungen erfolgen meist in der Interaktion von ärztlichen,
pflegerischen und therapeutischen Fachkräften mit
Blick auf bestimmte Patienten. Zeitlich sind diese Entscheidungen auf die konkrete Situation in der Gegenwart bezogen. Gleichzeitig und zukunftsbezogen gehören zum Fachkontext auch die forscherische und
ausbildnerische Entwicklung der jeweiligen Profession
oder Disziplin, die in den Kliniken, Instituten und
Fachbereichen einen hohen Stellenwert einnimmt.
Der Systemkontext bezeichnet gegenüber dem
Fachkontext den Bereich der Voraussetzungen für eine
gelingende fachliche Arbeit im Spital. Diese
Voraussetzungen beinhalten Fragen der Zusammenarbeit zwischen Kliniken, Fachbereichen und Instituten
mit Bezug auf den fortlaufenden Arbeitsalltag im Spital und damit der übergreifenden Patientenprozesse.
Hinzu kommt die fortlaufende Bereitstellung der für
die Facharbeit notwendigen Ressourcen, sei es Personal, Finanzen, aber zunehmend auch Informationen
und Datenflüsse. Zu dieser auf die Gegenwart bezogenen Dimension gehört auch eine zukunftsgerichtete,
die vorwiegend an strategischen Fragen ansetzt. Hier
geht es um die zukünftige Ausrichtung des Gesamtspitals im Kontext anderer Anbieter, um Kooperationen
mit anderen Leistungserbringern, um die Gestaltung
von Zuweiserbeziehungen oder um die Einbettung in
das lokale Umfeld. Grafisch ist diese Unterscheidung
zwischen Fach- und Systemkontext in Abbildung 1 zusammengefasst.
In einer rekonstruierenden Prozessdarstellung
kommen beide Kontexte in ihrer operativen und strategischen Ausprägung gleichermassen zum Vorschein,
während im Vollzug des Arbeitsalltags der Systemkontext eher nur dann sichtbar wird, wenn etwas nicht
funktioniert. Über die Komponente «Patientenprozess» unter Berücksichtigung von Fach- und Systemkontext, entsteht ein anderer Kontext, in dem die Paradoxie eingebettet ist. Auf Basis von Veränderungen,
die explizit an den Patientenprozessen ausgerichtet
sind, wird es möglich, ein nachvollziehbares und erwartbares Entscheiden zu entwickeln. Wir nennen
dieses Entscheiden «geregeltes Entscheiden im Systemkontext».
Nicht selten führt eine derartige Prozessoptimierung zu Fragen nach der Entscheidungspraxis, die
auch die Führungsarchitektur von Kliniken, Bereichen
oder das Gesamtspital betreffen können. Führungsarchitektur meint in diesem Zusammenhang die Zusammensetzung und kommunikative Verdrahtung der unterschiedlichen Gremien wie Spital- und Departements- und Klinik-, Bereichs- und Abteilungsleitungen.
Das wiederum wirft Fragen danach auf, welches Gremium und welche Stelle für welche Entscheidungen
zuständig und verantwortlich sind.
Neben dieser Klärung von Entscheidungsthemen
und den Orten, in denen sie bearbeitet werden, trägt
vor allem die zeitliche Rhythmisierung insbesondere
­
­
möglich. Konkrete Veränderungsvorschläge, die immer auch Entscheidungen beinhalten, bemessen sich
nunmehr nicht mehr an der Paradoxie selbst, sondern
an ihrer Wirkung auf den Patientenprozess.
Ein solcher Bezugspunkt ausserhalb der Paradoxie
bedeutet aber nicht, dass die anderen aufgegeben werden. Die Verteiltheit von Entscheidungen wird dadurch genauso sichtbar, wie die Notwendigkeit zu organisationsübergreifenden Entscheiden. Die hier angesprochene Form der Prozessoptimierung betont
aber vor allem die Rahmenbedingungen für eine effiziente und effektive fachlich-medizinische sowie pflegerische Arbeit. Zu diesen gehören die Beschaffung, Konsolidierung und Bereitstellung von Informationen ent-
­
Management
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
752
TRIBUNE
Management
Abbildung 2
rung darin, das entsprechende Personal für Führungspositionen zu finden. Insbesondere auf Seiten der
Ärzteschaft steht nach wie vor die fachliche Arbeit im
Vordergrund, während der Systemkontext traditionell
auf die so genannte «administrative Arbeit» verkürzt
wird [7]. Drittens setzt die Entwicklung des «geregelten Entscheidens mit Systemkontext» voraus, die
eigene Entscheidungspraxis beim Entscheiden weiterzuentwickeln.
­
Geregeltes Entscheiden im Systemkontext.
Organisationsweite
Entscheidungen
auf operativer
und strategischer
Ebene
(begrenzte)
geregeltes
Autonomie
Entscheiden:
in der AlltagsProzessarbeit und
optimierung &
BereichsStrategiearbeit
entwicklung
Fachkontext
­
­
­
­
­
­
­
von organisationsweiten Entscheidungen wie strategischen Jahreszielen zu einer höheren Erwartbarkeit,
Nachvollziehbarkeit und Akzeptanz bei [5]. So beschreibt ein Spitalleiter den jährlichen Zyklus der Strategiearbeit in folgenden Worten: «Der April ist der Analysemonat. Der Mai dient der Aufbereitung der Analyse
und der Alternativen, Programme, Projekte, wo man so
sagt: ‹Nächstes Jahr wollen wir …›. Anfang Juni findet
das Strategiemeeting statt. Dort legen wir die Zielsetzung fest. Es folgt eine Information im Gesamtspital.
Im Oktober laufen die Budgetgespräche.» Diese Ziele
werden im weiteren Verlauf sukzessive auf Departements-, Klinik-, Abteilungs-, Team- und Mitarbeiterebene heruntergebrochen mit dem Ziel: «Jeder Mitarbeiter muss etwas zu der Frage sagen können: ‹Was ist mein
Beitrag zu dem Ziel?›» (Spitalleiter) Damit diese Konkretisierung gelingt, ist eine fortlaufende Information, geplante Einbindung, und der zeitliche Rhythmus von
hoher Bedeutung.
