Consultation by the European Commission on the potential

Consultation by the European Commission
on the potential economic consequences
of country-by-country reporting under
Capital Requirements Directive IV
Fields marked with * are mandatory.
Introduction
The purpose of the consultation is to obtain information and views from stakeholders on the
potential economic consequences of country-by-country reporting by institutions required
by Article 89 CRD, in particular as regards the information referred to in Article 89(1) (d), (e)
and (f), including the impact on competitiveness, investment and credit availability and the
stability of the financial system.
Pursuant to Article 89 of CRD, the Commission must carry out a general assessment as
regards potential negative economic consequences of the public disclosure of certain
country-by-country information. The purpose of this consultation is not only to receive
views on any potential negative effects of disclosure, but also on the positive effects, so that
a balanced picture of the consequences can be formed.
The responses will be taken into account in writing the Commission’s assessment and
report required under Article 89(3) CRD, in parallel with the results of an economic study
commissioned by the Commission.
Please note that this consultation is not intended to duplicate the work carried out by the
external contractor with whom the Commission services are working (the contract was
awarded to PwC after an open call for tender – Ref MARKT/2013/205/F). To this end, in case
stakeholders have already replied to the survey carried out by the external contractor, their
views will be taken on board in the external contractor’s report and they do not need to
re-submit views in the context of this consultation.
The questionnaire contains questions about the potential economic consequences of the
public disclosure by institutions on a country-by-country basis of their profit and loss before
tax, tax on profit or loss and public subsidies received, with aim of highlighting in particular
the effects on competitiveness, investment and credit availability and the stability of the
financial system.
Responses to this consultation should be concise, focused specifically on the questions
raised and sent no later than 12/09/2014.
The answers to the questionnaire (to be found below) should be given on-line.
For any further queries please contact by e-mail: markt-f2-cbcrec.europa.eu
More information:
on this consultation
on the protection of personal data regime for this consultation
1. Information about the respondant
Are you replying as:*
a public authority or international organisation
an organisation or company
a private individual
other
Is your organisation included in the Transparency Register? (If your organisation is not registered, we
invite you to register here, although it is not compulsory to be registered to reply to the consultation) *
Citizens have a right to expect that European institutions’ interaction with citizens’ associations, NGOs, businesses, trade
and professional organisations, trade unions, think tanks, etc. is transparent and takes place in compliance with the law as
well as in due respect of ethical principles, avoiding undue pressure, illegitimate or privileged access to information or to
decision makers. The Transparency Register exists to provide citizens with direct and single access to information about
who is engaged in activities aiming at influencing the EU decision-making process, which interests are being pursued and
what level of resources are invested in these activities. Please help us enhancing transparency by registering!
Yes
No
If so, please indicate your Register ID number:*
Feder7013466572
2. Questionnaire
1) Profit or loss before tax – For every question please present your views, highlight the negative and
positive effects and, where possible, provide evidence and try to quantify the impact.
What will be the economic consequences of the requirement in Article 89(1)(d) CRD for financial
institutions to disclose their profit or loss before tax on a country by country basis? Please address
where possible in your response the economic impact of this requirement:
a) generally;
b) on competitiveness;
c) on investment;
d) on credit availability; and
e) on the stability of the financial system.
Les nouvelles exigences en termes de transparence financière se limitent
à imposer la publication d’informations :
--> Agrégée pays par pays : à l’exception de la dénomination et de la
nature des activités, les informations ne sont pas présentées par entité
:
- Un groupe bancaire peut disposer au sein d’un même pays
d’entités différentes exerçant des activités distinctes (banque de
détail, BFI,…). Les données publiées ne permettent donc pas
d’appréhender les performances de chaque activité ;
- Considérant le fait que certains territoires considérés comme
des paradis fiscaux, juridiques et judiciaires constituent également des
places financières significatives, la présentation d’une simple
information par pays ne permet en conséquence pas de distinguer les
revenus issus d’une activité réelle de ceux résultant de politiques
d’évasion ou d’optimisation fiscale. Ainsi, si la Suisse apparaît comme
le plus important paradis fiscal, juridique et judiciaire selon le Tax
Justice Network, elle est également la 9éme place financière mondiale
selon le Global Financial Centres Index de mars 2014. Par exemple, la
Société Générale dispose fin 2013 de 9 filiales dans ce pays, le Crédit
Agricole en compte 8, tandis que BNP Paribas en compte 7 ;
--> Sur base consolidée : pour les groupes bancaires, seules les
entités qui entrent dans le périmètre de consolidation comptable sont
concernées par ce reporting. Or, ce périmètre ne comporte pas
nécessairement l’ensemble des filiales et participations du groupe. Des
seuils de significativité (taille de bilan, chiffre d’affaires,
effectifs) sont décidés et appliqués par la banque elle-même, afin de
définir les entités prises en compte dans l’établissement des comptes
consolidés et peuvent donc le périmètre retenu peut être différents
entre les banques. BNP Paribas a par exemple relevé ses seuils de
consolidation en 2011. Depuis cette date ne sont consolidées que les
entités réalisant 15 M€ de PNB, 1 M€ de résultat brut d’exploitation ou
de résultat net avant impôts et 500 M€ de bilan (les seuils précédents
étaient : 8 M€ de PNB, 1 M€ de résultat brut d’exploitation ou de
résultat net avant impôt et 40 M€ de taille de bilan). La prolifération
d’entités de petite taille peut donc permettre aux banques de se
soustraire à la publication d’informations sur certaines de leurs
activités ;
--> Selon les règles comptables applicables : les normes comptables
IFRS ne concernent pas l’ensemble des groupes et établissements
comptables existants en Europe. Seuls les groupes cotés sont
obligatoirement concernés selon le règlement CE n°1606/2002. En France,
ce sont les normes nationales qui s’appliquent, sauf si le groupe non
coté choisit volontairement, sur option, l’application des normes
internationales IFRS. Les règles d’établissement des états financiers ne
sont donc pas totalement comparables entre banques au niveau européen
pouvant induire des biais entre les données présentées.
