n°17 - octobre - novembre - décembre 2014

 Université de Bourgogne – Franche‐Comté n°17 – octobre ‐ décembre 2014 IRTES infos
La lettre d'information de l'Institut de Recherche sur les Transports, l'Energie et la Société Unité Propre de Recherche (UPR) de l'Université de Technologie de Belfort‐Montbéliard (UTBM) Equipe d'Accueil (EA) n°7274 du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) www.http://www.utbm.fr/recherche/irtes.html Directeur de la publication : le comité de direction de l'IRTES – Comité éditorial : le comité de direction de l'IRTES UN CHIFFRE A RETENIR 1
BIBLIOMETRIE ET IN‐
DICES CITATIONNELS C



27% 'est le pourcentage de publica‐
tions de type ACL publiées ces 36 derniers mois (soit 249 depuis le 1er janvier 2012, date de créa‐
tion de l'IRTES en tant qu'équipe d'accueil n°7274) par rapport au nombre total de publications de type ACL référencées ces der‐
nières 29 années (soit 922 depuis 1985, année de la création de l'antenne de Sevenans de l'Univer‐
sité de Technologie de Compiègne, UTC‐S). LA VIE DE L'UNITE Au 2 décembre 2014 Source : ISI WEB OF SCIENCE Publications de type ACL uniquement nombre de publications nombre total de cita‐
tions nombre de citations hors autocitations nombre moyen de citations par article référencé facteur h 922 8519 7407 9,24 39 Une montre de luxe de con‐
ception et de fabrication 100% française : le programme MoMeQa est notifié ! L
e marché mondial des montres de luxe, c'est‐à‐dire dont le prix de vente est supérieur à 3000 €, est en plein essor. Les indicateurs parlent d'eux‐mêmes : le chiffre d'affaire annuel du secteur est de l'ordre de 40 milliards d'€. A lui seul, le secteur des montres de luxe représente pratiquement 10% du chiffre d'affaire global du luxe, supérieur à celui de la joaille‐
rie. Le secteur des montres de luxe représente 50% de la valeur du marché mondial des montres et plus de 80% de ses profits opéra‐
tionnels. Nombre d'ACL Durant ces 36 derniers mois, le facteur h de l'unité, un indicateur bibliométrique hybride (cf. IRTES infos n°11), est passé de 23 à 39. 1
Base de données considérée : ISI WEB OF SCIENCE (https://apps.webofknowledge.com/) Nombre de citations page 1 Trois facteurs expliquent globale‐
ment ce succès. D'une part, l'effet des marchés émergents, à l'image de la Chine et de l'Amérique latine, est évident avec une demande en très forte croissance. D'autre part, la montre de luxe reste, pour beaucoup, la marque de l'ascen‐
sion et de la position sociale. C'est pourquoi la demande sur des marchés plus traditionnels, le marché européen en particulier, reste très soutenue. Enfin, l'appa‐
rition de nouveaux modes de consommation, au travers d'im‐
menses showrooms notamment, dope fortement la demande. Stratégique Industrielle, www.bpifrance.fr/votre_projet/in
no‐
ver/aides_et_financements/aides/
aide_aux_projets_d_innovation_st
rategique_industrielle_isi) et probablement le dernier sous cette forme, soutenu par la BPI (Banque Publique d’Investissements, www.bpifrance.fr/), dont le cœur sera situé en Franche Comté, a été signé courant mai 2014. Petit glossaire de l'horlogerie Le secteur horloger de la montre de luxe est dominé par huit ac‐
teurs, représentant à eux‐seuls de l'ordre de 90% du chiffre d'affaire : Rolex, Richemont (et les marques Cartier, Baume & Mercier, IWC, Jaeger‐LeCoultre, Piaget, etc.), Swatch Group (et les marques Omega, Rado, Breguet, Blancpain, Jaquet Droz, etc.), LVMH (et les marques TAG Heuer, Hublot, etc.), Patek Philippe, Bulgari, Chopard et Gucci. La Franche Comté, terre horlogère historique, relance l’innovation dans le domaine des montres mécaniques, au travers du pro‐
gramme MoMeQa (Mouvement Mécanique Quartz et Assurance Qualité). Un des plus gros projets du pro‐
gramme national ISI 2 (Innovation 2
Les programmes ISI soutenus par BPI France concernent des projets collabo‐
ratifs d’innovation stratégique indus‐
trielle rassemblant des entreprises et  ancre : en horlogerie, l'ancre est l'un des éléments composant l'échap‐
pement d'une montre, et a deux rôles essentiels : 1) transmettre au balancier la force du ressort à travers le rouage, et 2) réguler le déroulement du rouage. La forme de l'ancre horlogère est proche de celle de l'ancre marine, d'où son nom.  balancier : dans les montres, le balancier est un volant d’inertie, généralement circulaire. Un ressort spiral lui est associé permettant au balancier d’osciller d’un mouvement régulier. Ce mouvement oscillant est entretenu par l’ancre, qui imprime au balancier une impulsion à chacune des deux alternances d’une oscillation.  calibre : en horlogerie, le calibre désigne certaines caractéristiques d'une montre : forme du mouvement, des ponts, l'origine, le nom du cons‐
tructeur, la disposition des différents éléments, etc.  complication : en horlogerie, une complication est une fonction autre que l'affichage de l'heure, des minutes et des secondes. On trouve des fonc‐
tions astronomiques (phase de la Lune, équation de temps, quantième perpé‐
tuel, heures du lever et du coucher du Soleil, etc.), des fonctions pratiques (chronographe, grande sonnerie, répétition des minutes), des fonctions techniques (date rapide, stop seconde) ou des fonctions permettant d'amélio‐
rer la précision de marche, notamment le tourbillon.  échappement : en horlogerie, l'échappement permet d'entretenir et de compter les oscillations du balan‐
cier de la montre. Il permet de trans‐
mettre les informations de temps d'un dispositif régulateur (le balancier) au dispositif à réguler (les aiguilles de la montre), et à alimenter le dispositif régulateur en énergie.  établisseur : c'est une entreprise spécialisée dans la fabrication de certains modules d'un calibre, les complications notamment. L'établis‐
sage, en tant qu'organisation indus‐
trielle, consiste à produire un bien en divisant le travail de fabrication en petites unités spécialisées et indépen‐
dantes, puis à réunir l'ensemble des pièces au dernier moment pour la finalisation du produit. C'est une organisation qui s'est répandue dès le XVIIIe siècle dans le Jura, en particulier dans les Montagnes neuchâteloises.  manufacture horlogère : c'est une entreprise fabricant intégralement les calibres de ses montres, au contraire des marques d'horlogerie qui intègrent dans leur montres des mouvements "industriels", élaborés et fabriqués par d'autres entreprises, ou qui sous‐
traitent les complications auprès d'établisseurs.  tourbillon : c'est la pièce maitresse d'une montre mécanique. Il permet d'améliorer la précision des montres mécaniques en contrebalançant les perturbations du balancier dues à la gravité terrestre (perturbation de l'isochronisme). Ce programme regroupe quatre unités de recherche, trois franc‐
comtoises : FEMTO‐ST, UTINAM, et IRTES (Université de Franche Comté, Ecole Nationale Supé‐
rieure de Mécanique et des Micro‐
techniques, Université de Techno‐
logie de Belfort Montbéliard et le CNRS) et une lorraine : LEM3 (Université de Lorraine), ainsi que six PMEs, pour la majorité située en Franche‐Comté. Pour la partie purement horlogère, la plupart des entreprises est regroupée autour de l’étendard que constitue la manufacture de haute horlogerie PEQUIGNET (www.pequignet.com/). unités de recherche françaises sur des ruptures technologiques et des objec‐
tifs industriels (produits, procédés, service), certes risqués, mais promet‐
teurs. page 2 Ce programme long terme bénéfi‐
ciera d’un soutien de plus de 8 M€ de la BPI. Les retombées écono‐
miques attendues sont estimées à 60 M€ de chiffre d’affaires et laissent espérer la création de 250 emplois directs en région à l’horizon 2022. Ce programme, qui mêle tradition et haute technologie, permet en outre de renforcer la collaboration des trois unités de recherche : FEMTO‐ST, UTINAM et IRTES, qui sont à l’origine de la création d’une plateforme de microfabrica‐
tion hybride MIFHySTO (soutenue par le conseil régional et l’Europe) en cours de déploiement (cf. IRTES infos n°5). Il permet aussi de renforcer les liens de FEMTO‐ST avec ses spin offs, comme Percipio Robotics qui est également de l’aventure. Pour ce qui concerne FEMTO‐ST tout d'abord, c’est le département de mécanique appliquée qui porte ce projet et y seront associées les deux plateformes MIFHySTO et MIMENTO qui couvrent l’ensemble de la gamme des pro‐
cédés de nano et micro fabrication. Pour ce qui concerne UTINAM ensuite, l’équipe SRS qui porte ce projet pour la partie des traite‐
ments de surfaces par voie hu‐
mide (préparation et élaborations de revêtements), avec ses moyens propres et ceux de la plateforme MIFHySTO. Pour ce qui concerne l'IRTES enfin, c’est le laboratoire IRTES‐ LERMPS qui porte ce projet de traitements de surface par voie sèche (prépa‐
rations et élaborations de revête‐
ments), avec ses moyens propres de la plateforme technologique de Montbéliard et ceux de la plate‐
forme MIFHysTO. Contact : Christian CAMELIN – IRTES‐LERMPS Retour sur la conférence APMS 2014 – 22‐24 septembre 2014 (Ajacio) D
u 20 au 24 septembre 2014, s’est tenue au palais des congrès d’Ajaccio, la conférence internationale APMS (Advances in Production Management Systems) 2014. Le thème cette année por‐
tait sur la gestion de la production innovante basée sur les connais‐
sances dans un monde global et local. Ainsi, durant cinq jours, la ville natale de Napoléon BONA‐
PARTE a accueilli avec succès 264 conférenciers originaires de 27 pays différents. Ajaccio : ville natale de Napoléon Bonaparte La conférence APMS est la confé‐
rence internationale annuelle en génie industriel organisée par le groupe de travail 5.7 IFIP dont le but est de promouvoir l’avancée des connaissances dans le do‐
maine de la gestion des systèmes et processus de production. APMS 2014 a été conjointement organisée par l’INP Toulouse, l’ENI Tarbes, l’UTBM, l’Université de Bordeaux, l’Université de Lyon et page 3 l’Université du Qatar. Trois spon‐
sors majeurs ont également ap‐
porté leurs soutiens : la structure 3
fédérative IODE
(www.enit.fr/fr/recherche/federat
ion‐iode.html), le GDR CNRS 4
