Mobilisés pour les ZEP N°992 1,00 € Du 19 au 25 mars 2014 Un fort mouvement des enseignants secoue lycées et collèges. Au centre des revendications, une véritable politique d’éducation prioritaire pour les territoires populaires. p.3 Municipales, c’est dimanche L’écologie, grande cause G orges irritées, yeux qui piquent, poumons encombrés… Paris et sa région ont pris des allures de Pékin ces derniers jours et la photo de la Tour Eiffel prisonnière de la pollution atmosphérique a fait le tour du monde. L’assaut des particules fines au mois de mars a évidemment des conséquences dommageables pour la santé. Par contre, la violence du pic de pollution fait avancer la pédagogie. L’urgence d’écologie fait son chemin avec la répétition de ces épisodes-là. L’idée qu’il va falloir faire quelque chose pour ne pas devoir vivre demain avec des masques à oxygène marque des points. La prise de conscience citoyenne pour l’environnement va-t-elle pousser les décideurs politiques à faire de l’écologie une grande cause nationale ? Souhaitons-le, car il est temps de prendre le taureau par les cornes. C’est-à-dire d’avoir une politique déterminée plutôt que des actions limitées, prises à chaud, de type circulation alternée, qui sont nécessaires mais nettement insuffisantes. Dernière séance p.5 Chapelle vidéo revient au musée p.14 Jeudi 13 mars, plusieurs élus ont vécu leur dernier conseil municipal qui a été perturbé par des squatteurs. La fin des travaux s’est tenue à huis clos. YANN MAMBERT Au coin de la Une YANN MAMBERT 43 201 électeurs sont invités à se rendre aux urnes dans les 48 bureaux de la ville. p.7, 8 et 9 Portes ouvertes au CFA du bâtiment p.4 ACTUALITÉS Le conservatoire de musique de Saint-Denis s’exporte pour un soir. Il donne un concert de musique contemporaine, ce mercredi 19 mars, à 18 h 30 à l’amphi X de l’université Paris 8. Œuvres du répertoire ou écrites pour l’occa- sion alterneront avec improvisations en explorant les sonorités et les langages musicaux expérimentaux. Et en plus, l’entrée est libre. B.L. Pairs ou impairs Saint-Denis était concernée comme Paris et vingt-deux autres communes des 92, 93, et 94 par la circulation alternée, décidé par le gouvernement en raison du pic de pollution. Le 17 mars à 8 h, à l’angle des rues Éluard et Dézobry, plusieurs fonctionnaires de la police nationale étaient ainsi en place, prêts à verbaliser les conducteurs de voitures portant une plaque d’immatriculation paire. V.L.C. L’unité territoriale Propreté et cadre de vie a présenté, le 17 mars, une analyse de la collecte du verre dans la ville. Tout d’abord, bien que le gisement capté soit de bonne qualité, les performances verre restent très inférieures à la moyenne de 10kg par habitant par an, observée pour les collectivités adhérentes au Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères (SITOM 93). En effet, la performance verre de Saint-Denis est de 4,9kg/hab./an. On observe même une légère baisse entre 2011 et 2013 (–4%). Le détail des tonnages permet d’observer des quartiers en augmentation constante (Allende, Cosmonautes, Centre-ville, Basilique) et d’autres en baisse (Floréal, Franc-Moisin, Pleyel, Sémard). Toutefois, les trois quartiers les plus peuplés (Plaine, Gare/République, Franc-Moisin) sont les moins bien équipés et font partie des moins performants. Au total, la ville compte 139 bornes de collecte et en prévoit 202 en 2014. L’évolution des tonnages par quartier montre que le nombre de bornes en place a une influence sur la collecte. Mais l’augmentation des performances n’est pas garantie par le nombre de bornes. Des choix judicieux d’emplacement, la sensibilisation autour du geste du tri, une bonne communication à l’échelle du quartier, sont des leviers d’amélioration. S.B. 17 mars. L’un boulevard Marcel-Sembat se veut « centre social », l’autre avenue Jean-Moulin abrite des artistes. PASCAL TESSAUD L’hôtel, ça monte ! C’est à la rentrée 2011 qu’a eu lieu la généralisation de la pause méridienne à deux heures. Pour l’année scolaire 2012-2013, le taux moyen de fréquentation globale s’établit, en maternelle, à 59 %, et en élémentaire à 58 %. Ce sont 8 000 enfants en moyenne qui déjeunent chaque jour dans les écoles de la ville. Au total, près de 600 animateurs interviennent sur ce temps de pause, sous la direction de 59 responsables. Même si la situation d’encadrement peut varier d’une école à l’autre, selon les mois, un animateur, en maternelle, a 12 enfants en moyenne à sa charge. Pour son collègue en élémentaire, ce sont 20 enfants. Néanmoins, en dépit d’une meilleure capacité de remplacement d’agents absents, l’allongement de 30 minutes de la vacation n’a pas permis de créer la stabilité attendue chez les vacataires, et le turnover reste toujours important sur ces postes, indique-t-on en mairie. La mise en place d’un outil informatique de gestionde la présence des agents est envisagée pour y remédier. S.B. Internautes et lecteurs du Journal de Saint-Denis, réagissez aux articles sur www.lejsd.com JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Tél. : 01 77 35 73 04 ; Fax : 01 55 87 26 88 ; Mail : [email protected] Directeur de la publication Gilles Henique, [email protected] Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 77 35 73 12 ; [email protected] Rédacteur en chef adjoint Gérald Rossi : 01 77 35 73 05, gerald.rossi@ lejsd.com Secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 77 35 73 11, [email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 77 35 73 07, [email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue : 01 77 35 73 08, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 77 35 73 06, [email protected] ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, [email protected] ; Aurélien Soucheyre : 01 77 35 73 04, [email protected] Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition, impression PSDDiffusionÉtablissement Petit, 01 43 52 42 05 PublicitéMartine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 70 €; chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis. Tel est le nombre d’employés à Linkbynet, société d’infogérance née à Saint-Denis et qui a construit son siège à Pleyel. Elle prévoit une centaine d’embauches cette année, à Saint-Denis. 3,6 km Les deux squats de la Sécu au tribunal Collecte du verre. Peut mieux faire Écoles. La pause méridienne en chiffres 500 Salariés GÉRALD ROSSI Rap, ce qui le brûle Cinéaste. Saint-Denis, emblème du hip-hop français, lui fut révélé par NTM. Sa cinéphilie, par la fac de lettres de Nanterre. Il apporte en ce moment la dernière touche à « Brooklyn », son long métrage musical. PORTRAIT Par Sébastien Banse Photo Yann Mambert Même quand Pascal Tessaud donne rendez-vous à Paris, où il finit le montage de son dernier film, c’est encore à la Porte Saint-Denis, dans le 10e arrondissement. La cité dionysienne, où il habite, n’est jamais très loin de toutes façons : il y a tourné l’essentiel de son long métrage, Brooklyn, film musical auquel il apporte la dernière touche. Longtemps avant de découvrir Saint-Denis, Pascal Tessaud l’avait idéalisée comme berceau du rap français, foyer de NTM, qu’il écoutait en boucle. Une manière de fuir la ville des Yvelines où il a grandi : « Une ville d’Apartheid social, où il n’y a rien pour la jeunesse.» Heureusement il y a le hip-hop. « Je me souviens encore : j’ai 14 ans, je vois un type sur un scooter, avec un ghetto blaster qui balance Public Enemy à fond la caisse sur le parvis du collège. Un son apocalyptique ! J’ai pris un coup d’électricité ! Je suis passé du Top 50 de l’époque au rap.» Les K7 circulent, diffusent la crème des années 90 : Run DMC, Beastie Boys, NWA, Gang Starr… Puis c’est la fac de lettres, à Nanterre. Là-bas, la cinéphilie lui donne une autre décharge : « Je voulais tout voir, tout comprendre. » Il a envie de tourner, apprend sur le tas. Pour France Culture, il produit des docus sonores. Multiplie les courts-métrages. En parallèle, il est animateur, participe à la programmation de soirées courts métrages pour le Café culturel. L’expérience lui inspire Slam, ce qui nous brûle, en 2007. Un beau succès. Il fait des clips. « J’en ai tourné deux, pour des potes, avec des appareils photo. Quand j’ai vu le rendu, je me suis dit qu’on pouvait faire un long avec ce matériel. » C’est que, avec l’avènement du numérique, les coûts de production ont chuté. En Afrique, en Amérique latine, où l’argent manque, les films sont faits avec des appareils photo. Le phénomène arrive en France, en marge de l’industrie. « Mais c’est une fausse démocratisation, tempère-t-il. Aujourd’hui le problème s’est reporté sur « Je suis sensible à la transmission d’un patrimoine issu du prolétariat. » la diffusion. On est noyé dans la masse, les festivals reçoivent des tonnes de films. » Tout de même, des œuvres peuvent exister, des voix se font entendre en dehors de l’establishment : Djinn Carrénard, Rachid Djaïdani, Kamal El Mahouti… « Des braquages artistiques ! » L’émulation est là. Pascal Tessaud se lance à son tour, sans attendre un hypothétique producteur. Réunit ses économies, ses amis : au total ce sont quarante personnes de Saint-Denis qui participent à son projet. «Je n’avais pas envie de passer cinq ans à arrondir les angles, prendre des acteurs que j’aime pas… À l’opposé, j’ai pris des fils d’immigrés, jeunes, inconnus. Pour montrer autre chose de la France que ce qu’on veut bien en montrer dans de petites comédies adultérines et littéraires », lance-t-il, railleur. Il ajoute : « Je viens d’un milieu ouvrier. Un de mes grands-pères a travaillé en usine à la Plaine. Faire du ciné quand tu viens de ces milieux-là, c’est pas évident. Je suis sensible à la transmission d’un patrimoine issu du prolétariat. Pourtant on a du mal à pérenniser la culture populaire en banlieue. » C’est pour ça qu’il a rejoint le collectif d’inspiration hip-hop de Saint-Denis, pour lequel il a réalisé un film de présentation. Il dit encore, avant de retrouver sa table de montage : « On entend souvent que le rap est un truc sectaire, qui renferme… Moi, ça m’a ouvert à plein de choses : la lecture, la politique… Mon film, Brooklyn, c’est une manière de rendre hommage à ces artistes, ces passeurs.» l L’un, au 31, boulevard Marc e l - Se m b a t a é t é p ro c l a m é « centre social Attiéké ». L’autre au 10, avenue Jean-Moulin a été transformé en Pavillon des artistes (JSD n° 988). Hasard de calendrier, le lundi 17 mars, ces squats aménagés dans d’anciens bâtiments de l’Assurance maladie étaient inscrits l’un et l’autre à l’audience au tribunal d’instance. Pour le 31 MarcelSembat, occupé depuis octobre, un nouveau renvoi a été fixé au 19 mai, au grand dam de la Fédération française de triathlon, qui avait acquis l’immeuble voilà plus d’un an pour y aménager son siège. Raison d’une telle décision, l’un des huit assignés n’a pas encore obtenu l’aide juridictionnelle pour financer sa défense. Quant aux artistes du Pavillon, ils étaient neuf, assignés par la CPAM, toujours proprié- Telle est la longueur du premier tronçon qui sera creusé pour le prolongement de la ligne 14 du métro de Saint-Lazare vers Saint-Ouen. Au total le tunnel mesurera 5,8 km et débouchera à Saint-Denis Pleyel. Peau noire Au programme de la Quinzaine antiraciste et solidaire, Serge Romana, médecin généticien, et président du CM98 pour la commémoration des victimes de l’esclavage, intervient sur «la couleur de la peau comme maléfice», les bases historiques du racisme antinoir et leurs séquelles. Le vendredi 21mars, de 19 h à 21 h, à l’hôtel de ville. taire de ces locaux qu’elle a désertés en décembre 2012. Et qu’elle doit vendre à la Ville. L’objectif étant d’y installer le commissariat et la police scientifique, dans deux bâtiments distincts. L’avocate de la CPAM a rappelé la procédure engagée en août dès les débuts du squat. Elle réclame, outre l’expulsion, une indemnité d’occupation rétroactive, calculée sur la valeur locative des 1 645 m2 du bâtiment. Soit 28 000 euros par mois ! L’avocate du Pavillon fait valoir quant à elle l’abandon par la CPAM de ces locaux si peu sécurisés qu’ils n’avaient pas nécessité d’effraction. Elle souligne leur réhabilitation pour « une occupation paisible » ouverte sur le quartier, et qui a valu aux artistes des témoignages de s o u t i e n . E l l e ra p p e l l e l e u r bonne volonté envers la CPAM à qui ils avaient proposé une convention d’occupation à titre précaire pour 1 000 euros par mois. Elle réclame un délai d’un an, ainsi qu’un examen sur le fond, basé sur le droit au logement. Décision du tribunal le 28 avril. l M.L. au 06 52 02 71 37 ; [email protected] les lundis, jeudis et vendredis, de 18 h à 20 h 30 à la bourse du travail (9/11, rue Génin). Adhésion pour les apprenants 20 € l’année. La