17 CHAMBOURCY SOCIALISTE

Chambourcy
Socialiste
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En 2003, les finances communales s’étaient montrées incapables de supporter l’augmentation des charges
courantes et les transferts budgétaires vers les collectivités locales, imposées par le gouvernement de Droite
de l’époque. Dans l’urgence, le Conseil Municipal a voté une remise à niveau conséquente et sans discernement des impôts locaux, qui a frappé durement les camboriciens les plus faibles...
Passant cette réalité sous silence, Pierre Morange défend son crédo et se glorifie que la taxe d’habitation appliquée à Chambourcy soit la plus basse du département. Oubliant qu’un taux de fiscalité en lui même ne
veut rien dire, et que l’important, c’est l’assiette de l’impôt et ce qu’il en est fait.
Comment Pierre Morange peut-il se glorifier d’avoir réussi à maintenir ce faible taux d’imposition sur une
des communes les plus riches du département, quand cette politique a bénéficié essentiellement aux contribuables les plus fortunés ? Ce que Pierre Morange feint d’oublier, c’est que pour parvenir à “tenir” son objectif
fiscal, il a délibéremment sacrifié les familles les moins favorisées grâce à deux expédients :
1) La suppression des exonérations dont bénéficiaient jusqu’ici les ménages les plus fragiles (camboriciens
au chômage ou ne payant pas d’impôts sur le revenu),
2) La non-reconduction des allègements dégressifs sur les valeurs locatives les plus faibles.
Ces mesures d’aides en faveur des plus démunis, traditionnellement reconduites de budgets en budgets à
Chambourcy jusqu’en 2003, n’ont jamais été remises en vigueur...
Site Web
Proposition 4 :
Les socialistes de Chambourcy demandent la remise en vigueur de ces
exonérations fiscales longtemps pratiquées, notamment pour les camboriciens n’acquittant pas l’impôt sur le revenu et qui sont les plus durement
touchés par la crise que nous traversons.
Proposition 5 :
De nombreux jeunes nés à Chambourcy, y travaillant ou souhaitant y résider en sont empêchés (rareté des logements, prix...). Face à une nécessité
démographique (vieillissement de la population), les socialistes de Chambourcy demandent l’établissement d’un Plan de Logements Sociaux (pour
atteindre le nouveau seuil légal de 25%) mais aussi de logements intermédiaires. Avec une thématique prioritaire : des logements pour les jeunes
ménages. Une manière de renouer avec l’ambition mise en avant lors des
premiers mandats de Pierre Morange ?
(Le sujet des logements sera traité dans le prochain numéro de Chambourcy Socialiste)
PS Chambourcy Aigremont
C’est l’intitulé du site électronique des socialistes de Chambourcy et d’Aigremont.
Vous pouvez y trouver, chaque jour :
L’actualité sociale et politique, locale, régionale et nationale, en temps réel :
PS Chambourcy Aigremont
N’hésitez pas à le visiter, à vous informer et à dialoguer sur ce forum qui vous est ouvert :
pschambourcyaigremont
(sur votre moteur de recherche)
N’hésitez plus à prendre la parole !
Vous qui vivez à Chambourcy, ou à Aigremont,
Jean François GANIVET - Porte -parole des Socialistes de Chambourcy
pour la Campagne Municipale de 2014 est à votre écoute :
Mél : [email protected] - Tél : 06 15 84 39 69
Une Association (Loi 1901) est aussi à votre disposition:
Les Amis du Parti Socialiste de Chambourcy - Aigremont
Didier LEBAILLY - 3 ruelle de l’Hérault - 78240 CHAMBOURCY
Tél : 06 70 55 45 04 - Mél : [email protected]
Chambourcy Socialiste Dépôt légal : ISNN - 1779-109X
Chambourcy Socialiste - n° 17 Janvier 2014
Fiscalité locale : Quand les faibles paient le prix fort
Les socialistes dans la campagne municipale
Notre ville,
Construisons la
ensemble !
Sommaire
L’urbanisme à Chambourcy
en question
(Page 2)
La débacle
des transports en commun
(Page 3)
Pression fiscale : Quand les
faibles paient le prix fort
(Page 4)
Les adhérents de la section du Parti Socialiste de Chambourcy-Aigremont m’ont désigné comme leur porte-parole pour les élections municipales de Chambourcy des 23 et 30 mars 2014. Ces élections ne peuvent
laisser personne indifférent et notamment pas les camboriciens qui se
reconnaissent dans la mouvance de “gauche” et se sentent proches des
majorités présidentielles, gouvernementales ou régionales.
Le poids que représente ce courant est loin d’être négligeable : 1057 voix
pour François Hollande au 2ème tour de la présidentielle de 2012
(32,5%), 621 voix pour Eddy Aït lors des législatives de juin dernier (28
,5%)... Ces citoyens ont, comme les autres, leur mot à dire ! Cette affirmation, nous l’avons entendu répétée tout au long de ce temps fort de
démocratie que furent les Primaires citoyennes pour désigner le candidat
socialiste à l’élection présidentielle (300 participants à Chambourcy).
