E DISTRIBUTION DIAGRAMME CHRISTIAN HUTIN, CTIFL INFOS CTIFL JANVIER-FÉVRIER 2014 N°298 DIAGRAMME DE LA DISTRIBUTION 2012 LE PANORAMA DE LA FILIÈRE RÉSUMÉ Régulièrement, le Ctifl établit le diagramme de la distribution des fruits et légumes frais. La version présentée ici concerne l’année 2012, pour laquelle nous disposons de statistiques quasi complètes et définitives. Le diagramme de la distribution pour l’année 2012 décrit les circuits qui conduisent la production française et les importations vers la consommation des ménages et la restauration, la transformation et l’exportation. Les principaux flux en volume et en valeur sont estimés à partir de diverses sources statistiques. La contribution de chaque fonction et de chaque famille au marché intérieur et la répartition des marges commerciales à chaque stade complètent ce panorama. DIAGRAM OF THE DISTRIBUTION SYSTEM IN 2012 : PANORAMA OF THE INDUSTRY The diagram of the distribution system in 2012 shows the channels through which French produce and imports move to households for consumption as well as for catering, processing and export. The main flux in volume and value are estimated using various sources of statistics. The contribution of each function and each key group of players to the domestic market and the distribution of trade margins at each stage complete this panorama. 18 >L E DIAGRAMME ÉVALUE LES CIRCUITS ET LES CONTRIBUTIONS DES SPECTATEURS DE LA DISTRIBUTION DIAGRAMME DE LA DISTRIBUTION 2012 LE PANORAMA DE LA FILIÈRE PRODUCTION-EXPÉDITIONEXPORTATION La valeur de la production française de fruits et légumes (toutes destinations) est établie par le Service central des enquêtes et études statistiques (Scees) du ministère de l’Agriculture. Cette valeur est tirée des Comptes de l’agriculture (Figure 1). Il s’agit de la valeur de la production à la récolte (hors subventions), pour des produits non conditionnés. En 2012, elle est estimée à 6,2 milliards d’euros, dont 3 md € pour les fruits et 3,2 md € pour les légumes (hors pomme de terre). La part de la production orientée vers la transformation est estimée par le SSP à 0,6 md €, dont 0,42 md € en légumes et 0,16 md € en fruits. Ensuite, la production pour le marché du frais emprunte des circuits courts ou des circuits longs. CIRCUITS COURTS DES PRODUCTEURS-VENDEURS Les producteurs vendeurs commercialisent directement : – à des détaillants (en direct ou sur marché de gros) ou des centrales : 0,3 md € en 2012 ; – sur des marchés de détail : 0,3 md € ; – au consommateur en vente directe : 0,3 md €. Le total du chiffre d’affaires en circuits courts s’élève à 0,9 md €, qui correspond à la valeur de la récolte des producteurs vendeurs, à laquelle on a ajouté une marge de 30 % destinée à couvrir les frais de conditionnement, de transport et de vente. L’ensemble de ces ventes correspond à environ 6 % de l’approvisionnement des consommateurs français. Cela représente par ailleurs un peu moins de 10 % de la production française, valeur qui corrobore celle qui résulte des déclarations de producteurs, enregistrées dans les enquêtes du ministère de l’Agriculture. CIRCUITS LONGS « PRODUCTEURSEXPÉDITEURS » Les circuits longs d’expédition sont pratiqués par des producteurs-expéditeurs, des coopératives ou Sica et des négociants privés. La part de ces trois catégories a été évaluée à partir des dé- INFOS CTIFL JANVIER-FÉVRIER 2014 N°298 MÉTHODOLOGIE ET MODE D’EMPLOI Le diagramme a pour objectif d’évaluer les circuits et les contributions des opérateurs de la distribution des fruits et légumes frais en France (hors pomme de terre). Pour cela, il met en concordance diverses sources d’informations statistiques, établies de façon indépendante par des services publics (Insee, Agreste, Douanes) ou des organismes professionnels (Ctifl). En partant de la production, le diagramme décrit les flux de marchandise passant par