réforme Peillon dans le collimateur des profs Concert Amnesty Pour soutenir les actions d’Amnesty international pour les droits de l’homme à travers le monde, ses militants dionysiens organisent un nouveau concert le samedi 29mars à 20 h à l’église Sainte-Geneviève de la Plaine. Au programme, des œuvres de Schubert, Mozart, Mahler et Brahms par l’orchestre symphonique du lycée Henri IV à Paris, et Aurore Dollo, mezzo-soprano. Participation libre au profit de l’ONG. Police Fin 2014 ou début 2015 la police municipale devrait déménager dans de nouveaux locaux plus spacieux, au 7, rue Riant, près de la place de la Résistance-et-de-la-Déportation. Elle occupe actuellement des locaux boulevard Sembat. Le bâtiment de quatre niveaux, jusque-là occupé par le groupe scolaire JBS, sera loué par laVille de Saint-Denis qui a signé avec le propriétaire un bail de 12 ans. Commissariat Contact Abraham Oken (président) 1 150 nouveaux cheminots doivent rejoindre d’ici fin mars le « campus SNCF », dans plusieurs immeubles du Landy. Une dernière construction abritera plus de mille nouveaux arrivants en septembre 2015. L’association Mots et Regards recherchent des bénévoles pour assurer des permanences d’écrivains publics. Il faut être disponible une fois par semaine, en après-midi ou samedi matin. Contact : 09 72 43 50 38 et ecrivain [email protected] Africains sans frontière (Diplôme d’études en langue française). Comme bon nombre d’associations, Africains sans frontière est à la recherche de sang neuf, de bénévoles pour couvrir tous les besoins. Ses membres actifs se désolent de leur peu de moyens et verraient d’un bon œil un petit coup de pouce des institutions avec, par exemple, la création d’un laboratoire de langues. Les marques de reconnaissance comme la mise à disposition, par la Ville, de salles ne leur échappent pas. V.L.C. 1550 Cheminots Bénévoles Côté association Pour créer une association on part toujours un peu de la même recette. Une rencontre et un partage d’une même préoccupation ou passion. Et ces deux-là, avec qui rendez-vous avait été pris un vendredi dans un bureau de la bourse du travail, se sont bien trouvés. Abraham Oken, ex-Dionysien, a toujours été préoccupé par l’intégration des étrangers du territoire de la ville royale, qui, pour lui, passe par la langue française. Il embarque son voisin de la rue Gabriel-Péri, toujours prêt pour une nouvelle aventure, et en 2011 Africains sans frontière voit le jour. Avec aujourd’hui 9 bénévoles encadrants et 158 apprenants, hommes et femmes de plus de 10 nationalités, cultures et religions différentes, l’association propose des cours d’alphabétisation et de langue française (les lundis, jeudis et vendredis de 18 h à 20 h 30 à la bourse du travail). Avec comme outil un projet pédagogique commun et des manuels (fournis par l’association), les participant(e)s peuvent être préparé(e)s aux épreuves du DILF (Diplôme initial de langue française) et du DELF Longueur du tunnel 3 Dans l’attente de la livraison (en 2017) du nouveau commissariat dans les anciens locaux de la CPAM avenue Jean-Moulin, des travaux de rénovation de l’accueil du public dans le site actuel doivent être entrepris. Le montant en est évalué à 29 000euros et laVille prendra à sa charge 6 700euros. PCH La CGT de Plaine commune habitat a déposé un préavis de grève pour jeudi 20 mars, avec possibilité de reconduction. Parmi les revendications : la surcharge de travail et la demande de davantage de concertation dans l’entreprise. SÉBASTIEN BANSE Conservatoire à la fac Samedi 15 mars, parents et enseignants ont défilé jusqu’à l’inspection académique rue de la République. Collèges et lycées. Cette semaine a vu une forte mobilisation des enseignants, pour réclamer principalement une véritable politique d’éducation prioritaire en direction des territoires populaires. pection d’académie, rue de la République. Puis, le lendemain encore, dimanche 16, les enseignants, accompagnés et soutenus par les parents d’élèves, ont profité du jour de marché pour distribuer, aux quatre rues, là où se croisent Gabriel-Péri et République, des documents aux badauds les informant de leurs revendications sur le devenir de l’éducation prioritaire. En période électorale, à cet endroit-là, la dimension politique de l’action était patente puisque la plupart des candidats aux municipales étaient en train de tracter. Devant les militants du PS, écharpe rose au cou, M. Peillon était la cible de la colère du corps professoral. « Démantèlement des ZEP, Sarkozy l’a rêvé, Hollande l’a fait », « La trahison, c’est maintenant »… Les enseignants sont déterminés à se faire entendre. Depuis l’annonce par Vincent Peillon des grandes lignes de sa réforme de l’éducation prioritaire, les professeurs de ZEP ne désarment pas. Une fois n’est pas coutume, ce sont les Hauts-de-Seine qui ont lancé le mouvement, rejoints bientôt par leurs collègues de Seine-Saint-Denis. Jeudi 13 mars, de nombreux établissements (lycées et collèges) des deux départements étaient en grève pour aller manifester jusque sous les fenêtres du ministre de l’Éducation nationale, rue de Grenelle, à Paris. Deux jours plus tard, samedi 15, les établissements dionysiens déclinaient localement cette mobilisation, en organisant un cortège jusqu’aux locaux de l’ins- « Ce que l’on donne, on le prend à un autre » Les slogans, hostiles au gouvernement et à son ministre de l’Éducation nationale, ont également rythmé le cortège parisien de jeudi, auquel s’étaient joints de nombreux élèves des établissements ZEP, mais aussi une forte délégation de l’Union na- SÉBASTIEN BANSE Chroniques dionysiennes Place de la Porte-de-Paris, la construction de l’hôtel 4 étoiles de 54 chambres (photo) ainsi que les immeubles de bureaux et de logements est désormais bien avancée. Les premiers clients seront accueillis en juin. Mais dès la fin 2014 le tram T8 aura son terminus à ce niveau, avenue Danielle-Casanova. G.R. ACTUALITÉS La semaine du 19 mars 2014 V.L.C. 2 N°992 DU 19 AU 25 MARS 2014 N°992 DU 19 AU 25 MARS 2014 Jeudi 13 mars, de nombreux lycées et collèges du 92 et du 93 étaient en grève pour aller manifester jusque sous les fenêtres du ministre de l’Éducation nationale, rue de Grenelle, à Paris. tionale lycéenne (UNL). Malgré leurs demandes, les manifestants, arrêtés par les CRS aux portes du ministère, n’ont pas été reçus en délégation. Samedi 15, cette fois-ci, ce sont surtout les parents d’élèves qui étaient venus soutenir les profs dans leur mobilisation qui rassemblait le premier et le second degré. Tous les collèges de la ville étaient représentés, ainsi que des établissements de villes voisines, comme le collège JeanVigo d’Épinay. Étaient présents aussi des enseignants du collège dionysien Federico-GarciaLlorca, pourtant le seul de la ville et l’un des rares du département à bénéficier du nouveau classement « REP + », synonyme de moyens supplémentaires. « D’abord, c’est une réforme à moyens constants, donc ce que l’on nous donne, on le prend à un autre établissement », expliquait un enseignant d’histoire-géographie de Garcia-Llorca. « Ensuite, cela renforce les inégalités à l’intérieur de notre collège, puisque seuls les professeurs bénéficient des avantages de la réforme, mais pas les documentalistes, les personnels de vie scolaire, CPE, surveillants…»Les enseignants mobilisés, dans leur ensemble, réclament une véritable politique d’éducation prioritaire en direction des territoires populaires : création de postes, réduction des effectifs par classe, maintien des options et des demi-groupes, ouverture de classes en fonction de la démographie du territoire. « On ne fait pas grève par plaisir », rappelait un enseignant. « Mais on ne lâchera pas.» l Sébastien Banse ACTUALITÉS monter sa petite entreprise ? Pour conseiller les porteurs de projet, l’Adie, Association pour le droit à l’initiative économique, tient une permanence le jeudi 20 mars, de 10 h à 12 h, à la Poste République. Infos au : 09 69 32 81 10. Désormais, pendant les «petites» vacances scolaires (hiver, Pâques, Toussaint et Noël), les pass Navigo annuels et mensuels ainsi que Solidarité et Améthyste permettront de circuler dans l’ensemble des 5 zones quel que soit l’abonnement habituel. Première application du 12 au 27avril inclus. YANN MAMBERT Golf urbain Mars 2014, apprentis et enseignant au CFA dionysien. Quand le bâtiment va… au CFA blic de plus en plus diversifié », constate Jean-Claude Libereau, le directeur adjoint, qui a même vu arriver « des bacs + 3. On a aussi de plus en plus de jeunes qui poursuivent leur formation par un 2 e CAP ». Ou un brevet professionnel comme en vise Alexandre, 18 ans, en maçonnerie, « dans la lancée » de son CAP. Des échanges avec des centres européens Le bâtiment, comme bon nombre de secteurs d’activités, a connu des heures meilleures. Pour autant, les diplômés du CFA de Saint-Denis seraient de 70 à 80 % à entrer dans la vie active dans les trois mois suivant la fin de leur formation. « C’est beaucoup plus élevé que la moyenne, à niveau de diplôme équivalent. Et le taux est encore meilleur pour le bac pro du gros œuvre », observe Matthieu Pon, le directeur de cet établissement dont le vingtième anniversaire sera fêté en octobre prochain. Pour l’heure, M. Pon et son équipe se préparent aux portes ouvertes organisées à partir du 22 mars dans le réseau des sept CFA du bâtiment en Îlede-France (1). Mais les adolescents de 3 e soumis en ce moment au dilemme de l’orientat i o n n e rep r és en tent plus qu’une faible part du recrutement du CFA de Saint-Denis. Parmi les 380 apprentis, répartis entre huit métiers, « on a un pu- YANN MAMBERT Sanctionnées par un diplôme de l’Éducation nationale, les formations ont évolué elles aussi. Elles visent à s’adapter au mieux à la réalité du métier que les jeunes exercent en alternance, sur une durée annuelle de treize semaines. « Les savoir-faire se chevauchent de plus en plus. » Le directeur adjoint cite pour exemple « l’électricité qui est maintenant à la périphérie de tous les métiers ». Qu’il s’agisse du chauffagiste qui aura à installer pompe à chaleur ou panneau solaire. Du métallier qui travaillera sur un rideau métallique. Ou bien du peintre qui « va déposer et reposer les prises électriques ». « La question énergétique » intéresse chacun des métiers et les amène à « coopérer », poursuit M. Libereau. « Avant, quand on coulait une dalle de béton, on ne s’inquiétait pas trop de la dimension de la réservation (trou, ndlr) pour le « Les savoir-faire se chevauchent de plus en plus », note Jean-Claude Libereau en citant pour exemple « l’électricité qui est maintenant à la périphérie de tous les métiers ». passage des câbles électriques. » Le maçon est à présent prié de veiller à ces déperditions énergétiques. Et il monte les murs avec des parpaings isolants, qui font partie des nouveaux matériaux apparus dans le bâtiment. Pour élargir l’horizon professionnel de ses apprentis, le CFA organise aussi des échanges avec d’autres établissements européens. C’était en novembre près de Cologne où des apprentis métalliers ont travaillé sur un radiateur solaire avec de jeunes Allemands qu’ils recevront prochainement. « On a eu aussi des échanges avec la Pologne qui a une grande culture du métal », signale M. Libereau. Prochainement, ce sont les apprentis carreleurs-mosaïstes qui se rendront à Barcelone. Mais ces escapades sont « une difficulté pour les entreprises, parce qu’elles les paient ». Les salaires selon le niveau de formation et l’âge de l’apprenti s’échelonnent de 40 à 65 % du SMIC. « 80 % des jeunes sont placés dans des entreprises artisanales, petites ou très petites, où la baisse d’activité les incitera à ne pas prendre d’apprenti. Parce c’est un engagement pour deux ans », explique M. Libereau. D’où quelques « difficultés à craindre ». Quant aux gros bétonneurs, « ils n’ont pas la culture de la formation en apprentissage», regrette le directeur adjoint pour citer néanmoins une « collaboration étroite » avec le groupe Vinci. l Marylène Lenfant (1) Portes ouvertes au CFA de Saint-Denis (21, rue Prairial) samedi 29 mars, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Tél. : 01 49 71 30 30. Plus d’images du CFA sur www.lejsd.com Tous les lieux sont bons pour faire découvrir la pratique du golf. La preuve avec cette initiative de l’association Saint-Denis golf club, le samedi 22 mars, de 16 h à 18 h, devant le 8, rue de la Boulangerie. Immigrés L’union locale CGT invite à un débat sur «la place des travailleurs immigrés dans le syndicat et dans les luttes», le vendredi 21mars, de 15 h à 17 h, bourse du travail (9-11, rue Génin). Fresques antiracistes L’espace Solidaire Allende propose des ateliers de fresques, peinture et calligraphie, contre le racisme, le mercredi 26mars de 14 