Arrêté du 24 novembre 2014 relatif aux modalités d

FICHE D’IMPACT
PROJET DE TEXTE REGLEMENTAIRE
NOR : DEVR1412297D et DEVR1412294A
Intitulé du texte : Décret et arrêté relatifs aux modalités d’application de l’audit énergétique prévu par le
chapitre III du titre III du livre II du code de l’énergie
Ministère à l’origine de la mesure : Ministère de l’écologie, du développement durable, et de l’énergie
Date d’établissement de la présente fiche (le cas échéant, date de sa dernière modification) : 27 mai 2014
1
I. PRESENTATION GENERALE DES TEXTES
Titre
Décret et arrêté relatifs aux modalités d’application de l’audit énergétique prévu par le
chapitre III du titre III du livre II du code de l’énergie
Objectifs
Transposition réglementaire de l'article 8 de la directive européenne relative à l'efficacité
énergétique qui prévoit l’instauration d’un audit énergétique obligatoire dans les grandes
entreprises avec possibilité d’exemption en cas de mise en place d’un système de
management de l’énergie.
Contraintes nouvelles
Allégements et simplifications
Instauration d’un audit énergétique obligatoire
dans les grandes entreprises
Coordination et complémentarité avec le bilan
GES (notamment sur la périodicité des deux
exercices avec espacement des bilans GES et donc
possibilité d’intégration de l’un dans l’autre)
assurées dans le cadre du futur projet de loi de
programmation sur la transition énergétique.
Des dispositions transitoires permettent de prendre
en compte les audits déjà réalisés dans les
entreprises depuis l’entrée en vigueur de la
directive
Stabilité dans le temps
Joindre le texte consolidé, avec modifications apparentes
Texte modifié ou abrogé : sans objet
Date de la dernière modification : sans objet
Fondement juridique
Dispositions nouvelles
Articles
Transposition
d’une directive /
application d’un
règlement UE
préciser
Application de
la loi
préciser
Conséque
nce d’une
décision
de justice
préciser
Mesure non
commandée
par la
norme
supérieure
Décret
Méthodologie et périmètre de
l’audit énergétique
Article 1er
Exemption liée au système de
management de l’énergie
Article 2
Article 8 de la
directive
2012/27/UE du
25 octobre 2012
relative à
l’efficacité
énergétique
Articles L
233-1 et L
233-3 du
code de
l’énergie
idem
Articles L
233-2 et L
2
Cas de l’audit réalisé dans un
système de management
environnemental
Article 3
Reconnaissance de
compétence et indépendance
des auditeurs (renvoi à un
arrêté)
Article 4
Modalités de transmission à
l'autorité administrative
compétente
Dispositions transitoires
pour la reconnaissance des
audits ou démarches
similaires réalisés depuis
l’entrée en vigueur de la
directive et transmission
des justificatifs
Disposition transitoire pour
l’accréditation des
certificateurs de système de
management de l’énergie
Disposition transitoire pour
l’accréditation des
organismes de qualification
Article 5
idem
idem
233-3 du
code de
l’énergie
Article L
233-3 du
code de
l’énergie
Articles L
233-1 et L
233-3 du
code
l’énergie
idem
idem
idem
Article L
233-3 du
code de
l’énergie
idem
idem
idem
idem
Article 6
Article 7
Article 8
Arrêté
Méthodologie de l’audit
Article 1er
Reconnaissance de
compétence et
indépendance des auditeurs
Article 2
Diverses dispositions sur la
méthodologie et la
transmission des
justificatifs à l’autorité
compétente
Procédure
d’échantillonnage pour
l’audit des bâtiments
Critères relatifs à la
qualification des
prestataires externes et aux
compétences des auditeurs
internes
Eléments de la synthèse
d’un rapport d’audit
Article 3
idem
idem
idem
Articles L
233-1 et L
233-3 du
code
l’énergie
idem
Article L
233-3 du
code de
l’énergie
idem
idem
idem
idem
idem
idem
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
3
II. CONCERTATION PREALABLE ET CONSULTATIONS
Organisme
Date
Avis exprimés et prise en compte par le projet
Concertation avec les collectivités territoriales et les associations d’élus
Sans objet
Concertation avec les entreprises et organisations professionnelles représentatives
Organisations
professionnelles :
MEDEF, AFEP, UIMM,
FIMECA, UIC, UFIP,
UNIDEN, TLF,
AFILOG, COOP DE
FRANCE, SNIA,
PERIFEM,
TECALIMAN
Entreprises obligées :
ERAMET, EDF, RTE,
GDF SUEZ, TOTAL,
AIR LIQUIDE, RIO
TINTO, RENAULT,
PROFLUID, VINCI,
SOLVAY, EMERSON
Prestataires de services
énergétiques,
équipementiers :
SYNTEC, SINOV,
COPREC (Bureau
Veritas, Socotec,
Dekra…), FEDENE,
COFELY, DALKIA,
EFFINERGIE, FIEEC,
SERCE,
SNISOLATION,
bureaux d’études
indépendants …
- Consultation en
juillet 2013 sur le
décret en Conseil
d’Etat (décret
n°2013-1121 du 4
décembre 2013)
- Trois réunions de
concertation
formelles : le 19
mars 2013 (sur le
texte du projet de
loi), le 1er octobre
2013 et le 20
février 2014 (sur
les projets de
décret simple et
d’arrêté) +
finalisation de la
rédaction des
dernières versions
via une
consultation par
voie électronique .