les différents stades de la filière (expédition, gros, détail) et mesure le poids de chaque catégorie d’opérateur, spécialisé ou de la grande distribution plurivalente. Par ailleurs, les échanges avec « l’extérieur » de la filière française sont également décrits (exportations, importations, transformation). La répartition des flux est présentée en valeur et en tonnage. Dans le diagramme, les différentes cases illustrent des fonctions plutôt que des catégories d’opérateurs. En effet, les filières de distribution autrefois cloisonnées se sont complexifiées et, aujourd’hui, il n’est pas rare de voir une même entreprise assurer plusieurs fonctions (production, importation, expédition, vente au détail). Ces fonctions de distribution ont un coût, financé par une marge. Les taux de marge retenus pour l’élaboration du diagramme résultent en partie de l’observation faite auprès d’échantillons représentatifs (Observatoires du stade de gros et du détail spécialisé), mais aussi d’évaluations à dire d’expert, lorsque ces données sont absentes. C’est le cas, notamment pour l’estimation de la marge de la grande distribution. La difficulté d’un tel exercice est de concilier les différentes sources d’information. Pour y parvenir, il a parfois été nécessaire d’ajuster certains paramètres. Ces ajustements ont porté principalement sur les taux de marge ainsi que sur les flux provenant des producteurs-vendeurs (ventes en circuits courts). C’est pourquoi, bien que le résultat d’ensemble montre une très bonne cohérence, le mode de construction invite à la prudence dans l’interprétation. La nature des données utilisées, qui résultent de moyennes statistiques ou de simples estimations, et les ajustements exigés par le souci de cohésion globale rendent difficile une analyse fine des différents éléments du diagramme. En particulier, les évolutions observées par rapport à sa version précédente doivent parfois aux ajustements de méthode et non aux transformations réellement observées dans la distribution. Compte tenu de son approximation, cet outil ne peut mesurer que des tendances lourdes, c’est-à-dire sur une période de temps assez longue pour gommer les aléas de la conjoncture et les imperfections de la méthode. clarations de 1re mise en marché des producteurs, interrogés par le ministère. Le chiffre d’affaires global à ce stade est évalué à 6,4 md €, destiné : – aux grossistes ou aux centrales d’achat, dans des proportions non connues, pour 4,7 md €, soit 73 % ; – à l’exportation pour 1,7 md €, soit 26 %, dont 1,4 md € vers l’Union européenne et 0,3 md € vers les pays tiers. En parallèle avec l’expédition de la production française, on trouve l’introduction de fruits et légumes en provenance des pays UE et l’importation en provenance des pays tiers. Cette concurrence s’exerce librement entre producteurs de l’UE sur l’ensemble du marché communautaire. En revanche, celle des producteurs des pays tiers est parfois encadrée par des dispositifs tels que les prix d’entrée ou les quotas d’importation. INTRODUCTION-IMPORTATIONRÉEXPORTATION Les importations et introductions de fruits et légumes en France se sont élevées à 5,0 md € en 2012. Environ 62 % des entrées proviennent de l’UE et 38 % des pays tiers. Une part non négligeable des fruits et légumes importés est réexportée. On pense 19 E DISTRIBUTION CHRISTIAN HUTIN, CTIFL DIAGRAMME INFOS CTIFL JANVIER-FÉVRIER 2014 N°298 FIGURE 1 Diagramme de la distribution des fruits et légumes frais (hors p.d.t.), en France, en milliards d’euros HTVA - Année 2012 Sources : Insee, SSP, Douanes, Ctifl, Kantar - élaboration Ctifl Transformation 6,2 0,6 « EXPÉDITION » Introductions UE Production française 0,6 3,1 1,9 5,0 5,0 Prod. Prod. Coop. Exp. vendeurs exp 1,3 Sica privés 3,1 2,0 0,8 Importations tiers 4,7 1,7 Importateurs 5,5 « exportation » 4,8 0,7 4,2 « GROS » GSM 2,8 0,3 5,3 GHM 2,5 GD 0,2 5,3 1,3 