Revue de presse « Défense » (contact : [email protected]) Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous pouvez soit contacter directement le responsable de thème de Défense soit réagir en adressant un courriel à l’adresse indiquée ci-dessus. L’équipe de la Revue de presse Défense vous remercie de votre confiance et de votre intérêt pour son travail, toutes vos suggestions sont les bienvenues. Cette revue de presse paraît désormais sur le site de l’UNION-IHEDN, à l’adresse : http://www.union-ihedn.org/ Le 18 mars 1793 a lieu la bataille de Neewinden Date : 18 mars 2014 Sommaire des articles proposés 1) Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions : Le général de Villiers à Londres pour l’avenir de la CJEF Un nouveau commandant est nommé à la tête de la mission de formation de l'UE au Mali 2) Relations internationales - Europe de la défense - OTAN : Après la Crimée, un monde nouveau La sécurité au cœur des discussions des dirigeants du Sahel-Sahara La cybersécurité des pays émergents 3) Armements - Industries - Économie : La Russie met à l’eau une frégate d’un type nouveau destinée à la flotte de la mer noire Le HMAS Canberra débute ses essais en mer Dommages collatéraux de la guerre en Syrie : 31 milliards de $ l’Asie du Sud et le Golfe mènent la hausse des importations d’armement, les exportations russes augmentent, affirme le SIPRI 4) Les forces armées - Air - Marine - Terre - Gendarmerie : Le groupement aéroporté s’exerce en aérocordage Piraterie : ravitaillement d’un navire de la force Atalante dans le golfe d’Aden La Réunion : remise des diplômes aux stagiaires de la formation militaire air 2014 5) Zones de conflits : Le pétrolier parti illégalement de Libye arraisonné par les Américains au large de Chypre Après la prise du bastion rebelle de Yabroud, l’armée syrienne se prépare à de nouveaux assauts (Algérie) La tension n’a pas baissé dans la région : qui attise le feu à Ghardaïa ? Après le coup de maître de l’ANP aux frontières Est, Cinq terroristes abattus par l’armée tunisienne 6) Renseignements et menaces : Programme Turbine : la NSA dément violer la Loi Bulgarie : à vendre : citoyenneté européenne L’opération européenne en Centrafrique repoussée aux calendes grecques Au Mali, les négociations avec les Touaregs piétinent 7) Sécurité intérieure : cinquante sept personnes interpellées en France dans une enquête sur un trafic d’armes 8) Énergie environnement climat : Spectaculaire intrusion de Greenpeace à Fessenheim Allergies : un Français sur quatre souffre d’allergie respiratoire L’accord de libre échange UE-USA pourrait remettre en cause l’interdiction de la fracturation hydraulique 9) Géopolitique de la culture : Ryad souligne sa fermeté dans la crise avec le Qatar Beer-Sheva, la future « cybercapitale » d’Israël 10) Géopolitique de l’information : Cisco et iRobot lancent leur robot de téléprésence Ava 500 Evitez une affaire Snowden interne en revoyant vos procédures de sécurité Microsoft OneNote gratuit sur Mac et Windows Gouvernance d’Internet : les Etats-Unis se disent prêts à partager L’Arcep de nouveau autorisé à jouer les gendarmes 11) Jour après Jour : le 18 mars 12) Revue de presse internationale en langue étrangère : For Pentagon, it’s always a tought battle to get Congress to close military bases, facilities Can Obama’s resolve match Putin’s westward push? Russia, The Ukraine crisis and the future of European security US, Eurpopean Firms Compete to Buy IK’s DSG China’s military spending At The Double 13) Liste d’articles non retenus mais pouvant être consultés sur demande. ***** Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous pouvez contacter directement le responsable de la revue, en adressant un courriel à : [email protected], ou au webmaster du site « union-ihedn.org ». 1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE CONCEPTS – MISSIONS THEME 1 - 1 : Le général de Villiers à Londres pour l’avenir de la CJEF Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date 18 mars 2014 Auteurs : EMA Adressé par Jean-Claude Tourneur Le 12 mars 2014, à Londres, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a rencontré le général d’armée Nicholas Houghton, son homologue britannique, pour poursuivre les travaux de mise en œuvre du volet opérations du traité de Lancaster House. Le général de Villiers et le général Houghton ont préalablement abordé les différentes opérations dans lesquelles les deux pays sont engagés. Ils ont également évoqué les missions où la coopération opérationnelle franco-britannique s’est concrétisée, plus particulièrement au Mali et en République Centrafricaine. A ce titre, le général de Villiers a salué la rapidité avec laquelle les britanniques ont déployé leurs moyens, notamment aériens, au profit des forces Serval et Sangaris. Revenant aux accords de Lancaster House, les deux CEMA ont rappelé l’importance qu’ils accordent à la montée en puissance de la force expéditionnaire commune interarmées (Combined Joint Expeditionary Force – CJEF). La CJEF doit permettre, d’ici 2016, de disposer d’une capacité conjointe pouvant être engagée dans des opérations bilatérales, mais également dans le cadre d’une coalition internationale (OTAN, UE ou ONU). Il constitue en cela un des axes majeurs de la coopération francobritannique. A ce titre, l’exercice Joint Warrior, organisé en octobre 2013 en Ecosse, a constitué une étape supplémentaire, notamment dans la montée en puissance du volet aérien du CJEF. Entre autres, il a confirmé la capacité des forces aériennes française et britannique à se déployer rapidement et de façon coordonnée en vue de constituer la composante aérienne de la force. Il a par ailleurs permis de renforcer l’interopérabilité de nos structures de commandement, de nos procédures et de nos matériels. En mai 2014, le processus de certification de la CJEF sera centré sur la dimension terrestre, avec l’exercice Rochambeau qui se déroulera dans le Nord Est de la France. Dans la continuité du sommet francobritannique, les deux CEMA ont rappelé l’importance du volet capacitaire dans notre coopération militaire bilatérale, plus particulièrement dans le domaine de la simulation, de la détection et du renseignement qui représentent des enjeux stratégiques actuels majeurs et signé le rapport d’étape des réalisations concrètes de la coopération bilatérale pour l’année 2013. THEME 1 - 2 : Un nouveau commandant est nommé à la tête de la mission de formation de l'UE au Mali Source, journal ou site Internet : Conseil européen Date : 18 mars 2014 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur Le général de brigade Marc Rudkiewicz a été nommé ce jour nouveau commandant de la mission de formation de l'UE au Mali (EUTM Mali). Le général Rudkiewicz, de nationalité française, prendra ses fonctions le 1er avril. Il succédera au général de brigade Bruno Guibert, qui était à la tête de la mission depuis le 1er août 2013. La mission de formation de l'UE a pour but l'aide à la formation et la réorganisation des forces armées maliennes à travers formations et conseils. Elle vise à contribuer à améliorer leur capacité militaire, dans le but de leur permettre de rétablir l'intégrité territoriale du pays, sous le contrôle des autorités civiles. Une prorogation du mandat de la mission est en cours d'élaboration. La décision de ce jour a été prise par le Comité politique et de sécurité de l'UE CV du général de brigade Marc Rudkiewicz Le général Marc Rudkiewicz commande la Brigade Franco- Allemande depuis le 18 juillet 2013. Entré en service le 1er septembre 1977 il intègre l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr au sein de la promotion «Maréchal Davoult». Fantassin, il a alterné les périodes de formation avec des postes en unité opérationnelle, des affectations en état-major ou en école tant en France qu'à l'étranger. Divers séjours et participations aux opérations complètent son expérience opérationnelle. Sa formation militaire et académique est classique jusqu'à son admission au concours de l'Ecole Supérieure de Guerre. Il effectue cette scolarité en deux temps. Il rejoint tout d'abord la 34eme promotion de la Führungsakademie à Hamburg (Allemagne) puis intègre la 1ère promotion du Collège Interarmées de Défense à Paris. Ses affectations en corps de troupe lui permettent d'être chef de section au 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins (Annecy), chef de groupe de peloton et officier montagne au 13 ème Régiment de Dragons Parachutistes (Dieuze), adjoint du commandant d'unité puis capitaine commandant au 13èmeBataillon de Chasseurs Alpins (Chambéry), chef du bureau opérations et instruction au 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins (Bourg-Saint-Maurice), et de commander le 110ème Régiment d'Infanterie (Donaueschingen). D'autres affectations l'amènent à servir au bureau instruction de l'état-major du 1erCorps d'Armée/6ème Région Militaire (Metz), au bureau des relations internationales de l'état-major de l'armée de terre, à l'Ecole d'Application de l'Infanterie (Montpellier) où il sera le directeur général de la formation et au Corps Européen (Strasbourg) comme chef du bureau planification. Un poste d'officier de liaison français auprès d'United States European Command et d'United States Africa Command (Stuttgart) ainsi qu'une affectation d'adjoint au général commandant la Brigade de Renseignement (Haguenau) complètent les emplois tenus. Des missions de courte durée le voient servir au Tchad comme chef d'élément de liaison durant l'opération MANTA, être déployé en Nouvelle-Calédonie en renfort du RIMAPNC, commander la compagnie de combat blindée du 420ème DSL de la FINUL au Liban, tenir le poste de «chef opérations» du BATINF 5 de l'UNPROFOR en Bosnie et diriger le bureau planification de l'état-major de la FIAS à Kaboul. Avant de prendre ses fonctions actuelles le général Rudkiewicz était en charge des relations internationales, du soutien aux exportations, de l'outre-mer et de l'étranger à l'état-major de l'armée de terre. Officier de la Légion d'Honneur et commandeur de l'Ordre National du Mérite, titulaire de la croix de la valeur militaire avec deux étoiles de bronze, il est aussi détenteur d'autres décorations françaises et étrangère 2/ RELATIONS INTERNATIONALES - EUROPE DE LA DEFENSE - OTAN : THEME 2 - 1 : Après la Crimée, un Source, journal ou site Internet : le Monde Date : 18 mars 2014 Auteur : Sylvie Kauffmann monde nouveau Adressé par Jean-Claude Tourneur Mercredi 12 mars, Moustafa Djemilev, l’une des grandes figures des Tatars de Crimée, a eu une longue conversation téléphonique avec Vladimir Poutine, qui était à Sotchi. Ils ont parlé, on peut s’en douter, référendums. Selon les propos rapportés par M. Djemilev aux médias ukrainiens, le président russe a fait valoir que la déclaration d’indépendance de l’Ukraine en 1991, par un vote du Parlement suivi d’un référendum, n’était « pas conforme à la procédure soviétique prévue pour quitter les structures de l’URSS ». Le Kremlin n’ayant pas donné sa version de l’entretien, on ignore ce que M. Poutine entendait par là. Mais l’idée qui s’est répandue aussitôt est qu’à ses yeux, le démantèlement de l’URSS était illégal. Cela impliquerait que Vladimir Poutine veut rétablir l’Union soviétique. En réalité, il a dépassé ce stade. Même s’il le déplore, le président russe sait que l’URSS appartient au passé. Pendant la campagne présidentielle de 2012 (sa troisième), il a exposé sa vision du monde dans une série d’articles publiés par la presse russe qui méritent d’être relus, à la lumière de ce qui se passe aujourd’hui. Pour lui, vingt ans après la chute de l’URSS, « la phase postsoviétique de l’histoire russe et mondiale est désormais close ». Pendant ces vingt années, la Russie était en phase de « guérison ». Celle-ci est « terminée ». M. Poutine en a retiré un postulat : « La Russie est respectée et ne peut faire valoir ses intérêts que lorsque le pays est fort et se tient fermement debout. » Une nouvelle ère s’ouvrait. Nous y sommes. L’annexion de la Crimée bouleverse l’ordre international de l’après-guerre froide. De fait, elle a déjà provoqué plusieurs renversements de tendances et fait deviner des réalignements. Le plus visible est le retour des Etats-Unis en Europe. Soucieux de « pivoter » vers l’Asie, découragés par les échecs de l’ère Bush au Moyen-Orient, les Américains avaient laissé les Européens gérer la sécurité de leur continent et même au-delà, de l’autre côté de la Méditerranée, en « menant depuis l’arrière ». La crise ukrainienne les voit revenir en première ligne. Des F16 américains ont été déployés en Pologne ces derniers jours, précédant le vice-président, Joe Biden, qui arrive cette semaine en Pologne et en Lituanie, pays frontaliers de la Russie, membres de l’UE mais inquiets et demandeurs de hard power américain. ADIEU À L’« OSTPOLITIK » L’Union européenne est profondément bousculée. Doit-elle s’étendre à l’Est ? Elle n’avait pas de stratégie commune à l’égard de Moscou et le paie. Sa capacité de réaction, suspendue à la dépendance énergétique et économique de ses Etats membres à l’égard de la Russie, est inadéquate, comme sa politique de défense : l’invasion de la Crimée lui en a fait brutalement prendre conscience. L’Allemagne a perdu ses illusions à l’égard de l’aptitude au dialogue de M. Poutine, qui a renvoyé dans les cordes Angela Merkel, ses multiples coups de téléphone et sa douce idée de groupe de contact. Berlin est en train de dire adieu à l’Ostpolitik chère à son ministre des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier. Autre tendance notable : ce n’est ni Londres, ni Paris, ni Bruxelles qui ont occupé le devant de la scène dans cette affaire, mais Berlin. Le vote, samedi, sur la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies dénonçant l’illégalité du référendum en Crimée a mis en évidence l’isolement de la Russie. La résolution a été rejetée à cause du veto de la Russie, mais pas un seul des quatorze autres membres n’a soutenu Moscou. La Chine s’est abstenue, révélant son ambivalence face à cette situation : le président Xi Jinping déteste autant que M. Poutine les soulèvements populaires, qu’il juge lui aussi manipulés par l’Occident, mais pour Pékin, le principe de l’intégrité territoriale ne saurait être remis en question. Contrairement au président russe, qui paraît disposé à sacrifier les bénéfices de la mondialisation sur l’autel de la puissance d’Etat, le pouvoir chinois a joué à fond la carte de la mondialisation et ne souhaite pas déstabiliser le système actuel. Si M. Poutine comptait sur l’appui enthousiaste des membres de son union douanière, il aura été déçu. Le silence de Noursoultan Nazarbaïev, l’éternel président du Kazakhstan, pays qui abrite une importante minorité russe, est assourdissant. Le Kremlin a annoncé une visite du président kazakh les 10 et 11 mars, « à l’invitation du président Poutine », qui n’a jamais eu lieu. Le 10, M. Nazarbaïev a certes téléphoné à M. Poutine, mais il a aussi appelé M. Obama et à Mme Merkel, auxquels il a fait part de son soutien au principe d’intégrité territoriale. On peut comprendre que les dirigeants des ex-républiques soviétiques, où continuent de vivre de nombreux russophones, ne soient pas spécialement rassurés par l’engagement pris par M. Poutine de « protéger les Russes et les russophones » en dehors de leur pays. La gouvernance mondiale n’est pas épargnée. A l’ONU, le Conseil de sécurité, on l’a vu, est paralysé par le veto de la Russie, l’un des cinq membres permanents. Le G8, présidé cette année par la Russie, qui doit l’accueillir en juin à Sotchi, sortira-t-il indemne de l’affaire ? Déjà, les dirigeants occidentaux ont réactivé le G7 (G8 moins la Russie), qui n’existait plus qu’au niveau ministériel. L’Organisation de coopération et de développement économiques a suspendu l’adhésion de la Russie. Mais surtout, l’invasion de la Crimée pourrait avoir un impact négatif sur la non-prolifération nucléaire : aux termes du mémorandum de Budapest de 1994, l’Ukraine cédait son arsenal nucléaire hérité de l’URSS en échange d’assurances sur la protection de son intégrité territoriale. Le non-respect de ces assurances constitue un très mauvais précédent pour les pays que l’on veut faire renoncer à l’arme nucléaire, comme l’Iran. Enfin, un nouveau paysage énergétique, dans lequel les pays européens se libéreraient de Gazprom, pourrait se dessiner après cette crise. C’est la partie optimiste du scénario. Le reste, malheureusement, est beaucoup plus sombre THEME 2 - 2 : La sécurité au cœur des discussions des dirigeants du Sahel-Sahara Source, journal ou site Internet :Magharebia Date : 17 mars 2014 Auteur : Mawassi Lahcen Adressé par Jean-François Mazaleyrat Près de trente hauts diplomates africains ont récemment conclu un sommet organisé à Khartoum destiné à parler de l'insécurité dans la région du Sahel-Sahara. Ces ministres qui participaient à la 20ème réunion du Conseil exécutif de la Communauté des Etats du SahelSahara (CEN-SAD), qui a terminé ses travaux le 12 mars, ont adopté une ébauche de cadre visant le développement et la sécurité et avalisé un projet destiné à mettre en place de nouvelles structures pour renforcer ce bloc régional. Ils sont également convenus de créer un comité pour approfondir les recherches et les débats sur ce projet de stratégie. La version définitive en sera présentée lors du prochain sommet de la CEN-SAD des chefs d'Etat et de gouvernement, qui se tiendra à Rabat. [SUNA] Les ministres de vingt-huit pays de la région du Sahel ont participé au récent sommet de la CEN-SAD à Khartoum. Les participants à ce sommet de Khartoum ont souligné la nécessité d'élaborer une stratégie pour instaurer une paix juste et durable dans la région du Sahel-Sahara. Ils ont également souligné le besoin de s'en tenir à cette stratégie pour sécuriser "le transfert pacifique des pouvoirs dans l'espace sahélo-saharien dans le contexte de la participation démocratique des communautés des Etats membres, sans exclusion ni discrimination". Ils ont souhaité une accélération de la coopération internationale pour répondre aux défis sécuritaires dans la région, ainsi qu'un renforcement des efforts destinés à sécuriser et contrôler les frontières, échanger des informations et coordonner les mouvements au vu des enjeux que constituent les groupes armés et les réseaux terroristes et criminels transnationaux. Les diplomates ont exprimé leur rejet de la rébellion armée, soulignant la nécessaire pénalisation des mouvements opposés à la paix, et le besoin d'obliger les Etats à n'apporter aucun type de soutien à ces groupes. Ce sommet de Khartoum a recommandé dans sa déclaration finale le soutien de la société civile à la promotion de la paix et au règlement des litiges de manière non violente. De plus, il a appelé au renforcement de la coopération avec les médias et les services culturels pour promouvoir un rôle plus actif dans la consolidation de la sécurité et de la stabilité dans la région du Sahel. Les participants ont par ailleurs rappelé l'importance de la promotion du commerce, de la protection des industries émergentes, de l'accélération de la mise en œuvre de projets sur la sécurité alimentaire, de la suppression des barrières entre les Etats membres et de la