Comment répondre à cette attente ?
Participer au scrutin municipal était possible, mais risquait d’absorber
presque totalement la disponibilité des militants de gauche, au détriment
d’un travail concret sur le contenu des propositions à élaborer, dans l’intérêt de tous les camboriciens, sur la base des valeurs qui sont les nôtres.
En décidant unanimement, en juin dernier, de ne pas présenter de liste,
malgré les déceptions qu’ils savaient engendrer, les socialistes de Chambourcy ont choisi une voie originale de participation. Laquelle ? Travailler collectivement à une réflexion approfondie sur 5 propositions
concrètes, dont les enjeux sont importants, touchant : l’urbanisme, les
transports, le logement, la pression fiscale... Ce sont elles dont vous pouvez prendre connaissance dans les pages suivantes, propositions et analyses conformes aux priorités définies au cours de la réunion publique
du 11 décembre, à laquelle appelait le PS de Chambourcy.
Nous comptons présenter nos préconisations aux deux « têtes de liste »
de droite en présence. Nous vous ferons connaitre leurs réponses et rendrons publique notre analyse de leurs programmes. Notre but : Faire entendre la voix des électeurs de gauche de Chambourcy (hors des critiques
« faciles » ou de mauvaise foi), dans le débat démocratique que devraient
engendrer les élections municipales.
C’est du moins ce que j’espère .
Jean François GANIVET
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Proposition 1
Les socialistes de Chambourcy demandent l’organisation d’une large consultation
des habitants, incluant les associations et les enseignants, sur
l’avenir du “coeur de village”
(ancienne école de la croix
blanche - gymnase de la Chataigneraie - écoles primaires
(bleues et vertes) et les espaces
alentours), précédée d’une information par des spécialistes
(architectes, sociologues...)
afin qu’une décision participative soit prise sur le devenir du
dernier espace public en
“coeur de village”.
Proposition 2
Faire progressivement du vaste
secteur (35 hectares) des “Vergers de la Plaine Est”, un nouveau et véritable quartier de
Chambourcy, à qui seul un
strict projet d’urbanisme pourra
donner une cohérence et LA
CHANCE de l’innovation
technologique et écologique.
Les socialistes de Chambourcy
se prononcent pour un équilibre
entre les espaces naturels restant qui devront demeurer majoritaires (jardins, activité
agricole rénovée, lieux de promenade et de loisirs) des entreprises
(PME/PMI),
des
coopératives et des habitations.
L’urbanisme à Chambourcy en question !
Paradoxe : Chambourcy, encadrée par des forêts, présente deux visages : Un village traditionnel et résidentiel sur la colline et une zone d’urbanisation anarchique
au long de l’axe routier du CD113 (RN13) qui traverse la commune. Etat des lieux
provisoire, tant la situation est évolutive, et loin d’être achevée.
Chronologie succincte d’un désastre programmé ?
* 11/5/2009 : Le Plan Local d’Urbanisme est révisé... dans l’espoir de l’établissement
d’un hopital public.
* 17/9/2010 : Achat des terrains nécessaires par l’Etat (16 ha).
* Octobre 2010 : Projet grandiose de la municipalité au nord du CD113 intégrant
l’hopital et envisageant une “cité internationale” proposant une perspective commune
englobant le projet hospitalier (CHU), le lycée international, le patrimoine culturel
du désert de Retz et comprenant logements, bureaux, hotels et lieux de conférence.
* Novembre 2010 : L’Agence Régionale de Santé stoppe l’attribution des marchés
de construction de l’hopital. Quel avenir pour la cité internationale ?
* 16/10/2011 : Inauguration du Centre Commercial Carrefour rénové et en septembre
2012, celle des “vergers de la plaine”.
* 2012 : Le Schéma Directeur d’Ile de France est (enfin !) voté, permettant un aménagement entre la route de Poissy et la limite Est de la commune, pouvant comprendre du bâti, des espaces naturels ouverts au public, des liaisons vertes, et la
préservation d’activités agricoles.
Nombre de consommateurs ont apprécié ces évolutions (même si on peut s’inquiéter
des répercussions sur le commerce de proximité), la commune a bénéficié de nouvelles ressources fiscales, des emplois ont été créés. Mais, le flou persiste et le sentiment “d’improvisation” perdure. Dans ce contexte, les socialistes de Chambourcy
veulent apporter leur “pierre constructive”...
Reflexions sur un avenir qui nous concerne tous :
La zone Est des “vergers de la plaine” :
Les “friches agricoles” ne sont pas une fatalité : Cultures maraichères en circuit
court de distribution ou en vente directe, jardins partagés et/ou “ouvriers” se développent déjà dans les Yvelines... Un véritable “espace public vert” est à
concevoir avec allées, chemins, terrasses, comprenant accès piétonniers et cyclables pratiques vers la forêt de Saint Germain et le centre village... Dans un
cadre de nature repensé, c’est un véritable nouveau quartier que nous proposons : Ni protection anti-béton systématique, ni allégeance aux promoteurs. Un
quartier utile, esthétique, créateur de liens, incluant logements et activités nouvelles.