h à 16 h, au LCR, bâtiment 6, cité Allende. Contacter Rachid au 06 17 53 69 60. Prestigiovanni, sur le patrimoine industriel de Plaine commune, déjà présentées sur les grilles du Stade de France, sont exposées jusqu’au 29 mars à la Maison de l’architecture d’Île-deFrance (148, rue du Faubourg-Saint-Martin, Paris 10e). Du mardi au samedi, 11 h/19 h, entrée libre. Le Pont de Soissons bruyant 500 fois par jour Passage du RER B. Réseau ferré de France a réalisé une étude qu’elle a présentée aux riverains. En décembre dernier, des riverains du Pont de Soissons adressaient à Réseau ferré de France (RFF) une pétition d’une quarantaine de signatures. Ils y réclamaient une étude pour des travaux d’isolation phonique de ce vieil ouvrage métallique audessus de l’avenue du PrésidentWilson, où chaque passage de train déclenche un vacarme. Depuis, ces habitants de la Plaine ont reçu le soutien d’élus, dont l’adjoint EELV Michel Ribay. Et ils ont appris qu’une étude avait été réalisée en 2012 par RFF qu’ils ont donc sollicité pour en avoir connaissance. Elle leur était présentée en réunion publique le 11 mars à l’école du Lendit par Jean-Philippe Regairaz. D’après cet expert acousticien auprès de la Direction régionale de RFF, le bruit atteint environ 90 décibels pour chacun des 500 trains du RER B qui empruntent Une habitante du quartier Gare envoie au JSD le double d’un courrier adressé à SOS médecins. Extraits : quotidiennement le pont. Solution la moins onéreuse, la protection des bâtiments voisins est jugée trop restrictive par la quinzaine d’habitants présents. Pour eux, le traitement doit être réalisé à la source, comme l’envisage l’autre scénario. Celui-ci s’articule sur trois interventions, les deux premières pour poser des absorbeurs de vibration sur chaque rail et sur le platelage (ou plancher du pont), et la dernière pour habiller d’un isolant la sousface du tablier où le trafic routier ajoute son écho. Il en résulterait une baisse de 3 décibels, suffisante selon M. Regairaz pour ramener la gêne à un niveau tout à fait supportable. Reste le coût de tels travaux qu’il évalue à environ 3 millions d’euros (répartis entre État, RFF, Région et collectivité locale). Ce montant est de loin inférieur à la facture acquittée pour le mur antibruit de la cité Sémard (près de 9 millions) et de l’investissement envisagé pour la cité Éluard (6,2 millions). Mais le pont de Soissons n’est que l’un des 19 000 « points noirs bruit » recensés par RFF en Île-de-France. l M.L. Je viens vers vous pour vous signaler un état de fait qui à mon sens est inadmissible. Mon époux est insuffisant respiratoire grave sous oxygène à domicile. Nous vivons avec la maladie depuis 1997, nous la connaissons et la gérons donc bien. Mardi 18 février, mon époux déclenche une surinfection pulmonaire grave avec 39°4 de fièvre. Il était dans son lit à ne même pas pouvoir me parler tant il était encombré. Je décide donc d’appeler SOS médecins, Sur les terrains du 3, rue Dohis et 66, rue D.-Casanova seront construits et mis en vente 38 logements (et parkings en sous-sol) répartis sur 5 étages. La Ville vendra les parcelles occupées actuellement par des boxes à la société Imodev pour 732 000€ selon l’estimation des Domaines. Zambie… à qui profite le cuivre ?est un documentaire sur la responsabilité des entreprises dans les pays pauvres dont elles exploitent les ressources minières. Sa projection donnera lieu à un débat sur la solidarité internationale avec Philippe Tournaud, du CFFD Terre solidaire, organisatrice de cette rencontre qui se clôturera par un «repas solidaire». Samedi 22mars, de 18 h à 21 h 30, salle Saint Denys (8, rue de la Boulangerie). la réponse est : « Il n’y a pas de médecins pour Saint-Denis.» Du coup j’appelle le Samu qui commence à me questionner sur le détail de l’état de santé de mon mari. Je m’énerve et je finis par passer mon époux qui dit : « Je suis comme dans un étau.» C’est seulement à ce moment-là qu’il décide d’envoyer une ambulance. On a perdu au moins 20 mn, le Samu est là pour agir en urgence. Je précise que ce n’est pas la première fois que je fais appel à SOS médecins et que ce n’est pas la première fois non plus que j’ai la même réponse. SOS médecins ne se déplace pas et il est très difficile de trouver un médecin qui se déplace à domicile. Ce qui veut dire que les médecins sont faits pour les malades bien portants qui peuvent encore se déplacer. Les autres ont le droit de mourir. Je me demande vraiment comment font les gens qui vivent seuls. XXIe siècle, siècle de la misère. F. Gourdon Condroyer En retrait de la rue de la République, l’espace vert public actuellement en construction ouvrira ses portes au mois de mai. Il portera le nom de Condroyer, ancien propriétaire du site et surtout de la salle de cinéma la Kermesse (active jusqu’en 1976), qui s’y élevait. Charles Condroyer était un exploitant qui possédait plusieurs salles dans le nord parisien. Test de français Pour les postulants à la naturalisation française, la Chambre de commerce et d’industrie de SeineSaint-Denis organise le Test d’évaluation en français, ou TEF, dont l’attestation est exigée par la préfecture. Pré-inscriptions à partir du 20mars, pour la session du 14avril. Au 191, avenue Paul-Vaillant-Couturier à Bobigny. Tél. : 0820 012 112. Les bouchons en plastique sont récoltés un peu partout en France et ces collectes permettent, partout, de financer des actions en direction de personnes handicapées. À Saint-Denis, c’est l’association Sourire d’ange qui se charge de recueillir le précieux plastique et de l’entreposer dans un local du centre technique municipal, mis à disposition par la Ville. Le fruit de l’investissement a permis de recueillir plusieurs milliers d’euros. 4 000euros ont été versés à l’association Handi’chiens, ce qui va lui permettre d’éduquer et de former cinq chiots futurs compagnons de personnes à mobilité réduite. Le Sdus natation a reçu 1 500euros pour son action d’accueil de personnes en situation de handicap à l’activité natation. Des Dionysiens, souvent dans l’entourage immédiat des membres de Sourire d’ange, mais aussi des salariés d’entreprise du territoire comme Afnor, Generali, la SNCF, vente-privee.com, ou l’établissement scolaire JBS, participent à la collecte et ont permis à l’association d’atteindre ses objectifs. Celle-ci les remercie… Et les encourage à continuer. Désormais, grâce à un partenariat avec le service jeunesse, chacun peut déposer sa récolte de bouchons ou tout autre couvercle en plastique dans tous les Espaces jeunesse de la ville. Ainsi, Sourire d’ange pourra, les années prochaines, venir en aide à d’autres. V.L.C. Famille Miel Béton Depuis 2000, le Parti poétique d’Olivier Darné produit le «miel béton» à partir de ruches installées sur divers édifices urbains, notamment la mairie de Saint-Denis. Cette dernière a reconduit avec le Parti la convention permettant l’installation et la gestion du rucher pédagogique sur le toit du centre administratif communal. Tulipes Portraits à la brocante Une toile sur un chevalet, le visage du modèle qui peu à peu apparaît : jeudi dernier, à la brocante de la place Jean-Jaurès, le portraitiste attirait les badauds. C’est maintenant officiel, la traditionnelle Fête des tulipes, qui se tient dans le parc de la Légion d’honneur se déroulera cette année les 12 et 13 avril. Pas moins de onze entreprises locales seront partenaires et mécènes de cette édition. Seniors. À la découverte de Pleyel et de la Plaine À l’initiative d’une animatrice de la Maison des seniors, un programme intitulé «Histoire de mon quartier» est proposé aux seniors. Deux quartiers, Pleyel et la Plaine, très riches de leur passé, font l’objet d’un cycle de visites ou d’ateliers. Après un premier cycle à l’automne, un deuxième a débuté. Mardi 18 mars, rendez-vous à l’espace jeunesse place des Pianos, pour une visite de la Fabrique de l’Unité d’archéologie. Au total, sept initiatives sont encore prévues pour Pleyel. Le mardi 25 mars, c’est à 13 h 30 que le rendez-vous est fixé devant la maison de quartier Plaine pour une déambulation dans le quartier et un éclairage sur le nom des rues avec l’association Mémoire vivante. Il reste six rendez-vous pour parfaire sa connaissance de la Plaine. V.L.C. Programme complet : renseignements au 01 49 33 69 74 ou 01 49 33 68 34. du Pont-Godet) mardi 25 mars de 14 h à 16 h ; résidence Croizat (10, avenue R.-Rolland) lundi 24 mars de 14 h 30 à 16 h, résidence Dionysia (2, rue E.-Fournière) mardi 25 mars de 16 h 30 à 18 h. Animations libres et gratuites. Zambie Sourire d’ange. Une belle récolte La Baleine Constructions Corinne Lacroix de l’école municipale d’arts plastiques propose des séances d’initiation à différentes techniques de confection d’objets qui serviront le repas de Printemps. Résidence Basilique (4, rue Courrier des lecteurs Des travaux de rénovation au centre nautique (hall d’accueil, vestiaires, vidéo surveillance, toboggan…) débuteront en novembre prochain et dureront plusieurs mois, avec le maintien de nombreuses activités et des restrictions pour l’accueil du public jusqu’en mai. La Baleine sera ensuite fermée de mai à août 2015. La compagnie de l’Artisanat des menteurs reprend ses «Histoires en familles» où des enfants de 6 à 10 ans et leurs parents «se découvrent autrement dans la création collective». Cet atelier gratuit se tient jusqu’au 9avril, le mercredi de 14 h à 16 h 30, au local commun de la Cour d’Angle (22, rue AugustePoullain). Inscriptions au 01 43 52 18 99. Mail : artisa [email protected] Site : www.artisanatdes menteurs.ouvaton.org Ateliers création et déco Les arbres du T8 De jolis arbres fleuris sont en cours de plantation sur le tracé du tram T8, secteur Éluard-Croizat. Les aménagements urbains se poursuivent sur la ligne et dans quelques mois débuteront les essais de circulation des rames sans voyageurs, nécessaires à la formation des personnels et le rodage des systèmes. G.R. Les activités suivantes ont lieu ou partent de la Maison des seniors (6, rue des Boucheries). Tél. 01 49 33 68 34. La virée de la semaine lundi 24 mars de 14 h à 17 h 30, rendez-vous sur place, pour les Archives nationales 26 mars de 10 h à 11 h 30, revue de presse avec les animateurs. Inscription obligatoire, activité gratuite. La dernière séance perturbée Conseil municipal du 13 mars. Le huis clos a été voté après qu’une poignée de squatteurs a interrompu les débats. Les élus ont auparavant adopté un vœu dénonçant la baisse des dotations d’État. Imprévu. La dernière séance de l’actuel conseil municipal s’ e s t t e n u e e n m a i r i e j e u d i 13 mars. À plusieurs reprises, un petit groupe se revendiquant d’un squat du boulevard Sembat a interrompu les débats, en réclamant « des logements ». « Cet incident est d’autant plus regrettable et incompréhensible que la Ville n’est pas partie du litige qui oppose la Fédération française de triathlon propriétaire du bâtiment à ces occupants sans droit ni titres », indique un communiqué de la mairie. En dépit de plusieurs appels au calme, et après avoir proposé une rencontre à l’issue d e l a s é a n c e, l e m a i re a d e mandé l’évacuation de la salle, qui s’est faite sans difficulté, en présence de la police munic i p a l e. L o r s d e l a re p r i s e quelques minutes après, les élus ont voté la poursuite des travaux à huis clos. E n débu t de r éu ni on, les élus avaient débattu d’une délibération présentée par Fabienne Soulas (PCF) dénonçant « la baisse des dotations de l’État aux collectivités » (moins 700 000 euros pour Saint-Denis). Expliquant son « inquiétude et les conséquences de cette situation », l’adjointe aux finances a ajouté que « ces coupes budgétaires pénalisent les collectivités alors que les besoins des populations sont croissants, dans un contexte de chômage q u i s’ a g g ra v e » . E n c o n s é quence, le texte adopté à la quasi unanimité (2 abstent i o n s - P S e t 2 re f u s d e vo t e UMP) demande au Premier ministre « de prendre dès à présent face aux inégalités territoriales criantes des dispositions assurant une redistribution des ressources entre collectivités au bénéfice de celles où les populations Une dizaine de personnes a interpellé les élus. les plus modestes sont nombreuses et la présence de forts services publics locaux essentiels, et d’engager une profonde réforme assurant la péréquation et la redistribution des ressources entre collectivités riches et collectivités populaires ». « On va vers des difficultés renforcées » Pour le maire Didier Paillard, « les coupes budgétaires à l’encontre des collectivités (près de 5 milliards d’euros) sont injustes, insupportables et inefficaces, et elles vont à l’inverse des promesses du candidat Hollande ». Majid Wannass (sans étiquette) dénonce « une