facilitation des mouvements transfrontaliers des personnes, des biens et des services. Au nombre des structures les plus importantes que la communauté envisage de lancer, citons un Conseil permanent Paix et Sécurité dans le cadre du Conseil permanent pour le développement durable du bloc. La création de ce conseil devrait être officiellement annoncée lors du prochain sommet de Rabat. De surcroît, les ministres ont parlé de la situation difficile que connaissent certains pays de la région, en particulier la Libye, la Tunisie, l'Egypte, le Mali, la Somalie, la République centrafricaine et le Soudan. Ils ont exprimé leurs préoccupations concernant les carences sécuritaires résultant de cette situation et de la montée du risque du terrorisme et du crime organisé, en particulier du trafic d'êtres humains et de la prolifération de la drogue et des armes, qui viennent s'ajouter aux tragédies et aux crises humanitaires, notamment l'exode de milliers de réfugiés. Les participants ont souligné que la complexité des défis sécuritaires que connaît la région et les fortes tensions qui s'ensuivent en termes d'instabilité politique exigent que les Etats membres traitent chacun de ces risques avec le plus grand sérieux et la plus grande fermeté, et accélèrent la recherche de solutions pratiques et efficaces. Pour sa part, la ministre déléguée marocaine aux Affaires étrangères, M'Barka Bouaida, a expliqué que la sécurité dépend du développement durable. "Cette stratégie devra donner la priorité à la coopération dans les domaines de la lutte contre la pauvreté, la vulnérabilité et l'exclusion, assurer l'autosuffisance alimentaire et le développement des infrastructures et des ressources humaines, et renforcer la promotion des investissements, du commerce et de la création d'emplois", a-t-elle ajouté. THEME 2 - 3 : La cybersécurité des pays émergents Source, journal ou site Internet : affaires stratégiques info Date : 18 mars 2014 Auteur : CEIS Rapport Adressé par Jean-François Mazaleyrat Alors que l’affaire Snowden a mis en lumière l’importance pour les Etats de contrôler et de protéger leurs réseaux de communication, la Compagnie européenne d’intelligence stratégique (CEIS) publie une étude sur la cybersécurité des pays émergents. Bien que cette question conduit à lever le voile sur des problématiques distinctes, les chercheurs du CEIS rappellent que ces Etats font face à de nombreuses problématiques similaires comme le développement des services numériques comme levier économique, l’aménagement du territoire, la gestion de l’installation d’infrastructures, ou encore, la lutte contre la cybercriminalité. Néanmoins, le développement du numérique, qui représente un véritable moteur de croissance, n’est pas également réparti au sein des pays émergents et certains d’entre eux, comme la Chine, jouissent d’une avance considérable dans ce domaine en développant notamment des services numériques nationaux. Aussi, les pays en retard ont tendance à privilégier le désenclavement numérique, en témoigne la croissance du taux de pénétration Internet dans le monde, et ce, aux dépens de leur souveraineté numérique ce qui pose la question de leur cybersécurité. Ainsi, la cybercriminalité, susceptible d’affecter leur économie, n’épargne pas ces pays, et ce, pour deux raisons principales. D’abord, la mauvaise gestion et prévention des risques font que certains d’entre eux constituent des cibles idéales pour les cybercriminels. Ensuite, le laxisme voire la tolérance de certains pays émergents en ont fait des paradis numériques relativement accueillants pour ces derniers. Aussi, le hacktivisme, qui utilise les mêmes outils que les cybercriminels mais à des fins de contestation politique et sociale, représente un autre défi important pour les pays émergents, les cyberattaques pouvant avoir des conséquences graves pour les pouvoirs en place. La récente prise de conscience des dirigeants de ces pays a toutefois permis la mise en œuvre d’initiatives en matière de lutte contre la cybercriminalité, avec des résultats qui restent cependant limités. Dans cette optique, le développement de la coopération régionale, par exemple entre les pays sud-américains ou africains, devrait permettre aux pays émergents de renforcer leur cybersécurité. D’autant que ceux-ci ont bien compris l’importance du cyberespace dans la redistribution des cartes géopolitiques et dans le bouleversement des rapports du fort au faible. La cybersécurité, favorable à l’émergence de nouveaux acteurs en raison de sa relative nouveauté, est devenue ainsi un investissement stratégique pour les pays émergents. Cela dit, ces derniers ne présentent pas de ligne commune de cyberdéfense. En effet, si certains privilégient l’approche régionale, d’autres s’alignent tout bonnement sur une grande puissance comme les Etats-Unis. D’autres encore, tels que la Chine, affichent une volonté d’autonomie. Par ailleurs, l’affirmation des pays émergents dans le cyberespace passe aussi par leur influence au sein de la gouvernance Internet mais le résultat mitigé de la Conférence mondiale des télécommunications internationales de Dubaï en 2012 a montré la difficulté pour ces pays de faire valoir leurs intérêts communs. Au final, les approches des pays émergents en matière de cybersécurité restent hétérogènes, et ce, bien qu’ils soient confrontés à des défis similaires qui justifieraient une politique commune. 3/ ARMEMENTS - INDUSTRIES – ECONOMIE THEME 3 - 1 : La Russie met à l’eau une frégate d’un type nouveau destinée à la flotte de la mer noire Source, journal ou site Internet : le marin Date : 17 mars 2014 Auteur : Adressé par François Jouannet La frégate "Amiral Grigorovich" est un navire multimissions déplaçant 3 850 tonnes. (Photo DR) Le chantier russe Yantar de Kaliningrad a procédé, le vendredi, vendredi 14 mars à la mise à l'eau de la frégate Amiral Grigorovich, premier des six nouveaux bâtiments du Projet 11356 qui doivent être construits pour la flotte de la mer Noire. La quille de l'Amiral Grigorovich avait été posée en décembre 2010. Les six frégates doivent être livrées entre 2014 et 2017. Les bâtiments du Projet 11356 doivent permettre de renouveler une flotte de la mer Noire actuellement vieillissante. Ce lancement intervient alors que la Crimée, où se situe Sébastopol, base principale de la flotte de la mer Noire, est l'enjeu d'un conflit entre la Russie et l'Ukraine. Les frégates du Projet 11356 sont une version améliorée des frégates soviétiques de type Krivak. Également construits par le chantier Yantar, trois bâtiments de ce type ont déjà été livrés à la marine indienne. Ces navires multimissions déplaçant 3 850 tonnes sont conçus aussi bien pour la lutte contre les bâtiments de surface et la lutte anti-sous-marine que pour des missions de défense aérienne. Ils peuvent mettre en œuvre un hélicoptère. Le contreamiral Viktor Bursuk, adjoint au commandant de la flotte russe chargé des achats d'armements, a indiqué que les navires de la classe Amiral Grigorovich sont idéaux pour les opérations en mer Noire ou en Méditerranée. Il a ajouté qu'ils conviennent aussi très bien aux missions anti-piraterie au large de la Somalie. THEME 3 - 2 : Le HMAS Canberra débute ses essais en mer Source, journal ou site Internet : Mer et marine Date : 17 mars 2014 Auteur : Adressé par François Jouannet Le premier des deux nouveaux porte-hélicoptères d’assaut de la marine australienne a débuté ses essais en mer. Le HMS Canberra a quitté le chantier BAE Systems de Williamstown le 3 mars pour une première campagne de tests au large. Devant durer une quinzaine de jours, elle porte notamment sur des essais de plateforme (propulsion, manoeuvrabilité, équipements de sécurité) et des systèmes de combat et de communication, ces derniers étant fournis par Saab et L3. A l’issue de ses essais, le HMAS Canberra sera livré à la marine australienne, qui doit le réceptionner au printemps. Commandés en 2007 au groupe espagnol Navantia, les HMAS Canberra et HMAS Adelaide sont dérivés du bâtiment de projection stratégique (BPE) Juan Carlos I, mis en service en 2010 au sein de l’Armada. Les LHD australiens mesurent 230.8 mètres de long pour 32 mètres de large. Leur déplacement à pleine charge atteindra 27.500 tonnes. Ils pourront accueillir six hélicoptères des types NH90 et Tigre ou quatre CH-47 Chinook sur leur pont d’envol (de 202 mètres de long pour 32 mètres de large) et abriter 10 machines lourdes dans un hangar de 990 m², desservi par deux ascenseurs. En théorie, jusqu’à 24 aéronefs peuvent être embarqués, sachant que les bâtiments disposent d’un tremplin les autorisant à mettre en œuvre, si l’Australie le souhaite, des avions à décollage court et appontage vertical F-35B. L’équipage pourra atteindre 400 hommes, incluant les personnels du groupe aérien embarqué et de mise en œuvre de la batellerie, ainsi qu'un état-major. Ces unités pourront en effet servir de bâtiment de commandement pour une opération interarmées et interalliée. En dehors de leurs capacités aéromobiles, les HMAS Canberra et HMAS Adelaide sont conçus pour les opérations amphibies. A cet effet, ils pourront accueillir 1000 hommes de troupe et plus de 110 véhicules, dont des chars lourds. Ces engins seront stockés sur deux ponts. D’une surface de 1410 m², le premier, renforcé, surplombera le radier alors que le second (1880 m²) sera situé au niveau supérieur, dans le prolongement du hangar des hélicoptères. Les deux ponts seront reliés par un ascenseur d’une capacité de plus de 16 tonnes dimensionné notamment pour accueillir des conteneurs de 20 pieds. Les véhicules, les soldats et le matériel seront déployés au moyen de quatre chalands de débarquement stockés dans un radier de 1165 m² (69.3 mètres de long pour 16.8 mètres de large), qui pourra, en outre, accueillir quatre embarcations rapides pour commandos. Côté propulsion, HMAS Canberra et HMAS Adelaide sont équipés de deux diesels-alternateurs MAN et une turbine à gaz GE LM 2500, ainsi que deux moteurs électriques orientables Azipod. La puissance développée atteint 19.5 MW, avec une vitesse pouvant dépasser les 20 nœuds (19 à pleine charge) et une autonomie de 6000 milles à allure maximale, ou 9000 milles à 15 nœuds. L’armement, constitué de quatre canons télé-opérés de 25mm Typhoon, ainsi que de mitrailleuses de 12.7mm, est complété par des lance-leurres anti-missiles Nulka et un bruiteur remorqué Nixie pour tromper les torpilles assaillantes. Les coques des deux bâtiments ont été réalisées en Espagne, par le site Fene-Ferrol de Navantia, puis acheminées en Australie par le navire semi-submersible Blue Marlin de la compagnie néerlandaise Dockwise. BAE Systems Australia est chargé de leur achèvement, qui comprend la mise en place de l’îlot. Arrivée le 12 février dernier à Williamstown, la coque du HMAS Adelaide doit recevoir les différents éléments de son îlot d’ici la fin du mois de mars. Ce bâtiment sera livré en 2015 à la flotte australienne. THEME 3 - 3 : Dommages collatéraux de la guerre en Syrie : 31 milliards de $ Source, journal ou site Internet : La libre Belgique Date : 18 mars 2014 Auteur : AFP Adressé par Jean-François Mazaleyrat La note est salée... Le montant des destructions dues à la guerre qui ravage la Syrie depuis trois ans s'élève à quelque 31 milliards de dollars, a affirmé mardi le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi. "Le volume des dégâts évalués en raison de la grande guerre livrée à la Syrie s'élève à 4,7 trillions de livres syriennes", soit 31,3 milliards de dollars, a déclaré M. Halaqi au journal al-Baas, organe du parti au pouvoir en Syrie. Ce montant équivaut presque au PIB syrien qui s'élèvera, selon l'Economist Intelligence Unit, à 34 milliards de dollars en 2014. En janvier, le ministre des Administrations locales, Omar Ghalawanji, avait évalué les dégâts à 21,6 milliards de dollars. Le budget alloué à la reconstruction ne s'élève pourtant cette année qu'à 50 milliards de livres syriennes (333 millions de dollars), a ajouté le Premier ministre. "La priorité actuelle du gouvernement est de ramener la sécurité et la stabilité en donnant à nos forces armées les moyens de lutter contre le terrorisme", a souligné M. Halaqi, à propos des rebelles qui cherchent à renverser le régime de Damas. "Il faut aussi fournir au peuple les produits de base pour subvenir à ses besoins", a-t-il ajouté, en assurant que la Syrie avait des réserves en blé suffisantes pour nourrir la population durant un an. du Sud et le Golfe mènent la hausse des importations d’armement, les exportations russes augmentent, affirme le SIPRI THEME 3 - 4 : l’Asie Source, journal ou site Internet : stokholm internationale peace research institute Date : 17 mars 2014 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur (Stockholm, 17 mars 2014) Les importations d’armement de l’Inde sont désormais près de 3 fois plus élevées que celles des deuxième et troisième importateurs – la Chine et le Pakistand’après les nouvelles données sur les transferts internationaux d’armement publiées aujourd’hui par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI). Au total, le volume des transferts internationaux de systèmes d’armes classiques majeurs a crû de 14% entre 2004-08 et 2009-13. Le volume des importations indiennes de systèmes d’armes a augmenté de 111 % entre 2004-08 et 2009-13 et la part de l’Inde dans le volume des importations internationales d’armement s’est accrue, de 7 à 14 %. Dans le même temps, les importations de systèmes d’armes par le Pakistan ont augmenté de 119 %. Les principaux fournisseurs d’armement à l’Inde en 2009-13 ont été la Russie (représentant 75 % de ses importations) et les Etats-Unis (7 %), qui deviennent pour la première fois le deuxième fournisseur de l’Inde. En revanche, la part des Etats-Unis dans les importations pakistanaises sur la même période était de 27 %. La Chine a aussi été un fournisseur important dans la région, représentant 54 % des importations d’armement pakistanaises et 82% des importations du Bangladesh. « Les transferts d’armement chinois, russes et américains vers l’Asie du sud sont poussés par des considérations à la fois économiques et politiques », déclare Siemon Wezeman, chercheur du programme sur les transferts d’armes du SIPRI. « En particulier, la Chine et les Etats-Unis semblent utiliser les livraisons d’armement vers l’Asie pour renforcer leur influence dans la région. » Les livraisons d’armement russes restent élevées Les cinq plus importants exportateurs de systèmes d’armes pendant la période 2009-13 ont été les Etats-Unis (29 % des exportations globales d’armement), la Russie (27 %), l’Allemagne (7 %), la Chine (6 %) et la France (5 %). Ce top 5 des exportateurs a représenté 74 % du volume total des exportations d’armement dans le monde. Les Etats-Unis et la Russie ont totalisé ensemble 56 % du volume des exportations d’armement. « La Russie a maintenu de hauts niveaux d’exportations d’armement malgré la crise de son industrie d’armement dans la période post-guerre froide », déclare Siemon Wezeman. « En 2009-13, la Russie a livré des systèmes d’armes à 52 Etats. L’exportation la plus importante de la Russie en 2013 a été un porte-avion à l’Inde ». Les importations des Etats du Golfe en hausse Les importations d’armement des Etats arabes du Golfe ont augmenté de 23 % entre 2004- 08 et 2009-13, représentant 52 % des importations de l’ensemble du Moyen-Orient dans la seconde période. L’Arabie Saoudite s’est élevée au 5ème rang des importateurs de systèmes d’armes dans le monde en 2009-13, alors qu’elle se situait au 18ème rang en 2004-08. Plusieurs Etats du Golfe ont fortement investi dans des systèmes avancés de frappe à longue portée et de défense aérienne et antimissile. Ceci inclut d’importantes commandes et livraisons d’avions de combat, équipés de munitions à guidage de précision, du Royaume-Uni et des Etats-Unis. 4/ LES FORCES ARMEES - Air - Marine Terre – Gendarmerie THEME 4 - 1 : Le groupement aéroporté s’exerce en aérocordage Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 18 mars 2014 Auteur : J Severin Adressé par André Dulou C’est à Saillagouse, au cœur des Pyrénées, qu’un stage Grand Froid a été organisé pour le groupement aéroporté de la STAT. C’est à bord d’un hélicoptère COUGAR rénové, que des tests pour évaluer les aérocordages – descentes en rappel et en corde lisse-, ont été effectués. Ce fut également l’occasion pour les pilotes de découvrir les nouveaux systèmes d’aide au pilotage intégré aux aéronefs. Une amélioration pouvant s’avérer très précieuse lors d’opérations extérieures. : ravitaillement d’un navire de la force Atalante dans le golfe d’Aden THEME 4 - 2 : Piraterie Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 18 mars 2014 Auteur : marine nationale Adressé par André Dulou Le 13 mars 2014, au large de la corne de l’Afrique, le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco de la Force Atalante a ravitaillé, à la mer, une frégate de la marine grecque. Le TCD Siroco, navire amiral de la flotte Atalante, plus connu pour sa capacité à transporter des troupes et du matériel, peut effectuer des manœuvres de ravitaillement à la mer au profit d’unité de surface. C’est cette capacité, la moins connue du TCD, qui a été engagée au profit de la frégate grecque Psara, récemment intégrée à la force navale européenne de lutte contre la piraterie. A l’issue de cette phase marquée par le ravitaillement d’environ 220 m3 (220 000 L) de carburant et d’un échange de membre d’équipage, les deux navires ont repris leurs activités de contre-piraterie. Pour le Siroco il s’agissait en l’occurrence de la visite d’un boutre repéré au cours du vol de surveillance maritime opéré par l’Alouette III de la 35F embarquée à bord. Le Siroco a rejoint l’opération Atalante de lutte contre la piraterie, au large de la corne de l’Afrique depuis le 6 décembre 2013. Il constitue le navire amiral à partir duquel le contre-amiral Hervé Bléjean exerce, avec son Etat-major embarqué, le commandement de cette opération européenne. Il s’agit du troisième commandement français de la force navale Atalante depuis sa création en décembre 2008. L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France est un acteur majeur et historique participant à l’opération Atalante depuis ses débuts avec le déploiement régulier de bâtiments de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime. . - EMA / ECPA THEME 4 - 3 : La Réunion : remise des diplômes aux stagiaires de la formation militaire air 2014 Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 18 mars 2014 Auteur : armée de l’air Adressé par André Dulou Vendredi 14 mars 2014, le détachement « Air » (DETAir) 181 de La Réunion a organisé une cérémonie de remise des diplômes aux stagiaires de la formation militaire air (FM Air) 2014. Fiers de leur réussite, 36 stagiaires ont reçu leur diplôme de fin de stage en présence de leur famille et du lieutenant-colonel Devèze, commandant le DETAir. La FM Air accueille chaque année une promotion de 50 jeunes du département, à parité égale. Ils sont encadrés par du personnel d’active et de réserve de l’armée de l’air. La formation militaire se déroule en deux phases. La première réalisée en externat dure cinq jours. Les stagiaires se rendent quotidiennement sur la base afin d’acquérir les bases élémentaires et théoriques de l’instruction militaire : le tir, la topographie, la discipline militaire ou encore les manœuvres à pied. La deuxième phase en internat dure dix jours. Sur le camp militaire, les stagiaires apprennent la vie en collectivité et mettent en pratique leur apprentissage. Ils réalisent plusieurs activités de tir réel au Famas, de combat et de rallye-topographique. Par ailleurs, les stagiaires peuvent bénéficier de plusieurs visites dont celle auprès des équipages de l’escadron de transport 50 « Réunion ». Ils participent aussi à diverses conférences, cette année, sur les thèmes du don d’organe, des addictions et de la cybercriminalité. La FM Air est une opportunité de découvrir l’armée de l’air. Elle dispense une formation initiale, véritable tremplin pour une intégration au sein de la réserve opérationnelle. Elle sensibilise le jeune public au monde de la Défense. Ces nouveaux ambassadeurs du lien Armée-nation permettent ainsi de véhiculer une image positive de l’armée. Certains s’engagent, d’autres deviennent réservistes ou optent pour divers services de l’État comme la police ou les douanes. Pour tous, cela reste une expérience hors du commun, un dépassement de soi. Cette formation militaire est l’une des plus demandées de l’île de La Réunion, avec plus de 900 candidatures exprimées chaque année et, depuis 2004, un taux d’intégration dans la fonction publique (Défense et métiers de la sécurité) s’élevant à 40 %. 