MACS
(www.univ‐
valenciennes.fr/gdr‐macs//), et l'IRTES. Les actes de la conférence ont été publiés sous forme de trois ou‐
5
vrages édités chez Springer . Tous ces chercheurs, industriels et doctorants ont présenté leurs travaux de recherche et ont discu‐
té autour de thématiques telles que la mondialisation et la gestion de production, la durabilité et la gestion de production, les réseaux collaboratifs ou encore les pro‐
3
La structure fédérative IODE vise à créer une synergie entre les ensei‐
gnants‐chercheurs en Génie Industriel des Régions Aquitaine et Midi‐
Pyrénées, autour du thème général de la gestion des Organisations Distri‐
buées. 4
Groupe De Recherche (GDR) du CNRS en Modélisation, Analyse et Conduite des Systèmes dynamiques. 5
Advances in Production Management Systems. Innovative and Knowledge‐
Based Production Management in a Global‐Local World, IFIP WG 5.7 Inter‐
national Conference, APMS 2014, Ajaccio, France, September 20‐24, 2014, Proceedings, Part I, Editors: B. GRABOT, B. VALLESPIR, S. GOMES, A. BOURAS, D. KIRITSIS, ISBN: 978‐3‐662‐
44738‐3 Advances in Production Management Systems. Innovative and Knowledge‐
Based Production Management in a Global‐Local World, IFIP WG 5.7 Inter‐
national Conference, APMS 2014, Ajaccio, France, September 20‐24, 2014, Proceedings, Part II, Editors: B. GRABOT, B. VALLESPIR, S. GOMES, A. BOURAS, D. KIRITSIS, ISBN: 978‐3‐662‐
44735‐2 Advances in Production Management Systems. Innovative and Knowledge‐
Based Production Management in a Global‐Local World, IFIP WG 5.7 Inter‐
national Conference, APMS 2014, Ajaccio, France, September 20‐24, 2014, Proceedings, Part III, Editors: B. GRABOT, B. VALLESPIR, S. GOMES, A. BOURAS, D. KIRITSIS, ISBN: 978‐3‐662‐
44732‐1 Durant ces deux journées, vingt experts, huit français et douze chinois provenant de différentes universités, instituts de recherche et entreprises, ont présenté leurs résultats de recherche et dévelop‐
pement et échangé leurs expé‐
riences dans le domaine d’Ingénierie de surface et des matériaux. Une centaine de cher‐
cheurs, ingénieurs et étudiants chinois ont participé à ce colloque. duits et personnalisation de ser‐
vices. De plus, 21 sessions spé‐
ciales ont été organisées dans le cadre de cette conférence, por‐
tant sur les aspects humains et organisationnels lors de la planifi‐
cation ou encore la production du futur, l’ingénierie basée sur les ontologies. Elise GRUHIER, doctorante à l'IRTES, recevant le prix de la meilleure présen‐
tation orale d'APMS 2014. Parmi les 233 présentations, celle proposée par Elise GRUHIER (doc‐
torante au laboratoire IRTES‐
M3M) a obtenu le prix de la meil‐
leure présentation orale. Les travaux exposés sont intitulés "Towards a spatiotemporal onto‐
logy‐based on mereotopological theory in assembly‐oriented de‐
6
sign" (Vers une ontologie spatio‐
temporelle basée sur la méréoto‐
7
pologique de la conception orien‐
tée assemblage). 6
En philosophie, l'ontologie désigne l'étude des propriétés générales de ce qui existe. En science de l'information, et par analogie, l'ontologie désigne l'ensemble structuré des termes et concepts représentant le sens d'un champ d'informations : les métadon‐
nées d'un espace de noms, les élé‐
ments d'un domaine de connaissances, etc. L'ontologie constitue en soi un modèle de données, représentatif d'un ensemble de concepts dans un do‐
maine, ainsi que des relations entre ces concepts. 7
La méréologie (du grec mereos : partie) est la science qui étudie les propriétés générales de la relation entre la partie et le tout, en un sens différent de celui des ensembles. Les ensembles sont des structures compo‐
sées d'éléments (supposés indivisibles). Ceci n'est pas présupposé dans la méréologie. Ainsi, la méréologie n'est pas opposée à la théorie des en‐
sembles, mais l'englobe. Il apparait cependant que la méréologie est plus économe en termes d'axiomes que la théorie des ensembles et qu'elle est L’année prochaine, cette commu‐
nauté internationale se retrouvera à Tokyo : l’édition 2015 d'APMS sera organisée par l’Université MUSACHI (www.musashi.ac.jp/english/). Contact : Samuel GOMES – IRTES‐
M3M Retour sur le colloque Sino‐
Français sur l’Ingénierie de Surface à Hautes Perfor‐
mances (23‐24 Septembre 2014) ‐ Guangzhou, Chine Les participants au colloque. Monsieur PALUCH, Conseiller Scientifique de l’Ambassade de France en Chine ainsi que Mon‐
sieur BONTE, Attaché Scientifique au Consulat de France à Guang‐
zhou, ont participé à l’inauguration du colloque. L es 23 et 24 septembre derniers auront vu la tenue du colloque sur l'ingénierie des surfaces à hautes performances à Guang‐
zhou (Chine). Co‐organisé par Institut de Recherche sur les Technologies Industriel de Guang‐
dong, Chine, le laboratoire de projection thermique de l'Univer‐
sité Jiaotong de Xi’an, Chine, et l'IRTES de l'UTBM, ce colloque a bénéficié du label du 50ème anni‐
versaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine. L'Ambassade de France en Chine, l'Institut Français et le gouvernement local de la province du Guangdong ont sponsorisé cet évènement. L'inauguration du colloque… A la suite des sessions plénières, les experts français ont visité plusieurs laboratoires de l'Institut de Recherche sur les Technologies Industriel de Guangdong et de l’Université Sun Yat‐Sen à Guang‐
zhou. Durant les visites de laboratoires qui ont agrémentées le colloque… suffisante pour définir les notions de voisinage, frontière, etc. On parle dans ce cas de méréotopologie. page 4 Ce colloque a permis d'une part le renforcement des collaborations scientifique et technique entre les partenaires, et d'autre part de nouveaux contacts entre les diffé‐
rents participants. Les relations entre l'IRTES et les unités de re‐
cherche chinoises sont particuliè‐
rement intenses : depuis le 1er janvier 2012, date de création de l'institut, 20% des publications scientifiques dans des journaux internationaux à comité de lecture référencés dans des bases de données internationales (produc‐
tion de type ACL) de l'institut ont été cosignées avec des collègues d'unités de recherche chinoises. Contact : Hanlin LIAO – IRTES‐
LERMPS ELMOS8 et de la mise en place de la plateforme MOBILITECH 9 par l'UTBM, ce colloque a été articulé autours de trois moments clefs : les enjeux des systèmes de trans‐
port du futur et quelques retours d'expériences actuellement con‐
duites, une prospective concer‐
nant les nouveaux métiers et l'évolution des métiers existants en réponse à ces évolutions, et enfin plusieurs pistes concernant les innovations techniques en cours. A cette occasion, les résultats de l'enquête nationale MOBILITECH‐
ELMOS sur les besoins futurs des entreprises du secteur des trans‐
ports et de la mobilité ont été présentés. Cette enquête a permis de recueillir les manifestations d'intérêt et les sentiments d'en‐
treprises, de typologies très di‐
verses, concernant :  les évolutions à venir dans ce secteur,  les besoins en matière de recrutement d'ingénieurs dans le domaine des transports et de la mobilité,  l'adéquation par rapport à ces besoins de futures filières de formation d'ingénieurs dans ce secteur susceptibles d'être proposées, 8
Organisé de concert avec le pôle Véhicule du Futur dans le cadre du programme européen 7PCRD L
les besoins en matière de recherche technologique dans ce domaine. Retour sur le colloque "Trans‐
ports du futur et mobilité durable" ‐ 13 octobre 2014 (Sochaux) es enjeux présents et à venir de la mobilité et de sa déclinaison techniques, les transports, sont immenses, dès lors, ainsi que le rappelait Bénédicte REY, première intervenante du colloque, "la mobilité n’est jamais seulement un déplacement mais toujours une action au cœur de processus sociaux de fonctionnement et de changement". A la dimension du "simple" déplacement dans l'es‐
pace est associée, de manière intriquée, la dimension sociale. La mobilité, durable de surcroît, ne peut pas tout attendre des seuls innovations techniques, mais est une problématique plus globale dans laquelle les décisions régle‐
mentaires, les interventions des collectivités locales et les usages occupent une place prégnante. 
Le programme européen 7PCRD ELMOS (Electromobility Solutions for Cities and Regions) a pour objectif global d'accélérer la coopération entre six clusters européens de l'automobile, des TIC et de l'énergie autour de la filière émergente de la mobilité élec‐
trique (www.future.mobility.eu). 9
La plateforme MOBILITECH est une initiative de l'UTBM dans le cadre du projet "UTBM 2020 : Campus d'Ingé‐
nierie Européen" visant à la mise en place, sur le campus universitaire de Montbéliard, d'une plateforme tech‐
nologique partenariale dans le do‐
maine des transports et de la mobilité. page 5 Concernant les évolutions à venir dans ce domaine, les éléments saillants sont :  la mobilité est un enjeu ma‐
jeur de la société de demain (+85% des sondés),  les nouveaux déplacements vont façonner de manière du‐
rable les villes (+90% des son‐
dés),  dans ce contexte, de nouvelles technologies seront néces‐
saires et seront développées (100% des sondés),  ces mutations s'accompagne‐
ront de nouveaux métiers (+90% des sondés). Concernant les besoins en matière de recrutement d'ingénieurs dans ce domaine, 60% des sondés indiquent vouloir recruter dans les années à venir. Les fonctions envisagées associées à ces recru‐
tements sont principalement des ingénieurs en R&D, des ingénieurs d'études et des chefs de projet. L'origine envisagée des ingénieurs fait ressortir que l'UTBM se place en première place, talonnée par les INSA. L'enquête a permis de renseigner par ailleurs les lacunes actuelle‐
ment observées par les em‐
ployeurs dans la formation ac‐
tuelle des ingénieurs, toute origine confondue. C'est le manque de capacité à manager qui constitue la premier lacune, immédiatement suivie les mauvaises qualités ré‐
dactionnelle et de synthèse des informations. Enfin, notons l'intérêt fort mani‐
festé par pratiquement 60% des sondés pour le développement de formations par apprentissage dans ces domaines. 
