1 Panorama des différents outils utilisables 46 outils évoqués … et le recensement ne prétend pas être exhaustif Le choix de l’outil est comparable au choix des armes. Quels sont les critères de choix d’un bon outil ? – – – – – Adapté à la phase – problématique à résoudre Suscitant le dépassement des frontières / silos Exprimant la solution dans un format autoexplicite Adapté à la population Maîtrisé par l’organisateur 2 Panorama des différents outils utilisables Structuration par phase : – – – – description de l’existant diagnostic élaboration proposition mise en place solution Des outils d’analyse Des outils de recherches des causes Des outils de choix de la solution Des outils de déploiement & conduite du changement 3 Des outils d’analyse (étude de l’existant) Contrôle statistique Carte de processus histogramme Schéma fonctionnel TRT/TRF autopointage Diagramme de Gilbreth Logigramme Observations instantanées sociogramme Modèle des 5 forces de Porter Définitions de mission Schéma géographique Matrice de polyvalence 4 Carte des processus Commencer par une vue externe : – pose du périmètre entre amont et aval – changement perception acteurs / construction d’une représentation – mise en évidence des redondances entre silos Trigger: The expression of need for a spare part resulting from : •A technical file or “nomenclature” – engineering •A diagnosis of a breakdown (unplanned jobs) - Maintenance •A Planned maintenance jobs (machine analysis) – Maintenance CUSTOMERS: Spare Parts process Provide the plants with the good PdR according to their right need, within the framework of a contract based on cost/lead-time Limit upstream: The need for a spare part is collected Maintenance Plant managers Buyer/suppliers RESULTS: Contract information is available (price, leadtime..) The contract is executed The availability/cost ratio is under control (stock, whole process FTE) Limit downstream: •The good part is in the hand of maintenance or warehouse •Supplier is paid or is going to be paid La carte est complète quand les indicateurs tournent et le management de la performance du processus est opérationnel 5 Exemple de carte d’un processus client 6 6 Exemple de carte d’un processus élémentaire 7 7 Exemple d’une carte d’activité 8 8 La carte d’identité : Les différents éléments de la carte d’identité La cartographie et les différents niveaux de cartes Le contexte : interfaces avec d’autres processus L’objet : clients, processus élémentaires, éléments de volumétrie, éléments d’organisation, … Le canal les acteurs Les consignes de dégradé Les produits Les états La comptabilité Les contrôles Les outils : applications, opérationnels, services 9 Exemple d’un logigramme SCHEMA DE PROCESSUS OPERATEURS CONCERNES LISTE CHRONOLOGIQUE DES OPERATIONS SUIVI DES SUPPORTS Cahier Sorties Avenants Double 2 Double 1 Pièce C Cahier A PROCESSUS N°: Dossier Secrétaire Rédacteur Employé B TACHE N°: Demande d’autorisation DENOMINATION ACTIVITE N°: Employé A Réceptionniste DENOMINATION Reçoit dossier Horodate Enregistre sur cahier Arrivée Prend connaissance Vérifie présence justificatifs Liste les compléments requis Vérifie calculs Calcul TVA Joint la demande d’autorisation Applique règles en vigueur Mentionne les avenants Vise calcul global prime Duplication pièces Frappe les avenants Mentionne sur cahier Sorties 10 •· Exemple de tableau de répartition des tâches Etablir la liste des tâches Définir les postes ou les personnes participant au processus Collecter les données pendant plusieurs semaines ou faire estimer par les acteurs, le temps passé sur les différentes tâches Construire le tableau de répartition des taches sous formes d’un tableau à double entrée : • En colonnes : les postes ou les acteurs participants au processus • En lignes : les différentes tâches du domaine ou processus analysé A l'intersection des colonnes et lignes, porter les durées de chaque tâche(variante : indiquer à l'intersection, le niveau de responsabilités (ex : E : exécuter, C : coordonner, S : superviser ou la fréquence) Calculer le nombre d'intervenants et la charge par tâche ainsi que la charge totale par poste/acteur Faire valider le contenu par les acteurs 11 Exemple d’un sociogramme Le sociogramme est une photographie, à un moment donné, des interrelations entre des personnes, des entités : • En terme d’intensité • En terme de nature Le sociogramme est utile pour : • identifier les relations critiques • orienter la reconception du système • Ne pas omettre des relations d’information 12 Le sociogramme c’est quoi? 13 Définitions de mission Elles précisent selon des cadres plus ou moins sophistiqués le rôle et différents éléments d’une fonction (interfaces à gérer – place dans l’organigramme – titre – facteurs clé de succès – résultats attendus…) En analyse l’intérêt est de comparer ce que fait une personne par rapport à la définition de mission reçue MISSION : directeur technique zone export But / finalité : Mettre à disposition du commerce des produits homologués et qualifiés en réponse aux besoins du plan produit et dans le respect des budgets R&D Responsabilité Adéquation des produits aux usages de la zone Responsabilité solidaire avec Dir Technique de développement, Leviers d’action : volet technique du CdC et homologation Moyen d’évaluation Nombre de claims Image « performance » des produits sur la zone Liste des principales activités : Personne ou instance appréciatrice Responsable de division Oui non Pour mettre de l’ordre dans l’ensemble des activités, les structurer de manière arborescente. Les activités sont des leviers d’action dont l’ensemble doit être équilibré par rapport à la responsabilité du poste 14 Quelques informations sur d’autres outils Observations instantanées: La méthode des observations instantanées ou méthode de mesure de travail par sondage est un moyen objectif d'analyse, il consiste à observer les éléments de travail pour on déduire à l'aide des calculs statistiques des conclusions relatives à ce travail sous forme de pourcentages. La méthode des observations instantanées (M.O.I) permet d'évaluer les temps opératoires dans les ateliers de production ou les entités du monde des services, sans présenter les inconvénients du chronométrage, très mal perçu par les ouvriers, et établir la part de la journée du travail pendant la quelle un exécutant ou un moyen produisent du travail, et celle pendant laquelle ils ne produisent pas. 15 Quelques informations sur les autres outils Auto-pointage: Il consiste, à partir de la liste des activités effectuées par chaque acteur, de lui demande d’indiquer, sur une période choisie, le nombre de fois où cette activité à été exécutée et le temps passé (la séquence de l’activité doit être, au préalable bien définie). C’est une manière d’estimer le temps moyen d’un activité. Schéma fonctionnel: Il représente les interactions entre différentes unités de travail. Il montre par exemple comment les services fonctionnels à orientation verticale influent sur un processus à orientation horizontale mis en œuvre au sein d’une organisation. 16 Quelques informations sur d’autres outils Histogramme: Représenter une série de données pour en visualiser le type de distribution, la tendance centrale et leur dispersion C’est un outil qui prend généralement la forme d’un graphique à barres représentant les fréquences d’une série de données réparties en plusieurs classes ou cellules Matrice de polyvalence: C’est un tableau, pour une unité donnée, qui précise, selon une échelle déterminée (0-1-2-3), la capacité de chaque acteur à exécuter les différentes activités de cette unité 17 Quelques informations sur les autres outils Contrôle statistique: Il consiste à prélever un échantillon de n individus et à contrôler le nombre k de défectueux. Puis en fonction de deux critères A (acceptation du lot) et R (critère de rejet), de rejeter ou d'accepter le lot. Schéma géographique: Il analyse le flux matériel des activités et aide à minimiser les pertes de temps quand les extrants ou les ressources sont acheminées d’une activité à une autre. 