Lausanne, le 28 avril 2014 COMMUNIQUÉ 2014-2025 : tendances de fond dans la médecine de premier recours En 2025, la médecine de premier recours aura changé en profondeur, selon des experts sondés par la Policlinique médicale universitaire (PMU) et l’Institut des hautes études en administration publique (IDHEAP) de l’Unil. En 2025, les médecins généralistes travailleront dans des cabinets de groupe et développeront plus largement une activité salariée plutôt qu’une pratique libérale en cabinet individuel. Ils devront également s’adapter à davantage de régulation émanant des autorités sanitaires et à la nécessité d’appliquer de manière stricte des recommandations cliniques. Enfin, une augmentation du nombre d’acteurs engagés auprès du patient exigera une collaboration accrue entre les professionnels. La délégation de certains gestes médicaux ainsi que le travail en réseau seront devenus incontournables. En 2025, les médecins spécialistes ajouteront sans doute des gestes de premier recours à leur catalogue de prestations. D’autres professionnels de la santé, notamment du corps infirmier, seront davantage impliqués aux côtés des médecins. Les contraintes pour les patients auront augmenté : ils se verront sans doute imposer le passage chez un médecin-coordinateur, ou « gatekeeper », qui contrôlera l’accès au système de soins. Voilà l’avenir de la médecine de premier recours à l’horizon 2025, tel quel le voient 60 experts sondés dans le cadre d’une étude Delphi, tout juste sortie de presse. Réalisée en partenariat par la PMU et l’IDHEAP, cette étude esquisse les tendances de fond qui modèlent le paysage social et médicosanitaire suisse et vaudois. Plusieurs facteurs modifient déjà le contexte avec lequel doivent composer les autorités politiques, les filières de formation et les praticiens. Il s’agit bien sûr de la la pénurie de professionnels dans plusieurs corps de métier (médecins de premier recours et bientôt spécialistes, infirmiers, etc.). A cela s’ajoutent encore des modifications de la gestion des informations médicales des patients, via des interfaces électroniques. Bénéficiant des avancées informatiques, ceux-ci devraient devenir plus actifs dans le contrôle leurs propres données et être inclus dans le processus conduisant à une prise de décision de soins. Responsables de l’étude : Prof. Jacques Cornuz, directeur de la Policlinique médicale universitaire de Lausanne. Tél. 021 314 05 06. Portable : 079 556 45 43. Mail : [email protected] Prof. Martial Pasquier, directeur de l’Institut des hautes études en administration publique (IDHEAP). Tél. 021 557 40 80. Portable : 078 736 23 89. Mail : [email protected] Informations complémentaires : Katarzyna Gornik, chargée de communication de la PMU. Tél. 021 314 08 39. Mail : [email protected]
© Copyright 2024 ExpyDoc