Dieses geregelte Entscheiden von Fragestellungen
mit spitalweiter Wirkung hat zunächst einen Anstieg
derartiger Entscheidungen zur Folge, so ein Spitalleiter:
«Wenn man so strukturiert arbeitet und alles so entscheidet, dann gibt es eine grosse Anzahl an Entscheidungen. Und das überlastet dann eben auch eine Geschäftsleitung. Und deshalb haben wir viele Entscheidungen nach unten (in die Departemente, Kliniken,
Abteilungen) delegiert.» Durch die Delegation von Entscheidungen entstehen Freiheitsgrade auf Seiten der
Departemente, Kliniken und Abteilungen, die mit einer
entsprechenden Verantwortung für den eigenen Bereich einhergehen. Das Ziel ist, Entscheidungen möglichst dort zu treffen, wo die erforderlicher Expertise
vorhanden ist [6].
Auch wenn das «geregelte Entscheiden mit Systemkontext» den heutigen Herausforderungen von
Spitälern gerecht wird, gibt es aber mindestens drei
Herausforderungen. Erstens impliziert das geregelte
Entscheiden mit Systemkontext zumindest partiell
eine Begrenzung der historisch entwickelten und für
den Fachkontext funktionalen Entscheidungsautonomie. Zweitens besteht eine grundlegende Herausforde-
­
­
Systemkontext
Vergleich im Umgang mit der Paradoxie
von Spitalmanagement
Dieser und der vorherige Beitrag hatten zwei Stossrichtungen zum Thema, wie Spitäler mit der Paradoxie
von Spitalmanagement umgehen können. Historisch
haben sich im Zuge der Entwicklung moderner Spi
talorganisationen eher am «bilateral-situativen» Entscheiden orientierte Muster herausgebildet. Diese
Form des Entscheidens stellt die Beziehung zwischen
den beiden Seiten der Paradoxie in den Vordergrund
und versucht, zwischen vielfältigen, relativ autonomen Teilbereichen und Themen der Gesamtorganisation zu balancieren. Trotz der Herausforderungen in
der heutigen Zeit besteht die wesentliche Leistung des
«bilateral-situativen» Entscheidens darin, den Arbeitsalltag zu stabilisieren.
Im Vergleich dazu geht es beim «geregelten Entscheiden mit Systemkontext» darum, einen anderen
Bezugspunkt und damit einen anderen Kontext zu etablieren, in dem die Paradoxie eingebettet ist. Ein solcher Bezugspunkt können Patientenprozesse zusammen mit der Unterscheidung von Fach- und Systemkontext sein. Entscheidungen richten sich dann
danach aus, ob sie die Behandlungsinteraktion oder die
Voraussetzungen dafür betreffen und inwieweit sie zur
Stabilisierung der komplexen Wertschöpfung beitragen. Es handelt sich dann um ein «geregeltes Entscheiden», das ebenfalls eigenen Herausforderungen ausgesetzt ist, durch das aber die Paradoxie von Management
gehandhabt werden kann. Die Tabelle 1 fasst den Artikel in Bezug auf die zwei Optionen zusammen:
Versucht ein Spital nun, sich in die eine oder
andere Richtung zu verändern, stellt dies eine
besondere Herausforderung dar. Es geht im Kern
darum, die eigene Entscheidungspraxis mit eben dieser Entscheidungspraxis zu verändern. Das erfordert
Reflexion innerhalb der Führung, genauer genommen
die Selbst-Reflexion von Führung. Hierbei rückt die
kommunikative Orchestrierung eines solchen Prozesses in den Vordergrund. Denn einerseits geht es darum, auch kritische Gedanken überhaupt äussern zu
können. Andererseits sind Veränderungen mit Zumutungen verbunden, z. B. wenn sich im Zuge einer solchen Entwicklung Aufgaben, Kompetenzen und Verantwortlichkeiten sowohl von Personen wie von Gremien oder Abteilungen und Kliniken wandeln. Mit
anderen Worten rückt die achtsame Strukturierung
der Kommunikation in den Vordergrund, auf die wir
bereits verwiesen haben [8].
­
Vielfältige
Entscheidungspraxis,
Interessen,
Perspektiven,
Machtgefüge
­
Gesamtspital
Multirationales Management
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
753
TRIBUNE
Management
Tabelle 1
Gegenüberstellung von bilateral-situativem und geregeltem Entscheiden mit Systemkontext.
Weder-Noch (geregeltes Entscheiden
mit Systemkontext)
Fokus
Beziehung zwischen den Seiten über bilaterale
Absprachen, Gärtchendenken
Etablierung eines alternativen Bezugspunktes
zur Neugestaltung des Kontextes der Paradoxie
Leistung
Stabilisierung des Arbeitsalltags und
Möglichkeit zur situativen Absprache zwischen
den Beteiligten
Ausrichtung der Entscheidungen z.B. am
Patientenprozess unter Berücksichtigung
von Fach- und Systemkontext respektive der
Behandlungsarbeit sowie ihrer Voraussetzungen, die paradoxerweise zu Freiheitsgraden
durch partielle Beschränkung führt
Voraussetzungen
– Hohe Kenntnis und Reputation der
Entscheider innerhalb des informellen
Netzwerkes
– Ausreichende Ressourcen
– Geringer Wettbewerb zwischen Leistungs
anbietern
– Bereitschaft zur (gemeinsamen) Rekonstruktion des erlebten Arbeitsalltags
– Einnehmen und Vertretung des neuen
Bezugspunktes
– Ressourcen für die Veränderungsarbeit
Nebenwirkungen
– Informelle Beziehungen beinhalten partiell
auch Ausgrenzung
– Möglichkeit zur Verlagerung und zur
Verzögerung von Entscheidungen
– Tendenz zur Ausrichtung von Entscheidungen
an Einzelinteressen
– Verschiebung von Freiheitsgraden aufgrund
der Unterscheidung von Fach- und Systemkontext
– Kritisierbarkeit von Leitungsgremien und
Führungsarbeit anhand des neuen Bezugspunktes
– Risiko des Rückfalls in bisherige Muster
3
Merz, J, Bucher S, RüeggStürm J. Prozessmanagement
im Krankenhaus: Spielarten
und Wirkungsweisen.