1,1 1,7 Commerçants sur marchés « DÉTAIL » 0,2 2,1 0,3 Spécialistes magasins Alimentation générale notamment à certaines marchandises en provenance d’Espagne ou du Maroc qui sont ensuite redistribuées sur le marché européen par des opérateurs situés sur le territoire français. La valeur des réexportations en 2012 s’élève à 0,7 md €. À la valeur CAF (coût-as20 1,0 6,5 Magasins spécialisés Alimentation générale (GMS et petits libres services) 1,7 11,3 14,9 16,0 0,5 Centrales 1,9 Marchés Abréviations : GSM : grossistes sur marché GHM : grossistes hors marché GD : grossistes-détaillants et autres RHD : restauration hors domicile tous types « réexportation » Ménage Moins TVA 5,5 % = 0,2 15,2 Chiffre d’affaires au stade détail en milliards d'euros : Primeurs : 1,4 Autres : 0,3 Supérettes + petite alim. gén. : 0,4 Hard-discount : 1,8 Supermarchés : 3,5 Hypermarchés : 5,4 surance-fret) donnée par la statistique douanière s’ajoute la marge des importateurs (fonction réalisée par des négociants spécialisés ou par des grossistes ou des centrales d’achat). Celle-ci est évaluée à 9,5 % du chiffre d’affaires (source Observatoire de gros 2011). RHD 1,2 N.B. Les coop. et sica qui vendent au cadran n’apparaissent pas dans ce diagramme. Leurs produits sont vendus par des expéditeurs « privés ». Les marchés sont considérés comme des lieux de regroupement de l’offre de producteurs et de commerçants. STADE DE GROS La valeur des fruits et légumes frais disponibles au stade de gros est de 9,8 md €, dont environ 51 % en provenance de l’expédition et des producteurs français et 49 % d’introductions-importations. DIAGRAMME DE LA DISTRIBUTION 2012 LE PANORAMA DE LA FILIÈRE À partir de données disponibles au Ctifl, on a évalué les flux orientés vers les centrales d’achat de la grande distribution (5,3 md €) et ceux qui aboutissent chez les grossistes (4,1 md €), le reste émanant des producteurs sur carreaux. Les ventes des grossistes sont évaluées à 5,3 md €, dont 47 % provenant des opérateurs hors marché et 49 % des opérateurs sur marché. La marge commerciale moyenne des grossistes est estimée à 22 %. Ce chiffre exclut les cessions de grossistes à grossistes, non prises en compte dans le diagramme, mais qui représentent globalement 16 % de l’activité de ces opérateurs. Les taux de marge varient selon les catégories de grossistes : plus faibles pour les opérateurs sur marché non-livreurs (15 à 20 %), plus élevés pour les grossistes livreurs (près de 25 %). Selon l’Observatoire des entreprises de gros 2011, la répartition des ventes sur le marché intérieur se fait de la manière suivante : 19 % vers la restauration hors domicile (RHD), 39 % vers les GMS et 42 % vers les détaillants. Les ventes des centrales aux magasins sont obtenues en ajoutant à leurs achats un taux de marge d’environ 10 %. Ce taux s’explique par les économies d’échelle en coût logistique permises par l’importance des volumes traités, mais aussi par le fait que pour certaines enseignes, les centrales et plates–formes ne sont pas considérées comme des centres de profit. STADE DE DÉTAIL Pour évaluer les flux au stade de détail, on dispose, en amont, des ventes des grossistes et de celles des producteurs vendeurs et, en aval, des parts des achats des ménages enregistrés par le panel Kantar Worldpanel. On a retenu trois circuits principaux : GMS et alimentation générale (hypermarchés, supermarchés, hard-discounts, supérettes, petits libres services), magasins spécialisés (dont grandes surfaces frais), marchés (couverts et forains). Pour l’estimation des marges commerciales, on ne dispose d’observations que pour les spécialistes (source : Observatoire INFOS CTIFL JANVIER-FÉVRIER 2014 N°298 TABLEAU 1 : COMPOSANTES DU MARCHÉ INTÉRIEUR PAR FONCTION Composantes du marché intérieur par fonction Millards d’€ % Valeur production française brute 4,3 26,4 Valeur importations CAF 