JSD 1028.jpg - Le Journal de Saint

Précarité galopante
À la Maison municipale de la solidarité, Betty Somé,
sa responsable, fait face à une montée inexorable du nombre
de personnes en situation de grande détresse. p.3
N°1028 1,00 €
Du 4 au 10 février 2015
Les femmes
crèvent
l’Écran
ciné Tamaris
Agnès Varda, ici avec Sandrine Bonnaire,
est l’une des invités des Journées cinématographiques
dionysiennes. Le réalisateur Paul Vecchiali sera là aussi.
Nous l’avons rencontré. p.12
Logement en crise
P
our la vingtième fois, la Fondation
Abbé-Pierre a remis son rapport
annuel. Plus de 300 pages qui font
un état des lieux de la face noire du logement
en France. Avec toujours ces chiffres qui
donnent le vertige. 3,5 millions de personnes
sont privées de domicile personnel ou en
situation de mal logement. 5 millions d’autres
sont « fragilisées » par le logement, ce qui
englobe les impayés de loyer, les copropriétés
dans le rouge et les logements surpeuplés. Au
total, chiffre rond facile à retenir mais surtout
à déplorer, 10 millions de nos concitoyens
prennent en pleine figure la crise du
logement. Mais la Fondation ne se contente
pas de brosser un sombre tableau. Elle met
le doigt où ça fait mal : l’année 2014 a été, pour
la puissance publique, celle de « revirements
inquiétants ». L’objectif de construire 500 000
logements par an gît dans les oubliettes
des vœux pieux. Le rythme est actuellement
de moins de 300 000. Il est donc fort à parier
que dans un an, les amis de l’Abbé Pierre
enregistreront une énième dégradation.
L’après
Charlie p.7
Les frères
Tiozzo en
documentaire p.8
Après les lycéens et les profs,
le JSD poursuit sa série
de reportages post attentats
à l’université Paris 8.
Gérard monico/1986
Au coin de la Une
UMP-UDI
et PS-EELV
en meetings
p.6
ACTUALITÉS
Chroniques
dionysiennes
T5 interrompu
Mardi 3 février, le T5, entre Sarcelles
et Saint-Denis, ne circule pas. La cause :
du liquide a été déversé sur les rails
dans la nuit, qui avait gelé, empêchant
ainsi les tramways de rouler. Un service
Collège Fabien.
Les personnels pointent
les contradictions de l’État
À noter
cette semaine
de bus de substitution a été mis en place
par la RATP, bien visible au terminus
de la place du 8-Mai-1945, mais guère
remplis car sans aucune annonce
sur les quais du trajet. Restaient
les jambes… B.L.
JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ;
Mail : [email protected] Directeur de la publication Gilles Henique,
[email protected] Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 77 35 73 12 ; [email protected] Rédactrice en
chef adjointe, secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro :
01 77 35 73 11, [email protected] Maquettiste Véronique
Le Coustumer : 01 77 35 73 07, [email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue :
01 77 35 73 08, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 77 35 73 06,
[email protected] ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, [email protected] ;
Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition,
impression PSD Diffusion Établissement Petit, 01 75 34 69 83, [email protected]
Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission
paritaire en cours. Abonnement annuel : 70 €; chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis.
Assos de banlieue Prochaine séance du
séminaire « Seine-Saint-Denis Paris Banlieue » du
CEVIPOF jeudi 5 février, de 17 à 19 h, salle AnnickPercheron de l’Institut d’études politiques (98, rue de
l’Université), sur le thème « Quelle place pour les associations en banlieue ? ». Parmi les invités, Bénédicte
Madelin, ancienne directrice de Profession Banlieue.
1,2,3… Rap ! Les ateliers de rap en anglais,
animés par Leo Seviyor (du groupe Les Mains sales),
ont repris, à la Maison de quartier Floréal (3,
promenade de la Basilique) depuis le mercredi
4 février. Au programme : traduction et écriture
de textes, découverte de la culture hip-hop, tournage
d’un clip et block party prévue le 13 juin.
AimAn SAAd EllAoui
mois de l’année à Saint-Denis. De la miaoût à fin février, Olivier Pierre voit des
films, contacte et invite des cinéastes,
des acteurs, des actrices pour les Journées cinématographiques dionysiennes en tant que chargé de la programmation de l’événement. C’est Armand Badéyan, à l’époque directeur de
l’Écran et fondateur de ces Journées qui
s’appelaient alors Est-ce ainsi que les
hommes vivent, qui a fait appel à lui, en
2000. Né à Marseille, après des études de
lettres modernes et passionné de cinéma et de musique, il débute comme
assistant à la programmation des deux
salles du cinéma des musées de Marseille. C’est là qu’il met le pied à l’étrier,
organisant des rencontres, mettant en
place des cycles thématiques ou consacrés à un cinéaste, proposant des rétrospectives. Il avait découvert le cinéma un
peu plus tôt, adolescent.«Vers 16 ans, j’ai
été particulièrement sensible à l’expressionnisme allemand, celui des Fritz Lang
ou Murnau. Il y avait là une esthétique et
un univers musical qui m’ont profondément touché », se souvient-il.
Fort de cette première expérience
dans sa ville natale, il souhaite la poursuivre à Paris en travaillant pour des cinémas d’art et d’essai indépendants.
Ce sera l’Écran de Saint-Denis pour ce
festival qu’il construit chaque année en
duo, d’abord avec Armand Badéyan,
puis avec Boris Spire. Avec toujours le
même bonheur. « Nous avons conservé
l’idée de départ : sonder ce qu’est la
condition humaine à travers le cinéma.
C’est un thème infini, que nous déclinons chaque année à travers une thématique différente, comme cette année
la condition féminine avec Femmes
Femmes.»
Mais que fait Olivier lorsqu’il n’est
pas à Saint-Denis ? Eh bien il s’occupe
de… cinéma puisqu’il participe à plusieurs autres aventures, différentes
mais qui toutes ont un point commun
essentiel : permettre des découvertes,
organiser des débats, aller à la rencontre des publics. Il y a le FID Marseille,
pour lequel il participe à la sélection
des films, le Festival international du
film francophone de Tübingen et
Stuttgar t (Allemagne), dont il est
conseiller artistique, celui de Rotter-
Sciences populaires,
le collectif des
habitants du
passage Haguette
et l’association de
locataires Au bord
du tram organisent
une réunion
publique sur le
thème : « La vidéosurveillance : pour
quoi faire ? ». Avec
Elodie Lemaire,
sociologue, auteure
d’une enquête sur
le sujet. Samedi
7 février, de 10 h
à 12 h, à la librairie
Folies d’encre
(place du Caquet).
Mercredi 28 janvier, l’Institut de formation en soins infirmiers
(IFSI), l’école de puériculture et l’Institut de formation d’aides
soignants de Saint-Denis ouvraient leurs portes au public. L’occasion
de découvrir, avec des stands et des ateliers, les formations dispensées
par l’établissement. Cette année, l’IFSI a développé l’e-learning,
ou formation en ligne. Les étudiants bénéficient d’un accès informatique à des plateformes pédagogiques. Ils y trouvent des modules
adaptés à leur niveau, sur des thèmes diversifiés. D’autre part, les formateurs de l’IFSI développent également la pédagogie inversée, dans
le cadre des recommandations de la Haute autorité de santé. « On élabore des scénarios qui se rapprochent le plus possible des situations que
les étudiants rencontreront dans l’exercice de leur futur métier », expliquent Sylvie Thiais, la directrice des écoles, et Steeve Boisdenghien,
formateur. Sous le contrôle des formateurs, les étudiants élaborent
leurs réponses aux défis qui leur sont proposés, puis analysent leurs
réactions lors d’un débriefing. Cette contextualisation des enseignements passe aussi par la réalisation de vidéos pédagogiques sur
des thèmes variés : pose de cathéter, pansements, transfusion… Avec
le travail sur mannequins, cette pédagogie immersive complète
la formation théorique. Toutes les informations sur les concours
(dates et dossiers à remplir) sur le site de l’IFSI : http://www.ch-stdenis.fr/sections/rub__ecoles/ifsi_infirmieresaid S.B.
PORTRAIT
Par Benoît Lagarrigue
Photo Yann Mambert
CNAM
Jusqu’au 20février, le
Conservatoire national
des arts et métiers de SaintDenis (61, rue du Landy)
ouvre ses inscriptions pour
le second semestre. Les
droits d’inscription sont
de 150€ et les unités
d’enseignements entre
54 et 81€. Les cours démarreront le lundi 2mars
et les nouveaux inscrits
pourront bénéficier d’une
offre promotionnelle.
Infos au www.cnam-idf.fr
et au 01 42 43 34 22.
Côté jardin
Fleur d’hiver, le cyclamen
dam (Pays-Bas), dont il est scout (découvreur) pour la France et, plus récemment, celui de la Roche-sur-Yon,
dont il est également conseiller artistique. « C’est à chaque fois une excitation différente. Ce qui me plaît le plus,
c’est découvrir. Quand on regarde des
« Quand on regarde
des dizaines
de films, courts
et longs métrages,
et qu’on tombe sur
une pépite, c’est
un bonheur
de la faire découvrir
et partager. »
dizaines de films, courts et longs métrages, et qu’on tombe sur une pépite,
c’est un bonheur de la faire découvrir et
partager », s’enthousiasme-t-il.
Pour lui, le cinéma est une ouverture sur le monde. C’est pourquoi, à
l’Écran, les films projetés ne sont pas
coupés du réel. « Nous voulons réfléchir sur le monde d’aujourd’hui. Et ce
festival m’a ouvert sur beaucoup de
choses par le biais des films bien sûr,
mais aussi des rencontres. C’est le plus
important. Ce festival vit grâce à ces
rencontres ! » Jamais rassasié d’images
et de sons, il se réjouit de la vie qu’il
mène, malgré les sacrifices qu’elle induit. « J’ai eu de la chance, et j’ai su la
saisir », dit-il sobrement. Mais que fait
Olivier quand il ne s’occupe pas de cinéma ? « Je m’oblige à stopper tout, à ne
plus voir un écran pendant un mois par
an. Et là, je vais à la mer, au soleil… » À
Marseille, évidement. Durant cette saison, il n’est pas
facile de trouver des plantes qui
fleurissent avec un bel éventail
de couleurs et qui soient
capables de résister au froid.
Le cyclamen fait partie de ces
plantes, car il fleurit à la fin
de l’hiver, avec en plus un beau
feuillage. Il fait partie de la
famille des primulacées,
comme la primevère, le saintpaulia, le mouron rouge.
Le cyclamen botanique
de Naples) est originaire des
régions montagneuses de
la Méditerranée et s’épanouit,
chez nous, dès l’automne, avec
ses petites fleurs roses ou
blanches, et il résiste très bien
au froid. Les espèces botaniques
se propagent d’elles-mêmes,
à partir d’un gros bulbe plat que
vous plantez en été, la partie
bombée vers le bas (attention le
bulbe de cyclamen ne se divise
pas). Le cyclamen horticole
existe en plusieurs tailles, du
mini au maxi. De plus, la palette
de couleurs est plus importante,
avec des variétés bicolores
et à pétales frangés.
En appartement, les plantes
craignent le plein soleil, les
courants d’air et une trop forte
température. Ne pas verser l’eau
Videosurveillance
Pause café
d’arrosage sur la terre, mais
la mettre dans une soucoupe
afin que la plante l’absorbe par
les racines.
À l’extérieur, il s’adapte très bien
au froid (ses couleurs deviennent plus éclatantes à mesure
de la baisse des températures)
et convient pour les balcons,
patios et auvents…
Durant la floraison, faites le ménage de la plante en enlevant
fleurs et feuilles fanées avec un
mouvement de torsion et de
traction ferme. Ainsi, de nouvelles fleurs et feuilles apparaîtront, évitant le pourrissement
de la plante. Après la floraison,
laissez la plante en végétation
pendant 1 à 2 mois et cessez les
arrosages afin qu’elle se repose.
Jean-Claude Segonnes
Saint-Denis ville verte, ville
La pause-café santé
(organisée par la Maison
de la santé : 6, rue des
Boucheries) est un espace
convivial de rencontres,
d’échanges et d’informations pour les personnes
qui prennent soin
d’un proche en perte
d’autonomie. En 2015, ces
rendez-vous continuent
au rythme d’un lundi par
mois, de 14 h à 15 h 30. Prochaine date : lundi 9février.
L’Attiéké
La permanence logement
du centre social autogéré
de l’Attiéké évoque à nouveau la situation de Zina
et sa famille (JSD N° 1024).