Principales demandes des grandes entreprises :
- retarder l’échéance du premier audit qui doit être réalisé
avant le 5 décembre 2015 : le délai pour réaliser le premier
audit est imposé par la directive, aucun aménagement n’est
juridiquement possible ;
- baisser le périmètre de l’audit : il a été finalement accepté
un niveau de 65 % des factures énergétiques pour le premier
audit et de 80 % des factures énergétiques pour les suivants,
en deçà l’audit n’est pas suffisamment représentatif ;
- considérer l’ISO 14001 pour être exempté d’audit (UIC) :
cette norme est insuffisante au regard des critères de la
directive et ne contient pas de dispositions équivalentes sur
l'énergie, en outre la directive précise qu’en cas d’ISO 14001
il faut en plus un audit conforme aux critères de la
directive ; l’article 3 du projet de décret prévoit donc qu’un
audit réalisé conformément à la méthode prévue par l’article
1 peut être réalisé dans le cadre d’un système de management
environnemental ISO 14001 ;
- réserves du secteur des transports (notamment TLF) : les
préoccupations des transporteurs routiers ont été prises
compte en partie par une disposition transitoire permettant de
considérer que la démarche réalisée dans le cadre d’une
convention « objectif CO2 » (mise en œuvre par l’ADEME)
permet d’être exempté du premier audit.
Commissions consultatives
Néant
Autres (services, autorités indépendantes…)
Ministère de l’économie
et du redressement
productif / DGCIS
Ministère chargé du
logement / DHUP
Même modalités
que pour les
entreprises
Idem + échanges
directs
Demande de signature car le projet d’arrêté rend obligatoire
une norme européenne relative à la méthodologie de l’audit
énergétique (cf compétences du délégué interministériel aux
normes)
Echanges en vue d’un projet d’obligation de rénovation dans
les bâtiments tertiaire afin que l’audit énergétique réalisé
4
Ministère chargé du
transport / DGITM
Idem
Idem + échanges
directs et réunions
spécifiques
COFRAC
Idem + nombreux
échanges directs
ADEME
dans le cadre de la présente réglementation puisse
éventuellement servir pour l’étude de faisabilité préalable à
l’obligation de rénovation.
Les projets de texte n’appellent aucun commentaire de leur
part mais une disposition transitoire pour les entreprises de
transport a été introduite.
Définition des conditions d’accréditation des organismes de
qualification (norme X 50 091) et des organismes de
certification de l’ISO 50001 ; Demande de plusieurs
dispositions transitoires pour accompagner la montée en
puissance du COFRAC sur ces nouveaux domaines
Prise en compte des connaissances de l’ADEME sur les
audits énergétiques du fait de leur système d’aides à la
décision + en vue du projet d’inscrire dans le PLPTE (ou
ordonnance) une plate-forme informatique pour le dépôt des
éléments relatifs à l’obligation d’audit.
Consultations ouvertes sur internet
Préciser le fondement juridique
Néant
Notifications à la Commission européenne
Préciser le fondement juridique : directive 98/34/CE (normes et réglementations techniques) ou directive
2006/123/CE (services dans le marché intérieur) et joindre les avis rendus par la Commission et les Etats
membres
Les textes publiés seront notifiés à la Commission européenne dans le cadre de la transposition de l’article 8 de
la directive 2012/27/UE.
Test PME
Joindre la grille de critères d’éligibilité et la fiche de restitution du test PME
Impacts et complexité du
texte pour les PME
Réglementation applicable uniquement aux grandes entreprises.
