1 INTRODUCTION Le maïs (Zea mays) est une céréale suffisamment consommée dans le monde et constitue un aliment de base de plusieurs contrées en République Démocratique du Congo (Anonyme, 1987). Sa richesse en divers nutriments explique aussi l’intérêt accordé à cette culture, notamment une teneur appréciable en protéines, en sels minéraux, vitamines et énergies. Le maïs occupe une place de choix dans l’alimentation du bétail. Le maïs intervient par ailleurs à une position dans l’économie des plusieurs Etats notamment les Etats Unis d’Amérique où il présente 40% de la production mondiale de cette culture. Son importance est aussi traduite par le volume de recherche orientée à cette culture. En R.D.Congo, la culture de maïs nécessite des améliorations pour répondre aux besoins de la population sans cesse croissante, d’autant plus qu’elle constitue la deuxième denrée alimentaire du pays après le manioc. Cette culture est actuellement pratiquée dans toutes les provinces du pays. Son usage s’étend de la consommation à l’état d’épis grillés ou bouillis à celui de la farine mélangée à celle du manioc pour former la pâte appelée « foufou ». Une bonne production de cette culture pourrait aider le pays à obtenir des devises qui proviendrait d’une éventuelle exportation. En dépit de tous ces avantages plausibles, la R.D.Congo ne produit que peu pour satisfaire ces habitants moins encore celui de son bétail, à tel enseigne que cette précieuse denrée alimentaire se raréfie pendant la période de soudure aussi durant la période de mauvaise récolte. C’est ainsi que pour nourrir sa population, le Congo qui, jadis exporté le maïs a dû importer 8.483 tonnes en 1990 ; ce qui a classé le maïs comme 3ème céréale à côté du riz et du blé en termes des produits d’importation (Anonyme, Op cit). Certes, cette culture est confrontée à plusieurs contraintes de production liées notamment aux insectes ravageurs et aux maladies avec comme conséquence l’abaissement de rendement et de la détérioration des stocks. Les maladies foliaires constituent également une importante contrainte de production parce qu’elles réduisent la surface foliaire utile pour la photosynthèse, processus par lequel les 2 plantes autotrophes sont capables d’utiliser l’énergie solaire pour assurer leur nutrition. Il est rapporté que certaines variétés semblent être tolérantes ou sensibles à certaines maladies cryptogamiques. C’est ce que nous allons essayer de vérifier à ce qui concerne la variété Salongo II du maïs cultivée sur le site expérimental de l’ISP/Kananga. Ce travail comprend hormis l’introduction, la discussion des résultats et la conclusion trois chapitres : Le premier consacré aux généralités, c'est-à-dire la définition des concepts clés et la culture de maïs ; Le second porte sur le milieu, matériel et méthodes utilisées ; Le troisième présente les résultats obtenus. 3 CHAPITRE PREMIER GENERALITES Section 1. Définition des concepts 1.1. Enquête C’est une réunion des témoignages pour élucider à une question douteuse, recherches ordonnées par une autorité administrative ou judiciaire (Larousse illustré, 2009). 1.2. Phytotechnique Selon Larousse de Poche, le mot phytotechnique est relatif à la phytotechnie qui signifie : phytos = plante, technos= technique. Pour nous, la phytotechnie est la technique de production des plantes cultivées et se divise en deux grandes parties qui sont : La phytotechnie générale qui rappelle sur les bases de production végétale alors que la phytotechnie spéciale donne des détails sur les systèmes culturaux. 1.3. Pathologie De latin Pathos qui signifie souffrance et logos signifiant science, donc, c’est la science des causes et des symptômes des maladies. C’est aussi l’étude des maladies, de leur cause et de leurs symptômes, ensemble de manifestations d’une maladie, des effets morbides qu’ils entrainent (Dictionnaire Robert, 2009). 1.4. Maïs C’est une céréale de la famille des graminées, cultivées dans le sud de l’Europe et en Amérique, pour ses grains comestibles, riches en amidon. Le maïs est appelé usuellement blé de Turquie ou turquet, mais il est originaire d’’Amérique du sud. Sa culture exige de la chaleur et de l’humidité. C’est une céréale la plus importante pour de nombreux pays africains, elle constitue la base d’alimentation pour certaines provinces de notre pays. Est une graminée annuelle à tige pleine qui ne talle pas, sa hauteur varie suivant les zones de cultures et de variété entre 1 à 4 m et son diamètre peut atteindre 6 cm comme la variété SALONGO II qui est la plante test de notre expérimentation (Anonyme, 1996). 4 1.5. Zea mays L En Cisala s’appelle « CIVUAZI » et en CILUBA « DITALA » qui vont dans le même ordre d’idée avec Zea mays L. dont le binôme latin désigne pour le premier le genre et le second l’espèce. L’initiale L signifie l’auteur qui l’avait pour la première fois identifiée. Appartenant à la famille des graminées, classe des monocotylédones, sous-embranchement des angiospermes, embranchement des phanérogames. C’est l’aliment de base pour le Kasaïen. 1.6. Cultivar C’est la suite de changement, différence entre les choses qui ont des traits communs, caractère des choses qui ne se ressemblent pas. Etat de ce qui est composé des parties diverses. Selon nous, nous avons des variétés qui sont tardives issues des races primitives ou locales et des variétés précoces issues des hybrides constituants des races améliorées qui ont une durée de cycle végétatif court. 1.7. SALONGO II C’est une variété améliorée du maïs qui est l’hybride de 10 familles ou mélange de 10 meilleures familles de TUXPENO I cycle 11, souche d’origine cultivée en moyenne et basse altitude comme au Kasaï et au Katanga. C’est une variété prise comme test dans notre champ expérimental à cause de ses gros épis et résistant à certaines maladies. 