Le couple et ses enfants,
sans domicile fixe, hébergés longue durée par le 115,
ont été déplacés aux Lilas,
toujours à plus d’une heure
de l’école où est scolarisé
l’aîné des deux enfants.
Dénonçant une «situation
intolérable», qui n’est pas
«un cas isolé», l’Attiéké demande à la mairie de «faire
plus» pour les «familles
aux faibles ressources».
yann mambeRt
Formation. Portes ouvertes
sur les soins infirmiers
«Après la Grèce,
la France ?» c’est autour
de ce thème qu’Ensemble
(formation du Front de
gauche) organise un débat
vendredi 6février, 18 h 30,
à la Ligne 13. En présence
de Anastassia Politi, membre de Syriza, et de Laurent
Dégousée, syndicaliste
Sud-commerce et membre
de l’intersyndicale contre
le travail du dimanche.
Buffet convivial et possibilité de garde d’enfants.
30 janvier, distribution de colis alimentaires à la Maison de la solidarité.
40 % de nouveaux
inscrits aux repas
des Restos
Pauvreté. À la Maison
municipale de la solidarité, Betty Somé, sa
responsable, fait face
à une montée inexorable du nombre de
personnes en situation
de grande précarité.
Somé en souriant. La responsable de la Maison de la solidarité
voudrait tellement y croire.
Depuis 1997, son regard d’experte du quotidien vaut tous les
rapports gouvernementaux sur
l’évolution de la grande pauvreté.
Pas de miracle, le constat est sans
appel. « Il y a toujours plus de précarité », affirme-t-elle, chiffres à
l’appui. « À ce jour, nous avons
près de 700 inscrits à nos petits-déjeuners ou déjeuners et la courbe
ne fléchit pas en se rapprochant
du printemps, à l’inverse des années précédentes », assure-t-elle.
Un bruit de douche et d’eau
qui ruisselle derrière la cloison.
Des hommes qui attendent leur
tour en conversant, les traits tirés. Leur vie d’errance se résume
à quelques affaires dans un sac
qu’ils gardent près d’eux. Les
bénévoles du Secours populaire
les accueillent trois matinées
par semaine rue Jacques-Duclos, à la Maison municipale de
la solidarité. La douzaine de salariés de ce pôle du CCAS de
Saint-Denis et trois associations
caritatives reçoivent, assistent,
alimentent, hébergent, orientent ou accompagnent plusieurs milliers de personnes
parmi les plus démunies. « Mon
rêve, c’est qu’on ferme un jour le
centre parce que la pauvreté aurait été éradiquée », lance Betty
Sans-papiers et
retraités en précarité
« Les Restos du cœur distribuent des repas à quelque 1 317
familles, soit 3 680 bénéficiaires,
dont 40 % de nouveaux inscrits
pour sa campagne d’hiver 20142015 m’a confirmé Monique Derrien, sa présidente, ajoute-t-elle.
Le Secours populaire qui tient sa
boutique alimentaire a dû, face à
l’affluence, instituer un accueil de
son public par roulement. » Les
25 décembre et 1 er janvier, il y
avait du monde aux déjeuners
yann mambeRt
SébaStien banSe
Journées cinématographiques dionysiennes.
Depuis quinze ans,
ce Marseillais d’origine
s’occupe de la programmation du festival du cinéma
d’art et d’essai.
Belle médiathèque
Internautes et lecteurs du Journal
de Saint-Denis, réagissez aux articles
sur www.lejsd.com
Couture Samedi 7 février, et comme chaque
premier samedi du mois, l’association Dionys’Sel
propose un atelier de couture « ouvert à tous » dans
les locaux d’Andines, de 14 h à 17 h 30 (5, rue de la Poterie - arrêt T8 Delaunay-Belleville). Mail :
[email protected]
Écran total
Depuis quinze ans, il passe plus de six
Cadre de vie, mixité de l’habitat, zones d’activités… La concertation est lancée pour réviser le PLU, Plan local d’urbanisme, qui fixe
les grandes orientations de développement de la ville dans les 10
à 15 ans à venir. Ce document remplace le Plan d’occupation des sols
depuis la loi SRU, Solidarité et renouvellement urbain, de décembre 2000. À Saint-Denis, c’est pour créer la ZAC de la Porte de Paris
que son élaboration était approuvée en 2002 par le conseil municipal.
Une vaste consultation allait en accompagner la rédaction, de 2007 à
2010. Depuis, des mises à jour ont été effectuées parmi les différentes
pièces qui composent le PLU afin de les mettre en cohérence avec
les nouveaux projets d’aménagement. Citons pour les principaux les
« liaisons douces », espaces verts et « voiries à pacifier » de la « Trame
bleue et verte », la restructuration du secteur Lamaze ainsi que
l’élargissement du centre-ville. Six réunions sont programmées
dans les quartiers jusqu’au 13 mars. La prochaine, pour DelaunayBelleville/Sémard, se tiendra le vendredi 13février à 18 h, à l’Auberge
municipal (2, avenue du Colonel-Fabien). Projet du PLU consultable
sur le site de la ville : www.ville-saint-denis.fr M.L.
tranquillité publique et la lutte contre les trafics, en
présence du commissaire de Saint-Denis. Mercredi
4 février, 18 h 30, en mairie pour République/Gare
(Sembat-Tilleuls) ; jeudi 5 février, 18 h 30, Maison
de quartier Plaine (5, rue Saint-Just) ; mercredi
11 février, 18 h 30, en mairie pour Péri / Langevin.
OLIVIER PIERRE
nous recevons une Dotation horaire globale (DHG) encore en baisse.
À l’heure où l’école est au centre des discours politiques et que son rôle est
mis en avant dans la défense les valeurs de la République et de la laïcité,
l’éducation prioritaire perd encore des moyens cette année en SeineSaint-Denis.» Par ces mots, les personnels du collège Fabien ont
annoncé leur intention de faire grève, jeudi 29janvier, pour dénoncer cette situation. Ils ont rédigé une lettre ouverte à leur ministre de
tutelle, Najat Vallaud-Belkacem, pour souligner l’écart entre les déclarations politiques avec la réalité de la situation dans le 93 : « Après nous
avoir dit que l’éducation était une priorité, puis une priorité nationale,
voilà qu’à la triste lumière du massacre de Charlie Hebdo, la France se
rend compte du rôle capital de l’école publique… Quelle belle prise de
conscience après vingt ans d’alertes du corps enseignant ! » Dénonçant
des DHG encore en baisse « même dans les zones les plus concernées
par “l’apartheid” évoqué par Monsieur le Premier ministre », les
enseignants réclament que le budget de l’Éducation soit « largement
abondé » et des embauches d’enseignants massives. S.B.
Plan local d’urbanisme.
La concertation est lancée
Sécurité La Ville organise des réunions sur la
3
Ensemble
« Aujourd’hui, comme ce fut le cas toutes les années précédentes,
C’est samedi 31 janvier, en présence du maire Didier Paillard et du
président de Plaine commune Patrick Braouezec, que furent inaugurés en fanfare et en musique les locaux récemment aménagés de la
médiathèque Centre-ville. Plus clairs, plus confortables, mieux
agencés, ils devraient faire la joie des lecteurs. B.L.
ACTUALITÉS
La semaine du 4 février 2015
D.R.
2
N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015
N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015
« À ce jour, nous avons
près de 700 inscrits
à nos petits-déjeuners
ou déjeuners
et la courbe ne fléchit
pas à l’approche
du printemps »,
explique Betty Somé.
distribués sur l’initiative du Secours islamique.
« Depuis 2010, la Maison
concentre son action sur les personnes isolées dont le nombre est
en augmentation continue, notamment des migrants d’Afrique
subsaharienne, précise-t-elle.
Pour eux, c’est la spirale car pas de
papiers, pas de contrat de travail,
pas de couverture sociale, pas de
vrai logement, alors que certains
ont un peu d’argent. Avec des papiers, ils seraient bien moins en
difficulté.»
La Maison accueille également des étudiants, de nouveaux
venus dans le paysage de l’exclusion. Les Restos du cœur, quant à
eux, ont noté une augmentation
du nombre de retraités qui n’arrivent plus à payer leurs factures de
gaz et d’électricité. Ce sont également de plus en plus de familles
venant de Paris et hébergées par
le 115.
Alors que les villes et des structures comme la sienne sont placées aux avant-postes dans le
traitement de la grande précarité, Betty Somé s’insurge que
l’État baisse les dotations aux collectivités. « Dans une situation
pareille il faut arrêter avec l’austérité et renforcer les moyens, faute
de quoi,comment pourra-t-on aider tous ceux qui en ont besoin ?,
interroge-t-elle. Il y a des priorités
humaines sur lesquelles on ne
peut pas transiger. » Mais, depuis
le résultat des élections en Grèce,
Betty Somé pense qu’il y a décidément toujours de l’espoir
quelque part. �
Frédéric Lombard
N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015
ACTUALITÉS
La semaine du 4 février 2015
Concours de belote vendredi 20 février
à Dionysia (2, rue E.-Fournière). Inscription à la
résidence le 12 février de 14 h à 16 h, participation
4,50 € et 6,10 € pour les non Dionysiens.
Info de la semaine « Mes lunettes ne me
suffisent plus pour lire » mardi 10 février 14 h 30,
sébastien banse
Delaunay-Belleville/Sémard
Sans Crier Gare. Samira
Marquaille reçoit l’ordre
du Mérite
Habitants, associations, commerçants,
professionnels
impliqués dans la
vie du quartier sont
invités à s’exprimer
sur son évolution
et ses besoins. Rencontre dans la perspective du projet de
quartier samedi
7 février de 10 h à
15 h, à la Maison de
la solidarité (8, rue
Jacques-Duclos).
Après-midi Quiz mercredi 11 février
8 février à 16 h à la résidence Ma Maison (23,
rue Gaston-Philippe). Entrée gratuite, mais
14 h 30 à la résidence Basilique (4, rue du PontGodet). Entrée libre.
Bilan dionysien
de l’Agenda 21
Yann mambert
Histoires
«Créativité et parentalité»,
c’est le thème de l’atelier
organisé pour les enfants
de 6 à 12 ans (accompagnés
d’un parent) par la compagnie de théâtre L’Artisanat
des menteurs. Au LCR de la
Cour d’Angle (22, rue Auguste-Poullain) pour trois
séances, mercredi18,
jeudi19 et vendredi 20février, de 14 h à 16 h (suivies
d’un goûter). Inscriptions
par mail : [email protected] ou par
Tél. : 01 43 52 18 99.
Court Circuit
Véronique Le Coustumer
Seniors en comité
L’intersyndicale de l’académie de Créteil a appelé à la grève
mardi 3 février, contre l’augmentation des effectifs et la baisse
des dotations horaires globales, pour la revalorisation des salaires,
l’élargissement de la carte de l’éducation prioritaire, le recrutement
d’agents administratifs, sociaux et de santé, et des créations de postes
de fonctionnaires titulaires et formés à la hauteur des besoins.
Sur ce point, les Bonnets d’âne ont adressé un communiqué
à Mme Vallaud-Belkacem. Ils notent qu’il faudrait 340 postes
supplémentaires dans le 93 pour avoir un instituteur devant chaque
classe l’an prochain. Or, la ministre en a annoncé 247. Les Bonnets
d’âne réclament d’urgence une « formation en mathématiques pour
la ministre : alors que tous les enfants de plus de 7 ans savent que 247 est
plus petit que 340, elle n’a pas l’air d’être au courant ». S.B.
Brahms is Bach concert dimanche
L’association Saint-Denis
ville verte, ville fleurie a
organisé, dimanche 1er février, la remise des prix de
son concours annuel. Le
Prix du maire a été attribué
à M. et Mme Pinto Cardoso,
le Prix du conseil municipal à Mme Ilic Zora, le Prix
de Plaine commune à
M.Tardif Lionel. Au total, 29
particuliers, commerçants,
résidences et écoles ont été
récompensés.
Marquaille était nommée au grade de chevalier dans l’ordre du Mérite, sur proposition du ministère du Logement et de l’Égalité des
territoires, pour son action citoyenne. Samedi 31 janvier 2015, la cérémonie de réception a pris place dans les locaux du café associatif
« Chez Wam » que les membres de Sans Crier Gare ont ouvert en
mai 2013, près de cinq ans après la création, à l’initiative de Samira
Marquaille, de l’association elle-même. C’est Alfred Barany, président d’Envie 2E Île-de-France, une structure d’insertion professionnelle, qui lui a remis les insignes de l’ordre et agrafé au revers de la
veste l’étoile à six branches doubles émaillées de bleu. « Émue, fière et
heureuse » en présence de sa famille et de ses proches, Samira Marquaille a tenu à partager cette distinction avec tous les membres qui se
consacrent au blog (http://www.saintdenismaville.com/), au café associatif (16, rue Dézobry) ou à l’organisation des événements de Sans
Crier Gare. « Depuis 2009, le parcours a été rythmé par des coups durs et
des moments forts. Nous avons réussi à faire du blog un espace d’expression citoyenne qui réunit 350 visiteurs par jour, et de l’association
un interlocuteur crédible et incontournable qui a œuvré à faire reconnaître les problématiques du quartier par les élus locaux et aussi les
représentants de l’État.» S.B.