injust i c e s u p p l é m e n t a i re » . Et Georges Sali (PSG) parle, lui, « d’une démarche politique d’une rare malhonnêteté […] ce Éducatif Le dernier conseil municipal a voté une subvention de 10 080€ en soutien à des projets éducatifs développés dans divers établissements scolaires du secondaire (sorties découverte, sport, voyages…). de Pierrefitte. Inscription obligatoire. Paroles & Tartines mercredi GÉRALD ROSSI buer à l’animation du marché, des associations se relaient chaque samedi de 9 h à 12 h à la buvette associative mise en place sous la halle Nozal par la démarche-quartier. Se succéderont ainsi derrière le bar, Les Bretons de Saint-Denis (samedi 22 mars) et l’Agaf (samedi 29 mars). Le rendez-vous des retraités Micro-crédit Comment créer son emploi, Expo agglo Les photos de Guido YANN MAMBERT Buvette Pour se faire connaître et contri- Zones Navigo Centre de formation d’apprentis. À SaintDenis, l’établissement prépare ses portes ouvertes. L’occasion pour les jeunes de découvrir des métiers toujours très demandés. ACTUALITÉS La semaine du 19 mars 2014 YANN MAMBERT À noter cette semaine 5 N°992 DU 19 AU 25 MARS 2014 N°992 DU 19 AU 25 MARS 2014 DOMINIQUE SANCHEZ 4 Le vœu adopté demande « de créer des dispositifs soutenant les villes qui construisent des logements répondant aux besoins de nos concitoyens et alimentant l’activité économique ». n’est pas une mesure de gauche. Si le gouvernement persiste dans cette direction, on va vers des difficultés renforcées ». Po u r C h r i s t o p h e G i r a rd (PG), ces mesures « auraient a u s s i d e s r é p e rc u s s i o n s s u r 30 000 à 40 000 emplois associatifs qui œuvrent sur le territoire auprès des populations les p l u s d é f a vo r i s é e s ». Et l’é l u pointe également « la situation de l’école, avec des enseignants non remplacés, et une nouvelle carte des ZEP prioritaires mais avec une dotation constante ». Philippe Julien (LO) estime ensuite que « le président Hollande poursuit la politique de Sarkozy en s’attaquant aux services publics en faisant des cadeaux aux entreprises aux détriments des travailleurs ». Prenant part à cette discussion forcément influencée par le débat électoral, Evelyne Nicol (UMP) se dit « pas du tout surprise par ce que fait le gouvernement, et regrette que certains aient pu être bernés ». Si « l a Fra n c e v a d r o i t d a n s l e mur », elle « ne voit pas en quoi 30 000 à 40 000 emplois seraient plus menacés qu’une multitude de PME et PMI qui ne s’y retrouvent plus du tout non plus ». l Gérald Rossi N°992 DU 19 AU 25 MARS 2014 ÉLECTIONS MUNICIPALES YANN MAMBERT 23 et 30 mars 2014 7 Lundi 17 mars en mairie, mise sous pli du matériel électoral envoyé aux électeurs, composé des bulletins de vote et des professions de foi des candidats. Le scrutin mode d’emploi Carte électorale. Seuls les nouveaux inscrits et les personnes ayant déménagé avec affectation à un nouveau bureau de vote reçoivent une carte électorale à domicile. Tous les autres électeurs devront présenter la carte déjà utilisée lors de la présidentielle et des législatives. À noter que l’on peut voter même si l’on a égaré sa carte électorale, à condition d’être normalement inscrit sur les listes électorales. Papiers d’identité. Ils sont indispensables pour voter. Sont valables carte nationale d’identité ou passeport, même périmés. Les documents suivants, également acceptés, doivent en revanche être en cours de validité : permis de conduire, carte Vitale avec photo, carte de famille nombreuse avec photo délivrée par la SNCF, permis de chasser avec photo délivré par le représentant de l’État, récépissé valant justification de l’identité délivré en échange des pièces d’identité en cas de contrôle judiciaire, carte d’identité ou carte de circulation avec photo délivrées par les autorités militaires. Pour les citoyens européens : carte d’identité, passeport, titre de séjour… Nombre d’électeurs. Après mise à jour des listes, on dénombre désormais à SaintDenis 43 201 inscrits (41 349 en 2013) dont 789 ressortissants européens. Vote par procuration. La procédure est simplifiée. Un ordinateur connecté suffit désormais pour imprimer le document à remplir : www.ser vice-public.fr ou sur www.in terieur.gouv.fr. Ensuite il est nécessaire de se rendre au commissariat, à la gendarmerie ou au tribunal d’instance du domicile ou du lieu de travail de l’électeur. Pour être valable, le formulaire de procuration doit parvenir à la mairie au plus tard le samedi 22 mars pour le premier tour (le 29mars pour le second tour). Mode de scrutin. Les conseil- lers municipaux sont élus au scrutin de liste paritaire à deux tours. Chaque liste a autant de candidats que de sièges à pourvoir. Chaque liste est désormais composée alternativement d’un candidat de chaque sexe selon le principe de la parité. Le nombre de sièges de conseillers municipaux est fixé à 55 pour Saint-Denis, soit 2 sièges de plus que lors du scrutin de 2008. Le mandat est de six ans. Conseillers communautaires. Ils sont élus pour la même durée de six ans. Jusquelà ils étaient désignés par les conseils municipaux. Désormais, la loi du 17 mai 2013 fixe le principe dit du « fléchage » de la liste (les noms sont imprimés sur le même bulletin que pour les conseillers municipaux). Le nombre de conseillers communautaires est fixé à 16 pour SaintDenis (arrêté préfectoral du 24 octobre 2013). Sur le bulletin de vote, 18 noms apparaîtront cependant parce que la ville a un nombre de sièges à pourvoir supérieur à 5. Mode de calcul. Les sièges sont répartis à la proportionnelle à la plus forte moyenne, avec prime majoritaire de 50 % des sièges à la liste arrivée en tête. En cas de majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, l’élection est acquise. Dans le cas contraire, un second tour a lieu. Second tour. Seules les listes ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés peuvent se maintenir au second tour. Pour ce second tour, les listes des candidats peuvent être modifiées, tout comme l’ordre de présentation des candidats. La loi stipule que les listes des candidats ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés au premier tour peuvent fusionner pour le second, à condition d’être présent sur une seule et même liste. Campagne électorale officielle. Elle se termine le sa- medi 22 mars à minuit. En cas de second tour, la campagne sera ouverte le lundi 24 mars à zéro heure et s’achèvera le samedi 29 mars à minuit. Précisons que toute propagande comme les distributions de tracts et de documents électoraux est interdite les samedis 22 et 29 mars. l Gérald Rossi Enjeux L’heure du choix entre deux visions Même si la proposition de construire un téléphérique entre le centre-ville et la Porte de La Chapelle fait causer, la campagne électorale n’a pas toujours atteint des sommets. Est-elle pour autant restée au niveau de la mer malgré les coups de vent, lots habituels des confrontations électorales ? Sincèrement non. Dès lors que l’on se donne la peine de lire les programmes des uns et des autres, l’évidence apparaît comme le nez au milieu de la figure : deux visions de Saint-Denis opposent les candidats, à commencer par ceux qui paraissent devoir jouer les premiers rôles, M. Hanotin et M. Paillard. Cette perception, ce vécu ne clivent-ils pas aussi les Dionysiens ? D’évidence si. Entre les « mécontents » qui font de Saint-Denis la capitale du laisser-faire, de l’inertie, de la dégradation, de la crasse et de l’insécurité. Et les « contents » pour qui Saint-Denis est championne du dynamisme, du mouvement, de la diversité, du populaire malgré sa proximité d’avec Paris. Notre propos manque de nuances ? Sans aucun doute. Mais le choix local se résume pour l’essentiel à cette différence d’approche et de perspectives que les électeurs vont avoir à trancher. S’ajoutent à cette dimension locale, des considérations nationales. C’est évident tant une ville n’est pas dans une bulle étanche et stérile, mais vit au contraire au gré des aléas des orientations de l’État dans le domaine social et économique, comme dans ses prérogatives régaliennes que sont l’éducation ou la sécurité. Bon vote ! Dominique Sanchez GÉRALD ROSSI Premier tour. Dimanche 23 mars, comme dans toute la région parisienne, les 48 bureaux de vote de Saint-Denis seront ouverts de 8 h à 20 h. Second tour le 30. N°992 DU 19 AU 25 MARS 2014 N°992 DU 19 AU 25 MARS 2014 ÉLECTIONS MUNICIPALES 23 et 30 mars 2014 9 Mathieu Hanotin. Didier Paillard. Georges Sali. Houari Guermat. Un show sans Taubira Un sondage s’invite au meeting La jeunesse, thème de fin de campagne L’espoir du rejet de la gauche Meeting. Mathieu Hanotin, privé de la présence de la Garde des Sceaux, a reçu le soutien de Bruno Le Roux et de Stéphane Troussel le 12 mars pour sa dernière réunion plénière. Salle de la Légion d’honneur. Didier Paillard a tenu sa dernière réunion centrale le jour où une enquête d’opinion, qui lui est favorable, était révélée. Il a recentré ses attaques contre le candidat de droite. Tables rondes. Georges Sali a consacré sa dernière soirée de débats aux thèmes structurants de sa campagne, avec un focus sur les jeunes. UMP-UDI. Houari Guermat espère incarner l’alternative à droite pour rallier les déçus de Paillard qui ne veulent pas mêler leurs voix à celles du candidat PS. animateur attitré des meetings de Mathieu Hanotin, annonce la nouvelle : « Christiane Taubira est victime d’un empêchement majeur. » C’est joliment dit. Ce 12 mars, à cette heure-ci, la Garde des Sceaux a effectivement d’autres chats à fouetter que de venir à Saint-Denis soutenir le candidat PS. Le dossier des écoutes Sarkozy est à ce moment précis en train de lui revenir en boomerang et les journalistes de BFM n’ont plus qu’à constater son absence pour aller la débusquer plus tardivement à Montreuil, chez un autre candidat PS. Dans la salle de la Légion d’honneur, les centaines de personnes, parées d’une écharpe rose offerte à l’entrée, se font une raison. Le show peut commencer. Les tap-tap, boudins gonflables distribués pour applaudir p l u s f or t, s on t de so r tie. Comme sont brandies les pancartes roses également mises à disposition du public. Sans Claude Bartolone, non programmé pour la première fois dans pareil meeting, c’est Stéphane Troussel qui se lance. Le président du conseil général estime que « Saint-Denis ne rayonne plus assez » et même « se dégrade d’année en année ». « Transformer le tourbillon en tempête » Le président du groupe PS à l’Assemblée lui succède. Bruno Le Roux, par ailleurs candidat à Saint-Ouen contre la maire Front de gauche, se félicite que « Mathieu permette le choix entre une droite inexistante et une gauche à bout de souffle ». Les élections municipales « se pensent d’abord au niveau local », explique-t-il à un auditoire convaincu qu’il doit en être ainsi… Même si des banderoles intrusives de parents et de profs se déploient pour réclamer des moyens pour l’école comme une piqûre de rappel des réalités nationales. Arrive enfin le tour de Mathieu Hanotin, acclamé à plusieurs reprises, notamment quand il évoque ses conquêtes. D’abord comme conseiller général en 2008, puis en 2012 comme député. Avant de finir comme une rock star entourée sur scène, Mathieu comme le scandent ses supporters, définit ce qu’être de gauche signifie : « C’est de ne pas accepter que près de 25 % des Dionysiens soient au chômage ; c’est ne pas aider des multinationales qui n’embauchent pas les Dionysiens. » Quand il appelle ses partisans à « transformer le tourbillon en tempête », les porteurs de banderoles revendicatives ont déjà été poussés dehors. l Dominique Sanchez Didier Paillard a le sourire en entrant dans la salle de la Légion d’honneur vendredi 14 mars. Le monde est là, l’ambiance a ce côté bonne franquette devenue marque de fab r i q u e d e s e s m e e t i n g s. L’équipe qui l’entoure a la banane aussi et bientôt l’assistance partage l’humeur au be au fixe : « Il y a quelques jours, France Inter évoquait un sondage du PS nous donnant 10 points d’avance sur le candidat au cumul », commence M. Paillard. « Aujourd’hui, un autre sondage confirme cette tendance. » Quand il donne les chiffres, « 44 % pour notre liste, 34 % pour le candidat PS et 10 % pour celui de la droite UMP-UDI », il doit prévenir dans la foulée que « les sondages ne font pas l’élection » pour parer la démobilisation. Entouré de la secrétaire nationale d’EELV, Emmanuelle Cosse, du syndicaliste et militant associatif Chr istophe Aguiton, de Patrick Le Hyaric, député européen et directeur de l’Humanité, Didier Paillard s o n n e l a c h a r g e c o n t re l e « projet de la droite diony- sienne qui est de vendre 10 000 logements sociaux ». M. Guermat, « spécialiste de la spéculation immobilière qui réussit l’exploit de ne