5/ ZONES DE CONFLITS THEME 5 - 1 : Le pétrolier parti illégalement de Libye arraisonné par les Américains au large de Chypre Source, journal ou site Internet : le marin Date : 17 mars 2014 Auteur : Adressé par François Jouannet Le pétrolier "Morning Glory", d'une capacité de 37 000 tonnes avait appareillé du port d'Es Sider, tenu par des rebelles autonomistes libyens. (photo : DR) Le pétrolier Morning Glory, qui transportait illégalement du brut chargé dans un port libyen, a été arraisonné par la marine américaine au large de Chypre et reconduit en Libye, ont annoncé lundi 17 mars les gouvernements américain et libyen. Les Navy Seals, les forces spéciales de la marine américaine, ont pris le contrôle dans la nuit de dimanche à lundi du Morning Glory. Leur intervention, qui n'a pas fait de blessés, avait été approuvée par Barack Obama, répondant à la demande des autorités libyennes et chypriotes. Cette opération spectaculaire des forces américaines avait pour but d'empêcher la vente du pétrole par les rebelles libyens sur le marché international et de dissuader toute tentative ultérieure de détournement. Les ventes de pétrole sont la principale source de revenus de l'État libyen. Le pétrolier, détenu par trois Libyens armés, se trouvait dans les eaux internationales, au sud-est de Chypre, a précisé John Kirby, secrétaire de presse du Pentagone. D'après le ministère chypriote des Affaires étrangères, le commando est passé à l'action peu après minuit, heure locale, alors que le navire était à l'arrêt à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Chypre. Selon l'agence officielle chypriote, trois personnes, deux Israéliens et un Sénégalais, soupçonnées d'avoir conduit les négociations de l'achat illégal de cette cargaison de pétrole, ont été arrêtées à Chypre le week-end écoulé. Mais, selon les médias locaux, elles ont été relâchées et ont pu prendre un avion pour Tel Aviv dimanche soir. Les hommes, arrivés à Chypre à bord d'un jet privé, avaient loué un bateau samedi pour rejoindre le navire et négocier. Ce pétrolier d'une capacité de 37 000 tonnes avait appareillé du port d'Es Sider, tenu par des rebelles autonomistes libyens, en dépit d'une interdiction émanant des autorités. L'affaire a coûté son poste au Premier ministre, Ali Zeidan. Le bâtiment bat pavillon nordcoréen, mais le régime de Pyongyang a démenti toute responsabilité. Les rebelles se sont emparés en août 2013 de trois terminaux d'exportation. La production pétrolière libyenne est tombée ces derniers temps à un peu plus de 200 000 barils par jour, alors qu'elle était de 1,4 million de barils par jour l'été dernier. THEME 5 - 2 : Après la prise du bastion rebelle de Yabroud, l’armée syrienne se prépare à de nouveaux assauts Source, journal ou site Internet : L’Expression Date : 18 mars 2014 Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat La ville de Yabroud, ancien bastion rebelle, repris par l'armée syrienne dimanche dernier L'armée syrienne se préparait hier à lancer de nouveaux assauts au nord de Damas au lendemain de la prise de la ville clé de Yabroud aux rebelles. Les soldats s'apprêtaient à attaquer trois localités rebelles dans les montagnes du Qalamoun pour fermer hermétiquement la frontière entre la Syrie et la plaine de la Bekaa, dans l'est du Liban voisin. «L'armée va lancer des opérations dans toutes les régions où se trouvent les groupes terroristes armés», a affirmé une source de sécurité à Damas. «L'objectif final (...) est de sécuriser entièrement la frontière et de fermer tous les points de passages avec le Liban». L'offensive se concentre désormais sur Rankous (au sud de Yabroud), Flita et Ras al-Maara (au nord-ouest), a-t-elle ajouté. A Yabroud, dernier bastion rebelle d'importance dans le Qalamoun, au nord de Damas, l'armée a hissé le drapeau syrien sur la place principale au lendemain de la prise de la ville après des mois de combats avec les rebelles. Selon une source proche du Hezbollah dans la Bekaa, le dernier assaut a été rapide grâce à une opération audacieuse menée par un commando du mouvement chiite libanais Hezbollah, qui a abattu 13 chefs rebelles de la ville, ce qui a totalement désorganisé les insurgés. Parmi les chefs rebelles tués se trouvait Abou Azzam al-Koweiti, auteur de l'enlèvement en décembre de 13 religieuses finalement libérées il y a une semaine, selon la même source. «Nous avons tué leurs principaux chef et ils ont été totalement déroutés», avait expliqué un commandant syrien, cité par l'AFP, dimanche à Yabroud. Ce recul de la rébellion illustre à nouveau les divisions qui l'affaiblissent, alors que les appels de l'opposition politique à la communauté internationale pour envoyer des armes aux insurgés n'ont pas été suivis d'effet. Le commandant syrien a aussi fait état d'accrochages entre des rebelles qui considéraient que la partie était perdue et les jihadistes du Front alNosra, qui entendaient se battre jusqu'au bout à Yabroud. Un combattant local d'Al-Nosra a expliqué sur sa page Facebook que la plupart des rebelles s'étaient retirés de la ville par surprise, laissant les jihadistes combattre seuls dimanche. A Yabroud, des soldats épuisés ont cependant raconté dimanche un combat âpre à Yabroud où s'étaient postés des dizaines de tireurs embusqués. Aucun civil n'était visible dans cette ville qui porte désormais les balafres de la guerre: câbles électriques pendants, vitres brisées, façades perforées par des obus et toits aplatis par l'aviation. Selon une porte-parole du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) au Liban, 150 familles ont franchi la frontière depuis la chute de Yabroud et ont été accueillies par des associations humanitaires qui leur ont fourni de la nourriture et des couvertures. Plus au nord, selon le quotidien syrien al-Watan proche du pouvoir, des unités de l'armée ont «sécurisé» le village d'Azzara et se dirigent vers al-Hosn, où se trouve le Krack des Chevaliers, dernier bastion rebelle dans l'ouest de la province de Homs (centre). Outre le contrôle de la frontière avec le Liban, la prise de Yabroud permet à l'armée de sécuriser l'autoroute Damas-Homs, qui passe à quelques kilomètres. Pour le Hezbollah, cette prise était cruciale car selon ce mouvement, c'est à Yabroud qu'ont été piégées les voitures utilisées pour les attentats meurtriers qui ont touché ses bastions au Liban ces derniers mois. Mais quelques heures après la conquête de la ville, un nouvel attentat suicide à la voiture piégée a fait au moins deux morts dans la plaine de la Bekaa. Il a été revendiqué par deux groupes sunnites en représailles au «viol» de Yabroud. Une nouvelle voiture piégée dans la région a été aussi neutralisée. Parallèlement, le médiateur international pour la Syrie Lakhdar Brahimi se trouvait en Iran pour tenter de trouver une issue au conflit après deux sessions infructueuses de négociations de paix entre opposition et régime à Genève. (Algérie) La tension n’a pas baissé dans la région : qui attise le feu à Ghardaïa ? THEME 5 - 3 : Source, journal ou site Internet : El Watan Date : 18 mars 2014 Auteur : Mohand Aziri Adressé par Jean-François Mazaleyrat © Photo : H. Lyes Beyrouth ou Belfast. Ghardaïa, lundi, 16h. Du haut de Bouhraoua, le belvédère surplombant la Pentapole du M’zab, une vision d’Apocalypse now. La vallée du M’zab brûle, la «République» aussi, ravagée par ses vieux démons et conflits communautaires. Une plaie béante et fétide crachant son pus à la face du moribond Etat-nation. Des survols incessants d’hélicoptère, des colonnes de fumée noire s’échappant des bas quartiers du vieux Souk, de Hadj Messaoud, de Theniet El Makhzen, Mermed... où des centaines de magasins et maisons appartenant aux communautés arabe et mozabite avaient été incendiés et pillés. Une semaine de folie. Des torrents de haine condensée. Le déchaînement de violences réciproques est sans précédent depuis mercredi dernier. Dans la nuit de dimanche à lundi, les heurts et affrontements s’étaient poursuivis jusqu’au petit matin et ce dans divers endroits de la ville, faisant plusieurs blessés, dont un jeune Mozabite et un policier, tous les deux admis en réanimation. Une ville née morte au petit matin. Le no man’s land intégral. «On aurait jamais atteint un tel niveau de violence, si les pouvoirs publics avaient maintenu le dispositif sécuritaire mis en place le mois dernier», commente un ex-haut fonctionnaire. Des rues vides occupées par des colonnes de CRS et de gendarmes transformant la ville en casernement. Des rideaux arrachés, éventrés, des bris de verres, de la pierraille, des restes de munitions et cartouches utilisées (balle en caoutchouc, bombes lacrymogène), des carcasses de pneus brûlés, jonchaient les lieux. Le sinistre est porté à son comble. Les établissements scolaires transformés eux aussi en lieux d’affrontement – comme le lycée Moufdi Zakaria – sont fermés, «jusqu’à ce que la sécurité revienne», affirme le directeur de l’éducation et confirme avoir saisi officiellement le wali Les banques, les bureaux de poste, les échoppes et magasins également plombés par l’insécurité ambiante, le manque d’approvisionnement aussi bien en denrées alimentaires qu’en médicaments. Nombre de pharmacies ont d’ailleurs baissé rideau, tous comme les cafés maures... dont la poudre devient rare par endroits suite à l’incendie des entrepôts de la ville. Des showrooms de concessionnaires autos (Hyundai, Fiat, Peugeot), le siège du journal Al Khabar ... ont aussi été incendiés. La veille, dimanche, une manifestation monstre avait été organisée en direction du siège de la wilaya. La visite du Premier ministre par intérim, Youcef Yousfi, accompagné du commandant de la gendarmerie et de l’inspecteur général de la police, a drainé une marée humaine au siège de la wilaya. Les manifestants avaient forcé les deux portails du siège, se sont frayé un passage parmi les 200 policiers stationnés à l’intérieur, pris d’assaut la résidence et les bureaux du wali. Ils ont remis une plateforme de revendications centrées sur l’impératif de la sécurité, la mise en lumière et la vérité autour de la mort, dans des circonstances troubles, de trois jeunes (âgés de 20 à 25 ans) samedi soir dans le quartier Mermed. De folles rumeurs circulent à ce propos. Dans la cacophonie de la communication officielle, plusieurs versions instillant toute la peur et la confusion. Sont-ils mort par balle ? Et par qui ? Certains évoquent une tentative d’assaut contre un commissariat de la ville, d’autres évoquent un passage en force d’un barrage de police. Une source médicale, proche des services d’autopsie légale est catégorique. Les victimes portaient des projectiles d’acier dans le corps. Un lundi noir. Emaillé d’échauffourées et d’affrontements sporadiques et s’étendant sur plusieurs quartiers. Il est 17h. La rumeur annonce la fin du monde. La procession funèbre s’ébranle le long du boulevard Didouche Mourad. Imposante. Trois cercueils couverts du drapeau national et des milliers de processionnaires accompagnent les trois victimes (âgés entre 20 et 25 ans) dans une ambiance survoltée. Des haies se forment sur les côtés des boulevards. Des femmes laissent libre court à leurs stridents youyous. Des «Allah Akbar», des «Chahid Habib Allah» (Martyr bien-aimé de Dieu) sont entonnés par le cortège qui marque des haltes aux endroits où ils sont morts, devant la sûreté de wilaya, «protégée» par les «aâyane» (notables) de la ville. Le dispositif sécuritaire est levé le long de l’itinéraire. «De crainte d’exacerber les tensions ou que ce soit interprété comme une provocation de notre part», explique un officier chargé du maintien de l’ordre. Les Mozabites observent de loin, du haut des ksour, la procession. Douleurs et consternation. La mise en terre se fait sans heurts. Dans son oraison funèbre, l’imam appelle à la raison, au calme : «A ne pas chercher vengeance.» THEME 5 - 4 : Après le coup de maître de l’ANP aux frontières Est, Cinq terroristes abattus par l’armée tunisienne Source, journal ou site Internet : L’Expression Date : 18 mars 2014 Auteur : Ikram Ghioua Adressé par Jean-François Mazaleyrat Les forces tunisiennes et algériennes, un même objectif: anéantir les groupes terroristes Tout le tracé frontalier avec la Tunisie est actuellement passé au peigne fin par les forces héliportées et leurs opérations de reconnaissance pour localiser d'éventuels terroristes. Citant des sources sécuritaires, l'agence de presse Reuters, rapporte qu'au moins trois terroristes ont été neutralisés à la frontière algéro-tunisienne, hier, par la police tunisienne. La même source indique que «les tirs ont éclaté, alors que la police tunisienne a pris d'assaut une maison au nord-ouest de Jendouba». C'est à cet endroit précis que quatre personnes avaient été assassinées, le mois dernier, par des terroristes affiliés a priori au réseau d'Ansar Charia. Il s'agit de trois officiers et un civil. Cette opération a été menée selon des médias tunisiens sur la base de renseignements vérifiés. Qualifiée de grande envergure par le site tunisien businessnews, l'opération a été enclenchée par les forces de l'ordre à Jendouba. C'est une unité spéciale de lutte contre le terrorisme, qui relève de la Garde nationale, qui avait encerclé, tôt hier matin, une maison où se barricadaient des terroristes. Le même site rapporte «selon les premières informations reçues, des coups de feu avaient été échangés faisant des victimes des deux côtés. Le nombre des blessés du corps sécuritaire s'élève à six agents de la Garde nationale, dont quatre ont été transportés en urgence à l'hôpital des forces spéciales de La Marsa». Ajoutant «d'autre part, cinq des terroristes ont été tués, et il s'est avéré que parmi ceux-là même, on a identifié un individu de nationalité algérienne et un autre impliqué dans les derniers actes terroristes qui ont eu lieu récemment à Jendouba». Par ailleurs, «les services de sécurité tunisiens ont arrêté, lors de cette même opération un groupe de six suspects, dont deux jeunes femmes pour un interrogatoire relativement à cette même opération». Celle-ci intervient à quelques jours après le raid magistral mené par les unités des forces spéciales de l'Armée nationale populaire qui s'est soldé par la mise hors d'état de nuire d'au moins sept terroristes, selon un bilan rendu public par le ministère de la Défense! Le groupe a été accroché au massif d'El Ouassaïya, aux frontières situées entre Bouchebka à Tébessa et Feryana dépendante de la région tunisienne d'El Kasserine. «Les terroristes étaient à bord de deux véhicules 4x4 et tentaient d'infiltrer le sol de l'Algérie via la Tunisie. Mais c'est sans compter sur la force de frappe des forces spéciales embusquées sur les lieux du passage des terroristes», avaient confié des sources sécuritaires crédibles, soulignant qu' «au moins sept à huit terroristes, ont été éliminés» durant cette opération. Selon toute vraisemblance, ce groupe aurait été envoyé pour mettre à exécution un plan subversif visant à déstabiliser le pays. Il avait pour mission, entre autres, de préparer des embuscades et commettre des attentats suicides en ciblant les édifices économiques, mais surtout les infrastructures des forces de sécurité. Parmi les terroristes abattus, figure le sinistre Debbar Abdelkamel alias Abou Djaâfar. Ce dernier activement recherché était à la tête des groupes armés terroristes qui sévissaient dans la région du Sud-Est algérien. Lors de cette opération, l'ANP a récupéré un lot d'armes et de munitions constitué essentiellement de sept kalachnikovs, des grenades, 2500 cartouches et des appareils de communication et de vision. Tout le tracé frontalier avec la Tunisie est actuellement passé au peigne fin par les forces héliportées et leurs opérations de reconnaissance pour localiser d'éventuels terroristes. 