18 Quelques informations sur d’autres outils Modèle des cinq forces de Porter: Analyser le contexte industriel dans lequel l’organisation évolue afin de déployer des stratégies concurrentielles. Le diagnostic s’oriente autour des cinq forces de compétitivité qui influent sur la profitabilité à long terme de l’organisation: La La La Le Le rivalité entre les concurrents actuels menace présentée par les nouveaux entrants menace présentée par les produits ou services substituts pouvoir de négociation des fournisseurs pouvoir de négociation des acheteurs 19 Panorama des différents outils utilisables ■ Des outils de recherche des causes (diagnostic) QQOQCCP Diagramme Causes/effets (Ishikawa) Tableau diagnostic La matrice de compatibilité Matrice FFOR Diagramme De Pareto Les 5 P Arbre des défaillances Le Brainstorming Histogramme Le vote pondéré MOFF Méthode ABC Diagramme de Kano 20 Le QQOQCCP ■ C’est un outil de résolution de problème et une grille d’interrogation ■ Il aide à analyser une situation sous tous ses angles; peut-être complété par « Est / N’est Pas » De Quoi s’agit-t-il ? Objet, action, … Qui est concerné ? Interactions, … Où ? Quand ? Situation, informations, … Moment, durée, fréquence, … Comment ? Symptômes, faits, … Combien ? Écarts, coûts, quantités, … Pourquoi ? Pour Quoi? Un problème bien posé est à moitié résolu 21 Illustration du QQOQCP : Lion œuvres d’art De Quoi s’agit-t-il ? Qui est concerné ? De la gestion des sinistres du processus Lion œuvres d’art Le client, l’assureur, le BO Nouveau produit Échanges nombreux Technicité en BO Où ? Quand ? Pourquoi ? Dans 8 cas sur 10 Délai de 40 jours pour le client Comment ? Pièces justificatives manquantes ou incomplètes Fax vers l’assureur Combien ? Sinistres : 3 pour 1000 Temps traitement en BO : 30’ Pour Quoi ? Prise de parts de marché 22 Les 5 P : Pourquoi Se poser 5 fois la question : POURQUOI ? c’est s’imprégner du sujet ! Illustration : « Il y a des écarts constatés dans ce processus » 1- Pourquoi? Parce que les procédures ne sont pas appliquées 2- Pourquoi? (les procédures ne sont pas appliquées) Parce qu’elles ne correspondent pas à la réalité du terrain 3- Pourquoi? (ne correspondent- elles pas à la réalité) Parce que personne n’a demandé aux opérateurs comment ça se passe réellement 4- Pourquoi? (personne n’a demandé) Parce que le groupe de travail fonctionne de façon autonome 5- Pourquoi? (le groupe fonctionne de cette manière) Parce qu’il n’est composé que d’une catégorie d’employés 23 le diagramme causes/effet : Lion œuvres d’art MOYENS & MACHINES MAIN D’OEUVRE Certains acteurs BO débutent L’agence et le client ne disposent pas de document spécifique Pour la déclaration du sinistre L’agence informe par FAX l’assureur Peu d’informations à la saisie du contrat EFFET Rôles des 3 acteurs peu clair Les accords contractuels avec l’assureur sont flous dans les procédures Le P.E. gestion de sinistre est peu fréquent MATIERES PREMIERES & INFORMATIONS Pourquoi des Allers Retours BO - Assureur ? L’assureur n’a pas Standardisé son besoin MANAGEMENT PROCESSUS & PROCEDURES MILIEU & ENVIRONNEMENT 24 Diagramme cause / effet Levers Performance Drivers Business Impact Taux de satisfaction de la demande Flexibilité des équipements Financial Impact Sales Total cost of ownership équipement Coûts horaire ingénierie Nb heure ingénierie /projet Volumes d’achat Organisation Méthode Coût Achat EBIT Operating costs EBIT/CE Cout Ingénierie CA Investi Capital employed Ramp up des équipements Taux d’utilisation des équipements 25 Diagramme cause / effet Position au plus près des opérations Management responsabilisant Expérience des personnes centrales Mécanisme de coopération central / local Tableau de bord processus Clarté des règles décisionnelles Laissez-nous des marges de manoeuvre Délégation aux opérationnel s Motivation Performanc e des processus