Marche blanche Une centaine de personnes a rendu hommage à Sandrine et Nadine, assassinées le 3 février. 129 femmes sont décédées en France en 2013 sous les coups de leur compagnon. p.3 N°1030 1,00 € Du 18 au 24 février 2015 Au nom de la fonte « Running », « cardiotraining », « programme splité », « prise marteau »… Le jargon salle de muscu se répand à la vitesse où se créent les temples privés dédiés au corps. Les clubs sportifs comme l’Avant-Garde de SaintDenis subissent quelque peu les contrecoups de cette vogue. p.10 Au coin de la Une Macron, la loi et la ligne L e vote à l’Assemblée promettait d’être tellement serré et incertain que le gouvernement a préféré utiliser l’article 49-3 mardi après-midi et engager sa responsabilité pour faire passer la loi Macron en force. « Rien ne nous fera reculer », a expliqué le Premier ministre aux députés. C’est dire si ce texte consacre une ligne économique voulue et assumée par François Hollande et Manuel Valls. Une ligne libérale que d’autres dirigeants socio-démocrates en Europe ont mis en place, comme en Alle- magne ou en Grande-Bretagne. La gauche française, celle qui a les conquêtes sociales chevillées au corps, ne retrouve pas ses petits dans cette politique qui tourne le dos aux valeurs qu’historiquement elle incarne. Si le travail du dimanche a focalisé l’attention, c’est justement parce qu’il symbolise davantage le renoncement à des engagements progressistes que la modernité brandie en étendard : passer des 35 heures à la banalisation du travail dominical, la pilule est dure à avaler. Violences scolaires p.6 L’habitat social en mode écolo à la Plaine p.5 Le chercheur Éric Debarbieux a donné une conférence sur ce thème au collège Fabien où il a annoncé la mise en place d’un dispositif sur trente établissements. La liberté d’expression en débat à Suger p.5 Yann mambert Au collège Garcia-Lorca, dix-sept ados non francophones et (presque) autant de nationalités étudient ensemble. marYlène lenfant Yann mambert Classe de langueS p.4 ACTUALITÉS L’adjoint au maire Front de gauche écrit, en référence aux propos du Premier ministre, que « si apartheid il y a, c’est bien que nos élites politiques et économiques l’imposent pour se reproduire ». Pour lui, « il est urgent que des petits Mandela de nos quartiers s’organisent, Très haut débit. Orange déploie sa fibre optique se représentent et ne laissent pas à d’autres, et certainement pas à cette gauche socialiste, le soin de leur émancipation ». D.Sz Hanotin et la loi Macron Le député PS devait voter contre le texte de loi qui porte le nom du ministre de l’Économie. Il nous l’avait confié en fin de matinée alors qu’il se rendait à l’Assemblée. Mathieu Hanotin avançait Jérôme Barré, son directeur, et Patrick Braouezec, président de Plaine Commune, ont paraphé une convention de programmation et de suivi du déploiement de la fibre optique sur le territoire de cinq villes de la communauté d’agglomération. L’opérateur de télécommunications s’est engagé à développer le réseau fibré à Saint-Ouen, L’Île-Saint-Denis,Villetaneuse, La Courneuve et Saint-Denis. Orange agira en fonds propres et, conformément à la réglementation, permettra aux autres fournisseurs d’accéder à leur infrastructure. Les quartiers dionysiens les premiers desservis seront le centre-ville et le sud de la Plaine. Deux zones d’aménagement concerté seront connectées prioritairement : la ZAC Montjoie et la ZAC Confluence. Le déploiement se fera progressivement jusqu’à la couverture totale des cinq communes, prévue pour 2020. Les autres villes de la communauté d’agglomération ne sont pas délaissées pour autant, car c’est un concurrent d’Orange, SFR en l’occurrence, qui s’en occupera. Le débit de la fibre optique promet d’être jusqu’à 30 fois plus rapide que celui de l’ADSL. Cela devrait donc permettre à chaque foyer d’utiliser encore quelques écrans de plus en même temps. S.B. Internautes et lecteurs du Journal de Saint-Denis, réagissez aux articles sur www.lejsd.com JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ; Mail : [email protected] Directeur de la publication Gilles Henique, [email protected] Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 77 35 73 12 ; [email protected] Rédactrice en chef adjointe, secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 77 35 73 11, [email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 77 35 73 07, [email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue : 01 77 35 73 08, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 77 35 73 06, [email protected] ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, [email protected] ; Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition, impression PSD Diffusion Établissement Petit, 01 75 34 69 83, [email protected] Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 70 €; chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis. yann mambert « Synergie » démoli sa décennie jeudi 12 février dans une salle de la Légion d’honneur revisitée pour l’occasion. En fond de scène, un assemblage de cubes en bois s’élève façon pièce montée résumant en mots et en photos l’action de PCH. En chiffres aussi : « En dix ans, 1 925 acquisitions, 1 500 constructions, 10 000 attributions, 9 000 réhabilitations-résidentialisations. » Avant de lever le verre à la santé « de l’organisme qui construit le plus de logements sociaux », Patrick Braouezec, Sébastien Longin et Stéphane Peu se relaient au pupitre. Le président de l’agglomération loue le travail effectué et lance aux personnels présents : «Vous pouvez être fiers de travailler pour des populations qui souhaitent rester sur le territoire et qui ne doivent pas en être chassées. » Le travail au quotidien des 420 salariés de l’office constitue le fil conducteur des propos du directeur général. Le président de PCH, lui, revient sur « la longue histoire » qui lie ce territoire à l’habitat social, d’abord nommé Habitat Bon Marché (HBM) en 1893 et se livre à un véritable plaidoyer en faveur du HLM, « l’un des fondamentaux de la République ». « Quand on défend le HLM, on affirme que le logement ne peut être considéré seulement comme une marchandise. » Les participants qui quittent la salle bondée repartent avec un (bel) ouvrage édité pour l’anniversaire. Son titre résume le message de PCH : « Les HLM, une aventure collective ». D.Sz Mort au RER B Jeudi 12février, un peu avant minuit, un homme de 23 ans est mort électrocuté sur le toit d’un train du RER B à la station Plaine Stade-de-France. Cette escalade pour changer de quai plus rapidement lui a coûté la vie. La SNCF, qui a dû interrompre le trafic pendant plusieurs heures, rappelle que toute personne s’approchant à moins de trois mètres des caténaires risque sa vie. Collectif du 20 rue du Landy « Ce qui m’intéresse, ce sont plutôt les échos dans le présent, telle l’épidémie d’Ebola. » les « effets positifs. » Guillaume Lachenal sourit, sans malice : « C’est un livre mal intentionné en ce qu’il s’intéresse à un épisode accablant de la médecine coloniale au détriment d’autres aspects de l’action de ces médecins. La force du livre, c’est qu’il est solide techniquement, épidémiologiquement. Après, je ne vois pas d’autre militantisme que d’enquêter et de raconter des histoires vraies.» Il ajoute : « Ce qui m’intéresse, ce sont plutôt les échos dans le présent. » L’épidémie d’Ebola, par exemple. « La leçon que les historiens ont à donner, c’est que cette épidémie n’est pas une sorte de catastrophe naturelle, ce sont les conséquences d’une décision politique de laisser démolir, et même de démanteler activement, les systèmes de santé de ces pays africains au nom de “l’ajustement structurel”. Aujourd’hui, même à la Banque mondiale, il n’y a plus personne pour défendre ces politiques d’austérité. Pourtant on continue d’en payer le prix. » Autorisations de tournage Saint-Denis accueille régulièrement des équipes de tournage pour des longs ou courts métrages, pour des séries, des documentaires ou des films publicitaires. En 2014, 57 demandes ont été instruites qui ont généré 16 400 euros de recettes pour la Ville. Un collectif qui regroupe trois associations (Un pas de plus, Créations et Culture et Raid pour la paix) occupe et anime le 20 rue du Landy. Promis à une démolition prochaine, le lieu est, à la faveur d’un bail précaire, «un espace idéal pour faire vivre des projets et faire se rencontrer les gens», dit Marrion Park de Un pas de plus. Avec Isabelle Coq, de Créations et Cultures, elles ont en commun le désir de prendre des initiatives citoyennes autour de savoirfaire. Raid pour la paix, théâtre de rue deVictor, s’est joint au projet et apporte sa touche en accompagnant les activités de créations théâtrales. Le 20 rue du Landy a déjà accueilli une exposition-vente d’objets (production d’artisans) et renouvellera l’opération le 7mars, la veille de la Journée internationale des droits des femmes. Le jeudi 19février, Un pas de plus et Raid pour la paix organisent, et ce n’est pas la première fois, un atelier de customisation de sacs. L’action fait écho à la campagne de laVille pour supprimer les sacs en plastique sur les marchés (1). Lundi 16février vers 22 h, un homme de 24 ans a été blessé de plusieurs balles, alors qu’il sortait de sa voiture rue Jacques-Vaché, aux abords de la cité de la Courtille. D’après l’AFP, cinq coups auraient été tirés d’une voiture avec à bord deux hommes encagoulés qui auraient sitôt pris la fuite. Connue des services de police pour des affaires de stupéfiants, la victime a été transportée à l’hôpital Delafontaine. Ses jours ne seraient pas danger. Deux jeunes hommes soupçonnés d’être impliqués dans les tirs à la kalachnikov survenus lundi 9février dans la cité de la Castellane à Marseille, quelques heures avant la visite de ManuelValls, ont été interpellés dimanche 15février à Saint-Denis. Ces deux hommes ont été transférés le lendemain dans la cité phocéenne. Côté association avait célébré est rangé sans cérémonie sur les étagères, avec les archives. Guillaume Lachenal est allé les exhumer. Il a voyagé