Par ailleurs, la notion de subventions publiques reçues sur laquelle la
norme CRD4 demande de communiquer apparaît relativement floue. Le texte
ne donne en effet aucune définition de cette notion, posant la question
du traitement de certains dispositifs comme les crédits et réductions
d’impôts, les exonérations de charges sociales ou encore les facilités
octroyées par la BCE en période de tension sur les marchés (LTRO par
exemple). Des différences d’interprétations peuvent en conséquence
apparaître en fonction des traitements opérés par chaque banque. Une
étude d’Ernst & Young sur le sujet (EU CRD 4 country by country
reporting : insights and challenges, août 2013, p. 33) considère qu’il
peut constituer un point de différenciation significatif entre les
reportings des différents acteurs du secteur.
Dans ces conditions, le niveau de détail offert par les nouvelles
informations à publier n’est donc pas suffisant pour pouvoir décomposer
de manière précise la stratégie des différents groupes en matière de
création et de localisation de valeur. Ils permettent au mieux de poser
un premier niveau de questionnement sur le sujet. L’impact négatif sur
la compétitivité des acteurs ou encore la stabilité du système financier
est donc très marginal.
2) Tax on profit or loss - For every question please present your views, highlight the negative and positive
effect and, where possible, provide evidences and try to quantify the impact.
What will be the economic consequences of the requirement in Article 89(1)(e) CRD for financial
institutions to disclose their tax on profit or loss on a country by country basis? Please address where
possible in your response the economic impact of this requirement:
a) generally;
b) on competitiveness;
c) on investment;
d) on credit availability; and
e) on the stability of the financial system.
3) Public subsidies received - For every question please present your views, highlight the negative and
positive effect and, where possible, provide evidences and try to quantify the impact.
What will be the economic consequences of the requirement in Article 89(1)(f) CRD for financial
institutions to disclose public subsidies received on a country by country basis? Please address where
possible in your response the economic impact of this requirement:
a) generally;
b) on competitiveness;
c) on investment;
d) on credit availability; and
e) on the stability of the financial system.
Comme indiqué plus haut, nous considérons que la notion de subventions
publiques reçues indiquée dans la directive CRD4 est trop floue pour
pouvoir être réellement traitée. Les établissement ne communiquerons pas
forcément sur la même base ce qui rendra les comparaisons extrêmement
difficiles. Cette notion est à préciser.
4) Are there any other impacts, positive or negative, that the public disclosure of the CBCR data by
financial institutions might have? If so please provide us with examples and data any other info
provided relevant for the three issues mentioned above.
Nous considérons par ailleurs, la publication de telles informations
peut à terme constituer un avantage compétitif pour les acteurs qui
s’engagent dans ce type de démarches, notamment vis-à-vis des
investisseurs potentiels :
- Les nouvelles obligations de la CRD4 accroissent le niveau et la
finesse des informations pour les investisseurs et actionnaires
(rentabilité par pays, résultat par ETP) leur permettant d’affiner leur
connaissance des banques émettrices de titres ;
- Avec la prise en compte croissante de critères extra-financiers dans
les décisions d’investissements, les entreprises engagées dans des
démarches de transparence financières peuvent à terme disposer d’un
avantage comparatif au regard de leurs concurrents dans les choix
d’investissements opérés. L’investissement socialement responsable
représentait en 2011 13 600 Md$ dans le monde selon un rapport de la
Global Sustainable Investment Alliance (Global sustainable investment
review 2012, 2013), soit 21,8% du total des actifs gérés.
La publication de ces informations peut permettre de :
- Accroître la transparence des activités : l’accès des comptes au
public n’est pas obligatoire dans tous les pays. C’est par exemple le
cas pour l’Australie ou Monaco dans lesquelles aucune publicité n’est
obligatoire ;
- Donner des premiers indices sur l’existence de pratiques d’évasion
fiscale : elles peuvent par exemple permettre aux services fiscaux
d’identifier plus facilement les pays avec lesquels les échanges de
renseignements fiscaux doivent être réalisés ;
- Fournir des informations sur la situation économique et financière de
l’entreprise aux salariés et syndicats au niveau local : les pays ne
disposent pas tous des mêmes règles en matière d’information des
salariés et de leurs représentants en matière économique. La publication
de ces informations permet de fournir un socle minimum d’informations
publiques disponibles utilisables.