École. Les Bonnets d’âne
taclent la ministre
réservation indispensable au 01 48 27 48 59
(en cas d’absence, laissez un message sur
le répondeur avec vos coordonnées).
Concours
Le 15 mai 2014, par décret du Président de la République, Samira
Vendredi 30 janvier, salle des mariages de l’hôtel de ville,
près d’une centaine de Dionysiens de plus 60 ans ont installé
le nouveau comité consultatif des seniors. Il remplace
le précédent qui a officié de 2006 à aujourd’hui avec, à la fin,
seulement sept membres. V.L.C.
Maison de seniors (6 rue des boucheries) avec
un intervenant des opticiens Axos Basse Vision.
Inscription au 01 49 33 68 34.
L’Amap ouvre les inscriptions pour sa nouvelle saison, du 16mars au 13septembre. Les contrats d’une
durée de six mois sont de
10€ par semaine pour 5 légumes et fruits, 3€ pour le
pain bio (500g) et 2€ pour
6 œufs. Livraisons en soirée
le mercredi chez Andines et
le jeudi à la cité Langevin.
Mail : dionyversite@
orange.fr Site : www.amap
court-circuit.org
PCF
Le parti communiste organise un débat sur le thème
«Violences conjugales et
parentalité» avec Édouard
Durand, auteur et magistrat, et Ernestine Ronai, responsable de l’Observatoire
des violences envers les
femmes du conseil général.
Lundi 9février, 19 h, en mairie, salle de la Résistance.
La sensibilisation à l’écologie passe notamment par la plantation d’arbres par les enfants.
Conseil municipal.
Les politiques locales
en matière de développement durable
étaient examinées
pour la première
séance de l’année,
marquée par un hommage aux victimes des
attentats de janvier.
militant d’extrême droite Anders Breivik, avait déclaré : « On
punira le tueur en réagissant
avec plus de tolérance, plus de
démocratie.»
Comme la vie continue, le
conseil revient à son ordre du
jour, peu copieux pour les premières retrouvailles de 2015.
L’essentiel du menu concerne
des états des lieux, non soumis
à des votes : le bilan social 2013
de la mairie, somme de données statistiques sur le personnel communal (3 324 agents,
dont 1 095 non permanents et
non titulaires).
Le bilan de la ZAC Montjoie à
la Plaine, la plus ancienne de la
ville démarrée en 1988, qui accueillera en septembre 2017 un
lycée de 1 200 élèves et avant cela,
dès la rentrée 2016, des nouveaux
logements (275), un groupe scolaire (19 classes) et un gymnase.
Enfin, le bilan 2014 des actions en
faveur du « développement durable à travers les engagements pris
dans l’Agenda 21 ». Le rapport de
Cécile Ranguin (maj-EELV) détaille des initiatives tous azimuts
mêlant l’opération « Stop aux
sacs plastique » sur le marché, la
construction de bâtiments durables comme le groupe scolaire de
la Porte de Paris, la part de la nature en ville avec l’inauguration
Un silence total. Des élus debout, la tête baisée pour nombre
d’entre eux. Le conseil municipal du 29 janvier commence par
une minute d’hommage aux
victimes des tueries djihadistes
qui, des locaux de Charlie Hebdo
à ceux de l’Hyper Cacher, ont fait
démarrer l’année 2015 de la pire
des manières. « L’ensemble des
élus ressentent plus que jamais
l’importance des mots liberté,
égalité et fraternité », dit le maire
qui qualifie « de biens les plus
précieux la liberté de conscience
et d’expression » et vilipende
« des extrémistes pseudo-religieux qui sont de vrais fascistes ».
Il en appelle « à la rencontre, au
partage qui seuls permettent
d’ endiguer » l a ba r ba r ie et
conclut en citant le maire d’Oslo
qui, après la tuerie (77 morts)
perpétrée en juillet 2011 par le
Palestine
Conférence avec Salah
Hamouri, franco-palestinien, ancien prisonnier
politique détenu par Israël
pendant 7 ans, et Nordine
Idir, secrétaire général
du MJCF, ancien étudiant
à Saint-Denis. Samedi
7février, 17 h, Espace
jeunesse Péri-Langevin
(1, rue Charles-Baudelaire).
Yann mambert
Le rendez-vous
des retraités
5
Cécile Ranguin, adjointe au maire EELV, se
félicite « de la richesse
et de la diversité du
bilan ». Son rapport
recense plus de 180 actions menées par la Ville
en faveur du développement durable en 2014.
l’année dernière du square
Condroyer. L’agriculture urbaine, la sensibilisation à l’écologie dans les écoles ou encore
l’économie sociale et solidaire
sont abordées dans la présentation de l’adjointe au maire.
Poubelles
et incivilités
Mais, ce sont les ordures ménagères qui concentrent l’essentiel des débats. Ferdinand Nino
(maj-PSG) parle de « poubelles
remplies qui restent toute la journée sur le trottoir et débordent ». Il
préconise une campagne de mobilisation sur le thème « la propreté affaire de chacun qui bénéficie à tous ». Adrien Delacroix
(opp-PS) pointe dans le rapport
« un décalage entre les intentions
et la réalité » et estime que « pour
assurer un espace public digne et
de qualité la sensibilisation est
importante », mais qu’elle ne
« suffit pas face aux incivilités qui
ne sont que trop rarement sanctionnées par la police municipale ». Delphine Helle (majFront de gauche) insiste sur la
nécessité de repenser les aménagements pour solutionner le
problème des poubelles qui stationnent, pour certaines en
quasi permanence, sur la chaussée. Cécile Ranguin, en conclusion, rappelle l’attachement de
la municipalité aux dossiers de
l’environnement : « nous travaillons depuis longtemps sur le
développement durable, bien
avant que ce soit une obligation
légale ». Le conseil traite alors
une vingtaine d’affaires courantes et termine ses travaux
avant 23 heures. Ce qui est rare. Dominique Sanchez
L’APRÈS
Échos de
campagne
Parti socialiste
de gauche
La salle de la Légion d’honneur, ils l’aiment. Elle leur rappelle les meetings des municip al es de 2014 quand ils o nt
« failli l’emporter ». Vendredi
30 janvier, Mathieu Hanotin et
Corentin Duprey ne cachent pas
leur joie de la retrouver. On se
croirait effectivement plusieurs
mois plus tôt. L’ambiance est
comparable, mais le public (200
personnes, 300 selon les organisateurs) moins nombreux. Pour
ce premier meeting de l’alliance
PS, EELV, PRG et MRC, tout les
candidats titulaires (Najia Amzal, stanoise binôme de Corentin Duprey sur Saint-Denis 2, et
Nadège Grosbois, l’écologiste
en duo avec Mathieu Hanotin
sur Saint-Denis 1) sont là. Leurs
Ironie sur
les suppléants FdG
Le Front de gauche. Les élus
yann mambert
du Front de gauche sont ciblés
salle de la Légion d’honneur : ils
ont « l’art de la schizophrénie »,
u s e n t d e « p o s t u re s p o l i t i ciennes », explique Corentin
Nadège Grosbois,
candidate écologiste
sur Saint-Denis 1,
propose d’installer
un marché flottant
sur le canal et de relier
Saint-Denis
à La Défense en
navettes fluviales.
yann mambert
quatre suppléants et le président du conseil général aussi.
Cinq discours au total qui cernent les axes de campagne :
Le bilan. Il est «beau et nous en
sommes fiers », résume Stéphane
Troussel qui met en avant la politique pour l’éducation : « Vingt
collèges dont douze pour la seule
rentrée 2014, aucun autre département ne peut en dire autant.»Et
la fin des emprunts toxiques : « Je
suis fier d’avoir sorti notre département de ce piège », affirme M.
Troussel qui tacle les prédécesseurs communistes qui « nous
donnent des leçons » mais qui les
avaient signés. Mathieu Hanotin
les accuse même d’avoir «pactisé
avec les requins de la finance ».
R. Arrouf, S. Martinie-Jamar, N. Amzal, C. Duprey, P. Roques, M. Hanotin, N. Grobois, R. Barraï.
Duprey qui leur reproche un
double langage. Sur les collèges, par exemple, dont ils dénoncent le financement partenariat public privé mais qu’ils
viennent pourtant inaugurer.
Et quand il pose la question
« pourquoi ne démissionnentils pas de l’exécutif ? », il répond
sans ambages : « parce qu’il aurait fallu renoncer aux indemnités ». Ambiance… Mathieu
Hanotin ironise de son côté sur
les suppléances de Didier Paillard et de Patrick Braouezec,
copieusement sifflés par la
salle : « En général, on met en
avant une personne d’avenir,
mais là, quel renouvellement !
C’est une crainte, une mise sous
t u t e l l e o u u n e ra n c u n e t e nace ? », demande-t-il.
La droite. Il en est aussi question dans les discours et ainsi résumé : la victoire de l’alliance
UMP-UDI à Bobigny, au BlancMesnil et à Saint-Ouen aux municipales de 2014, s’est traduite
par des attaques pour la culture,
l’emploi, et même les Restos du
cœur. Et ce serait pareil si
d’aventure elle devenait majoritai re au Dé par tement. « L a
droite veut s’attaquer à l’identité
de la Seine-Saint-Denis. Et bien
nous sommes prêts à l’affron-
Europe Écologie
Les Verts
ter », martèle Stéphane Troussel.
La revanche. « L’incroyable
impulsion des municipales est
toujours là ! » Ce sont presque
les derniers mots de l’intervention de Mathieu Hanotin qui
conclut la soirée. Pour lui, les
élections de mars vont servir à
envoyer « un message fort à Didier Paillard, Florence Haye, Patrick Braouezec et B ally B agayoko : stop, stop ça suffit ! »
D’évidence, pour au moins
deux des candidats titulaires,
les départementales 2015 sonnent comme le match retour
des municipales 2014. �
Si un accord PS-EELV
est signé au niveau du
département, des militants
et élus de la formation
écologiste ne l’entérinent pas
et le font savoir. Dans
un communiqué signé
localement par Sonia Pignot,
adjointe au maire, ils
estiment que « cette union
factice dans un grand
nombre de cantons ne repose
ni sur un projet partagé,
ni sur une vision commune
de l’avenir de notre territoire,
ni sur une méthode
démocratique de sortie
de crise ».
Dominique Sanchez
La gauche en ligne de mire
Lancement de campagne. Les candidats
UMP-UDI des deux
cantons ont réuni
autour d’une galette
une cinquantaine de
soutiens pour affirmer
leur volonté de faire
basculer le département à droite.
Jean-Paul
Huchon
Le président du conseil
régional Jean-Paul Huchon
et son homologue au
Département, Stéphane
Troussel, ont mené
campagne en montant dans
les trams T8, T5 et T1 lundi
2 février après-midi. Ils
étaient accompagnés de deux
candidats, Mathieu Hanotin
et Corentin Duprey,
et d’un suppléant Rabia
Barraï.
jourd’hui, à cause des problèmes
liés à la sécurité ou à l’école, les
gens restent ici quelques années,
puis s’en vont de l’autre côté du périphérique », regrette cette ancienne militante RPR qui s’est
installée à Saint-Denis où elle
sera candidate dans le canton 1
(Saint-Denis Centre-Plaine) en
compagnie de Georges Mélane,
militant associatif et politique.
Stanislas
Francina
yann mambert
« J’habite Saint-Denis depuis
une quinzaine d’années. J’ai vu
l’insécurité progresser. Il faut
croire à la possibilité de faire basculer le conseil général à droite au
soir du 29mars et le remettre à disposition des habitants. L’équipe
est en place pour gagner », ajoute
celui-ci avant de laisser la parole à
Évelyne Nicol, candidate sur le
canton 2 (Stains - Saint-Denis
nord-est). « Nous sommes déterminés à changer les choses, surtout sur la question de la sécurité,
un sujet pas pris en compte
Philippe Dallier,
président de la
fédération UMP 93 :
« Au deuxième tour,
il y aura sans doute
des surprises dans
beaucoup de cantons,
à cause des divisions
de la gauche. »
yann mambert
« J’ai vu la dégradation
de ce canton »
À l’étage du Khédive, les candidats UMP-UDI des deux cantons de Saint-Denis lancent leur
campagne pour les élections départementales autour d’une galette des rois. C’est samedi 31janvier, dernier jour pour souhaiter
la bonne année, et les quatre candidats en profitent pour adresser,
après ce premier mois 2015 marqué par le drame, des vœux de
réussite personnelle et politique
à la cinquantaine de sympathisants présents.