HWK AERO10, jeune entreprise innovante implantée à Illkirch‐
Graffenstaden (67), d'une part pour l'exposé "révolution‐
naire" concernant la problé‐
matique énergétique dans les systèmes de transport, d'autre part pour l'exposition de son 11
ULM durant ce colloque, à quelques jours seulement du premier vol ! Cette initiative vise notamment à rassembler chercheurs et entre‐
prises autour d’une même théma‐
tique émergente, pour essayer de lever les verrous scientifiques et technologiques existants, et per‐
mettre un développement indus‐
triel rapide, y compris en favori‐
sant l’établissement de normes internationales. Enfin, parmi les nouveaux métiers et nouvelles filières dans ce do‐
maine, les besoins émis concer‐
nent notamment (liste non‐
exhaustive) :  les systèmes énergétiques embarqués (+80% d'apprécia‐
tions "très pertinent" et "per‐
tinent"),  l'ingénierie des nouveaux systèmes de transport (+80%),  les systèmes d'information dans les transports (+75%),  les interactions homme‐
machine (+75%) L'ULM HWK AERO exposé lors du colloque, ou comment concevoir un avion de loisir biplace dont la consom‐
mation de carburant est divisée par plus de deux par rapport aux standards actuels. Contacts : Samuel GOMES – IRTES‐
M3M et Roland VIDIL – consultant Retour sur le colloque "IEEE DISTINGUISHED LECTURER SERIES on European Prospects on Transportation Electrifica‐
tion, Infrastructure and Po‐
wertrain" – 23 octobre 2014 (Belfort) L'ensemble des orateurs et des participants à ce colloque sont chaleureusement remerciés. Mentions spéciales pour :  Pays de Montbéliard Agglomé‐
ration pour son implication dans l'organisation de cet évè‐
nement et pour la mise à dis‐
position de moyens logistiques ayant permis l'exposition des véhicules REACT'EC et SPARTA,  l'Ecole ESPARA Sbarro pour l'installation de véhicules, e 23 octobre dernier s'est tenu le colloque annuel IEEE DIS‐
TINGUISHED LECTURER SERIES on European Prospects on Transpor‐
tation Electrification, Infrastruc‐
ture and Powertrain. Il s’agissait de la première conférence organi‐
sée en Europe dans le cadre de l’initiative lancée par IEEE (Insti‐
tute of Electrical and Electronics Engineers, www.ieee.org/index.html, cf. IRTES infos n°3, 4, 5, 8, 10, 13, 14, 15 et 16) autour de l’électrification des transports, lancée il y a deux ans. 10
www.hkw‐aero.fr/ L'UTBM participe à cette aventure, au titre de ses activités de formation (stagiaires) et de recherche, au travers de l'IRTES. 11
page 6 La conférence a rassemblé huit intervenants, ainsi qu’environ soixante‐dix participants, dont des industriels, des enseignants‐
chercheurs et des étudiants. Parmi les intervenants, on comptait trois IEEE VTS Distinguished Lecturers, MM. SCHUETTE, GOZALVEZ et TONELLO, sélectionnés par la société IEEE VTS (Vehicular Tech‐
nology Society, www.vtsociety.org/) pour la quali‐
té et la représentativité de leurs travaux, afin de présenter les dernières avancées dans leurs domaines respectifs. L Au cours de la journée, les présen‐
tations suivantes ont permis de couvrir un large spectre de sujets attenant à l’électrification des véhicules :  Pascal BROCHET et Ghislain MONTAVON, respectivement directeur de l’UTBM et direc‐
teur de l’IRTES, ont ouvert la journée par un mot de bien‐
venue ;  Daniel HISSEL, président de la branche française de la société IEEE VTS, a ensuite présenté les activités de cette société ;  Joerg SCHUETTE, de la Tech‐
nische Universität Dresden (Al‐
lemagne), a ensuite présenté les principaux défis et solu‐
tions pour l’automatisation 
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des transports ferroviaires, et notamment des métros, sous le titre de "From Automatic People Movers to Fully Auto‐
mated Mass Transit Systems" ; Javier GOZALVEZ, de la Miguel Hernandez University of Elche (Espagne), au travers de sa présentation intitulée "V2X Communications for Connec‐
ted Vehicles: Opportunities, Challenges and Future Trends", a proposé un état de l’art des techniques de communication entre véhicules et entre véhi‐
cules et infrastructures rou‐
tières ; Sylvain ALLANO, directeur scientifique et technologies fu‐
tures chez PSA Peugeot Ci‐
troën, a également présenté l’approche "Stellab" suivie par le groupe, correspondant à un réseau de laboratoires dans le monde, appelés OpenLabs, ayant vocation à contribuer à résoudre les nouvelles pro‐
blématiques liées aux trans‐
ports routiers ; Giambattista GRUOSSO, du Politecnico di Milano (Italie), a ensuite axé sa présentation autour de l’évaluation des per‐
formances des véhicules élec‐
triques et hybrides : "New ap‐
proach of vehicle electrifica‐
tion: analysis performance and implementation issue" ; Andrea TONELLO, de l’Université de Klagenfurt (Au‐
triche), a abordé, dans sa pré‐
sentation intitulée "Electri‐
fying communications: data networks through power lines", les possibilités offertes par les communications par courant porteur ; Daniel FODOREAN, de la Tech‐
nical University of Cluj‐Napoca (Roumanie), a réalisé un état de l’art des machines élec‐
triques pour les véhicules élec‐
triques hybrides : "State of the art of electrical machines for hybrid electric vehicles" ; Abdesslem DJERDIR (IRTES) a pu présenter le projet Euro‐
péen Mobypost (cf. IRTES infos n°3 et 14), dans lequel l’IRTES est fortement impliqué et vise à développer une flotte de vé‐
hicules à hydrogène pour la li‐
vraison de courrier : "Moby‐

post: fuel cell powertrain for hybrid electric vehicvles for postal delivery" ; enfin, Samuel GOMES (IRTES) a retracé les activités de l’IRTES, des départements de l’UTBM et de l’école ESPERA Sbarro dans le domaine des véhicules électriques, à travers une rétrospective des 10 der‐
nières années axée sur le Chal‐
lenge SIA et le Rallye de Monte Carlo des Énergies Nouvelles (cf. IRTES infos n°12 et 13) : "A decade of elec‐
tric/hybrid vehicles design and development at UTBM". Les organisateurs tiennent à re‐
mercier les différents intervenants, les participants ainsi que les par‐
tenaires (IEEE, IEEE Transportation Electrification Initivative et IEEE VTS) et soutiens (EDF, CCI Belfort, Ville de Belfort, CAB, CG90, PMA et le Pôle VDF) pour leur participa‐
tion et leur soutien. Contacts : Fei GAO, Damien PAIRE, Robin ROCHE et David BOUQUAIN – IRTES‐SET La transition énergétique : un concept historique ? 6èmes journées d'histoire industrielle – 22‐23 octobre 2014 (Seve‐
nans) A
Le Dr. Joerg SCHUETTE, Dresden Uni‐
versity of Technology, Allemagne, IEEE VTS Distinguished Lecturer. Le Dr. Javier GOZALVEZ, University Miguel Hernandez, Alicante, Espagne, IEEE VTS Distinguished Lecturer. ujourd’hui, la question éner‐
gétique s’invite dans nom‐
breux débats, au point d’ériger l’énergie comme l'un des enjeux majeurs et le défi planétaire du XXIe Siècle ! Au‐delà des grands accords de principe à l’échelle du 12
13
globe (Rio , Kyoto , etc.), la transition énergétique s’inscrit au cœur des politiques publiques nationales, en particulier environ‐
nementales. De telles politiques sont déclinées également à l’échelle des territoires. Le Dr. Andrea TONELLO, Klagenfurt Unversity (Autriche), IEEE VTS Distin‐
guished Lecturer. Les présentations ont été enregis‐
trées et les vidéos seront mises à lignes par IEEE, et participeront, tout comme cette journée, à faire connaitre les activités de l’IRTES dans le monde, dans le domaine des transports. La transition énergétique suscite au gré des prises de position, souvent tranchées, des contro‐
verses sociotechniques ou scienti‐
fico‐politiques d’ampleur, au nom du risque ou du principe de pré‐
caution. La moindre mesure mise en œuvre fait l’objet de très larges échos médiatiques. Certes, les consommations d’énergie de tous ordres ont été multipliées par douze en un siècle, mais les phases de mutation liée à l’émergence de nouvelles énergies ne sont‐elles pas récurrentes depuis le XVIIIe Siècle ? 12
www.un.org/french/events/rio92/rio‐
fp.htm 13
Durant la journée… page 7 http://unfccc.int/resource/docs/convk
p/kpfrench.pdf Les 6èmes journées d’histoire indus‐
trielle (JHI)14 ont eu pour ambition, aux côtés des autres disciplines des Sciences humaines et sociales (SHS) et des Sciences pour l’ingénieur (SPI), de débattre de préoccupations contemporaines et prégnantes en s’interrogeant à partir de trois approches dis‐
tinctes : 1) les rôles des instituions et des acteurs, 2) la réceptivité sociale et 3) l'entreprise face au défi énergétique. ment technique concernant le domaine de l’énergie ? Quels sont les arcanes du processus décision‐
nel comme des facteurs d’influence ? A contrario, quel est le rôle de l’entreprise et l’identité de ses acteurs décisionnels dans le changement comme dans la résis‐
tance à celui‐ci ? Les énergies fossiles représentent encore près de 80% du mix énergétique mondial (de l'ordre de 32% pour le pétrole, 29% pour le charbon et 21 % pour le gaz).  quoi ? La transition énergétique : un concept historique ? 6èmes jour‐
nées d'histoire industrielle  quand ? 22‐23 octobre 2014, de 09h30 à 17h30  où ? UTBM, site de Sevenans (22 oc‐
tobre), site de Belfort (23 octobre)  la suite ? Publication des actes aux Editions PICARD dans la collection Histoire industrielle et société dirigée par Pierre LAMARD et Nicolas STOS‐
KOPF Le rôle des institutions et des acteurs tout d'abord. Ces phases de balbutiements ne restent‐elles révélatrices, à l’aune de la dialec‐