Schweiz Ärztezeitung.
2008;89(39):1673–6.
4
Rüegg-Stürm J. Führung ist
nicht gleich Führung ...
Schweiz Ärztezeitung. 2008;
89(23):1025–7.
5
Rüegg-Stürm J, Bachmann A.
Management im Spital – auch
das noch?! In Rüegg-Stürm J,
Bieger T (Hrsg.). Unternehmerisches Management.
Herausforderungen und
Perspektiven: Bern: Haupt.
2012. S. 117–50.
6
ebd. [5] S. 137.
7
Rüegg-Stürm J, Tuckermann
H. Warum immer mehr
«Administration»? Wege aus
der «Administrationsfalle».
Schweiz Ärztezeitung.
2008;89(7):271–5.
8
Tuckermann H, Rüegg-Stürm
J. Vom interaktionalen
Organisieren zum Organisieren von Kommunikation.
Schweiz Ärztezeitung.
2008;89(14):573–8.
­
­
Zusammenfassende Schlussfolgerungen
Zusammenfassend bestand der Einstieg in diese Reihe
darin, Management als Funktion der Organisation zu
definieren. Management findet verteilt über das Spital
statt und nicht alleine in einer Geschäftsleitung, einer
Abteilung oder einer Stelle bzw. Person. Gerade in Spitälern steht die Paradoxie im Kern von Management,
nämlich bei unterschiedlichen Formen der Entscheidungspraxis gleichzeitig für organisationsweite Entscheidungen zu sorgen. Vor diesem Hintergrund zeigten der zweite und dieser dritte Beitrag zwei Stossrichtungen im Umgang mit dieser Paradoxie auf. Spitäler
können sich auf die Beziehung zwischen den Polen
der Paradoxie konzentrieren, oder einen neuen Bezugspunkt und darüber einen neuen Kontext für die
Paradoxie etablieren.
Management von Spitälern ist zwar keine unmögliche, aber eine komplexe Aufgabe. Angefangen von
der Frage, wie Themen auf die (Entscheidungs-)
Agenda des Spitals gelangen, also was als zentrale Entscheidungsnotwendigkeiten identifiziert wird, geht es
dann darum, je nach Fragestellung eine passende Bearbeitungsform festzulegen, beginnend beispielsweise
mit der Unterscheidung von Fach- und Systemkontext. Gerade wenn es um Veränderungen geht, gehören dazu nicht nur analytische Verfahren, in welchen
Schritten eine Entscheidung abgearbeitet werden soll,
sondern auch die kommunikativ-prozessuale Orchestrierung dieser Bearbeitung. Für eine solche Strukturierung von Entscheidungen ist es aus unserer Sicht hilfreich, Entscheidungsnotwendigkeiten zu triagieren:
Handelt es sich eher um Fragen der Patientenbehand-
lung (Fachkontext), der Voraussetzungen für diese Behandlung (Systemkontext) oder um die Frage nach der
weiteren Entwicklung des Gesamtspitals in seinem
Umfeld (Gesamtkontext)? Je nachdem sind andere
analytische Verfahren, andere Beteiligte und Betroffene, eine andere zeitliche Rhythmik erforderlich.
Die Herausforderung für ein Spital und sein Management liegt darin, eine solche stärkere Strukturierung von Entscheidungen zu etablieren. Eine derartige Entwicklung erfordert von den Beteiligten, die eigene alltägliche Arbeit zu reflektieren, zu hinterfragen
und nachvollziehbar zu entscheiden (!), ob und wenn
ja wie sie geändert werden sollte. Das beinhaltet natürlich auch, eine solche veränderte Praxis miteinander
einzuüben. Das ist nicht zuletzt deshalb anspruchsvoll, weil eine solche Entwicklung bei «fahrendem
Wagen» erfolgt. In der Organisation wird fleissig weiter entschieden, während die Veränderung des Entscheidens vorangetrieben wird.
Entscheidungen stärker zu strukturieren ist zunehmend wichtig, weil es mehr zu entscheiden gibt; weil
die jeweiligen Entscheidungen Behandlungsarbeit,
aber auch die (organisationalen) Bedingungen der Behandlungsarbeit betreffen; und weil Entscheidungen
gerade in Spitälern überaus verteilt getroffen werden;
und weil sie gleichzeitig oft miteinander vernetzt sind
und mitunter parallel erfolgen. Die Strukturierung
von Entscheidungen ermöglicht es, dass das Entscheiden in zeitlicher Hinsicht, in thematischer Hinsicht
und mit Blick auf die Beteiligten und Betroffenen stärker erwartbar wird. Das ermöglicht Sicherheit und Flexibilität, Verlässlichkeit und Freiheitsgrade.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
­
Tuckermann H, Rüegg-Stürm
J, Mitterlechner M. Zur Unmöglichkeit des Managements von Spitälern – Umgangsformen mit der
Unmöglichkeit. Schweiz
Ärztezeitung.
2014;95(18):713–5.
­
2
Tuckermann H, Rüegg-Stürm
J, Mitterlechner M. Zur Unmöglichkeit des Managements von Spitälern – die
Paradoxie von Management.
Schweiz Ärztezeitung.
2014;95(16/17):662–5.