rien proposer pour l’école dans la ville la plus jeune de France », est dans la mire. Mais la salve contre « le candidat de la droite et de Sarkozy » n’empêche pas M. Paill a rd d e s’ e n p re n d re « à l a gauche de reniement », au gouvernement et à son lot de mauvaises nouvelles quotidiennes, « sans compter celles qu’il sortira de ses cartons dès que les élections seront passées ». Mathieu Hanotin est accusé de vouloir « laisser le champ libre aux spéculat e u r s d u Gra n d Pa r i s p o u r transformer Saint-Denis en Eldorado ». « Mobilisation dans la rue et dans les urnes » C’est sur ce terrain de la ville populaire « équilibrée, métissée, rassemblée, qui est le contraire d’un ghetto de riches et d’un ghetto de pauvres » que le maire candidat concentre ses der niers arguments de campagne. Avec le syndicaliste Christophe Le Duigou, il consacre aussi un temps de son discours à la journée d’action appelée par la CGT, FO, FSU et Solidaires le 18 mars, et fait le parallèle entre « la mobilisation dans la rue et dans les urnes ». Le temps pour Patrick Braouezec de lire trois témoig n a g e s d’ h o m m e s e t d e femmes de culture, de voir la vidéo de soutien de Grand Corps Malade et le meeting passe à table autour des plats des cuisines du monde. l D.Sz La Ligne 13 comme dernier point de chute avant le vote. Vendredi 14 mars, au moins cent personnes ont participé à la soirée de débats (mais aussi festive), organisée par le PSG et son leader Georges Sali. Certains sont venus passer un moment dans la salle de la place de la Résistance et d’autres, bien installés devant un verre de soda et quelques chips, y sont restés quelques heures. Tr o i s t a b l e s r o n d e s o n t r ythmé la première partie, consacrées successivement à « la qualité de vie dans notre ville, espace public, sécurité propreté » puis à « la réussite scolaire et à l’accès à l’emploi » et enfin à « l’accès au logem e n t » . Tr o i s t h è m e s q u i , comme l’ont répété plusieurs débateurs, ont synthétisé les travaux des ateliers qui se sont tenus « pendant neuf mois depuis septembre dernier, et qui sont à l’origine de nos 150 propositions ». Placée sous le signe de la j e u n e s s e, c e t t e d e r n i è re grande rencontre publique du PSG avant le scrutin n’a pas manqué de débatteurs : « Avons-nous ici beaucoup plus de délinquance qu’à Paris, alors que nous souffrons d’une image très négative véhiculée par la presse nationale ? », s’in- terroge Jérôme avant de demander « plus de policiers municipaux et nationaux » tout en taclant « un député qui ne fait pas son travail, en ne réclamant pas l’augmentation des effectifs du commissariat ». Service public et logement Une directrice d’école, tout en déplorant « que chaque année 60 % des enseignants sont nouveaux, et que la plupart d’entre eux habitent loin, ce qui complique les choses pour tout le monde », estime « qu’un maire consciencieux doit les aider à trouver un logement ici ». Mehdi, du haut de ses 20 ans, pointe aussi « les médias : ce n’est pas parce que l’on est de Saint-Denis que l’on n’a pas la volonté de s’en sor tir. Nous avons un futur, et vivre ici dans une ville multiculturelle est en vérité une chance ». Puis vient le logement. Le moment de parler « des charges payées par les locataires, qui subissent trop de disparités, il faut un service public qui réponde aux attentes de tous […] il faut lutter contre les marchands de sommeil […] il faut rénover l’existant et renforcer la construction diversifiée […] il faut faire du logement un facteur d’autonomie pour les personnes à mobilité réduite… » Si une intervenante explique « la crise du logement je n’y crois pas trop, c’est surtout une question de gestion », Georges Sali rappelle pour « l’Île-de-France, la n é c e s s i t é d ’ e n c o n s t r u i re 70 000 par an ». l Gérald Rossi « Le bilan de Paillard à la mairie et le bilan d’Hanotin au conseil général et à l’Assemblée font que beaucoup de gens vont se détourner de la gauche. » La prophétie est signée du candidat officiel de la droite et du centre qui se présente sous les couleurs de l’UMP et de l’UD I. Houari Guermat a l’ambition de reconstruire une force crédible à Saint-Denis. « À Neuilly, le PS pèse plus lourd que ce que notre courant représente ici, et ce n’est pas normal », estime celui qui est persuadé de figurer au second tour malgré une campagne électorale éclair due au temps passé à obtenir l’investiture officielle et à négocier avec son concurrent, le divers droite Stanislas Franc ina ( li re ci contre). À quelques jours du scrutin, Houari Guermat apprécie le soutien des partis de droite malgré un contexte national quelque peu troublé par les affaires Sarkozy ou Buisson. « La présence de logos sur une affiche peut être un avantage ou un inconvénient. Dans le cas de M. Hanotin, celui du PS est plutôt dur à porter. Dans le mien, c’ e s t u n p l u s » , e x p l i q u e M. Guermat qui bénéficie de la présence sur sa liste de Xavier Ducos-Fonfrède, tête de liste UMP aux municipales de 2008. Son programme table sans surprise sur le triptyque fiscalité, sécurité, propreté. Sur les impôts locaux, M. Guermat promet de ne pas les augmenter pendant six ans et juge au passage « irréaliste » son concurrent de la liste Divers droite qui, lui, propose de les baisser de 5 % chaque année pendant cinq ans. Pour « faire de Saint-Denis une ville sûre », il veut porter à 130 le nombre de policiers municipaux et assurer leurs présences 24 h/24. 46 Roms sauront jeudi s’ils peuvent voter La liste « On lâche rien ! » se prononce pour la gratuité des transports publics, la baisse des charges et des loyers à hauteur de 15 % des revenus, la municipalisation de la gestion des parkings ou encore en faveur de la remunicipalisation des services comme ceux de l’eau, de la collecte des déchets ou du chauffage urbain. Point commun à toutes ces mesures proposées dans un programme diffusé en fin de campagne ? Un rejet des « politiques d’austérité gouvernementales ou municipales » et sur la volonté de développer des « services et des emplois publics ». L’espoir de la liste soutenue par le NPA est d’avoir « des élus indépendants de la gauche gouvernementale et de la gauche locale ». Un espoir qui, compte tenu du mode de scrutin, a peu de chance de se réaliser. D.Sz Tribunal d’instance. La justice, saisie par Mathieu Hanotin à propos de l’inscription de 46 Roumains sur les listes électorales, doit rendre sa décision le 20 mars. LO. Julien veut infliger un désaveu au gouvernement Philippe Julien conduit une liste porteuse d’un message national. Pour Lutte ouvrière, les votes aux élections municipales sont des prises de position politiques. LO ne se préoccupe pas de la petite tambouille locale puisque « les grands problèmes problèmes, les licenciements, la montée du chômage, les bas salaires, ne dépendent pas des municipalités ». Le 23 mars, l’objectif est donc de réunir des suffrages pour condamner le capitalisme « système social injuste et stupide » et pour faire entendre « le camp des travailleurs ». LO espère que ces élections serviront à « infliger un désaveu au gouvernement sans pour autant faire confiance à un Front de gauche », qualifié de « semeur d’illusions ». D.Sz Réduire les coûts de fonctionnement La réduction des coûts et des frais de fonctionnement est brandie comme la manne essentielle de financement du programme. Frais de communication et de réception figure n t d a n s s o n v i s e u r, t o u t comme son engagement de faire passer de 25 à 15 le nombre d’adjoints. Soucieux de capter les suffrages des classes moyennes, Houar i Guer mat empr unte aussi des chemins de traverse, comme l’annonce de la gratuité des cantines scolaires, mesure appliquée dans toutes les villes dirigées par un maire UDI dans le département. Il fait également un clin d’œil à la jeunesse : « Notre liste est la plus jeune et notre population est composée de 50 % de moins de 30 ans. Je veux les aider pour le permis de conduire, l’emploi, les stages. » Dans le sprint final, Houari Guermat craint que la campagne « tellement à droite » menée par M. Hanotin lui siphonne des voix. Réponse le 23 mars. l D.Sz L’inscription sur les listes électorales des Roms du 55, route de La Courneuve sera-telle invalidée ? Le tribunal d’instance rendra sa décision ce jeudi 20 mars. Mais il est peu probable qu’il satisfasse aux requêtes déposées par Mathieu Hanotin. Examinées en audience les 17 et 18mars, elles visaient 46 des Roumains dont la domiciliation sur ce terrain aménagé par la Ville est contestée par le député et candidat socialiste aux municipales. Comme l’ont relevé les deux avocats qui se sont succédé auprès des Roms, M. Hanotin a saisi la justice début mars, bien au-delà des dix jours impartis après la publication le 10 janvier des listes d’inscrits. De plus, le député a fondé son recours sur un document incomplet, où ne figurent pas la tota- lité des familles qui bénéficient de la convention d’occupation établie par la Ville pour ce terrain Voltaire. Pour Mathieu Hanotin, le recours n’en est pas moins légitime, puisqu’il conteste la validité même de cette convention. En fait, c’est la totalité des 82 inscriptions qu’il suspecte pour avoir été réalisées, non pas « dans une démarche individuelle et volontaire », mais de façon groupée par des associations proches de la majorité municipale. « Nous les avons accompagnés, nous n’en avons pas honte », avait insisté Agnès Cluzel du MRAP dans une conférence tenue le 11mars sur le campement à l’initiative du « Collectif de soutien aux Rroms deVoltaire ». Selon ces militants et sympathisants, ces inscriptions, demandées par les Roms eux-mêmes, relèvent d’un même accompagnement pour l’accès aux droits de ces familles, que l’Aide médicale d’État ou la scolarité de leurs enfants. Selon eux, les déclarations de M.Hanotin, comme les suspicions de fraude formulées avant lui par Didier Labaune, « ont libéré la parole raciste. Le mal est fait ». l Marylène Lenfant Brèves de campagne Paillard et ses soutiens YANN MAMBERT C’est vers 20 h que Corentin, Par ailleurs allié au PC à La Courneuve, il précise malgré tout qu’il faudra « à un moment donné, quand les électeurs auront choisi un projet, que toute la gauche se reparle ». Le 11 mars, lors de la conférence de presse. AURÉLIEN SOUCHEYRE YANN MAMBERT YANN MAMBERT YANN MAMBERT YANN MAMBERT NPA. Billard contre l’austérité, municipale ou locale MARYLÈNE LENFANT DOMINIQUE SANCHEZ 8 Divers droite. Francina et la vente de 10 000 HLM Une tuile de dernière minute est tombée sur la tête de Stanislas Francina : la commission électorale n’a pas validé sa circulaire électorale. Les électeurs recevront donc son bulletin de vote à leur domicile, mais pas le document qui synthétise son programme. Le candidat de la liste Divers droite, sur laquelle figure en deuxième position la conseillère municipale UMP Evelyne Nicol, propose des mesures comme l’embauche de 200 policiers municipaux, la mise en place de 150 caméras de vidéo protection ou encore la vente de 10 000 logements HLM aux locataires. Pour garantir le pouvoir d’achat, il s’engage à baisser les impôts de 25 % en cinq ans. M. Francina veut mettre fin « à la politique du gaspillage, réviser les frais de fonctionnementet diminuer aussi la part des investissements »pour financer ses promesses. Parmi lesquelles figure aussi un « loyer gratuit pour les PME-PMI qui recrutent les Dionysiens ». D.Sz «Ça,c’est Saint-Denis». C’est le titre d’un journal de campagne de Didier Paillard qui publie 100 témoignages d’artistes, créateurs, architectes, journalistes, universitaires… Parmi eux, citons Éric Orsenna, Grand Corps Malade, Cristina Lopes, Christophe Rauck, Philippe Decouflé, Bernard Stiegler, Zahia Ziouani, Didier Bezace, Pierre Louis Basse… Hanotin, la ville en rose Samedi 15mars, Mathieu Hanotin, candidat socialiste, a distribué des centaines d’écharpes roses, couleurs de sa campagne, pour«faire passer Saint-Denis au rose». De 15 h 30 à 17 h, place Jean-Jaurès, il y avait foule autour du stand pour repartir avec les morceaux d’étoffe. Certains étaient d’authentiques soutiens, d’autres des passants attirés par la seule gratuité de l’offre. Vélos L’association Vélo à SaintDenis a écrit une lettre aux candidats, plus exactement à quatre d’entre eux pour les questionner sur leurs propositions concernant la petite reine. Seuls deux candidats ont répondu (Paillard et Sali). À lire sur http://veloasaint denis.hautetfort.com/ Communistes de droite ? M. Guermat qualifiait ici même la liste de M. Francina de « communiste de droite ». Lequel nous a envoyé la réponse suivante : «Vous montrez encore une fois toute l’étendue de votre inculture politique. Par définition, le communisme ne peut pas être à droite et la droite n’est pas communiste, ni même socialiste, vous confondez tout, mais en tous les cas elle peut être sociale ce que vous semblez ignorer.» N°992 DU 19 AU 25 MARS 2014 N°992 DU 19 AU 25 MARS 2014 SPORTS Les basketteurs de l’Union ont fait un grand pas vers le maintien en s’imposant samedi dernier à Antonin-Magne. Il leur reste encore deux matches pour rester en Nationale 3. La musique bat son plein, la buvette multiplie les pains, sucrés ou salés, et les sourires sont nombreux sur les visages. Samedi 15 mars, à la mi-temps, les basketteurs de l’Union passée entre Saint-Denis, La Courneuve et Les Lilas mènent 36 à 34 face à l’AS Bon Conseil. Le public, venu en nombre à Ant o n i n - Ma g n e, e s t s e re i n e t confiant. C’est que le jeu dép l oy é p a r s e s p r o t é g é s f a i t mouche contre l’un des mieux classés de Nationale 3. Il semble loin le temps où l’équipe était moribonde et diminuée, sans repères depuis la relégation subie l’an passé. L’arbitre porte son sifflet en bouche et relance les débats. L’Union prend d’emblée le score à son compte et règne sans partage : 47 à 34 pour les locaux. Le meneur Hicham Fekkak, en g ra n d e f o r m e, e s t a c c l a m é Basket-ball Union Saint-Denis USBC Courneuvien-CS Lilas Nationale 3 Samedi 22 mars, 20 h, Boigny/Union. Cyclotourisme Saint-Denis US Tous les mercredis, sortie du temps libre, 8 h 30 à Delaune. Dimanche 23 mars, Brevet de l’ES Stains, départs de 7 h à 8 h. Infos : 01 34 12 77 43. Football De retour sur le terrain, ils prennent l’adversaire à la gorge, multiplient les passes et les paniers, marquent des trois points et finissent d’assommer leurs victimes sur un dunk tonitruant, qui fait rugir la salle de plaisir. 