tique public/privé, des difficultés du changement (lourdeur des héritages, postures attentistes, intérêt des inerties, etc.) ? Quel est le rôle du poids politique dans certaines orientations stratégiques ou dans les modalités du déploie‐
14
Différentes sources d'énergie au cours des âges... En France, le nucléaire représente aujourd'hui de l'ordre de 73% du mix électrique (le mix électrique n’intègre pas les problématiques liées à l’énergie pour les transports et à celles de certains secteurs de l’industrie). La réceptivité sociale et imaginaire technique ensuite. Le degré de "réceptivité sociale" n’est‐il pas lié aux contraintes imposées (par exemple : la fiscalité) tout comme à l’imaginaire citoyen ? Les formes de perception, de projection dans un avenir proche sont‐elles inféo‐
dées à des modes de communica‐
tion aliénants, jouant sur le re‐
gistre des peurs pour les uns, des certitudes scientifiques pour les autres ? Les clichés ne sont‐ils pas savamment entretenus, rendant les jugements amnésiques au profit d’une doxa ambiante ? Quel rôle jouent les réseaux et quel est le degré d’efficience des formes de lobbying au service d’une cause ? Il s’agit de s’interroger aussi sur des formes de compor‐
tement susceptibles d’impulser, d’infléchir voire de rendre inopé‐
rants des solutions en émergence. ères
1 Journées d’Histoire Industrielle, "Une décennie de désindustrialisation èmes
(1974‐1984)", octobre 2007 ; 2 journées, "Chimie et société", octobre èmes
2008 ; 3 journées, "Transports, territoire et société", novembre 2009 ; èmes
4 journées, "Art et industrie (XVIIIe‐
èmes
XXIe siècles)", novembre 2011 ; 5 journées, "L’entreprise rhénane : mythe ou réalité ?", octobre 2012. page 8 L'énergie solaire (photovoltaïque et thermique) ne représente encore que moins de 1% du mix énergétique mondiale. Sa croissance est toutefois exponentielle. L’entreprise face au défi énergé‐
tique enfin. Si l’industrie semble aujourd’hui soumise à des con‐
traintes énergétiques fortes, cette problématique n’est‐elle pas née avec la révolution industrielle elle‐
même ? L’entreprise n’est‐elle pas dans la recherche permanente d’une indépendance énergé‐
tique ? Dans leur quête du machi‐
nisme, l’hydraulique, la vapeur, l’électricité, le pétrole, ont tour à tour été des domaines de vives préoccupations pour les entre‐
prises. La responsabilité sociale et environnementale endossée par l’activité industrielle est‐elle réel‐
lement un phénomène contempo‐
rain ? Et au‐delà, se pose la ques‐
tion des filières technologiques. Comment les dépasser, les biaiser, les réinterpréter en fonction des nouvelles donnes ? En effet, diffé‐
rentes formes d’énergie (charbon, électricité, pétrole, nucléaire, etc.) se sont successivement imposées incitant au trole, développement de leur propre technologique, sans pour autant évincer les éner‐
gies renouvelables ou celles déjà en place. Mais, elles ont généré des ascendances, engageant les puissances industrielles sur des trajectoires techniques marquées par de fortes inflexions d’usages et de pratiques publiques établies ou expérimentales. Pour autant, certains choix énergétiques se sont heurtés à des impasses, à des verrous technologiques, à des réticences de tous ordres, voire à des défiances logiques, qu’elles soient scientifiques ou sociétales. nouveaux paramètres énergé‐
tiques. Il s’agit de ne pas tout à fait laisser le champ libre à une sociologie ou une anthropologie de l’énergie, que les sciences de l’ingénieur convoquent régulière‐
ment pour débattre de la question de l’acceptabilité sociale ou de celle des nouveaux usages. Ces journées se placent sous l’égide d’un réel dialogue entre les sciences pour l'ingénieur (SPI) et les sciences humaines et sociales (SHS). Contact : Pierre LAMARD – IRTES‐
RECITS Retour sur le séjour du Profes‐
seur Peter LEVAY, Budapest University of Technology and Economics (BUTE) P
endant tout le mois de sep‐
tembre, le Professeur Peter LEVAY a été accueilli au labora‐
toire IRTES‐M3M dans le dispositif des postes de professeurs invités via le service des relations interna‐
tionales de l’UTBM (cf. IRTES infos n°16). Rappelons que le Profes‐
seur LEVAY est enseignant‐
chercheur à la Budapest University of Technology and Economics (BUTE), principale université de Technologie hongroise formant, comme l'UTBM, des ingénieurs et des docteurs. Depuis plusieurs années, des étudiants de l'UTBM ont l'occasion d'effectuer un semestre d'étude dans cet établissement et la venue à l'UTBM du Professeur LEVAY marque le renforcement au niveau de la recherche de cette coopéra‐
tion entre les deux établissements. En 2010, les énergies renouvelables, à l'image de l'énergie électrique d'origine éolienne, représentaient de l'ordre de 20% du mix électrique mondial. Une croissance de 1%, seulement, par rapport à 2010. Sans l'Europe, ce chiffre serait même en recul… Les sciences historiques ambition‐
nent d’apporter certaines clefs de lecture sur ces périodes d’émergence, de rupture, de blocage et de développement de Le travail quotidien de recherche du Professeur LEVAY a été particu‐
lièrement fructueux puisque plu‐
sieurs articles issus de ce travail sont actuellement en cours de rédaction. Rappelons que le Pro‐
page 9 fesseur LEVAY est venu spécifi‐
quement à l'UTBM pour travailler sur des modèles mathématiques en lien avec la théorie de l'infor‐
mation quantique (cf. IRTES infos n° 5, 7, 9 et 16). Le Professeur Peter LEVAY. Un des temps fort du séjour a été celui de la conférence intitulée "The black‐hole/qubit correspon‐
dence". Cette conférence avait pour objectif de présenter à un public non initié une partie des travaux de Peter LEVAY portant sur les analogies entre les équa‐
tions d'entropie des trous noirs et les mesures d'intrication en théo‐
rie de l'information quantique. Sans être un exposé de vulgarisa‐
tion, car il s'agissait d'exposer de vrais résultats de sa recherche, le Professeur LEVAY est arrivé à présenter, le temps d'un exposé, les bases scientifiques de concepts riches et profonds comme l'intri‐
cation quantique, la théorie des cordes ou encore l'entropie des trous noirs. Plus de 70 personnes ont assisté à l'exposé et la pré‐
sence massive des étudiants montre, encore une fois, que ces questions théoriques les interpel‐
lent dès lors qu'elles sont présen‐
tées par les acteurs même du développement de la théorie. En particulier le Professeur LEVAY a pu, sur le temps des questions, donner quelques éléments de son histoire personnelle de chercheur qui l'ont conduit à étudier ces problèmes. Enfin, au cours de la dernière semaine de travail, une journée d'étude, intitulée "GeometrieS for Quantum Information" a été l'occasion de réunir à Belfort des chercheurs de l'Académie des Sciences slovaque, de l'Académie des Sciences hongroise, de l'insti‐
tut FEMTO‐ST, de l'Université de Rouen et de l'IRTES, autour de la question de l'utilisation de mo‐
dèles géométriques pour la théo‐
rie de l'information quantique. La journée s'est articulée autour de 5 exposés et plusieurs discussions passionnantes. Cette rencontre, en comité restreint, a permis à certains chercheurs, qui ne se connaissaient que par articles interposés, de faire connaissance et constitue ainsi une première étape dans la formation d'un groupe de recherche européen. De l'avis de tous les participants, ces temps de réflexions en com‐
mun sont essentiels pour fédérer un groupe autour d'une théma‐
tique scientifique. Une partie de ce groupe nouvellement constitué se rencontrera à nouveau à la Technical University of Vienna en février 2015 pour une seconde journée d'étude. Contact : Frédéric HOLWECK – IRTES‐M3M L'IRTES participera à la 10ème édition de MOBILIS 2014, le 10 décembre 2014 – Strasbourg P
armi les 12 technologies clés, à l'horizon 2015, identifiées par l'Etat français pour le secteur des transports (cf. IRTES infos n°16), la chaîne de traction et le véhicule autonome constitueront les deux défis principaux de l'industrie automobile en particulier, de celle des transports en général. Les réponses à ces deux défis sont complexes, notamment car, pour la première fois, l'industrie auto‐
mobile, celle de l'énergie et celle des nouvelles technologies de la communication seront interdé‐
pendantes : de nouveaux acteurs apparaissent rapidement (à titre d'exemple, le constructeur TE‐
15
SLA , commercialisant aujour‐
d'hui des véhicules électriques ou GOOGLE, développant des véhi‐
cules autonomes16). Ces problématiques figurent au cœur de la 10ème édition des ren‐
contres internationales MOBILIS, organisées par le pôle Véhicule du Futur, le 2 décembre prochain à Strasbourg. grand public à l'horizon 2025‐2030. D'ici là, d'autres applications de niche auront émergé, dans le domaine militaire notamment. Contact : Yassine RUICHEK – IRTES‐
SET La première thèse à l'IRTES financée par l'IRT M2P est lancée ! A
fin d’assurer une bonne adhé‐
rence des revêtements fonc‐
tionnels appliqués sur les métaux et les polymères, l’industrie du traitement de surface fait généra‐
lement appel, préalablement au dépôt, à des procédés de prépara‐
tion et d’activation des surfaces en phase aqueuse. Ces procédés, souvent complexes, mettent en jeu des produits chimiques parti‐
culièrement impactant pour l’environnement : ils génèrent des effluents liquides en grande quan‐