1.8. Cultivé Dérive de verbe cultiver conjuguer au participe passé, masculin singulier. Cultiver signifie travailler la terre pour la rendre fertile, l’améliorer, cultiver un champ c’est faire pousser une plante (Dictionnaire illustré, 2000). Selon nous, cultiver le maïs variété Salongo II c’est contrôlé la culture à partir de la date de semis jusqu’à la récolte, c'est-à-dire prendre toutes les opérations culturales en considération. 5 1.9. Site C’est le paysage considéré du point de vue de son aspect pittoresque. Configuration propre du lieu occupé par une ville qui lui fournit les éléments locaux de vie matérielle et les possibilités d’extension (Dictionnaire Robert, 2000). Pour nous, le site est le milieu choisi pour notre expérimentation en champ avec le cultivar SALONGO II. Section 2. Culture de maïs 2.1. Origine D’après MANGELS DORF (1974) et GALINAT (1976), l’origine et évolution du maïs reste un mystère. ROINET (1984) estime que le maïs n’est pas seulement une céréale importante dans le monde actuel, mais il a été une des cultures vivrières de base en Amérique avant l’arrivée de Christophe Colomb à la fin de 15ème siècle, aussi bien chez les indiens du Mexique que du Guatemala que chez les incas du Pérou, de Bolivie et de l’Equateur. Il a une distribution botanique et géographique très étendue. Il est cultivé du 58ème degré de latitude nord au 41ème degré de latitude sud dans l’hémisphère australe. 2.2. Description botanique Le maïs est une graminée annuelle à tige pleine qui ne talle pas, sa hauteur varie selon les zones de cultures et la variété entre 1 à 4 m et son diamètre peut atteindre 6 cm. Ces racines ne vont pas en profondeur, elles occupent une zone de 1 m ou plus. Les nœuds inférieurs portent des nombreuses racines adventives aériennes qui n’arrivent généralement pas jusqu’au sol. Le maïs est une plante monoïque à fleur mâle et femelle à la fois sur chaque pied (Anonyme, 1981). L’inflorescence mâle ou le mode de regroupement des fleurs mâles sur le maïs est en grappe composée d’épis secondaires dont la réunion forme un épi, tandis que l’inflorescence femelle est un épi auxiliaire qui est entouré des nombreuses petites feuilles de formes spéciales appelées bractées à la base du pédoncule florale. Les épis sont ainsi insérés par nœuds inférieurs de la plante. Chaque nœud peut porter un épi. 6 2.3. Position systématique Selon MANDANGO (2000), la position systématique du maïs se présente de la manière suivante: embranchement des phanérogames, sous-embranchement des angiospermes, classe de monocotylédones, ordre cypérale, famille de Poacées, genre Zea et espèce maïs. 2.4. Ecologie 2.4.1. Climat Le maïs exige beaucoup d’eau. La période la plus critique à cet égard se situe au moment de la floraison et immédiatement après. Les températures doivent être élevées et régulières. Une forte insolation favorise aussi le développement de la culture. 2.4.2. Sol Le maïs exige un sol fertile et riche en matières organiques, profonds et retenant bien l’eau. 2.4.3. pH La culture de maïs tolère un pH dont les valeurs sont comprises entre 5,2 et 7,6 avec l’optimum entre 6,5 et 7 (SOLTNER, 1973). 2.4.4. Besoins en eau Les besoins en eau sont étroitement liés au climat. En zones équatoriales par exemple, les besoins en eau sont faibles, l’humidité ambiante est élevée et la température ne dépasse pas 25°C. Ils sont par contre plus importants en savanes à faible hygrométrie sous des températures supérieures à 35°C. Enfin, les besoins varient en fonction de cycle de culture. Ainsi, le volume d’eau correspond à 500 mm bien réparti est suffisant pour une culture de maïs de 90 jours alors qu’on estime que ces besoins peuvent dépasser 900 mm pour un maïs de 120 jours. En dehors de la fraction des pluies captées directement par la plante, la plus grande partie d’eau utilisée par le maïs est extraite du sol par les racines. Le sol joue ici le rôle de réservoir d’eau pour la plante (Anonyme, 1994). 7 L’alimentation des plantes en eau sera autant mieux assurer que ce réservoir est plus important. C’est pourquoi, toute pratique visant à accroitre sa capacité (labour, enrichissement du sol en matières organiques, etc.) contribue à assurer une meilleure alimentation de la plante en eau. La destruction des mauvaises herbes, dans la mesure où elle supprime toute concurrence hydrique contribue également à une bonne alimentation en eau. Tous les agriculteurs cultivant le maïs savent comment cette plante redoute les périodes sèches au cours desquelles ces besoins risquent d’être insatisfaits. Des études ont montré que le maïs est particulièrement sensible à un déficit hydrique dans une période de 30 à 40 jours entourant la floraison. C’est ce qu’on appelle la période critique. 2.5. Culture de maïs Le maïs se multiplie par le semis direct des graines. La durée du cycle végétatif varie sous les tropiques de 90 à 130 jours et parfois plus dans la zone d’altitude. La culture de maïs se fait de la manière suivante : 2.5.1. Préparation du sol En culture pure, le sol sera dégagé des cultures précédentes et ameubli à une profondeur suffisante variant entre 20 à 30 cm après enfouissement d’une fumure organique ou phospho-potassique. Une reprise de labour suivie d’une préparation du lit de semence sera effectuée avant le semis. On peut dans certaines conditions faire la préparation du sol seulement au niveau des lignes de semis. Une telle pratique peut également être faite en cultures associées. 