en Afrique, son terrain de recherche depuis sa thèse de doctorat, à la rencontre des derniers témoins de cette époque symbolique d’une foi irréfrénée dans la science libératrice. L’Académie de médecine a publié un communiqué indigné pour défendre la mémoire « des pionniers et des novateurs éminents de cette médecine tropicale » face à cette « instrumentalisation de l’histoire » qui en occulterait 57 La dernière collecte de sang organisée le 6 février en mairie a permis d’accueillir 68 volontaires et de prélever 55 donneurs, dont 4 nouveaux. Rappelons que l’Établissement français du sang alerte toujours sur la faiblesse des stocks disponibles. De Marseille à Saint-Denis L’office HLM de l’agglo a dix ans. Plaine Commune Habitat a fêté Pour les portraits, il y a deux types de candidats : ceux qui aiment parler d’eux et ceux qui aiment parler de leur travail. Guillaume Lachenal tombe dans la seconde catégorie. Au terme de deux heures d’un interrogatoire serré dans les locaux du JSD, on aura appris qu’avant d’être Dionysien il était Grenoblois, et qu’il a joué au rugby. Pour le reste de sa biographie, on s’en remet à la quatrième de couverture de l’ouvrage qu’il a fait paraître en octobre 2014 aux éditions de la Découverte : « Guillaume Lachenal, ancien élève de l’École normale supérieure, est historien de la médecine à l’université Paris-Diderot. Il est membre de l’Institut universitaire de France.» Le livre s’intitule Le médicament qui devait sauver l’Afrique. Cette molécule providentielle, c’est la Lomidine, présentée par les médecins, dans les années 1950, comme celle qui va enfin débarrasser le continent africain de la maladie du sommeil. De gigantesques campagnes d’injection sont programmées. Sauf que le traitement n’agit pas comme on l’entendait ; les effets secondaires se font connaître. Les populations se soumettent de moins en moins aux campagnes d’injection. Mais les médecins occidentaux s’obstinent, publient des travaux théoriques pour exonérer le médicament, quitte à blâmer les victimes. Le rêve de l’éradication l’emporte sur toutes les autres considérations et va amener quelques catastrophes sanitaires. Si l’on ne trouve pas de volonté cynique d’expérimenter sur les Africains – il y a de jeunes médecins bien intentionnés, certains même engagés à gauche pour la décolonisation – l’utilisation du médicament suit les logiques raciales : on renonce vite à le donner aux Européens à cause des risques tout en continuant à traiter les Africains par millions, au moment même où la maladie du sommeil cesse d’être une menace de santé publique. À la fin des années 1950, le médicament que l’on yann mambert Logement. Plaine Commune Habitat fête ses 10 ans Historien de la médecine. Dans son livre paru en octobre 2014, le jeune universitaire retrace l’entêtement de médecins occidentaux, dans les années 50, à prodiguer aux Africains un traitement à risque contre la maladie du sommeil. Don du sang Blessé par balles Le mirage du médicament miracle PORTRAIT Par Sébastien Banse Photo Yann Mambert Cent huit binômes hommes femmes, soit au total 216 candidat(e)s sur les 21 cantons que compte désormais la Seine-Saint-Denis. La préfecture a communiqué la liste des prétendants au siège de conseillers départementaux et elle a jusqu’à vendredi 20 février pour la rendre définitive. Voici la liste des titulaires par ordre des panneaux électoraux pour les deux cantons de notre ville. Saint-Denis 1 : Milisa Goncalves et Georges Mélane (UMP) ; Brahim Chikhi et Nadia Dali (sans étiquette) ; Guy Delautre et Christina Guillermond (FN) ; Adeline Assogba et Stéphane Privé (PSG) ; Florence Haye et Bally Bagayoko (FdG) ; Jean-Michel Antonin et Fatima Laronde (Alliance écologiste indépendante) ; Mathieu Hanotin et Nadège Grosbois (PS-EELV). Saint-Denis 2, canton qui comprend Stains : Silvia Capanema et Azzedine Taïbi (FdG) ; Mansoria Abbou et Rosan Hurtus (Alliance écologiste indépendante) ; Evelyne Nicol et Julien Mugerin (UMP) ; Nathalie Labbé et Yves Gras (Ext gauche) ; Céline le Huu et Ulrich Rouge (FN) ; Corentin Duprey et Najia Amzal (PS) ; Habiba M’Ghizou et Slimane Rabahallah (PSG). D.Sz 68 GUILLAUME LACHENAL Jeudi 12 février, au siège dionysien d’Orange Île-de-France, Départementales. 14 binômes en lice à Saint-Denis des arguments sur le travail dominical pour justifier son choix. « Il faudrait une compensation salariale forte garantie par la loi, ce qui n’est pas le cas », nous expliquait-il. Le gouvernement ayant engagé sa responsabilité, il n’a pas eu à dire non. Mais, dans la foulée de la déclaration de Manuel Valls, il a tweeté : « plus de majo à gauche pour des recettes libérales ». D.Sz 3 Folies d’encre en vacances La librairie Folies d’encre (14, place du Caquet) sera fermée à partir du samedi 21 février au soir jusqu’au mardi 3 mars au matin. Un atelier d’arts plastiques est ouvert aux enfants de 3 à 10 ans (accompagnés de leurs parents) le samedi de 10 h à 12 h (notre photo). Le 25février Un pas de plus et Création et Culture proposent un atelier tricot de 14 h à 17 h avec la possibilité de réaliser une écharpe (1). Pour toutes ces activités, les dons (en particulier de tissu ou de laine) sont les bienvenus… De même que les Dionysiens, du quartier ou non, qui souhaitent partager, échanger et se rencontrer. V.L.C. (1) participation 10 €. Un pas de plus (association qui centralise le collectif ) 20 rue du Landy : [email protected] ou 06 34 84 43 02. Adhésion 5 €. Éducation numérique L’association desVilles Internet a remis ses labels le 3février. Saint-Denis a obtenu pour la troisième année @@@@ (sur une échelle allant de 1@ à 5@). Elle a aussi glané la mention spéciale éducation numérique, comme seulement trois autres villes (Besançon,Toulon, Vannes) qui récompense des projets en direction des écoles élémentaires et maternelles. marylène lenfant Bagayoko et les petits Mandela Jeudi 12 février, la marche blanche en hommage aux deux victimes. L’hommage à Sandrine et Nadine Marche blanche. Un défilé silencieux a salué la mémoire des deux femmes poignardées à mort le 3 février. En pensant aux trois enfants témoins des meurtres. mère, Sandrine, agoniser sous les coups de couteau assénés par leur père. « C’est la première fois que des enfants bénéficient du dispositif Féminicide (mis en place par le conseil général, le parquet de Bobigny et l’hôpital Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois), signalera Ernestine Ronai, directrice de l’Observatoire. Ils sont dans une structure hospitalière où ils sont accompagnés par un pédiatre et un pédopsychiatre. Ils vont retrouver leur famille dans les jours prochains. » C’est une tante, habitant le Sud-Ouest, région d’origine de Sandrine, qui s’est proposée de les recueillir. Jeudi 12 février, une centaine de personnes a défilé en silence une rose blanche à la main. Organisée par la Ville, l’Observatoire des violences envers les femmes et l’association SOS Femmes, la marche blanche rendait hommage à Sandrine, une postière de 38 ans, et à sa mère Nadine, 56 ans, t o u t e s d e u x p o i g n a rd é e s à mort le 3 février dernier. Le cortège jusqu’au parvis de l’hôtel de ville avait démarré devant l’école Saint-Léger, la maternelle où étaient scolarisés deux des trois enfants témoins du drame au domicile familial. C’est vers eux surtout que convergeaient ce soir-là les pensées. Âgées de 3, 4 et 5 ans, ces « petites têtes d’ange », comme les qualifie affectueusement Nadra, leur institutrice, ont assisté au pire. Voir l e u r g ra n d - m è re, p u i s l e u r « Il y avait entre eux de l’harmonie » Dans le cortège, une quinzaine d’élus, dont le maire et le député, côtoient des postiers collègues de Sandrine, des enseignants, etc., et une vingtaine de voisins, habitants de la copropriété où s’est déroulé le drame. Parmi eux, Faiza était l’assistante maternelle des enfants. « On est la seule famille à les avoir vus grandir », confie son mari Houcine. C’est lui qui avait alerté les secours après que Yazid, le père, couvert du Grand Paris Lundi 16février, la Société du Grand Paris a approuvé la signature d’une convention de co-maîtrise d’ouvrage avec Plaine Commune pour la réalisation du franchissement urbain au-dessous du réseau ferré pour relier Pleyel à la gare D du RER à la Plaine. yann mambert Chroniques dionysiennes La démolition du bâtiment « Synergie », rue de la Procession, dans la ZAC Montjoie, est en cours. Ce secteur de la Plaine en plein aménagement accueillera notamment des logements, des bureaux, un lycée et un groupe scolaire doté d’un gymnase. D.Sz ACTUALITÉS La semaine du 18 février 2015 D.r. 2 N°1030 DU 18 AU 24 FÉVRIER 2015 N°1030 DU 18 AU 24 FÉVRIER 2015 Une centaine de personnes a défilé en silence une rose blanche à la main à la marche organisée par la Ville, l’Observatoire des violences envers les femmes et l’association SOS Femmes. sang de ses victimes, ait frappé à sa porte. « J’ai cru d’abord à un accident. Il tremblait. Il regrettait son geste. » Il dit ne pas comprendre. « C’est quelqu’un d’intelligent. Il est professeur de maths et de physique. » Dans le voisinage, plusieurs personnes pensent qu’un autre homme était entré dans la vie de Sandrine. Le comportement du couple aurait changé depuis la mi-janvier, comme l’observe notamment leur jeune voisine de palier. « Ils m’évitaient », ditelle. Avant, « j’allais manger chez eux. Il m’arrivait d’aller faire des achats avec Sandrine. Il y avait entre eux de l’entente, de l’harmonie ». Plusieurs témoins rapportent que le lundi, veille des meurtres, l’homme ne quitte pas sa compagne d’une semelle. Il est vu avec elle à l’école où elle vient chercher ses enfants. Et à la PMI Henri-Barbusse où elle est allée consulter pour la petite. Là, il aurait déclaré ne pas se sentir bien et réclamer à voir un psychiatre. Personne ne fait état d’autres signes avant-coureurs. « C’était une maman souriante, aimante », se souvient Nadra l’institutrice. Hospitalisé d’office, le meurtrier sera déféré devant la justice dès que son état le permettra. Un coup de folie provoqué par la jalousie ? « Personne n’a droit de vie sur autrui », objecte MarieChristine Mourgue, présidente de SOS Femmes 93. Ernestine Ronai réfute quant à elle le terme de « drame familial » et rappelle que 129 femmes sont décédées en France en 2013 sous les coups de leur compagnon. Marylène Lenfant ACTUALITÉS Franc-Moisin/Bel-Air/Stade-de-France propose de nombreuses activités pour les vacances de février. Jeudi 19 février, visite guidée du Musée de la vie romantique à Paris (départ en car à 13 h, retour prévu vers 17 h). Pour adultes et enfants à partir de 6 ans (2 €/personne). Vendredi 20 (14 h/16 h), atelier cuisine « romantique », pour préparer philtres d’amour et éclairs au chocolat. Pour adultes et enfants à partir de 3 ans (1 €/personne). Infos et inscriptions : 01 83 72 22 43 ou 01 49 3370 25. Franc-Moisin/Bel-Air/Stadede-France La maire adjointe Zohra Henni- René-Descartes (14, cours du Ru-de-Montfort, salle de réunion). Song & Dance Après une semaine de stage, animé par des artistes professionnels, Nicola Ayoub et Keri Chryst, les jeunes de Ghabra et les professionnels du quartier donnent rendez-vous aux habitants pour un point d’actualité, en présence du maire Didier Paillard. Vendredi 20 février à 18 h, école Collège Elsa-Triolet. Ils exercent leur droit de retrait Ils parlent tibétain, hindi, ourdou, créole, soninké, penjâbi… Collège GarciaLorca. Ils sont dix-sept adolescents à partager leur classe d’élèves non-francophones pour presque autant de nationalités différentes. l’an dernier. En renouvelant l’expérience, elle retrouve Tiphaine Mérot qui est venue ce jour-là en animer la troisième séance. Ap rè s l e s p ré s e n ta ti o n s d’usage, et un exercice sur les l ieux d’or igine, le s é lè v e s avaient planché cette fois sur un nouveau thème, celui de « la langue ». Tenzin, 16 ans, en parle quatre, qu’il énumère. Anglais, français, hindi – parce qu’il a vécu en Inde pendant deux ans. Il en oublie le tibétain, sa langue natale, qu’il a choisi de faire entendre avec deux clips vidéo, diffusés sur Internet et projetés sur un tableau blanc. Tenzin Youlo, un rappeur, y chante amour du Tibet et douleur de l’exil. S’il est un collectif pour in- carner la diversité, c’est bien la classe de Mélanie Ory. 16 nationalités pour 17 élèves, âgés de 11 à 16 ans. Arrivés en France les uns depuis quelques mois, les autres depuis un ou deux ans, ils composent au collège Garcia-Lorca ce que l’Éducation nationale appelait naguère une CLIN (classe d’initiation) et qu’elle a rebaptisé UP2A, unité pédagogique pour élèves allophones arrivants. Autrement dit, pour de jeunes nouveaux venus sur ce territoire dont ils ne maîtrisent pas encore la langue (1). En tout cas, dans la classe de Mélanie, ce mardi matin, l’usage du français, même approximatif, révèle un fabuleux fourmillement culturel. C’est d’ailleurs l’ambition de Patrimoine en partage, conçu pour les UP2A de Seine-Saint-Denis par l’association Patrimoine sans frontières avec les services académiques. Mélanie Ory y avait pris part dès son lancement « Certains ont laissé leur mère au pays » yann mambert Locuteur de créole, Wendy, Haïtien de 16 ans, présente le « Barikad Crew kanaval » dont les rythmes lui remémorent le carnaval. Bambara et soninké sont les deux langues premières de Bakary, 15 ans, qui a voulu faire entendre l’hymne national du Mali, en souvenir des matchs de foot. Puis c’est un poème en ourdou qui s’affiche sur le tableau blanc avec Safeer, Pakistanais de 11 ans, lui aussi polyglotte, et qui annonce trois langues à son actif, dont l’hindi et le penjâbi. Mélanie Ory : « C’est un projet qui libère la parole, qui fait travailler sur l’écrit, sur l’outil informatique, et permet de mieux se connaître. » Parmi les textes présentés chacun avec leur traduction, le Coran s’invite en arabe, d’abord avec Souhila, Algérienne de 16 ans. Puis avec Dembou, 14 ans, qui n’a fréquenté en Mauritanie que la seule école coranique, où il n’a pas appris à lire. Pour Mélanie Ory, c’est une occasion de plus pour expliquer le bien commun de la laïcité. Pour autant, « on ne peut pas leur demander de ne pas parler de religion, nous explique Tiphaine Mérot. J’ai eu des petites du Sri Lanka qui ne sortaient jamais sauf pour aller au temple ». C’est d’ailleurs ainsi, au fil de son déroulement sur quatre séances jusqu’à la fin de l’année que « ce projet m’aide à les connaître mieux. Il libère la parole », explique Mélanie Ory pour désigner les non-dits qui se dissipent peu à peu sur des «parcours très complexes ». Elle cite Omar, arrivé de Syrie, ou Bakary qui a vécu la traversée à haut risque de la Méditerranée. Des épreuves aggravées par de douloureuses histoires familiales. « Certains ont laissé leur mère au pays, par exemple. Mais quand on les voit en classe, ils donnent le change.» « Ça leur donne une maturité, observe Tiphaine Mérot. Et en général, ils sont d’une solid a r i t é i m p re s s i o n n a n t e . » Conduit cette année dans 14 classes du département, le projet se conclura pour chacune par la remise d’un livret. À en juger par celui de l’an dernier, c’est un joli portrait de classe, avec six pages par élève pour en raconter avec leurs mots la culture et le parcours. Marylène Lenfant (1) Saint-Denis compte 16 classes réparties dans le primaire et le secondaire pour les élèves allophones. La Poste Le bureau de Poste de Franc-Moisin, rue Danielle-Casanova, a rouvert hier, un mois plus tôt que la date initialement prévue. Les travaux de remise à neuf des locaux endommagés par un incendie avaient commencé début décembre. Le chantier se chiffre à environ 100 000 €. Adie L’Association pour le droit à l’initiative économique, qui soutient par le microcrédit les petits entrepreneurs, s’apprête à ouvrir une antenne, au 2, rue de la Montjoie (Plaine). Inauguration le 3mars à 11 h 30. CeLina ait ouadda/stagiaire La photo de couverture du livre a été prise en mai1950, au moment de son procès. Trois mois plus tôt, Raymonde Dien a été arrêtée. Le 23 février, la jeune femme alors âgée de 20 ans s’est allongée sur les rails de chemin de fer, à Saint-Pierre-des-Corps, dans cette région tourangelle où des convois partent pour livrer des véhicules blindés de l’armée. La France fait la guerre en Indochine et cette jeune communiste s’y oppose de toutes ses forces, par tous les moyens, en risquant sa vie. Raymonde Dien est une militante de haut vol, pourtant peu connue dans l’histoire du mouvement communiste. Elle a maintenant 86 ans, toute sa tête, mais des oreilles et plus encore des jambes en petite forme. Elle passe ses hivers chez sa fille, Catherine, cité Picasso et repart en Indre-et-Loire. Le livre qu’elle a écrit sur le tard, sur l’insistance de vieilles copines militantes de jeunesse, ressemble par certains aspects à un album de famille classique. Les parents, le mari, les enfants… La différence, c’est qu’on y croise aussi Ho Chi Minh, qui lui écrit pour lui souhaiter ses 21 ans, Angela Davis ou la cosmonaute Valentina Terechkova, autant de personnalités reliées par les luttes pour le Vietnam, le fil conducteur de sa vie. Aujourd’hui, la flamme reste la même : si le livre rapporte un petit pécule, il sera entièrement donné à un dispensaire vietnamien pour soigner les enfants victimes de l’agent orange, dit-elle. On appelle ça avoir de la suite dans les idées. D.Sz Centenaire au masculin Midi Santé Mardi 10mars, de 12 h à 14 h, dans la salle du conseil municipal de la mairie, le Dr Nathalie Mémain et Mme Frédérique Jolly, respectivement médecin coordinateur et infirmière coordinatrice de prélèvements d’organes et de tissus à l’hôpital Delafontaine, parleront du don d’organes. Inscription par mail (maisondela [email protected]) ou par téléphone (01 42 43 80 55) en indiquant ses coordonnées. Événement réservé aux professionnels de la santé. Des personnels du collège Triolet ont invoqué, jeudi 12 février, le droit de retrait. Ils recensent plusieurs faits « de la plus haute gravité » dans les dernières semaines : jeudi 5 février, un coup de couteau donné par un élève à un autre ; vendredi 6 février, un coup à la tête reçue par une enseignante sur le trajet pour aller au métro ; lundi 9 février, une agression physique subie par un élève aux abords du collège par un groupe d’élèves de l’établissement ; mercredi 11 février, un professeur provoqué et menacé par un élève aux abords du collège. « À cela s’ajoute une violence quotidienne (verbale et physique), notamment dans les couloirs », ajoutent les personnels dans leur communiqué, auquel se sont associés des parents. Tous réclament du personnel d’encadrement supplémentaire et songent à organiser une journée banalisée à la rentrée des vacances afin d’élaborer des solutions. Les enseignants ont adressé une lettre à la ministre. Ils lui demandent de venir passer une journée, anonymement, dans l’établissement pour qu’elle juge sur pièce. S.B. À Cristino-Garcia. Un autre logement social est possible Un train pour l’indépendance, la paix et le bonheur, les mémoires de Raymonde Dien 15 €, en vente à la librairie Folies d’encre. Anacléto Larici est né le 14 février 1915 dans la région de Parme en Italie. 