tité qu'il convient de traiter et d'éliminer. A cette occasion, l'expérience et l'expertise de l'IRTES sur les véhi‐
cules autonomes (cf., par exemple, IRTES infos n°8, 10 et la section "focus" de ce numéro) seront mises en avant dans le cadre de l'un des cinq ateliers qui ponctue‐
ront ces rencontres. Plus d'infor‐
mation concernant leur pro‐
gramme sur : www.mobilisconference.com/. L'IRTES dispose du panel de con‐
naissances, compétences et moyens expérimentaux permet‐
tant d'adresser le véhicule dit intelligent, dont les projections des constructeurs annoncent une première commercialisation au 15
www.teslamotors.com/fr_FR/ 16
http://googleblog.blogspot.fr/2014/05
/just‐press‐go‐designing‐self‐
driving.html page 10 La métallisation des polymères comporte ainsi une étape particu‐
lièrement sensible qui consiste en une attaque acide sulfo‐
chromique qui modifie la topolo‐
gie de la surface (création d'une rugosité) et la chimie de surface du matériau. Or, du fait de l’évolution des réglementations relatives à la santé humaine 17
(REACH, directive 2000/53/CE ) cette étape doit impérativement être remplacée par les procédés plus respectueux de l’environnement. Il existe donc ici un enjeu environnemental claire‐
ment identifié. Par ailleurs, certains polymères, dits "réfractaires", à l'image du polyoxyméthylène (POM) ou du polyamide (PA), ne peuvent subir ce type de préparation de sur‐
17
hwww.actu‐
environne‐
ment.com/ae/reglementation/directiv
e_europeenne_du_18_09_2000_2000
_53_ce.php4 face : il est donc, à ce jour, impos‐
sible de les revêtir directement. Il existe donc ici un verrou à lever. Les travaux de génie civil nécessaires à la pose d'un réseau de tuyaux d'adduc‐
tion d'eau sont longs et couteux : il est donc vital que la durée de vie des tuyaux soit la plus longue possible. Pour ce faire, les revêtements protec‐
teurs doivent être très adhérents dans le temps. par projection de glace carbonique et par projection de corindon. Le travail de thèse sera plus particu‐
lièrement axé sur l'appréhension des modifications physico‐
chimiques des surfaces après l’étape de préparation, en fonc‐
tion des différentes conditions opératoires. Ces modifications seront ensuite reliées aux proprié‐
tés des revêtements dans le cadre du consortium du projet. Ces travaux seront conduits en colla‐
boration au sein des instituts IRTES et UTINAM (UMR CNRS n°6213, www.utinam.cnrs.fr/). de nouvelles marges de ma‐
nœuvre. C'est encore pour per‐
mettre de mieux répondre aux obligations réglementaires de justification des programmes. C'est enfin, et plus globalement, pour permettre une amélioration continue des pratiques en vigueur au sein de l'institut et capitaliser sur les meilleures d'entre elles. Enfin, l'opération de revêtement sur certains matériaux métalliques, à l'image des fontes, posent des difficultés qui limitent très forte‐
ment l'adhérence du revêtement dans le temps. Il s'en suit des limitations importantes dans la durée de vie des pièces revêtues. C'est par exemple le cas des cana‐
lisations en fonte employées pour l'adduction des eaux. Il existe donc ici un enjeu économique claire‐
ment identifié. L'ablation laser permet de modifier la topologie de la surface des matériaux : on parle alors de texturation laser. Ici, la surface d'un matériau céramique, à base de carbure de tungstène, est texturée au moyen d'impacts laser successifs (durée de l'impact : la nano‐
seconde). Le programme NEW SURF de l'IRT M2P (cf. IRTES infos n°13), dans le cadre duquel s'intègre cette thèse de doctorat, vise à développer des techniques de préparations de surface capables de remplir les objectifs techniques, environne‐
mentaux et économiques des applications visées, dans le do‐
maine de l’automobile et de la protection de canalisations. Plusieurs techniques alternatives, pour la plupart émergentes, se‐
ront considérées : les traitements de surface par laser, par ultrasons, C'est Caminde REZAI qui conduira ces travaux dans le cadre de sa thèse de doctorat, la première de l'IRT M2P à être financée au sein de l'UTBM. Ses travaux ont débuté courant octobre 2014. Caminde est titulaire d'un Master 2 en Génie des Procédés obtenu à l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint‐Etienne. Contact : Sophie COSTIL, Cécile LANGLADE et Hanlin LIAO – IRTES‐
LERMPS Système de Management de la Qualité à l'IRTES… Suite C
'est autour du cycle de vie d'un projet puis d'un pro‐
gramme (c'est‐à‐dire de la genèse du projet au retour d'expérience après justification complète du programme) que s'articule le premier périmètre du système de management de la qualité (SMQ) au sein de l'IRTES (cf. IRTES infos n°2, 7, 9, 13, 14 et 16). Quels en sont les enjeux ? C'est tout d'abord systématiser le trai‐
tement de programmes de re‐
cherche institutionnels dans une logique de gain de temps. C'est ensuite disposer d'indicateurs plus globaux et macroscopiques per‐
mettant une meilleure utilisation de l'ensemble des ressources de l'unité, dans l'optique de dégager page 11 C'est autour de la notion de pro‐
18
cessus qu'est articulé le SMQ de l'institut. Le déploiement a été structuré suivant quatre phases. Après un diagnostic des pratiques exis‐
tantes par rapport à la norme ISO 9001 (PHASE 1) et la définition des processus, et la rédaction d'une version bêta du manuel qualité (PHASE 2), le déploiement pro‐
gressif est en cours sur un certain nombre de projets et programmes pilotes présentant différentes typologies (PHASE 3). Cette phase d'expérimentation vise à tester l'ensemble des processus pour s'assurer de leur pertinence. A l'issue de cette phase, les audits internes et de certification par un organisme accrédité seront orga‐
nisés dans le courant du premier trimestre 2015 (PHASE 4). 18
Une activité ou un ensemble d'activi‐
tés utilisant des ressources et géré de manière à permettre la transformation d'éléments d'entrée en éléments de sortie peuvent être considérés comme un processus. Ce déploiement s'appuie sur un groupe de travail comprenant des acteurs de l'institut et des services de l'établissement intervenant, à un degré ou un autre, dans la conduite d'un programme de recherche. Ce déploiement béné‐
ficie de l'appui de l'entreprise ALPHAQUAL (www.alphaqual.fr/), suite à l'appel d'offres n°1350_IRTES : Assistance à la mise en place d’une démarche qualité ISO 9001 pour l'IRTES. L’utilisation de ce calculateur est flexible pour les chercheurs de l’IRTES : les utilisateurs peuvent ainsi demander l'installation de logiciels en cas de besoin spéci‐
fiques. Dans le cas de logiciels gratuits, la seule condition est la disponibilité des ingénieurs sys‐
tèmes. Dans le cas de logiciels sous licence, il suffit de disposer de la licence. Tout un chacun peut, à tout ins‐
tant, rejoindre le groupe de travail constitué et participer à la concep‐
tion et au déploiement du SMQ de l'institut. Contact : Jean‐Marie GIRERD – ALPHAQUAL et le comité de direc‐
tion de l'IRTES Le poste de directeur de l'IRTES est à pourvoir Le mésocentre de calcul de Franche‐Comté L
es chercheurs de l’IRTES ont la possibilité de réaliser des cal‐
culs "hautes performances" en se connectant sur les clusters du Mesocentre de Franche‐Comté, situé à Besançon. Ce très gros calculateur, permet de conduire des calculs numériques sur 2 clusters. Le nombre de cœurs du premier (cluster MESOCOMTE) s'élève à 760, celui du second (cluster LUMIERE) à 764. De nombreuses possibilités sont offertes aux chercheurs dans ce contexte : l'accès à des compila‐
teurs ou debuggers déjà installés sur les machines (gfortran par 19
exemple) ou des logiciels , soit gratuits, soit sous licence (Ra‐
20
21
22
dioss , Matlab et Comsol par exemple). 19
Pour l’année 2014, et jusqu'à ce jour, ce sont 37000 heures utilisa‐
teurs qui ont été utilisées par les chercheurs opérant au sein de l'IRTES. Un temps de calcul qui ne demande qu’à être augmenté… Plus d'informations sur le site du Mésocentre : http://meso.univ‐
fcomte.fr/. Contact : Sébastien ROTH – IRTES‐
M3M http://meso.univ‐fcomte.fr/moyens‐
de‐calcul/logiciels.html 20
www.hyperworks.fr/Product,51,RADIO
SS.aspx?AspxAutoDetectCookieSuppor
t=1 C
onsécutivement à la démission de Ghislain MONTAVON des fonctions de directeur de l'IRTES, ce poste est à pourvoir. L'article 2 des statuts de l'institut, adoptés par le Conseil d'Adminis‐
tration de l'établissement, précise les modalités de nomination à cette fonction :  Le Directeur de l’Unité, propo‐
sé par le conseil de l’unité est nommé pour une durée de quatre ans renouvelable une fois, par le directeur de l’établissement, après avis du Conseil Scientifique de l’UTBM.  Peut être nommé Directeur de l’Unité tout professeur des universités ou directeur de re‐
cherche ou équivalent, excep‐
21
http://fr.mathworks.com/products/ma
tlab/index.html?ref=nn_matlab&noco
okie=true 22
www.comsol.com/ page 12 tés les directeurs des diffé‐
rents laboratoires constitutifs.  Les membres du Conseil de l’Unité votent à bulletin secret, selon les modalités suivantes : a) les électeurs ne peuvent posséder qu’une seule procuration. Une procura‐
tion n’est valable que si elle est établie au bénéfice d’un électeur relevant d’un même collège ; b) chaque bulletin ne doit comporter qu'un seul nom : celui d’un candidat à la fonction de Directeur de l’Unité ; c) à l'issue du premier tour, si aucun candidat n’a obtenu la majorité absolue, ne restent éligibles que les deux candidats ayant ob‐