Justifier de la réalisation ou
non-réalisation d’un test PME
III. EVALUATION DES IMPACTS FINANCIERS DU PROJET DE TEXTE
Un manuel et un tableur sous format Excel d’aide au calcul des impacts financiers de la réglementation sont mis à votre
disposition sur le site extraqual (http://extraqual.pm.ader.gouv.fr/simplification) pour faciliter le renseignement des rubriques cidessous. Joindre le tableur à la fiche d’impact.
Impacts financiers globaux
Charges
nouvelles
Gains et
économies
Impact
net
Particuliers
Entreprises
Néant
22,9 M€
Moyenne annuelle calculée sur 3 ans
Collectivités
territoriales
Etat
et EPL
Autres organismes
administratifs
Total
~ 100 k€
23 M€
~ 100 k€
23 M€
Néant
22,9 M€
5
Par catégorie, nombre d’entreprises concernées
Secteurs d’activité et
caractéristiques des entreprises
concernées
TPE
PME
Non
concernées
Non
concernées
ETI
Grandes
entreprises
Total
4959
243
5202
4959
243
5202
Tous secteurs d’activité
Nombre total d’entreprises concernées
Détails des impacts sur les entreprises
Moyenne annuelle calculée sur 3 ans
Produits
(chiffre
d’affaire,
subvention
…)
Investissement
Fonctionnement
Entre 15 000 et 20 000 €
(suivant la complexité de
l’entreprise et le nombre
de salariés) par entreprise
tous les 4 ans
Charges nouvelles
Gains et économies
Impact net
Total
ETP
Entre 15 000
et 20 000 €
(suivant la
complexité
de
l’entreprise
et le nombre
de salariés)
par
entreprise
tous les 4 ans
Le coût est rapidement amorti : D'après le
retour d'expérience de l'ADEME, 1 à 6 %
d'économies d'énergie sont réalisées sur la
base des seules recommandations sans
investissement du rapport d'audit ; Si
l'entreprise décide de mettre en œuvre les
autres préconisations, le temps de retour est
généralement faible (souvent inférieur à 2 ans,
et inférieur à 10 ans au maximum). Suivant la
mise en œuvre des préconisations de l'audit,
les investissements peuvent être rentabilisés
très rapidement et entraîner une diminution
des coûts liés à l'énergie et un gain net pour
les entreprises.
Le coût de
l’audit est
généralemen
t rentabilisé
si les
recommanda
tions sont
mises en
oeuvre.
6
Détails des impacts sur les particuliers
Moyenne annuelle calculée sur 3 ans
Revenus perçus
Investissement
Fonctionnement
Total
Nombre de
personnes
concernées
Charges nouvelles
Gains et économies
Impact net
Répartition des impacts entre collectivités territoriales
Moyenne annuelle calculée sur 3 ans
Communes et
EPCI
Départements
Régions
Total
Charges nouvelles
Gains et économies
Impact net
Détails des impacts sur les collectivités territoriales
Moyenne annuelle calculée sur 3 ans
Dépenses
d’intervention
Investissement
Fonctionnement
Total
ETP
Charges nouvelles
Gains et économies
Impact net
Répartition des impacts entre les administrations (hors collectivités locales)
Moyenne annuelle calculée sur 3 ans
Charges nouvelles
Administrations
Services
centrales
déconcentrés
Contrôle de la mise en œuvre de la
réglementation en vue du reporting à la
Commission européenne et mise en œuvre
du régime de sanction
Total Etat
Autres organismes
administratifs
~ 100 k€
(Base de données
ADEME)
Gains et économies
Impact net
Détail des impacts sur les administrations (hors collectivités locales)
Moyenne annuelle calculée sur 3 ans
Dépenses
d’intervention,
prestations
versées
Investissement
Fonctionnement
Total
ETP
Charges nouvelles
Gains et économies
Impact net
7
Répartition des impacts totaux dans le temps (tous acteurs)
Année 4
(si cette précision est
jugée nécessaire)
Année 1
4,4 k€ par
entreprise
Charges nouvelles
Année 2
Année 3
4,4 k€ par
entreprise
4,4 k€ par
entreprise
Année
5
(si cette
précision
est jugée
nécessaire
)
4,4 k€ par
entreprise
Gains et économies
Impact net
Répartition des impacts dans le temps sur les collectivités locales
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
(si cette précision est
jugée nécessaire)
(si cette précision est
jugée nécessaire)
Charges nouvelles
Gains et économies
Impact net
8
IV. APPLICATION DU MORATOIRE DE LA REGLEMENTATION
Conformément à la circulaire du Premier ministre du 17 juillet 2013, le moratoire de la réglementation ou « 1 pour 1 » s’applique
aux textes réglementaires (projets d’ordonnances, de décrets et d’arrêtés) soumis à étude d’impact, créant des charges nouvelles
pour les collectivités territoriales, les entreprises et le public. Celui-ci ne concerne néanmoins que les mesures non commandées
par la norme supérieure, à l’exclusion des mesures de transposition d’une directive, d’application d’un règlement communautaire
ou d’application de la loi. Une fiche technique décrivant les modalités de mise en œuvre du moratoire est mise à votre disposition
sur le site extraqual (http://extraqual.pm.ader.gouv.fr/simplification).