100 ans plus tard, c’est à Saint-Denis entouré de sa femme (93 ans, avec lui sur la photo), ses deux filles, d’une partie de ses petits-enfants, qu’il a fêté ça. Arrivé en France en 1947, à Saint-Denis en 1954, il vit depuis 1977 dans le même pavillon. Il fêtera en 2015 ses soixante-dix ans de mariage. V.L.C. Une tribune du maire de Saint-Denis est parue sur le site lemonde.fr le 16février. Intitulé Contre l’apartheid, changer de politique, Didier Paillard en réponse à ManuelValls estime que «les quartiers populaires ne sont pas victimes d’une politique d’État raciste» mais qu’ils sont «confrontés à la faiblesse,voire à l’abandon d’un État qui aggrave les discriminations au lieu de les faire reculer». Prenant appui sur des exemples locaux (Pôle Emploi, Poste, Éducation nationale, Police…), il termine son texte ainsi : «À l’apartheid répondons par l’égalité,au changement de populations répondons par la mobilité sociale.» La construction est en bois doublée de terre crue. Sur les toits terrasses sont installés des panneaux solaires thermiques et des bacs de terre pour un potager. Répartis sur trois niveaux, les 12 appartements (du T1 au T4) sont desservis par des coursives, en surplomb d’un jardin commun équipé d’un four à pain… Inaugurée le vendredi 13 février dans le quartier Cristino-Garcia, l’immeuble de l’association SNL (Solidarités nouvelles pour le logement) a toutes les caractéristiques d’un habitat écolo pour bobos. Pourtant, les familles qui s’apprêtent à y emménager sont des mal logés aux revenus modestes qui ne s’acquitteront que d’un loyer PLAI (6,62 euros le m2). Déjà habitants du quartier pour la plupart, ils ont décroché un logement social comme seule SNL pouvait l’imaginer. Conçu par le cabinet d’architectes Vivarchi, ce programme immobilier résulte d’abord d’un projet social porté depuis 2010 par un GLS, Groupe local de solidarité. Animé avec des bénévoles du quartier par la maire adjointe Suzanna De La Fuente, le GLS a surtout planché sur le « projet participatif » auprès des futurs locataires, afin de faire vivre les espaces communs et de les ouvrir ponctuellement sur le quartier. Il a aussi prospecté auprès des fondations d’entreprises du territoire, qui ont fourni 800 000 € sur les 2,2 millions du coût total, subventionné par la Région (600 000 €) et l’État (300 000). La parcelle de 850 m2 a été mise à disposition par la Ville pour une durée de 65 ans. M.L. Dimanche 22 février, l’association Vélo à Saint-Denis invite à une balade jusqu’à la place du Colonel-Fabien, dans le 19e, pour une découverte du siège du PCF réalisé par l’architecte Oscar Niemeyer. Rdv à 14 h devant la basilique avec son gilet fluo et son vélo. 9 km de parcours le long du canal. Mail : asso.veloasaint [email protected] IUT au rapport Au printemps 2014, l’Institut universitaire de technologie de la place du 8-Mai-1945 a vécu des heures troubles avec comme point d’orgue les menaces proférées à l’encontre du directeur de l’établissement qui dépend de Paris 13-Villetaneuse, puis l’agression physique dont il a été victime. Un rapport, rédigé par deux inspecteurs généraux de l’Éducation nationale et en partie révélé par Le Figaro et Le Monde, pointe de graves dysfonctionnements au sein de l’établissement et particulièrement au département Techniques de commercialisation. Ce rapport sera remis fin mars au ministère de l’Enseignement supérieur. Chez Rochette Départementales. Une mise au point de Georges Sali Le président du Parti socialiste de gauche (PSG) n’a guère apprécié un récent tract diffusé par le Parti socialiste que Georges Sali qualifie de « PS de droite ». Rachid Arrouf y est présenté comme un « ancien responsable du Parti socialiste de gauche ». « Cette présentation est fausse, s’indigne M. Sali. Non seulement M.Arrouf n’a jamais été responsable au sein du PSG, mais il n’en a même jamais été membre. Tout au plus, cette personne a figuré sur la liste soutenue par le PSG lors des élections municipales, en 25e position », indique-t-il. Pour M. Sali, « une nouvelle fois, les candidats du PS de droite cherchent à tromper les électeurs de Saint-Denis en diffusant des informations totalement fausses. Leur bilan ne suffit manifestement pas à assurer leur réélection ». Le PSG présente des candidat(e)s dans les deux cantons de Saint-Denis. D.Sz 175 Assos subventionnées La Ville a attribué, en 2014, un peu plus de six millions de subventions aux associations. Lors du conseil municipal du 26 mars, un premier « train » de subventions concernant 127 associations sera examiné pour l’année 2015. 450 élèves au cœur de la liberté d’expression Vélo Campus Condorcet L’unanimité des élus de Plaine Commune est inquiète de l’état d’avancement du projet de campus Condorcet, cette nouvelle Cité des humanités des sciences sociales qui doit voir le jour à Plaine Commune, en lisière de Paris. Dans un vœu, ils déplorent «que le retard de l’opération laisse un terrain nu de six hectares,dont l’image d’abandon et de délaissement contredit l’essor qui caractérise notre territoire». Il demande surtout que «le Premier ministre,le ministre de l’Enseignement supérieur concrétisent la volonté politique qui a prévalu au projet,dans le délai prévu». Paillard dans Le Monde Marylène lenfant Mélanie Ory dans sa classe dite UP2A, pour unité pédagogique pour élèves allophones arrivants. Livre. Raymonde Dien héroïque pour le Vietnam Véronique Le Coustumer yann mambert 7,3 md d’euros Lundi 16février, le Premier ministre et le président de la Région Île-de-France ont signé le contrat de plan État-Région 2015-2020. D’un montant de 7,3milliards € (dont 4,4 de la Région et 2,9 de l’État), il financera en priorité les transports en commun qui absorberont 71% de cette manne pour moderniser et développer le réseau existant. Sont notamment prévus au cours des six ans à venir le prolongement du T1 jusqu’à Colombes et celui de la Ligne 14 du métro automatique jusqu’à Mairie de Saint-Ouen. l’Atelier scolaire de l’association Rencontres 93 présente Song & Dance, un spectacle soutenu par le service culturel de l’ambassade des États-Unis, et proposé en partenariat avec la Ligne 13 où il sera joué le vendredi 20 février à 15 h (12, place de la Résistance). Artistes sur le départ Installé en août 2013 dans les anciens locaux de l’Assurance Maladie, au 10 avenue Jean-Moulin, le squat du Pavillon des artistes a obtenu de rester jusqu’en mars, donc au-delà de la date 15 février fixée par la justice. Mais la plupart des occupants, une vingtaine, ont déjà trouvé refuge à La Passerelle, vaste espace artistique à Bagneux. M.L. Dimanche le 22février midi, André Bourrouilhou convoque dans son restaurant la fête au village à Barinque (Pyrénées-Atlantiques) et le repas qu’il faisait ce jour-là, quand il était minot, chez tatie Marie et tonton Alphonse. Au menu : consommé de bœuf aux perles du Japon, salade landaise, souris d’agneau braisée, gratin de pommes de terre, tomates rôties, tomme de Saint-Agur, Paris-Brest, café, chocolats. Chez Rochette (20, rue Gabriel-Péri). 30€ le menu (vin compris). À partir de midi. Réservation conseillée au 01 42 43 71 44. yann MaMbert En février… La Maison de quartier Cécile Aspe, rédactrice en chef adjointe à France Culture, avec des terminales préparant Sciences po. Lycée Suger. Des journalistes de Radio France étaient dans l’établissement vendredi 13 février pour débattre un mois après les tueries djihadistes de janvier. technologies du management et de la gestion (STMG). « Avant que l’on me pose la question, je n’ai rien à voir avec le footballeur », sourit le rédacteur en chef du Mouv’ en se présentant. Il tente de mettre à l’aise les élèves qui se détendent progressivement, au fur et à mesure que défilent les sujets de discussion : la liberté d’expression, Charlie Hebdo, le blasphème, la laïcité, le traitement des événements par les médias, etc. « Vous pouvez poser toutes les questions qui vous passent par la tête », annonce le professeur, Farid Habi, à ses élèves. C’est une matinée particulière au lycée Suger. Vendredi 13 février, une dizaine de journalistes des antennes de Radio France sont dans l’établissement pour discuter « autour de la liberté d’expression » avec environ 450 élèves de classes de niveaux et de filières différents. Depuis cinq ans, il existe un partenariat entre les deux institutions, mais cette rencontre d’envergure a été organisée suite aux tueries de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher. Accompa gné de l’enseignant, Nour-Eddine Zidane fait face à onze filles et deux garçons de ter minale en sciences et « Est-ce qu’on n’en a pas trop fait ? » « BFM, c’est des menteurs (sic) », lance à un moment une élève. Pédagogue, Nour-Eddine Zidane la relance pour qu’elle développe. « Les médias nous cachent des choses », répond-elle expliquant qu’elle a vu circuler des informations différentes sur Facebook. Le journaliste consent que les médias peuvent faire des erreurs, mais il appelle les élèves à « se méfier des vidéos » circulant sur Internet, à « être attentif aux sources » en utilisant leur esprit critique. « Vous partez du prin- yann MaMbert À noter cette semaine 5 ACTUALITÉS La semaine du 18 février 2015 Marylène lenfant 4 N°1030 DU 18 AU 24 FÉVRIER 2015 N°1030 DU 18 AU 24 FÉVRIER 2015 « Vous partez du principe que ce qu’on voit sur Internet est la vérité et que les médias sont des menteurs. Mais en quoi ne pourrait-on pas aussi vous mentir sur Internet ? », a interpellé M. Zidane. cipe que ce qu’on voit sur Internet, c’est la vérité. Et que BFM et les médias sont des menteurs. Mais en quoi, on ne pourrait pas aussi vous mentir sur Internet ? », les interpelle-t-il. Dans le groupe « Sciences po » du professeur d’histoiregéographie Mouez Gharbi, avec des élèves de terminales préparant le concours de l’école parisienne, Cécile Aspe, rédactrice en chef adjointe à France Culture, recompose avec les lycéens le fil des événements : la fusillade au journal satirique, la course-poursuite, les prises d’otages, la marche du 11 janvier. Et des sujets similaires reviennent dans le débat. « Est-ce qu’on n’en a pas trop fait ? », dema nde un él ève. « L’événement était tellement énorme que l’on avait plus la place de parler d’autres choses. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne se passait rien dans le monde », explique la journaliste. Franche, la discussion s’est poursuivie jusqu’à la fin de la matinée. Très satisfaite, Isabelle Delaude, chargée de mission à Radio France qui a organisé cette rencontre, pense renouveler l’initiative. « Il y a une méfiance des jeunes vis-à-vis des journalistes. Pour changer cela, il faut mettre en place un travail régulier, en profondeur », expliquet-elle. Nour-Eddine Zidane espère que l’intérêt pour la banlieue ne disparaîtra pas comme a pr ès l es émeutes de 2005. « C’est un travail de longue haleine », prévient-il. Aziz Oguz N°1030 DU 18 AU 24 FÉVRIER 2015 Repas de Printemps dans les résidences mercredi 25 mars à 12 h. Inscriptions dans les résidences (Basilique, 4, rue du PontGodet ; Croizat, 10, avenue Romain-Rolland ; Dionysia, 2, rue Eugène-Fournière). Inscriptions jeudi 19 février de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h, participation selon le quotient et 14,50 € pour les non Dionysiens. Elles étaient en guerre (19141918) Rencontre/projection lundi 2 mars à 14 h à la Maison des seniors (6, rue de Bouche- yann MaMbert Borne du Corbillon Jeudi 5 février, Éric Debarbieux à Fabien pour une conférence sur le thème de la violence et du harcèlement. Au chevet du vivreensemble à l’école Violences scolaires. Le professeur Éric Debarbieux donnait une conférence au collège Fabien où il a annoncé la mise en place d’un dispositif sur trente établissements. ciale et de baser son analyse sur des faits issus d’une recherche de longue haleine, en opposition à certaines explications « culturalistes » expéditives qui trouvent souvent un écho médiatique instantané. Au terme de la conférence, M. Debarbieux a proposé à la communauté éducative du collège dionysien de participer à une action programmée pour démarrer l’année prochaine et qui devrait concerner trente établissements scolaires au total, en Seine-Saint-Denis, mais aussi dans la banlieue bordelaise, la métropole lilloise ou encore à Nice ou Perpignan… Jeudi 5 février, Éric Debarbieux donnait une conférence au collège Fabien sur le thème de la violence et du harcèlement en milieu scolaire, un sujet auquel il a consacré plusieurs ouvrages depuis le début des années 1990. Cette conférence s’intègre dans un projet, « Les Couleurs de la violence », porté par les associations Eponje et Cedozarts, qui se donne pour but d’empêcher la banalisation de la violence et de favoriser le vivre-ensemble. De nombreux personnels d’autres établissements de Saint-Denis avaient fait le déplacement. La place manque pour résumer les éléments dont a fait part Éric Debarbieux. De son intervention, on retiendra une volonté de replacer les phénomènes de violence dans une perspective so- Des solutions « cousues main » yann MaMbert « Il s’agit de partir d’un diagnostic précis du climat scolaire au sein d’un établissement, puis de construire en interne des formations spécifiques en fonction des problèmes rencontrés, et d’évaluer l’impact de ces formations sur une longue durée : trois ans », a-t-il expliqué au JSD. « Dans la position où je suis actuellement, en tant que délégué interministériel, j’essaie de faire avancer les choses au plan natio- « Il s’agit de partir d’un diagnostic précis du climat scolaire au sein d’un établissement, puis de construire en interne des formations spécifiques en fonction des problèmes rencontrés. » Cultures nal, sur l’aide aux académies, mais je sais aussi que c’est très important de travailler avec les établissements eux-mêmes.» Ce projet, que suivra personnellement le professeur en sciences de l’éducation, recevra le soutien de chercheurs et d’universitaires. La formation se fera sur site. « Quelquefois, on espère la solution miracle, le programme universellement testé et qui va marcher partout, en tous lieux. J’en suis désolé, mais c’est une illusion totale, ajoute Éric Debarbieux. Il faut vraiment être le plus près possible de la problématique de chaque établissement et prendre en compte les liens avec son quartier, les écoles ou les lycées du secteur, etc. On va vers du “cousu main” et pas du prêt à porter.» Le dispositif reposera sur le volontariat des équipes. La liste des 30 établissements – tous situés en zone d’éducation prioritaire ou en zone sensible urbaine – ne sera pas arrêtée avant la fin du mois de mars, mais le collège Fabien semble en bonne voie pour en faire partie. À la fin de la conférence, les représentants d’autres établissements de la ville faisaient part au chercheur de leur intérêt pour cette action qui devrait commencer à la rentrée prochaine. « Mon premier travail sur ce sujet remonte à 1982 », se souvient Éric Debarbieux. « J’ai envie, pour les dernières années de ma carrière de professeur à l’université Paris Est Créteil, de confronter à nouveau cette expérience à un gros travail de terrain et de me mettre au service d’un certain nombre d’établissements.» � Sébastien Banse La borne d’accès au plateau piéton est en train d’être réinstallée à l’angle du boulevard Carnot. La Ville et Plaine Commune entendent ainsi empêcher les circulations de véhicules et leur stationnement dans cet espace réglementé et proche d’établissements scolaires. Les travaux, dont le coût est estimé à 100 000 euros, doivent durer jusqu’à la mi-mars. Où va l’argent ? C’est le thème d’une réunion-débat organisée à l’initiative du Front de gauche de la Plaine mardi 24 février à 19 h au théâtre de la Belle Étoile (14, rue Saint-Just). Urbanisme Jusqu’à la mi-mars, la Ville présente dans chaque quartier son Plan local d’urbanisme. Sur les sept réunions programmées, cinq sont encore à venir, le mardi 3 mars à 18 h 30, à l’école Anatole-France pour Pleyel-Confluence, le jeudi 5 mars à 18 h à l’école maternelle Floréal (10, rue LouisPasteur) pour Floréal/ Allende/Mutuelle, le samedi 7 mars à 14 h au théâtre de la Belle Étoile pour le quartier Plaine, le mardi 10 à 18 h à l’école Carson-Besson pour Franc-Moisin/ Bel-Air/Stade-de-France, et enfin le vendredi 13 mars à 18 h à l’école Joliot-Curie (2, chemin du Moulin-Basset) pour Joliot Curie/Lamaze/ Cosmonautes. Anticolonial Squat et centre social autogéré, l’Attiéké relaie pour deux soirs à SaintDenis les manifestations de la 10e Semaine anticoloniale. Le vendredi 20 février, soirée du collectif Keskiya ? ! à la mémoire de deux grandes figures politiques assassinées l’une en février 1965, le leader noir américain Malcom X, et l’autre en 1987, le dirigeant burkinabé Thomas Sankara. Avec le sociologue Said Bouamama, et pour la musique DJ Manuman A.K.A DJ Fu, Laeti l’Originale, Irracible, Singa, MC Metis et Joe Fellaga (de 19 h à 23 h). Le samedi 21, soirée hommage à Abdelkrim Al Khattabi, avec la projection du documentaire de Daniel Cling Abdelkrim et la Guerre du Rif. Au 31, bd MarcelSembat. Entrée libre. ries), un documentaire sur des femmes pendant la Première Guerre mondiale, d’Hugues Nancy et Fabien Beziat, suivie d’une rencontre-débat avec l’historienne Sandrine Mirza. Entrée gratuite mais inscriptions indispensables à la Maison des seniors (01 49 33 68 34). Plaine Co dit faire les frais de «contingences électorales» Départementales. Le duel PS- Front de gauche s’invite dans la vie de la communauté d’agglomération. La c ampagne élec torale pour les élections départementales des 22 et 29 mars s’inviterait-elle en creux dans la vie des institutions territoriales ? Pour Plaine Commune, cela ne fait aucun doute. Coup sur coup, la communauté d’agglomération présidée par Patrick Braouezec, également candidat suppléant Front de gauche sur Saint-Denis 1, a rendu public deux communiqués. Le premier texte s’étonne de la décision de la Ville de Paris de reporter unilatéralement un séminaire de travail prévu le 12 février entre l’exécutif de la capitale et celui de l’agglo. Anne Hidalgo et Patrick Braouezec devaient conclure un travail de coopération jugé exceptionnel avant de signer une convention bipartite. Cette annulation de dernière minute « ne serait motivée que par des contingences 7 La semaine du 18 au 24 février 2015 électorales », indique le communiqué de l’agglo sans en dire davantage. À la mairie de Paris, personne ne souhaite commenter… Et donc démentir que des pressions amicales ont bien eu lieu pour différer le rendez-vous après les élections. L’autre bisbille PS-Front de gauche sur fond de Départementales se joue à Pierrefitte le 12 février. Le maire socialiste Michel Fourcade inaugure ce jour-là l’école Danielle-Mitterrand dans le quartier des Poètes. Plaine Commune, qui a financé à hauteur de 12 millions d’euros la rénovation urbaine du secteur, est « privée de parole au motif que nous ne financions pas l’équipement ». Le communiqué de Plaine Co dénonce des « manœuvres politiciennes », fait remarquer que l’ANRU a eu voix au chapitre lors de l’inauguration et s’interroge donc « à quelques semaines des élections départementales sur le traitement différencié dont a fait l’objet Plaine Commune lors de cet événement public ». La campagne électorale est un peu morne… Sauf en coulisses ! � D.Sz Agenda Académie Fratellini Rue des Cheminots Tél. : 01 72 59 40 30 Apéro Cirque L’apéro cirque mensuel de l’académie Fratellini propose dans le petit chapiteau des numéros réalisés par les apprentis et des artistes invités. La chorégraphe Anna Rodriguez met en piste des élèves de la compagnie Vertigo de Grugliasco (Turin) Vendredi 20 février à 18 h. Tarif : 2 €. Basilique 1, rue de la Légiond’Honneur Tél. : 01 49 21 14 87 Visite atelier Le Centre des Monuments nationaux propose une découverte active et ludique de la basilique à travers un voyage dans l’histoire de France et ses rois et reines. L’atelier consistera en une décoration d’une sculpture royale en plâtre. Mercredis 18 et 25 février et samedis 21 et 28 à 15 h. Tarif : 7,50 € par enfant, 8,50 € par adulte. Musée d’art et d’histoire 22 bis, rue Gabriel-Péri Tél. : 01 42 43 05 10 Exposition Pierre Jahan L’exposition Pierre Jahan, à l’ombre des rois, lu- mières et jeux de la photographie montre différents aspects du photographe né en 1909 et mort en 2003. Gisants de la basilique, études de nus, paysages de banlieue, travaux surréalistes nous plongent dans une époque riche en talents de la photographie. Jusqu’au 9 mars 2015, lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30. Tarif : 5 et 3 €. Le 6b 6/10, quai de Seine Théâtre Le Théâtre d’Or, en résidence au 6b, propose Les Oreilles de La Fontaine, d’après les Fables, avec Marie Lopes, Cécile Duval, Brigitte Goffart. Instal- Concert rap Folies d’encre Office de tourisme Exposition La librairie présente une exposition de l’association EEM (Écritures Espaces Migrations) sur le thème Écritures en migration(s) avec des œuvres d’Henri Bokilo Boursier, Claire Kito, Régis Marzin, Valérie Pere et Raluca Vlad. Derniers jours. Jusqu’au 20 février. Entrée libre. 