4,4 27,0 7,6 46,6 16,2 100 Marges brutes distribution = valeur consommation (ménages + RHD) HT TABLEAU 2 : COMPOSANTES DU MARCHÉ INTÉRIEUR PAR FAMILLE Composantes du marché intérieur par famille Millards d’€ % Producteurs français et leurs organisations 5,2 32,3 Producteurs et exportateurs étrangers 4,4 27,0 Commerce spécialisé en fruits et légumes 3,2 19,5 Commerce d’alimentation générale 3,4 21,3 = valeur consommation (ménages + RHD) 16,2 100 TABLEAU 3 : RÉPARTITION DES MARGES DE DISTRIBUTION DANS LA FILIÈRE FRUITS ET LÉGUMES Détail des marges marché intérieur Millards d’€ % Marge des « producteurs vendeurs » 0,3 3,5 Marge de l’expédition-coopération 1,1 14,3 TOTAL production/expédition 1,3 17,8 TOTAL importation 0,5 6,1 Centrales 0,6 7,8 Grossistes 1,2 15,5 TOTAL stade de gros 1,8 23,3 Détaillants sur marchés 0,6 8,4 Détaillants en magasins 0,5 6,6 Points de vente « alimentation générale » 2,9 37,8 TOTAL stade détail 4,0 52,8 Ensemble marché intérieur français 7,6 100 TABLEAU 4 : DÉBOUCHÉS DE LA PRODUCTION (VALEUR BRUTE) Millards d’€ % Transformation Débouchés de la production (valeur brute) 0,6 9,8 Vente directe 0,6 10,1 Expédition (intra France métropolitaine) 3,6 58,8 Exportation (hors France métropolitaine) 1,3 21,3 Total valeur de la production 6,1 100 du détail Ctifl). Pour la grande distribution, on se réfère à dire d’expert. Pour améliorer la précision, on a également tenu compte de la hiérarchie des prix de détail par circuit fournie par le panel de consommateurs. Au final, les marges commerciales retenues en 2011 sont respectivement de 31 % pour les 21 E DISTRIBUTION DIAGRAMME CHRISTIAN HUTIN, CTIFL INFOS CTIFL JANVIER-FÉVRIER 2014 N°298 d’opérateurs, dont la somme représente le coût global de la distribution des fruits et légumes frais (coûts logistiques et coûts commerciaux). Environ 18 % du total des marges de distribution vont au stade production/ expédition, 30 % vont au stade de gros/ importation et 52 % au stade de détail. Le tableau 4 évalue les débouchés de la production française sur le marché intérieur et sur les marchés extérieurs. La part destinée à la transformation diminue légèrement. La part des ventes directes de producteurs (sur les marchés de gros, aux centrales ou au détail) se stabilise. Plus de ¾ de la valeur de la production emprunte des circuits longs d’expédition ou d’exportation. La part destinée à l’export augmente un peu par rapport à 2010. >L E DIAGRAMME DÉCRIT LES FLUX DE MARCHANDISES À TOUS LES STADES DE LA FILIÈRE spécialistes en magasin, 33 % pour les spécialistes sur marché et 26 % pour les GMS. Le chiffre d’affaires des producteurs vendeurs sur les marchés de détail serait de 0,3 md €, soit environ 15 % des ventes totales sur marché. CONSOMMATION La valeur de la consommation des ménages est estimée à 15,2 md € HT, dont 8,7 md € de fruits et 6,5 md € de légumes. Cette valeur ne prend pas en compte l’autoconsommation qui s’élève à environ 1,4 md €. Les achats de fruits et légumes de la restauration hors domicile ont été évalués à partir des ventes des grossistes auxquelles s’ajoutent les achats auprès des détaillants. Au total, cela représente 1,2 md €. D’après notre estimation, la RHD pèserait environ 7 % en valeur de la consommation finale des fruits et légumes frais commercialisés. TABLEAU GÉNÉRAL DE LA FILIÈRE FRUITS ET LÉGUMES FRAIS Le marché français exprimé en part de la consommation (ménages et RHD) 22 peut se décomposer en trois grandes masses : la valeur de la production française (26 % du total), la valeur des importations nettes des réexportations (27 %) et enfin les marges de distribution (47 %). Cette répartition est susceptible de changer d’une année sur l’autre en fonction des aléas conjoncturels touchant la production qui ont, eux-mêmes un impact sur le niveau des importations. De même le niveau global de l’offre (excédentaire ou déficitaire) influera