Soyez plus à notre service Pertinence des choix Prise en compte des problèmes terrain Efficacité d’une fonction centrale Culture du détail technique Cohérence locale résultant des différents pilotages Mettez-vous plus d’accord entre vous Capabilité gestion du risque Vitesse : * progrès (fonction) * adaptation (business) Passez moins d’énergie au contrôle Management par objectif Sizing fonctions contrôle / détail plan Respect des plans Respect des délais 26 Le Brainstorming On distingue 5 phases : – 1. Rappel des règles • Aucune critique, toutes les idées sont les bienvenues (pas de limitation en quantité et en qualité) • Une seule idée par personne à la fois • S’appuyer sur les idées des autres • Chacun s’exprime à tour de rôle et on peut passer son tour • Toutes les idées sont écrites – 2. Énoncé du sujet et des objectifs – 3. Réflexion individuelle – 4. Réflexion collective (Phase de créativité) – 5. Analyse et classement des idées 27 Le diagramme de Pareto Exemple : Le courrier n’arrive pas dans le bon service Causes Erreur de tri Absence d’identification du destinataire Fréquence 48 % 24 Classement 2 20 10 3 112 66 1 Mauvaise identification du destinataire par le client 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 66% 24% 10% Mauvaise identification par le client Erreur de tri Absence d'identification 28 Diagramme de Kano Satisfaction des clients Souhaits attractifs Fonctions innovantes Fonctions proportionnelles (exigés) Fonctions disponibles Fonctions manquantes Fonctions obligatoires (simples) Exigences minimales Insatisfaction des clients 29 La matrice FFOR Un outil pour analyser une situation Forces Faiblesses Internes à l’entreprise Opportunités Risques / Menaces Dépendent du contexte de l’entreprise Une vision commune de cet état Une base pour élaborer le plan d’actions et définir le processus « cible » 30 La matrice FFOR : Exemple d’un processus de vente Forces • Le bénéfice sur ce produit est élevé (+40%) • Très peu de retour client (-1%) • Les acteurs opérationnels sont spécialisés sur ce produit et compétents é sur d’autres ’ Opportunités • Sollicitations de 2 distributeurs européens pour commercialiser ce produit hors de France • Intérêt des chinois détecté lors du dernier salon professionnel Faiblesses • Un turn-over des vendeurs fait que trop peu possèdent le bon argumentaire (OK pour 20%) • Vente uniquement en France • Pas de site Internet dédié Risques / Menaces • Une multi nationale va commercialiser un produit équivalent dans quelques mois • De nouvelles contraintes environnementales vont apparaître dans un an 31 Quelques informatiques sur d’autres outils MOFF (Menaces-opportunités-forces –faiblesses): Grille qui permet de déterminer, par rapport au sujet à traiter: Les menaces externes à l’entreprises (nouvelles lois, évolution de l’économie…) Les opportunités externes à l’entreprise (nouveaux marchés, nouvelles techniques…) Les faiblesses internes à l’entreprise Les forces internes à l’entreprise 32 Quelques informations sur d’autres outils Tableau diagnostic: Outil de réflexion permettant de faire la synthèse des critiques détaillées et d’insérer le champ de l’étude dans son contexte: Synthétiser les dysfonctionnements par grands types de causes Aborder l’étude sous les différents aspects organisationnels (humains, managériaux, politiques, structurels…) Préparer la rédaction du diagnostic organisationnel Replacer l’étude dans le contexte de l’entreprise 33 Quelques informations sur d’autres outils Méthode ABC: Reprenant le principe du diagramme de Pareto, la méthode ABC propose de distinguer trois classes A, B et C qui se distribuent de la manière suivante : Classe Classe A : Les items accumulant 80% de l'effet observé Classe B : Les items accumulant les 15% suivants Classe C : Les items accumulant les 5% restants Le vote pondéré: Technique de sélection par le groupe d’un problème ou d’une solution 34 Panorama des différents outils utilisables ■ Des outils de choix de la