Traitements thermiques Informations sur les alliages dentaires Le durcissement Après un traitement thermique (recuit, brasage), les alliages durcissables se trouvent dans un état partiellement durci. Si on veut obtenir une dureté optimale par un traitement thermique, il faut revenir à la situation initiale en recuisant l’alliage à une température élevée adéquate avant de le tremper dans l’eau. Par ce procédé (recuit mou), on annule toute la phase de durcissement (ceci est expliqué en détail un peu plus loin) et on crée suffisamment d’espace dans l’arrangement d’atomes (par diffusion) pour le durcissement final. Ensuite, l’alliage est chauffé à la température de durcissement (400 °C pour un alliage conventionnel), puis refroidi lentement à l’air libre. Ceci permet de recréer les propriétés optimales de l’alliage à l’état durci. Pour les alliages auto-durcissants, comme par exemple le Protor® 3, le recuit mou n’est pas nécessaire, pour autant que l’alliage aie refroidi lentement. Ainsi, après la coulée ou le brasage, on laisse refroidir la pièce lentement dans le revêtement. Pour les cas où le refroidissement lent n’est pas possible, il faut appliquer la procédure expliquée ci-dessus, même pour les alliages auto-durcissants. La recristallisation Par une déformation à froid des métaux et des alliages, on déforme les cristaux et les grains en les étirant. De ce fait, les propriétés mécaniques de la matière changent. C’est-à-dire que la dureté (HV), la résistance à la traction (Rm) et la limite d’élasticité (Rp 0.2 %) augmentent, tandis que la limite de rupture (A5) diminue. La fig. 1 nous montre une structure déformée. Avant de pouvoir poursuivre son élaboration, une telle matière doit retrouver son état mou et déformable. Ceci s’effectue par un recuit mou de la matière. Ainsi, on renouvelle la structure, il se forme de nouveaux cristaux et la structure est exempte de tension. Ce procédé est appelé recristallisation. Que se passe-t-il pendant cette recristallisation ? Là où il y a les plus grandes tensions dans la structure, il se forme des germes de cristaux semblables à ceux que l’on observe lors de la solidification de la fonte. Ceux-ci grandissent pour devenir des cristaux qui, à la longue, se bousculent et, de ce fait, limitent leur croissance. Donc, la grandeur des cristaux dépend du nombre de germes. Comme décrit plus haut, c’est l’état de tension ou respectivement le degré de déformation à froid qui définit le nombre de germes. Donc, une matière qui permet une plus grande déformation à froid aura aussi un grain plus fin. La recristallisation dépend de la température. A haute température, la recristallisation est très rapide et se termine plus vite. Ensuite, commence la croissance du grain, nommée recristallisation secondaire. Cette dernière est difficilement contrôlable et peut mener à une formation de gros grains. Le même phénomène est observé lorsque l’on recuit trop longtemps. Il est donc très important d’observer les indications concernant la température et le temps de recuit. La fig. 2 montre une structure recristallisée. Achtung: Diese Adresse hat Spaltenbreite 40.25 mm für Dental-Buch und gleichartige Layouts Fig. 1 Fig. 2 12.2010 Les produits portent le sigle CE. Informations détaillées voir emballage. Cendres+Métaux SA Rue de Boujean 122 CH-2501 Biel/Bienne Phone +41 58 360 20 00 Fax +41 58 360 20 11 [email protected] www.cmsa.ch/dental
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