tenu le plus grand nombre de suffrages exprimés ; d) à l'issue du deuxième tour, est proposé comme Direc‐
teur le candidat qui ob‐
tient la majorité des suf‐
frages exprimés ; e) en cas d'égalité à l'issue du deuxième tour, le plus âgé des deux candidats sera proposé comme Directeur. Un appel à candidature sera donc très prochainement diffusé et des élections seront organisées dans les meilleurs délais. Contact : le comité de direction de l'IRTES MISSION DU DIRECTEUR DE L'IRTES – ARTICLE 1 DES STATUTS DE L'UNITE ARTICLE 1.1. Le Directeur de l’Unité coordonne les activités de recherche au sein de l’unité en cohérence avec les autres entités de l’établissement. Il met en œuvre la politique de re‐
cherche établie avec le Comité de Direction de l’Unité, le Conseil de l’Unité et le Conseil Scientifique de l’Unité. ARTICLE 1.2. Le Directeur de l’Unité :  représente l’Institut IRTES vis‐à‐vis des services et des instances internes de l'UTBM, ainsi que des institutions extérieures ;  engage la responsabilité de l’Unité et en assure la gestion administrative ;  met en œuvre tout moyen qu'il juge utile pour la bonne organisation et le bon fonctionnement de l’Unité ;  préside le Comité de Direction de l’Unité, le Conseil de l’Unité et l'As‐
semblée Générale de l’Unité ;  dresse le bilan financier de l’Unité en fin d'année ;  assure le suivi des décisions étu‐
diées par le Comité de Direction de l’Unité;  communique les informations intéressant l’Unité ;  établit le rapport d’activité annuel de l’Unité. Ce rapport d’activité annuel est transmis au Directeur de l’UTBM, au Directeur à la Recherche de l’UTBM, au Vice Président du Conseil Scienti‐
fique de l’UTBM, aux membres du Conseil Scientifique de l’Unité, aux membres du Comité de Direction de l’Unité et à ceux du Conseil de l’Unité ;  gère les services communs de l’Unité. ARTICLE 1.3. Le Directeur de l’Unité peut déléguer certaines de ses compé‐
tences à des membres du Comité de Direction de l’Unité. ARTICLE 1.4. Toutes les missions ne relevant pas de celles dévolues au Directeur de l’Unité, et notamment l’animation scientifique et la gestion des différents laboratoires de l’Unité, sont déléguées aux directeurs de ces laboratoires, selon le principe de subsidiarité (gestion des budgets du laboratoire, des locaux, des personnels affectés, des programmes de re‐
cherche et de l'animation scientifique du laboratoire). teur de SAFEPLATOON a résidé principalement dans la conception et la mise au point de capacités de déplacement en convoi étendues et robustes, en considérant des applications dans les milieux ur‐
bains, militaires et agricoles. Le programme a pris en compte plusieurs configurations géomé‐
triques de convois (colonne, éche‐
lon, ligne, etc.) et a intégré égale‐
ment le changement dynamique de configuration. Convoi en milieu militaire (source : DGA). (IRSTEA 26 ), l'entreprise CIVITEC 27 (Versailles, 78) et l'UTBM, au travers de l'IRTES, coordinateur du programme. Convoi en milieu agricole (source : IRSTEA). FOCUS Le véhicule autonome et la conduite en convoi : retour sur le programme ANR SAFEPLA‐
TOON qui vient de s'achever par une démonstration Convoi en milieu urbain (source : IRTES). L’ensemble du programme a été mené en suivant une approche "Système", illustrée par la figure ci‐après. Le premier volet des travaux a consisté dans la définition de plusieurs approches de conduite en convoi. En s’appuyant sur l’état de l’art et sur les travaux anté‐
rieurs menés par l'ensemble des partenaires du programme, il s’est agit ici de concevoir et de compa‐
rer des algorithmes et des tech‐
niques de contrôle‐commande pour la conduite en convoi. Ces approches ont permis la prise en compte des changements pos‐
sibles de configuration de manière dynamique, de l’accrochage / décrochage de véhicules du convoi, C
oordonné par l’IRTES, le pro‐
gramme ANR SafePlatoon (mars 2011 ‐ septembre 2014) est arrivé à son terme (cf. IRTES infos n°8 et 10). Portant sur la problé‐
matique de la conduite en convoi de véhicules autonomes – ou 23
platooning ‐, le caractère nova‐
23
platooning (ou circulation en pelo‐
ton) : le platooning de véhicules vise à améliorer la sécurité, l’efficacité, les temps de voyage, etc., tout en limitant la congestion du trafic et en réduisant la pollution. En effet, les études dé‐
montrent que dans les embouteillages, la distance de sécurité qu'il faut res‐
pecter entre deux voitures entraîne davantage de résistance à l'air et une consommation d'essence supérieure Le consortium constitué pour conduire ce programme compre‐
nait les partenaires suivant : la Direction Générale de l’Armement 24
(DGA ), l'Institut Pascal (UMR CNRS n°6602 25 ) de l'université Blaise Pascal de Clermont‐Ferrand, l'Institut National de Recherche en Sciences et Technologies pour l'Environnement et l'Agriculture pour chaque véhicule. Cette technolo‐
gie – qui pourrait apparaître sur nos routes au cours des dix prochaines années – permettrait au conducteur de rejoindre un train routier dirigé par un conducteur professionnel. Chaque voiture mesure la distance, la vitesse et la direction et s’ajuste sur la voiture placée devant elle. 24
www.defense.gouv.fr/dga 25
http://physique.sciences.univ‐
bpclermont.fr/article24.html page 13 26
www.irstea.fr www.civitec.com/ 27
Synoptique de la démarche "système" adoptée dans le cadre du programme SAFEPLATOON. et les besoins spécifiques des domaines d’application (urbain, agricole et militaire). Deux ap‐
proches de conduite en convoi ont alors été définies :  une approche, dite globale, dans laquelle chaque véhicule du convoi calcule ses lois de commande en fonction d'une référence globale commune (généralement la position du véhicule leader ou la trajec‐
toire engendrée par ce der‐
nier) ;  une approche, dite locale, où chaque véhicule calcule ses lois de commande en fonction de ses proches voisins. 
Le deuxième volet des travaux a consisté en la vérification des propriétés de sûreté et leur valida‐
tion par simulation. En effet, afin de garantir la qualité et la sûreté des approches de conduite propo‐
sées, deux tâches complémen‐
taires ont été réalisées :  la vérification tout d'abord : il s’agit de vérifier formellement que les méthodes de conduite en convoi proposées possè‐
dent des propriétés de sûreté telles que la non collision, le respect des distances de sécu‐
rité, le confort, etc. Pour ce faire, une technique fondée sur la vérification par modèle (Model Checking) a été propo‐
sée et utilisée pour vérifier les deux approches (locale et glo‐
bale) de conduite en convoi. Les résultats ont permis de mettre en avant la vérification de la propriété de non colli‐
sion, dans le cadre de l’approche locale, pour un convoi de 13 véhicules évo‐
luant à 25 km/h et pour des évolutions présentant des rayons de courbure de 10 m ou plus. Dans le cadre de l’approche globale, la même propriété a été vérifiée jusqu’à 16 véhicules à 25 km/h ; la validation ensuite : un en‐
semble de scénarii significatifs et potentiellement critiques pour chaque domaine d’application (urbain, agricole et militaire) a été identifié. Grâce aux outils de simulation (intégrant les capteurs et les modèles physiques des véhi‐
cules) développés par les par‐
tenaires du programme, ces scénarii ont pu être évalués en considérant les deux ap‐
proches de conduite en convoi. ainsi permis d’organiser trois démonstrations impliquant tous les partenaires du programme :  au mois de septembre 2013, sur le site AREMIS près de Lure (cf. IRTES infos n°8), cette dé‐
monstration a permis d’expérimenter les approches de conduite en convoi et les changements de configura‐
tions en milieu urbain ;  au mois d'avril 2014, sur le site de l'IRSTEA à Montoldre (03), conjointement avec les jour‐
nées de la mobilité en milieu 28
), naturel (ECOTECH’2014
cette démonstration a permis d’expérimenter la conduite en convoi en milieu naturel ;  au mois de septembre 2014, sur le site Pavin à Clermont Ferrand (63), cette démonstra‐
tion a permis d’expérimenter les approches de conduite en convoi et les changements de configurations en milieux ur‐
bain et agricole. L'expérimentation réelle a été alors abordée dans le troisième volet de ce programme. Le dé‐
ploiement des approches propo‐
sées sur des véhicules réelles a Le recensement de la production scientifique et technique de ce programme mentionne :  8 articles dans des journaux internationaux à comité de lecture référencés dans des bases de données internatio‐
28
www.ecotechs.irstea.fr/ page 14 




nales (production de type ACL) ; 42 communications dans des comptes‐rendus de confé‐
rences internationales avec comité de lecture (production de type ACTi) ; 6 communications dans des comptes‐rendus de confé‐
rences nationales avec comité de lecture (production de type ACTn) ; 1 demande de brevet déposé le 20 juin 2012 auprès de l'IN‐
PI 29 :"Plateforme de simula‐
tion pour la validation d’une architecture logicielle et maté‐
rielle d’un robot", Université Blaise Pascal, Centre National de la recherche scientifique, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture" ; 1 article de vulgarisation scientifique dans le n°944 (mai 2012) du magazine "Industrie et Technologie" ; plusieurs logiciels de simula‐