6/ RENSEIGNEMENTS ET MENACES : THEME 6 - 1 : Programme Turbine : la NSA dément violer la Loi Source, journal ou site Internet : silicon Date : 17 mars 2014 Auteur : Reynald Fléchaux Adressé par Elie Billaudaz Véritable botnet au service du renseignement, le programme Turbine serait utilisé par la NSA afin de récolter de grandes quantités d’informations. L’agence affirme toutefois s’inscrire totalement dans le cadre de la loi. La NSA américaine a qualifié d’inexactes les affirmations du magazine online The Intercept, affirmations basées sur les révélations du lanceur d’alertes Edward Snowden, qui attribuent à l’agence de renseignement la création d’un vaste programme d’infection de PC partout dans le monde afin de récolter des données. Baptisé Turbine, ce programme, qui s’apparente à un botnet, se caractérise une véritable industrialisation de l’infection et du contrôle des terminaux atteints. Rappelons que The Intercept a été co-fondé par Glen Greenwald, un ex-journaliste du Guardian avec lequel Snowden est en contact depuis sa fuite. Zuckerberg se plaint à Obama « Les articles récents des média qui affirment que la NSA a infecté des millions d’ordinateurs dans le monde avec des malwares et que la NSA détourne un réseau social américain ou d’autres sites sont inexacts. La NSA utilise ses capacités techniques uniquement en appui d’opérations d’intelligence extérieure légales et appropriées », écrit l’agence dans un communiqué. Bref, si elle ne nie pas à proprement parler pas posséder les capacités techniques que lui attribue The Intercept, l’agence estime s’en servir dans le cadre strict de la loi. Rappelons que la NSA considère aussi son programme de collecte massive de données Prism comme parfaitement légal. En dehors de détails sur Turbine, l’article publié par The Intercept expliquait également que l’administration de Fort Meade avait conçu un faux site Facebook afin de tromper les utilisateurs. Une pratique supposée qui avait fait bondir Mark Zuckerberg. Dans un post sur Facebook, le patron du premier réseau social au monde exprime sa « frustration ». Et d’écrire : « quand nos ingénieurs travaillent inlassablement pour améliorer la sécurité, nous imaginons vous protéger contre les criminels, pas contre notre propre gouvernement ». Mark Zuckerberg précise qu’il a appelé le président Obama pour lui faire part de ses sentiments. « Malheureusement, il semble qu’il faudra beaucoup de temps pour qu’une vraie réforme (des pratiques de l’agence, NDLR) se mette en place », regrette-til. Preuve que, déjà, les mesures prises récemment par Obama ne suffisent plus aux yeux des patrons de la high tech. THEME 6 - 2 : Bulgarie : à vendre : citoyenneté européenne Source, journal ou site Internet : Courrier international Date : 18 mars 2014 Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat En échange de 180 000 euros, des migrants extraeuropéens peuvent acheter un passeport bulgare. Ainsi, ils peuvent s'installer n'importe où en Europe, s'inquiète The Daily Telegraph à la suite d'une enquête menée discrètement par ses journalistes. Photo : Baigal Biamba (détail) / Flickr Creative Commons "A vendre : citoyenneté de l'UE", a titré The Daily Telegraph le 15 mars. A la suite d'une opération menée en Bulgarie par des journalistes qui se sont fait passer pour les représentants d'un homme d'affaires indien, le quotidien révèle que des migrants extraeuropéens peuvent acheter un passeport bulgare sans être obligés de vivre ou de travailler en Bulgarie. Le prix : 150 000 livres, l'équivalent de 180 000 euros. Le journal explique la procédure : la personne intéressée emprunte 425 000 livres (508 000 euros) à une banque bulgare et paie tout de suite des intérêts de l'ordre de 150 000 livres, le 'prix' de l'obtention de la nationalité bulgare qu'elle obtiendra au bout de cinq ans. "Il semblerait que des centaines de personnes étrangères aient déjà demandé la citoyenneté de l'UE de cette manière", note de son côté The Telegraph, qui note que pour les agences de conseil il s'agit d'une affaire très lucrative. Arton Capital, une agence possédant des locaux à Sofia, à Londres et à Dubai, facture 50 000 livres de commission aux personnes intéressées, afin de "faciliter la procédure" ! Une des prestations serait de fournir une adresse virtuelle sur le territoire bulgare. "Même une personne qui s'est vu refuser un passeport britannique à cause de son casier judiciaire peut être éligible à la citoyenneté bulgare", s'inquiète le journal. "Si la personne [condamnée] a été réhabilitée, il n'y a pas de problème", aurait déclaré aux enquêteurs un avocat de Tsvetkova Bebov & Partners, une agence associée à Price WaterHouse Coopers Bulgarie. Le journal estime que ce phénomène de vente de passeports contribue aux inquiétudes concernant l'immigration au sein de l'UE et plus précisément la décision controversée de la levée des restrictions [depuis janvier 2014] sur les entrées au Royaume-Uni depuis la Roumanie et la Bulgarie. La Bulgarie n'est pas un cas isolé : plusieurs pays membres de l'UE proposent des procédures simililaires aux migrants extraeuropéens. Récemment, les autorités de Malte ont été critiquées pour proposer le sésame européen pour 650 000 euros. L’opération européenne en Centrafrique repoussée aux calendes grecques THEME 6 - 3 : Source, journal ou site Internet : Le Point Date : 18 mars 2014 Auteur : Jean Guisnel Adressé par Jean-François Mazaleyrat et Jean-Claude Tourneur, sur un article de l’Opinion : « Centrafrique : Paris a sous-estimé la menace malgré des avertissements précis » Pour envoyer les 1 000 soldats européens nécessaires en Centrafrique, l'Union européenne se paie de mots. Une nouvelle fois, la France va devoir payer. Les hommes de l'opération Sangaris à Bangui. © Miguel Medina / AFP À Bruxelles, les jours se suivent et se ressemblent : les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne réunis lundi ont évoqué la situation en Centrafrique. Mais seulement pour se payer de mots dans un communiqué verbeux concluant que "l'UE reste extrêmement préoccupée par l'impact humanitaire de la crise qui persiste malgré les efforts régionaux et internationaux déployés sur le terrain". Le communiqué des ministres souligne pourtant : "la nécessité d'une accélération des travaux relatifs à la préparation de l'opération PSDC Eufor RCA en vue de permettre son lancement rapide, conformément aux engagements de l'Union européenne". Mais toute la vanité du propos se trouve dans l'"accélération des travaux relatifs à la préparation" d'une opération militaire annoncée le 20 janvier dernier et qui aurait dû lancer fin février le déploiement d'un millier d'hommes environ. La présidence grecque n'a réussi à ce jour qu'à faire déployer un état-major opérationnel sur son sol, à Larissa, dont les effectifs sont au complet, fournis par les États membres. Il est vrai que non loin des rivages de la mer Égée, les risques sont limités aux éventuels coups de soleil. À ces guerriers farouches, mais désoeuvrés, Le Point est heureux d'offrir ce lien sur les ressources touristiques de la région. Recordman du voeu pieux Recordman du voeu pieux, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait déclaré à l'Assemblée nationale le 17 décembre 2013, voici plus de trois mois, que des soldats européens seraient "bientôt" déployés en Centrafrique : "Je crois pouvoir vous affirmer, compte tenu des démarches qui ont été faites par la France, que nous aurons bientôt des troupes au sol qui seront apportées par nos collègues européens." Cette annonce ne faisait pas suite à de quelconques assurances données par des partenaires européens, mais à des démarches exclusivement françaises entamées par un télégramme qui avait été envoyé le 8 janvier, ainsi titré : "Demande urgente de démarche auprès des Européens en vue d'une opération PSDC (politique de sécurité et de défense commune)". L'existence de ce document avait été révélée par Le Figaro le 24 janvier. Pour autant, du côté européen, les réponses ont été négatives. Le 18 janvier, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a bien estimé que l'Europe "ne peut pas laisser la France seule" en Centrafrique, ajoutant que les intérêts européens sont en jeu "quand en Afrique noire et subsaharienne menacent l'instabilité, les déportations et le terrorisme, dont les conséquences débordent en Europe". Bien vu ! Mais l'Allemagne n'a pas levé le petit doigt depuis pour venir en aide à ce pays détruit. Une erreur d'analyse majeure Surtout, cette analyse de l'imbrication de la situation en Afrique avec l'Europe continentale n'est pas partagée par les Européens. Contrairement à ce qui se passe au Mali, où des Européens ont été enlevés, rançonnés et tués et où, de ce fait, vingt-trois nations européennes participent à la reconstruction de l'armée nationale, le chaos centrafricain ne provoque aucun sentiment d'insécurité. L'annonce précipitée d'une mission européenne de facto impossible à mettre sur pied relève d'une erreur d'analyse majeure, inspirée par la volonté d'agir très vite au moment du sommet franco-africain de l'Élysée, les 6 et 7 décembre 2013. Reste à savoir comment les choses vont se passer maintenant. L'un des scénarios pourrait consister en un maintien de la mission Eufor RCA, avec des effectifs de bric et de broc que les Français compléteraient avec des troupes supplémentaires. Jean-Yves Le Drian aurait voulu l'éviter, mais aura-t-il le choix ? Et c'est encore la défense française qui va devoir payer, y compris la location hors de prix des avions de transport que les Européens refusent de prêter et qu'il faut donc aller chercher en... Ukraine ! THEME 6 - 4 : Au Mali, les négociations avec les Touaregs piétinent Source, journal ou site Internet : Le Figaro Date : 18 mars 2014 Auteur : David Baché Adressé par Jean-François Mazaleyrat Après avoir accumulé des mois de retard, les discussions entre Bamako et les groupes armés ont timidement repris. «Je n'ai pas le droit de douter de la bonne volonté de Bamako.» Les mots d'Ambeiry Ag Rhissa, cadre du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad), impliqué dans les discussions en cours avec l'État malien, sont aussi pesés que suggestifs. Le dialogue a repris il y a tout juste un mois, après une longue période de creux: aucune avancée n'avait plus été enregistrée depuis la signature de l'accord d'Ouagadougou signé en juin dernier. Accord dans lequel les rebelles touaregs du MNLA et les autres groupes armés présents dans le nord du Mali s'engageaient à permettre la tenue de la présidentielle malienne, à la suite desquelles des négociations devaient s'ouvrir. Dans ce texte, durement négocié, l'État malien faisait lui aussi certaines concessions. «Les autres clauses ont été foulées du pied, dénonce Ambeiry Ag Rhissa. La libération des prisonniers, le cessez-le-feu ne sont pas respectés. Les arrestations arbitraires et les assassinats par l'armée malienne continuent. Et la commission d'enquête sur les crimes commis? On n'en a plus entendu parler!» De nouveaux «ateliers», c'est le terme officiel, ont été organisés la semaine dernière dans la capitale malienne. Mais ils n'ont débouché sur rien. Les rebelles touaregs du MNLA, fâchés, avaient choisi de ne pas y assister. Cantonnement des miliciens De fait, l'accord d'Ouagadougou a longtemps été maltraité par l'équipe du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, dit «IBK». Qui a mis sur la touche le médiateur burkinabé mandaté par ses voisins ouest-africains de la Cédéao, au profit de l'Algérie, et qui a même déclaré qu'il refuserait de discuter avec les rebelles tant qu'ils n'auraient pas déposé les armes. Jusqu'à ce que la communauté internationale, Nations unies en tête, ne lui rappelle que le désarmement des groupes est justement un objectif des négociations politiques qui restent à ouvrir. Et que le Mali s'y est engagé. Aujourd'hui, c'est donc sur le cantonnement des combattants que se concentrent toutes les discussions. Un cantonnement présenté comme une étape devant permettre l'ouverture de véritables négociations sur le statut territorial des régions du Nord. Le mois dernier, après une visite éclair du Conseil de sécurité des Nations unies à Bamako pour mettre la pression sur les autorités maliennes, les discussions ont donc été relancées. Des premiers «ateliers» ont rassemblé, à Bamako et sous l'égide des Nations unies, toutes les parties. Un «projet de mode opératoire du cantonnement» a même été signé, que Le Figaros'est procuré, et tous les participants ont salué des avancées concrètes sur divers points techniques. Si le nombre de sites souhaités par les groupes armés est pléthorique et donc intenable - trente-neuf - et que la durée du cantonnement reste indéfinie - «la plus courte possible»-, les avancées sont donc réelles. La Minusma (Mission des Nations unies au Mali) est même sur le point de lancer la construction des huit premiers sites de cantonnement dans la région de Kidal. Mais si le processus est si lent et laborieux, c'est que les désaccords de fond et les accusations mutuelles demeurent nombreux. Ainsi, une frange du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) a claqué la porte des discussions: en cause, la présence de fonctionnaires de l'État malien se présentant sous la même étiquette qu'eux. «Les négociations, c'est pour les belligérants, clame Mohammed el-Maouloud Ramadan, leur porteparole. Eux, ils sont du côté du gouvernement!» Et de citer les noms de fonctionnaires maliens en poste, mais impliqués dans les discussions en tant que rebelles… «Ce sont des manigances de Bamako», juge carrément Ambeiry Ag Rhissa, du MNLA. En début de semaine dernière, un ancien cadre du MNLA évincé du mouvement «pour sa proximité grandissante avec Bamako» créait sa propre coalition afin de «tendre la main à IBK». «Les négociations ne doivent pas inclure des mouvements qui se comportent comme des partis politiques, s'agace encore Ambeiry Ag Rhissa, ils préparent leurs propres intérêts!». Manque de bonne volonté Du côté de Bamako, on préfère pointer la responsabilité de la désorganisation des groupes armés dans le blocage des discussions: «Ils ont beaucoup de contradictions internes, note un cadre du ministère de la Défense, ils sont incapables de parler d'une même voix. C'est ça le gros problème.» Les exigences des groupes armés sur le cantonnement? «Elles sont disproportionnées, elles ne correspondent pas à la réalité. Ils veulent profiter du processus.» Quant à l'absence du MNLA pour les discussions organisées à Bamako, elle refléterait surtout «une situation de vulnérabilité». «Ils ont un problème de représentativité. Ils vont en ordre dispersé et n'ont donc pas intérêt à être présents», analyse encore cette source. Un jeu qui pourrait mettre en péril les discussions en cours: les contestataires du MAA menacent de rompre le cessez-le-feu officiellement en vigueur, et des accords obtenus sans l'ensemble des belligérants pourraient ne servir à rien. «Le problème se posera si certains acceptent d'être cantonnés et d'autres non, avec un risque d'attaque des sites», redoute un membre de la Minusma en poste à Bamako, impliqué de près dans les discussions en cours. Selon lui, l'État malien manquerait également d'engagement et de bonne volonté. «Leur implication n'est pas claire. Est-ce qu'ils vont participer financièrement au cantonnement? Il faut que Bamako s'implique davantage.» L'objectif actuel est de construire les premiers sites avant l'été, puis de commencer l'enregistrement des combattants à cantonner. Une phase qui devrait permettre l'ouverture, enfin, de véritables négociations politiques avec les groupes armés. Et encore. «IBK ne veut pas négocier parce qu'il a été élu en tant qu'homme fort. Les populations du sud du Mali ne veulent pas de compromis», juge enfin un responsable onusien. Une analyse que partage le cadre malien du ministère de la Défense: «IBK joue le pourrissement parce qu'il ne veut pas prendre position. Ce n'est pas le moment, vis-à-vis de son électorat, de prendre des décisions durables.» 7/ SECURITE INTERIEURE THEME 7 - 1 : cinquante sept personnes interpellées en France dans une enquête sur un trafic d’armes Source, journal ou site Internet : franceTVinfo Date : 18 mars 2014 Auteur : avec AFP Adressé par André Dulou 350 gendarmes ont participé à cette opération visant à démanteler un réseau d'importation d'armes de collection et de guerre en provenance notamment des pays de l'Est. Les armes étaient vendues sur internet et acheminées par voie postale. ( MAXPPP) Cinquante-sept personnes ont été interpellées, mardi 18 mars au matin, sur tout le territoire français, dans le cadre d'une enquête sur un trafic d'armes, lors d'une opération menée par 350 gendarmes. "Parmi les 57 personnes interpellées, 49 ont été placées en garde à vue et de nombreuses armes à feu ont été saisies", a expliqué une source proche de l'enquête. "Ces personnes sont soupçonnées d'être les clients d'une filière d'importation d'armes de collection et de guerre en provenance notamment des pays de l'Est", a-t-elle ajouté. Un système de vente en ligne mis en place par un armurier de l'Aude Cette vaste opération s'est déroulée sur plusieurs sites notamment en Ile-de-France, dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et en Corse. Ce réseau de ventes d'armes, qui étaient cédées sur internet et acheminées par voie postale, avait été mis en place par un armurier de l'Aude, déjà interpellé en 2012 dans le cadre de cette affaire. C'est d'ailleurs la brigade de recherches de Perpignan, aidée de la section de recherches de Montpellier, qui est chargée des investigations. Parmi les armes revendues figurent des pistolets automatiques 9 mm Glock du même type que ceux utilisés par les services de police français, des armes de guerre de type kalachnikov, des armes de collection de la Seconde Guerre mondiale, des munitions ou encore de simples pièces détachées. L'opération a visé les acheteurs Les investigations sont parties de l'interception par les services des douanes d'un colis contenant des armes et de la mise en cause d'un armurier de l'Aude dans cette filière en 2012. "Le trafiquant présumé revendait à des clients sans bien savoir à qui il revendait. Cela pouvait être des particuliers, des collectionneurs, voire des chasseurs", selon une source proche de l'enquête. "Mais il peut aussi y avoir eu parmi ses clients des gens appartenant au grand banditisme, notamment parmi les personnes interpellées en Corse, en Ile-de-France ou en Languedoc-Roussillon". En décembre 2013, 45 personnes avaient été interpellées en France lors d'un démantèlement similaire. Plusieurs centaines d'armes, dont des armes de guerre, des munitions et des pièces détachées, transitant par des réseaux de l'Est, avaient été découvertes après deux ans d'investigations. 8/ ENERGIE - ENVIRONNEMENT – CLIMAT THEME 8 - 1 : Spectaculaire intrusion de Greenpeace à Fessenheim Source, journal ou site Internet : Le nouvel observateur Date : 18 mars 2014 Auteur : Adressé par André Dulou Image d'archive du site nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin, où plusieurs dizaines de militants de Greenpeace sont entrés mardi matin. Photo prise le 14 novembre 2013 (c) Afp Fessenheim (France) (AFP) - Pour dénoncer le manque de sécurité de la plus vieille centrale nucléaire de France encore en activité et réclamer une transition énergétique plus ambitieuse, des dizaines de militants de Greenpeace ont fait mardi une spectaculaire intrusion dans l'enceinte de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin). Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a félicité Greenpeace pour ce "coup d'éclat", qui "met en lumière la fragilité de nos installations nucléaires", selon ce parti qui compte deux membres au gouvernement. Arrivés en camion, une soixantaine de militants de quatorze nationalités différentes, selon Greenpeace, ont pu escalader les barrières du site à l'aide d'échelles, peu avant six heures du matin. Ils sont parvenus à déployer une banderole sur le dôme de protection d'un des deux réacteurs de la centrale, proclamant "Stop risking Europe" (Arrêtez de faire courir des risques à l'Europe). En tout, 56 personnes ont participé à cette action, dont "une quarantaine ont réussi à entrer en zone protégée", a indiqué à l'AFP à Paris le porte-parole du ministère de l'Intérieur. La quasi-totalité ont été interpellés, a indiqué Greenpeace à la fin de son opération. En fin de matinée, les forces de l'ordre cherchaient encore à maîtriser les derniers militants encore juchés sur le toit de la centrale. Au même moment, les anti-nucléaires ont enfoncé le clou en narguant les forces de l'ordre depuis cinq zodiacs à bord desquels avaient pris place 13 autres militants. Ils ont déployé une nouvelle banderole sur le canal d'Alsace, à proximité immédiate de la centrale, proclamant "Future is renewable, stop nuclear" (L'avenir est renouvelable, arrêtez le nucléaire"), a constaté un vidéaste de l'AFP. Leur action a pris fin +en début d'après-midi. Un camion de la gendarmerie restait posté devant la centrale pour filtrer les entrées, a constaté un journaliste de l'AFP. Selon EDF, les anti-nucléaires ne sont pas entrés dans les bâtiments sensibles de l'installation. L'autorité de sûreté nucléaire (ASP) avait pour sa part mobilisé son centre de crise à partir de 7h00. Le site était bouclé par les gendarmes et survolé par un hélicoptère des forces de l'ordre. Côté allemand, de l'autre côté du Rhin, un hélicoptère de Greenpeace évoluait également non loin de la centrale. Le directeur de la centrale Thierry Rosso a déclaré à l'AFP que les militants avaient offert aux autorités une occasion de "démontrer" qu'il n'est pas possible "d'accéder à la zone la plus importante, à savoir la zone nucléaire, et c'est cela qui est le principal enjeu." Ces événements n'ont eu "aucune conséquence sur la sûreté des installations qui (ont) fonctionné normalement", a souligné un porte-parole d'EDF. - Appel à la France et à l'Allemagne Par cette action, Greenpeace entendait porter un coup d'arrêt à "la menace posée par les centrales nucléaires vieillissantes en Europe", selon un porte-parole de l'organisation, Cyrille Cormier. "Ce n'est pas la première fois que nous entrons dans une centrale. Mais au-delà de la sécurité du site (...), nous voulons alerter sur les risques que posent Fessenheim et toutes les centrales nucléaires en Europe", a-t-il ajouté. "Fessenheim est un symbole de ces centrales, elle a 37 ans. Nous voulons que l'exploitation des réacteurs n'aille pas au-delà de 40 ans et que cette limite soit inscrite en France dans la loi de transition énergétique, et dans le droit européen", a-t-il expliqué. Greenpeace souhaite également "que la France et l'Allemagne militent en faveur d'un objectif d'énergies renouvelables ambitieux d'ici 2030", a ajouté Cyrille Cormier. En service depuis 1977 et dotée de deux réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun, Fessenheim est la seule des 19 centrales françaises dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande pour fin 2016. L'organisation n'en est pas à sa première intrusion dans l'enceinte d'une centrale nucléaire. Les dernières en date avaient donné lieu à des condamnations à six mois de prison avec sursis, comme l'atterrissage en 2012 d'un parapente à moteur au Bugey (Ain), ou une intrusion de neuf militants à Nogent-surSeine (Aube) en 2011. Le syndicat FNM-CGT a mis en garde contre une fermeture de la centrale de Fessenheim, qui selon lui "conduirait à importer de l'électricité de centrales au charbon Outre-Rhin, pour partie responsables des pics de pollution que nous venons de vivre". Et les représentants syndicaux des salariés de la centrale de proposer à Greenpeace "une action plus courageuse: venir débattre publiquement et de manière contradictoire sur les conséquences du réchauffement climatique, de l'industrie, de l'emploi". THEME 8 - 2 : Allergies : un Français sur quatre souffre d’allergie respiratoire Source, journal ou site Internet : la voix du Nord Date : 18 mars 2014 Auteur : AFP Adressé par André Dulou Les allergies saisonnières, dont c’est le grand retour avec l’arrivée du printemps, méritent toute l’attention dès les premiers symptômes, soulignent mardi des allergologues qui appellent à agir tôt pour « éviter les complications ». Les allergies saisonnières, dont c’est le grand retour avec l’arrivée du printemps, méritent toute l’attention dès les premiers symptômes. PHOTO ARCHIVES LAVOIXDUNORD. Un Français sur quatre souffre aujourd’hui d’allergie respiratoire et un sur trois de « rhinite allergique », à savoir l’irritation ou l’inflammation des muqueuses nasales, rappelle l’association Asthme et allergies à l’occasion de la 8e Journée française de l’allergie. « L’incidence des maladies allergiques est en constante augmentation », résume l’allergologue Michèle Raffard, anciennement attachée à l’Institut Pasteur. Alors que la proportion des personnes allergiques était minime dans les années 60, on compte aujourd’hui 20 à 30% de personnes allergiques en France (toutes allergies confondues : respiratoires, alimentaires ou médicamenteuses), explique-t-elle. Une modification radicale En cause, la modification des styles de vie dans les pays industrialisés avec notamment l’absence néfaste de stimulation du système immunitaire « par manque de certaines bactéries en ville », indique l’allergologue. Il s’agit de la théorie « hygiéniste ». Mais la pollution figure en bonne place dans les explications pour la flambée des allergies dans les pays occidentaux. Les particules fines, l’ozone et le dioxyde d’azote peuvent « initier » ou « exacerber » les réactions allergiques et l’asthme, selon le Dr Raffard. Anticiper les allergies Face à ce boum, il faut réagir rapidement et tôt lorsque les symptômes se manifestent (asthme, rhinite, conjonctivite, réaction cutanée, etc.), soulignent les spécialistes français de l’association Asthme et Allergies. « Une personne allergique attend en moyenne sept ans avant de consulter un médecin » souligne l’association. « Or une allergie non prise en charge a tous les risques de s’aggraver ». Pour l’allergologue Michèle Raffard, il faut effectivement « traiter les symptômes légers pour limiter leur progression » car les crises peuvent s’aggraver par contacts avec les allergènes, à savoir les substances comme grains de pollens ou poils de chat qui provoquent les réactions. Mais il est surtout « important et utile de connaître exactement l’allergène en cause », pas seulement par déduction avec l’interrogatoire du patient mais directement par la mise en évidence des anticorps de l’allergie (présence d’IgE) par tests cutanés ou par dosage sanguin, explique la spécialiste. THEME 8 - 3 : L’accord de libre échange UE-USA pourrait remettre en cause l’interdiction de la fracturation hydraulique Source, journal ou site Internet : actu-environnement Date : 17 mars 2014 Auteur : Agnès Sinaï Adressé par André Dulou Le Partenariat transatlantique d'investissement Europe/Etats-Unis, en cours de négociation, pourrait balayer la plupart des réglementations environnementales, au nom de la libéralisation des échanges et de la non-entrave au commerce. © bluedesign La libéralisation des échanges entre Europe et Etats-Unis est un serpent de mer qui ressort périodiquement depuis le très décrié Accord multilatéral sur les investissements (1998), retiré par le Premier ministre de l'époque, Lionel Jospin, sous la pression des contestations. En 1998 également, le Commissaire européen Sir Leon Brittan avait tenté un Partenariat économique transatlantique, mais l'initiative était restée sans suite. Plus récemment, le projet de traité ACTA sur la contrefaçon a été rejeté par le Parlement européen pour ses dispositions sur la propriété intellectuelle. L'Organisation mondiale du commerce (OMC) suscite des mobilisations récurrentes du fait que les arbitrages rendus par son Organe de règlement des différends tendent à être plus favorables au commerce qu'aux normes sociales et environnementales. Accord commercial à large spectre En cours de négociation entre l'Union européenne et les Etats-Unis, le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (Transatlantic Trade and Investment Partnership, TTIP) est un accord commercial à large spectre, qui couvre un vaste éventail de questions et de secteurs, y compris la sécurité alimentaire, les organismes génétiquement modifiés (OGM), les produits chimiques, les combustibles et la protection des données. "Dans l intér t du secteur privé, les négociations risquent d affaiblir, voire de revenir sur des mesures de protection décidées démocratiquement et mises en uvre pour protéger l'environnement et les citoyens", souligne un panel d'associations (Attac, Aitec, Agir pour l'Environnement, Amis de la Terre, Confédération paysanne, France Libertés) dans un communiqué du 6 mars. Dans une étude publiée conjointement au mois de mars, Attac, the Blue Planet Project, Corporate Europe Observatory, Friends of the Earth Europe, Powershift, Sierra Club et le Transnational Institute s'alarment : " l est à craindre que les négociations privilégient la protection des investissements du secteur privé aux mesures de protection en faveur des citoyens et de l environnement, permettant aux entreprises de solliciter des dédommagements lorsque les décisions gouvernementales affectent leurs bénéfices. eci pourrait favoriser les intér ts des entreprises désireuses d exploiter les ressources naturelles par l intermédiaire de technologies dangereuses et dont les activités pourraient tre concernées par des réglementations environnementales ou de santé". En l'occurrence, libéraliser la fracturation hydraulique utilisée pour extraire des combustibles fossiles non conventionnels, tels que les gaz et pétrole de schiste, le tight gas et le gaz de couche, est un des déterminants de ce projet de partenariat, qui balaierait ainsi toute contestation locale. Le règlement des différends, arme de guerre Du fait de la libéralisation des échanges, accélérée depuis la création de l'OMC en 1994, le nombre de litiges commerciaux explose dans le monde. Les entreprises transnationales du secteur extractif se tournent de plus en plus vers les tribunaux d'arbitrage internationaux pour résoudre les conflits portant sur les ressources naturelles, observe l'Institute for Policy Studies. Dans le domaine énergétique, l'arme juridique est puissante. En l'occurrence, en 2011, suite au vote de la loi d'interdiction de la fracturation hydraulique en France, les permis de l'entreprise pétrolière et gazière américaine Schuepbach et de l'entreprise multinationale française Total ont été annulés. Chacune a déposé un recours en justice contre l'Etat français afin de récupérer ses permis respectifs. Schuepbach a par ailleurs contesté la loi d'interdiction pour nonconformité à la Constitution. Le Conseil constitutionnel français s'est prononcé contre l'entreprise, en faisant valoir que l'interdiction était un moyen valable et approprié de protection de l'environnement. Au Québec, les mobilisations citoyennes contre la fracturation hydraulique ont conduit le gouvernement à imposer un moratoire en juin 2011 interdisant tout forage jusqu'aux résultats de l'étude d'impact en cours. Les droits de forage ont été retirés, y compris les permis de la compagnie pétrolière et gazière Lone Pine Resources. En 2012, le moratoire a été étendu à toute exploration et exploitation des gaz de schiste au uébec. Lone Pine Resources a alors annoncé son intention de contester le moratoire. Mais au lieu d'aller devant un tribunal canadien, l'entreprise, basée au Canada, se sert de sa maison-mère située dans l'État du Delaware (États-Unis) afin d'entamer des poursuites en vertu de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), dont seules les entreprises américaines et mexicaines peuvent faire usage. L'entreprise réclame 250 millions de dollars canadiens de dommages et intérêts au Canada. "Le cas de Lone Pine est inquiétant car il montre comment des gouvernements peuvent tre vulnérables aux litiges investisseur- tat liés à la fracturation hydraulique ou à d autres pro ets miniers controversés. Les entreprises désireuses d'extraire des énergies fossiles non conventionnelles en urope pourraient tre en mesure de contester les mesures prises dans l intér t public dès lors qu elles ont une filiale aux tats-Unis. Plusieurs entreprises américaines, telles que Chevron et Conoco Philips, sont impliquées dans des projets d'extraction d'énergies fossiles non conventionnelles en Europe. Les entreprises qui investissent aux Etats-Unis avec une filiale dans l'UE auraient les mêmes droits", soulignent les ONG. Un mécanisme de règlement des différends dans le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement pourrait compromettre la capacité des pouvoirs publics à réglementer ou interdire des pratiques dangereuses telles que la fracturation hydraulique. Les faits montrent que la simple menace d'un conflit entre un investisseur et un État peut avoir un effet paralysant sur la volonté des gouvernements de réglementer, ne serait-ce qu'en raison des coûts élevés des procédures de litiges, auxquelles les compagnies transnationales sont rompues. L'inclusion d'un mécanisme de règlement des différends, en cours de négociation entre Etats-Unis et Union européenne sous l'égide du Commissaire européen au commerce Karel de Gucht, leur donnerait une arme de guerre pour contester des politiques d'intérêt public. 9/ GEOPOLITIQUE DE LA CULTURE : THEME 9 - 1 : Ryad souligne sa fermeté dans la crise avec le Qatar Source, journal ou site Internet : AFP Date : 18 mars 2014 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur RYAD - Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, a exigé un changement de politique du Qatar, accusé de soutien aux Frères musulmans, avant d'envisager toute détente avec Doha. Il y aura une détente si le Qatar modifie sa politique qui est à l'origine de la crise avec ses voisins, a souligné le prince Saoud dans une brève déclaration publiée mardi par le quotidien Al-Hayat, à capitaux saoudiens. Dans une démarche sans précédent dans l'histoire du Conseil de coopération du Golfe (CCG), l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont rappelé le 5 mars leurs ambassadeurs à Doha, accusant le Qatar de s'ingérer dans leurs affaires et de mener une politique déstabilisatrice dans la région, en raison de son soutien à la mouvance islamiste. Outre ces pays, le CCG comprend le sultanat d'Oman et le Koweït. Le prince Saoud a exclu toute médiation extérieure pour apaiser la tension avec le Qatar. Il n'y aura pas de médiation américaine pour régler cette crise, a-t-il souligné en réponse à une question, alors que le président américain Barack Obama est attendu fin mars à Ryad. Selon une source proche des participants à une récente réunion ministérielle du CCG, l'Arabie saoudite a exigé, pour envisager une détente avec Doha, la fermeture de la chaîne qatarie Al-Jazeera. Ryad a aussi demandé la fermeture des centres de recherches qu'abrite Doha, dont le Brookings Doha Center et le Centre arabe de Recherches et d'Etudes politiques, dirigé par l'ancien député arabe israélien Azmi Béchara, considéré comme l'éminence grise de l'émir, cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, selon cette source. AlJazeera, outil de la diplomatie du Qatar, a toujours exaspéré les pays de la région et est soupçonnée de soutenir les islamistes, en particulier en Egypte. Le Qatar est considéré comme l'un des principaux bailleurs de fonds des Frères musulmans en Egypte et des groupes proches de cette confrérie dans les pays du Printemps arabe, alors que l'Arabie saoudite et le reste des monarchies du Golfe soutiennent les militaires égyptiens. THEME 9 - 2 : Beer-Sheva, d’Israël la future « cybercapitale » Source, journal ou site Internet : la Tribune Date : 18 mars 2014 Auteur : Pascal Lacorie, à Jérusalem Adressé par Jean-Claude Tourneur Tsahal, l'armée israélienne, va regrouper plusieurs de ses bases dans le Néguev. Parallèlement, un parc industriel sera créé à Beer-Sheva, chef-lieu de ce Sud déshérité et semi-désertique. Des dizaines d'entreprises, ainsi que des institutions publiques et universitaires, y seront réunies. « Faire fleurir le désert du Néguev. » Ce vieux rêve de David Ben Gourion, le père fondateur d'Israël, resté longtemps à l'état de mirage, va devenir réalité. L'armée israélienne s'est en effet lancée dans une des plus grandes opérations d'aménagement du territoire de l'histoire du pays. La moitié des bases installées dans la région de Tel Aviv, surpeuplée, vont déménager avec armes et bagages vers un Sud semi-désertique, qui s'étend sur la moitié du pays, mais qui abrite moins de 10% de la population. Cet exode va concerner 30.000 soldats et officiers avec leurs familles. Une vingtaine de bases installées dans le centre du pays vont être évacuées. Dans un premier temps, l'aventure se matérialisera dès 2015 par l'ouverture d'une « mégabase » d'entraînement. Puis viendront deux autres bases réservées à des unités d'élite spécialisées dans les renseignements militaires, la cyberguerre, les écoutes et l'espionnage. Bref, le nec plus ultra de la haute technologie militaire, dont une partie des installations seront souterraines, à titre de précaution. Pour compléter le tableau de ce qui pourrait se transformer à terme en une nouvelle Silicon Valley, Beer-Sheva, la capitale du Néguev, va devenir la « cybercapitale » d'Israël, selon l'expression de Benjamin Netanyahu, le Premier ministre. Un parc industriel va être créé dans cette ville regroupant des dizaines d'entreprises privées israéliennes et étrangères, ainsi que des institutions publiques et universitaires. Ce site abritera également une nouvelle École supérieure de la science et de la technologie, ainsi qu'un centre de développement spécialisé dans les « cyberétudes ». Plusieurs entreprises ont joué le rôle de pionniers en s'installant d'ores et déjà à Beer-Sheva, tels EMC, un groupe informatique américain, et l'allemand Deutsche Telekom. D'autres devraient suivre. IBM et Lockheed Martin ont ainsi annoncé leur intention d'ouvrir des centres de R&D dans ce parc technologique, qui emploiera à terme 10.000 salariés. Pour financer cette opération qui comprend la construction de logements, d'infrastructures, de routes, Citicorp et Morgan Stanley, deux banques d'affaires américaines, se sont déjà mises sur les rangs. L'enjeu est de taille : 9 milliards de dollars d'investissements. "LES MULTINATIONALES FONT LA QUEUE" Un pactole, qui a de quoi attiser bien des appétits locaux, mais aussi étrangers. Le gouvernement israélien veut d'ailleurs jouer la carte de l'ouverture. « Nous sommes bien conscients des problèmes de sécurité liés à des contrats passés avec des firmes étrangères, mais nous souhaitons avant tout stimuler la concurrence et attirer le maximum d'expertises et de savoir-faire dans tous les domaines », souligne le lieutenant-colonel Zvi Peleg, qui supervise les appels d'offres du ministère de la Défense. « Les multinationales ont compris qu'il y avait des occasions à saisir et elles commencent à faire la queue », observe Moshe Yaalon, le ministre de la Défense. Sur le terrain, tout a été pensé pour attirer les officiers de carrière. La base d'entraînement aura des allures de « vraie » ville, avec un auditorium, trois synagogues, des terrains de sport et, bien entendu, toutes les installations militaires traditionnelles, tels des stands de tir et des sites de simulation de combats. Selon le lieutenantcolonel Shalom Alfassy, un des responsables du projet, les classes d'enseignement et les bibliothèques seront équipées du dernier cri en matière d'informatique. 