70/14 D’une guerre à l’autre L’exposition confronte les points de vue de différents artistes sur les guerres de 1870 et de 1914, à partir d’œuvres issues des réserves du musée : estampes, dessins, lithographies, eaux-fortes, bois gravés, de Daumier, Lançon ou Cham (guerre de 1870) voisinent avec celles de Steinlen ou Poulbot (1914-1918). Jusqu’au 30 juin, lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30. Tarif : 5 et 3 €. lation de Raoul Cortes Castaneda. Spectacle suivi en deuxième partie des Impromptus bidules. Vendredi 20 février à 20 h. Tarif : 5 €. 14, place du Caquet Tél. : 01 48 09 25 12 La Bigoudène 11, allée des Six-chapelles Exposition Le café crêperie présente une exposition de peintures de Muriel Perrin. Jusqu’au 31 mars. Entrée libre. Un Fils de notre temps Ligne 13 12, place de la Résistance Tél. : 01 83 72 20 90 École maternelle Pleyel Le TGP présente un spectacle hors les murs, Un Fils de notre temps, écrit en 1938 par un auteur allemand en exil à Paris, Ödön von Horvath et mis en scène par Jean Bellorini. Ce récit raconte l’histoire d’un jeune homme fanatisé qui s’engage dans l’armée. À la suite d’une blessure, inapte et rejeté, sa vie devient celle d’un laissé pour compte, incapable de penser et d’aimer. Quatre jeunes comédiens et musiciens incarnent ce personnage qui pourrait être d’aujourd’hui. À ne pas manquer. B.L. Samedi 21 février à 18 h 30 à l’école maternelle Pleyel (passage de la Harpe). Tarif : 3 €. Réservations au 01 48 13 70 01. Concours Eloquentia Yann MaMbeRt Le rendez-vous des retraités La semaine du 18 février 2015 N°1030 DU 18 AU 24 FÉVRIER 2015 Battle verbale ouverte à tous les étudiants de Seine-Saint-Denis qui confrontent leurs points de vue sur des sujets philosophiques et humoristiques. Mercredi 18 février à 18 h. Entrée libre. Le pôle hip-hop de la ville présente T.O.F. Nino, rappeur du centre-ville. Samedi 21 février à 20 h 30. Tarif : 5 €. 1, rue de la République Tél. : 01 55 870 870 Visite L’office de tourisme propose la visite couplée de la crypte de la basilique et de la chapelle expiatoire de Paris, lieux de mémoire de la monarchie. Samedi 21 février à 14 h. Tarifs : 12 €. Inscription obligatoire. Médiathèque Ulysse 37, cours du Ru-de-Montfort Tél. : 01 71 86 35 20 Atelier d’écriture La médiathèque propose un atelier de jeux d’écritures : cadavres exquis, jeux sur les sons, etc. Mardi 24 février à 18 h. Compagnie Terraquée Stage Mathéâtre La compagnie propose un stage de maths et théâtre pour enfants de 10 à 15 ans du 23 au 27 février de 9 h à 12 h salle Saint-Denys (8, rue de la Boulangerie). Infos et inscriptions au 09 52 44 00 78. Cinéma Gaumont Crêpes et grands-mères Pour la Fête des grands-mères, la crêperie La Bigoudène a offert aux pensionnaires des trois résidences de personnes âgées de la Ville un goûter aux saveurs bretonnes, avec cidre et crêpes. Comme ici à Dionysia le jeudi 12 février en présence du maire Didier Paillard et de sa première adjointe Florence Haye. Assemblée. La réserve parlementaire de M. Hanotin Le site de l’Assemblée nationale a rendu publique l’utilisation par les députés de leur réserve parlementaire. Voici le détail des bénéficiaires des subventions attribuées par Mathieu Hanotin : association Artis multimédia (11 500 €), association Avant-Garde de Saint-Denis (16 000 €), Association sportive de Pierrefitte (8 000 €), association Street Talent (8 000 €), Club Sportif dionysien (5 000 €), Commune de Pierrefitte-sur-Seine (10 000 €), Étoile Dionysienne (8 000 €), FC Cosmos (5 000 €), hôpital Delafontaine – Maison des femmes (10 000 €), Judo Club Franc-Moisin Saint-Denis (20 000 €), Les Amis des Troglodytes (1 000 €), Les Bretons de SaintDenis (5 000 €), Maison de la culture et des loisirs (4 000 €), Mémoires ultramarines (4 000 €), Pierrefitte multiathlon (4 000 €), Saint-Denis Union Sport (5 500 €), Tous les jeunes en vacances (5 000 €). D.Sz 8 rue du Mondial-1998. Tarif plein 10,10 € (adulte) ; Tarifs réduits*: 4 € 0(- de 14 ans) ; 8,30 € (- de 18 ans et étudiants) ; 8€ (+ de 60 ans) ; + 2€ pour les séances en d et +1 € pour l’achat des lunettes 3 d. Tarif Imagin’R du lundi au jeudi: 6,40 €, Imagin’R du vendredi au dimanche: 7,40 €. Les séances du matin sont à 7,10 €. Carte 39,50 €, 5 places valable tous les jours partout en France pendant 3 mois (maximum 3 places par séance). Info: 0892 696696 code #193/ 0,34 €/mn. * Sur présentation d’un justificatif. Kingsman : Services secrets VF, 2 h 09, tout public TLJ : 11 h 15, 14 h, 16 h 40, 19 h 20, 22 h. Bis VF, 1 h 42, tout public TLJ : 10 h 50, 13 h 05 (sauf sam), 15 h 20, 17 h 45, 20 h (sauf jeu), 22 h 15 VFST : jeu : 20 h ; sam : 13 h 05. American sniper VF, 2 h 13 TLJ : 10 h 40, 13 h 45, 16 h 30, 19 h 10, 21 h 50. Bob l’éponge le film : un héros sort de l’eau VF, 1 h 33, tout public TLJ : 10 h 55, 19 h. En re- Cops : les forces du désordre lief (3D) : TLJ : 13 h, 15 h, 17 h 05. 50 nuances de Grey VF, 1 h 44, tout public TLJ : 21 h 15. La dame en noir 2 : l’ange de la mort VF, 2 h 05, int. - de 12 ans TLJ : 11 h, 13 h 30, 16 h 10, 18 h 50, 21 h 30. VF, 1 h 38, int. - de 12 ans TLJ : 22 h 25. Les Nouveaux Heros La grande aventure de Maya l’abeille VF, 1 h 42, tout public TLJ : 10 h 50, 13 h 20 En relief (3D) : TLJ : 15 h 30, 17 h 40, 19 h 50. VF, 1 h 28, tout public TLJ : 11 h 05, 13 h 10, 15 h 15. Papa ou maman VF, 1 h 25, tout public TLJ : 11 h 30, 13 h 30, 15 h 30, 17 h 30, 19 h 25, 21 h 20. La nuit au musée : le secret des Pharaons VF, 1 h 38, tout public TLJ : 10 h 30, 12 h 40, 14 h 45, 16 h 50. Taken 3 VF, 1 h 47 TLJ : 17 h 15, 19 h 45, 22 h 15. Jupiter- le destin de l’univers VF, 2 h 07, tout public En relief (3D) : TLJ : 19 h 35, 22 h. L’Écran Place du Caquet. Répondeurprogramme : 01 49 33 66 77. Site : www.lecranstdenis.org Tarifs : 7€, 6€(réduit), 4, 50€(abonnés), 4€ (–14 ans), 3,50€ (films «f»). Phœnix Le film de la semaine Juin 1945. Grièvement défigurée, la chanteuse Nelly Lenz, seule survivante d’une famille déportée à Auschwitz, retourne dans un Berlin sous les décombres. Elle est accompagnée de sa fidèle amie, Lene, employée de l’Agence Juive. Tout juste remise d’une opération de reconstruction faciale, Nelly part à la recherche de son mari, Johnny, malgré les mises en garde de Lene. Johnny est convaincu que sa femme est portée disparue. Il ne voit en Nelly qu’une troublante ressemblance avec elle. Pour récupérer son patrimoine, il lui propose de prendre l’identité 108 rois démons de sa défunte épouse. Nelly accepte et devient son propre double. Elle veut savoir si Johnny l’a aimée ou s’il l’a trahie… Phœnix et Barbara, de Christian Petzold, forment un diptyque sur l’histoire de l’Allemagne. Comme l’Allemagne, Nelly a un visage détruit et doit renaître de ses cendres. Mais la jeune femme veut reprendre sa vie d’avant. Elle veut effacer l’ignominie. Mais recommencer, effacer, c’est impossible. Phœnix est l’histoire de cette impossibilité, l’histoire d’une prise de conscience pour Nelly, sublime Nina Hoss ! C.H. Pascal Morelli, 2014, France, 1 h 50, animation, à partir de 7 ans mer : 14 h 15 ; jeu : 14 h ; ven : 14 h ; sam : 16 h 30 ; dim : 14 h 45 ; mar : 18 h. Les souvenirs D.R. ACTUALITÉS Fyrial SerraF 6 de Jean-Paul Rouve, 2014, France, 1 h 36 mer : 16 h 15, 20 h 30 ; jeu : 18 h 30 ; ven : 12 h 15, 20 h 30 ; sam : 18 h 30 ; dim : 17 h ; lun : 14 h 15, 20 h 30. Phœnix de Christian Petzold, 2014, Allemagne, 1 h 38, VOSTF mer : 18 h 15 ; jeu : 20 h 45 ; ven : 16 h 15, 18 h 30 ; sam : 14 h 15, 20 h 30 ; dim : 19 h ; lun : 16 h 15, 18 h 30 ; mar : 20 h 30. Nuits blanches sur la jetée de Paul Vecchiali, 2014, France, 1 h 34 mer : 14 h, 20 h 45 ; jeu : 18 h 45 ; ven : 14 h 15 ; lun : 14 h, 18 h 45 ; mar : 20 h 45. Les nouveaux sauvages de Damián Szifron, 2014, Argentine/Espagne, 2 h 02, VOSTF mer : 16 h ; jeu : 14 h 15 ; ven : 18 h 15 ; sam : 16 h 15, 20 h 45 ; dim : 14 h 30 ; lun : 16 h. Captives d’Atom Egoyan, 2014, Canada, 1 h 51, VOSTF mer : 18 h 30 ; jeu : 16 h 30 ; ven : 12 h, 20 h 45 ; sam : 14 h, 18 h 45 ; dim : 16 h 45 ; lun : 20 h 45. Le héros (VO, 1 h 57) de Satyajit Ray, 1966, Inde, 1 h 57, NB, VOSTF jeu : 20 h 30 ; ven : 16 h ; dim : 18 h 45 ; mar : 18 h 30. N°1030 DU 18 AU 24 FÉVRIER 2015 Plus d’images sur www.lejsd.com CULTURES 9 Synesthésie. Depuis novembre, l’artiste poursuit ses recherches sur la nuit, l’obscurité, le noir… Et a notamment entraîné des enfants de deux centres de loisirs dans sa sombre, mais ludique, quête. Qu’est-ce qu’on voit quand on ne voit rien ? Que ressent-on dans l’obscurité ? Comment perçoit-on la nuit ? C’est à ces questions, entre autres, que veut répondre Laurent Mareschal lors de la résidence artistique que Synesthésie lui propose actuellement. Clair Obs- cur, c’est son nom, a démarré e n n ov e m b re 2 0 1 4 e t d o i t s’achever par une restitution en mai prochain à Saint-Denis. « Laurent Mareschal est un artiste que je connais depuis longtemps. J’aime sa manière d e d o n n e r à s o n t ra v a i l d e s formes différentes en fonction de l’objet de sa recherche », témoigne Anne-Marie Morice, la directrice de Synesthésie. Et cette recherche sur la nuit lui s e m b l e d i g n e d’ i n t é r ê t i c i même. « Cette idée est intéressante dans le contexte de SaintDenis et de la Seine-Saint-Denis car d’une part la nuit est souvent associée à la peur mais aussi parce que beaucoup de g e n s t ra v a i l l e n t l a n u i t » , ajoute-t-elle. D’où vient ce projet ? « Un photographe slovène aveugle a dit que la photo est plus une projection mentale qu’un cadrage de la réalité. C’est là mon point de départ », indique Laurent Mareschal. Dès lors, il s’est intéressé à tout ce qui a trait à l’obscurité et à la nuit, que ce soit en terme d’activités, de travail, d’expressions artistiques, « mais aussi auprès de scientifiques comme les astrophysiciens ou d’artisans comme les boulangers », précise-t-il. Astrophysiciens et gardien de phare L’artiste a également mené des ateliers « Les yeux fermés » à Saint-Denis auprès des enf a n t s d