Mercredi 11 février 2015 3 ACTUALITé Préparatifs du prochain cc et des prochaines élections Le PPS appelle à une mobilisation accrue à Doukkala-Abda Lors de sa dernière réunion, le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme avait décidé d’organiser des rencontres régionales les 7 et 8 de ce mois des institutions, des stratégies électorales et de la communication à travers toutes les régions du Royaume, en tant qu’«entrées» régionales de la session du Comité Central, sous la supervision de membres délégués par le BP. A ces rencontres régionales devaient participer les élus du parti, les membres du Comité Central et les dirigeants du Parti au niveau local, provincial et régional ainsi que les responsables des organisations parallèles et des secteurs du Parti au niveau des provinces de chaque région. Dans ce cadre, et conformément à une tradition bien ancrée au sein du PPS, tendant à faire participer les bases locales, provinciales et régionales dans la politique du parti, dans la politique et les programmes du parti, les membres du Bureau politique, les camarades Abderrahim Bensar et Abdelahad Fassi Fihri, ont présidé à El Jadida une rencontre, dimanche dernier, rassemblant les camarades de la Région Doukkala- Abda. L’assistance, on ne peut dire, était consistante vu la délicatesse de cette période à la veille des prochaines échéances électorales. Ouvrant les débats, le camarade Abderrahim Bensar, tout en insistant sur la nécessité et les rôles importants de la cellule et des différentes organisations du parti au sein de la société marocaine, n’a pas caché l’ardent vœu de toutes les composantes du PPS de voir un seuil de représentativité dans les collectivités élues. « La stratégie de notre parti, a- t- il rappelé, est la participation directe des citoyens dans la gestion de la chose publique. C’est une équation irréversible que le parti a défendu, constamment, depuis qu’il est venu au monde ». Après avoir passé en revue les différents principes distinguant le PPS dans la défense des causes nobles du peuple marocain, en général, et de la classe prolétaire, en particulier, le camarade Abderrahim Bensar s’est enorgueilli d’être natif de cette ville bénie et d’être, aussi, l’un des membres fondateurs de la 1ère section du parti à El Jadida. Depuis sa création en 1974, le PPS a réussi à s’imposer au sein de la société grâce, notamment, à sa stratégie et à sa ferme conviction d’une égalité sociale en luttant contre l’inégalité des classes. « Le PPS, s’est- il réjoui, pour être moderniste, progressiste et prolétaire a gagné en audience dans la société marocaine. C’est une réalité que ne peuvent lui nier ses pires adversaires ». Malheureusement, sa représentativité au sein des instances élues ne reflète guère sa valeur réelle. Aussi a- t- il incité les camarades à une mobilisation totale pour les élections prochaines pour que le parti puisse gérer directement la chose publique. « Non pas pour le fait de gérer ; mais pour nous permettre, en tant que militants de grande souche, d’appliquer nos idées, notre politique et nos programmes qui œuvrent, tous, dans l’intérêt de la Nation et par voie de conséquence dans celui du citoyen marocain qui mérite tout le respect et tous les égards », a expliqué l’intervenant. Ensuite, il a mis en évidence le colossal travail réalisé par les députés du parti malgré leur nombre très réduit et celui des camarades- ministres qui ont prouvé leur savoir- faire, leur abnégation et leur dévouement à notre patrie et à notre peuple en pratiquant dans le réel les valeurs suprêmes du Parti du Progrès et du Socialisme. Enfin, il a exhorté les camarades de la Région Doukkala- Abda à adopter une politique de proximité grâce à la cellule jusqu’à la plus grande instance locale, provinciale et régionale. Ceci pour accompagner les citoyens dans leur quotidien. Pour sa part, le camarade Abdelahad Fassi Fihri a souligné que la participation du PPS, un parti de gauche, au gouvernement, aux côtés d’un parti conservateur, a été un acte politique judicieux et réussi. Cette participation, a- t- il rappelé, n’a été réelle que grâce un programme gouvernemental qui ne pourrait se différencier de celui qui aurait été établi avec les partis de la Koutla. La présence de notre parti a été dictée par les difficiles circonstances économiques, sociales et politiques que vivait le Maroc et, par le fait, de vivre des errements à tous les stades et à tous les niveaux. Enfin, il a cité les différentes et bénéfiques actions au profit du pays et des marocains au sein du gouvernement. A cet effet, li a cité l’apport du parti dans la réforme de la caisse de compensation, tout en veillant à défendre le pouvoir d’achat des citoyens, à la problématique de la caisse de retraite, dans le bouleversement positif que vit, actuellement, le secteur de la santé ainsi que la politique poursuivie, chacun dans son département, par les camarades Nabil Mohammed Benabdellah, Mohammed Amine Sbihi et Charafat Afailal. Rappelons, enfin, que cette rencontre, comme ses semblables organisées à