2.5.2. Semis La variété à semer sera choisie en fonction de son aptitude à s’adapter à la région et à l’usage que l’on envisage ou que l’on compte donner au profit de la récolte. Les semences doivent être propres, exemptes des maladies et d’un pouvoir germinatif très élevé (98%). Elles seront traitées selon les besoins dans un enrobage d’insecticidefongicide. La densité de semis est à considérer. Elle correspond à 15 25 Kg par hectare en culture associée. En culture pure, le semis sera 8 fait en ligne et les graines sont placées soit une à une en poquet de 3 à 4 graines. La profondeur de semis varie de 2 à 6 cm en fonction des sols. L’enfouissement sera profond en terres légères. La date de semis sera soigneusement choisie. La précocité est souvent avantageuse, il est conseillé d’attendre que les pluies aient suffisamment humectées le sol en profondeur. 2.5.3. Entretien Le sarclage est une opération indispensable. Son effet sur la croissance et sur le rendement est très important. Le premier sarclage peut déjà être fait 10 jours après la levée. Le deuxième associé à un léger buttage peut avoir lieu pendant la montaison, soit 30 à 40 jours après la levée. Le troisième sarclage-buttage ou un désherbage est aussi nécessaire. Une application d’azote au semis ou avant la montaison est pratiquement toujours importante pour obtenir une bonne récolte. 2.5.4. Fertilisation Comme toutes les plantes, le maïs exige pour sa croissance les éléments minéraux qu’il puise dans le sol. La fertilisation raisonnée consiste à lui apporter les quantités d’éléments qu’il n’est pas en mesure de trouver en quantité suffisante. Cette fumure apportée tient compte de rendement espéré et du système de culture. L’épandage d’engrais se fait deux fois : avant le semis on applique, l’entièreté des engrais phosphatés et un tiers d’engrais azotés. Les deux tiers d’engrais azotés sont appliqués 30 à 40 jours après le semis lorsque les plantes atteignent la hauteur de genoux. Plus ou moins 75 cm de haut (Anonyme, 1986). Des doses recommandées en RDCongo par le programme national maïs (PNM) sont les suivantes : En culture paysanne : 64 Kg par hectare d’azote et 46 Kg par hectare de phosphore ; En culture mécanisée : 120 à 150 Kg par hectare d’azote, 90 à 120 Kg par hectare de phosphore (LOMA, 2000). 2.5.5. Récolte Pour éviter la pourriture, la récolte intervient quand le maïs est suffisamment sec, c'est-à-dire lorsque les grains ne peuvent plus être 9 rayés à l’ongle et les spathes jaunissent. Elles peuvent avoir lieu en « vert » c'est-à-dire avant la maturité pour la consommation à l’état frais. 2.5.6. Rendement Le rendement varie en fonction de la variété, du mode de culture, du sol et de climat. En culture paysanne congolaise on arrive à 800 -1000 Kg par hectare de maïs grain. En culture intensive dans la cuvette tardive on obtient 1500 à 2000 Kg par hectare. En culture très intensive avec des variétés sélectionnées 3500 à 4000 Kg par hectare sont facilement réalisables (LOMA Op cit). 2.5.7. Séchage Les épis de maïs après récolte seront séchés au soleil ou artificiellement (par ventilation). Le séchage peut avoir lieu dans les greniers traditionnels ou dans les hangars ouverts spéciaux appelés cribs. 2.5.8. Usage Les grains de maïs servent à l’alimentation humaine : épis frais, farine ou encore à l’alimentation animale. L’amidon extrait industriellement des grains sert à préparer des bouillies, biscuits, bières, alcool et textiles. Le germe du maïs donne de l’huile/margarine pour l’alimentation humaine et pour la fabrication du savon, des textiles artificiels, etc. 2.5.9. Variétés cultivées Dans son aire de culture, le maïs compte plusieurs variétés qui sont classées selon la durée de leur cycle végétatif d’une part le caractère de leurs grains d’autres part, c'est-à-dire : couleur, forme, texture. Au Congo, le programme national maïs PNM a mis au point les différentes variétés qui sont exploitées aux différentes conditions écologiques (Anonyme, 1996). 10 Tableau I. Les variétés des maïs cultivées en RDCongo Variété Kasaï I Type variétal Pollinisation Cycle Couleur Rendement Lieu végétatif des Tonne/Ha culture (jours) grains 90-120 blanche 3,0-4,5 Toutes 1,5-2,5 provinces 3–3 Katanga 1 – 1,5 Kivu 3–4 Kasaï 1,5 - 2 Bandundu 5 – 5,5 Katanga ouverte Shaba I Salongo II Pollinisation 120 à ouverte 150 Pollinisation 90-120 Blanche Blanche ouverte Bandundu Pollinisation ± 120 Blanche ouverte ZP 70 Babungu L9 de les et et 2 – 2,5 Pollinisation 135 – Blanche 4–5 Katanga ouverte 155 Pollinisation 150 ouverte 160 Lignée 140 Jaunâtre 1 Katanga 140 Jaunâtre 2 – 2,5 Katanga 140 Jaunâtre 1,5 Katanga 150 Jaunâtre 2 Katanga 155 Blanche 2 Katanga 2-2,5 à Blanche 5 – 5,5 Kasaï et Kivu 2 – 2,5 autofécondée L9 PRIM Lignée autofécondée L12 Lignée autofécondée L33 Lignée autofécondée L55 Lignée autofécondée ZP700 ZP800 Hybride à et Kinshasa 140 crois simple 145 Hybride 155 tardif à crois 160 – Jaunâtre 7,5 Katanga – Jaunâtre 8 Kasaï Occidental simple ZP840 Hybride 155 tardif à crois 160 à Blanche 7–9 Katanga simple Source : RISASI ETUTU, cours de phytotechnie spéciale, L2, 2013 11 Tableau II. Valeurs nutritionnelles du maïs Denrée Calorie maïs % Humi Protéines en Lipides Glucides Cellulos Cendres Ca dité gr en gr totaux e en gr en gr mg en P en Fe en Acide Carot Thiamin Riboflavi Niacin mg mg ascorb ène e ne e ique en mg Grain 357 entier 11,6 9,4 (208) (225) 4,2 73,6 (202) 1,9 1,2 (201) (203) 1,4 (4) 1,4 (4) 16 220 3,6 Trace 5 0,33 0,10 2,2 (6) séché blanc Jaune 357 11,8 (4) 8,6 (4) 4,3 (4) 73,9 6( 4) pâle Jaune 182( 2,8(4) 5(4) 20(4) 0,36(4) 0,08(4) 1,4(4) 219( 4,9(2 4(4) 100( 0,32(17) 0,12(4) 1,7(4) 24) 4) 4) 364 10,4 10,0 (24) 4,8 (24) 73,6 2,8 (24) 1,2 (24) (24) Source : Anonyme, 1970. N.B. Les chiffres ( ) désigne le nombre approximatif des analyses. 13 (24) 5) 12 2.6. Contraintes de production du maïs Pendant sa croissance, le maïs est victime des attaques dues aux champignons et aux insectes ravageurs. 