1
Literatur
­
­
Sowohl-als-auch (bilateral-situativ)
754
TRIBUNE
OdASanté
Spectrum
kenhilfe standen lange nur die Betroffenen selber und allenfalls noch
deren Partnerin oder Partner im
Blickpunkt. Ihre Kinder gingen ver­
gessen. Diese sind jedoch in vielerlei Hinsicht gefährdet. Sie tragen
ein höheres Risiko für emotionale
­
Störungen, Verhaltensschwierigkeiten und eigene Suchtprobleme. Aus
diesem Grund ist eine vertrauensvolle, stabile Beziehung zum nicht
abhängigen Elternteil oder zu einer
neutralen Person wichtig und hat
eine schützende Wirkung. Die wich-
Le nombre d’inscriptions dans les formations en soins de niveau secondaire II ou tertiaire augmente d’année en année. L’Organisation
nationale faîtière du monde du travail en santé OdASanté dispose de
chiffres extrapolés qui annonceraient un dépassement de la barre des
8700 inscriptions en été 2014. Soit une augmentation 2,5 fois plus importante qu’en 2006. OdASanté ainsi que ses organisations partenaires, les prestataires de formation et les établissements de stage ont
investi beaucoup de temps et d’importantes ressources dans le recrutement et la formation de professionnels de santé. Cet engagement a
porté ses fruits: l’augmentation des inscriptions dans les formations
en soins contribue activement à pérenniser l’approvisionnement en
soins depuis des années et avec succès.
(OdASanté)
Une bonne nouvelle: plus
d’inscriptions dans les formations
en soins.
­
In der Geschichte der Suchtkran-
Augmentation continue des inscriptions
dans les formations en soins
Wie geht es den Kindern?
tigste Botschaft an die Kinder von
Suchtbetroffenen lautet: Du trägst
an der Krankheit deines Vaters oder
deiner Mutter keine Schuld!
(ags Suchtprävention aargau)
Wettbewerbsvorteil Generationenmangement
Alternde Belegschaften, Fachkräftemangel, Verlust von wertvollem Erfahrungswissen sowie eine
Le rayonnement
non ionisant et le son
Le Conseil fédéral entend mieux
protéger la population contre les
dangers liés au rayonnement non
­
ionisant (RNI) et au son. Pointeurs
Verlängerung der Lebensarbeitszeit: damit müssen sich Unternehmen auseinandersetzen.
Gleichzeitig müssen die Arbeitnehmenden aller
Generationen länger gesund, leistungsfähig und
motiviert im Erwerbsleben gehalten werden. Nur
mit der Erschliessung der Ressourcen, die im
Miteinander der Generationen liegen, und mit
einer wertschätzenden, integrativen und präventiven Arbeits- und Personalpolitik ist dies
möglich. Mit dem Pilotprojekt «BGM – Wettbewerbsvorteil Generationenmanagement» unterstützt die Gesundheitsförderung Schweiz Un
ternehmen darin, diese Herausforderungen gezielt anzugehen. In Zusammenarbeit mit fünf
Pilotbetrieben wurde ein Rahmenkonzept zur
Identifikation der konkreten Herausforderungen
erarbeitet.
laser, lasers médicaux et solariums
sont autant de sources de rayonnement non ionisant. S’ils ne sont pas
utilisés correctement, ces appareils
peuvent mettre la santé en danger.
Das Miteinander verschiedener Generationen bietet
für Unternehmen Vorteile.
Le projet de loi mis en consultation
règle l’utilisation, l’importation, le
(Gesundheitsförderung Schweiz)
transit, la vente et la détention de
ionisants ou du son. Par contre, le
projet ne concerne pas les installations fixes comme celles de téléphonie mobile ou les lignes à haute ten-
­
­
­
­
(OFSP)
Seit 1980 hat sich die Zahl der Übergewichtigen
weltweit verdoppelt. In einer Studie kommt eine
Forschungsgruppe vom Universitätsspital Basel
zum Schluss, dass Übergewichtige schneller essen.
20 Normal- und 20 Übergewichtige nahmen morgens ein Ernährungsgetränk zu sich. Sie durften so
viel und schnell trinken, wie sie wollten und kreuzten alle drei Minuten an, wie satt sie sich fühlten.
Im Schnitt gaben Übergewichtige nach zehn Minuten an, satt zu sein, fast vier Minuten früher als
Normalgewichtige. Doch in diesen 10 Minuten
konsumierten sie durchschnittlich ungefähr 85,
die Normalgewichtigen nur etwa 50 Kilokalorien
pro Minute. So nahmen sie in kürzerer Zeit mehr
Kilokalorien zu sich, bevor sie sich satt fühlten.
wikipedia.com
sion.
Mehr Kalorien in kürzerer Zeit
Kornilovdream/Dreamstime.com
produits émettant des rayons non
(Schweizerischer Nationalfonds)
Übergewichtige essen meist nicht nur mehr, sondern
auch schneller.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
755
HORIZONS
Sous un autre angle
Von den Abgründen des menschlichen Daseins
In Solothurn hat der Arzt und Autor Peter Hänni seinen vierten Kriminalroman
­
vorgestellt: «Boarding Time»*. Die SÄZ war an der Vernissage dabei und hat Hänni
vorgängig zum Gespräch getroffen.
Daniel Lüthi
Text und Bilder
Alle lauschen Peter Hänni. Er stellt seinen neusten Krimi vor, in dem aus Harmonie schnell kriminelle Energie wird.
­
* Eine Rezension mit den
Angaben zum Buch
findet sich im nächsten
Artikel.
danielluethi[at]gmx.ch
­
Es gibt im Schweizer Mittelland mehrere Ärzte,
die Krimis schreiben. Warum? Ist ihr Alltag nicht
schon blutig genug? Oder vielleicht gar zu wenig
spannend? Anamnese und Diagnose eines Arztes
seien ähnliche Aufgaben wie diejenigen eines Kommissars, wenn dieser einen schwierigen Fall aufzuklären habe, hat mal einer gesagt. «Ja», sagt Peter
Hänni, «beide müssen gut beobachten können. Vor
allem aber: Als Autor und als Arzt muss man Sitz
leder haben, Ausdauer und Durchhaltewillen, das ist
das Verbindende». Er sei zum Schreiben über seine
persönlichen Vorlieben als Leser gekommen. In aller
Regel habe er zu wenig Zeit und zu wenig Lust für
anspruchsvolle Literatur. «Schon im Gymer habe ich
mich durch die Literaturliste gekämpft.»