« Je souhaite que tous les gens
puissent rester dans le 93 », commence Milisa Gonçalves. « Au-
Le PSG qui engage la
campagne « espère pouvoir
agir pour que l’action
du Département de la SeineSaint-Denis soit plus juste
et plus efficace et qu’elle
appuie énergiquement les
efforts de l’action municipale
au service de la population
de Saint-Denis, ce qui n’est
malheureusement pas le cas
aujourd’hui ». Le vote PSG
sera aussi « un vote
sanction contre la politique
du PS qui trahit les couches
sociales modestes, mais
aussi un vote manifestant
une opposition catégorique
à la droite et à l’extrême
droite ».
Julien Mugerin, Milisa Gonçalves, Philippe Dallier, Georges Mélane et Évelyne Nicol.
jusqu’à maintenant. Je suis depuis cinquante-six ans à SaintDenis. J’ai vu la dégradation de ce
canton que je connais bien pour
m’y être présentée pour la première fois en 1982 : Julien n’était
pas né ! », s’amuse-t-elle en se
tournant vers son colistier, Julien
Mugerin. Celui-ci se réjouit d’être
« en couple – en couple politique –
avec Évelyne, car c’est elle qui m’a
accueilli à Saint-Denis quand j’ai
commencé à militer ». Aux dernières municipales, M. Mugerin
était candidat à Stains face à
M. Taïbi, le maire élu, auquel il a
réservé ses critiques avant d’appeler, fort de l’union locale UMP-
UDI, à « balayer la gauche » de ce
conseil général qu’elle dirige depuis quarante-six ans.
Cet espoir d’alternance, Philippe Dallier, président de la fédération UMP de la Seine-SaintDenis, le reprend en conclusion
de ce premier meeting de campagne. « Ici, la gauche commence
à s’effondrer : il est possible de faire
basculer le CG le 29 mars, annonce-t-il. Ce serait un coup de
tonnerre dans le monde politique
qui changerait le regard sur notre
département, qui ne serait plus vu
comme un territoire perdu. »
Après les encouragements, le sénateur tient à avertir ses troupes.
Deux écueils se dressent sur leur
route : l’abstention, renforcée
par la réforme « difficile à comprendre » du scrutin cantonal, et
le Font national, qui devrait présenter plus de candidats qu’aux
municipales. « La désillusion générale des Français envers les politiques sert le FN. C’est grave non
seulement pour les valeurs de la
République mais aussi parce que
leur programme économique est
un gag ! » Et de conclure : « Chers
candidats, ne vous présentez pas
devant les électeurs avec de trop
longues listes de promesses : il faudra les tenir.» �
Sébastien Banse
« C’est avec conviction et
enthousiasme que j’apporte
mon soutien à Milisa
Gonçalves, Georges Mélane,
Evelyne Nicol et Julien
Mugerin », écrit Stanilas
Francina, candidat de droite
aux dernières municipales.
Les trois premiers figuraient
sur sa liste en mars 2014. « Ils
connaissent très bien notre
département et nos cantons,
de par leur implication
quotidienne dans la vie
de nos villes. Ils sont engagés,
constructifs et à l’écoute des
besoins de la population ».
Fatima
Laronde
Fatima Laronde, candidate
sans étiquette, avait annoncé
sa candidature en binôme
avec Jean-Michel Antonin.
Les deux suppléants,
un homme, une femme,
sont maintenant connus.
Il s’agit de Karima Guermat
et Ronan Le Hyaric.
À l’université Paris 8
« L’extrémisme
de la religion et
celui de la liberté
d’expression »
11 janvier. La plupart des étudiants rencontrés ne
se sont pas rendus à la grande marche parisienne.
« On ne s’est pas senti concernés, il y a un mur
invisible », explique une jeune femme.
Double culture. Français et Français
d’origine… Les inégalités se lèvent comme
des obstacles à l’intégration.
L’
perdre face à la terreur. Les tueurs
auraient gagné. » Son amie Kamélia, qui suit le même cursus,
acquiesce et rajoute que le combat se mène sur le terrain de l’expression. « On répond au dessin
par le dessin, au texte par le texte.
On ne tue pas ! »
Étudiant en art, Justin défend
le droit au blasphème. Habitant
au Bourget, il a de nombreux
amis musulmans. « Je comprends qu’ils puissent être choqués. Le blasphème n’est pas
dans leur culture. Mais Charlie
Hebdo s’est attaqué à toutes les
religions. C’est leur droit de les
caricaturer. » Mais au-delà des
caricatures, la crainte de l’amalgame domine aussi chez les étudiants musulmans. « J’ai peur
qu’on nous mette tous dans le
même sac, qu’on soit assimilés à
des terroristes », soupire Amina,
étudiante en sociologie portant
le voile.
université Paris 8
est Charlie. Elle
l’exprime un peu
partout dans son
enceinte. « Nous
sommes tous
Charlie », peut-on lire sur une
grande affiche à l’entrée, avec
« une pensée particulière » pour
Bernard Maris, économiste et
professeur à Paris 8, tué lors de
l’assaut contre le journal satir ique. Mais un autre son de
cloche résonne aussi chez les
étudiants. Tous condamnent les
tueries à Charlie Hebdo et au
magasin Hyper Cacher. Des
actes « impardonnables » ,
« odieux », « ignobles ». Mais de
nombreux étudiants, de confession musulmane notamment,
ont été choqués par les caricatures. « Caricaturer le prophète,
la figure la plus importante de
l’islam, est vu comme une insulte, un manque de respect.
Charlie Hebdo a provoqué les
musulmans », confie Kamran,
en master d’économie. Son camarade de promotion, Daniel,
renchérit : « Il y a deux extrémismes : d’un côté celui de la religion, de l’autre celui de la liberté
d’expression.»
Marine, en sociologie, juge
aussi qu’il y a des limites à cette
liberté. « S’attaquer à des figures
sacrées, comme Mohamet ou Jésus, cela me choque », poursuit
l’étudiante de confession catholique. Mais en même temps,
elle défend la Une du journal sur
le prophète sorti la semaine
après l’attentat. « Arrêter, c’était
« Une injonction
d’unité nationale »
Comme elle, quasiment tous
les étudiants interviewés ne se
sont pas rendus à la grande
marche républicaine du 11 janv i e r. « C ’ é t a i t p o u r C h a r l i e
Hebdo, pas pour l’unité nationale », juge Kamran, originaire
de Montfermeil. « Cette injonction d’unité nationale m’a mise
hors de moi, fustige Nathalie Almada, juriste qui suit une formation à Paris 8. Les gens se sont
offusqués de l’absence des
jeunes des quartiers populaires
« Les gens se sont
offusqués de l’absence
des jeunes des
quartiers populaires
alors qu’ils ne s’intéressaient pas à eux
jusqu’ici ! », argumente
Nathalie, juriste
en formation à Paris 8.
alors qu’ils ne s’intéressaient pas
à eux jusqu’ici ! » Habitant dans
l’Essonne, elle constate que ces
jeunes sont de plus en plus mis
à l’écart alors que les inégalités
deviennent « de plus en plus flagrantes ».
nutes ? demande l’étudiant qui
habite, comme ses deux amis,
dans le 93. On se crée des barrières
dans nos têtes.»
Jusqu’au lycée, Amina ne se
définissait pas comme Française. Mais avec le temps, cela a
changé. Elle s’est rendue compte
en allant à l’étranger qu’elle avait
une culture, un humour à la française. « J’ai vécu ici, je suis citoyenne comme tout le monde. Je
suis française et fière de mes origines », dit l’étudiante de 20 ans,
portugaise par la mère et algérienne par le père. Elle le vit parfaitement bien avec sa foi musulmane et le port de son foulard.
Mais elle a conscience des difficultés. «J’ai commencé à mettre le
voile après l’obtention de mon
baccalauréat. Quand je suis re-
« Zidane, on ne dit pas
qu’il est algérien »
Fitouné non plus ne s’est pas
rendue à la marche. « On stigmatise trop les habitants de banlieue,
les musulmans… On ne s’est pas
senti concernés, explique cette
étudiante en sociologie. Il y a un
mur invisible. » « Comment se
fait-il que des jeunes ayant
grandi en France ont pu tomber
dans le fanatisme ? », s’inquiète
Marine en citant aussi Mohamed
Merah. Son amie Kamelia craint
que si rien ne change « il y ait
d’autres actes de ce genre ». En
master d’économie, Daniel,
Franco-Bosniaque, pointe aussi
les obstacles. Pour lui, « il faut
améliorer le système pour que les
personnes d’origines étrangères
se sentent pleinement Françaises. » Lui vit bien sa double
culture. C’est moins limpide
pour ses deux camarades, Kamran et Mahamadou, de parents
respectivement pakistanais et
maliens. « Quand je vais au Pakistan, je me sens Français. Mais
quand je suis ici, je me sens Français mais… d’origine », sourit
Kamran. Son ami Mahamadou,
lui, se sent « inférieur » parce
qu’il n’a pas « le même niveau
d’égalité ». « Quand un Noir fout
la merde, on sort les origines.
Coulibaly, il est français d’origine
malienne. Zidane, on ne dit pas
qu’il est algérien. On est français
quand ça arrange », dit-il.
Conscient des inégalités, Daniel pointe des « barrières des
deux côtés. Pourquoi on ne va pas
à Paris alors qu’on y est en 15 mi-
7
Jamais inclus
Comprendre. Chercher à comprendre. Le drame à répétition
que nous avons vécu en tout début d’année oblige à la réflexion
et à l’écoute. Modestement, nous avons contribué à ce travail,
depuis Saint-Denis, avec quatre numéros du JSD largement
consacrés à ce que les attentats de Paris ont fait naître dans
la société. Notre dernière étape, à Paris 8, au milieu de jeunes
intellectuels en formation, est stimulante. Elle complète
la palette des nuances déjà recueillies dans les salles
de profs, dans les locaux de l’Adada ou dans ceux
de l’association Artis Multimédia. Elle dit une chose qui n’est
pas un scoop mais qui est essentielle si l’on veut changer
le cours des choses vers plus d’humanisme et moins
de barbarie : les jeunes de banlieue, même quand ils sont
étudiants, se sentent en marge de la communauté nationale,
au bas de l’échelle, toujours à côté, jamais inclus.
Ce sentiment largement partagé explique en grande partie
pourquoi l’engouement pour la marche du 11 janvier n’était pas
le même partout.
Étudiants de Paris 8 dans un amphi…
« Le blasphème
n’est pas dans leur
culture. Mais Charlie
Hebdo s’est attaqué
à toutes les religions.
C’est leur droit de les
caricaturer », explique
Justin, étudiant
en art.
tournée au lycée, un conseiller
d’éducation, qui me voyait la première fois avec le foulard, me dit
“vous vous mettez des barrières
pour trouver du travail. Vous êtes
une femme, arabe et en plus voilée.” Je sais que je n’aurai pas les
mêmes chances, mais pourquoi ? », regrette-t-elle.
« L’impression qu’on
devrait tous être athées »
La laïcité revient souvent
dans les conversations. « En
France, il y a un problème avec
la religion en général, explique
Kamelia. On a l’impression
qu’on devrait tous être athées ».
« C’est une question taboue », selon Amina. Habitant à SaintDenis mais originaire de Roubaix, Adam pense que des cours
sur les religions devraient être
mis en place à l’école, comme
en Belgique. « Cela permettrait
d’apprendre à accepter l’autre
qui n’a pas la même croyance, et
donc la tolérance, le vivre-ensemble », explique-t-il. Nathalie Almada raconte que pen-
YANN MAMBERT
Un faux air de municipales
YANN MAMBERT
ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES
Meeting. Le premier
rendez-vous de
l’alliance PS-EELV,
dans la salle de la
Légion d’honneur,
avait des accents de
la campagne de 2014.
N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015
YANN MAMBERT
6
N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015
… et dans les couloirs de l’université.
dant son catéchisme, elle a suivi
des cours dans une mosquée,
qui lui ont été d’une grande utilité. « Ces échanges interreligieux m’ont permis de m’ouvrir
à d’autres préceptes. » Comme
d’autres étudiants, Kamélia
veut insister sur le vivre ensem-
ble malgré la tension actuelle.