61 à 50. L’Union a refait le co up de la guerre é clair. Il va ma intena nt falloi r te ni r jusqu’au coup de sifflet final… L’ASBC se réveille et marque de nouveau, mais sa gueule de bois s’avère trop lourde pour avancer. Elle tente quelques actions d’éclat de-ci de-là, mais ne joue plus vraiment le match. Les locaux finissent de dégoûter leurs concurrents en bouffant tous les rebonds dans les dernières minutes. 76 à 63, les jeux sont faits. En musique, les Dimanche 23 mars, 15 h 30, Solitaires FC/Cosmos FC. Racing Saint-Denis 1re division 93 Samedi 22 mars, 15 h à Delaune, Racing Saint-Denis/Evry FC. Randonnée pédestre Les Verts sentiers Dimanche 23 mars, rando 17 km avec dénivelés, de Méry-sur-Oise à Parmain. Rdv 8 h 15 gare de SaintDenis. Contact : 06 18 79 05 01. « Je suis venu voir un ami. Je le regarde souvent s’entraîner. Je lui donne des petits conseils, des éléments qui peuvent faire la différence », raconte Teddy Tamgho. Le champion du monde de triple saut en titre, sacré grâce aux 18,04 mètres parcour us en août 2013 à Moscou, était vendredi 14 mars au stade annexe Le 9 mars, individuel : T. Buernortey (benjamin) 9e, A. Buernortey (minime) 10e, B. Morante (junior) 10e, L.Morville (senior) 8e. Synchronisé : T. et A. Buernortey (benjamin) 19es, B. Morante et L. Morville (senior) 6es. Dimanche 23 mars, 15 h à Delaune, Saint-Denis US/Houilles Carrières. Water-polo Saint-Denis US Nationale 2 Samedi 22 mars, 20h, Chenôve/Sdus. ans, on était vice-champion de France tous les deux. Lui en hiver, moi en été. Là, il repart fort. Il ne va faire que monter et aller de l’avant maintenant ! » C’est que Grégory est arrivé 4e aux championnats de France seniors les 22 et 23 février à Bordeaux avec un saut à 16,25 mètres. « C’est ma meilleure performance, reconnaît l’intéressé. Mon objectif, « On a choisi la même spécialité, le triple saut, car on kiffait ça… » Teddy Tamgho. Résultats Saint-Denis Émotion Trail des Poilus à Aban 28e Semi-marathon de Rambouillet e Trail Césarines à Saint-Céré Le 9 mars, M. Desiles (VEF) 46e du 12,8 km en 1h32’29’’. P. Martin (VEM) 35e du 12,8 km en 1h27’24’’. Foulées de Savigny-sur-Orge Le 9 mars, N. Berdal (VEF) 638e du semi-marathon en 1h54’07’’ Semi-marathon de St-Witz Le 15 mars, M.-A. Bazantay (VEF) 2e du 21 km en 1h49’50’’. M. Desiles (VEF) 2e du 10 km en 54’42’’. M. Baudot (VEM) 34e du 10 km en 1h19’09. T. Laperche (VEM) 49e du 21 km en 1h47’25’’. L. Benacerraf (VEM) 53e du 21 km en 1h48’24’’. P. Martin (VEM) 77e du 21 km en 1h57’08’’. Championnats de France FFA en salle à Nantes L’athlète de SDE Grégory Occin et le champion du monde Teddy Tamgho. c’est clairement de dépasser les 17 mètres et de continuer à gratter des places aux France. » Il pourra pour cela compter sur l’expertise et le savoir-faire de Serge Hélan, qui vient de rejoindre Saint-Denis Émotion pour encadrer l’entraînement des triple-sauteurs. « Serge Hélan, c’est une des plus grandes figures hexagonales de notre sport, affirme Teddy. Il a été 17 fois champion de France. Sa venue, c’est une des meilleures choses qui puisse arriver à Saint-Denis. Il est toujours le 2e meilleur sauteur de notre histoire avec les 17,55 mètres qu’il a signé à Helsinki en 1994. Il n’y a que moi qui l’ai battu en 2009. Son record a tenu quinze ans ! Et puis c’est un très grand pédagogue. Il va faire de belles choses ici. Saint-Denis Émotion continue vraiment de grandir. C’est aujourd’hui un pilier de l’athlétisme dans le 93. » l A.S. Les 15 et 16 mars, C. Tropnas (SEF) 10e du triple saut (11m42). A. Jeannot (ESM) 2e en série du 60m haies en 8’’28. K.Sylvestre (SEM) 12e du triple saut (13m91). Y. Merkiled (ESF) 2e du lancer de poids (13m77). F. Bamba (ESF) 5e du triple saut (12m16). J. Pierrot (ESF) 12e du triple saut (11m27). Semi-marathon de Chartres Le 16 mars, J. Flessel (VEM) 20e du 21 km en 1h21’39’’. Basket-ball Union Saint-Denis USBC Courneuvien-CS Lilas Nationale 3 Les handballeurs de La Dionysienne ont affronté en deux journées de championnat les deux leaders de Pré-nationale. Face à Maisons-Alfort, ils ont mené avant de se faire dépasser Rugby Le Sdus courbe l’échine Fédérale 3 Taekwondo Neuf podiums Tests Pôle France à Antibes Les 8 et 9 mars, A. Morante (senior) se qualifie pour les championnats d’Europe du 7 au 13 avril au Portugal. Cyclotourisme 121 aux Boucles Saint-Denis US Le Cent de Saint-Denis, organisé par le Sdus et rebaptisé Boucles dionysiennes, a rassemblé 121 personnes à Mériel dans le Val d’Oise, dont 22 parties depuis Delaune. « Une formule à reconduire, qui montre que la campagne attire bien plus les cyclotouristes que la ville », mesure Jacques Coupry, fidèle du club. Seize clubs participaient aux Boucles, dont sept du 93. A.S. dans les derniers instants (défaite 26 à 24). Contre les 1ers de Marolles, ils se sont inclinés d’un point après une bataille tendue, perdue 26 à 27. Deux revers qui les éloignent du haut de tableau mais ne les décrochent pas dans la course à la montée. A.S. « On est sur une phase d’essoufflement. On a fait un mauvais match, timide, avec beaucoup de fautes. En face, ils ont été excellents. Ils ont développé un très beau rugby et ont envoyé du jeu. Je les ai félicités », résume l’entraî- Preuve du bon travail de la section, le Sdus taekwondo a obtenu 9 médailles à l’Open espoirs 93 les 15 et 16 mars. Amel Bimourghane, Sheriane Belmoktar, Audrey Sylla et Yacouba Traore ont emporté la médaille d’or. Lamia Bimourghane, Tijane Sylla et Nesrine Siabarrahmane ont décroché l’argent. Enfin, Hafida Bimourghane et Iheb Elkendaoui sont repartis avec le bronze. A.S. neur du Sdus Xavier Darjo après la défaite des siens 36 à 13 face au RC Courbevoie. La réserve a aussi pris une belle rouste, avec un revers 48 à 0. Pour rester en tête de leur poule, les Dionysiens devront battre leur dauphin d’Houilles-Carrières dimanche prochain à Delaune. A.S. Football Le Cosmos s’offre le leader 1re division 93 « On les a explosés. On a fait un match de guerrier, comme je les aime, avec de l’agressivité et d e l ’ e n v i e . To u s l e s j o u e u r s étaient dans l’esprit. Ils ont fait les efforts pour l’équipe sans se cacher. Je suis très content et très f i e r » , ra c o n t e l’ e n t ra î n e u r Mourad Hamoudi. Le weekend dernier, les footballeurs du Cosmos ont vaincu les leaders d u St a d e d e l’ E s t s u r l e u r s terres, malgré un public hostile. « On encaisse un but dès la 3e minute de jeu, puis on égalise à la 20 e . Ensuite, l’adversaire n’a plus vu une balle. On avait le monopole du jeu. L’arbitre nous refuse deux buts, mais à la 90 e , on obtient un penalty que l’on met sur panenka », apprécie Mourad. A.S. SERVICES NUMÉROS UTILES : MAIRIE place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr ; PLAINE COMMUNE 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ; HÔPITAL 01 42 35 61 40 ; SAMU 15 ; COMMISSARIAT 17 ou Le 9 mars, J.-P. Martinez (VEM) 539 en 1h38’14’’. Aurélien Soucheyre Pré-nationale Plus de services sur www.lejsd.com Athlétisme Le 9 mars, M. Hageman (SEF) 288e du 15 km en 2h10’34’’. AURÉLIEN SOUCHEYRE du Stade de France. En toute discrétion, il a regardé son ami d’enfance Grégory Occin multiplier les bonds dans le bac à sable, sous les couleurs de SaintDenis Émotion. « On a commencé ensemble à Aulnay. Greg était bien plus fort que moi avant. Il nous battait dans tous les domaines, que ce soit en saut, en sprint ou en endurance. On a choisi la même spécialité, le triple saut, car on kiffait ça… Et aussi parce que c’est là qu’on était les meilleurs ! » Blessé, Teddy Tamgho, sociétaire du CA Montreuil, a lancé quelques remarques à son camarade mais n’a pas pu lui faire de démonstration. « De toute façon, il est en pleine bourre. À 15 La Dionysienne Championnats IDF Longjumeau Saint-Denis US Fédérale 3 Athlétisme Tamgho en visite Saint-Denis Émotion. Le champion du monde de triple saut est venu assister à l’entraînement de son ami d’enfance Grégory Occin à l’annexe du Stade de France. Trampoline Rugby chée ce soir par une équipe jeune, qui voit l’investissement à l’entraînement récompensé en match ». Le 5 avril, il saura si tous les efforts consentis pour éloigner le spectre d’une deuxième descente en deux ans ont porté leurs fruits. l Monarques/Seagulls Calais : 46-00. Le Sdus est 4e de la poule 3 nord. Samedi 15 mars, le Club 93 a signé avec la Ville une convention de mise à disposition du dojo du 26, avenue Romain-Rolland. « Nous y sommes depuis sa construction en 1973. L’âme du club est ici. Mais l’association La Résidence sociale, propriétaire, vendait et nous mettait à la porte», raconte Antonio Hidalgo, entraîneur du club spécialisé 11 Handball Deux cruelles défaites dans les arts martiaux. La Ville a racheté les deux bâtiments et la parcelle pour 1,226 million d’euros. « Cet investissement conséquent a été voté pour deux raisons : permettre au Club 93 de poursuivre l’indéniable qualité de ses activités structurantes pour le quartier, et démolir le bâtiment sur rue pour construire une résidence pour personnes âgées », précise l’adjointe aux sports Fabienne Soulas. A.S. Courbevoie/Saint-Denis US : 36-13. Le classement de la poule 4 1/ Sdus (55) 2/ Houilles-Carrières (54) 3/ Epernay (53) 3/ Marquois (53) 5/ Beauvais (48) 6/ Courbevoie (40) 7/ Evreux (21) 8/ Aiglon (20) 9/ Amiénois (9) 10/ Pont-Audemer (7) Dimanche 23 mars, 16 h, HC Noiséen/La Dionysienne. plus relégables mais les jeux ne sont pas faits. On a notre destin en main et il ne faudra pas se rater sur les deux matches restants », prévient le coach Karim Diop. Satisfait par le spectacle, la défense en zone et le jeu rapide produit par ses ouailles, il retient surtout « la lucidité affi- Les Monarques - Sdus Division 3 Convention Saint-Denis US Fédérale 3 La Dionysienne Pré-nationale joueurs applaudissent le public qui envahit le terrain. Des bambins ramassent la balle et se précipitent pour inscrire des paniers supplémentaires. « Chaque victoire nous rapproche du maintien. On en avait une quand je suis arrivé et on en compte désormais sept. On n’est Football américain Équipement Le Club 93 signe avec la Ville Rugby Handball Samedi 15 mars, l’Union a définitivement pris le pas sur l’AS Bon Conseil après ce dunk. Stade de l’Est/Cosmos FC : 1-2. Le classement de la poule A 1/ Stade de l’Est (47) 2/ Sevran (43) 3/ Cosmos (41) 4/ Pantin (36) 5/ Coubronnais (35) 6/ Aulnay (34) 7/ Villetaneuse (34) 8/ Romainville (33) 9/ Livry-Gargan (28) 10/ Tremblay (26) 11/ Montreuil (25) 12/ Solitaires (16) La Dionysienne/Marolles : 26-27. Le classement 1/ Marolles (42) 2/ Maisons-Alfort (42) 3/ Thiais (41) 4/ NeuillyPlaisance (41) 5/ Torcy (40) 6/ La Dionysienne (38) 7/ Sénart (35) 8/ Blanc-Mesnil (35) 9/ Noiséen (33) 10/ Vaires (30) 11/ Aulnay (26) 12/ Bondy (23) 13/ Le Mée (17) Cosmos Saint-Denis 1re division 93 « Chaque victoire nous rapproche du maintien » Cosmos Saint-Denis Seniors 1re division 93 La Dionysienne Pré-nationale Dimanche 23 mars, 15 h 30 à Delaune, Saint-Denis US/Ivry US. par les supporters, en verve comme jamais cette saison. Ainsi galvanisés, les joueurs de l’Union oublient de gérer l’effort et se donnent sans compter. Passé l’euphorie, c’est l’essoufflement. Les visiteurs remontent doucement la pente, jusqu’à recoller 50 partout. Dans un dernier effort, les blancs s’arrachent et prennent deux points d’avance avant la dernière pause. La quatrième manche risque d’être bien longue… Sauf que les gars du coin se sont refait une santé d’acier. Football Handball Saint-Denis US Seniors DHR AURÉLIEN SOUCHEYRE 76 63 Calendrier D.R. Basket-ball L’Union revoit le jour Union AS Bon Conseil SPORTS Tous les résultats sur www.lejsd.com AURÉLIEN SOUCHEYRE 10 Union/AS Bon Conseil : 76-63. Le classement de la poule H 1/ Lille (37) 2/ Wasquehal (36) 3/ Bruay (35) 4/ Bon Conseil (34) 5/ Pierrefitte (31) 6/ Boigny (30) 7/ Gouvieux (30) 8/ Sartrouville (30) 9/ Union (27) 10/ Bures (25) 11/ Le Portel (24) 12/ Lambersart (21) 01 49 71 80 00 ; POLICE MUNICIPALE 01 49 33 63 06, 28 bd J ule s -G ue s de (lundi a u v e ndre di 9 h/12 h e t 13 h/17 h) ; POMPIERS 18 ou 01 48 13 85 28 ; CENTRE ANTIPOISON 01 40 05 48 48 ; SIDA INFO SERVICE (24 h/24 h) : 08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h) 01 43 25 75 00 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ; OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU 0 811 900 900 ; LA POSTE 3631 ; MÉDECINS DE GARDE SUR Tél. : 15. PHARMACIES DE GARDE dimanche 23 mars : pharmacie de la République, Gommez Vaez, 83, rue de la République, SAINT-DENIS, 01 48 20 02 69 ; pharmacie Filemon, 70, avenue d’Enghien, ÉPINAY-SUR-SEINE, 01 48 41 50 69. Renseignements sur les gardes des médecins et pharmaciens : appelez le commissariat au 01 49 71 80 00. Cherche enfants à garder secteur RER D Stade de France. 