Er lasse sich von Büchern gerne unterhalten,
wolle relaxen beim Lesen. Als Autor habe er keine
weitergehenden Ansprüche. «Fun, Abwechslung,
­
­
Er sei «einer der erfolgreichen Autoren der Region»,
sagt die Buchhändlerin, die zur Vernissage begrüsst.
Spezialität: Krimis. Tatsächlich scheint tout Solothurn gekommen zu sein. Darunter wohl viele Patientinnen und Patienten des Autors, denn dieser ist ja
vor allem einer der erfolgreichen Ärzte der
Region. Hals, Nasen und Ohren sind in seinem
Hauptberuf die Spezialitäten. «Hasenohren» habe
mal einer verstanden, erzählt er dem amüsierten
Publikum, und dieses erhält damit gleich den Beweis für die Aussage der Buchhändlerin, Peter Hänni
sei auch ein erfolgreicher Entertainer mit einer
humoristischen Ader.
In seinem jüngsten Roman, den er in der Buchhandlung Lüthy vorstellt, gibt es offenbar weniger
zu lachen: Schnell wird da ein harmonisches Mit
einander zum kriminellen Ereignis, das wird schon
in den Passagen klar, die Hänni vorliest.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 19
756
HORIZONS
­
­
zwei Jahre eine gemeinsame Töffreise unternehmen.
Eben erst fuhren sie durch Osteuropa. «Die Süd
afrika-Reise haben wir 2011 zu fünft gemacht, und
schon damals war klar, dass ich sie zum Kriminal
roman aufpeppen würde. Wirklich passiert ist das,
was als banales Ereignis jetzt auch der Kern meines
Krimis ist, nämlich dass einer seinen Töffschlüssel
verloren hat.» Und gleich wie im Roman sei eine
solche Reise auch in der Wirklichkeit eine willkommene Abwechslung zum Alltag. Das manifestiere
sich unter anderem in der Sprache: Auf einer Töfftour mit Kumpels sei diese schon einiges derber als
in einer Arztpraxis, wo man immer freundlich und
differenziert zu sein habe, sagt Peter Hänni dazu.
Der grosse Unterschied zwischen Realität und
Fiktion: Bei «Boarding Time» kommen von den fünf
Freizeit-Bikern, die gemeinsam zum Abenteuer gestartet sind, nur noch drei lebend in die Schweiz
zurück. Und diese sind heillos zerstritten. «Wir
waren nach unserer Reise alle gesund und gut gelaunt», erzählt Hänni, «und wir haben uns heute
noch gern.»
Ob das allerdings nach der Veröffentlichung des
«Ich bin ein Quartalsschreiber.»
­
­
den Ferien. «Ich bin ein Quartalsschreiber. Deshalb
habe ich auch nicht den gleichen Druck wie einer,
der vom Schreiben lebt.»
Thematisch sei der Alltag eines Arztes natürlich
schon ein reicher Fundus für seine Nebentätigkeit als
Krimi-Autor. Wobei nicht bloss eine Psychiaterin wie
Esther Pauchard ein Gespür für die Abgründe des
menschlichen Daseins haben könne, sondern beispielsweise auch ein Allgemeinpraktiker wie Paul
Wittwer, sagt Hänni. Oder ein Oto-Rhino-Laryngologe wie Peter Hänni, sagt sein Erfolg.
Bei «Rosas Blut» (2008), «Samenspende» (2009)
und «Freitod, der 13.» (2011) war die direkte inhalt
liche Verbindung zur Medizin klar, es ging unter
anderem um Leihmütter und Sterbebegleitung.
«Von diesem direkten Bezug zu meinem Hauptberuf
wollte ich diesmal etwas wegkommen», sagt Hänni,
und er geht in seinem vierten Kriminalroman auch
geografisch etwas weiter weg. Nicht Bern und
Solothurn sind diesmal seine Schauplätze, sondern
Städte und Landschaften in der Kap-Region in Südafrika. Präzise Beschreibungen machen sofort klar:
Hänni war selber dort. Wie seine Protagonisten auch
mit einer Harley. Und mit Kollegen, die etwa alle
­
«Auch Ärzte haben ihre Hobbies.»
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­
­
­
etwas Spannung und ein paar ruhige Stunden – das
schätze ich, und das schätzen auch meine Leser
innen und Leser.»
Und wann findet einer, der sonst schon wenig
Zeit hat, Zeit zum Schreiben? «Auch Ärzte haben
ihre Hobbies», sagt Hänni, gedanklich schreibe er
beispielsweise beim Autofahren oder auf dem Skilift,
richtig dann an einem Samstagnachmittag oder in
­
Romans so bleibe, müsse sich erst weisen, fügt er an
der Vernissage scherzhaft hinzu. Die richtigen Töffkumpels tauchen dort, offiziell zumindest, nicht auf.
Auf den Pendants, die im Roman Orthopäde, Investmentbanker oder Hotelier sind, lastet der Verdacht,
eine schwarze Hotelangestellte vergewaltigt und ermordet zu haben.
Aber im richtigen Leben ist ja zum Glück alles
anders.
­
Peter Hänni wurde 1958 in Bern geboren. Er war Kellner, Metzgergehilfe,
Bauarbeiter und Taxifahrer, bevor er an der Uni Bern einige Semester
Jus und schliesslich Medizin studierte. Heute ist er Facharzt für Hals-,
Nasen-, Ohrenkrankheiten und für Hals- und Gesichtschirurgie. Seit 1996
führt er in Solothurn eine eigene Privatpraxis. «Rosas Blut», sein erster
Kriminalroman, erschien 2008 beim Schweizerischer Ärzteverlag EMH.
Peter Hänni lebt mit seiner Familie in Lommiswil bei Solothurn.