2.6.1. Les insectes Les ravageurs de maïs sont nombreux et variés. On peut distinguer les ravageurs souterrains et les ravageurs du feuillage. Les ravageurs souterrains importants, on peut citer : peuvent entrainer les dégâts - Les vers gris ou larves des noctuelles et les vers blancs ou larves de coléoptères, on peut aussi citer les myriapodes et les nématodes ; - Les ravageurs du feuillage peuvent constituer un problème grave dans certaines régions tropicales ; - Les coléoptères, les lépidoptères et les insectes piqueurs et suceurs tels que les pucerons et les cicadelles. Les familles de noctuidés et pyralidés sont particulièrement représentés durant le cycle végétatif de la plante. Parmi les noctuidés, on peut citer les parasites ci-après : Heliothis armigera, Mussidia nigrine, Sesamia calamitis, Busseola fusca, Laphygma exempta. Parmi les pyralidés, on trouve : Eldena saccharuna et Marasmia trapezalis (LOMA et MACARON, 1985). 2.6.2. Les maladies On distingue trois types de maladies : Maladies cryptogamiques ; Maladies bactériennes ; Maladies virales. a. Maladies cryptogamiques 1. Fonte de semis Deux champignons sont responsables de cette maladie, il s’agit de Pythium aphanidermatum et Fusarium roseum. Les symptômes sont constatés par le manque à la levée et placement des plantules. Ces champignons vivent dans les sols. 13 Comme traitement, on recommande d’utiliser des semences traitées (LOMA et MACARON, Op cit). 2. Helminthosporiose C’est une maladie causée par Helminthosporium turcicum. Les symptômes se caractérisent de la manière suivante : les feuilles sont couvertes des tâches allongées, parallèles aux nervures pouvant se couvrir par la suite d’une poussière noirâtre d’aspects caractéristiques des brulures. En fin d’attaques, les tâches se rejoignent et les feuilles se dessèchent complètement. Comme moyen de lutte, elle consiste à utiliser les variétés résistantes (LOMA et MACARON, Idem). 3. Charbon Maladie causée par Ustilago maydis. Ce champignon attaque les tiges et feuilles, les épis et les panicules. Les grains sont individuellement transformés en masse vésiculeuse blanchâtre. Par la suite, les vésicules éclatent pour libérer les amas des spores noires qui pourront contaminer le maïs durant la saison prochaine. L’attaque endommage le plus sérieusement les jeunes plantes causant le rabougrissement ou la mort. Comme moyen de lutte, désinfecter les semences, arracher les plants atteints dès les premiers symptômes, utiliser les fongicides de contact et des variétés résistantes (CARLOS DE LEON, 1978). 4. Rouille Elle est due à Puccinia polysora. Elle se caractérise par des pustules (petits boutons) plus petites et plus pâles qui apparaissent sur deux faces foliaires mais l’épiderme qui le couvre demeure intact plus longtemps. A l’approche de la maturité de la plante hôte, les pustules revêtent une pointe bleu-foncée. Cette rouille est fréquemment répandue dans les régions chaudes et humides. Comme moyen de lutte, on préconise la désinfection des semences et cultiver pendant la période défavorable des champignons (CARLOS DE LEON, Op cit). 14 5. Tâche curvilienne Causée par Curvilaria et Pollexens qui provoquent des petites tâches nécrotiques ou chlorotiques cernées d’un halo pâle. Ces tâches atteignent un diamètre d’environ 0,5 cm. Cette maladie peut causer des dégâts importants. Pour lutter, arracher les plants atteints dès l’apparition des premiers signes. L’on peut aussi faire usage des fongicides de contact, l’utilisation des variétés résistantes (CARLOS DE LEON, Idem). b. Maladies bactériennes 1. Pourriture bactérienne Cette maladie est causée par Erwinia chrysantemi, comme symptôme les feuilles terminales flétrissent avec pourriture du sommet de la tige. Cette maladie est fréquente dans le climat tempéré. Comme moyen de lutte, éviter l’irrigation par aspersion (CARLOS DE LEON, Ibidem). c. Maladies virales 1. Striures du maïs Cette maladie est causée par un vecteur qui transmet la virose connue sous le nom de Cicadulina mbila. Elle se caractérise par les symptômes suivants : toutes les feuilles du maïs atteintes sont couvertes des stries le long des nervures et ont l’aspect des lignes entières (bandes). La gravité des viroses dépend du stade de l’infection. Si ce dernier survient dans moins de 20 jours, la récolte est nulle. Le taux d’infection est le plus important en second cycle ou culture (saison B). On préconise le semis précoce en premier cycle, rechercher et utiliser les variétés résistantes du maïs ou tolérantes sélectionnées. On peut aussi utiliser les insectes contre Cicadulina mbila (lutte biologique) (CARLOS DE LEON). 15 CHAPITRE II. MILIEU, MATERIEL ET METHODES 2.1. Milieu 2.1.1. Champ expérimental Notre expérimentation s’est déroulée sur le site de l’ISP/Kananga, derrière le home des étudiants. Le terrain est légèrement incliné vers le Sud. 2.1.2. Végétation Le champ expérimental de notre essai présentait une végétation dominée par les espèces graminéennes et parsemées d’autres espèces botaniques. 2.1.3. Climat Selon KOPPEN, la ville de Kananga, cadre spatiale de notre essai jouit d’un climat AW3 caractérisé par deux saisons : la saison pluvieuse de plus de 7 mois qui va de mi-septembre à mi-mai, la saison sèche qui s’étale de mi-mai à mi-août ; une inflexion de pluviosité entre décembre et mars (MAFUKA, 1997). Le tableau III. Ci-après présente les conditions météorologiques ayant prévalu lors de l’essai Tableau III. Conditions météorologiques Mois Pp (mm) N: J TM (C) TM (C) 0,0 0,0 31 20,3 83,6 6,0 31,3 20 Novembre 127,4 9 29,8 20,8 Décembre 141,2 10 29,4 19,3 Janvier 171,4 12 30 21 Septembre Octobre Source : Station météorologique METELSAT, Kananga, 2012-2013 Légende : PP : Précipitation des mois NJ : Nombre de jours des pluies 16 TM : Températures minimales du mois Tm : Températures minimales du mois 2.1.4. Sol Le sol du site de notre essai était du sableux. MAFUKA décrit ce sol comme étant des sols dont la texture est essentiellement dominée par le sable et assortie des quelques particules d’argiles et de limons (MAFUKA, Op cit). Les propriétés chimiques du sol du site de notre essai sont consignées dans le tableau ci-dessous. Tableau IV. Propriétés chimiques de sol de notre site expérimental pH H20 C N P Ca % 5,3 0,66 0,08 Mg C/N CEC (méq/100 g de sol secs) 0,08 0,03 0,03 8,25 5 Source : BAYEBILA, 2000 Ce tableau montre que le sol de notre essai présentait un pH acide, pauvre en azote et possédait le rapport C/N égal à 8,25. La capacité d’échange cationique est faible et présente une valeur de 5 méq/100 g de sol sec. 2.2. Matériels 2.2.1. Les outils utilisés Nous avons fait usage des outils suivants : Houe ; Râteau ; Piquet ; Mètre ruban ; Machette. 