Bilan des impacts pour le moratoire
Moyenne annuelle calculée sur 3 ans
Pour mémoire :
Mesures de
transposition
Pour mémoire :
Mesures d'application
de la loi
Application du moratoire :
Mesures non commandées par
la règle supérieure
Charges nouvelles
Gains et économies
Impact net
Mesures de simplification adoptées pour le moratoire « 1 texte créé, 1 texte simplifié »
Justifier ici de la compensation du projet de texte créant des charges nouvelles par une simplification ou un
allégement de charges.
Préciser le titre du texte et son NOR s’il s’agit d’un texte distinct.
Joindre le projet de texte de simplification et son étude d’impact.
Mesures de simplification ou
d’allégement
Destinataires
Justification des mesures
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V. EVALUATION QUALITATIVE DES IMPACTS
Description des impacts
Contraintes nouvelles
Impacts sur les entreprises,
notamment les PME et TPE
Impacts sur la compétitivité et
l’innovation
Impacts sur la production
Impacts sur le commerce et
l’artisanat
Allègements et simplifications
Non concernées
Les audits énergétiques et le management de l'énergie notamment ISO
50001 constituent un facteur de compétitivité pour les entreprises et de
modernisation de notre outil industriel.
Néant
Développement du marché des services énergétiques en matière d’audits et
de management de l’énergie
Impacts sur les clients ou
usagers des entreprises et
administrations concernées
Néant
Impacts sur le public,
notamment les publics
défavorisés
Sans objet
Impacts sur la société (santé,
sécurité, cohésion sociale,
parité, éducation,
environnement)
Impacts sur les collectivités
territoriales, notamment les
petites collectivités
Administrations
centrales
Impacts sur
les services
chargés de
l’application
et du
contrôle
Services
déconcentrés
Contribution à l’objectif français d’économies d’énergie et à la sécurité de
notre approvisionnement énergétique dans le cadre de l’objectif
d’amélioration de 20 % de l’efficacité énergétique de l’Union européenne
en 2020.
Sans objet
Obligation de reporting : l’annexe
XIV de la directive prévoit que le
PNAEE prévu tous les 3 ans doit
inclure notamment :
- Le nombre de grandes entreprises
concernées par l’obligation d’audit
énergétique
- Le nombre d’audits énergétiques
réalisés dans les grandes entreprises
au cours de la période précédente (ou
de SME certifiés)
La mise en place par l’ADEME
d’une plate-forme nationale pour le
recueil des rapports d’audit et de
leurs synthèses permettra de
simplifier le reporting.
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Autres
organismes
administratifs
A moyen terme, l’Agence de
l’environnement et de la maîtrise de
l’énergie sera habilitée par la loi pour
la conception et la gestion d’une base
de données afin de recueillir les
justificatifs de mise en œuvre des
audits et les rapports d’audit.
L’évaluation financière est estimée à
un développement de 80 k€ + 52
jours /homme auquel s’ajoutera une
tierce maintenance applicative de
l’ordre de 15 k€ pour 3 ans +
11jours/homme/an.
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VI. NECESSITE ET PROPORTIONNALITE
Justification des choix retenus
En cas de transposition de directive, joindre le tableau de concordance
Marge de manœuvre offerte
Les textes ne prévoient aucune autre disposition que celles imposées par la
par la règle supérieure (options,
directive concernant les entités visées par l’obligation de l’article 8 de la
seuils, délais, etc.).
directive.