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Sous un autre angle
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HORIZONS
Notes de lecture
Männerfreundschaft im Härtetest
Peter Hänni
Boarding Time
Kriminalroman
Cosmos Verlag
Peter Hänni
Boarding Time
Muri b. Bern: Cosmos; 2014
192 Seiten. 34 CHF
ISBN 978-3-3050-0432-4
bkesseli[at]emh.ch
Fredi, Steini, Röbi, Caruso, Lüthi. Seit früher Jugend
verbunden, pflegen die fünf mittlerweile nicht mehr
ganz taufrischen Mittfünfziger mit einer Bike-Tour
durch Südafrika ihre Männerfreundschaft, inszenieren diese auch. Im bürgerlichen Leben als Ökonom,
Hotelier, Arzt, Anwalt und Banker solide Stützen der
Gesellschaft, werden sie auf der Strasse zu «Cowboys
on the steel horse» (Bon Jovi), die in einer grossartigen Landschaft den Geschmack von Freiheit und
Abenteuer suchen. Auf chromblitzenden Harleys natürlich, man hat ja Stil.
Ihre Rechnung geht nicht auf. Zumindest nicht
so, wie sich die Gruppe das vorgestellt hat – sonst
hätten wir wohl keinen Krimi. Dass Unheil in der
Luft liegt, wird gleich zu Beginn klar, auch wenn die
Protagonisten davon nichts ahnen. Stress kommt bei
ihnen erstmals auf, als Lüthi bei einem Zwischenhalt feststellt, dass er den Zündschlüssel zu seiner
Maschine verloren hat. Allein kehrt er zum letzten
Ausflugsziel zurück, um auf dem Parkplatz danach
zu suchen. Dort nimmt das Unheil konkrete Formen
an: Lüthi wird brutal niedergestochen und liegt
fortan im Koma.
Ein tragischer, aber in einem Land mit bekannt
hoher Kriminalitätsrate fast schon alltäglicher Raubüberfall? Nein, wie sich in der Folge zeigt. Das Ereignis steht offensichtlich in einem Zusammenhang
mit der Vergewaltigung und Ermordung einer Angestellten des Hotels, in dem die Freunde für ein paar
Tage logieren. Vieles deutet darauf hin, dass Lüthi
der Täter war und nun Opfer eines Racheakts geworden ist.
Doch wieder ist es nicht ganz so einfach: Wie
sich zeigt, muss der Kreis der Verdächtigen auf den
Rest der Gruppe ausgeweitet werden. Unter diesen
veränderten Vorzeichen entwickelt sich die Traumreise zum Alptraum. Zum Schluss wollen die Freizeitcowboys nur noch eines: ihren Stahlrössern die Sporen geben und so schnell wie möglich zurück in ihr
gutbürgerliches Dasein flüchten …
Peter Hänni legt mit «Boarding Time» bereits seinen vierten Krimi innerhalb von sechs Jahren vor. Er
stellt mit diesem Roman nicht nur seine erstaunliche
Produktivität unter Beweis – schliesslich ist er hauptberuflich nach wie vor als Arzt tätig –, sondern auch
seine beachtliche thematische und formale Bandbreite. Wurden seine früheren Werke von der Kritik
unter anderem für ihre auf verschiedenen Zeitebenen angelegten, raffiniert ineinandergreifenden Erzählstrukturen gelobt, hat sich Hänni diesmal für
eine einfache Form entschieden. Die Handlung verläuft weitgehend linear, unterbrochen lediglich
durch eingeschobene Reflexionen aus den Aufzeichnungen eines der Protagonisten. Diese Anlage ermöglicht es ihm, zwischen der Aussen- und einer Innenperspektive zu wechseln, was an sich nichts
Neues ist. Dass er damit zusätzlich eine Hidden
Agenda verfolgt, erschliesst sich der Leserschaft erst
am Ende des Buchs.
Die strukturelle Einfachheit der Geschichte
weckt Assoziationen an ein Road Movie, um es in der
Filmterminologie auszudrücken. Sie ermöglicht die
Konzentration auf das Wesentliche: Nicht um vordergründige Action geht es im Kern, sondern um die
Inter-Aktion zwischen den Hauptfiguren und um deren Re-Aktion auf eine aussergewöhnliche Belastungssituation. Was passiert unter solchen Bedingungen mit einer vermeintlich unerschütterlichen
Freundschaft? Welche Dynamiken entwickeln sich,
wie reagieren die einzelnen Charaktere? Diesen Fragen geht der Roman nach. Die Antworten sind oft
ernüchternd. Wir bekommen einiges zu sehen und
zu hören, das uns nicht gefällt – möglicherweise
auch, weil etliches davon in uns selbst schlummert.
«Was passiert unter solchen Bedingungen mit einer vermeintlich
unerschütterlichen Freundschaft?»
Die Sprache nimmt diese Stimmung auf. Mitunter
kommt sie gewissermassen in Motorradkluft daher,
breitbeinig, mit klobigen Lederstiefeln an den Füssen.
Auch die dramaturgische Umsetzung des Stoffs
darf sich sehen lassen. Zeigen sich zunächst lediglich
haarfeine Risse im Freundschaftsgefüge, beginnt
schon bald der Putz zu bröckeln. Es lösen sich immer
grössere Bruchstücke aus der Fassade, bis schliesslich
die ganze Herrlichkeit in sich zusammenfällt. Parallel
dazu dreht der Autor sachte, aber unerbittlich an der
Spannungsschraube, führt die zunehmend verwirrende Frage nach dem Mörder und dessen Motiv
einer verblüffenden, aber plausiblen Auflösung zu.
Um abschliessend nochmals die Biker-Metaphorik zu bemühen: Hänni nimmt uns auf eine spannende Tour mit. Selbst wenn er sich vielleicht mal
verschaltet, den Motor unnötig aufheulen lässt oder
in einer engen Kurve von der Ideallinie abkommt –
alles Dinge, die im Grenzbereich auch Champions
passieren –, kommen keine Zweifel daran auf, dass er
sein Metier souverän beherrscht.