06 84 71 01 92. Menus écoles et Demandes centres de loisirs d’emploi MERCREDI 19 MARS potage de tomate/pomme de terre, rôti de dinde froid, beignets de choufleur, yaourt velouté aux fruits, fruit. JEUDI 20 MARS carottes râpées, filet de hoki sauce matelote, blé, port-salut, fruit. VENDREDI 21 MARS roulade de volaille, paella poulet, yaourt aromatisé fruits rouges (BIO), tartelette aux pommes. LUNDI 24 MARS taboulé, filet de lieu sauce basquaise, courgettes, yaourt bulgare, fruit. MARDI 25 MARS salade de champignons, steak haché sauce forestière, lentilles, Mini Cabrette, crème dessert caramel. MERCREDI 26 MARS asperges sauce mousseline, omelette aux fines herbes, printanière de légumes, brie, fruit. JEUDI 27 MARS salade verte aux dès de brebis, paupiette de saumon, jeunes carottes, tomme blanche, clafoutis cerise. La viande de bœuf proposée dans les plats est d’origine française, animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de la restauration se réserve le droit de modifier le menu à tout moment en raison des fluctuations des marchés et des effectifs. Étudiant en troisième année d’école d’ingénieur donne des cours de mathématiques de tous niveaux jusqu’au niveau licence L3. 06 64 66 55 36. Recherche emploi, dans la maçonnerie plomberie, électricité, peinture, disponible tous les jours. 06 51 62 51 70. Nounou recherche enfants à garder à son domicile près du Théâtre Gérard-Philipe, disponible. 01 49 17 00 28 ou 06 78 14 19 49. Femme, 50 ans, cherche heures de repassage à son domicile, travail soigné. 06 64 90 19 48. Licenciée en mathématiques (bac + 3) possédant une solide expérience dans le domaine de l’enseignement, donne cours de mathématiques de la 6e à la terminale. 06 34 61 06 46. Enseignante de métier propose soutien scolaire, remise à niveau et aide aux devoirs aux CM2 et collégiens dans toutes matières proposées au programme. 06 16 57 88 18. Assistante maternelle agréée cherche bout’chou à accueillir en contrat enseignant uniquement. 06 20 31 33 22. 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Cultures N°992 DU 19 AU 25 MARS 2014 13 Semaine du 19 au 25 mars 2014 Agenda 20, rue Ampère Tél. : 08 92 39 03 20 Star Wars Identités L’exposition regroupe plus de 200 objets issus des archives du Lucas Cultural Arts Museum, qui célèbrent les films Star Wars, l’œuvre emblématique de George Lucas. uJusqu’au 30 juin, tous les jours de 10 h 30 à 20 h, le vendredi jusqu’à 21 h 30. Tarifs (avec audio-guide et bracelet interactif) : 19,90 € (–14 ans 14,90 €, le mardi 16,90 €, pack famille 65 €). Musée d’art et d’histoire 22 bis rue Gabriel-Péri Tél. : 01 42 43 37 57 Printemps des poètes Trois manifestations sont programmées dans le cadre du Printemps des poètes : rencontre avec Claire Kito au tour de son livre Dialogues de l’encre et du pinceau (jeudi 20 à 18 h), des élèves du lycée Paul-Éluard interprètent des textes de Man Ray et Paul-Éluard (samedi 22 à 15 h) et la conteuse Solange Boulanger, dans le cadre de Mots à croquer, propose une balade en famille (dimanche 23 à 16 h). uEntrée libre. Ligne 13 12, place de la Résistance. Tél. : 01 83 72 20 90 Projection Dans le cadre de la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie, projection du film de Flavie Pinatel, Ici là-bas, suivi d’un débat avec la réalisatrice et Jaklin Pavilla, élue déléguée à la vie associative et à la mémoire. uMercredi 19 mars à 19 h. Entrée libre. Théâtre Dans le cadre du centenaire de la guerre 14-18, le collectif Parazar, le Mrap et l’APCV proposent la projection du film Le Voyage de la mémoire à Verdun et le spectacle Mobilisation générale. uVendredi 21 mars à 20 h 30. Entrée libre. Médiathèque Centre-ville 4, place de la Légiond’honneur Tél. : 01 49 33 92 40 Expo photos Dans le hall d’entrée et au premier étage de la médiathèque, la photographe Manon L’Hostis El Hadouchi présente vingt-deux portraits de femmes, de tous âges et de toutes origines. Derniers jours. uJusqu’au 22 mars. Entrée libre. réalisés à l’encre de Chine, au pastel et au marqueur, nés de son inspiration de l’instant. Derniers jours. uJusqu’au 23 mars. Entrée libre. Contes Dans le cadre du festival de Plaine commune, Histoires communes, Karine Mazel Noury propose La Légende de Thi Thiet, tout public à partir de 6 ans. uMercredi 19 mars à 15 h. Entrée libre Balade (1) L’office de tourisme propose une balade intitulée Carmélites et ursulines à Saint-Denis, sur les traces des cinq couvents installés à SaintDenis au XVIIe siècle. uSamedi 22 mars à 14 h 30. Tarifs : 8 et 5 €. Inscription préalable obligatoire. Académie Fratellini Rue des Cheminots Tél. : 01 72 59 40 30 Balade (2) Apéro Cirque L’apéro cirque mensuel de l’académie Fratellini propose dans le petit chapiteau plusieurs numéros réalisés par les apprentis et des artistes invités. Avec Antoine Deheppes & Inès Maccario (cadre aérien), Alan Lerch (trapèze Washington), Loïc Leviel (fil), Garazi PascualEsnaola (fil) et Petteri Savikorpi (acrobatie) uVendredi 21 mars à 18 h. Tarif : 2 €. Office de tourisme 1, rue de la République Tél. : 01 55 870 870 Exposition Fred Custaard expose une trentaine de ses dessins L’office de tourisme propose une randonnée urbaine autour des jardins secrets de Saint-Denis, entre jardins de l’abbaye et jardins familiaux. uDimanche 23 mars à 10 h 30. Tarifs : 8 et 5 €. Inscription obligatoire. Longueur d’Ondes Le 6b À l’initiative de Fabien Léaustic, artiste résident au 6b, une dizaine d’artistes se sont rassemblés pour travailler sur la lumière. Celle-ci sera aussi bien matière première que sujet de l’exposition. La lumière induit le sens de la vue, donc le regard « qui nous permet l’expérience esthétique et les sentiments qui s’y rattachent », explique Fabien Léaustic. L’exposition, conçue comme une expérience visuelle et sonore, réunit des installations, vidéos, performances d’Élisabeth Boisson Caravella, Romain Cattenoz, Vincent Croguennec, Michel Delacroix, Charlotte Gautier, Tom Huet, Coline Huger, Label ∂ cm., Fabien Léaustic, Marie-Luce Nadal, Benjamin Rossi, U.N.T.U. (Universe Next To Universe). B.L. uDu 21 au 29 mars, vernissage vendredi 21 à 17 h 30. Entrée libre. Galerie HCE 7, rue Gibault Tél. : 06 81 94 63 06 Exposition COLINE HUGER La Cité du cinéma La galerie HCE propose, en lien avec la Semaine des arts de Paris 8 une exposition du collectif Algo, Autour de quelque chose. uDu 22 au 29 mars, du lundi au vendredi de 14 h à 19 h. Vernissage samedi 22 mars à 18 h. Entrée libre. Bourse du travail 9/11, rue Génin Exposition En hommage à Nelson Mandela, exposition des illustrations originales de Zaü pour le livre Mandela, l’Africain multicolore (édition Rue du Monde), avec des textes d’Alain Serres. uJusqu’au 29 mars. Entrée libre. Unité d’archéologie 8, rue Franciade Tél. : 01 49 33 80 29 Les Mercredis de l’archéologie L’action culturelle de l’Unité d’archéologie propose un cycle d’ateliers pour enfants de 8 à 12 ans. Cette semaine, la séance a pour thème : le jeu au Moyen Âge. uMercredi 26 mars de 14 h 30 à 16 h. Tarif : 4 €, réservation obligatoire. Université Paris 8 2, rue de la Liberté Semaine des arts L’UFR Arts, esthétique et philosophie organise sa 3e édition de la Semaine des arts avec des expositions, concerts, forums, ateliers, spectacles, projections, tables rondes, conférences, en tout pas moins de quatre-vingts manifestations. Le Théâtre d’or y interprétera En attendant Godot, de Samuel Beckett mercredi 26 mars à 14 h (amphi 4). uProgramme complet sur www-artweb.univparis8.fr/spip.php? rubrique444 Paris Spectacle musical La compagnie Histoires de Sons présente Le Petit musée de l’oncle Georges à la Comédie de la Passerelle (102, rue Orfila, Paris 20e, M° Gambetta) les samedis 22 et 29 mars et les dimanches 23 et 30 mars à 11 h. Spectacle musical participatif pour tous publics à partir de 6 mois. uTél. : 01 43 15 03 70. Stains Concert jazz L’espace Paul-Éluard (place Marcel-Pointet) accueille un concert du festival Banlieues Bleues avec Digital Primitives African Soul, suivi de Bassekou Kouyate & Ngoni Ba. uSamedi 22 mars à 20 h 30. Tarif : 18, 14 et 10 €. Tél. : 01 49 22 10 10. Cinéma 8 rue du Mondial-1998. Tarif plein 9,30€ (adulte); Tarifs réduits* : 6,70€ (- de 12 ans); 7,50€ (- de 18 ans et étudiants); 7,60€ (+de 60 ans); +2€ pour les séances en d et +1€ pour l’achat des lunettes d. Tarif Imagin’R du lundi au jeudi: 5,90€, Imagin’R du vendredi au dimanche : 6,90€. Les séances du matin sont à 6,30€. Carte 37,50€, 5 places valables 2 mois dans toutes les salles Gaumont Pathé d’Ile-de-France (maximum 3 places par séance). Info : 0892 696696 code #193/0,34€/mn. * Sur présentation d’un justificatif. M.Peabody et Sherman : les voyages dans le temps VF, 1 h 32 mer, sam, dim : 13 h 30, 15 h 30, 17 h 30 + dim : 10 h 30. La petite sirène VF, 1 h 23 mer, sam, dim : 16 h + dim : 10 h 30. 3 Days to kill VF, 1 h 55, nouveauté mer, ven, sam, lun, mar : 14 h 15, 16 h 45, 20 h, 22 h 15 ; jeu : 14 h, 17 h, 20 h, 22 h 15 ; dim : 11 h, 14 h 15, 16 h 45, 20 h, 22 h 15. La légende d’Hercule VF, 1 h 31, en relief (3D), nouveauté TLJ : 14 h, 16 h (sauf jeu), 18 h, 20 h, 22 h + dim : 11 h. Kaume De Heere VOST, 2 h 01, nouveauté sam, dim : 16 h, 18 h 30. Situation amoureuse, c’est compliqué VF, 1 h 39, nouveauté TLJ : 14 h 30, 17 h (sauf jeu), 19 h 30 (sauf jeu), 21 h 45 + dim : 11 h 15. VFST: jeu : 17 h, 19 h 30. 