Néanmoins pour être réellement efficaces nous proposons de compléter les
informations requises de manière à ce que le reporting comprenne :
--> Des données relatives aux :
-
Actifs détenus et aux investissements : la publication de ces
informations permettrait d’appréhender l’allocation des actifs et de
donner une indication sur l’existence d’une activité réelle sur le
territoire (présence ou non d’investissements, taille des actifs,…) ;
- Risques encourus (encours moyens pondérés) : la communication
de cette information permet par exemple d’appréhender l’adéquation entre
le niveau de risque, le résultat et l’activité menée. Un niveau de
risque faible au regard des activités menées peut permettre d’identifier
de potentielles pratiques d’évasion fiscale ;
--> Un bilan consolidé par activité dans chaque pays : de telles
informations permettraient de disposer d’une vision de la structure des
actifs (crédits à la clientèle, actifs financiers,…) et des ressources
qui ont servi à leur financement (capitaux propres, endettement). Elles
permettent également de faire apparaître la localisation de la
trésorerie au sein des groupes bancaires ;
--> Une définition claire de la notion de subvention et des données
détaillées par catégories de subventions : la directive CRD4 ne donnant
pas de définition de la notion de subvention, il serait utile de la
préciser afin d’éviter les interprétations différentes qui peuvent en
résulter :
- Une définition élargie de la notion pourrait être retenue,
soit, l’ensemble des versements et avantages accordés par l’Etat et les
entités publiques.
- Dans ce cas, la présentation par pays devrait distinguer les
différentes catégories d’aides et avantages publics dont les banques
peuvent bénéficier. Peuvent ainsi être présentés : les montants de
réduction ou d’économies d’impôts, les montants d’exonération et de
réductions de charges sociales, les montants de versements publics dont
la banque a bénéficié au cours de l’exercice, les montants de crédits ou
de facilités à taux préférentiel dont la banque a bénéficié, ainsi que
les économies de charges d’intérêt afférentes,…
- La liste des entités non consolidées par pays (taille inférieure
aux seuils de consolidation) ainsi que l’impact des modifications de
seuils de consolidation sur les différents indicateurs retenus dans le
reporting pays par pays (nombre d’entités concernées, poids dans le
chiffre d’affaires, le résultat, les actifs, les effectifs,…) ;
- Les informations présentées sur l’exercice en cours et les deux
précédents, de manière à pouvoir faciliter le suivi dans le temps de la
performance par pays de chaque banque.
Par ailleurs, en vue d’assurer un reporting harmonisé entre les
différents acteurs du secteur bancaire, il pourrait être proposé de
fixer les seuils de consolidation retenus pour déterminer le périmètre
de reporting (taille de bilan, résultat, effectif) : cette disposition
permet d’éviter les différences de seuils qui peuvent être observées et
permettent d’éviter les effets négatifs en matière de transparence du
relèvement potentiel de leurs seuils de consolidation.
S’agissant de données plus fines et plus sensibles que celles prévues
par le reporting de la directive CRD4, la communication de ces
informations pourrait se faire dans un cercle plus restreint, astreint à
des règles de discrétion (IRP, parties prenantes engagées dans un
dialogue structuré, …). A titre d’exemple, un comité de parties
prenantes, soumis à une obligation de confidentialité, mais disposant
d’un droit d’alerte exerçable auprès d’un organisme de contrôle1 (les
services fiscaux par exemple). Les membres de ce comité pourraient être
choisis en fonction de leur représentativité et de leur compétence
((deux conditions retenues par la norme ISO26000 pour déterminer la
légitimité d'initier un dialogue avec une partie prenante donnée). Il
pourrait notamment intégrer des représentants des services fiscaux, du
personnel et d’ONG spécialisées dans les questions de l’évasion fiscale.
Le reporting pays par pays imposé par la norme CRD4 constitue une
avancée significative dans la recherche d’une transparence accrue des
activités bancaires en matière fiscale. Toutefois, au regard de la
nature des nouvelles obligations, ces exigences apparaissent plus comme
un premier pas dans ce sens. Elles ne suffisent pas à elles seules pour
caractériser les pratiques d’évasion fiscale. Elles ne constituent pas
non plus un risque pour la compétitivité et l’activité des banques. En
les enrichissant, elles peuvent à terme constituer un outil efficace de
transparence financière, voire constituer une source d’avantage
compétitif pour des acteurs d’un marché dans lequel les critères
extra-financiers prennent de plus en plus de poids.
3. Before submitting your contribution
Contributions received are intended for publication on the Commission’s website. Do you agree to your
contribution being published along with your identity? (see specific privacy statement Yes, I agree to my contribution being published under the name I indicated
No, I want my contribution to be published anonymously
I do not want my contribution to be published
)*