2.2.2. Matériel biologique Les semences de la variété SALONGO II ont été sélectionnées pour notre expérimentation. Elles provenaient de la CARITASDEVELOPPEMENT comme semence teste pour notre essai. 17 2.2.3. Fertilisation Nous avions enfouis la biomasse végétale lors du labour pour servir comme engrais organique et ainsi activer la croissance végétale. 2.2.4. Conduite de l’essai L’antécédent cultural était constitué des cultures de manioc, arachide, patate douce et niébé à la suite d’une rotation de deux saisons culturales. La surface emblavée pour le champ expérimental mesurait 50 m² répartie en quatre blocs de 4 m x 3 m, soit une 12 m² et reprenant quatre répétitions. Ci-après la figure du dispositif expérimental : 4m BLOC 1 BLOC 2 BLOC 3 BLOC 4 3m 25 m Figure 1. Dispositif expérimental 2.2.5. Le semis Il est intervenu le 13 octobre 2012 dans le champ expérimental et se faisait en ligne. Trois graines étaient mises par poquet à la profondeur de d’environ 5 cm aux écartements de 0,75 m x 0,30 m. Le démariage a eu lieu aussi tôt pour ne garder que deux plants vigoureux. Dans chaque bloc, nous avions retenu 53 poquets soit 106 plants par bloc. 18 2.2.6. Entretien A part le démariage déjà effleuré, nous avions procédé au sarclage à deux semaines de semis. Cette opération se poursuivait au fur et à mesure que la mauvaise herbe présentait une importance visà-vis de la culture principale. Le buttage a été couplé au sarclage pour conférer la résistance aux plants la prévenant contre la verse en ramenant un peu de terre pour recouvrir les racines d’encrage sorties en surface. 2.2.7. Paramètres observés Taux de germination à la levée ; Maladies des plantes ; Incidence d’attaque ; Rendement à l’hectare. 19 CHAPITRE III. LES RESULTATS 3.1. Présentation des résultats Tableau V. Taux de germination Bloc Nombre de poquets Nombre de Nombre de graines graines semées germées % B1 40 120 117 97 B2 40 120 115 95,8 B3 40 120 113 94 B4 40 120 116 96,6 160 480 461 96,4 Total Source : Notre expérimentation en champ Tableau VI. Incidence de Fusarium roseum à 40 jours du semis Bloc Nombre de plants Nombre de plants échantillonnés attaqués % B1 80 2 1,5 B2 80 0 0 B3 80 3 2,5 B4 80 1 1,2 320 5 - Total Source : notre expérimentation en champ Les résultats ci-dessus montrent que sur 320 plants, 5 seulement ont présenté des symptômes de fonte de semis dus au Fasarium roseum. La même référence est confirmée par les histogrammes (cfr. figure 2). 20 80 80 80 80 80 70 60 Nombre de plants échantillonnés 50 Nombre de plants attaqués 40 30 % 20 10 2 1,5 3 2,5 0 0 1 1,2 0 B1 B2 B3 B4 Figure 2. Incidence des attaques de Fusarium roseum A la lumière de la figure ci-haut présentée, il sied de signaler ici que l’incidence de cette maladie était négligeable sur la culture. Tableau VII. Maladies cryptogamiques identifiées en cours de la végétation de la culture de maïs (60 jours après semis) Maladies Symptômes Helminthosporiose Tâches Nombre des Nombre de % plants plants observés malades 320 10 3 320 0 0 allongées Charbon Amas des spores sur les feuilles Rouille Pustules 320 0 0 Tâches Tâches 320 15 5 curviliennes chlorotiques ou nécrotiques Source : Notre expérimentation en champ 21 Tableau VIII. Maladies cryptogamiques identifiées à l’approche de la maturation (80 jours après semis) Maladies Symptômes Helminthosporiose Tâches Nombre des Nombre de % plants plants observés malades 320 56 18 320 3 1 allongées Charbon Amas des spores sur les feuilles Rouille Pustules 320 15 5 Tâches Tâches 320 35 11 curviliennes chlorotiques ou nécrotiques Source : Notre expérimentation en champ Tableau IX. Maladies cryptogamiques identifiées sur la culture pendant la maturation (90 jours) Maladies Symptômes Helminthosporiose Tâches allongées Nombre des plants observés Nombre de plants malades % 320 188 59 Charbon Amas des spores sur les feuilles 320 3 1 Rouille Pustules 320 159 50 Tâches curviliennes Tâches chlorotiques ou nécrotiques 320 190 62 Source : Notre expérimentation en champ 22 Tableau X. Maladies virales identifiées en cours de la conduite de l’essai Stade croissance de Nombre de plants Nombre de plants observés infectés % En cours végétation de 320 2 1 A l’approche de la maturation 320 13 4 Pendant maturation 320 32 10 la Source : Notre observation sur terrain 23 3.2. Discussion A la lumière du tableau V relatif au taux de germination, l’on a constaté que le nombre de graines semées étaient de l’ordre de 480, mais seulement 461 ont germées soit 96,4% dans l’ensemble. Ceci traduit le fait que la semence sélectionnée gardait encore son pouvoir germinatif. Toutefois, les normes de production semencière préconisent 98% de pouvoir germinatif pour la viabilité des semences. Nous pensons que la marge observée pour notre semence en essai reste encore acceptable. Du tableau VI. Rapportant l’incidence du Fusarium roseum sur la culture de maïs, les résultats ont montré que sur 320 plants échantillonnés, 5 seulement ont présenté les symptômes de la fonte de semis dus au Fusarium roseum à 40 jours après semis. Cette incidence faible constatée est due à la qualité de la semence sélectionnée qui est