Capsules psychoéd.CLSC [Lecture seule]

Capsules psychoéducatives
CSSS du Sud de Lanaudière
Thème: Alimentation 1
Objectifs de la rencontre:
Sensibiliser les participants aux risques associés au
surplus pondéral et aux régimes amaigrissants.
Définir ce qu’est le syndrome métabolique.
Présenter les connaissances de base d’une saine
alimentation.
Encourager de saines habitudes de vie.
Offrir les outils nécessaires pour améliorer le bien-être et
les habitudes alimentaires.
Les avantages d’une saine alimentation
Entretient la santé de l'organisme, puisque les éléments nutritifs
assurent la croissance et le fonctionnement optimal des cellules, des
tissus, des organes, etc. Cela contribue donc à la longévité.
Fournit les ressources quotidiennes nécessaires pour créer de
l'énergie et se maintenir actif (ce qui permet de comparer le rôle des
aliments à celui du carburant pour un véhicule).
Améliore la qualité du sommeil.
Diminue le stress; les carences nutritionnelles fragilisent le système
nerveux et seraient donc responsables d'une moins bonne adaptation
aux facteurs de stress.
Aide à la stabilité du poids.
Guérit ou aider à guérir diverses maladies.
Métabolisme de base, régimes et
« syndrome du yoyo »
Votre corps a besoin d’un minimum d’énergie pour effectuer ses activités
quotidiennes. Votre corps dépense de l’énergie pour entre autre vous
faire respirer, digérer et faire fonctionner vos organes. Nous appelons
cette énergie de base: le métabolisme de base ou énergie au repos. Le
métabolisme de base équivaut environ à 1200 calories pour les femmes
et environ 1400 pour les hommes.
Lorsque vous suivez un régime amaigrissant, dont l’apport calorique est
inférieur au métabolisme de base, votre corps ne reçoit pas
suffisamment d’énergie pour effectuer ses activités quotidiennes. Il se
peut alors qu’il se sente en danger et décide d’utiliser moins d’énergie
pour effectuer ses tâches quotidiennes. On dit alors qu’il y a un
ralentissement de votre métabolisme de base. Cela peut entraîner un
gain de poids important à long terme.
Métabolisme de base, régimes et
« syndrome du yoyo » (suite)
Lorsque vous avez atteint le poids désiré avec votre régime, vous
reprenez ensuite une alimentation normale. Votre métabolisme par
contre est toujours au ralenti, vous vous trouvez donc à dépenser moins
de calories. Cette dépense énergétique moindre favorise un gain de
poids. Souvent vous reprenez le poids perdu et même plus.
L’obésité
Près de la moitié des canadiens souffrent d’embonpoint
Correspond à un IMC >25
L’embonpoint augmente les risques de diabète,
d’hypertension et de dyslipidémie.
Une perte de poids de 5-10 % du poids initial diminue de
façon considérable ces risques. Attention à la perte de poids
rapide!
Définition de l’obésité:
Un dépôt excessif de gras
Résultat d’un apport énergétique plus grand que la dépense
énergétique
Augmentation des cellules adipeuses dans le corps
L’obésité
L’indice de masse corporelle ( IMC)
Définition IMC
L’indice de masse corporelle (IMC). D’après l’OMS, il s’agit de l’outil le
plus utile, bien qu’approximatif, pour mesurer l’embonpoint et l’obésité
dans une population adulte. Cet indice se calcule en divisant le poids (kg)
par la taille au carré (m2). On parle de surcharge pondérale ou
d’embonpoint lorsqu’il se situe entre 25 et 29,9; d’obésité lorsqu’il égale
ou dépasse 30; et d’obésité morbide s’il égale ou dépasse 40. Le poids
santé correspond à un IMC entre 18,5 et 25.
Référence: www.passeportsante.net
Voir dépliant de l’Institut de Cardiologie de Montréal
Le syndrome métabolique
Le syndrome métabolique: qu’est-ce que c’est?
Ce n’est pas une maladie en soi. Il désigne la présence d’un ensemble
de signes physiologiques qui accroissent le risque de diabète de type2,
de maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral.
Les signes avant-coureurs de ces maladies graves ou chroniques ne sont
pas toujours visibles ou ressentis par la personne atteinte. C’est donc
asymptomatique.
Le dépistage rapide peut donc faire une grande différence!
Voir dépliant de l’ICM et du CSSS du Sud de Lanaudière
Le guide alimentaire canadien
L’assietteL’assiette-santé
Les signaux de faim
Les stratégies de gestion du poids ont beaucoup changées ces dernières
années. Les nutritionnistes privilégient d’enseigner à leurs patients comment
être à l’écoute de leurs besoins physiologiques et psychologiques plutôt que de
leur faire suivre des diètes contrôlées en calories.
La plus importante des nouvelles stratégies consiste à apprendre à écouter les
signaux de son organisme. Normalement, le corps sait la quantité de nourriture
dont il a besoin.