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Bruno Kesseli
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HORIZONS
Notes de lecture
Die Anatomie der Wollmäuse
doner Luft als Gemisch von «Sumpfnebel, Schorn­
steinrauch, Russflocken und pulverisiertem Pferde­
mist» beschrieben, in den 1950er Jahren haben die
Einwohner von Glasgow jährlich ein Kilogramm
Russ eingeatmet. Während die Quantität der Belas­
tung abgenommen hat, ist aber die Staubqualität im
Hinblick auf Partikelgrösse und anzahl heute teil­
weise gefährlicher als zu vorindustriellen Zeiten, wie
Smogmeldungen aus Grossstädten immer wieder
vorführen. Die Nanowissenschaften haben eine
-
Die personal cloud der Aerosolforschung hat wenig
mit Informatik zu tun. Gemeint ist die individuelle
Wolke aus Staubpartikeln, die jeden von uns perma­
nent einhüllt, Hautschuppen, Russ, Tonerstaub,
Waschpulver oder Mehl. Tragbare Monitore können
Innenräumen eine spezifische Bakterienflora zuord­
nen. Lactobazillen und Clostridien in Toiletten,
Proteobacteria und Fimicutes im Büro, Deinococcus
radiodurans im Bereich der Klimaanlage. Über deren
Wirkung auf Menschen ist fast nichts bekannt.
­
Erhard Taverna
«Die erstaunliche Reise durch ein verstaubtes Universum
macht aus dem unbeliebten Stoff eine wissenschaftliche Fundgrube.»
erhard.taverna[at]saez.ch
­
München: Oekom Verlag;
2006.
272 Seiten, 39.90 CHF.
ISBN 978-3-9365-8160-7
neue Provinz im Staubimperium erschlossen, denn
im nanoskaligen und molekularen Bereich herr­
schen andere physikalische Gesetze als im gewohn­
ten Makrobereich. Die Schwerkraft spielt praktisch
keine Rolle, entscheidend sind Oberflächenspan­
nungen von Flüssigkeiten, Elektrostatik und Interak­
tionen von primären und sekundären Aerosolparti­
keln in flüssiger oder fester Form. Wie diese Kleinst­
welt funktioniert, wird im Buch «Staub – Spiegel der
Umwelt» auf eine witzige und eindrückliche Art am
Beispiel von Gullivers Liliputanern beschrieben. Die
Miniaturisierung von Lebewesen hat eine Grenze.
Die erstaunliche Reise durch ein verstaubtes Uni­
versum macht aus dem unbeliebten Stoff eine wissen­
schaftliche Fundgrube. Zahlreiche Autoren eröffnen
spannende Bezüge zu Pollen in der Geschichte von
Biologie und Medizin, vom Blütenstaub zum Rosen­
fieber bis zur Erforschung nacheiszeitlicher Land­
schaften durch die Analyse moorkonservierter Pollen
und Sporen. Rasterelektronenmikroskope, Massen­
spektroskope und Gas Chromatographen geben Aus­
kunft über komplexe Lebensbedingungen und ökolo­
gisches Fehlverhalten oder liefern wichtige Puzzleteile
zu den Entstehungsbedingungen unseres Sonnensys­
tems. Die Forschung reicht von der Wollmaus unter
der Couch in kulturgeschichtliche und metaphysi­
sche Höhen, ohne dabei praktische Putztipps zu ver­
nachlässigen. Wer die Autoren zur Kenntnis nimmt,
wird den Staub verändert wahrnehmen. Etwa mit der
Genesis: «Denn Staub bist du, zu Staub musst du zu­
rück» oder mit Plinius dem Älteren: «Nirgendwo ist
die ganze Natur der Dinge grösser als im Kleinsten.»
-
Jens Soentgen,
Knut Völzke (Hrsg.)
Staub –
Spiegel der Umwelt
Die Staubforschung arbeitet interdisziplinär und
hat im Alltag vor allem gesetzgeberische, technische,
medizinische und forensische Konsequenzen. Staub
ist zunehmend ein wichtiger Umweltfaktor. Natürli­
che Quellen sind vor allem Sandwüsten, Ozeane und
Vulkane, doch nie zuvor haben Menschen so viel
Dreck zusätzlich in die Atmosphäre gewirbelt. Nasen­
schleimhaut und Makrophagen des Immunsystems
können ultrafeinen Schwebestaub nicht abfangen.
Partikel in der Grösse von weniger als hundert Nano­
meter gelangen in die Blutbahn, stören das auto­
nome Nervensystem, aktivieren Blutplättchen und
können Herz und Gefässe schädigen. Ausser in den
Reinräumen der Chiphersteller, sind wir im Guten
und im Schlechten ununterbrochen diesem Univer­
sum vielfältiger Mikrowelten ausgesetzt.
Wer in Innenräumen arbeitet, lebt im Reich des
Hausstaubes. Dabei kommt den Wollmäusen oder
Staubflocken eine besondere Bedeutung zu. Franzö­
sisch chatons, englisch dust bunnies, in Österreich
auch Lurche genannt, sammeln sie sich, dank kleins­
ten Luftströmen, an ihren Lieblingsorten. Das Exo­
skelett aus Textilfasern und Haaren schützt ein reich­
haltiges Biotop aus Milben und deren Kot, aus
Schimmelpilzen, Sporen, Bakterien, Viren, Haut­
schuppen, Pollen, Salzkristallen, Insektiziden und
Pestiziden, Blei und Quecksilber und anderen
Schwermetallen, polychlorierten Biphenylen und
polyzyklischen Aromaten. Aber auch winzige Spuren
von kosmischem Staub, wie interplanetare Staub­
teilchen aus Kometen oder gar Materie von Sternen
sind gesuchte Objekte für Astrophysiker und Astro­
biologen. Ende des 19. Jahrhunderts wurde die Lon­
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ET ENCORE...