tion de capteurs et d’approches de conduite en convoi. (IRTES à l'UTBM, HEUDIASYC à l'UTC et DELAUNAY à l'UTT) place le groupe UT dans le Top 10 mon‐
dial sur cette thématique de re‐
cherche. Contacts : Franck GECHTER et Abder KOUKAM – IRTES‐SET L e contexte industriel actuel requiert des processus de développements de produits de plus en plus compacts, flexibles, intelligents, et cela tout particuliè‐
rement en début de cycle de vie, où les décisions prises par les ingénieurs‐concepteurs ont un impact majeur sur l’ensemble des métiers situés en aval. Sur le plan européen, la probléma‐
tique d’ingénierie du couple pro‐
duit‐procédé s’inscrit dans le cadre de travail "ICT ‐ Factories of the future" au sein du 7ème PCRD et prolongé au sein de Horizon 2020, afin de retrouver la compé‐
titivité des entreprises et stimuler le renouveau industriel. Les activités cumulées de leurs unités de recherche travaillant sur le domaine du véhicule autonome 29
Le point de vue statique de la conception de systèmes méca‐
niques, au niveau de leur défini‐
tion géométrique (3D), est consi‐
déré comme endurantiste en 31
métaphysique . A ce jour, nous développons une vision perduran‐
tiste32 de la conception du couple produit‐procédé. A savoir qu’un objet de conception ne reste pas fixe dans le temps mais, au con‐
traire, possède des parties tempo‐
relles (relatives à ses évolutions en conception et déplacements en production). Nous parlerons ici donc de description spatio‐
temporelle, voire de description 4D, afin de réconcilier les objets de l’espace (composants du pro‐
duit à concevoir) et objet du temps (opérations de fabrication, assemblage, etc.). Pour l'IRTES, le programme SAFE‐
PLATOON aura également permis d'initier des collaborations scienti‐
30
fiques avec le LABEX IMobS3 d'une part, et avec plusieurs uni‐
tés de recherche au Portugal, en Espagne, en Tunisie et au Liban d'autre part. Les recherches en ingénierie du couple produit – procédé au sein de l'IRTES : perduran‐
tisme, incubateur en concep‐
tion et prédictions de l'évolu‐
tion des systèmes multiphy‐
siques 
des produits (PLM : product life management) la description spatiotempo‐
relle des connaissances du couple produit‐procédé. Institut National de la Protection Industrielle, www.inpi.fr 30
"Innovative Mobility: Smart and Sustainable Solutions", www.imobs3.univ‐
bpclermont.fr/index.php/fr/ A ce jour, l’orientation principale des travaux porte sur la "Concep‐
tion proactive et la gestion flexible des connaissances‐informations‐
prédictions produit‐procédé ba‐
sées sur la sémantique et logique spatiotemporelles". Dans ce cadre, trois opérations de recherche sont en cours de développement au sein de l'IRTES : 
la conception proactive pour l’X (X étant un métier situé en aval de la conception), 
l'harmonie et compréhension dans la gestion de cycle de vie page 15 31
Ainsi, la loi de LEIBNIZ (philosophe, mathématicien, logicien, diplomate, juriste allemand, 1646‐1716) indique que deux choses qui ne partagent pas toutes leurs propriétés ne peuvent pas être identiques. 32
Le perdurantisme a été introduit par le philosophe américain David LEWIS (1941‐2001). Dans le perdurantisme, il existe un nombre infini de mondes possibles concrets et causalement isolés les uns des autres. Cette recherche se fond donc dans les domaines de la philosophie, de l’intelligence artificielle et de l’ingénierie produit‐procédé. Elise GRUHIER, actuellement docto‐
rante en 3ème année de thèse, travaille sur cette problématique, afin de proposer une description qualitative spatio‐temporelle du couple produit‐procédé permet‐
tant de raisonner et d’apporter une complète sensibilisation et compréhension, à l’architecte produit et au concepteur, de l’évolution du produit en contexte de conception orientée assem‐
blage. Ses travaux visent donc à améliorer la conception en pre‐
nant en compte la gamme d’assemblage dès les phases amont du processus de concep‐
tion, promouvant par conséquent l’ingénierie proactive. Le concep‐
teur aura donc accès aux connais‐
sances portant sur l’assemblage et pourra donc intégrer les con‐
traintes afférentes le plus tôt possible. Pour ce faire, une nouvelle théorie méréotopologique 33 spatio‐
temporelle (appelée JANUS) a été proposée afin de pouvoir décrire toutes les évolutions liées au couple produit‐procédé. Cette théorie a été formalisée et implé‐
mentée dans une ontologie (appe‐
lée PRONOIA2), permettant de vérifier la cohérence des informa‐
tions. Ces travaux ont fait l’objet de plusieurs récompenses dans des congrès internationaux, et sont aujourd’hui en étroite ligne avec les problématiques dévelop‐
pées dans ce domaine par l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lau‐
sanne et Wayne State University (USA) avec lesquelles des collabo‐
rations avec l'IRTES existent. Par ailleurs, des efforts sont ac‐
tuellement portés pour dévelop‐
per un incubateur en conception. Ce concept, similaire à l’incubation naturelle chez la poule, a pour objectif d’apporter les connais‐
sances (quantité de chaleur chez la poule) appropriées au concep‐
teur, au bon moment en concep‐
tion, par la capture de ses inten‐
tions et de son contexte de con‐
ception. A terme, cet incubateur sera capable d’intégrer des procé‐
dures de connaissances‐ sur‐
demande ainsi que de l’injection de connaissances dans les sys‐
tèmes CAO. Ce travail est actuel‐
lement porté par la thèse CIFRE de ème
Nicolas PETRAZOLLER (3 année) chez General Electric (cf. IRTES infos n°8), et sera appliqué au niveau des enceintes acoustiques dans un premier temps. Il con‐
viendra ensuite d’appliquer l’ensemble de la démarche propo‐
sée à la conception complète ou partielle de l’architecture d’une turbine à gaz et de ses systèmes auxiliaires. 33
La méréologie (du grec mereos : partie) est la science qui étudie les propriétés générales de la relation entre la partie et le tout, en un sens différent de celui des ensembles. Les ensembles sont des structures compo‐
sées d'éléments (supposés indivisibles). Ceci n'est pas présupposé dans la méréologie. Ainsi, la méréologie n'est pas opposée à la théorie des en‐
sembles, mais l'englobe. Il apparait cependant que la méréologie est plus économe en termes d'axiomes que la théorie des ensembles et qu'elle est suffisante pour définir les notions de voisinage, frontière, etc. On parle dans ce cas de méréotopologie. Enfin, le fait de pouvoir réutiliser des connaissances métier en conception est nécessaire pour l’activité des concepteurs, mais pas suffisante. En effet, il devient impératif de se plonger dans l’avenir afin de préparer le présent. C’est dans ce cadre que la thèse CIFRE de Yannick CHAPUIS (3ème année) chez General Electric s’effectue (cf. IRTES infos n°8). Il s’agit ici de développer des algo‐
rithmes de prédiction concernant page 16 l’évolution des systèmes multi‐
physiques d’un point de vue tech‐
nologique basée sur les échelles TRLs (Technology Readiness Levels, ou niveaux de maturité technolo‐
gique 34 ). Ainsi, la génération de scénarii technologiques permettra d’anticiper au présent et de pré‐
parer des produits suffisamment extensibles, afin de repousser leur obsolescence. L’originalité, ici, est de générer des prédictions pour différentes temporalités, mais également de faire l’analogie avec la greffe et la transplantation dans le domaine médical. Sur la base de ces orientations, la thèse CIFRE de Bertrand MAR‐
ère
CONNET (1 année) chez ACCE‐
LINN aura pour objectif de s’attaquer au PLM3.0 afin de gérer 34
Les niveaux de maturité technolo‐
gique, au nombre de 9, sont une mesure servant à évaluer la maturité d'une Innovation en évolution :  niveau 1 : observation et consi‐
gnation des principes de base du concept,  niveau 2 : concept technologique ou application déterminés,  niveau 3 : fonction critique et analytique ou validation de prin‐
cipe,  niveau 4 : validation des éléments ou des conditions d'essai en labo‐
ratoire,  niveau 5 : validation des éléments ou d'une maquette dans un envi‐
ronnement simulé,  niveau 6 : démonstration d'un modèle ou d'un prototype du sys‐
tème ou du sous‐système dans un environnement simulé,  niveau 7 : prototype prêt pour la démonstration dans un environ‐
nement opérationnel approprié,  niveau 8 : technologie actuelle mise au point et qualifiée par des essais et des démonstrations,  niveau 9 : validation de la techno‐
logie réelle par le déploiement réussi dans un contexte opéra‐
tionnel. aussi bien les informations et connaissances du présent et passé, mais également les prédictions du futur dans les systèmes d’informations du couple produit‐
procédé. Ceci pourra se faire par l’incorporation de sémantique et logique spatiotemporelles dans les procédures de définition des produits mécaniques. C'est à ce titre et autour de cette thématique que le projet TITAN (compuTational InTelligence in design and mANufacturing) a été PAST
proposé dans le cadre du CPER 2015‐2020 de l'UTBM (cf. IRTES infos n°7). Contact : Frédéric DEMOLY – IRTES‐M3M PRESENT
Knowledge
FUTURE
Data &
knowledge mining
Inductive inferences
Knowledge-on
demand
Awareness
1
Request
Predictions
3
Generate
Time Line
2
PUSH
PUSH
Check
Consistency
1
PhD Thesis
E. GRUHIER
2
Reuse
Declarative K
Temporal K
Procedural K
Causal K
Progress...