sur le montant général des prix et donc des marges de distribution (Tableau 1). En additionnant la valeur de la production récoltée et leur activité commerciale, les producteurs et leurs organisations (coopératives, Sica) se partagent 32 % de la valeur du marché intérieur. Via les introductions et importations, les producteurs et exportateurs étrangers en contrôlent environ 27 %. Au commerce français spécialisé (expéditeurs, importateurs, grossistes, détaillants en magasins et sur marchés) il revient un peu moins de 20 % de ce marché, alors que le commerce d’alimentation générale (centrales, GMS, petit commerce non spécialisé) en récupère 21 % (Tableau 2). Le tableau 3 fournit la répartition des marges commerciales (sur marchandises) entre les différentes familles DIAGRAMME DE LA DISTRIBUTION EN VOLUMES Pour compléter la description de la filière, nous proposons ci-dessous le diagramme en volumes, exprimés en millions de tonnes (Figure 2). Le volume de production et sa destination (frais et transformation) sont fournis par Agreste-SSP. Les volumes des exportations et importations sont ceux des Douanes françaises. Les volumes réexportés ont été estimés à partir de la liste des produits et de leurs calendriers d’exportation. À l’autre extrémité du diagramme, le volume disponible pour la consommation des ménages résulte de la valeur de la consommation donnée par l’Insee, divisée par le prix moyen au détail de Kantar Wordlpanel (environ 2 €/kg pour l’ensemble fruits et légumes). Le volume utilisé par la RHD a été obtenu par différence, mais il est tout à fait cohérent avec les chiffres disponibles sur ce secteur (extrapolation à partir de l’enquête Gira 2011). L’évaluation des volumes passant par les différents opérateurs de la filière résulte de l’application à chaque stade de la structure en pourcentage donnée par le diagramme en valeur. Il est à noter que le chiffre de production auquel nous parvenons par cette méthode est n’est DIAGRAMME DE LA DISTRIBUTION 2012 LE PANORAMA DE LA FILIÈRE INFOS CTIFL JANVIER-FÉVRIER 2014 N°298 FIGURE 2 Diagramme de la distribution des fruits et légumes frais (hors p.d.t.), en France, en millions de tonnes – Année 2012 Sources : Insee, SSP, Douanes, Ctifl, Kantar – élaboration Ctifl Transformation 2,0 « ORIGINE» Production française Introductions 8,4 UE 0,8 2,7 1,1 1,8 Producteurs Coop. Expéditeurs vendeurs expéditeurs 1,8 Importateurs Sica 1,6 Pays tiers 3,0 Producteurs 4,0 Importations 0,7 « exportation » « réexportation » 3,8 « EXPÉDITION » 0,7 4,4 3,5 0,3 « pertes » Grossistes 0,2 3,5 « GROS » 0,5 0,9 0,7 1,1 0,4 4,4 0,7 Centrales 0,2 4,8 Primeurs magasins Marchés « DÉTAIL » 0,3 1,1 GMS et petites alimentations générales 0,7 7,6 Ménages 7,9 5,9 0,7 0,1 RHD 0,8 Détail des volumes au stade de consommation en millions de tonnes Vente directe Spécialistes marchés : Spécialistes primeurs : RHD pas très éloigné de celui qui est fourni par la statistique agricole (Agreste) (8,3 millions de tonnes incluant frais et transformé). Précisons, en outre, que les volumes qui transitent aux stades intermédiaires (expédition, gros) ne sont que ceux qui cheminent « verticalement » 0,3 1,1 0,7 GMS Supérettes + petite alimentation générale : Supermarchés : Hypermarchés : Hard-discount : 0,2 1,9 2,8 1,0 0,8 depuis la production jusqu’au détail. Les volumes échangés « horizontalement » entre opérateurs d’un même stade sont exclus. Cette remarque vaut aussi pour le diagramme en valeur. Pour ces catégories d’opérateurs, le chiffre d’affaires estimé par le diagramme est forcément inférieur à celui qui résulterait de l’addition du chiffre d’affaires réel des entreprises concernées. Pour l’estimation du diagramme en volume, on a considéré des pertes aux différents stades qui représentent au total environ 5 % des quantités mises en marché. ▪ 23
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