solution (propositions et décision) Arbre de décision AMDEC Analyse multi critères Brain storming Diagramme des affinités métaplan Tableau des décisions 35 L’arbre de décision L’arbre de décision permet d’optimiser une suite de décisions (souvent d’investissement) en cascade dans un univers incertain L’essentiel est de séparer les différentes solutions OUISur site OUI OUI Renforcer la procédure actuelle en agence NON Formation des agences NON OUI Formation des acteurs du Back Office NON Enrichir la doc. en ligne S1 Coût? ROI ? Délai? Faisabilité? S2 Coût? ROI ? Délai? Faisabilité? Coût? ROI ? Formation-actionS3 Délai? commune avec Faisabilité? l’assureur Informations S4 Clients Coût? ROI ? Délai? Faisabilité? 36 Exemple de recherche de solutions selon la méthode AMDEC (batterie) Fonction Fb Mode Conséquences N° Tension Mauvais contact 1 insuffisante désolidarisation = panne Tension trop faible Déformation cosse maintenabilité difficile Causes Détection F G N C Solutions correctives Conception => valeur => pas de freinage Aucun 5 15 15 1125 Rondelle frein sur écrou Ecrou freiné Documenter tension 2 Fournisseur => Vis Pas 5 d'agrément 15 15 1125 Plan assurance qualité chez les fournisseurs 3 Conception => valeur Aucun 5 5 15 375 Documenter tension 4 Fournisseur => matière de la cosse Pas 5 d'agrément 5 15 375 Choix matière 5 15 125 => mécontent Mauvais positionne ment Mauvais contact 5 cisaillement borne = très mécontent = panne 6 Conception Aucun => pénétration 5 Accessibilité => fil tordu 5 Aucun Sensibilisation monteur 5 15 375 Augmenter longueur fil 37 Analyse multicritères But : Choisir une solution en optimisant tous les critères Méthode : – Obtenir une liste de critères par un remue méninges – Affecter un poids à chaque critère par un vote pondéré – Remplir le tableau individuel – Cumuler les résultats individuels sur un tableau récapitulatif – Multiplier chaque résultat par le poids du critère – Additionner les éléments – Hiérarchiser les solutions d’après le total Tableau individuel SOLUTIONS 2 1 CRITERES 3 A B C Tableau récapitulatif SOLUTIO 1 2 3 NS CRITERES APOIDS a B b C c TOTA L 38 Diagramme de décision dit « toile d’araignée » Exemple : Appréciation du service dépannage informatique (mesure annuelle) Exemple : Mise en évidence d’un comparatif de 2 solutions Coûts de maintenance Site 1 100% Coûts de développement 80% Site 9 Facilité d’utilisation Site 2 60% 40% 20% Site 8 Site 3 0% Site 7 Prise en compte des contraintes organisationnelle s 2 1 0 sécurit é Site 4 Site 6 Site 5 Délais d’obtention de la solution Facilité d’apprentissage Pérennité de la solution 39 Quelques informations sur d’autres outils Tableau des décisions: – Présenter les différentes solutions, selon différents critères, pour permettre la décision Diagramme des affinités: Regrouper des idées, des opinions ou des sujets selon leurs affinités naturelles. De ces éléments qui semblent a priori sans relation, émergent de nouveaux points de vue qui permettent d’analyser et de développer de nouvelles approches Utile, quand on a affaire à une situation complexe et sans réponse évidente Métaplan: La recherche des idées, des solutions se fait à partir de mots ou de groupes de mots que chaque participant écrit sur un post-it Progressivement les idées émises sont regroupées et liées par sous ensembles de même nature 40 Panorama des différents outils utilisables Des outils de mise en place de la solution Diagramme de Gantt PERT Mise en place d’indicateurs Analyse de risques Matrice QFD Contrôles en entrée/sortie 41 Illustration : un diagramme de GANTT A 5 10 15 20 25 30 35 40 B C D E F G H I J 42 Mise en place d’indicateurs Un indicateur est une donnée quantitative qui permet de caractériser une situation évolutive, une action ou les conséquences d'une action, de façon à les évaluer et à les comparer à différentes dates Un indicateur est : – Pertinent : représentatif de la performance à évaluer et de l ’objectif à atteindre – Ergonomique : agréable à consulter, attractif, … – Simple et économique : capacité à décrire le phénomène et peu coûteux (collecte des données, traitement, présentation) – Communicant : les personnes concernées sont capables de le lire, de l ’interpréter et peuvent évaluer l ’effet de leur contribution. Se limiter aux indicateurs pertinents , par exemple : – Si 30% des saisies sont à reprendre – Un indicateur pour mesurer si l’on atteint un objectif d’amélioration : passer de 30% à 10% dans les 3 mois 43 La composition d’un indicateur Ce que l’on cherche à observer L’instrument de mesure L’objectif poursuivi Interprétation Phénomène Capteur 30% de ressaisies Fonction de transformation Ft = (X/x) Représentation 10% de ressaisies dans 3 mois 44 L’analyse de risque L’analyse de risque génère les actions nécessaires pour sécuriser l’atteinte de l’objectif. Elle comporte 2 temps : Pas obtention des ressources Remise en cause du projet Pas de cohérence avec le déploiement des SI Augmentation des ressources Compétence des ressources insuffisante Retard du projet Risques Mesures préventives sur les causes Oc cu Ap rren pa ce riti on Cr itic ité Effets potentiels Gr Risque av ité – Sélection des risques non acceptables – Conception des actions en diminution de risque 10 5 50 5 8 40 7 5 35 Mesures de secours sur les effets Pas obtention des ressources Anticiper les demandes. Pas de cohérence avec le déploiement des SI Négocier le déploiement selon les priorités de l'Entreprise Architecture Ajuster les priorités des compétences présentes pour garantir le projet. Utiliser les SI locaux et tables de correspondance. Compétence des ressources insuffisante Définir précisément les compétences des ressources clefs Ajuster les compétences présentes pour garantir le projet. 45 Quelques informations sur d’autres outils Matrice QFD (Quality Function Deployment): Tableau à double entrée recoupant les étapes d’un processus et les exigences de la clientèle. Un système de notation permet de préciser les points critiques dans la matrice et d’ensuivre l’évolution (tableau de bord figuratif) PERT: Méthode de gestion de projet permettant de définir les tâches et les délais d’un projet et d’en assurer le suivi Le « réseau » des tâches à effectuer identifie celles qui sont sous contrainte et permet un réajustement des délais si elles ne sont traitées selon le délai imparti 46 Les contrôles en entrée et en sortie C O N T R O L E S Activité 1 C O N T R O L E S C O N T R O L E S Activité 2 C O N T R O L E S Chaque activité d’une entité, chaque tâche réalisée par un acteur doit s’assurer des informations qu’il reçoit et qu’il transmet La qualité du résultat dépend de la qualité de chaque maillon de la chaîne d’activités 47 Panorama des différents outils utilisables ■ Des démarches complètes Analyse de la valeur Groupes de travail et Cercles de qualité SMED LES 5 S Kanban/JAT Brain storming 48 L’analyse de la Valeur (AV) L’analyse de la valeur est une méthode La valeur d’un objet (un produit, un service, une activité, une tâche, …) est le rapport entre la satisfaction qu’il apporte et l’effort nécessaire pour l’obtenir (ou le maintenir) On cherchera à rendre objective cette valeur en utilisant des critères de mesure de la satisfaction et de l’effort L’analyse de la valeur sert à : – Déterminer, par la mise en place de critères, la valeur de l’objet concerné, – Comparer des scénarios d’investissement – Sélectionner celui qui apporte la valeur ajoutée la plus forte 49 L’analyse de la valeur La méthode d’analyse de la valeur en 10 phases : – 1. Orientation de l’étude – 2. Recherche de l’information – 3. Analyse fonctionnelle et analyse des coûts du processus existant – 4. Validation des besoins et des objectifs de l’étude d’analyse de la valeur – 5. Recherche des idées et des voies de solutions – 6. Étude et évaluation des solutions – 7. Bilan prévisionnel « Valeur » des solutions retenues – 8. Décision – 9. Réalisation / Mise en œuvre de la solution