INJECTIONS, SURJECTIONS, BIJECTIONS Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI 1 FONCTIONS 10) On note f la fonction x 7−→ a) Déterminer l’image de f . b) Sur quels intervalles (les plus grands possible) f est-elle injective ? Déterminer, sur chacun de ses domaines I , la réciproque de f . I 1 −1 c) Déterminer f ,1 . 4 1 11) On note f la fonction x 7−→ x ln x + sur R∗+ . x a) Sur quels intervalles (les plus grands possible) f est-elle injective ? 1 b) Déterminer f , +∞ . 2 DÉFINIES EXPLICITEMENT 1 On note f l’application n 7−→ 2n de N dans N et g l’application de N dans N définie pour tout n ∈ N par : n si n est pair 2 g(n) = n − 1 si n est impair. 2 Étudier l’injectivité et la surjectivité de f et g. Que vaut g ◦ f ? Que faut-il en retenir ? ————————————– 2 ————————————– On note f l’application n 7−→ n + 1 sur N et g § 0 si n = 0 l’application n 7−→ sur N. Montrer n − 1 si n 6= 0 que g ◦ f = IdN mais que ni f ni g n’est bijective de N sur N. Que faut-il en retenir ? 5 6 1) Montrer que la fonction tangente hyperbolique est bijective de R sur ] − 1, 1[ et déterminer une expression explicite de sa réciproque. 2) Même question avec la fonction sinus hyperbolique de R sur R. 3) Même question avec la fonction cosinus hyperbolique de R+ sur [1, +∞[. ————————————– 4 z+ω est ωz + 1 bijective de U sur U et déterminer sa réciproque. Soit ω ∈ C \ U. Montrer que z 7−→ ————————————– ————————————– 3 x . 1 + x2 1 sur C∗ . z ∗ 1) Montrer que I est bijective de C sur C∗ et déterminer sa réciproque. 2) a) Montrer que l’image par I d’un cercle de centre 0 est un cercle. Quelle est l’image de U en particulier ? b) Plus généralement, montrer que l’image par I d’un cercle ne passant pas par 0 est un cercle. 3) Montrer que l’image par I d’un cercle passant par 0 (mais privé de 0) est une droite. On note I l’application z 7−→ ————————————– 1) Déterminer l’image de la fonction x 7−→ xe x et l’image réciproque de R− par cette fonction. 2) Déterminer l’image de la fonction x 7−→ x n ln x sur R∗+ pour tout n ∈ N∗ . π 3) On note f la fonction x 7−→ sin sur R∗+ . Déter x miner f ]0, 1] et f −1 0 . 4) Déterminer l’image de ] − 2,p4] et l’image réciproque de [−1, 2] par x 7−→ x 2 + x + 1. x −1 5) Déterminer l’image de x 7−→ 2 et l’image x + x +1 réciproque de [−2, 0] par cettepfonction. 6) Montrer que la fonction x 7−→ x 3 + 1 est bijective de [−1, +∞[ sur son image (que l’on précisera) et déterminer sa réciproque. p 7) Montrer que la fonction x 7−→ x 2 − 4x + 8 est bijective de [2, +∞[ sur son image (que l’on précisera) et déterminer sa réciproque. s x +1 est bi8) Montrer que la fonction x 7−→ ln x −1 jective de ]1, +∞[ sur son image (que l’on précisera) et déterminer sa réciproque. 9) On note f la fonction x 7−→ x 2 + 4x + 1 sur R. a) Sur quels intervalles (les plus grands possible) f est-elle injective ? Déterminer, sur chacun de ses domaines I , la réciproque de f . I −1 −1 b) Déterminer f [−3, 0] , f [0, 1[ , f −1 et f −1 − 4 . 7 Les applications suivantes sont-elles injectives ? surjectives ? bijectives ? 1) (x, y) 7−→ 2 y de R2 dans R. 2) (x, y) 7−→ (1, x − y, y) de R2 dans R3 . 3) (x, y) 7−→ (2x + y, 3x − 2 y) de R2 dans R2 . 4) (x, y, z) 7−→ (x + y + z, x − y − z, x) de R3 dans R3 . ————————————– 8 1) On note f l’application (x, y) 7−→ 2 de R∗+ dans lui-même. a) f est-elle injective ? b) Déterminer son image. x + y 2x y , 2 x+y 2x + 3 y de 2) On note f l’application (x, y) 7−→ x+y 2 R∗+ dans R∗+ . a) f est-elle injective ? b) Déterminer son image. 