La zone des anciennes écoles maternelles de la Croix Blanche :
A deux pas du centre village et de résidences importantes, quel meilleur emplacement pour développer de nouvelles activités, promouvoir de nouveaux services
(marchés, lieux d’exposition et de rencontres convivales...) Les idées ne manquent pas concernant le dernier espace disponible dans le coeur du village.
Ce que les socialistes attendent, c’est la confirmation que ces terrains resteront
propriété de la collectivité publique et l’engagement d’une vaste consultation
des camboriciens sur leur devenir comme sur celui de tous les autres espaces
disponibles ou pouvant le devenir. Les camboriciens sont suffisamment
adultes pour penser le développement de leur village. La circulation automobile, le boulevard paysager, c’est bien... mais ne saurait constituer une fin en soi.
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La débâcle des transports en commun :
En septembre 2010, Emmanuel Lamy et Pierre Morange, Maires
UMP de Saint Germain en Laye et Chambourcy, ont accepté une dégradation considérable de l’offre de services sur la ligne R4 (Chambourcy/St Germain).
Le bilan des réductions drastiques imposées par la Société VEOLIATransports est catastrophique : 37 rotations quotidiennes à partir de
septembre 2010 au lieu des 67 précédemment assurées... Aux heures
de pointe, une entrée en Gare de St Germain d’un RER sur 3 n’a plus
de correspondance routière vers Chambourcy... Les liaisons directes
Chambourcy/Gare RER (ex ligne 3 B) sont supprimées !
La “rentabilisation financière” de la ligne, engagée par VEOLIA pour
négocier au mieux la vente de sa branche “transports” (remplacement
de 2 véhicules anciens sur 3 - réduction des frais d’exploitation de 30%
: masse salariale (chauffeurs), coût du carburant...) n’a été possible
que grâce à la complicité objective de la Municipalité de Chambourcy
qui, malgré une réduction de l’offre de service de 40%, a maintenu au
même niveau la subvention municipale versée au transporteur !
Mieux : Pierre Morange a mis en service, aux seuls frais de la commune, une “navette” censée palier les insuffisances de la ligne R4 (pour
8 passagers maximum par voyage et par navette, qui voyagent gratuitement alors que les autres usagers acquittent un surcoût de zonage :
St Germain en zone 4, Chambourcy en zone 5).
Pour estimer précisément cet abus d’imputation des impôts locaux,
les socialistes de Chambourcy demandent la réalisation d’un audit financier sur l’utilisation des deniers communaux au bénéfice de Véolia.
Ils dénoncent aussi le déni de démocratie, de transparence et de concertation à l’égard de la population, dont Pierre Morange s’est rendu coupable : Les résultats de l’enquête à grande échelle, réalisée par la
municipalité auprès des camboriciens fin 2010 et début 2011, n’ont jamais été rendus public !
Proposition 3
* Examen des conditions d’ouverture d’une procédure de
“rupture du contrat de mission du fait des manquements du
transporteur”, afin de procéder au lancement d’un nouvel
appel d’offre. Objectif : restaurer le service au niveau de ce
qu’il était jusqu’en septembre 2010,
* Réflexions sur les moyens de favoriser les transports en
commun (site propre, ligne directe vers la Défense, liaison
tram/train avec la gare de grande ceinture),
* Réaffectation de la navette sur un nouveau service (le soir
et le weekend notamment, après clôture de la ligne R 4),
* Création d’une instance permanente de concertation sur les
transports impliquant les usagers et les parents d’élèves.
Questions :
SIDRU :
Par courriel du 28/12/2010, les socialistes de Chambourcy interrogeaient Pierre Morange sur
l’information donnée par la Presse
Economique, selon laquelle le Syndicat Intercommunal de Destruction
des Résidus Urbains dont Chambourcy fait partie, serait détenteur
d’avoirs financiers “toxiques”, risquant d’entraîner des déboires
comptables importants pour les
communes adhérentes...
Pierre Morange n’a jamais jugé
utile de répondre bien que le sujet
des avoirs toxiques du SIDRU
continue périodiquement d’ali-menter la Presse... dans le plus complet
silence de la Mairie de Chambourcy. Que cache ce mutisme ?
PAJ :
Le Point d’Action Jeunesse (destiné
aux 11/17 ans hors temps scolaire),
a été inauguré en 1995, avec le soutien d’une partie de la Gauche camboricienne, en raison de la réalité du
besoin. Ne serait-il pas temps d’en
faire effectuer un bilan par un organisme extérieur, examiner ses évolutions (public accueilli, adéquation
avec les objectifs initiaux et les attentes), afin de décider du renouvellement du projet ?... Si besoin est.