Guérisseurs ambulants, neuroimagerie
et démystification
eberhard.wolff[at]saez.ch
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1 www.gasthauszumbaeren.ch/de/curating/dr-bensfluxus-medicine-show (en allemand et en anglais)
* PD Dr ès sc. soc. Eberhard
Wolff est licencié en sciences
humaines, historien de
la médecine et membre de
la rédaction Histoire de la
médecine du Bulletin des
médecins suisses.
rées d’un fusil à pompe et attrapées à grand fracas
entre deux cymbales.
Vous l’avez deviné, Dr Ben, guérisseur itinérant,
n’est pas un vrai médecin. A strictement parler, ce n’est
pas non plus un guérisseur. Tout le spectacle [1] n’est
rien d’autre qu’une performance de Benjamin Patterson, un artiste aux multiples talents, cofondateur du
mouvement «Fluxus», pour la première fois identifié
en Europe dans la station thermale de Wiesbaden. Le
courant «Fluxus» n’est pas si éloigné du dadaïsme. Son
objectif était, et est toujours, de faire descendre l’art de
son piédestal, de s’attaquer aux tabous, d’intégrer l’art
au quotidien et de le relier au public. C’est tout à fait
sérieux, tout en laissant beaucoup de place à l’ironie et
aux sous-entendus. Rien d’étonnant à ce que l’appareil
de neuroimagerie du vétéran du mouvement Fluxus,
B. Patterson (tout ce qu’il y a de plus réel, lui) soit bricolé à partir d’un casque pour sécher les cheveux et
d’une guirlande de Noël clignotante.
Pure bouffonnerie? Non, l’un des objectifs sérieux
de Fluxus est de démystifier ce qui est monté en
épingle. C’est ainsi que B. Patterson lance un clin
d’œil critique à la fois à la crédulité face aux miracles
médicaux et au battage médiatique autour des neurosciences (neurohype).
Le chercheur scientifique berlinois Felix Hasler,
d’origine liechtensteinois, fait la même chose avec un
livre au lieu d’une performance. Dans son ouvrage polémique «Neuromythologie» [2], il met en garde
contre l’interprétation exagérée des données neuro
scientifiques. Il serait réducteur d’expliquer la vie essentiellement à travers l’activité cérébrale. Cela n’empêche pas la «neuroinflation» et sa puissance d’interprétation actuelle de se propager, notamment avec ses
images de cerveau vulgarisées dans tous les domaines
scientifiques. Pour F. Hasler, la neuroinflation a fait des
petits avec la neurothéologie, la neuroéconomie, le
neurodroit et... la neuroesthétique. Voilà qui nous ramène au Dr Ben. Le neuroesthétique ne serait donc
pas qu’une invention ironique du mouvement Fluxus?
Peut-être que ce courant est plus présent dans la médecine que nous ne voulions le croire de prime abord.
A creuser.
Eberhard Wolff*
2 Hasler F. Neuromythologie. Eine Streitschrift gegen die
Deutungsmacht der Hirnforschung (en allemand,
ouvrage polémique sur la puissance d’interprétation de
la recherche médicale sur le cerveau). Bielefeld:
transcript; 2012. Vidéo de présentation sur www.
youtube.com/watch?v=PQBLVVzikIo (en allemand)
«Dr. Ben’s Fluxus Fountainhead
Elixir», également appelé
«Snake Oil Elixir».
Fort de ses quatre-vingts ans, Dr Ben, le grisonnant
guérisseur ambulant venu d’Amérique, fait une tournée avec son «Medicine Show», passant d’un lieu à
l’autre, pour venir en aide aux personnes qui souffrent.
Aujourd’hui, il a étalé ses ustensiles au centre d’une
tranquille ville suisse et arrive sur la scène avec sa jeune
assistante. Le public regarde, subjugué et plein d’espoir, sans savoir encore à quoi il doit s’attendre.
Dr Ben porte une blouse blanche et un stéthoscope
suspendu au cou. Il harangue les spectateurs et leur explique que la souffrance des humains commence dans
la tête. Il berce son public de longues analyses sur le
fonctionnement du cerveau, le noyant sous un flot de
termes étrangers, avec comme seule illustration des projections incompréhensibles d’images savantes.
Des volontaires montent sur la scène. Dr Ben les
examine, ne cesse de froncer les sourcils, voit de
grands dangers et recommande vivement son remède
secret: «Dr. Ben’s Fluxus Fountainhead Elixir», également appelé «Snake Oil Elixir» (voir ill.). Il a lui-même
fabriqué la base aqueuse à partir d’une source de la
station thermale historique de Wiesbaden. Un flacon
d’échantillon est situé juste à côté, vers l’assistante.
Dr Ben ausculte les volontaires avec son appareil
spécial pour scanner cérébral, qui fonctionne comme
l’une de ces machines à la pointe de la technologie,
consacrées à l’IRMf. C’est le seul moyen qu’il a d’afficher précisément l’activité des différentes zones du
cerveau. Il affirme que le principal problème est celui
de la pollution synaptique (synaptic pollution) et des
blocages. Mais son élixir peut soigner cela. Le patient
reçoit un élixir de la même couleur que la coloration
des zones cérébrales, auparavant irradié d’ondes sonores appropriées.
D’après le Dr Ben, la neuroesthétique sait distinguer la pollution synaptique dans l’impuissance, la
beauté et la laideur. Là où c’est le plus évident, c’est
dans la réserve exprimée face à l’art contemporain,
une maladie dangereuse mais volontiers dissimulée.
Le Dr Ben prescrit de scanner l’activité du cerveau du
patient pendant que lui sont présentées des performances d’art moderne des dernières décennies; que
ce soit le morceau de piano «4’33» de John Cage,
dont la partition ne prévoit pas de son et dont les
phrases ne sont indiquées que par l’ouverture et la
fermeture du clavier; ou la performance de Yoko
Ono, «Sky Piece to Jesus Christ» (Œuvre ciel pour Jésus-Christ), durant laquelle les membres d’un orchestre sont enveloppés de bandes de gaze pendant
le concert, à la grande joie de tous; sans oublier
l’event durant lequel des boules de guimauve sont ti-
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