« Je suis franco-algérienne et
musulmane, Marine est française et catholique. Et on est
amies. Il faut miser sur ce qui
nous rassemble, et non ce qui
nous sépare. » Aziz Oguz
N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015
N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015
SPORTS
Athlétisme
Le 10 janvier, Lucien Monnier
(BEM) 20e et Ottman Ayache
(POM) 8e.
Saint-Denis Émotion
Samedi 7 et dimanche 8 février,
championnats régionaux FFA
en salle espoirs et seniors
à Eaubonne (95) et championnats
d’Île-de-France FFA de crosscountry à Fontainebleau (77).
Entraînement des jeunes
épée à Bobigny
Le 18 janvier, Ange Da Costa (MIF)
2e et Océane Da Costa (MIF) 3e.
Janna Haif (BEF) 7e.
Cyclotourisme
Championnat
départemental
épée à Bobigny
Saint-Denis US
Dimanche 8 février, sorties club
50 km. Rendez-vous à 8 h 30
au parc des sports AugusteDelaune. Marche à la recherche
de Francis. Rdv au palais des
sports Auguste-Delaune à 7 h 15.
Tous les mercredis, sortie
du temps libre, rendez-vous
au palais des sports AugusteDelaune à 8 h 30.
Le 25 janvier, Gilles Piantoni
(VEM) 1er et Didier Streletski
(VEM) 6e. Ange Da Costa (MIF)
5e et Océane Da Costa (MIF) 6e.
Nestor Bruder (BEM) 7e et Arnaud
Chademaille (BEM) 5e. Janna Haif
(BEF) 2e. Timothy Udo (PUP) 3e
et Sohan Amable Longon 7e.
Handball
Football
La Dionysienne
Pré-nationale
Saint-Denis US
Dimanche 8 février, à 15 h,
Ivry US 2/Sdus.
Samedi 31 janvier,
la Dionysienne/ASA MaisonsAlfort : 34-33.
Cosmos FC
Dimanche 8 février, à Delaune
à 15 h, Cosmos FC/Dugny SC.
Saint-Denis US
Criterium par équipes de
club benjamins/minimes
Saint-Denis US
Division 3
Samedi 31 janvier, équipe
benjamins 14e sur 22 équipes.
Équipe minimes 10e sur 17
équipes.
Dimanche 8 février, à 14 h
à Delaune, Les Monarques/
Les Templiers B d’Elancourt (78).
GÉRARD MONICO
Futsal
AB Saint-Denis
Samedi 7 février, à 13 h 30,
Espace Jeune CH/AB Saint-Denis.
Dimanche 8 février, à 16 h,
Blanc-Mesnil SH/La Dionysienne.
Rugby
Saint-Denis US
Fédérale 3
Dimanche 8 février, à 15 h,
Rugby Club du Pays de Meaux/
Sdus.
Tennis de table
Saint-Denis US
Vendredi 6 février, 3e journée
du championnat de Paris.
Samedi 7 et dimanche 8 février,
critérium départemental
des jeunes à Rosny-sous-Bois.
Volley-ball
Avant-Garde Saint-Denis
Régionale 2 féminine
Samedi 7 février, à 19 h 30
au gymnase de l’Abbé-Joly,
AGSD/Volley SF.
Résultats
Athlétisme
Saint-Denis Émotion
Championnats de France
Universitaire
à Val-de-Reuil (76)
Jeudi 29 janvier, Sarah Bikindou
(ESF) 3e du 200 m en 25”99 et 5e
du 60 m en 8”12.
Perche Élite Tour
à Mouilleron-le-Captif (85)
Samedi 31 janvier, Carole
Lim (ESF) 13e du saut à la perche
avec 3 m 38.
Championnats
d’Île-de-France FFA
en salle cadets et juniors
à Eaubonne (95)
et Paris-Insep (75)
Samedi 31 janvier et dimanche
1er février, Whitney Tie (CAF)
1re du 60 m en 7”61 (RP) et 1re
du 200 m en 25”13. Audrey
Jernival (CAF) 10e du triple saut
avec 10 m 68 et 6e de la finale B
du 60 m en 8”22 (8”16 en série).
Josué Bagea (CAM) 13e du triple
saut avec 11 m 75 et 9e du 60 m
haies en 9”67 ( 8”63 en série).
Julien Gaud (CAM) 3e en finale B
du 60 m en 7”32 (7”28 en série).
Benjamin Faleyras (JUM) 1er
du triple saut avec 14 m 73.
Pro B
La trêve hivernale a semblet-il fait un bien fou aux pongistes
du Sdus TT. Pour la reprise du
championnat de Pro B, l’équipe
masculine est allée décrocher
un succès de prestige dans la
salle de Rouen, 2e au classement
(0-4). Une superbe victoire obtenue grâce à quatre parties
remportées par Sébastien Jover,
Mehdi Bouloussa et Lubomir
Jancarik (vainqueur de ses deux
matches), à chaque fois sur le
même score accroché (3-2). Les
Dionysiens remontent ainsi à la
4e place, à quatre points du leader Boulogne. De son côté,
l’équipe féminine a enchaîné un
troisième match sans défaite en
Christophe, Franck et Fabrice Tiozzo en 1987.
Championnat de Ligue
Juniors
Dimanche 1er février, Nicolas
Besson, - 60 kg, 2e.
David Derival, + 100 kg, 2e.
Jimmy Hneriques, - 66 kg, 7e.
Boxe
Tiozzo et ses frères
Rugby
Documentaire. Le
photographe Richard
Aujard a pour potes
la fratrie des boxeurs
dionysiens. Mais aussi
Joey Starr, les frères
Cantona et Mickey
Rourke. Il tire de
ces amitiés un film,
en cours de tournage,
en s’attachant
particulièrement
à Franck Tiozzo.
Saint-Denis US
Championnat par équipes
seniors
1re journée, 2e phase
Dames
Quels sont les liens qui unissent Ér ic Cantona, Mickey
Rourke, Joey Starr, le photographe Richard Aujard et le
boxeur Franck Tiozzo ? Le dénominateur commun à tous réside
dans une amitié inébranlable,
quasi romanesque, vive, depuis
plus de vingt ans. Une histoire de
camaraderie qui sera bientôt
portée à l’écran avec un film documentaire signé Richard Aujard, témoin direct et architecte
de ces rencontres. Only the
strong will survive, produit en
partie par Bonne Pioche Productions (La marche de l’empereur), est actuellement en cours
de tournage et ne devrait pas
sortir dans les salles obscures
avant 2016.
Cela fait quinze ans que
l’idée de ce projet mûrit dans la
tête de Richard. « À la base je devais raconter mon histoire à
travers ces personnages, explique-t-il. Après, je me suis dit
q u e j’ a v a i s e n v i e d e f i l m e r
quelqu’un d’autre. Mais qui ? »
L e c h o i x d e s u i v re Fr a n c k
Tiozzo, l’aîné de cette fratrie de
pugilistes bien connue, s’impose comme une évidence. À
s e s d é b u t s , a v e c s e s f r è re s
Christophe (champion olympique, européen et du monde)
et Fabrice (1 e r double champion du monde français), il fréquente le ring du palais des
s p o r t s d e Sa i n t - De n i s o ù i l
prend ses marques très tôt… et
ses premiers coups. Il y entraîne ses frangins qui de leurs
poings marquent les sacs de
frappe ballants de la salle André-Leroux. L’enceinte sportive Delaune accueillera un
peu plus tard l’un des premiers
concerts d’un certain Didier
Morville alias Joey Starr.
De ce tte époqu e, Fran c k
garde un souvenir impérissable.
« C’est la ville qui m’a appris à
boxer, c’était un art de vivre.
C’était éclectique. Maintenant,
les religions prennent le pas sur
tout. On ne parlait pas de casher,
de hallal, des différences… Tout
le mo n de é t ait dion ysien » ,
constate-t-il amèrement.
Des anecdotes
sur Mickey Rourke
Quand il parle de son ami Richie et des autres, Franck ne tarit
pas d’éloges. Soulignant le caractère combatif de Joey Starr, la
moitié du groupe NTM et enfant
ÉCLAIRAGE
Redonner ses lettres
de noblesse au noble art
Tiozzo, c’est un nom qui a marqué la boxe et a fait rayonner
l’Hexagone sur les rings du monde entier. Aujourd’hui, même si les
relations entre Franck et Fabrice se sont tendues, la fratrie originaire
de Saint-Denis poursuit la promotion de ce noble art à travers différentes voies comme le cinéma, pour Franck avec Only the strong will
survive. Ses pugilistes de frères n’ont pas totalement raccroché les
gants non plus. Face à la perte de compétitivité des boxing clubs français, Fabrice a été chargé par le secrétaire d’État aux sports Thierry
Braillard de rédiger un rapport pour favoriser l’insertion professionnelle de licenciés. Quant à Christophe, aujourd’hui président de la
commission de boxe professionnelle du Luxembourg, l’académie
qui porte son nom chargée de favoriser l’insertion sociale et professionnelle est en pleine expansion avec la labellisation d’une quinzaine de clubs dont celui du Saint-Denis US. M.Lo
de Saint-Denis, il décr it un
« sauvage au cœur tendre » à qui
les médias prêtent une trop
grande « exubérance ».
Franck ironise amicalement
et livre aussi ses anecdotes.
« Mickey, il aurait tellement aimé
être reconnu en tant que boxeur
plutôt qu’en tant qu’acteur. À Los
Angeles, il n’a que des photos de
boxe chez lui. » Quant à la fratrie
Cantona, l’ancien boxeur assure
magnanime « tu ne peux pas en
attaquer un sans prendre l’autre
dans la poire», avant de conclure :
« Des célébrités, j’en ai connues, il
n’en reste que très peu qui en valent la peine selon mes valeurs. »
Richie, dont sa fille a pour parrain
Franck, y va de son petit mot
aussi : « Ce sont les mecs les plus
adorables que j’ai connus.»
Dès lors, on imagine avec
crédulité cette bande de copains – à l’heure de l’apéritif –
dans une pinède du Sud de la
France causer « de l’enfance, de
la famille, de religion, d’avenir », de la vie en somme et que
rien n’y est jamais acquis. C’est
en substance ce que Richard
Au j a rd , p a r a i l l e u r s p h o t o graphe attitré d’Éric Cantona,
tentera de montrer avec son
road-movie qui balade les protagonistes de Paris à Los Angeles, de Kinshasa à Arles. Le titre, Only the strong will survive,
est tiré d’une peinture de la mythique salle de boxe Johnny
Tocco de Las Vegas. Pour Richard, « seuls le mental et la capacité à rebondir survivront ». Maxime Longuet
Saint-Denis US
Dimanche 1er février, Sdus/
RC Vincennes : 22-3.
Tennis
Saint-Denis US
Dames
Sdus/Vaujours 2 : 3-0.
Messieurs
Équipe 1/Vaujours 2 : 2-1.
Équipe 4/Gournays 2 : 3-0.
Tennis de table
En N2, éq.2 /Narbonne 1 : 2-8.
En Pr féminine, éq.3/ErmontPlessis Bouchard 1 : 16-14.
Messieurs
En R2, éq.2/Corbeil-Essonnes 2 :
25-17.
En PR, éq.3/Villemomble 5 :
23-19. Éq.4/Les Lilas 1 : 24-18.
En D1, éq.5/Aubervilliers 1 :
18-24. Éq.6/Villemomble 6 :
19-23.
En D2, éq.7/Les Lilas 4 : 19-23.
Internationaux de Hongrie
à Budapest
Du 28 janvier au 1er février, Mehdi
Bouloussa (n° 200 mondial)
s’incline en 32e de finale
et Lubomir Jancarik (n° 122
mondial) s’incline en 16e de finale.
Volley-ball
Avant-Garde Saint-Denis
Régionale 2 féminine
Saint-Cloud Paris SF/AGSD : 3-0.
Nationale 3 masculine
AGSD/Beauvais Oise UC Volley :
3-2.
Résultats et infos
dans le JSD
et le jsd.com
Amis correspondants
et responsables d’activités
sportives, les résultats, annonces
et infos concernant vos clubs
doivent nous parvenir le lundi
avant midi pour être insérés
dans l’édition du mercredi
de notre journal et sur le site
Internet dès le lundi
(www.lejsd.com). Par mail :
[email protected] ;
par téléphone : 01 77 35 73 04 ;
par fax : 01 55 87 26 88.