choisie – 10. Bilan de l’étude « AV » 50 Exemple d’analyse de la valeur: les fonctions d’un stylo 1Identifier les éléments de l’environnement et les représenter sur le graphe 2.Déterminer les fonctions entre le stylo et les éléments de l'environnement Les fonctions : F1 : Ecrire sur un support F2 : Etre saisissable F3 : Etre esthétique F4 : Etre rangeable 51 Quelques informations sur d’autres outils Kanban/JAT: Le Kanban (kb) est un mode de gestion de flux créé par l’industrie automobile Japonaise (Toyota). Kanban signifie "étiquette", et comme c’est une méthode asiatique, elle implique deux principes : une très forte connotation visuelle, une recherche de la perfection au moindre coût (C’est un outil des principes « PULL »). Rappelons tout d’abord que le stock est nécessaire pour faire face à l’irrégularité de la demande, même si la méthode PULL est appelée "Méthode zéro stock". L’utilisation du Kanban est simple : vous le faites chez vous en achetant du sucre ! Lorsque vous avez utilisé l’avant dernier et que le dernier apparaît, vous notez qu’il faut en racheter 52 Quelques informations sur d’autres outils Les 5 S: Seiri, Seiton, Seiso, Seiketsu, shitsuke: 5 mots japonais signifiant: débarras, rangement, nettoyage, ordre et rigueur. Ils traduisent la volonté de débarrasser un poste de travail des choses inutiles qui l’encombrent, de garder l’endroit propre afin d’y instaurer la rigueur essentielle pour y faire du bon travail. Permettre des résultats immédiates en associant les acteurs 53 Quelques informations sur d’autres outils Groupes de travail et cercles de qualité: Il s’agit, sous la conduite d’un animateur, de réunir quelques personnes, de leur poser le problème à résoudre et de leur demander, en s’appuyant sur différents outils, de: Effectuer le diagnostic (recherche des causes) Générer des solutions Participer à la mise en œuvre, dans la mesure où elles sont concernées Cette manière d’opérer est très répandue au Japon et a fait, en France l’objet d’un engouement assez fort dans les années 80/90 54 Quelques informations sur d’autres outils SMED (Single Minute Exchange of Day): Le SMED est une méthode d'organisation qui cherche à réduire de façon systématique le temps de changement de série, avec un objectif quantifié. (Norme AFNOR NF X 50-310). Une action SMED, consiste donc à Identifier les opérations de manière ordonnée, puis proposer des solutions pour : Les déplacer dans le temps ( convertir ), réduire la durée d'exécution ( réduire ),ou les supprimer! ( supprimer ). Penser global (amont & aval), dans le cadre de la stratégie d'entreprise. Déterrer les véritables problèmes de fond. Améliorer chaque jour un peu plus. Accélérer les flux d'intention de progrès. Respecter & valoriser les idées de chacun 55 1 Quelques informations sur d’autres outils Benchmarking: Le benchmarking est une étude comparative : Remise en question constante des produits et des services Recherche des meilleures pratiques chez les leaders Comparer Comparer les différents éléments du processus étudié pour faire ressortir les différences et les écarts Rechercher les causes et les explications Décider, agir, mesurer, … La comparaison ne se fait pas qu’avec les leaders Permet de repérer les nouveaux entrants et de voir dans le temps comment évolue la concurrence 56 Comment mettre en place la solution retenue Créer la vision Les différents outils à créer Préciser la stratégie de mise en place Conduire le changement - Le dossier de référence - Le compte à rebours - Les fiches-actions - le plan de communication - les modules de formation - les autres outils Élaborer le dispositif de mise en place Mettre en œuvre le dispositif de mise en place •Élaborer les outils de suivi et d'accompagnement Établir le calendrier - Rôles de chacun - Choix des hommes - Formation des relais - Cadre de fonctionnement - Équipes d'appui / assistance - Dispositif de formation Piloter et coordonner 57
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