35.000 LOGEMENTS, DONT 9.000 HABITATIONS SOCIALES Écologie oblige, l'armée s'est engagée à construire le plus vert possible. Résultat : les installations, qui s'étendront sur 250.000 m2, ont été conçues de telle façon qu'elles seront pratiquement autosuffisantes, grâce à une énergie solaire disponible à profusion et à une isolation des bâtiments qui devrait permettre de « réduire l'utilisation de l'air conditionné au minimum », précise le lieutenant-colonel Shalom Alfassy. Le déménagement ne constituera toutefois pas seulement une manne pour le Néguev. Le gouvernement veut faire d'une pierre deux coups en tentant de casser la spéculation immobilière effrénée dans et autour de Tel Aviv. Les bases évacuées vont libérer des terrains à construire. Une aubaine dans un pays où les prix de logements ont grimpé de 72% en sept ans, devenant inabordables pour la majorité des classes moyennes, qui se sont révoltées durant l'été 2011. Plusieurs centaines de milliers de manifestants étaient descendus dans les rues lors de la plus impressionnante vague de contestation sociale qui a déferlé dans le pays, pour dénoncer la forte spéculation provoquée par la pénurie d'habitations à prix abordables. Un appartement de taille modeste peut ainsi attendre le demi-million d'euros. LE NEGUEV SERA D'AILLEURS FINANCEE EN PARTIE PAR LA VENTE DES TERRAINS Yaïr Lapid, le ministre des Finances, espère que 35.000 logements, dont 9.000 habitations sociales, pourront ainsi être érigés, ce qui devrait en principe se solder par une baisse des prix. Les experts restent toutefois sceptiques, tant la demande est forte. Quitter la région de Tel Aviv n'est toutefois pas du goût de tous les officiers de carrière. Nombre d'entre eux veulent rester au coeur de la capitale économique et culturelle, de l'endroit le plus « branché » du pays. Selon un récent sondage réalisé auprès des officiers des renseignements militaires, 53% d'entre eux ne souhaitent pas émigrer vers le Sud. Certains ont prévenu qu'ils n'hésiteraient pas à abandonner l'uniforme pour pantoufler dans la myriade d'entreprises de high-tech, autour de Tel Aviv, qui ne demandent qu'à embaucher ces militaires d'élite. Les critiques viennent aussi des organisations de défense des droits de l'homme à propos du sort réservé aux Bédouins du Néguev, qui représentent un tiers de la population. Ceux-ci redoutent d'être une fois de plus les laissés-pour-compte de ce vaste plan d'aménagement. « Nous habitons ici, mais personne ne daigne nous consulter », déplore Rawia Abourabia, une avocate bédouine installée à Beer-Sheva. L'armée répond que les Bédouins vont eux aussi bénéficier de l'arrivée en masse des militaires. Selon le lieutenant-colonel Shalom Alfassy, les travaux de construction vont permettre de donner du travail à 20.000 ou 30.000 salariés, tandis que 2.000 à 2.500 autres emplois devraient être créés ensuite par les entreprises. Bref, l'aubaine est censée l'être pour tous... 10/ GEOPOLITIQUE DE L’INFORMATION : THEME 10 - 1 : Cisco et iRobot lancent leur robot de téléprésence Ava 500 Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 18 mars 2014 Auteur : Eurêka Presse Adressé par Elie Billaudaz Connu pour ses robots-aspirateurs Roomba, iRobot s'engage sur le créneau de la téléprésence en entreprise en lançant une offre en partenariat avec Cisco. Il s'agit d'un robot mobile, nommé Ava 500, dont la commercialisation débute aux Etats-Unis, Canada et dans certains marchés européens via les revendeurs Cisco agréés. Il est destiné à être utilisé sur des sites de production, des chaînes d'approvisionnement, en logistique aussi bien que dans des centres de données, des laboratoires ou encore des salles blanches. Système de navigation autonome Muni d'un large écran 21,5 pouces et d'un système de vidéo conférence, l'Ava 500 permet aux collaborateurs d'échanger sans avoir à se déplacer, à des techniciens d'inspecter un site ou à des clients de pouvoir observer sans être sur place. Le robot utilise la solution de téléprésence EX60 de Cisco ainsi qu'un outil de planification à distance via iPad. Grâce à son système de navigation autonome par Lidar et divers capteurs, il se rend par lui-même à l'endroit programmé en évitant les obstacles et retourne à sa station de charge lorsque se tâche est accomplie. Son autonomie est de six heures. Le prix de l'Ava 500 n'est pas indiqué par les deux fabricants. THEME 10 - 2 : Evitez une affaire Snowden interne en revoyant vos procédures de sécurité Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 17 mars 2014 Auteur : Patrick Gray Adressé par Elie Billaudaz Que vous considériez l'auteur des fuites à la NSA Edward Snowden comme un patriote désintéressé ou comme un traître, ses actions doivent inciter les responsables informatiques à examiner leurs propres procédures et politiques de sécurité internes.Edward Snowden travaillait pour la NSA en tant qu'intervenant à un niveau assez bas. Pourtant, sa position de prestataire informatique dans un bureau à distance lui a permis de rassembler de vastes quantités de données à l'aide de techniques relativement peu sophistiquées, sans éveiller le moindre soupçon. Voici quelques conseils pour éviter des divulgations similaires dans votre entreprise. 1 - Limiter l'octroi des accès en "lecture totale" des données Les considérations de sécurité informatique portent souvent sur la protection des données contre l'écrasement ou la manipulation, mais peu d'attention est prêtée aux personnes qui peuvent lire ces données. J'ai vu des entreprises ayant mis en place des procédures strictes pour autoriser l'accès en écriture ou en mise à jour à leurs systèmes internes qui étaient peu protégées contre les divulgations de données, hormis pour les systèmes évidents tels que les ressources humaines. Comme dans le cas d'Edward Snowden, cet aspect est particulièrement problématique avec les prestataires et les employés du support informatique. L'octroi d'un accès en "lecture totale" rationalise certes l'administration de la sécurité et peut améliorer la productivité sur le court terme de ces individus au coût élevé. La lecture peut être plus dangereuse que l'écriture Toutefois, un prestataire aux motivations douteuses qui aurait accès à un système même aussi banal que votre système d'ERP interne pourra faire des choses telles que révéler vos prochains résultats financiers à un investisseur ou à un concurrent, déterminer que le nouveau produit dont ne cesse de parler votre département marketing pâtit de problèmes de production et de dépassements de coûts, ou encore établir rapidement que vous êtes sur le point de fermer une dizaine d'usines en examinant les mouvements des immobilisations. Prenez quelques-uns des tests et examens rigoureux que vous appliquez pour octroyer un accès en écriture et en mise à jour aux données, et appliquez les mêmes standards à l'accès en lecture. L'employé a-t-il vraiment besoin d'accéder à ces données pour effectuer son travail ? Si oui, cet accès doit-il être limité à l'emplacement géographique ou à l'unité opérationnelle de l'employé ? Quel tort pourrait causer la divulgation des données au public ou à un concurrent ? 2 - Pas d'utilisation excessive du sceau "Confidentiel" La plupart des entreprises ont leur propre vision des données confidentielles. Il s'agit d'une bonne pratique en théorie ; toutefois, dans la plupart des entreprises, le moindre document, depuis le manuel de l'employé jusqu'aux instructions de fonctionnement de la machine à café, se voit apposer le sceau "Confidentiel" en bas de page. Le problème lorsqu'on rend tout confidentiel est que plus rien ne l'est. Apprenez à vos employés à prendre le temps de réfléchir avant d'estampiller un document comme confidentiel et résistez à l'envie d'apposer ce terme sur chaque présentation et modèle de document que vous avez. Les informations confidentielles sont celles dont la divulgation aurait un impact négatif et irréparable sur votre entreprise au niveau financier. En plaçant la barre haut, vous pouvez consacrer vos ressources de sécurité à la gestion et au suivi de ce qui est véritablement confidentiel. 3 - De la retenue dans la gestion de vos communications électroniques Le système informatique le plus sûr est probablement celui qui n'a aucune connexion réseau, qui est enfoui dans un bunker sécurisé et qui contient uniquement du code créé par l'entreprise qui a été revu et validé indépendamment une dizaine de fois. Bien évidemment, un tel système ne serait pas particulièrement pratique. Tels sont les défis de sécurité dans le monde réel et, en dépit des meilleures pratiques et politiques, même une entreprise extrêmement sécurisée peut voir ses secrets révélés. Vous pouvez atténuer les dégâts en partant du principe qu'un système de communication électronique quel qu'il soit n'est probablement pas sûr ; par conséquent, vous devez éviter de multiplier les dégâts qu'une divulgation non voulue pourrait engendrer. Les messages électroniques "n'oublient jamais" La NSA n'a pas arrangé son cas en intégrant des smileys et des noms de programme sarcastiques dans des présentations évoquant des transgressions flagrantes de la vie privée des personnes. Vous n'arrangerez pas non plus le vôtre en cédant à la vulgarité, au double sens ou à la provocation. La plupart des dirigeants ont enfin réalisé que les messages électroniques "n'oublient jamais", comme en témoignent toutes les récentes affaires de délit d'entreprise. Malheureusement, cette idée doit maintenant s'étendre à d'autres formes de communication électronique. Il peut être tentant de donner à la nouvelle stratégie marketing le nom de code "Faire les poches du client" (ou pire) et de susciter quelques rires à la réunion du conseil d'administration, mais demandez-vous de quoi cela aurait l'air dans les journaux si votre propre Snowden interne communiquait ces informations à la presse. THEME 10 - 3 : Microsoft OneNote gratuit sur Mac et Windows Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 17 mars 2014 Auteur : la rédaction Adressé par Elie Billaudaz La semaine dernière, ZDNet.com faisait état du projet de Microsoft de lancer tout prochainement une version gratuite de son outil OneNote pour Mac destinée à concurrencer l’éditeur incontournable du domaine, Evernote. C’est désormais officiel puisque Microsoft met gratuitement à disposition au téléchargement son application de prise de notes. Le logiciel estcompatible Mac (depuis le Mac App Store) et Windows. Pour l’OS Apple, c’est une première. Une version gratuite mais moins complète OneNote était en revanche déjà disponible pour Windows 8, Windows Phone, iPad, iPhone, tablettes et smartphones sous Android. Les utilisateurs de versions de Windows antérieures à Windows 8 devaient eux en revanche payer pour disposer de OneNote, intégré comme composant dans la suite Office. Ils pourront donc désormais se procurer la version gratuite – et sans publicité. Toutefois celleci n’offre pas le même périmètre fonctionnel que l’édition payante. Manquent notamment le support de SharePoint, l’historique des versions d’un document ou encore l’intégration avec Outlook. Microsoft a par ailleurs annoncé l’ouverture aux éditeurs tiers de la version Web de OneNote, hébergée sur OneNote.com. Pour Windows 8, l’éditeur développe également une nouvelle version de OneNote. La firme devrait enfin mettre à jour la version iPad de son application à l’occasion du lancement d’Office pour iPad. THEME 10 - 4 : Gouvernance d’Internet : les Etats-Unis se disent prêts à partager Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 17 mars 2014 Auteur : agence Eurêka Presse Adressé par Elie Billaudaz L’annonce a surpris. Vendredi dernier, les États-Unis se sont déclarés disposés à renoncer au rôle central qu’ils exercent sur l’attribution des noms de domaine Internet via l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann). Basée en Californie, cette institution dépend in fine du département du Commerce américain. « Le temps est venu de lancer unprocessus de transition », a déclaré le secrétaire adjoint au Commerce, Lawrence Strickling cité par l’AFP. Pour sa part, le président de l’Icann Fadi Chehadé a invité « les gouvernements, le secteur privé, la société civile et les organismes impliqués dans Internet à travers le monde à nous rejoindre pour mettre en œuvre cette phase de transition », ajoutant que « toutes les parties prenantes méritent d'avoir voix au chapitre de façon égale dans la gestion et la gouvernance de cette ressource mondiale ». Vers une "gouvernance globale de l'Internet" Le mois prochain, une conférence internationale se tiendra au Brésil pour tenter d’« atteindre un consensus sur un modèle de gouvernance globale de l'Internet ». Mais cette annonce estelle réellement une bonne nouvelle ? Certains ne le pensent pas. Interrogé par l’AFP, Daniel Castro, analyste à la Fondation pour l'innovation et les technologies de l'information (ITIF), a fait part de ses inquiétudes. « Étant donné que certains pays ont clairement dit qu'ils comptaient utiliser Internet à des fins politiques, la stabilité à long terme des fonctionnalités les plus rudimentaires d'internet est en péril », a-t-il déclaré. Et d’ajouter qu’« à l'heure actuelle, le gouvernement américain a un rôle dissuasif. Mais il est déraisonnable de s'attendre à ce que tous les gouvernements étrangers continuent à respecter les principes de l'Icann en l'absence de la supervision et de la protection des valeurs dont le gouvernement américain est le garant ». THEME 10 - 5 : L’Arcep de nouveau autorisé à jouer les gendarmes Source, journal ou site Internet : silicon Date : 17 mars 2014 Auteur : la rédaction Adressé par Elie Billaudaz Réduction ou retrait des autorisations d’exploitation voire amendes, l’Arcep retrouve son pouvoir de sanction levé au printemps dernier par le Conseil constitutionnel. L’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) vient de récupérer son pouvoir de sanction. Celui-ci avait été retiré au régulateur par le Conseil constitutionnel, saisi par le Conseil d’Etat suite une question prioritaire posée par Numericable, rapporte ITespresso.fr. L’institution dénonçait le fonctionnement interne du gendarme des télécoms, « la séparation [n étant] pas assurée entre, d’une part, les fonctions de poursuite et d’instruction des éventuels manquements et d’autre part, les fonctions de ugement des m mes manquements ». Un déséquilibre jugé nuisible au principe d’impartialité. De nouvelles sanctions Par voie de communiqué, le ministère du Redressement productif avait annoncé préparer des propositions à destination du Parlement « afin de rétablir dans les plus brefs délais une procédure de sanction prenant en compte la décision du onseil constitutionnel ». Fin 2013, Fleur Pellerin évoquait également son intention de restaurer une marge de manœuvre pour le gendarme des télécoms et des postes. Promettant de mieux encadrer les activités des opérateurs – notamment en matière de réseaux 4G – en instaurant de nouvelles sanctions, la ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique avait laissé miroiter plusieurs dispositions, aujourd’hui synthétisées dans une ordonnance publiée le 12 mars au Journal officiel de la République. Astreintes financières Révisé, l’article L. 5-3 du code des postes et des communications électroniques confère à l’Arcep le pouvoir d’émettre des avertissements aux acteurs qui ne joueront pas le jeu. Il est également question d’astreintes financières allant jusqu’à 5% du chiffre d’affaires du dernier exercice clos (ou 150 000 euros maximum à défaut d’activité antérieure) et pouvant atteindre 10% – ou 375 000 euros – en cas de récidive. Sur la liste des sanctions figurent aussi la réduction d’une année de la durée de l’autorisation, sa suspension pour un mois au plus ou encore son retrait pur et simple. Pour contourner le point jugé inconstitutionnel l’été dernier, la nouvelle ordonnance précise que les personnes assistant la formation restreinte chargée d’infliger les pénalités ne pourront être choisies parmi celles ayant participé à la préparation des actes de poursuite et d’instruction. Une façon de garantir une certaine impartialité des décisions. 11/ JOUR Par JOUR ... le 18 mars 2014 THEME 11 - 1 : Evénements dont c’est aujourd’hui l’anniversaire Source, journal ou site Internet : l’internaute histoire Date : 18 mars 2014 Auteur : Adressé par André Dulou 1438 18 mars Election d'Albert II de Habsbourg en tant que roi des Romains Le duc Albert V d'Autriche (1397-1439) est élu roi des Romains à la diète de Francfort, alors qu'il ne s'était pas porté candidat. Succédant à son beau-père, Sigismond Ier de Luxembourg, son règne ne dura pourtant qu'un an. Le 27 octobre 1439, il meurt de dysenterie lors d'une croisade contre les Turcs de Murat II, à Neszmély (Hongrie). Quoiqu'il en soit, le titre d'empereur échoit à Frédéric III de Habsbourg (1415-1493), lequel titre'n'échappa plus à la maison Habsbourg jusqu'en 1806. 1523 18 mars Création du Trésor de l'Epargne Le 18 mars 1523 apparaît en France le Trésor de l'Epargne. Créé sous l'Ancien Régime par le roi François Ier, cette institution avait pour mission de récolter sur une seule caisse, les recettes et les dépenses de la monarchie alors en place. Le premier à occuper la fonction de trésorier de l'Epargne sera Philibert Babou. En 1664, le Trésor de l'Epargne sera remplacé par Colbert par le Trésor Royal. 1538 18 mars Décès de l'évêque Erard de La Marck Erard de La Marck, né le 31 mai 1472 à Sedan, est un évêque et cardinal de l'Eglise catholique. Prince évêque de Liège entre 1505 et 1538, il fut également évêque en France et en Espagne avant d'être nommé cardinal par Léon X. On considère son règne comme étant le plus brillant de l'histoire du pays de Liège. Il meurt à Sedan, le 18 mars 1538. 1584 18 mars Mort d'Ivan IV de Russie Ivan IV de Russie, dit Ivan le Terrible, meurt le 18 mars 1584, manifestement empoisonné. Il laisse la succession à Fédor Ier, qu'il sait pourtant malade et simple d'esprit. C'est pourquoi il programme avant sa mort un conseil de régence chargé de surveiller les actes de Fédor Ier et de le régir. Ce conseil est constitué de Nikita Romanov, Boris Godounov, les princes Mstislavski, Bogdan Belski, Ivan Chouïski et Zourev. Il laisse derrière lui un empire très puissant, notamment d'un point de vue militaire. 1634 18 mars Naissance de l'écrivain français Madame de La Fayette Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette, est née le 18 mars 1634 à Paris. Dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche, elle acquiert une éducation littéraire raffinée et est introduite dans les salons de Paris tels ceux de Madame de Rambouillet ou de la marquise de Plessis-Bellière. Elle écrira un premier roman anonymement, "La Princesse de Montpensier", en 1662, mais son oeuvre la plus célèbre sera "La Princesse de Clèves" publiée en 1678. On lui doit également la biographie d'Henriette d'Angleterre. Elle mourra à Paris le 25 mai 1693. 1651 18 mars Décès de Gerard Seghers Le peintre flamand Gerard Seghers décède le 18 mars 1651 à Anvers. Il était le frère de Daniel Seghers. Ses ½uvres baroques représentent principalement des scènes historiques, de mythologie et de religion. Il travailla notamment à la cour de Philippe III d'Espagne. Avec Rubens, il était l'un des peintres les plus connus de son époque. 1662 18 mars Premier transport en commun Sur une proposition du philosophe Blaise Pascal, un système de transport en commun est élaboré à Paris. Sept carrosses publics sont mis en service entre la Porte SaintAntoine et le Luxembourg. La course coûte 5 sols. 1746 18 mars Décès d'Anna Léopoldovna Anna Leopoldovna décède à l'âge de 28 ans dans la prison d'Arkhangelsk. Fille de Charles II Léopold et de Catherine de Russie, elle voit son fils être proclamé tsar en 1740. Elle devient régente de Russie du fait de la minorité de son enfant. Moins d'un an après son accession au pouvoir, Anna Leopoldovna est victime d'un coup d'Etat. Elle est emprisonnée avec son fils Ivan VI. Ils mourront tout deux en captivité. 