e s c e n t re s d e l o i s i r s céline rousseau Résidence Laurent Mareschal veut y voir clair Laurent Mareschal a invité les enfants à par exemple dessiner ou écrire leur nom les yeux fermés. Sembat et Sorano. « Je leur ai proposé de découvrir d’autres sens que la vue, qui accapare en moyenne 80 % de notre espace sensoriel », explique-t-il. Il les a fait toucher des matières les yeux fermés en leur demandant de décrire les sensations éprouvées, dessiner les yeux bandés ou encore écrire leur nom dans la même situation. « I l s s e s o n t re n d u c o m p t e qu’écrire leur nom était bien plus facile que dessiner car cela procède d’un certain automatisme, alors que le dessin dans ces conditions va vers une étonnante forme d’abstraction. J’essaye de les rendre sensibles aux autres sens que la vue, et de leur faire nommer les choses », poursuit-il. Pour approfondir sa re- cherche, Laurent Mareschal va à la rencontre de nombreux témoins : des astrophysiciens à l’Observatoire de Haute Provence en janvier et il est actuellement au Maroc où il a rendezvous avec un gardien du phare de Casablanca… L’obscurité n’a pas de frontière et c’est à ce prix qu’elle se dévoile. Benoît Lagarrigue N°1030 DU 18 AU 24 FÉVRIER 2015 Calendrier Athlétisme Saint-Denis US Samedi 21 et dimanche 22 février, championnats de France FFA en salle élite à Aubière (63), championnats d’Île-de-France FFA en salle espoirs et seniors à Eaubonne (95) et championnats nationaux hivernaux FFA de lancers longs à Tours (37). Cyclotourisme Saint-Denis US Tous les mercredis, sortie du temps libre à 8 h 30. Futsal AB Saint-Denis Vendredi 20 février, Neuilly Futsal/Saint-Denis AB. Résultats Athlétisme Saint-Denis US Meeting National LIFA à Eaubonne (95) Mardi 10 février, Kévin Sylvestre (SEM) 6e du triple saut avec 14 m 02. Meeting FFA en salle à Versailles (78) Samedi 14 février, Carole Lim (ESF) 5e du concours de perche avec 3m 40. 4e journée des hivernaux du CDOA à Nogent-sur-Oise (60) Yann MaMbert Christelle Tropnas (SEF) 6e du triple saut avec 11 m 27 et Elisé Molongo (ESM) 2e de sa série du 60 m en 7”29. Musculation à l’Express Moving, rue du Mondial-1998 à la Plaine. Musculation La poussée des salles privées Tour d’horizon. Face à la concurrence accrue, les associations sportives dressent un bilan de leurs inscriptions : inquiétant mais pas catastrophique. « Running », « cardiotraining », « programme splité », « prise marteau », ces termes barbares ne vous sont peut-être plus inconnus. Vous feriez alors partie de ces milliers de Français qui se sont récemment familiarisés avec le monde du fitness et de la musculation pratiqués en salle et son jargon. Depuis 2009, de plus en plus de personnes s’équipent en vue de pratiquer une activité physique régulière. C’est ce qu’indique une étude réalisée par The NPD Group publiée en janvier 2015. Les chiffres de ce rapport montrent sensiblement que les équipementiers sportifs connaissent une h a u s s e f u l g u ra n t e d e le u r s ventes sur tout le territoire. Saint-Denis n’est pas en reste et s’inscrit dans cette tendance. En témoigne la multiplication ré- cente des points de fitness et muscu qui poussent entre la Plaine et le centre-ville. Le Club Moving ®, établissement situé boulevard Carnot, est la plus ancienne structure privée installée à Saint-Denis. E lle a p p a r t i e n t à l’emp i re Groupe Moving qui possède plusieurs autres licences dont une dans la même ville, l’Express Moving, rue du Mondial1998, et une située dans le centre commercial du Qwartz à Villeneuve-la-Garenne, le Fitness Park. À l’instar de l’Express Moving, le Fitness Park pratique des tarifs compétitifs. Le low-cost est un modèle assumé qui permet d’attirer plus facilement les néophytes dans les salles tout en offrant à cette nouvelle clientèle des prestations variées comme les cours collectifs de zumba, très prisée par la clientèle féminine. La liste des services proposés s’est allongée au gré des salles qui ont ouvert dans le territoire dionysien avec par exemple l’Orange Bleue à Porte de Paris (en un an d’ouverture, le club compte près de 500 adhérents) ou encore, il y a déjà quelques années, le Gym Plaine Form rue Fraizier. SPORTS Tous les résultats sur www.lejsd.com Cette prolifération des clubs de sport privés n’est pas sans conséquences pour les associations qui proposent les mêmes activités, hormis bien sûr les prestations de type « détente ». Et c’est sans doute là q u e l e b â t b l e s s e. L’ Av a n t Garde de Saint-Denis connaît une baisse de ses adhérents dans la section musculation, avec moins de 100 inscrits cette année, contre 130 l’année précédente. Mais c’est le contraire à la section zumba du club dont le succès se confirme ici aussi. Aujourd’hui musculation et gym de loisir représentent un quart des inscriptions. « Combien de clubs vont durer ? » Face à la concurrence, Philippe Taton, directeur administ ra t i f d e l’ AG S D, p o i n t e d u doigt le fait que les associations ont interdiction de faire de la ÉCLAIRAGE Le street workout, la muscu de la débrouille Moins onéreux et moins contraignant en termes d’horaire, le street workout est la dernière tendance pour les férus de musculation à la dure. Et pour cause, comme son nom l’indique, tout se déroule dans la rue. Avec des installations publiques (du mobilier urbain) ou de fortune comme seul matériel… Et un brin d’inventivité. L’origine de ce sport nous vient des États-Unis mais aussi de l’ex-Union Soviétique où, dans les quartiers déshérités, les athlètes souhaitaient se muscler de manière peu coûteuse. Aujourd’hui, la discipline possède même ses championnats internationaux. Le Français Eryc Ramiro Ortiz Avendano a par ailleurs été sacré champion l’année dernière en Russie. La preuve peut-être que dans ce sport aussi il y a un coup à jouer. M.Lo Meeting LIFA en salle à Eaubonne (95) Vanessa Roy (SEF) 6e du 1 500 m en 4’41”03. Sarah Bikindou (ESF) 6e de sa série du 60 m en 8”10. Ericka Cambrone (SEF) 2e du saut en longueur avec 5 m 83. Omar Koussi (ESM) 2e du lancer de poids avec 16 m 10. Kévin Sylvestre (SEM) 7e du triple saut avec 14 m 60. Championnats de France FFA en salle cadets et juniors à Nantes (44) Samedi 14 et dimanche 15 février, Whitney Tie (CAF) 2e en série du 200 m avec 25”58 et 5e en demifinale du 60 m en 7”78. Benjamin Faleyras (JUM) 3e du triple saut avec 14 m 95 (médaille de bronze). Football Cosmos FC 1re division 93 Foot américain Le calendrier s’accélère pour les Monarques Division 3 Malgré une forte démobilisa- tion de l’effectif lors de la trêve hivernale, les Monarques sont retombés dans le bain de la compétition avec panache. Deux semaines après leur écrasante victoire face aux Templiers d’Elancourt, vaincus 47 à 0, les Dionysiens souhaitent signer une nouvelle victoire de ce type en match retour ce week-end. « Les meilleurs joueurs présents chez les Templiers en début de saison ont dû rejoindre l’équipe première, explique Jérôme Calvet, joueur aux Monarques. Ça nous a permis de reprendre la compétition sur une dynamique de victoire.» Le match capital ce sera le 8 mars, face aux Chevaliers d’Orléans. « Pour l’instant, on est assuré de se maintenir en D3. On est dans la course aux playoffs. La rencontre face à Orléans sera dé- cisive », indique Jérôme qui est aussi le responsable des U16 des Monarques, comprenez cadets. Pour espérer atteindre les playoffs, sorte de tour qui donne accès à la division supérieure, les casques à fleur de lys doivent impérativement remporter leurs quatre prochains matches. Du côté des plus jeunes, le championnat démarre avec une première victoire chez les U16. L’entente Monarques-Mousquetaires (Paris) a battu 28 à 6 les Red Hornets, entente entre les Gladiateur de la Queue-en-Brie et le Red Star de Noisy-le-Sec. Jérôme Calvet qui dirige les cadets chez les Monarques fait un premier bilan : « C’est difficile d’entraîner les jeunes tous ensemble, pourtant en match il y a une vraie cohésion. En U16, l’équipe est plus compétitive, joue au plus haut niveau et nos jeunes sont heureux.» � M.Lo publicité. Il rappelle au passage que de nombreux clubs n’ont pas été épargnés par les f a i l l i t e s. « Je l e u r s o u h a i t e longue vie, mais combien vont durer ? », demande-t-il sans la moindre once de défiance à l’égard du privé. « C’est de la formule libre-ser vice, la plage d’horaires d’ouverture est plus large, ce sont des lieux relativement grands, voilà ce qui les différencie de nous ? » Bernard Delecluse, viceprésident de l’AGSD, quant à lui, souligne : « Nous sommes dans un cadre plus familial, nos créneaux sont bénéfiques pour créer des liens. L’association c’est donner du temps pour les autres aussi. » Les dirigeants du club espèrent que la seconde partie de saison apportera son habituel lot d’abonnés de la dernière heure, attirés par les prix au rabais. Après avoir rénové son parc de machines il y a un peu plus d’un an, l’AGSD souhaite se maintenir en forme elle aussi. Maxime Longuet Plus d’images de muscu sur www.lejsd.com Saint-Denis US Tournoi d’Épinay-Sénart, tournoi label A David Derival 2e en +100 kg. Trampoline Coupe Île-de-France à Sevran (93) Samedi 7 février, filière interrégionale (compétition ouverte à la zone IDF d’où double classement IDF/93). Ribot Dorian (DEM) niveau vert validé et Schonbachler-Ouazine Nicolas (DEM) niveau vert non validé. Rebiha Sabrinelle (BEF) 16e IDF, 4e 93. Dos Santos Bigot Loréna (BEF) 19e IDF, 5e 93. Buernortey Timothée (BEM) 12e IDF, 5e 93 et Yousfi Kémil (BEM) 14e IDF, 6e 93. Dos Santos Bigot Chloé (MIF) 13e IDF, vice-championne 93. Ba Joseph (MIM) 11e IDF, vice-champion 93. Benharous Chloé (CAF) 10e IDF, championne 93. Provot Enzo (CAM) 6e IDF, champion 93. Gaszczyk Véronique (SEF) 5e IDF, championne 93. Mollier-Sabet Lucie 6e IDF, vice-championne 93. En handitramp plus de 15 ans, Leroy James 1er IDF, champion 93. L’équipe est vicechampionne du 93 (derrière l’AcroTramp Sevran et devant le CSM Épinay-sur-Seine). Dimanche 8 février, filière fédérale, Buernortey Axel (MIM) 2e. Morante Brian (SEM) 6e et Morville