Handball
La Dionysienne
l’emporte de justesse
Pré-nationale
La Dionysienne s’est fait peur
samedi dernier face au dauphin
de la Pré-nationale, l’ASA Maisons-Alfort. Après un début de
match serré, les handballeurs
dionysiens mettent un coup
d’accélérateur en fin de la première mi-temps et rejoignent le
Volley-ball
Résultats en demi-teinte
pour l’Avant-Garde
allant s’imposer dans la douleur
à Issy-les-Moulineaux (2-4)
grâce à deux succès de Lina Misikonyte, un de Sarah Berge et
un de Qiwen Xiao. Avec cette
précieuse victoire, les Dionysiennes se donnent de l’air et remontent en 4e position, à égalité
avec le 3e Paris 13 TT qu’elles recevront cette semaine. C.R.
Judo
Football américain
La Dionysienne
Pré-nationale
Tennis de table
Le Sdus reprend en beauté
Régionale 2
et Nationale 3
vestiaire avec 3 buts d’écart. En
seconde période, le fossé se
creuse et les visiteurs accusent 8
points de retard. Malgré une belle
remontée, Maisons-Alfort ne
réussit pas à revenir au score. Le
prochain match aura lieu face au
Blanc-Mesnil, un derby qui s’annonce riche en confrontations et
en engagement physique. M.Lo
« On devient les spécialistes de
la remontée fantastique », se réjouit Thierry de Lonchamp. Le
coach de l’équipe masculine de
l’Avant-Garde souligne que ses
« hommes » ont une nouvelle fois
inversé la vapeur ce week-end en
remontant au score avec un handicap de 2 sets à 0 face à Beauvais.
L’AGSD s’impose 3 sets à 2 au final et de la même manière qu’au
match aller. « Ça prouve que quoi
qu’il arrive on peut s’en sortir et
Football féminin
Un pas de plus
pour le RC Saint-Denis
C’est une belle histoire que
sont en train d’écrire les
footballeuses (senior DHR)
du Racing Club Saint-Denis.
Elles viennent de passer un
nouveau palier et confirment
leur ascension. Les « filles »
d’Éric Akoun sont allées
chercher la victoire face
à l’ES Seizième dans un stade
presque plein à Aubervilliers,
une expérience impressionnante pour des footballeuses
habituées à des lieux plus
anonymes. Elles se sont
imposées aux tirs au but 4 à 3.
« Elles réalisent petit à petit,
c’est tout nouveau pour
certaines d’entre elles. Ça fait
que nous avons une force de caractère », explique l’entraîneur.
Les adversaires ont craqué au tiebreak, le perdant de 15 points à 2.
Un score assez rare à ce niveau.
«Ils n’en pouvaient plus, constate
Thierry. À mon avis, c’était un
match de meilleure qualité que le
premier. » Les filles, quant à elles,
ont été défaites par Saint-Cloud,
3 sets à 0. Un résultat logique
mais décevant. Thierry reste cependant confiant : « Elles peuvent accrocher la 4e place. Ce n’est
pas mal du tout pour une première saison en R2.» M.Lo
Judo
Le Sdus
Judo
du bien, par rapport à l’objectif
fixé. On savoure, se réjouit leur
coach Éric. Je suis fier d’elles,
elles ont ce qu’elles méritent
parce qu’elles bossent. »
La prochaine étape sera les
matches de barrages en mai,
une sorte de play-off. Sur
les six poules composées
de quatre équipes chacune,
seules les six premiers clubs
monteront en D2. Un exploit
qui serait historique pour le RC
Saint-Denis. « C’est un véritable groupe soudé, insiste Éric
au sujet des joueuses. Cette
équipe a une âme. J’aimerais
qu’elles écrivent l’histoire du
club ainsi que la leur. » M.Lo
Championnats
de Ligue 93
D.R.
Saint-Denis US
Entraînement des jeunes
fleuret au Raincy
YANN MAMBERT/ARCHIVES
Escrime
Calendrier
Handball
SPORTS
Tous les résultats sur www.lejsd.com
9
Le gymnase Lino-Ventura
aux Pavillons-sous-Bois accueillait les championnats de
Ligue départementale de
Seine-Saint-Denis. Dimanche
la section judo du Sdus avait fait
l e d é p l a c e m e n t . Po u r l e s
+100 kg, l’imposant David Derival de par son expérience et son
potentiel partait logiquement
favori. Ses premiers combats
D.R.
8
remportés par ippon laissaient
envisager le meilleur. Pourtant,
en finale il s’est laissé surprendre par un harai goshi parfaitement exécuté et voyait le titre
s’envoler. Pour le club dionysien c’est un « bilan positif avec
deux vice-champions qualifiés
pour les interrégions ». M.Lo
N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015
Cultures
11
La semaine du 4 au 10 février 2015
Agenda
Exposition
Pierre Jahan
1/9, rue des Cheminots
Tél. : 01 72 59 40 30
Cabaret
Fratellini
Le clown Patrick de
Valette, de la compagnie
Chiche Capon, et huit
apprentis de l’académie
présentent dans le petit
chapiteau un spectacle
de cabaret montrant une
succession de numéros
de cirque (roue Cyr,
acrobatie, fil de fer, cadre
aérien, fil souple)
introduits avec humour
et de façon burlesque.
Une réussite.
Mercredi 4 et jeudi
5 janvier à 19 h 30. Tarifs
pour les habitants de
Plaine commune : adultes
10 €, - 12 ans 4 €.
Musée d’art
et d’histoire
22 bis, rue Gabriel-Péri
Tél. : 01 42 43 05 10
Chapelle vidéo
Ma’aminim (les croyants
en hébreu) parle du travail
et de son corrélatif,
la lutte. Elle fait revivre
ces croyants politiques,
luttant pour un idéal, voulant changer le monde à
travers l’action collective.
Affiches, dessins, photos,
films, vidéos couvrent une
large période, des années
60 au début du XXIe siècle.
Derniers jours.
Jusqu’au 9 février, lundi,
mercredi, vendredi de 10 h
à 17 h 30, jeudi jusqu’à
20 h, samedi et dimanche
de 14 h à 18 h 30. Tarif : 5
et 3 €. Dimanche 8 février
à 14 h, visite couplée
de l’expo et du musée sur
le thème de l’engagement.
ou des livres pour enfants,
dessins d’étude pour
la série de strips Duo
(Canal +), toiles, mais
aussi les nappes sur
lesquelles il aimait
griffonner. Derniers jours.
Jusqu’au samedi
7 février, du mardi
au samedi de 14 h à 19 h,
dimanche de 10 h à 15 h.
Entrée libre.
L’exposition Pierre Jahan,
à l’ombre des rois,
lumières et jeux de la
photographie montre
différents aspects du
photographe né en 1909
et mort en 2003. Gisants
de la basilique, études
de nus, paysages de
banlieue, travaux
surréalistes nous plonge
dans une époque riche
en talents de
la photographie.
Jusqu’au 9 mars, lundi,
mercredi, vendredi
de 10 h à 17 h 30, jeudi
jusqu’à 20 h, samedi
et dimanche de 14 h
à 18 h 30. Tarif : 5 et 3 €.
Médiathèque
Centre-ville
4, place de la Légiond’honneur
Tél. : 01 49 33 92 40
Exposition
La médiathèque accueille
onze photos grand format
de Guido Prestigiovanni
tirées de l’exposition
Terres de patrimoine
que l’on avait vue en 2013
sur les grilles du Stade
de France.
Jusqu’au 11 février.
Entrée libre.
70/14 D’une
guerre à l’autre
L’exposition confronte les
points de vue de différents
artistes sur les guerres de
1870 et de 1914, à partir
d’œuvres issues des
réserves du musée :
estampes, dessins, lithographies, eaux-fortes,
bois gravés, de Daumier,
Lançon ou Cham (guerre
de 1870) voisinent avec
celles de Steinlen
ou Poulbot (1914-1918).
Jusqu’au 30 juin,
lundi, mercredi, vendredi
de 10 h à 17 h 30, jeudi
jusqu’à 20 h, samedi
et dimanche de 14 h
à 18 h 30. Tarif : 5 et 3 €.
Saint-Denis Jazz club
TGP
Théâtre
La prochaine session du Saint-Denis Jazz club sera
placée sous le signe du swing avec le saxophoniste,
chanteur et roi du scat Daniel Huck et son Orphéon
Celesta, composé de trois musiciens multi-instrumentistes. Au programme, standards du jazz, gags,
parodies, objets et situations détournées, répertoire
revisité pour le meilleur et pour le meilleur ! Bref,
une soirée où l’on ne devrait pas s’ennuyer. En
La Compagnie pour
l’Artisanat des menteurs
présente La Légende de
Johnny Pépin de Pomme,
spectacle suivi d’un atelier
pour enfants.
Samedi 7 février
à 14 h 30. Entrée libre.
première partie, Mathieu Barbances et sa contrebasse,
que l’on a vu maintes fois avec bonheur dans les spectacles et chansons de la compagnie Jolie Môme. B.L.
Lundi 9 février à 20 h 30 au TGP (59, boulevard
Jules-Guesde, salle Mehmet-Ulusoy). Tarif : 8 € et 6 €
(réduit). Abonnement au Jazz club : 5 €. Carnet de 10
et 5 places (avec abonnement) : 80 € et 40 €.
Réservation au 01 48 13 70 00.
Galerie HCE
Balade atelier
en famille
7, rue Gibault
Tél. : 06 20 78 91 54
Découverte de la statuaire
du musée à partir des
gisants photographiés par
Pierre Jahan.
Dimanche 8 février
à 15 h 30. À partir
de 5 ans. Tarif : 3 €.
Dans le cadre d’un cycle
sur les Circulations, la
galerie HCE présente les
œuvres récentes de Yao
Metsoko. Celui-ci mélange
les cultures, entre moder-
Exposition
nité et tradition, et présente une imposante série
sur le mythe d’Icare, des
travaux sur les sapeurs
et ambianceurs africains
à travers des masques, sur
la nature et comment
les hommes et animaux
l’habitent ainsi que des
œuvres plus symboliques.
Jusqu’au 13 février,
mardi, jeudi et samedi
de 15 h à 18 h et sur rdv.
Entrée libre.
22 h 20 ; mar : 13 h 25,
14 h 15, 15 h 35, 16 h 30,
17 h 50, 19 h, 20 h 05,
21 h 30, 22 h 20.
15 h 15, 17 h 05, 19 h
(sauf jeu), 20 h 50 (sauf
jeu, dim), 22 h 40 (sauf
dim) + dim : 11 h, 14 h,
19 h 50, 21 h 50 ;
VSTF : jeu : 19 h 15.
Folies d’encre
14, place du Caquet
Tél. : 01 48 09 25 12
Exposition
La librairie présente une
exposition de l’associa-
tion ÉEM (Écritures
Espaces Migrations) sur
le thème Écritures
en migration(s) avec des
œuvres d’Henri Bokilo
Boursier, Claire Kito,
Régis Marzin, Valérie Pere
et Raluca Vlad.
Jusqu’au 20 février.
Entrée libre.
Le 60-Adada
La dame en noir
2 : l’ange
de la mort
dim), 20 h 10, 22 h 20
+ mer, sam, dim : 18 h et
dim : 11 h 15.
60, rue Gabriel-Péri.
Exposition
Restaurateur connu
et apprécié, Philippe
Rochette était un artiste.
L’expo montre plusieurs
périodes de son travail :
études pour revues, illustrations pour la presse
à 15 h et vendredi 13 à 17 h.
La Bigoudène
11, allée des Six-chapelles
Exposition
Le café crêperie présente
une exposition de peintures de Muriel Perrin.
Du 6 février au 31 mars.
Entrée libre.
Maison de la vie
associative
19, rue de la Boulangerie
Tél. : 01 83 72 20 40
Je Dis associatif
L’association T’asvu propose une soirée de projections suivie d’un débat.
Jeudi 12 février à 18 h.
Entrée libre.
Radio
Diffusion
La prochaine émission de
Radio Déclic, (sur 106.3
FM et sur www.associa
tiondeclic.org) sera
consacrée aux champions
du 93 avec des athlètes
de la Seine-Saint-Denis.
Vendredi 6 février
de 18 h à 19 h.
Chant
Atelier
La danseuse et chorégraphe Geisha Fontaine
propose Millibar,
une évocation du temps
en forme de ritournelle
chorégraphique.
Du 5 au 13 février.
Vernissage jeudi 5
à 17 h 30. Performances
jeudi 5 à 18 h, mardi 10
L’atelier de chant polyphonique de l’association
Lado polyphonie russe
accueille toute personne
intéressée par le chant
populaire du monde. Son
répertoire comprend des
chansons géorgiennes,
anglaises, espagnoles,
ukrainiennes et françaises
(provençales, béarnaises,
bretonnes).