1781 18 mars Mort d'Anne Robert Jacques Turgot, homme d'État et économiste français Anne Robert Jacques Turgot, surnommé "Turgot", était un homme d'État et économiste qui fut ministre de la marine puis contrôleur général des finances sous Louis XVI. Face à une situation économique catastrophique, il mit en place une politique d'économies dans l'ensemble des ministères. Il tenta d'instaurer le libéralisme économique, supprimant les frontières intérieures françaises afin de favoriser la liberté de commerce. S'étant fait de nombreux ennemis, dont Marie-Antoinette, il fut forcé de se retirer en 1776 et mourut en 1781. 1793 18 mars Bataille de Neerdwinden Le 18 mars 1793 se déroule la bataille de Neerwinden, en Belgique, opposant l'armée révolutionnaire française du général Dumouriez, aux troupes autrichiennes du prince de Cobourg. Mal préparée, l'armée française est défaite par des militaires mieux équipés et mieux formés au combat. La défaite française engendre la dissolution de cette armée. La coalition stoppe la campagne des Provinces-Unies et débute l'invasion de la France. Devant ce désastre militaire, Dumouriez se retrouve clairement menacé par la Convention et s'enfuit. 1806 18 mars Création du conseil de prud'hommes Napoléon Ier crée une institution visant à régler les différends entre employeurs et salariés. La loi, qui sera complétée par un décret le 3 juillet, prévoit l'établissement d'un conseil de prud'hommes "dans les villes de fabriques où le gouvernement le jugera convenable". Le premier conseil de prud'hommes verra le jour à Lyon à la demande des industriels de la soie. En 1813, on dénombrera 26 conseils à travers toute la France. 1830 18 mars Adresse des 221 221 députés expriment leur défiance envers le gouvernement réactionnaire de Polignac en votant une adresse. Celle-ci rappelle à l’exécutif les droits de la Chambre et rend compte de l’absence de confiance des députés envers le gouvernement. Destinée à faire tomber Polignac, cette adresse vise indirectement le roi, unique responsable de l’existence d’un tel gouvernement contre l’avis de la Chambre et dont le discours du 2 mars n’a pas été à même d’effrayer les députés. 1837 18 mars Naissance Grover Cleveland. Grover Cleveland, de son vrai nom Stephen Grover Cleveland, naît le 18 mars 1837. Il est connu pour avoir été le 22e et le 24e président des Etats-Unis. Il succède à Chester Alan Arthur en 1884 et à Benjamin Harrison en 1892. Il adhère au parti démocrate. Il mena de nombreux combats politiques, notamment au sujet des droits de douanes, des droits civiques, de la monnaie (à savoir, la valeur de l'or ou de l'argent) et de la politique étrangère. Il décède le 24 juin 1908 dans le New Jersey, à l'âge de 71 ans. 1842 18 mars Naissance de Stéphane Mallarmé, poète français. Dès son adolescence Mallarmé écrit ses premiers poèmes, influencé par Victor Hugo et Charles Baudelaire. Il devient professeur d'anglais à Tournon et ne cesse d'écrire. Il se lie d'amitié avec Verlaine et Frédéric Mistral. En 1871, il s'installe à Paris. Il fréquente le milieu littéraire de la capitale et devient "Prince des poètes" en 1896, à la mort de Paul Verlaine. En 1898, il soutient Emile Zola et son article "J'accuse". Il meurt la même année. 1848 18 mars Le Printemps des peuples gagne Berlin La fièvre révolutionnaire apparue en France au mois de Février, après avoir gagné l’Autriche, met en difficulté le Royaume de Prusse. Un affrontement sanglant éclate à Berlin entre les troupes et le peuple qui réclame une libéralisation du régime. Face à l’inaction des princes, Frédéric-Guillaume IV promet dès le lendemain de retirer ses troupes de Berlin. Toutefois, le conflit se poursuivra après l’échec des discussions avec l’Assemblée et l’état de siège sera instauré à Berlin. 1871 18 mars Début de la Commune Les Parisiens, se sentant trahis par le gouvernement de Défense nationale qui a capitulé face aux Prussiens et s'est installé à Versailles, sont au bord de l’insurrection. Les tensions poussent le chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, à faire enlever des canons érigés par le peuple pour se défendre contre l'ennemi. Mais les soldats chargés de la mission sont encerclés à Montmartre par une foule pacifique, avec laquelle ils fraternisent. Lorsque le général Lecomte ordonne de tirer sur la foule, il n’est pas obéi et ne fait qu’aviver la haine du peuple. Il sera fait prisonnier et fusillé en même temps que le général Clément Thomas. Après l’événement, Adolphe Thiers quittera la capitale avec son gouvernement pour se rendre à Versailles. Dès lors, le Comité central de la Garde nationale prendra possession de l’Hôtel de ville et organisera les votes qui éliront la Commune de Paris. 1913 18 mars Georges Ier de Grèce est assassiné Le 18 mars 1913, le roi Georges Ier de Grèce est tué par un anarchiste, Alexandros Schinas. Alors que le monarque se promène dans les rues de Thessalonique sans gardes pour le protéger, l'assassin tire sur lui avec son révolver. Il est déjà mort lorsqu'il arrive à l'hôpital. Schinas est arrêté et conduit en prison où il est torturé. Il se suicide quelques semaines plus tard. Le corps du roi est rapatrié à Athènes. Son fils Constantin Ier lui succède mais il n'a pas le même charisme et commet des erreurs désastreuses pour le pays. 1921 18 mars Massacre des marins de Kronstadt Après 10 jours d'affrontements, les troupes bolcheviques de Léon Trotski lancent l'assaut contre les mutins de Kronstadt. 900 marins sont exécutés tandis que 8000 parviennent à fuir vers la Finlande. Lassés par le communisme de guerre et le centralisme léniniste, les marins de Kronstadt réclamaient l'instauration d'une démocratie socialiste réelle. Leur slogan : "Tout le pouvoir au Soviet". La violence de la répression menée par Trotski et Toukhatchevski montre combien leur contestation est considérée par Moscou comme contre-révolutionnaire. 1921 18 mars Traité de Riga Le traité de Riga est également appelé « la paix de Riga ». Signé le 18 avril 1921, il met un terme à la guerre que se livrent depuis 2 ans les Russes bolcheviks et les Polonais, et permet de redéfinir les frontières entre les deux pays. La Pologne sort avantagée de cet accord puisqu'elle récupère une grande partie des territoires de l'actuelle Biélorussie, de la Galicie et Volhynie, aujourd'hui rattachées à l'Ukraine. Cependant, les relations avec cette dernière vont se dégrader et conduire à des massacres de Polonais en Volhynie dès 1930. 1937 18 mars Les Italiens sont repoussés par les Brigades internationales en Espagne Venues au secours des républicains au début de la guerre civile espagnole, les Brigades internationales mettent en déroute les forces italiennes fascistes, alliées à Franco. Ces dernières tentèrent de prendre Guadalajara dans le but de diviser le territoire républicain. Depuis des mois, Franco cherche en effet à s’emparer des alentours de Madrid afin d’affaiblir la capitale. La défaite nationaliste de Guadalajara permettra aux troupes républicaines d’acquérir une certaine assurance et de prendre Teruel au début de l’année suivante. Mais les pertes humaines sont et seront particulièrement lourdes dans les deux camps. 1940 18 mars Naissance d'Arlette Laguiller Femme politique française, Arlette Laguiller est née le 18 mars 1940 à Paris. Elle possède deux records : celui de la première femme candidate à se présenter à la fonction de président de la République et celui du candidat à s'être présenté à cette même élection le plus grand nombre de fois - de 1974 à 2007 sans discontinuité. Membre du parti Lutte ouvrière, elle se situe à l'extrême gauche de l'échiquier politique. 1950 18 mars 3 millions de signatures pour l'appel de Stockholm Lancé par le communiste Frédéric Joliot-Curie et le Mouvement mondial pour la paix, l'appel de Stockholm contre la bombe atomique recueille 3 millions de signatures en France. Le texte stipule: "Nous exigeons l'interdiction immédiate de l'arme atomique, arme d'épouvante et d'extermination des populations.[...] Nous considérons que le gouvernement qui, le premier, utiliserait contre n'importe quel pays l'arme atomique, commettrait un crime contre l'humanité et serait à traiter comme un criminel de guerre. Nous appelons tous les hommes de bonne volonté dans le monde à signer cet appel." L'appel de Stockholm sera signé par plus de 150 millions de personnes dans le monde entier. 1962 18 mars Signature des Accords d'Evian Les négociations concernant le règlement du conflit franco-algérien aboutissent à la signature des accords d'Evian. Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement provisoire de la République algérienne, Krim Belkacem et le ministre français des Affaires algériennes Louis Joxe (assisté de Robert Buron et Jean de Broglie) reconnaissent la souveraineté de l'Etat algérien. Les accords d'Evian mettent fin à huit ans de guerre et à plus d'un siècle de présence française en Algérie. Le cessez-le-feu est programmé pour le lendemain, à midi. La France s'engage à évacuer progressivement ses troupes et à maintenir son aide économique pendant trois ans. Elle obtient des assurances sur le pétrole et bénéficie d'un "droit de préférence". Malgré la signature des accords, la guerre va continuer à faire rage jusqu'à la proclamation solennelle de l'indépendance de l’Algérie le 3 juillet 1962. 1965 18 mars Première sortie dans l'espace pour un cosmonaute Relié à la navette Voskhod 2 par un cordon, le soviétique Alexeï Leonov flotte pendant une quinzaine de minutes dans l'espace. Il est le premier homme de l'Histoire à effectuer une sortie dans le cosmos. Le 3 juin de la même année, l'Américain Edward White réalisera une sortie similaire de 20 minutes. 1970 18 mars Coup d'Etat au Cambodge Le maréchal Lon Nol, soutenu par les États-Unis, renverse la monarchie et instaure un régime militaire au Cambodge. Le contexte régional, dominé par la guerre du Vietnam est alors chaotique. Lon Nol sera chassé du pouvoir par les khmers rouges de Pol Pot cinq ans plus tard. 12/ REVUE de PRESSE INTERNATIONALE en langue étrangère THEME 12 - 1 : For Pentagon, it’s always a tought battle to get Congress to close military bases, facilities Source, journal ou site Internet : Washington Post Date : 18 mars 2014 Auteur : Walter Pincus Adressé par Jean-Claude Tourneur The third time may be the charm for the Defense Department in getting Congress to start the procedure that ultimately could close more excess military bases. That would mean authorizing the Base Realignment and Closure (BRAC) process. Past and proposed reductions in force numbers have created what defense officials say is more than a 25 percent surplus of military bases and facilities that are wasting billions of dollars each year. A separate Army analysis found that its excess capacity within the United States ranges between 12 and 28 percent, depending upon the facility. That figure will grow, because the Army is shrink by an additional 70,000 troops in the next five years. Closing a base or even a facility is a political hot potato — so much so that Congress not only turned down the last two requests to start the BRAC process, in 2012 and 2013, but also barred the Pentagon from even planning for one. This year, Defense Secretary Chuck Hagel and his Pentagon colleagues may be trying to mount their own political pressure to begin a BRAC process that could lead to approval by 2017 of a list of installations to be closed. At hearings and in news conferences, Hagel and his team have referred to a section of law that they say gives the secretary unilateral authority to take some steps. As he put it on March 6 before the House Armed Services Committee, “As you probably know, in Title 10, I think it’s Section 2687, the secretary does have some authorities in reorganizing different bases.” That section of the law says in part that the secretary can act “if the President certifies to the Congress that such closure or realignment must be implemented for reasons of national security or a military emergency.” It also says the defense secretary can act “without regard to any provision of law restricting the use of funds for closing or realigning military installations included in any appropriation or authorization Act.” It’s clearly just a threat and not the desired route. Hagel’s press spokesman, Rear Adm. John Kirby, repeated to reporters on March 9 that Hagel “does have some authorities in the law to allow him to do some restructuring on his own. Again, our preference is another round of BRAC.” Beyond the threat, the Hagel team has introduced some other items that could lure Congress to change its anti-BRAC views: ●Most opposition to a new BRAC is based on the 2005 BRAC experience, in which implementation costs increased enormously — from $21 billion to $35 billion. Hagel and others now say that BRAC 2005 followed two tracks. One was for savings, the other for reorganization of forces and installations. The latter approach involved major construction spending that ballooned but was accepted because there was plenty of money for the Pentagon at the time. A new Army prep school facility at Fort Monmouth, N.J., was initially estimated to cost $5 million. But a change in plans, which led to building the school at West Point, ended up costing $103 million. The price tag for the Fort Belvoir Community Hospital, associated with the closing of Walter Reed Army Medical Center, turned out to be more than $1 billion, in part because of a congressional provision that required new military hospitals to be “world-class medical facilities,” which greatly increased their cost. On the other hand, closing the Mississippi Army Ammunition Plant as part of the 2005 BRAC turned out well. Its one-time cost, originally estimated at $32 million, was only $6 million, while the closing has saved $5 million a year. The facility was on property turned over to NASA and is now part of the Stennis Space Center. Despite the excess expenses, Defense officials say the 2005 BRAC process is generating $3.8 billion in savings per year. ●Pentagon officials say that without closing bases through BRAC, the Defense Department cannot reduce the number of civilian employees who work at such installations. Reductions in the department’s civilian workforce “would be larger if we had BRAC authority and could close bases, because as I said, that’s where a lot of our civilians work,” Robert Hale, the outgoing Defense Department comptroller, told a conference last month organized by McAleese and Associates, a consulting firm based in Northern Virginia. ●Faced with the need to cut non-operational expenses, the Pentagon this year has sharply reduced proposed spending for military construction. It is seeking $5.4 billion in the fiscal 2015 request, down from $8.4 billion in fiscal 2014. The Army, for example, is not looking to build new facilities because its size is being reduced. Instead, according to Katherine Hammack, Army assistant secretary for installations, energy and environment, “we’re focused on fixing the failing, moving out of temporary structures that we’ve been in too long.” Testifying before the House Appropriations military construction subcommittee Wednesday, she cited as an example the use of funds on “a facility that’s termite-ridden, that we’re concerned about the structure, that one corner of the building’s up on jacks, and it desperately needs to be replaced. . . . So that’s what our focus is on.” Under laws passed in 1988 and 1990 that were intended to insulate base closings from political considerations, Congress must authorize the establishment of an independent BRAC commission, usually appointed by the president and congressional leaders. The Defense Department gives the commission a list of bases or facilities it believes should be closed or expanded and the reasoning behind each action. The BRAC commission then holds public hearings on each facility, makes up its mind on each one and sends its list to the president. As the process stands, President Obama would have to approve the list. It would then go to Congress, which would have 45 days to decide on the list through a resolution of disapproval. Legislators are barred from making any changes. “If there is no BRAC, then what?” John Conger, acting deputy undersecretary of defense for installations and environment, said in an interview last week. Let’s see whether the third time is the charm for the BRAC process. THEME 12 - 2 : Can Obama’s resolve match Putin’s westward push? Source, journal ou site Internet : Washington Post Date : 17 mars 2014 Auteur : Michael Gerson Adressé par Jean-Claude Tourneur As Winston Churchill might have said, the battle for Crimea is over. The battle for the idea of Europe is about to begin. Russia — as one might expect from an espiocracy, ruled by a Soviet-era spy — practices a particularly sophisticated form of aggression. Its military buildup near Ukraine — perhaps 80,000 troops — both intimidates Kiev and allows Russia to “adjust” the border in strategically important places such as the natural gas pumping station near Strilkove. At the same time, Russian special operations forces are at work throughout eastern Ukraine, inciting the anger of Russian speakers and organizing provocations. All this takes place under the cover of a campaign of propaganda and disinformation unequaled in scope and outlandish falsehood since the fall of the Soviet Union. These varied instruments of power — direct threats, infiltration and psychological operations — have afforded Vladimir Putin a variety of options. He could send his tanks to Kiev, which is probably unnecessary for his purposes and one of the few ways to involve Ukraine’s minimally capable military in the conflict. He could stir up trouble in areas such as Kharkiv or Donetsk and then take military action to “protect” Russian-speaking populations. Or he could consolidate his gains in Crimea while offering President Obama a way out of confrontation. As in the case of Syrian chemical weapons, Putin could allow Obama to declare a diplomatic victory while swallowing a strategic defeat. Once again, the president would likely be grateful. Whatever his choice, Putin is in charge of events, which is just as he likes it. The largest problem for the United States (and for the states of Europe’s east) is the inherent ambition of Russia’s grand strategy. Putin is using the rights of Russian-speaking minorities to dismember his neighbors and relitigate the end of the Cold War. And there are about 25 million Russian minorities beyond Russia’s borders, including in NATO allies such as Latvia and Estonia. If Russia is not deterred from pursuing this course, the stakes grow only higher. Putin’s push is directly at odds with a U.S. strategy successfully pursued by presidents of both parties. They have contended that the United States is, in effect, a European power, perpetually insecure when Europe is divided and in conflict. So the United States has sought the creation of a Europe that is whole, free and at peace, particularly by encouraging the expansion of NATO and the European Union. Over the past few decades, the zone of westward-facing integration has moved steadily eastward, on the appeal of prosperity and democracy. Russia now wants to push this zone back with threats and force. In this conflict of