tolérante à cette pathologie qui réduit très souvent la densité de plantation. Des maladies cryptogamiques identifiées en cours de la végétation de la culture de maïs (60 jours après semis), le tableau VII a noté que sur 320 plants observés, 10 avaient manifestés les symptômes de l’helminthosporiose soit 3% d’incidence, 15 l’ont présenté pour les tâches curviliennes soit 5%. Le charbon et la rouille n’ont pas été observés. Le tableau VIII reprenant les maladies cryptogamiques identifiées à l’approche de la maturation (80 jours après semis), il a été observé qu’à l’approche de la maturation, l’attaque de la culture par l’Helminthosporiose était observée sur 56 plants soit 18% d’incidence. Suivie des tâches curviliennes qui l’ont manifesté sur 35 plants soit 11% d’incidence. Le charbon et la rouille ne se sont manifestés que de manière moins significative soit respectivement de l’ordre de 3 à 15 plants atteints. Du tableau IX présentant les maladies cryptogamiques identifiées sur la culture pendant la maturation (90 jours), il convient de noter qu’au cours de cette période, l’attaque due à l’helminthosporiose avait atteint 59%. Elle était précédée par les tâches curviliennes à 62%. La rouille quant à elle avait progressé pour infecter 50% des plants mis en essai. L’incidence du charbon est restée non significative sur la culture. 24 Le tableau X rapportant les maladies virales identifiées en cours de la conduite de l’essai, notre observation nous a permis d’identifier une seule maladie virale. Il s’agit de la striure de maïs, due à un insecte vecteur connu sous le nom de Cicadulina mbila. Il a été noté que l’incidence de cette maladie était estimée à 10% pendant la phase de maturation de la culture. Dans les autres phases elle ne s’est manifestée que de manière moins significative. 25 CONCLUSION Nos recherches menées sur l’enquête phytotechnique sur pathologie du maïs (Zea mays L) cultivar Salongo II en essai sur le champ expérimental de l’ISP/Kananga ont couvert une période allant du 17 octobre 2012 au 17 janvier 2013. Trois chapitres ont constitué l’articulation de ce travail. Le premier consacré aux généralités, le second sur la description du milieu, matériels et méthodes et le troisième s’est focalisé à la présentation et discussion des résultats. Un dispositif en bloc randomisé reprenant 4 répétitions a servi de cadre physique pour matérialiser notre essai. Trois stades culturaux ont servi pour la cotation d’incidence des maladies à savoir : pendant la végétation, à l’approche de la maturation et pendant la maturation. Des paramètres phénologiques ont été présélectionnés pour apprécier l’évolution culturale à savoir : le taux de germination à la levée, maladie des plantes, incidence des maladies sur la culture ou degré d’infestation ou d’infection et le rendement à l’hectare. De cette étude, les résultats ci-après ont été enregistrés : - Le taux de germination était de 96,4% ; - Au stade de croissance, les maladies étudiées n’ont pas inquiétés la culture, le degré d’infestation était donc négligeable (-10%) ; - Au stade de l’approche à la maturation, quelques maladies cryptogamiques et une maladie virale ont été identifié mais dont l’incidence était non significative ; - Au stade de maturation, ces maladies ont affecté la culture à plus ou moins 50% d’incidence. A la lumière de ces résultats, il convient de noter que le degré d’infestation important a été observé avec ampleur lorsque la culture atteignait le stade de maturation et dont l’état physiologique était déjà affaibli. Ceci nous amène à dire que certains parasites de ces pathologies étaient réputés « parasites de faiblesse » car, profitant de l’hôte à l’état affaibli. Le paramètre de production (rendement) n’a pas été observé lors de notre essai à cause de la prédation et la divagation des animaux 26 domestiques sur le site de notre expérimentation pendant la période de notre essai. En effet, la problématique de la reconnaissance des maladies des plantes cultivées afin de dresser un plan de lutte pour la protection des cultures est une thématique encore vierge dans la mesure où il manque jusqu’ici une monographie actualisée des ennemis des cultures dans nos milieux culturaux spécifiques. Actuellement, bien des thèmes se focalisent à parler des changements climatiques comme cause des baisses des rendements culturaux mais ne tiennent pas compte de l’incidence des maladies des plantes dues à des parasites phytopathogènes et des ravageurs des cultures. Ainsi, pour attirer l’attention sur la portée des baisses de rendements dues aux maladies des plantes, nous avons essayé de ressortir à travers cette investigation scientifique quelques pathologies du maïs pullulant à différents stades de croissance et dont l’incidence a été jugée non significative lors de notre essai sur le cultivar améliorée SALONGO II. Pour ce faire, nous avons ouvert un vaste champ de recherche pour que les autres chercheurs avisés puissent approfondir les autres aspects non explicitement étudiés dans ce travail afin d’identifier les types variétaux adaptés dans nos milieux culturaux. 27 RESUME Notre sujet portant sur l’enquête phytotechnique sur la pathologie du maïs (Zea mays L) cultivar Salongo II cultivé sur le site expérimental de l’ISP/Kananga a couvert la période allant du 17 octobre 2012 au 17 janvier 2013. Un dispositif expérimental a été installé pour observer les paramètres phénologiques et de production. Les maladies des plantes identifiées pendant l’essai se sont réparties comme suit : - Quatre maladies cryptogamiques à savoir : helminthosporiose, charbon, rouille et tâches curviliennes ; - Une maladie virale : striure causée par un vecteur Cicadulina mbila. Ces maladies ont été identifiées à différents stades de croissance de la culture à savoir : le stade de croissance, à l’approche de la maturation et pendant la maturation. Il a été constaté que les parasites responsables de ces maladies étaient des parasites de faiblesse dans la mesure où l’incidence de ± 50% a été observée à la maturation et ou l’hôte présentait déjà un état physiologique affaibli. L’actualisation de la monographie des maladies des plantes cultivées est une nécessité dans nos milieux culturaux parce ces maladies constituent une des causes de baisse de rendement. 