Prochain atelier samedi
7 février de 15 h à 18 h 30
à l’école Jules-Guesde
(8, rue du Corbillon).
Tél. : 06 67 19 03 38.
15 h 45, 17 h 45 + dim :
11 h.
en relief (3D) : mer, sam,
dim : 15 h 35, 17 h 30.
Le 6b
D.R.
Académie
Fratellini
6/10, quai de Seine
Installation
et performance
Cinéma
L’Écran
Gaumont
Place du Caquet. Répondeurprogramme : 01 49 33 66 77. Site :
www.lecranstdenis.org 6€, réduit :
5€, abonnés 4€. Films «f» : 3€.
8 rue du Mondial-1998. Tarif plein
10,10€ (adulte); Tarifs réduits*: 4€
0(- de 14 ans); 8,30 € (- de 18 ans et
étudiants); 8€ (+de 60 ans); +2€
pour les séances en d et +1€ pour
l’achat des lunettes 3 d. Tarif Imagin’R
du lundi au jeudi: 6,40€, Imagin’R du
vendredi au dimanche: 7,40€. Les
séances du matin sont à 7,10€. Carte
39,50€, 5 places valable tous les jours
partout en France pendant 3 mois
(maximum 3 places par séance). Info:
0892 696696 code #193/0,34€/mn. *
Sur présentation d’un justificatif.
15es Journées
cinématographiques
dionysiennes
« Femmes
Femmes »
Du mercredi 4 au mardi 1
février. Lire page 12.
Programme sur
www.lecranstdenis.org
er
Taken3
VF, 1 h 43
mer : 13 h 25, 14 h,
15 h 20, 16 h 30, 17 h 40,
19 h, 19 h 45, 21 h 30,
22 h 15, jeu : 13 h 25,
14 h 15, 15 h 35, 16 h 30,
17 h 50, 20 h 05, 22 h 20,
ven : 13 h 25, 14 h 15,
15 h 35, 16 h 30, 17 h 50,
19 h, 20 h 05, 21 h 30,
22 h 20 ; sam : 13 h 25,
14 h, 15 h 20, 16 h 30,
17 h 40, 19 h, 19 h 45,
21 h 30, 22 h 15 ;
dim : 10 h 50, 11 h 30,
13 h 25, 14 h, 16 h 30,
19 h, 21 h 45, 22 h 15,
lun : 13 h 25, 14 h 15,
15 h 35, 16 h 30, 17 h 50,
19 h, 20 h 05, 21 h 30,
Jupiter :
le destin
de l’univers
VF, 2 h 05, en relief (3D):
TLJ : 13 h 30, 16 h 10,
18 h 45, 21 h 50 (sauf
mer, sam, dim) + mer,
sam, dim : 20 h 45 et
dim : 10 h 45.
Papa ou maman
VF, 1 h 25
TLJ : 13 h 25 (sauf dim),
La nuit
au musée :
le secret
des pharaons
VF, 1 h 37
TLJ : 13 h 40, 15 h 45,
17 h 50, 19 h 50 (sauf
mer, sam, dim), 22 h
+ mer, sam, dim : 19 h 55
et dim : 11 h 30.
VF, 1 h 38, int. – 12 ans
mer, sam : 20 h 25,
22 h 30 ; jeu, ven, lun,
mar : 13 h 45, 15 h 55,
18 h 05, 20 h 15,
22 h 30 ; dim : 19 h 35,
22 h 30.
Cops :
les forces
du désordre
VF, 1 h 44
TLJ : 13 h 25, 15 h 35,
17 h 45 (sauf mer, sam,
Joker
VF, 1 h 32, int. – 12 ans
mer, sam : 19 h 30,
21 h 40 ; jeu, ven, lun
mar : 13 h 30, 15 h 30,
17 h 30, 19 h 40,
21 h 40 ; dim : 11 h 20,
20 h, 21 h 40.
La grande
aventure de
Maya l’abeille
VF, 1 h 19
mer, sam, dim : 13 h 45,
Shamitabh
VOST, 2 h 38
jeu : 19 h ; dim : 16 h.
I
VOST, 3 h 04
TLJ : 13 h 40, 17 h 15,
21 h.
Gus,
petit oiseau,
grand voyage
VF, 1 h 30
mer, sam, dim : 13 h 25
+ dim : 11 h 15 ;
Ciné-club
Paris 8
Université Paris 8, 2, rue de la
Liberté, salle de projection bleue
nuit tropicale, bâtiment A. 1,50€.
www.artweb.univ-paris8.fr/
Séance
spéciale
« Mélodrame
Chinois »
présenté par Xu Feng
mer 11 février : 12 h 45.
www.lejsd.com
toute l’info locale
tous les jours,
en un clic !
N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015
CULTURES
le cinéma en 1936 en voyant
Mayerling, de Litvak, avec
Danielle Darrieux.Vous aviez
6 ans. Qu’avez-vous ressenti
alors ?
P.V. : Danielle Darrieux fut
mon premier amour virtuel.
Un jour, en feuilletant un magazine, je suis tombé sur une
photo d’elle. J’étais comme
foudroyé, fasciné par son visage. J’avais devant moi la plus
belle femme du monde. Peu
après, je suis allé voir Mayerling au cinéma à Toulon, où
nous vivions, et je suis resté
trois séances de suite. En sortant, j’ai dit à ma mère : je ferai
du cinéma. L’idée a demeuré
en grandissant, même si j’étais
conscient de la difficulté de
m’immiscer dans ce monde.
Le JSD : Vous êtes déjà venu
à plusieurs reprises à l’Écran
mais c’est la première fois que
vous êtes l’invité d’honneur
des Journées cinématographiques. Vous en êtes heureux ?
Paul Vecchiali : Oui, j’aime ce
festival. Et je n’oublie pas que
l’Écran a été la seule salle où l’on
a pu voir deux de mes films Et
tremble d’être heureux et Humeurs et rumeurs…
Le JSD : Mathieu Orléan,
qui animera les rencontres
que vous aurez avec les spectateurs, dit de vous que vous êtes
« un cinéaste du féminin ».
Il évoque aussi « la femme
vecchialienne ». Qui est-elle ?
P.V. : C’est ma mère. Un mélange de douceur et d’énergie,
de loyauté avec un grand sens
de l’éthique, plus que de la mor a l e. Et e n m ê m e t e m p s l a
beauté. Je lui dois tout, notamment un grand sentiment de liberté. Elle ne m’interdisait rien
mais elle m’avertissait. Et me
donnait une tendresse jamais
D.R.
Le JSD : Quelle éducation
avez-vous reçu ?
P.V. : J’ai reçu une éducation
catholique mais après ma
confir mation, trois choses
étaient pour moi terminées :
l’argent, le pouvoir et dieu.
J’avais 10 ans et n’ai pas changé
depuis ! Plus tard, mon père a
voulu que je fasse des études. J’ai
fait Polytechnique, puis je suis
parti trois ans et demi en Algérie
pour construire des routes.
Anarchiste, il était hors de question pour moi de sor tir une
arme. Mais si je n’y étais pas allé,
« Le succès est venu
après Femmes
Femmes, en 1975, un
échec commercial
mais salué par Pasolini
et la critique. Et en
1985, Rosa la rose, fille
publique (photo) fut un
succès planétaire. »
Femmes Femmes
Grinberg, Despentes,
Dalle, Varda…
C’est à une véritable explosion de rendez-vous, rencontres,
trouvailles et redécouverte de
véritables pépites que nous proposent ces Journées cinématographiques. Que choisir parmi
ce trésor ? Commençons, paradoxalement, non pas par du cinéma mais par du théâtre. Dans
le cadre de Femmes, Femmes,
vendredi 6 février à 20 h 30 au
TGP, Anouk Grinberg (qui sera
également présente à l’Écran
jeudi 5 à 20 h 30 pour le Procès de
Bobigny) dira les lettres de Rosa
Luxembourg à travers un spectacle, Rosa, la vie. «Ces lettres ont été
écrites en prison où Rosa fut enfer-
Le JSD : Vous avez débuté
au temps de la Nouvelle vague
mais vous vous êtes vraiment
fait connaître dans les années
70…
P.V. : Mon premier film, disparu, Les Petits drames, fut très
mal perçu par ce courant. Mais
deux ans plus tard, Truffaut et
Rivette ont salué mon travail.
Dans mes films, il y a le sujet, le
propos, et la critique de celuici. C’est un cinéma tourné vers
l e s s e n t i m e n t s, l e s g e n s d u
peuple. J’ai une véritable empathie pour les gens et j’ai envie d’avoir les pieds dans la
terre. Dans ces années-là, j’ai
un peu galéré, je faisais peu
d’entrées. Là, on morfle, on
doute ! Puis le succès est venu
a p r è s Fe m m e s Fe m m e s , e n
1975, qui fut un échec commercial mais qui fut salué par
Pasolini et la critique. Depuis,
je n’ai pas arrêté. Corps à cœur
(1978) a tenu deux ans à l’affiche à Paris. Et en 1985, Rosa la
rose, fille publique fut un succès planétaire.
Le JSD : C’est important
pour vous de rencontrer
le public ?
P.V. : C’est capital. C’est pour
lui qu’on travaille. J’ai fait plus
de trois cents débats et je suis
souvent étonné : l’ensemble du
public voit tout, y compris des
choses qu’on n’a pas voulues. Il
me révèle des aspects inconnus
de mes films. Je suis heureux de
ces échanges. Mon cinéma est
un don que je fais aux spectateurs. À eux de s’en emparer, de
réfléchir aux personnages, aux
sentiments, aux histoires. Je ne
ferme pas la porte.
Le JSD : Dans votre filmographie, quel est votre film
préféré ?
P.V. : Retour à Mayerling,
sans hésitation. Je l’ai tourné en
2011 chez moi, dans la villa où je
vis et que j’ai appelée Mayer-
mée trois ans pour s’être opposée à
la guerre de 14-18. Elles sont des
incitations à vivre, à rester humain, dit la comédienne. Elle
était irréductible et jamais je n’ai
vu de présence au monde plus libre et éclairée.»
Autres moments forts en perspective, la master class d’Agnès
Varda (vendredi 6 à 16 h), les rencontres avec Virginie Despentes
(samedi7 à 18 h 15 et 20 h 30 et dimanche 8 à 16 h 30 avec Béatrice
Dalle, ainsi qu’à la librairie Folies
d’encre à 11 h), la cinéaste italienne Lina Wertmüller (samedi
7à 18 h et 21 h et dimanche 8 à
18 h 45 et 21 h 30) ou encore Nelly
Ligne 13
Paul Vecchiali.
ling… C’est un film éclaté, en
rupture. J’avais des actrices incroyables (Édith Scob, Marianne Blaser, Astrid Adverbe,
Fabienne Babe) et je n’ai jamais
aussi bien travaillé le plan séquence. Pour moi, il y a là tout
ce qu’est le cinéma.
Le JSD : Alors que sort en
salles votre dernier film, Nuits
blanches sur la jetée, à 84 ans,
avez-vous d’autres projets ?
P.V. : Je vais tourner cette année deux longs métrages et deux
courts !
Le JSD : Au final Paul
Vecchiali, c’est quoi le cinéma ?
P.V. : Si je savais… J’en suis à sa
recherche. Je dirais que c’est un art
qui rassemble tous les autres. C’est
une somme, c’est-à-dire le
contraire d’une addition. Le cinéma c’est faire l’amour avec la vie.
Quand je tourne, je la palpe… �
Programme complet
Femmes femmes, 15e Journées
cinématographiques dionysienne à
l’Écran sur www.dionysiennes.org
Rendez-vous avec Paul Vecchiali :
vendredi 6 février à 19 h 15
(Rosa la rose, fille publique)
et à 21 h 45 (Change pas de main),
dimanche 8 à 17 h 15 (Corps
à cœur), à 20 h à la librairie Folies
d’encre pour un café littéraire
et à 21 h (En haut des marches)
et mardi 10 à 18 h 30
(Retour à Mayerling).
Recueilli par Benoît Lagarrigue
Virginie Despentes et Anouk Grinberg.
Kaplan (lundi 9 à 20 h 45 pour
l’inoubliable Fiancée du pirate et
à 20 h à Folies d’encre).
Également au programme un
ciné-concert (samedi7 à 16 h 30),
une nuit spéciale Rape and Revenge (samedi 7 à partir de
22 h 30 avec 4 films), des cartes
blanches à des associations (Carole Roussopoulos, Braquage,
Mission droits des femmes de
Saint-Denis, Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen
Orient), sans oublier les séances
spécialement dédiées aux publics scolaires et des centres de
loisirs de Saint-Denis. Bref, il y en
a pour toutes les prunelles. � B.L.