Qu’est-ce que la faim?
La faim n'est pas un « petit creux » qu'on ressent en regardant la télé, 2 heures
après le repas. C'est un véritable besoin physiologique, qui se manifeste par des
bruits et des contractions dans l’estomac, une minime perte de concentration et
une légère baisse de l’énergie. On la ressent généralement de 4 à 6 heures
après un repas équilibré.
Référence: www.passeportsante.net
Les signaux de faim
La faim excessive
Par contre, si on attend trop avant de manger, ou si le repas précédent n'était
pas équilibré, les signes d’une faim excessive peuvent se manifester :
étourdissements, grande fatigue, maux d’estomac, etc. Ces symptômes
désagréables sont absolument à éviter, car c’est votre mécanisme de survie qui
se met alors en marche. On tend à manger trop, trop vite et n'importe quoi.
La fausse faim
Il se peut que, sans ressentir aucune faim, on ait une envie impérieuse de
manger : parce qu'on s'ennuie, qu'on est stressé ou triste, que c'est le seul
plaisir de la journée, que ça sent bon... S'il arrive fréquemment que l'on mange
pour des raisons de ce genre, il est temps de reconnaître que ce comportement
est néfaste.
La fausse faim cache un problème. La nourriture vient combler un besoin qui
n'est pas physiologique : besoin d’affection, d’écoute, de valorisation, de
relaxation, de tendresse, de plaisir, etc. Il existe des moyens plus sains de
combler ces besoins, par exemple marcher 10 minutes, faire une sieste,
appeler un ami, prendre un bain chaud, demander une accolade à son
conjoint, pleurer, danser...
Référence: www.passeportsante.net
Les signaux de satiété
La satiété survient quand on a mangé assez, mais pas trop.
Il est important de prendre le temps de manger (délai entre la prise
alimentaire et la sensation de satiété) car il faut un certain temps après le
début du repas pour que cette sensation se manifeste ( 20 minutes).
Mangez lentement!
Les aliments qui nécessitent beaucoup de mastication, comme les
crudités, permettent aussi d'allonger la durée du repas.
Les signaux de satiété
Exemple de signaux de satiété ou de rassasiement adéquat :
Je n’ai plus faim et je me sens confortable dans mes vêtements.
Mon repas semble moins savoureux qu’aux premières bouchées.
Si on me volait mon assiette à ce moment-ci, ça ne me dérangerait pas.
J’ai retrouvé mon énergie.
Afin d’évaluer votre niveau de satiété ou de rassasiement, prenez l’habitude de
mettre une cote à votre niveau de rassasiement après le repas. Au bout d’un
certain temps, la reconnaissance et l’écoute du rassasiement sera plus naturelle.
Le but est d’atteindre le niveau 2.
0 = pas du tout rassasié
1 = pas tout à fait rassasié
2 = bien rassasié, plaisir gustatif comblé et confortable dans mes vêtements
3 = trop rempli
4 = trop bourré, même nauséeux
Des trucs pour bien s’alimenter
Mastiquer chaque bouchée avec les deux côtés de la mâchoire, ne pas avaler
d’un trait.
Déposer vos ustensiles entre chaque bouchée.
Prendre le temps de vous asseoir.
Aussi souvent que vous le pouvez, apporter une minuterie à la table et essayer
d’espacer vos bouchées pour manger pendant 20 minutes.
Éviter de lire ou de regarder la télévision en mangeant. Rester concentré sur ce
que vous mangez, même s’il y a de l’action autour de vous.
Se concentrer sur les saveurs, respirer délicatement l’arôme qui s’y dégage,
prendre le temps de goûter et savourer le plaisir.
Examiner et admirer votre assiette, variez les couleurs des aliments.
Apprécier à sa juste valeur même le mets le plus simple.
Être créatif.
Ne pas s’interdire des aliments (MODÉRATION). Principe du 80-20.
Prendre une assiette de repas plus petite, pour diminuer les quantités.
Pratiquer le gaspillage sain des aliments, comme laisser quelques bouchées
dans son assiette.
Boire un verre d’eau à la moitié du repas.
Pour réduire le goût de sucre, se brosser les dents après le repas principal.
D’autres idées?
Des questions / commentaires?
Merci de votre participation!
N’oubliez pas de compléter la fiche d’évaluation et
revenez pour notre 2e capsule sur l’alimentation
le 27 novembre à 13h30 au CLSC Lamater.
2e capsule
Résumé 1ère capsule ? Distribuer GAC, syndrome métabolique
L’importance du déjeuner
Les collations nutritives
L’hydratation
Croyance que la Px fait grossir
Les bons gras et les mauvais gras (rôle des oméga 3 (vit D) et 6
dans l’organisme; humeur, concentration, améliorer le bilan
lipidique)
Les critères pour les étiquettes nutritionnelles
Sites internet pour idées recettes
Bouger, stratégies de motivation, SMART