28 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. ANONYME, Quelques recommandations pour accroitre la production du maïs au Zaïre, Projet National Maïs, Département de l’agriculture, 1977, p168 2. ANONYME, Encyclopédie pratique du maïs, Paris, 1981, p425 3. ANONYME, Service National de statistique agricole, programme national de secteur agricole- méthodologie, tableau, cartes, décembre, 1987 4. ANONYME : PNUD/UNOPS, Programme national de relance de secteur agricole et rural, 1996, p20 5. ANONYME, Service national des semences (SENASEM), Catalogue national des espèces et variétés des cultures vivrières, Kinshasa, 2006 6. BAYEBILA, M.A, Effet des engrais organique (fientes des poules et guano de chauve souris) sur le maïs, variété Kasaï II : croissance et biomasse, TFC, UPN, 2000 7. BACEBAZ, R, Principes de phytopathologie et de lutte contre les maladies des plantes, collection biologique, édition presse polytechnique et universitaire Romandes, 1990, p286 8. DICTIONNAIRE ROBERT, édition 2000, p283 9. DICTIONNAIRE UNIVERSEL, édition 2006, p972 10. KWETE, D., Cours d’agriculture générale, G2 AGROVET, Inédit, ISP/Kananga, 2010 11. LAROUSSE ILLUSTRE, édition 2009, p243 12. LAROUSSE DE POCHE, édition 1999, p442 13. LEON, C., Les maladies de maïs : guide pour les identifier sur le terrain, 1978, pp5-50 14. LOMA, T. et MACARON, J., Vers un essai de contrôle de la population de Lépidoptères parasite du maïs au plateau de Bateke, CRPA, Kinshasa, 1985 15. MAKOKO, M., La nutrition et santé familiale, 2 ème édition revue et corrigée, 1993 16. MANDANGO, M., Notes de cours de systématique botanique, G2 AGROVET, Inédit, IPN, 2000 17. MIKOBI, C., Cours de phytotechnie spéciale, L2 AGROVET, Inédit, ISP/Kananga, 2013 18. MUKALA, C., Cours d’amélioration des plantes et phytopathologie spéciale, L2 AGROVET, Inédit, ISP/Kananga, 2013 29 19. MULENDA, M., Cours de climatologie, G1 AGROVET, Inédit, ISP/Kananga, 2008 20. N’LANDU, S.M.B., Contribution à l’étude bioécologique des quelques insectes parasites du maïs au plateau de Bateke, Mémoire de Licence, IPN, Kinshasa, p91 21. RISASI, L.E.L.R., Cours de phytotechnie et développement rural intégré, L2 AGROVET, ISP/Kananga, Inédit, 2013 22. ROINET, G., Le maïs, édition Maison neuve et la rose, 1984, pp15-132 23. SEMAL, J., Traité de pathologie végétale, presses agronomiques de Gembloux, 24. SHONGO, O., Effets comparés de quelques intrants agricoles sur la production du maïs, Mémoire IPN, Kinshasa, 1988 25. SOLTNER, D., Les grandes productions végétales, collection sciences techniques agricoles, 5ème édition, 1973 30 TABLE DES MATIERES EPIGRAPHE………………………………………………………………………………….I DEDICACE………………………………………………………………………………….II AVANT-PROPOS…………………………………………………………………………..III INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1 CHAPITRE PREMIER ........................................................................................................................ 3 GENERALITES.................................................................................................................................... 3 Section 1. Définition des concepts ............................................................................................... 3 1.1. Enquête ........................................................................................................................................ 3 1.2. Phytotechnique .......................................................................................................................... 3 1.3. Pathologie .................................................................................................................................... 3 1.4. Maïs ............................................................................................................................................... 3 1.5. Zea mays L .................................................................................................................................. 4 1.6. Cultivar ........................................................................................................................................ 4 1.7. SALONGO II ................................................................................................................................ 4 1.8. Cultivé .......................................................................................................................................... 4 1.9. Site ................................................................................................................................................. 5 Section 2. Culture de maïs ............................................................................................................. 5 2.1. Origine .......................................................................................................................................... 5 2.2. Description botanique ............................................................................................................. 5 2.3. Position systématique.............................................................................................................. 6 2.4. Ecologie ........................................................................................................................................ 