Knowledge
base
Evaluate
Capture &
interpret
Context capture
Design intents
Design decisions
Semiotic
2
Well-balanced
4
Actualize
BOL, MOL, EOL
Sequence planning
Upgrade
CAD and
PDM systems
PhD Thesis
N. PETRAZOLLER
XDM systems
PhD Thesis
Y. CHAPUIS
PhD Thesis
B. MARCONNET
Vue schématique de la démarche déployée au sein de l'IRTES concernant la conception proactive et la gestion flexible des connaissances‐
informations‐prédictions produit‐procédé basées sur la sémantique et logique spatiotemporelles. Le financement de la re‐
cherche et développement dans le monde en 2014 Q
ue représente l'effort de recherche et développement (R&D) dans le monde en 2014 ? Quelle position de l'Europe dans le concert mondial ? Le rapport 35
annuel de R&D Magazine pré‐
sente quelques chiffres clefs. Principaux indicateurs et mor‐
ceaux choisis :  1280 milliards d'euros, c'est le montant des dépenses mon‐
diales de R&D prévues en 2014 ;  les USA sont, en 2014, la nation investissant le plus en R&D : 370 milliards d'euros, soit 2,8% du PIB américain. La France se classe en 6ème posi‐
35
2014 GLOBAL R&D FUNDING FORE‐
CAST, www.rdmag.com/ 


tion des états finançant le plus la R&D, avec 41 milliards d'eu‐
ros, soit 2,4% du PIB ; les ¾ des dépenses de R&D aux USA émanent de l'indus‐
trie et le département de la défense américain (Depart‐
ment Of Defense, DOD) est la première agence de finance‐
ment de la R&D publique aux USA ; les dépenses en R&D de la Chine dépasseront celles des USA en 2022 (projections) ; les dépenses en R&D des 10 nations investissant le plus re‐
présentent 80% des dépenses mondiales. Par ordre décrois‐
sant, ces nations sont (entre parenthèses, l'effort de la na‐
tion en milliards d'euros) : USA (370), Chine (227), Japon (132), Allemagne (73), Corée du Sud (50), France (41), Royaume‐
page 17 Uni (35), Inde (35), Russie (32) et Brésil (26) ;  les dépenses cumulées des USA, de la Chine et du Japon représentent plus de 50% des dépenses mondiales ;  les dépenses de R&D de l'Al‐
lemagne représentent un quart des dépenses euro‐
péennes. En termes de perspectives, à l'échelle mondiale, les efforts de recherche dans les domaines de l'énergie, des sciences du vivant, des matériaux avancés et des nouvelles technologies de la communication devraient con‐
naître une croissance, ceux dans les domaines de la défense et aérospatial devraient diminuer sensiblement. Contact : le comité de direction de l'IRTES Nombre de scientifiques et ingénieurs par million de citoyens versus le pourcentage du PIB dédié à la R&D pour les 40 nations dépensant le plus dans le domaine. FORMATION A ET PAR LA RECHERCHE 
Ils sont devenus docteurs U
ne des missions première d'une unité de recherche est la formation à et par la recherche. Ils/elles sont dernièrement deve‐
nu(e)s docteurs de l'Université de Technologie de Belfort‐
Montbéliard après avoir conduit leurs travaux au sein de l'IRTES. Félicitations aux impétrants !  AUBIGNAT Emilie, Contribu‐
tion à la compréhension et à la maîtrise du procédé de projec‐
tion plasma de suspensions céramiques – 23 octobre 2014 (IRTES‐LERMPS)  DAFFLON Baudouin, Modèle multi‐agent d’inspiration phy‐
sique pour la prise de déci‐
sion : application à la conduite en convoi – 30 septembre 2014 (IRTES‐SET) 


GUILBERT Damien, Tolérance aux défauts et optimisation des convertisseurs DC/DC pour véhicules électriques à pile à er
combustible – 1 décembre 2014 (IRTES‐SET) SOULAMA Sagnaba, Caractéri‐
sation mécanique et ther‐
mique de biocomposites à ma‐
trice polystyrène recyclé, ren‐
forcée par des coques de co‐
tonnier (Gossypium Hirsutum L.) ou des particules de bois de kénaf (Hibuscus Cannabinus L.) – 21 novembre 2014 (IRTES‐
SET) TA Anh‐Tuan, Modélisation de lois de comportement aniso‐
tropes par la théorie mathé‐
matique des invariants – Ap‐
plication aux matériaux biolo‐
giques fibreux – 26 septembre 2014 (IRTES‐M3M) VAUTHERIN Béatrice, Elabora‐
tion par projection plasma réactive sous très basse pres‐
sion de dépôts de matériaux page 18 dans le système aluminium – titane – azote ‐ 16 octobre 2014 (IRTES‐LERMPS) Ils soutiendront oralement très prochainement leurs tra‐
vaux de thèse B



on courage pour ces derniers moments de préparation ! DUMAS Pierre, Conception d’une machine synchrone à aimants permanents destinée à la traction électrique – Ap‐
plication au tramway sur pneumatiques – 5 décembre 2014 (IRTES‐SET) HE Pengjiang, Etude du déve‐
loppement de la projection plasma sous basse pression – 5 décembre 2014 (IRTES‐
LERMPS) LEE‐REMOND Sora, Essai d’anthropologie des trans‐
ports en commun : approche comparative des politiques, représentations et pratiques du bus en France et en Corée – 15 décembre 2014 (IRTES‐
RECITS) SAYAH Imane, Etude de revê‐
tements photocatalytiques à base de dioxyde de titane na‐
nostructuré élaborés par pul‐
vérisation cathodique magné‐
tron en condition réactive – 17 décembre 2014 (IRTES‐
LERMPS) VERNIER Cyrille, Ingénierie à base de connaissance métier pour une conception semi au‐
tomatisée de systèmes méca‐
niques et des procédés de fa‐
brication associés – Applica‐
tion à la ligne d’échappement – 11 décembre 2014 (IRTES‐
M3M) 





Nouveaux doctorants à l'IRTES I ls/elles ont rejoints l'IRTES pour préparer leur thèse de troisième cycle36. Bienvenue !  BERK Celik, Gestion auto‐
adaptative et anticipative de l’énergie : application au couple bâtiments intelligents – véhicules électriques / MI‐
RAOUI A. (IRTES‐SET) / finan‐
cement : UTBM  BERTIN Marius, Métier archi‐
tecte automobile: une ap‐
proche multi‐métiers pour une meilleure intégration du bien‐
être à bord / SAGOT J.‐C. (IRTES‐SET) / financement : RENAULT (CIFRE)  BESANCON Maud, Collèges, lycées et universités en Franche‐Comté au cœur des grandes mutations de l'éduca‐
tion au milieu du XXème siècle : ruptures, renouveau et continuités (1938‐1947) / BE‐
LOT R. (IRTES‐RECITS) / finan‐
cement : autofinancement  BODO Michèle, Contribution au développement et à l'amé‐
lioration d'un mannequin nu‐
mérique du corps humain bio‐
fidèle HUByx, par des mé‐
thodes numériques pour des applications d'impact / ROTH S. (IRTES‐M3M) / financement : Conseil Régional de Franche‐
Comté 36
Liste non définitive. 




FÖRG Andrea, Développement de revêtements fonctionnali‐
sés pour des applications à haute température / MASSET P. (Fraunhofer UMSICHT / IRTES‐LERMPS) / finance‐
ment : Fraunhofer UMSICHT HADRANE Ayoub, Les écoles d'ingénieur au Maroc : une ré‐
ponse au développement in‐
dustriel ? / LAMARD P. (IRTES‐
RECITS) / financement : fonda‐
tion Maroc HUANG Chunjie, Implémenta‐
tion de techniques d'intelli‐
gence artificielle pour le con‐
trôle du procédé de projection thermique à la torche à plas‐
ma / MONTAVON G. (IRTES‐
LERMPS) / financement : China Scholarship Council KANG Nan, Elaboration in situ par mélanges de poudres de composites à matrice métal‐
lique au cours du processus de fabrication additive / CODDET C. (IRTES‐LERMPS) / finance‐
ment : China Scholarship Council LOMBARD Alexandre, ap‐
proche hybride pour la régula‐
tion coopérative du trafic / EL‐
MOUDNI A. (IRTES‐SET) / fi‐
nancement : Conseil Régional de Franche‐Comté MANSOURI Abdelkhalek, Approches d’optimisation gé‐
nériques et parallèles pour le développement de fonctions d’aide à la conduite pour véhi‐
cule intelligent / CREPUT J.‐C. (IRTES‐SET) / financement : MESR MERY Mickael, Développe‐
ment d'un procédé électro‐
chimique pour le recyclage du néodyme à partir d'aimants / MASSET P. (Fraunhofer UM‐
SICHT / IRTES‐LERMPS) / fi‐
nancement : Fraunhofer UM‐
SICHT QIAO Wenbao, Méthodes d'optimisation temps réel pour le véhicule intelligent et leurs implémentations sur mi‐
cro‐processeurs / CREPUT J.‐C. (IRTES‐SET) / financement : China Scholarship Council REZAI Caminde, Nouvelles solutions de préparation et d'activation des surfaces / LANGLADE C. (IRTES‐LERMPS) / financement : IRT M2P page 19 






SHANG Hui, L'Exposition universelle de Shanghai (2010) : histoire, enjeux géo‐
politiques et impact urbain d'un événement embléma‐
tique de la stratégie de "Soft Power" de la Chine / BELOT R. (IRTES‐RECITS) / financement : China Scholarship Council SONG Sheng, Développement du procédé de projection plasma sous très basse pres‐
sion / LIAO H. (IRTES‐LERMPS) / financement : China Scho‐
larship Council TADDEI Lorenzo, Simulation et optimisation numérique en dynamique rapide à l'aide de méthode meshless, Applica‐
tion aux procédés de fabrica‐
tion et à la balistique / ROTH S. (IRTES‐M3M) / financement : MESR VILASI Pauline, Nouveaux catalyseurs nanostructurés à base de pérovskites de lan‐
thane obtenus par des procé‐
dés de dépôt physique / BRIOIS P. (IRTES‐LERMPS) / fi‐
nancement : MESR WANG Yan, Elaboration de dépôts réalisés par projection thermique contre la cavitation / PLANCHE M.‐P. (IRTES‐
LERMPS) / financement : China Scholarship Council ZHOU Daming, Modélisation multiphysique temps réel des batteries lithium‐ion pour des applications de gestion des batteries ((BMS) / MIRAOUI A. (IRTES‐SET) / financement : China Scholarship Council ZUSSI Timothée, Calculs d'écoulements tridimension‐
nels au sein de la boucle d'air moteur / ABBOUDI S. (IRTES‐
M3M) / financement : Pays de Montbéliard Agglomération A VOS AGENDAS Séminaires et manifestations 
10 décembre 2014 : 10ème édition de MOBILIS (Stras‐
bourg) Merci d’avance de vos suggestions et informations. Pascal ALDINGER 03 84 58 33 17 [email protected]