Il s’appelle Moplair, vit depuis son enfance à la Plaine et fait du
rap depuis sept ans. Après avoir participé à plusieurs collectifs,
il vient de signer pour le label The Wire Music et sera, samedi
7 février à 20 h, sur la scène de la Ligne 13 au milieu d’autres
rappeurs représentant la New Generation du rap. À l’affiche
Ixzo, LRK, 119 collectif et d’autres. Dont Moplair, qui écrit luimême ses textes. « Je parle de mon quartier, de la vie, de ce qui
se passe… » Plusieurs de ses clips et freestyle sont visibles sur
Youtube. Son producteur,
Marlow, est lui aussi
un enfant de la Plaine.
D’ailleurs ils se sont
rencontrés à
l’école. Également
motivés, ils lancent ensemble :
« On veut représenter Saint-Denis dans l’univers
du rap d’aujourd’hui ! » B.L.
D.r.
deux camps. On est à l’ouest ou
à l’est mais sans cesse aux
aguets de ce qui se passe « de
l’autre côté ». Les scènes se succèdent, ici et là, magnifiquement interprétées par cette
troupe de comédiens et de comédiennes tous excellents,
l’histoire se déroule sous et
hors de nos yeux mais toujours
puissamment présente. Et
même si parfois quelques longueurs alourdissent un peu le
propos, l’ensemble est à la fois
ingénieux, magistral et pertinent. Aujourd’hui que l’un des
deux camps a disparu, que
reste-t-il ? Les lendemains ne
chantent pas toujours, en tout
cas pas pour tout le monde.
Une nouvelle alternative reste
à inventer. B.L.
Le Festi’canailles
du jeune spectateur
Ligne 13 et Gulliver
Berliner Mauer : Vestiges
jusqu’au 14 février au TGP (59, bd
Jules-Guesde, salle Roger-Blin), du
lundi au samedi à 20 h, dimanche
à 15 h 30, relâche le mardi. Durée :
2 h 15. Tarifs : de 6 à 22 €. Réservations au 01 48 13 70 00 ou sur
www.theatregerardphilipe.com
Festi’canailles est un festival qui mêle cinéma, spectacles, concerts, ateliers et autres
surprises pour les tout jeunes
spectateurs entre 2 et 7 ans. Il se
déroule du 10 au 14février dans
trois communes, Aubervilliers,
La Courneuve et Saint-Denis.
Deux spectacles sont programmés dans notre ville. La Ligne
13 accueillera vendredi 13 février à 17 h 30 La Danse des bois
(photo), une chorégraphie
« pour un danseur, arbres, feuillages et lumières » de Véronique
His interprétée par Jaime Flor.
Quatre danses inspirées de
sensations vécues dans la forêt
se succèdent sur une musique
originale d’Agnès Chaumié. Ce
spectacle de trente minutes est
destiné à tous les publics à partir de 18 mois.
La médiathèque Gulliver,
quant à elle, recevra mercredi
11 février à 10 h 30 le spectacle
Piccoli tempi, par la compagnie
du Porte-Voix. Il s’agit d’une
forme déambulatoire interactive au cours de laquelle un personnage chasseur cueilleur de
sons, interprété par Florence
Goguel, inspiré des peuples
nomades propose un cheminement musical conçu par Frédéric Obry évoquant là aussi la
nature. B.L.
Tarifs : 3 € à la Ligne 13 (12, place
de la Résistance), gratuit
à Gulliver (7, rue du Plouich).
Agence Saint-Denis
Siège Social
14-18, rue Francis de Préssensé
93210 La Plaine Saint-Denis
71, bd de Strasbourg BP 60
93602 Aulnay-sous-Bois cedex
Tél.: 01 55 93 18 05
Fax : 01 55 93 18 07
D.R.
Le JSD : Vous avez rencontré
1945. Sur les ruines de la
guerre, la conférence de Yalta
partage l’Europe en deux. 1989.
Le mur de Berlin s’écroule dans
la liesse. Entre ces deux événements, séparés de moins d’un
demi-siècle, va se nouer l’origine de la société dans laquelle
nous vivons, sa matrice. C’est le
postulat de départ de Berliner
Mauer : Vestiges, créé au TGP
par le Birgit Ensemble et mis en
scène par Julie Bertin et Jade
Herbulot. Cette jeune compagnie (ils sont nés grosso modo
au moment de la chute du mur)
est issue d’une promotion du
Conservatoire national supérieur d’art dramatique qui a décidé de prolonger son travail. Et
le résultat est passionnant. À
mille lieues du documentaire
ou de la thèse, le spectacle interroge l’histoire avec ses
armes : la comédie bouffonne,
le drame, la joie, la peur, l’espoir, l’émotion… Et avec une
véritable trouvaille de théâtre.
Les spectateurs sont placés de
part et d’autre de la scène
et, lorsque le mur s’érige, un
mur physiquement présent,
chaque côté assiste au développement séparé de l’un des
13
Moplair,
le rap de la Plaine
TGP
un autre aurait pris ma place et je
me serais senti responsable de
ses actes éventuels…
D.R.
envahissante. Mais je dirais
que je suis plus un cinéaste de
la femme que du féminin. La
quasi totalité de mes films est
axée sur les femmes. Et ce sont
elles les gagnantes…
Un tour
de force
scénique
D.r.
Femmes Femmes à l’Écran
« Le cinéma, c’est faire l’amour
avec la vie »
Interview. Paul
Vecchiali est l’invité
d’honneur de Femmes
Femmes (du 4 au
10 février), dont le titre
est aussi celui de l’un
de ses films. Cinéaste
original et prolifique,
il a filmé les femmes
comme aucun autre.
Des femmes qui
agissent, qui transgressent, qui luttent.
CULTURES
Plus d’images sur www.lejsd.com
Yann MaMbert
12
N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015
BENTIN
SA
Équipements électriques
N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015
SERVICES
Plus de services sur www.lejsd.com
15
NUMÉROS UTILES : MAIRIE place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr ; PLAINE COMMUNE 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ; HÔPITAL 01 42 35 61 40 ; SAMU 15 ; COMMISSARIAT 17 ou
0 1 4 9 7 1 8 0 0 0 ; P O L IC E MU N I CI PA LE 0 1 4 9 3 3 6 3 0 6 , 2 8 b d J u l e s -G u e s d e (l u n d i a u v e n d re d i 9 h / 1 2 h e t 1 3 h / 1 7 h ) ; PO M PI E R S 1 8 o u 0 1 4 8 1 3 8 5 2 8 ; CE N T R E A N T I PO I SO N 0 1 4 0 0 5 4 8 4 8 ; SI DA I N FO SE R VI CE (2 4 h / 2 4 h ) :
08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h) 0820 32 68 83 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts,
assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ; OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU ; LA POSTE
3631 ; MÉDECINS DE GARDE SUR Tél. : 15 ; PHARMACIES DE GARDE dimanche 8 février : pharmacie Afsor, 105 avenue Joffre, ÉPINAY-SUR-SEINE, 01 48 41 33 08 ; pharmacie de la République, Gommez Vaez, 83 rue de la République, SAINT-DENIS, 01 48 20 02 69.
Renseignements sur les gardes des médecins et pharmaciens : appelez le commissariat au 01 49 71 80 00.
Menus écoles et Demandes
centres de loisirs d’emploi
MERCREDI 4 FÉVRIER
salade verte, spaghetti bolognaise, île
flottante.
JEUDI 5 FÉVRIER
macédoine, râble de lapin aux pruneaux,
beignets de chou-fleur, edam, pêches
au sirop.
VENDREDI 6 FÉVRIER
coleslaw, navarin d’agneau, flageolets,
fromage blanc, salade fruits.
LUNDI 9 FÉVRIER
chou-fleur vinaigrette, saucisse
de volaille, purée de petit pois, saintnectaire, fruit.
MARDI 10 FÉVRIER
fonds d’artichaut vinaigrette, filet de lieu
sauce crème, riz, brebis crème, fruit.
MERCREDI 11 FÉVRIER
taboulé, aiguillettes de poulet sauce
curry, courgettes persillées, fromage
blanc sur fruits exotiques.
JEUDI 12 FÉVRIER
salade verte, veau Marengo, brocolis,
saint-paulin, flan pâtissier.
La viande de bœuf proposée dans les plats
est d’origine française, animaux nés,
élevés et abattus en France. La direction de
la restauration se réserve le droit de modifier
le menu à tout moment en raison des
fluctuations des marchés et des effectifs.
Donne des cours de mathématiques,
étudiant en 4e année d’école
d’ingénieur en informatique,
du primaire, collège, lycée, classes
préparatoires, pour expliquer et
appliquer le cours ou progresser en
faisant des exercices plus compliqués,
forte expérience. 06 64 66 55 36.
Maman, disponible de suite, pour
garder un enfant à son domicile,
sortie d’école… Quartier de la gare
RER D Stade de France.
06 84 71 01 92.
Maths, physique et chimie par
enseignant docteur en physique de la 6e
à bac +3. 06 51 73 66 69.
Femme sérieuse cherche quelques
heures de ménage, gardes d’enfants ou
de personnes âgées. 06 20 10 70 20.
Enseignante donne cours de français,
anglais et espagnol, de la primaire
à la terminale. 06 73 87 80 31.
Jeune femme cherche heures
d’entretien, repassage, garde d’enfants
et aide aux courses. 07 76 59 60 12.
Enseignante donne des cours de maths
(du primaire à la terminale) ainsi que les
cours de soutien et de remise à niveau,
cours de français et d’anglais jusqu’au
collège (chèques emploi service
acceptés). 06 45 38 60 08.
Homme cherche emploi
dans le domaine du nettoyage
ou de la distribution. 06 52 12 82 81.
Homme cherche emploi dans
le domaine du ravalement, carrelage,
pose de papier peint, isolation et peinture.
07 61 56 21 66.
Homme sérieux cherche du travail dans
domaine papier peint, peinture, tissu
mural, travail très soigné. 07 62 58 93 36.
Homme cherche emploi dans domaine
de la peinture, enduit, papier peint,
carrelage, maçonnerie. 06 63 67 59 26.
Vous souhaitez louer votre bien
en toute sécurité,
bénéficier d’avantages fiscaux
et valoriser votre patrimoine ?
Optez pour l’habitat solidaire !
Tél. : 01 48 20 02 02 - E-mail : [email protected] - www.ispc93.fr
Assistante maternelle agréée dispose
d’une place pour accueillir un enfant
en journée (8 h 45-17 h 30), disponible
de suite. 06 73 14 43 39 ou
01 42 43 48 07.
Ventes achats
Vds vêtements homme, surtout jeans,
TB état, taille 54 et 52, à partir de 5 €.
06 17 81 41 04.
Vds machine à laver à hublot, 100 € ;
télévision cathodique, petit format,
10 € ; mini baby-foot pour enfant, 5 € ;
jeux d’éveil. 06 20 41 16 37.
Vds, cause départ, tout le contenu
d’un appartement. 01 48 29 46 11.
Vds Zéli tourneur, 40 € ; tapis de
nouveau-né, multicolores, en forme de
vache, 15 € ; lot de bavoirs, 7 pour 5 € ;
lots de 4 bodys, taille 9 mois, 4 € ; lot de
5 bodys, taille 6 mois, 5 € ; gilet Kenzo
violet, 12 mois, 10 € ; manteau
molletonné jaune pâle avec capuche
Disney, 10 € + d’autres articles (vêtement
ou jouets) à petits prix. 06 20 41 16 37.
Divers
Recherche personne pour cuisiner
les mardis, jeudis et samedis (environ
30 heures par mois). 06 10 57 30 49.
Petites annonces…
GRATUITES : recherche d’emploi,
offre de services, achat et vente
d’objets divers… Les déposer ou
les envoyer sur papier libre au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la
République, 93200 Saint-Denis, ou
par mail : [email protected]
PAYANTES : véhicules et immobilier
(vente, achat, location). S’adresser
à PSD, 121, rue Gabriel-Péri à SaintDenis. Tél. : 01 42 43 12 12.
Les annonces sont publiées sous
l’entière responsabilité de leurs auteurs. Le JSD rappelle à ses lecteurs
l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi, notamment celle d’employer
ou de travailler en étant déclaré.
Chauffage
Maintenance
Ventilation
Plomberie
Zone industrielle Les Mardelles
34, rue Maurice de Broglie
93600 Aulnay-sous-Bois
TÉL. 01 48 33 74 65
FAX 01 45 09 50 55
MAISON FONDÉE EN 1958 OPQCB - AGRÉ GDF