6 2.4.1. Climat ....................................................................................................................................... 6 2.4.2. Sol .............................................................................................................................................. 6 2.4.3. pH ............................................................................................................................................... 6 2.4.4. Besoins en eau ....................................................................................................................... 6 2.5. Culture de maïs ......................................................................................................................... 7 2.5.1. Préparation du sol ................................................................................................................ 7 2.5.2. Semis......................................................................................................................................... 7 2.5.3. Entretien .................................................................................................................................. 8 2.5.4. Fertilisation ............................................................................................................................. 8 2.5.5. Récolte ...................................................................................................................................... 8 2.5.6. Rendement .............................................................................................................................. 9 31 2.5.7. Séchage .................................................................................................................................... 9 2.5.8. Usage......................................................................................................................................... 9 2.5.9. Variétés cultivées .................................................................................................................. 9 2.6. Contraintes de production du maïs .................................................................................. 12 2.6.1. Les insectes ........................................................................................................................... 12 2.6.2. Les maladies ......................................................................................................................... 12 CHAPITRE II. ..................................................................................................................................... 15 MILIEU, MATERIEL ET METHODES ........................................................................................ 15 2.1. Milieu .......................................................................................................................................... 15 2.1.1. Champ expérimental .......................................................................................................... 15 2.1.2. Végétation .............................................................................................................................. 15 2.1.3. Climat ..................................................................................................................................... 15 2.1.4. Sol ............................................................................................................................................ 16 2.2. Matériels .................................................................................................................................... 16 2.2.1. Les outils utilisés ................................................................................................................ 16 2.2.2. Matériel biologique ............................................................................................................. 16 2.2.3. Fertilisation ........................................................................................................................... 17 2.2.4. Conduite de l’essai.............................................................................................................. 17 2.2.5. Le semis ................................................................................................................................. 17 2.2.6. Entretien ................................................................................................................................ 18 2.2.7. Paramètres observés .......................................................................................................... 18 CHAPITRE III. ................................................................................................................................... 19 LES RESULTATS ............................................................................................................................. 19 3.1. Présentation des résultats ................................................................................................... 19 3.2. Discussion................................................................................................................................. 23 CONCLUSION ................................................................................................................................... 25 RESUME ............................................................................................................................................. 27 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ....................................................................................... 28 TABLE DES MATIERES ................................................................................................................. 30
© Copyright 2024 ExpyDoc