Si oui, justifier le choix effectué
Alternatives à la
réglementation
Néant
Renvoi à des dispositifs
volontaires, instruments incitatifs
Comparaison internationale
Directive européenne transposée dans tous les Etats membres de l’Union
Mesures équivalentes dans
d’autres Etats membres de
européenne
l’Union Européenne
Proportionnalité
Mesures d’adaptation prévues
pour certains publics (PME et
TPE, petites collectivités, publics
défavorisés).
Nécessité de mesures
réglementaires ou individuelles
d’application
Si oui, justifier les marges
d’appréciation laissées pour la
mise en œuvre
Adaptation dans le temps
Délais d’entrée en vigueur (dates
communes ou différés)
Sans objet
L’article 6 du projet de décret prévoit plusieurs dispositions transitoires
pour le premier audit.
L’article 6 du projet de décret prévoit plusieurs dispositions transitoires
pour le premier audit.
Mesures d’accompagnement
Expérimentations
L'ADEME développe depuis plusieurs années un système d’aides à la décision
pour la réalisation d’audits énergétiques dans l’industrie ainsi que des aides pour
la mise en œuvre des préconisations qui en découlent. Leur retour d'expérience
très positif concerne essentiellement les PME dans la mesure où les grandes
entreprises ont souvent les compétences en interne ou la capacité d’autofinancer la
prestation d’audit. Le système d’aides à la décision de l'ADEME ainsi qu’un
référentiel méthodologique du diagnostic énergétique dans l’industrie publié par
l’AFNOR (diffusé et expérimenté depuis 2007) ont permis de préparer les
entreprises. Dès que ces audits seront obligatoires, le système d’aides ADEME
sera réorienté vers la mise en œuvre des préconisations des audits (études de
faisabilité, aides à l'investissement) et vers la réalisation d'audits auprès des PME.
Information des destinataires
(guides pratiques, brochures, sites
internet…)
Information par le site internet du ministère outre les interventions de la DGEC
dans les colloques ciblant les grandes entreprises.
Accompagnement des
administrations (formations,
FAQ, …)
Les DREAL sont informées à l’occasion des journées DREAL-DGEC organisées
plusieurs fois par an.
Obligations déclaratives
(formulaires homologués, télé-
Lorsque la plateforme électronique entrera en service, un formulaire de synthèse
du rapport d’audit énergétique sera mis à la disposition des entreprises sur cette
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déclarations, test de
redondance…)
Evaluations ex-post
Si oui, préciser l’échéance
plateforme pour la déclaration
La directive 2012/27/UE prévoit qu’un bilan complet doit être transmis à la
Commission européenne dans le cadre du prochain Plan National d’Action en
matière d’Efficacité Energétique, dû pour le 30 avril 2017. Il concernera donc la
première vague d’audits.
VII. PRECISIONS METHODOLOGIQUES
La méthodologie retenue pour estimer des coûts et économies figurant dans cette fiche d’impact est basée sur le retour
d’expérience de l’ADEME dans le cadre de la mise en oeuvre de son système d’aides depuis plusieurs années.
Il est précisé que le coût d’un audit énergétique est rapidement amorti : D'après le retour d'expérience de l'ADEME, 1 à 6 %
d'économies d'énergie sont réalisées sur la base des seules recommandations sans investissement du rapport d'audit ; Si
l'entreprise décide de mettre en œuvre les autres préconisations, le temps de retour est généralement faible (souvent inférieur à 2
ans, et inférieur à 10 ans au maximum). Suivant la mise en œuvre des préconisations de l'audit, les investissements peuvent être
rentabilisés très rapidement et entraîner une diminution des coûts liés à l'énergie et un gain net pour les entreprises.
Coût de la transmission des justificatifs à l'autorité administrative : cette transmission se limite aux synthèses des rapports d’audit
et aux certificats ISO et concernant la justification du périmètre, le temps passé à la centralisation des factures dépend de la taille
et de la complexité de l’entreprise. La centralisation des factures énergétiques permettra à beaucoup d'entreprises de prendre
conscience de ses coûts liés à l'énergie.
L’évaluation financière pour la base de données qui sera mise en œuvre par l’ADEME est estimée sur la base des plates-formes
informatiques déjà gérées par cet établissement. L’évaluation financière est estimée à un développement de 80 k€ + 52 jours
/homme auquel s’ajoutera une tierce maintenance applicative de l’ordre de 15 k€ pour 3 ans + 11jours/homme/an.
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VII. ANNEXE
Dispositions en vigueur
Projet
Simplification(s) ou
obligations(s) nouvelle(s)
identifiée(s)
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