300 la naissance d’un Empire VF, 1 h 42, int. –12 ans, en relief (3D) mer, ven, sam, lun, mar : 14 h 30, 17 h, 19 h 30, 22 h ; jeu : 13 h 50, 17 h, 19 h 30, 22 h ; dim : 11 h 15, 14 h 30, 17 h, 19 h 30, 22 h. Monuments Men VF, 1 h 58 mer, jeu, ven, lun, mar : 14 h 15, 16 h 45, 19 h 15, 21 h 45 ; sam, dim : 19 h 30, 22 h 15. Non stop VF, 1 h 46 mer, sam, dim : 13 h 45, 18 h, 20 h 15, 22 h 30 ; jeu, ven, lun, mar : 13 h 30, 15 h 45, 18 h, 20 h, 22 h 30. Le crocodile du Botswanga VF, 1 h 29 TLJ : 14 h, 16 h 15, 18 h 30, 20 h 30, 22 h 30 + dim : 10 h 45. Sans-abri, immigré et Godard Fiston VF, 1 h 29 TLJ : 13 h 30, 15 h 30, 17 h 30, 20 h 15, 22 h 15 + dim : 11 h 30. Supercondriaque Les soirées de l’Écran VF, 1 h 47 mer, jeu : 19 h 30, 21 h 45 ; ven, lun, mar : 13 h 45, 16 h 15, 19 h 30, 21 h 45 ; sam : 13 h 45, 21 h 45 ; dim : 10 h 45, 13 h 45, 21 h 45. L’Écran Place du Caquet. Répondeurprogramme : 01 49 33 66 77. Site : www.lecranstdenis.org Tarifs : 7€, 6€(abonnés), 4, 50€ (–12 ans), 3,50€ (films «f»). Sur le chemin de l’école de Pascal Plisson, ÉtatsUnis, 2013, VOSTF et VF, documentaire, reprise, à partir de 8 ans mer : 14 h (VF, f) ; ven : 14 h (VF), 20 h 30 (VO) ; sam : 16 h 30 (VF, f) ; dim : 15 h (VF, f) ; lun : 16 h 30 (VO) ; mar : 18 h 30 (VO). Diplomatie de Volker Schlöndorff, France/Allemagne, 2013, 1 h 24 mer : 16 h, 20 h 30 ; jeu : 18 h 45 ; ven : 12 h, 18 h 30 ; sam : 14 h 15, 20 h 45 ; dim : 16 h 45 ; lun : 14 h 15, 18 h 30 ; mar : 20 h 30. Trois rencontres au menu de l’Écran cette semaine, dont les deux premières entrent dans le cadre de la Quinzaine antiraciste et solidaire à Saint-Denis. Jeudi 20 mars à 20 h 30, une rencontre avec Claus Drexel est programmée après la projection de son documentaire Au bord du monde, qui suit des sans-abri, la nuit à Paris. Dimanche 23 mars à 16 h, c’est Nicolas Karolszyk qui viendra dialoguer avec le public à l’issue de la projection de son filmNous irons vivre ailleurs, qui suit Zola, qui quitte l’Afrique pour la France… Lundi 24 mars à 20 h 30, dans le cadre de la Semaine des arts et en collaboration avec le département Cinéma de Paris 8, l’Écran propose une projection exceptionnelle d’un documentaire réalisé par Jean-Luc Godard en 1988, Entretien entre Serge Daney et Jean-Luc Godard, montré ici pour la première fois dans son intégralité. La projection sera suivie d’un débat en présence de Serge Le Péron, réalisateur et responsable du département Cinéma de Paris 8, et Ariel Schweitzer, historien et critique de cinéma.B.L. La Femme du ferrailleur Le film de la semaine Nazif est ferrailleur. Il vit en Bosnie avec sa femme, Senada, et leurs deux filles. Un jour, Senada se plaint de terribles maux de ventre et doit se faire hospitaliser d’urgence. Mais faute de couverture sociale, le couple doit payer l’opération : une somme considérable qu’ils n’ont pas. Pendant dix jours, Nazif fait tout pour sauver la vie de Senada en cherchant de l’aide auprès des institutions et en tentant de trouver toujours plus de fer à vendre. C’est en lisant un article dans un journal local que le cinéaste bosniaque (No Man’s Land) a appris l’histoire de Nazif et Senada. Profondément révolté par cette injustice, il a rencontré le couple dans le projet de faire un film sur eux. Très vite, il a semblé à Danis Tanovic que la seule manière de le faire était de demander à Nazif et Senada de jouer leurs propres rôles. Il en résulte un film admirable, digne et sans pathos, contre toutes les formes de discrimination et d’aliénation. C.H. uOurs d’argent du meilleur acteur Nazif Mujic, Grand Prix du jury, Berlinale 2013. Gloria de Sebastián Lelio, Chili, 2013, 1 h 50, VOSTF mer : 18 h 15 ; jeu : 20 h 45 ; ven : 16 h ; sam : 18 h 15 ; dim : 18 h 30 ; lun : 20 h 30. Week-ends D.R. Gaumont d’Anne Villacèque, France, 2013, 1 h 30 mer : 14 h 15, 18 h 30 ; ven : 16 h 15, 18 h 45 ; sam : 14 h, 20 h 30 ; dim : 18 h 45 ; lun : 14 h. Nous irons vivre ailleurs de Nicolas Karolszyk, France, 2013, 1 h 15 ven : 14 h 15 ; dim : 16 h (+ rencontre) ; lun : 18 h. Au bord du monde de Claus Drexel, France, 2013, 1 h 38, documentaire jeu : 20 h 30 (+ rencontre) ; sam : 18 h 30 ; lun : 16 h ; mar : 20 h 45. La femme du ferrailleur de Danis Tanovic, Bosnie/Slovénie/France, 2013, 1 h 15, VOSTF mer : 16 h 15, 20 h 45 ; jeu : 18 h 30 ; ven : 12 h 15, 20 h 45 ; sam : 16 h 15 ; dim : 14 h 30 ; mar : 18 h 45. Entretien Godard Daney Lire ci-dessus lun : 20 h (+ rencontre). N°992 DU 19 AU 25 MARS 2014 N°992 DU 19 AU 25 MARS 2014 CULTURES Elle invite à La Conversation YANN MAMBERT Dans le cadre de la Semaine des arts de l’université Paris 8, Geneviève Schwoebel présente du 24 au 30mars au Soixante La Conversation. Il s’agit d’un dispositif invitant à partager le travail artistique qu’elle a mené avec ses étudiants de 1984 à 2014. « Mais ce n’est pas une rétrospective ! Parlons plutôt d’une immersion dans un processus de recherche artistique », annonce-t-elle. Ayant longtemps travaillé sur le territoire, elle se définit comme artiste à l’université et entend promouvoir une « archéologie vivante en créant avec le public des moments partagés. D’ailleurs, il s’agit bien de conversation, et non de conservation », précise- Au nombre de la dizaine d’œuvres exposées, A Room, animation numérique réalisée par la Coréenne Oh Eun Lee. Exposition Les chambres de la chapelle À l’automne dernier, la ZonMai, présentée au même endroit, montrait des immigrés du monde entier s’approprier leur habitation en dansant. Chambres à soi invite aussi à découvrir le quotidien, le banal et la solitude d’une personne plongée chez elle, dans son univers intime. A Room est une animation numérique réalisée par la Coréenne Oh Eun Lee. L’artiste, plongée dans sa chambre épurée, noire, blanche et grise, dialogue avec un inconnu. Il occupe toute la pièce, mais elle ne le reconnaît pas. Elle finit par se rendre compte qu’il habite autant chez elle que dans son esprit : c’est un personnage fictif qu’elle a inventé. Il a pris corps, indé- Dix œuvres vidéo composent « Chambres à soi », dont celle d’Hélène Agofroy qui raconte dans « Arrangements » l’histoire d’une maison qui traverse sa propre histoire à elle. t-elle joliment. Avec l’installation, plusieurs séances performatives seront présentées les vendredi 28 mars de 18 h à 22 h, le samedi 29 de 15 h à 20 h et le dimanche 30 de 11 h à 15 h. « En remettant en actualité ces ateliers menés au sein de l’UFR Arts et territoires de l’université,nous sommes à mi-chemin entre les arts plastiques et le théâtre », ajoute Anne Dessertine, membre de l’Adada et assistante de Geneviève Schwoebel pour l’occasion. B.L. La Conversation au Soixante- Adada (60, rue Gabriel-Péri). Du 24 au 30 mars. Entrée libre. www.60adada.org Pour la quatrième édition de Jodorowsky en ligne son festival Mots à croquer, du 22 au 30 mars, l’association Mots et Regards poursuit sa volonté d’essaimer les différentes déclinaisons du mot, les publics et les lieux d’intervention. « Il y a cette année encore plus de propositions différentes. Nous présenterons des lectures, de l’écri- La présence à l’Écran d’Alejandro Jodorowsky, venu à deux reprises à l’occasion de la projection de ses films lors du festival Utopia les 9 et 11 février, furent de beaux moments de rencontres avec un artiste passionnant. On peut retrouver ces moments grâce aux vidéos réalisées par Eléna Erhel sur le lien http:// www.lecranstdenis.org/multimedia /#2014 B.L. Aurélien Soucheyre Chambres à soi du 13 mars au 18 avril, au musée d’art et d’histoire de Saint-Denis (22 bis, rue GabrielPéri).Visites commentées et ateliers pour les scolaires durant toute l’expo. Dimanche 30 mars, de 15 h à 16 h 30, visite couplée Chapelle vidéo et musée. Dimanche 6 avril, de 15 h à 16 h 30 visite spéciale « Open your art ! » avec François Durif (9 € sur inscription). Dimanche 13 avril, de 15 h 30 à 17 h 30, balade atelier en famille (3 € sur inscription). Infos et réservations au 01 42 43 37 57 et [email protected] Plus d’images de l’exposition sur www.lejsd.com BENOÎT LAGARRIGUE L’Écran appar tement comme reflet d’une déception, amoureuse peut-être… Enfin, François Durif, filme dans Trop de clefs une maison de Saint-Denis. À savoir la résidence Zone Sensible du Parti poétique, véritable dédale dont la caméra se retrouve prisonnière. Pour découvrir cette dernière vidéo, le visiteur sera amené à se balader dans les couloirs mêmes du musée de SaintDenis. Il découvrira, en lien avec l’expo, les cellules des carmélites, bel exemple de chambres monastiques dédiées à Dieu. Il découvrira aussi le mobilier de Francis Jourdain, designer pionnier des meubles interchangeables, qui fait partie des collections permanentes du musée. l Croisière artistique sur le canal Saint-Denis / Pantin Samedi 22 mars, le Comité départemental du tourisme propose rien moins qu’une croisière. Celle-ci se déroulera sur les canaux de Saint-Denis à Pantin avec performance artistique, défilé de mode et récit historique autour du patrimoine du textile, et ce en lien avec la Fashion week. Deux artistes de Saint-Denis vont ainsi présenter leur travail durant la croisière. Andreea Talpeanu (photo) vient de Roumanie et elle est en résidence au 6b. Elle a la particularité de sculpter les matières textiles. Lamyne est lui aussi Festival Des Mots à croquer encore plus savoureux Lieux multiples. Lecture, conte, écriture, chant… Mots et Regards interviendra dans des crèches, des résidences de personnes âgées, en passant par des cafés ou la Belle étoile. D.R. Du burlesque au conceptuel YANN MAMBERT L’incipit, la première phrase d’un roman, reste parfois célèb re. Dan s À la recherche du temps perdu, Marcel Proust démarre ainsi : « Longtemps, je me suis couché de bonne heure. » Pierrick Sorin, lui, lance sa vidéo Les Réveils par le constat inverse : « Ce soir, faut que je me couche tôt, parce que, là, aujourd’hui, je suis encore complètement crevé… » Son film, qui le montre tous les matins au sortir du sommeil, les yeux rougis, la bouche pâteuse et les cheveux ébouriffés, s’achève sur un bilan d’échec : malgré tous ses rappels à l’ordre, il finit toujours par se coucher tard. Mais le thème de la 6 e édition de Chapelle vidéo, ce n’est ni le repos ni les résolutions repoussées. C’est cette pièce qui est à la fois lieu de vie et lieu de création chez les écrivains, les peintres et les musiciens : la chambre. Dix œuvres issues de la collection départementale d’art contemporain pendance, et ne lui appartient plus. Michael Smith se filme lui aussi au réveil, puis ajoute une préparation matinale burlesque. Christophe Atabekian, dans On en est là, cohabite avec ses doubles imaginaires. D’autres œuvres s’avèrent bien plus abstraites : The Lighthouse d’Angela Detanico et Rafael Lain, montre une maison fortement illuminée de l’intérieur. À croire qu’un génie de l’esprit y habite… Edith Dekyndt, dans Alone at home, rep ro d u i t l e s l u m i è re s c h a n geantes qui s’échappent d’une fenêtre quand la télé est allumée. Hélène Agofroy raconte dans Arrangements l’histoire d’une maison qui traverse sa propre histoire à elle. Avec Les choses en soi, Saverio Lucarellio développe sa relation au mobilier jusqu’à érotiser la présence d’une bassine. Le prix Jean Vigo du court métrage 2006 est venu récompenser De sortie, de Thomas Salvador, qui présente un sont ainsi exposées jusqu’au 28 avril, dans la chapelle du musée d’art et d’histoire de SaintDenis. D.R. Soixante Adada Musée d’art et d’histoire. Chapelle vidéo revient avec « Chambres à soi », consacrée aux lieux de vie et de création. Une relation de l’humain avec son chez soi qui se prolonge dans les cellules des carmélites. CULTURES Plus d’images sur www.lejsd.com installé à Saint-Denis. Couturier et styliste d’origine camerounaise, ses créations allient qualité des tissus, textiles de récupération et nouvelles matières, comme la fibre de cactus. Enfin, l’historien Patrick Bezzolato, également architecte et photographe, racontera les paysages traversés lors de ce voyage, durant lequel quatre des sept écluses du canal de Saint-Denis seront franchies. B.L. Départ à 14 h sur le canal au niveau du Stade de France, arrivée vers 17 h sur le canal de l’Ourcq au niveau de l’église de Pantin. Tarif : 25 €. Réservation : www.tourisme93.com/visites 15 ture, du conte mais aussi, et c’est nouveau cette année, du chant », annonce Katie Bournine, responsable de l’association. « Et nous développons aussi la diversité des publics touchés : cela va des crèches aux résidences de retraités en passant par les écoles, avec pour la première fois un partenariat officiel avec l’Éducation nationale, les adolescents, les familles, et les quartiers : centre, Pleyel, la Plaine… », ajoute-t-elle. Autre nouveauté de l’année, la volonté d’amener les gens à l’écriture. « Nous allons organiser dans les cafés Le Khédive, Café de France et La Bigoudène des petits jeux à partir de la forme haïku », dévoile Lucile, qui effectue son ser vice civique à Mots et Regards. Et, pour ouvrir le festival, samedi 22 mars, la lauréate du concours de nouvelles, Martine Bigot, verra sa nouvelle Il manque un Y exposée en différents lieux et commerces selon un parcours qu’il faudra suivre… à la craie et lue à Folies d’encre le 29 à 17 h. D.R. 14 Fanfare, chorales, chants et bal Marien Tillet et Mathias Castagné comptent au nombre des conteurs des Mots à croquer. De nombreuses lectures sont à l’affiche de Mots à croquer, notamment dans des lieux aussi divers que crèches, écoles, appartements, mais aussi au musée dans le cadre du Printemps des poètes (dimanche 23 à 16 h). Plat de résistance du festival, les cont es, bi en sû r. Fr i da Mo- ronne, Déborah Di Gilio, Nathalie Loiseau, Marien Tillet et Mathias Castagné, entre autres, mais aussi des slameurs et slameuses, déploieront leurs talents toute la semaine. Avant que, pour la Nuit du mot (samedi 29 à partir de 19 h à la Ligne 13), Praline Gay Para enchante le public de ses contes venus du Liban et d’ailleurs. La musique sera aussi très pr ésent e a vec u ne f a nf a re déambulatoire samedi 29 à 11 h suivie de chorales places JeanJaurès et des Tilleuls. Enfin, c’est par des chants (Polion le vagabond par Christian Paccoud) et u n ba l a vec les ent raî na nt s Sourds Y Dansent que se terminera dimanche 30 au théâtre de la Belle étoile ces Mots à croquer, à belles dents. l Benoît Lagarrigue Mots à croquer du 22 au 30 mars. Programme complet sur http://www.motsetregards.org/
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