strategies, the West is far more powerful — economically, militarily and ideologically. But it is not acting like it. European governments have struggled to produce relatively minor sanctions against Russia. The Obama administration (according to the Wall Street Journal) turned away Ukraine’s request for emergency military assistance. (Refusing such an appeal makes little sense, even if you don’t intend to fulfill it. Better to plant doubts in Putin’s mind than to remove them.) And the Senate, paralyzed by GOP obstruction, delayed other forms of aid to Ukraine. Will the end of illusions result in a shift in policy? There are signs that European governments are steeling themselves for costlier actions. (Germany, after all, knows something about the practice of exploiting ethnic identity to dismember neighboring nations.) But there is little hope that the Europeans will move decisively without bold American leadership — today one of the rarest of global commodities. If Putin persists in confrontation, long-term military assistance to the Ukrainian government would be needed — if it still exists. Imposing serious oil and gas sanctions on Russia would begin a race: Will Europe run out of energy before Russia runs out of money? The reinforcement of neighboring NATO states and joint military exercises would send a signal but also raise risks of accidental confrontation. All these actions are costly and difficult. And the sort of thing made unavoidable by Putin’s continued aggression. In the aftermath of the Soviet invasion of Afghanistan — another end of illusions — President Jimmy Carter recalled the U.S. ambassador, imposed a grain embargo, shut off technology transfers, accelerated the delivery of arms to Pakistan, began aid to Afghan insurgents, pledged to defend Middle Eastern oil supplies and proposed long-term defense spending increases. This is now the state of Obama’s foreign policy: He must rise to Carter-era levels of resolve. THEME 12 - 3 : Russia, The Ukraine crisis and the future of European security Source, journal ou site Internet : europeangeostrategy.org Date : 17 mars 2014 Auteur : Stephen Blank Adressé par Jean-Claude Tourneur A week into Russia’s invasion of Ukraine, the time has come to consider some of its core lessons for the future of the transatlantic relationship and European security. First and most importantly, the Ukraine crisis has buried the post-Cold War assumption that war in Europe is inconceivable. Accordingly, the (Western) belief that the world has left Realpolitik has proven both fallacious and dangerous. In fact, the West’s passivity and utter incomprehension of Putin and Russia reveals a discomforting fact: Europeans and Americans are cognitively unprepared to effectively defend the post-Cold War settlement. The second lesson revealed by the Ukraine crisis is that European security may well be divisible and that Western Europeans and Americans – as has too often been the case – may not be ready to fight for their Eastern European allies. As long as these conditions are operative, Russia will continue to expand its self-proclaimed sphere of influence. Thirdly, the previous generation’s belief that Russia could be integrated into Europe has imploded. Russia wants a free hand, empire, and great power status. It equates liberal democracy and integration within the West with subordination and thus resists them. Russian power cannot be integrated into a European normative and political order. Instead, Moscow sees the corruption, subversion, and undermining of that order as a key condition for its own survival. This insight leads to the next lesson. Fourth, Russia’s imperial land and power grabs in Georgia and now in Ukraine; its efforts to undermine security in Moldova and the Caucasus; and its permanent sabre rattling in the Baltics show not only that Russia remains unreconciled to the 1991 loss of empire but something much deeper: Putin and his ‘boyars’ firmly believe that Russia cannot be governed except as an Empire. For the Kremlin, Empire represents the necessary condition of survival against the threat of Westernisation. Fifth, and critically, Russia considers that the use of force is the only viable way to advance its Empire. As the crises in Ukraine and Georgia show, Russia cannot accept the genuine sovereignty or territorial integrity of any of its neighbours, including Eastern Europe. Thus all of its agreements with them are ultimately merely ‘scraps of paper’. The Kremlin believes it must subvert, corrupt, undermine, or even try to conquer their territories to preserve this ruling elite in power and consolidate domestic support around Great Russian state nationalism. Moreover, the fact that the countries and peoples that stand on Russia’s path are likely to show resistance and that the Russian state cannot cope economically with the burdens of empire reinforces the point that Russia’s imperial drive is interwoven with war. Only if the transatlantic alliance understands and assimilates these lessons can it successfully roll back the current challenge to European security and restore the basis for a genuinely free and unified Europe. This means the military revitalisation of NATO and its full willingness to uphold its agreements to support Ukraine’s security and integrity, as stated in the 1997 NATO-Ukraine treaty. This does not mean war but a combination of resolute military support for Ukraine, tough economic sanctions against Russia’s government, banking system, and ruble, and the decisive reorganisation of European energy policy. It also means exposing Russia’s undeclared ‘asymmetric’ war on Europe and efforts to corrupt its political figures and institutions. For the EU it means not only devising a package to restore Ukraine to economic health but also practical assistance and a genuine promise of membership on condition that Kyiv carry out the arduous but necessary long-term reforms. The present crisis has exposed Western reluctance to act on Ukraine’s behalf. This appeasement is wholly misplaced and dangerous. Crimea is only the beginning. Unless the West works vigorously to restore Ukraine’s territorial integrity it will face ever-mounting challenges – and not just from Russia. A choice for passivity and appeasement may well relive Churchill’s post-Munich admonition: ‘England had a choice between dishonour and war. She chose dishonour. She will have war’. Dr. Stephen Blank is a Senior Fellow for Russia at the American Foreign Policy Council. Prior to this he was a Professor at the United States Army War College. He writes here in a personal capacity only. THEME 12 - 4 : US, Eurpopean Firms Compete to Buy IK’s DSG Source, journal ou site Internet : defense news Date : 17 mars 2014 Auteur : Andrew Chuter Adressé par André Dulou Spinoff: Defence Support Group members work on military vehicles in Camp Bastion, Afghanistan. The UK is looking to sell the state-owned group. (Defence Support Group) LONDON — As many as nine companies or consortiums may have passed the first hurdle in their efforts to acquire the UK’s Defence Support Group (DSG), the state-owned military vehicle and small arms maintenance and repair company put up for sale by the British government, sources said. At least five of the companies approved by the Defence Ministry to move to the next stage of the bidding are thought to be US-owned, they said. Dyncorp International, General Dynamics, KBR, Northrop Grumman and URS are all believed to be on the list of companies that were told by the MoD last week that their response to a prequalification questionnaire (PQQ) had earned them a pass mark to enter more detailed negotiations, sources said. It was the second British success last week for engineering and technical services provider URS. On March 10, the San Francisco-based company was selected alongside PA Consulting and consortium leader Capita to undertake final negotiations with the MoD on a deal to become the strategic business partner for the Defence Infrastructure Organisation (DIO), which manages everything from military accommodation to bases and training grounds. Other bidders on the shortlist for DSG are thought to include British support companies Babcock International, Carillion and Interserve, alongside plant and machinery manufacturing giant JCB. In an interim management statement last month, Babcock termed a possible DSG acquisition as a “significant opportunity” for its defense and security division. It appears most of the serious bidders have made it beyond the PQQ stage. All of the companies were contacted, but either did not respond or declined to comment. An MoD spokeswoman confirmed the contractors had been informed: “The MoD has completed the short-listing process, parties have been told, and the next step will be to issue the invitation to negotiate.” The MoD declined to respond to questions about the identities or the number of those parties still involved. At least two of the bidders are leading consortiums, the sources said. KBR is teamed with German land systems builder Rheinmetall, while rival Carillion has Caterpillar and Unipart as its partners. The next stage of the bidding process is expected to open by the end of the month, when MoD and its financial adviser, Lazard, issues invitations to negotiate. By early summer, a further downselect is expected as the government moves to complete the sale of the company, which has £180 million (US $299 million) in annual sales, by the end of the 2014-’15 financial year, ahead of the general election set for May 2015. Analysts have forecast the sale of DSG could raise £200 million to £300 million for the government. The Conservative-led coalition government announced it intended to sell off DSG and some other MoD assets as part of its 2010 strategic defense and security review. The past few years have been spent knocking the business into shape and establishing an ongoing work stream for DSG. More recently, the sale has run into issues over third-party intellectual property rights. Putting the operation into industry’s hands is a key part of MoD efforts to improve the way it organizes its land support activities with what is known as strategic support supplier arrangements, where the contractor is responsible for delivering on equipment availability. DSG dominates the maintenance, repair and upgrade of British armored vehicles and is moving increasingly into work on other vehicle types. The company also is responsible for maintaining and repairing small arms. A military avionics repair business operated by DSG is being retained in government ownership. Last week also saw the MoD approach closure on one of its other defense transformation decisions — the appointment of a strategic business partner to help run the DIO. The consortium led by outsourcing company Capita was named preferred bidder for what is expected to be a 10-year, £400 million deal to manage and improve commercial and change management skills at DIO. Savings of up to £300 million per year are expected as a result of the change. It will see the consortium, to be paid through an incentive-based arrangement, manage a £3.3 billion-peryear infrastructure budget covering more than 4,000 separate sites and 230,000 hectares of land. ■ THEME 12 - 4 : China’s military spending At The Double Source, journal ou site Internet : The economist Date : 15 mars 2014 Auteur : Adressé par André Dulou China’s fast-growing defence budget worries its neighbours, but not every trend is in its favour ON THE first day of the annual session of the National People’s Congress last week, China announced a defence budget for 2014 of $132 billion, a generous increase of 12.2% on the year before. That was the official figure, though the real one may be 40% higher still. It set off a flurry of alarm among neighbouring countries. They see the relentless growth in China’s military spending—double-digit increases almost every year for the past two decades, and now the biggest in three years—as going hand-in-hand with a determination to settle sovereignty disputes in its “near seas”, that is, the Yellow, East China and South China Seas, on China’s own terms. China’s growing military capability inevitably causes concern. As it happened, only a day earlier the Pentagon had published a Quadrennial Defence Review that reflected the probability of flat or declining American defence spending over the next five years. China’s military budget is only about a third the size of America’s but, if present trends continue, the gap will quickly narrow. Certainly Japan, Vietnam and South Korea are raising their military expenditure in response to the Chinese military build-up, but China will still vastly outspend the combined efforts of all its maritime neighbours. Tensions are high with Japan over the Senkaku Islands (Japan controls the islands but China claims them, calling them the Diaoyu). In light of China’s unilateral declaration in November of an “air defence identification zone” in the East China Sea, and bouts of provocative behaviour in maritime disputes with the Philippines and Vietnam, concerns are growing that China is eager to flex its new military muscle. A great deal about what China spends on defence remains opaque. Yet that 12.2% headline figure needs to be seen in context. Some argue that with China’s economic growth forecast at a steady 7.5% this year, military spending is now decisively outstripping growth in GDP. In fact, adjusted for inflation, the real increase comes down to 8.4%. What is more, China may be experiencing higher inflation in defence than in the economy as a whole. In the past it has relied for strength on the sheer number of low-paid recruits to its armed forces. Now it must form a more professional and technically adept force. That means paying salaries to compete with those of skilled workers in civilian life, where wages have recently far outstripped inflation. Recruiting and retaining a cadre of capable noncommissioned officers has become a priority for the People’s Liberation Army (PLA). The International Institute for Strategic Studies in London thinks that personnel costs absorb a third of the budget in China, compared with about 45% in India and at least 50% in America. A big cost advantage that China enjoyed is now being eroded Something similar may be happening with the new high-tech military hardware China is deploying. Over the past decade, the country has striven to bring once-obsolete forces up to the point where they would make a regional intervention by America on behalf of an ally (above all, Taiwan) too dangerous to undertake lightly. To that end it has invested heavily in cost-effective technologies that target weaknesses in the platforms on which America depends for projecting power in the Western Pacific, such as strike carrier groups, nearby bases and military satellites. A large part of China’s military budget goes on increasingly long-range anti-ship, air-defence and land-attack missiles launched from shore-based batteries, land-based aircraft, guided-missile destroyers, fast patrol boats and submarines. Naval modernisation has been especially vigorous. The PLA Navy (PLAN) now has around 190 “major combatants”, vessels mostly designed and built in China. In terms of size, it is on course to overtake the American navy by 2020—though it will have at most only a couple of small aircraft-carriers by then, compared with America’s 11 much larger ones. The aim is for the PLAN to dominate in contested territorial waters and to be able to push any hostile forces well beyond the “first island chain”—that is, beyond the Philippines, Taiwan and the Japanese archipelago. However, the more China commits itself to sophisticated weapons systems, the more it dissipates the cost advantages of buying (and sometimes stealing) mature foreign technologies. Christopher Johnson at the Centre for Strategic and International Studies in Washington, DC, says that while China’s different bits of hardware are now pretty good, the tricky bit is developing the software to make them all work together. The country has, for example, so far struggled to develop the targeting infrastructure to turn an anti-ship ballistic missile called the DF-21D into a real threat to American carriers. And while China is testing home-grown stealth fighters, replicating the communication, sensor and information systems that make America’s F-35s so potent is another matter. In one of the biggest military reforms for years, announced in January, China is now attempting to create a Western-style structure of joint command. But that may prove a long and painful undertaking, because Chinese forces suffer from a lack of any recent operational experience. And as China seeks to project power, Andrew Erickson of the US Naval War College and Adam Liff of Harvard’s Belfer Centre predict it will find itself getting ever less bang for the buck. Developing the ability to wage war beyond its “immediate vicinity”, they write, would require much bigger increases in military spending and “heavy investment in new platforms, weapons and related systems”. Then there is the tyranny of demography. While China may for some time be able to sustain the current rises in defence spending, before long its military ambitions will be curbed by a slowing economy and the demands of a rapidly ageing society for better pensions and health care. None of which means that neighbours are wrong to be worried. China has relatively weak command and control; it has senior commanders who lack experience of war but who are spoiling to show what their shiny new stuff can do; it chafes at unresolved claims and resents what it sees as encirclement by an American-led alliance. Hubris coupled with insecurity, says Mr Johnson, is a scary mix. 13/ Titres des articles pouvant être demandés à l’adresse [email protected], qui vous les adressera dans la journée de la demande. Ces articles n’ont pu être insérés dans la revue de presse. Pour recevoir un ou plusieurs articles, il suffit d’adresser un message électronique à l’adresse : [email protected]; 1) Articles en langue française : o Le choix de Numericable, une défaite pour Montebourg ? Non selon le ministre o Rachat de SFR par Numericable : inquiétude de l’écosystème des RIP o Réquisitions de la NSA : IBM se dit prêt à défier le gouvernement US o L’Internet des objets, une manne pour le secteur public ? o L'impossible embargo sur les Mistral vendus à la Russie o Mistral: Paris nuira à sa réputation en cas d'annulation du contrat o Espagne: une vague de migrants déferle sur Melilla o Venezuela : les forces de l'ordres délogent l'opposition de la place Altamira o A Maarat al-Numan, la survie au milieu des ruines o THAÏLANDE Levée de l'état d'urgence o La Libye au bord de la guerre civile o Alors que l’Occident met à exécution ses menaces contre la Russie La Crimée se met à l’heure de Moscou o les @mers du CESM - 18/03/2014 o La cour de Karlsruhe se prononce sur le mécanisme européen de stabilité o Les Etats-Unis renforcent leurs moyens militaires aux frontières ukrainiennes o L'ombre de Schröder –et son amitié avec Poutine– sur les relations germano-russes o UKRAINE : LE MONDE À L'ENVERS ! 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