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Termes de référence du consultant national spécialiste en industrie agroalimentaire
Nom :
Titre :
Consultant(e) national(e)- Spécialiste en industrie agroalimentaire – Evaluation de pertes en riz et maïs
Division/Département : FAORDC pour les Agences des Nations Unies basées à Rome (FAO, FIDA et PAM)
Numéro
Programme/Project :
RBA/GLO/001/SWI - Intégration des initiatives de réduction des pertes alimentaires pour les petits
exploitants dans les zones à déficit vivrier
Localisation :
République Démocratique du Congo (RDC)
Date prévue de début :
15 janvier 2015 au plus tard
Rapport à
: Mireille Totobesola
Durée: 60 jours de travail repartis sur 3 mois
Titre: Chef de Projet
DESCRIPTION GÉNÉRALE DES TÂCHES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE
Sous la supervision opérationnelle du Point Focal National (PFN) et l’encadrement technique du Chef du projet
conjointRBA/GLO/001/SWI ‘Intégration des initiatives de réduction des pertes alimentaires pour les petits exploitants dans les
zones à déficit vivrier’ et en étroite collaboration avec les Représentations de la FAO, du PAM et du FIDA en DRC, le/la spécialiste
travaillera en collaboration avec un(e) Spécialiste en marketing avec lequel/laquelle ils/elles constitueront une équipe dédiée à cette
tâche. Le/la spécialiste en industrie agroalimentaire dirige cette équipe. Les activités spécifiques du spécialiste en industrie
agroalimentaire sont énumérées ci-après :
A. Sélection des chaînes d'approvisionnement spécifiques et méthodologie
1. Recueillir et analyser la documentation et les informations techniques sur les sous-secteurs du riz et du maïs dans les zones
géographiques ciblées par ce projet (Kinshasa, Bas Congo, Bandundu)
2. Identifier les travaux en cours dans le domaine des pertes alimentaires, les cas du riz et du maïs en particulier, et examiner
l'exhaustivité et les lacunes éventuelles.
3. Identifier les informations supplémentaires et / ou nouvelles que les enquêtes et analyses devront fournir sur les pertes en riz et
maïs.
4. Sélectionner les produits dérivés du riz et du maïs à inclure dans l'étude et justifier les raisons de ce choix (par exemple
l’importance des quantités transformées, et contribution aux revenus des acteurs (hommes et des femmes), et des pertes pouvant être
évitées pendant la transformation, le stockage et la commercialisation).
5. Sélectionner les chaînes d'approvisionnement spécifiques et les zones géographiques de l'étude (dans la zone ciblée par le projet)
sur le riz et le maïs, et justifier les raisons de ce choix (par exemple l’importance des quantités produites, et contribution aux revenus
des acteurs des chaines de valeurs, incluant les petits producteurs et les femmes, et des pertes pouvant être évitées le long de ces
chaines d’approvisionnement spécifiques).
6. Sur la base des informations ci-dessus et la connaissance de la chaîne d'approvisionnement, identifier les 3 à 4 étapes de la chaîne
alimentaire où les pertes sont les plus élevées ou qui ont le plus d'impact.
7. Contribuer à l’élaboration des outils de collecte de données relevant de la responsabilité du spécialiste en marketing.
B. Collecte des données et informations
8. Prendre les dispositions logistiques et les contacts nécessaires avec les parties prenantes (acteurs de la chaîne, autorités,
sociologues, etc.) pour la réalisation de l'étude.
9. Visiter, conjointement avec le spécialiste en marketing, des acteurs et activités sur le terrain sur le riz et le maïs en particulier les
étapes identifiées au point 6 ci-dessus, pour faire des observations et évaluations participatives de façon à obtenir les informations
telles que stipulées dans le contenu du rapport de l'étude, ci-joint. Identifier et évaluer les méthodes/pratiques post-récolte, de
stockage, de conservation et de transformation (relative au point 4 ci-dessus) du riz et du maïs.
10. Déterminer les aspects techniques des différentes opérations de la chaîne logistique de ces produits, évaluer le niveau des pertes
alimentaires quantitatifs et qualitatifs, la fréquence d'occurrence et identifier leurs causes.
11. Identifier des indicateurs objectifs de la chaîne d'approvisionnement qui sont (ou pourraient être) en rapport avec les pertes
alimentaires.