Laurent (SEM) 9e. En épreuve synchronisée, junior et senior mixte, Morante Brian et Morville Laurent 4es. Athlétisme Le SDE en demi-teintes Championnats de France juniors Il s’est envolé le gamin. Le jeune espoir Benjamin Faleyras, spécialiste du triple saut et sociétaire de Saint-Denis Émotion, a réussi à décrocher la médaille de bronze aux championnats de France juniors ce week-end à Nantes. Avec un triple bond de 14m95, à un centimètre seulement de son record personnel. Rugby Rendez-vous pour la petite demi-finale C’est une petite demi-finale qui va avoir lieu sur la pelouse du stade Delaune dimanche prochain. Les deux concurrents directs de Fédérale 3, le Saint-Denis US et l’US Ris-Orangis, vont s’affronter pour déterminer laquelle des deux équipes prendra quasi définitivement la tête de la poule à quatre journées de la fin du championnat. Le Sdus devance le dauphin de quatre points, une avance pas assez confortable pour s’avouer seul candidat à la montée. Ris-Orangis est la seule équipe qui a mis en difficulté SERVICES les Dionysiens, l’aller s’était soldé par un match nul, 23 à 23. Le Sdus peut s’appuyer sur la mauvaise posture des Rissois après leur match nul la semaine dernière (10-10), concédé face au cinquième de cette poule, le Rueil AC. Dans les rangs du Sdus, le coach Rémi Campet confiait l’impatience ressentie vis-à-vis de ce match décisif. Les Dionysiens sont appelés à venir apporter leur soutien ce week-end, le choc entre les deux teams devrait tenir toutes ses promesses. Coup d’envoi à 15 h. M.Lo Du côté des pistes, le club attendait sans doute de meilleurs résultats pour la très prometteuse Whitney Tie, notamment sur l’épreuve du 60 mètres où elle finit cinquième en finale. L’athlète qui évolue chez les cadettes n’a «malheureusement pas pu reproduire ses performances de la fin janvier et du début février », déplore le SDE, qui reste cependant confiant sur l’avenir de Whitney en compétition. M.Lo Tennis La finale c’est dimanche ! Tournoi jeunes du Sdus Ce week-end, sur les courts de tennis du Stade Delaune, défileront les demi-finalistes et finalistes du tournoi jeunes annuel organisé par le Sdus tennis et qui a débuté samedi 14février. Les catégories concourantes sont les 13-14 ans et 17-18 ans chez les garçons, et 14-16 ans chez les filles. Ce tournoi ouvert à tous les niveaux s’adresse aux Franciliens ainsi qu’à la proche province, et compte 85 inscrits dont 13 filles. Et cette année en- core c’est Farid Mezzi, le responsable sportif du club, qui prend en charge le tournoi et officie en tant qu’arbitre. Alors rendezvous samedi et dimanche à 15 h autour des greens et de la terre battue dans un esprit qui se veut convivial. M.Lo Plus de services sur www.lejsd.com NUMÉROS UTILES : MAIRIE place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr ; PLAINE COMMUNE 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ; HÔPITAL 01 42 35 61 40 ; SAMU 15 ; COMMISSARIAT 17 ou 0 1 4 9 7 1 8 0 0 0 ; P O L IC E MU N I CI PA LE 0 1 4 9 3 3 6 3 0 6 , 2 8 b d J u l e s -G u e s d e (l u n d i a u v e n d re d i 9 h / 1 2 h e t 1 3 h / 1 7 h ) ; PO M PI E R S 1 8 o u 0 1 4 8 1 3 8 5 2 8 ; CE N T R E A N T I PO I SO N 0 1 4 0 0 5 4 8 4 8 ; SI DA I N FO SE R VI CE (2 4 h / 2 4 h ) : 08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h) 0820 32 68 83 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ; OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU ; LA POSTE 3631 ; MÉDECINS DE GARDE SUR Tél. : 15 ; PHARMACIES DE GARDE dimanche 22 février : pharmacie Benhamida, 3 place de la Nouvelle-Gare, ÉPINAY-SUR-SEINE, 01 48 29 51 04 ; Grande pharmacie centrale, Hababou, 36 rue de la République, SAINT-DENIS, 01 48 20 15 92. Renseignements sur les gardes des médecins et pharmaciens : appelez le commissariat au 01 49 71 80 00. Dimanche 15 février, Cosmos FC/Pantin OFC : 0-2. Judo 11 Yann MaMbert/archives SPORTS benoît Jacquart/archives 10 N°1030 DU 18 AU 24 FÉVRIER 2015 Menus écoles et Demandes centres de loisirs d’emploi MERCREDI 18 FÉVRIER avocat sauce cocktail, rôti de veau Marengo, tomme noire, semoule au lait. JEUDI 19 FÉVRIER Nouvel An chinois : nems au poulet, vermicelles de soja au bœuf, yaourt de soja, couronne coco, fortune cookies. VENDREDI 20 FÉVRIER samoussa, poisson meunière, gratin de blettes, reblochon, fruit. LUNDI 23 FÉVRIER piémontaise, sauté de bœuf aux oignons, petits pois carottes, comté, fruit. MARDI 24 FÉVRIER salade mêlée, choucroute de volaille, brie, crème dessert. MERCREDI 25 FÉVRIER riz niçois, filet de hoki sauce matelote, salsifis au beurre, petit suisse nature, fruit. JEUDI 26 FÉVRIER betteraves râpées, boulette d’agneau sauce gâtinaise, semoule, yaourt nature (bio), beignet. La viande de bœuf proposée dans les plats est d’origine française, animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de la restauration se réserve le droit de modifier le menu à tout moment en raison des fluctuations des marchés et des effectifs. Mère de famille garde enfants à son domicile, expérimentée, libre de suite pour un entretien. 09 81 98 33 72. Ingénieure diplômée donne des cours de mathématiques et physique-chimie, tous niveaux, possibilité de se déplacer au domicile de l’élève ou de recevoir à la Plaine Saint-Denis. 06 34 68 21 88. Aide soignante, 16 ans d’expérience avec des bonnes références, cherche garde de personnes âgées le soir ou la nuit, possible le week-end, chez particulier ou maison de retraite. 06 51 51 38 08. Étudiant en 4e année d’école d’ingénieur en informatique donne cours de mathématiques du primaire aux classes préparatoires, pour expliquer et appliquer le cours ou pour progresser en faisant des exercices plus compliqués, forte expérience. 06 64 66 55 36. Ventes achats Vds doubles rideaux, couleur nacre, dans emballage (larg. 140 cm, long. 260 cm), 20 € ; 1 dessus-de-lit + 2 taies d’oreillers en satin écru, jamais servis, 2 personnes, 20 € ; 1 table sur roulettes pour TV, structure métal doré, plateau verre fumé dont 1 coulissant (long. 100 cm, larg. 41,5 cm, haut. 55,5 cm), 25 €. 06 83 69 02 35. Vds bureau d’occasion en bois clair, 3 tiroirs, 4 pieds (110 x 61 x 73 cm) ; veste noir imitation fourrure, surpiqûres devant et en haut du dos, doublée, 2 poches, attaches agrafes, col et poignets resserrés, taille 42 environ. 01 74 65 90 84. Vds lit bébé marque Sauthon (60 x 120 cm) avec tiroir, 150 €; siège bébé marque Pegperego réglable, 90 €; table à langer, 40 €. 06 25 47 38 78. Vds grand réfrigérateur + freezer Ariston, 453 litres, très bon état, 100 € ; congélateur coffre Firstline, 135 litres, 20 € ; rameur Striale, 20 € ; vélo elliptique mécanique, 30 € ; armoire imitation pin, 3 portes, 30 € ; tente dôme 6 places, jamais servie, 40 €. 06 18 51 63 78. Petites annonces… GRATUITES : recherche d’emploi, offre de services, achat et vente d’objets divers… Les déposer ou les envoyer sur papier libre au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis, ou par mail : [email protected] PAYANTES : véhicules et immobilier (vente, achat, location). S’adresser à PSD, 121, rue Gabriel-Péri à SaintDenis. Tél. : 01 42 43 12 12. Les annonces sont publiées sous l’entière responsabilité de leurs auteurs. Le JSD rappelle à ses lecteurs l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi, notamment celle d’employer ou de travailler en étant déclaré. Extrait de l’arrêt de la Cour d’Appel de Reims du 4 novembre 2014 Par ces motifs Statuant publiquement et contradictoirement ; Infirme partiellement le jugement rendu le 13 novembre 2012 par le tribunal de commerce de Reims en tant qu’il a débouté la société Pikar Alister & Lloyd de sa demande en dommages et intérêts et de ses demandes en interdiction d’utiliser la marque Cafés Miguel et en publication de la décision à intervenir ; et statuant à nouveau ; Fixe à 10 000 euros au passif de la société Europrospectline, la créance de dommages et intérêts pour préjudice commercial de la société Pikar Alister & Lloyd ; Fait interdiction à la société Europrospectline d’utiliser la marque « Cafés Miguel » à l’issue d’un délai de quinze jours à compter de la signification du présent arrêt sous astreinte de 100 euros par jour de retard ; Ordonne la publication du présent arrêt dans le journal de Saint-Denis dans la limite d’une somme de 1 000 euros aux frais de la société Europrospectline ; Déboute la société Europrospectline de sa demande en application de l’article 700 du code de procédure civile ; Fixe à la somme de 8 000 euros au passif de la société Europrospectline, la créance de la société Pikar Alister & Lloyd au titre de l’exécution du protocole d’accord transactionnel du 6 janvier 2011 ; Confirme le jugement pour le surplus ; et y ajoutant ; Déboute la société Délices et Compagnie de sa demande de dommages et intérêts pour appel abusif ; Condamne la société Pikar Alister & Lloyd et la société IKF Holding in solidum à payer à la société Délices et Compagnie la somme de 1 500 euros en application de l’article 700 du code de procédure civile pour l’instance d’appel ; Condamne la société Europrospectline, Me Mandin ès qualités de mandataire judiciaire et Me Valdman ès qualités d’administrateur judiciaire de la société Europrospectline, à payer à la société Pikar Alister & Lloyd et la société IKF Holding la somme de 2000 euros en application de l’article 700 du code de procédure civile ; Déboute la société Europrospectline, Me Mandin ès qualités de mandataire judiciaire et Me Vaidman ès qualités d’administrateur judiciaire de la société Europrospectline de leur demande en application de l’article 700 du code de procédure civile, Condamne la société Europrospectline, Me Mandin ès qualités de mandataire judiciaire et Me Valdman ès qualités d’administrateur judiciaire aux entiers dépens de l’instance d’appel y compris les frais de signification des procès-verbaux de constat du 31 janvier 2011 et du 29 mai 2012 et dit qu’ils pourront être recouvrés conformément aux dispositions de l’article 699 du code de procédure civile. Le greffier La présidente
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