3) On note f l’application (x, y) 7−→ (x + y, x y) de R2 dans R2 . a) Soit (s, p) ∈ R2 . À quelle condition nécessaire et suffisante (s, p) est-il dans l’image de f ? b) Déterminer ¦ l’image réciproque par©f de l’ensemble (s, p) ∈ R2 / s2 − 4p = 1 . ————————————– 1 INJECTIONS, SURJECTIONS, BIJECTIONS Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI 2 FONCTIONS DE R DANS R ————————————– DÉFINIES ABSTRAITEMENT 18 Déterminer toutes les fonctions f : R −→ R, 9 croissantes, pour lesquelles f ◦ f = IdR . ————————————– 10 Déterminer toutes les injections f : N −→ N telles que pour tout n ∈ N : f (n) ¶ n. n∈N (An )n∈N est croissante, i.e. que An ⊂ An+1 pour tout n ∈ N. Montrer que si f est injective pour ————————————– 11 An tout n ∈ N, alors f elle-même l’est sur E tout entier. Déterminer toutes les fonctions f : N −→ N telles que pour tout n ∈ N : f (n) + f ◦ f (n) = 2n. ————————————– 3 ————————————– APPLICATIONS 19 ENTRE ENSEMBLES QUELCONQUES 12 Soient E et F deux ensembles et f : E −→ F et g : F −→ E deux applications. On suppose f ◦ g ◦ f bijective. Montrer que f et g le sont alors elles aussi. ————————————– 13 Soient E un ensemble et f : E −→ E une application. On suppose que f ◦ f = f et que f est injective ou surjective. Que peut-on alors dire de f ? ————————————– 20 ————————————– Soient E, F et G trois ensembles non vides et f§ : E −→ F une application. Montrer que l’application E G −→ FG est injective si et seulement si f ϕ 7−→ f ◦ ϕ l’est. 21 Soient E et F deux ensembles, f : E −→ F une application, A ∈ P (E) et B ∈ P (F ). Montrer l’égalité : f A ∩ f −1 (B) = f (A) ∩ B. ————————————– 17 Soient E, F et I trois ensembles, f : E −→ F une application, Ai i∈I un ensemble de parties de E et Bi i∈I un ensemble de parties de F . [ [ 1) Montrer que : f −1 Bi = f −1 (Bi ) i∈I \ \ f −1 (Bi ). Bi = i∈I i∈I [ [ 2) a) Montrer l’égalité : f Ai = f (Ai ). i∈I i∈I \ \ b) Montrer que l’égalité f Ai = f (Ai ) et : f −1 i∈I Soient E et F deux ensembles § et f : E −→ F P (E) −→ P (F ) une application. On note δ l’application A 7−→ f (A) § P (F ) −→ P (E) et ρ l’application Montrer B 7−→ f −1 (B). les équivalences suivantes : 1) f injective ⇐⇒ δ injective ⇐⇒ ρ surjective. 2) f surjective ⇐⇒ δ surjective ⇐⇒ ρ injective. ————————————– ¨ ¦ ©E E −→ 0, 1 Soient E un ensemble et ϕ : 22 x 7−→ ϕx une application. Montrer que l’application x 7−→ 1 − ϕ x (x) n’appartient pas à Im ϕ. Ceci montre en particulier que ¦ ©E ϕ n’est pas surjective de E sur 0, 1 . i∈I Soient E un ensemble et A et B deux parties de E. On note f l’application X 7−→ X ∩ A, X ∩ B de P (E) dans P (A) × P (B). 1) Montrer que f est injective si et seulement si A ∪ B = E. 2) Montrer que f est surjective si et seulement si A ∩ B = ∅. ————————————– ————————————– 16 Soient E et F deux ensembles et f : E −→ F une application. 1) a) Comparer f −1 f (A) et A pour toute partie A de E. b) Montrer que f est injective si et seulement si pour tout A ∈ P (E) : f −1 f (A) = A. Comparer f f −1 (B) et B pour toute par2) a) tie B de F . b) Montrer que f est surjective si et seulement si pour tout B ∈ P (F ) : f f −1 (B) = B. 3) Montrer que f est bijective si et seulement si pour tout A ∈ P (E) : f A = f (A). ————————————– Soient E un ensemble et f : E −→ E une appli14 cation. On suppose que f ◦ f ◦ f = f . Montrer que f est injective si et seulement si elle est surjective. 15 Si une application est injective sur deux parties de son ensemble de définition, l’est-elle sur leur réunion ? Soient E et F des ensembles, f : E −→ F 2) une application et (An )n∈N [ une suite de parties An et que la suite de E. On suppose que E = 1) ————————————– i∈I n’est pas toujours vraie, mais qu’elle l’est si f est injective. 2
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