12. Identifier les interventions possibles pour réduire ces pertes ; et estimer leurs coûts (par le spécialiste en marketing).
C. Analyse des données et synthèse de la stratégie de réduction des pertes alimentaires
13. Concevoir en détails les interventions proposées pour les 3 à 4 étapes de la chaîne alimentaire où les pertes sont les plus élevées
ou qui ont le plus d'impact en particulier (point 6 ci-dessus); et les prioriser sur la base d'une analyse des couts/bénéfice (par le
spécialiste en marketing)
14. Proposer une stratégie de réduction des pertes, indiquant les ressources et les moyens nécessaires.
15. Préparer et présenter le «Rapport d’étude diagnostique pour la réduction des pertes après-récolte du riz et du maïs en RDC» avec
tous les résultats et conclusions dans les cinq semaines suivant la fin de la mission. Ce rapport doit être assorti d’une note
conceptuelle pouvant servir à la formulation d’un projet de réduction des pertes après-récolte basée sur les résultats ;
16. Participer à un atelier national incluant d'autres experts et parties prenantes, pour discuter des aspects technique, économique,
social, environnemental, juridique et de sécurité alimentaire et leurs implications, de la viabilité et de l'acceptabilité des mesures de
réduction des pertes alimentaires pour toutes les chaînes d'approvisionnement alimentaire étudiées dans le pays, et approuver les
conclusions finales.
Résultats attendus
Un (1) rapport d’étude conjoint détaillé, à soumettre à l'approbation
technique du du PFN, du Comité National de Pilotage du Projet, et du
Chef de Projet, ayant les caractéristiques suivantes:
- le document aura au maximum 50 pages au format A4, police Times New
Roman 12 points. Il sera rédigé en français, dans un style formel, clair et
concis. Le rapport devra contenir les principales sections indiqué dans le projet
de contenu en annexe 1.
- les tableaux, graphiques et images peuvent y figurés notamment pour
enrichir, clarifier ou illustrer la présentation. On peut faire des renvois aux
sources d'information spécialisées, bases de données et tableaux statistiques,
plutôt que de les reproduire dans le texte.
Une liste bibliographique doit être ajoutée en conformité avec le style
bibliographique de la FAO. Les liens vers des sources d'information
électroniques consultés devraient également être fournis ainsi que toute autre
source d’information pertinente et contacts supplémentaires.
Date de soumission des propositions technique
(incluant le chronogramme et approche
méthodologique) et financière CONJOINTE avec
le spécialiste en marketing : une semaine après
l’identification de l’équipe de consultants.
Date de finalisation des propositions technique et
financière CONJOINTE :une semaine après
réception du feedback du PFN et du PM qui sera
fourni 3 jours après la réception de l’offre
technique et financière
Date de soumission du rapport provisoire
CONJOINT (prévoir une semaine pour la révision
par le PFN et le Chef de Projet):
Date de soumission du rapport final CONJOINT:
maximum 3 mois après la date début du
Une (1) note conceptuelle (incluant les aspects politique, contrat (au 30 avril 2015 au plus tard)
règlementaire et techniques) pouvant servir à la formulation d’un
projet de réduction des pertes après-récolte sur la base des résultats et Date d'achèvement requis incluant l’atelier
recommandations de l’étude.
national de validationdes résultats : maximum 4
Une présentation synthétique de la démarche et des résultats de mois après la date début du contrat (et avant la fin
l’étude, en format PowerPoint à présenter à l’atelier national de de la 1ere année de mise en œuvre du projet : au
validation.
30 mai 2015 au plus tard)
Compétences requises
Qualifications académiques
Le consultant national spécialiste en industrie agroalimentaire ou en post-récolte doit avoir un diplôme universitaire de préférence en
technologie ou sciences alimentaires, génie agricole, agronomie ou gestion des chaînes d'approvisionnement alimentaires.
Compétences techniques et expérience exigées
10 ans d'expérience professionnelle avec au moins 5 ans d'expérience dans le domaine de la production, du stockage, de la
transformation ou de la commercialisation dans les sous-secteurs du riz et du maïs.
Maitrise du français et de l’anglais
Les candidatures peuvent être déposer au bureau de la Représentation de la FAO en RDC, sise
sur boulevard du 30 juin N° 936 ou par mail [email protected].