travers tout le Royaume les 7 et 8 février, s’est tenue en préparatifs à la prochaine session du Comité central. Le camarade Anas Doukkali devait être de la fête. Mais des raisons de santé l’en ont empêché. Azzedine Hnyen Mali Le groupe marocain «Ozone» entame la gestion déléguée des services de propreté à Bamako Le groupe marocain «Ozone Environnement et Services» a entamé, lundi, la gestion déléguée des services de propreté dans le district de Bamako, un projet qui suscite de réels espoirs quant à l’amélioration du cadre de vie urbain des six communes relevant de la capitale malienne. L’accord signé en ce sens, le 29 septembre dernier entre l’entreprise «Azone Environnement et Services», la mairie du district de Bamako, et les ministères maliens de la décentralisation, de l’environnement et de l’habitat, porte sur un invesissement de 72 milliards FCFA (soit près de 112 millions euros), pour une durée de 8 ans. Aux termes de cet accord, l’entreprise marocaine devra assurer le nettoiement des rues, la collecte et le transport des déchets de ménages et les déchets biomédicaux des hôpitaux pour les acheminer à un dépôt final. Outre le transport des déchets, l’entreprise marocaine entend construire des centres pour la transformation des déchets solides en ressources énergétiques pour la capitale malienne. La quantité de déchets à collecter dans la capitale Bamako est estimée à 1.200 tonnes par jour pour une population de 2,4 millions habitants. Le projet devra créer 1.400 postes d’emploi. Lors d’une cérémonie organisée à cette occasion, en présence notamment de l’ambassadeur du Maroc au Mali, Hassan Naciri, de hauts responsables maliens, des maires de communes et du gouverneur du district de Bamako, ainsi que des élus locaux et des acteurs de la société civile, le président directeur général du groupe «Ozone environnement et services», Aziz El Badraoui, a souligné que le group honore aujourd’hui ses engagements en termes d’investissement dans la mise en œuvre de cet accord et accepte de relever le défi de rendre à la ville Bamako son éclat et son lustre d’antan. Après avoir indiqué que le projet confirme le renforcement des liens de fraternité entre le Maroc et le Mali, il a promis que son groupe offrira la meilleure qualité de service et mettra en place tous les moyens humains et matériels nécessaires pour réussir cette mission noble qu’est la pro- preté de la capitale Bamako. Cette convention, qui démarre aujourd’hui et qui stipule, d’une part, la collecte et le transport des déchets vers la décharge et, d’autre part, le nettoiement manuel et mécanique des voies et places publiques, va commencer par la mise à niveau de la ville à travers l’évacuation des dépôts sauvages et l’enlèvement des points noirs, a-t-il précisé. Le ministre malien de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mohamed Ag Erlaf, s’est pour sa part, félicité de la mise en œuvre de l’accord signé en vue «de lutter contre l’insalubrité de notre environnement en milieu urbain». Il s’agit pour la première fois au Mali d’un partenariat public-privé fécond dans un secteur particulièrement important, a-t-il soutenu, notant que la réussite de ce projet dépend en premier lieu de la participation «volontairement et financièrement de l’ensemble des citoyens à l’assainissement de leur milieu immédiat». Il a, de même, mis en avant l’impact de ce projet conduit par le groupe marocain Ozone tant sur le plan écologique qu’en termes de création d’emploi. De son côté, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, s’est réjoui de la mise en oeuvre de ce projet grâce à l’engagement de plusieurs parties partenaires, formant le souhait que ce projet puisse contribuer «à rétablir la ville de Bamako dans le groupe des capitales modernes», a-t-il dit. Le maire du district de Bamako, Adama Sangaré, a regretté, quant à lui, l’état déplorable du secteur de l’assainissement dans la capitale malienne malgré les énormes efforts enrepris au quotidien par les élus et les services de la mairie, citant notamment ‘’l’entassement des ordures dans différentes communes de Bamako, les décharges anarchiques et les obstructions des canaux d’évacuation des eaux avec leurs conséquences terribles pour la population pendant l’hivernage’’. Il a rendu hommage, à cette occasion, au groupe Ozone pour ses efforts et son engagement à faire bénéficier la ville de Bamako de son expérience en matière de gestion des déchets. Conseil régional du PPS à Guelmim Assurer la bonne marche du parti dans les provinces du sud Dans le cadre des rencontres de mobilisation et de communication, initiées par la direction nationale du PPS, afin de préparer la tenue des travaux de la troisième session du comité central qui aura lieu samedi prochain, Saoudi El Amalki et Fatima Chaâbi, membres du bureau politique du parti, se sont rendus à Guelmim, porte du Sahara, dimanche dernier, pour superviser les délibérations du conseil régional de Guelmim-Smara. Cette rencontre qui a drainé un parterre de membres du comité central, de responsables des sections provinciales et locales de toutes les provinces de la région (Tan Tan, Guelmim, Smara, Assa, Zag, Tata), a été marquée, de bout en bout, par un débat franc et profond autour du contenu du projet de rapport qui sera soumis au comité central du parti, samedi 14 février. Lors de son intervention, Saoudi El Amalki, n’a pas manqué de mettre l’accent sur l’importance de ces échanges au sein du conseil régional, à la veille de la session du comité central, en vue de permettre aux membres de cette instance de discuter amplement le projet de rapport et d’émettre leurs suggestions et leurs remarques relatives aux multiples passages du document proposé. Ledit document, souligne-t-il, a insisté, de prime abord, sur la situation globale du pays, caractérisée par la stabilité et l’amélioration sur tous les plans, en dépit des perturbations de nombres de pays arabes et les crises émaillant les partenaires européens. Le bilan positif de l’actuel gouvernement, poursuit-il, confirme la justesse des positions du parti quant à l’intégration de l’exécutif. Dans le même ordre d’idées, l’intervenant affirme, selon le projet de rapport, que le pays est parvenu à affronter des défis, en termes de préservation de la verticalité, sans porter atteinte aux droits démocratiques et aux libertés, de la mise en œuvre des dispositions de la constitution, du renforcement du climat des libertés, alors que certains avaient fait entendre que ces acquis seraient entachés de recul. Dans le même sens, enchaine l’intervenant, il est à noter des réalisations au niveau de l’immunité de l’économie nationale, du rehaussement des indicateurs macroéconomiques, de la diminution du taux du déficit, du soutien de l’entreprise nationale, de l’encouragement de l’investissement, de la fortification de la cohésion sociale, du relèvement de l’employabilité et de l’appui du pouvoir d’achat des citoyens, de la lutte contre la pauvreté, de l’incrustation des libertés, de la poursuite des grandes réformes. Tous ces donnes encourageantes sont chiffrées et feront, incessamment, objet d’un document exhaustif que le parti est en train de peaufiner. Le projet de rapport donnera, par la suite, certaines actions probantes entreprises par les ministres du parti en charge des départements, de la santé (RAMED et rabais des prix des médicaments), de l’habitat et de la politique de la ville (absorption du déficit en matière de l’habitat en relevant généralisant l’offre et mise en fonction du projet de logement destiné aux couches moyennes), de l’emploi et des affaires sociales (indemnisation des salariés en perte de travail et relèvement du SMIG à 10% sur deux étapes), de la culture (création d’infrastructures culturelles da ns nombre de régions du pays) et de l’eau (mise en place le plan national de l’eau, mise en cours de construction 12 barrages à plus de 10 milliards de dhs et à capacité de 3 milliards m3 de ressources hydriques). Par ailleurs, le projet de rapport, indique l’intervenant, fait état du rôle du parti au gouvernement, qualifié de notoire et agissant, puisque le parti a activement contribué à la mise en œuvre des actions, notamment les réformes des systèmes de retraite et compensation, tout en mettant en garde ses partenaires dès qu’il juge nécessaire de rectifier certains dysfonctionnement ou encore quelques dérapages. Le projet n’a pas omis non plus d’évoquer le volet de la cause nationale au sujet duquel il a réaffirmé la véracité du principe de l’autonomie, tout en poursuivant le chantier de la régionalisation, la consolidation du front intérieur et la réclamation de la question de la séquestration inhumaine des concitoyens à Tindouf, en relation avec le rapport européen faisant état du détournement des aides destinées au camp. Dans un autre registre, l’intervenant évoquait le processus électoral, depuis les consultations entamées avec les différents formations politiques, jusqu’à l’adoption des projets de lois au niveau des conseils de gouvernement et de ministres. Ces concertations ont constamment visés le raffermissement des textes qui feront également objet d’amélioration à l’hémicycle. L’axe organisationnel du part a été soulevé, en mettant l’accent sur les points forts mais aussi les points faibles de l’outil partisan qu’il va falloir consolider davantage. Dans sa communication, Fatima Chaabi, membre du bureau politique, a surtout mis en exergue les diverses actions menées par le parti au niveau national, notamment l’université annuelle autour de la sécurité et l’état de droit, les rencontres d’études avec la participation des parlementaires, le congrès national de la jeunesse socialiste, le congrès de scout jawal, la préparation du forum de la parité et de l’égalité… Il est à signaler enfin, que le conseil régional a amorcé un débat des plus constructifs autour du contenu du projet en émettant des constatations et des propositions intéressantes , tout évoquant aussi, avec force et fermeté, la prolifération des ennemis de la démocratie et les lobbies de la dépravation, notamment à Guelmim. S.E
© Copyright 2024 ExpyDoc