Précarité galopante À la Maison municipale de la solidarité, Betty Somé, sa responsable, fait face à une montée inexorable du nombre de personnes en situation de grande détresse. p.3 N°1028 1,00 € Du 4 au 10 février 2015 Les femmes crèvent l’Écran ciné Tamaris Agnès Varda, ici avec Sandrine Bonnaire, est l’une des invités des Journées cinématographiques dionysiennes. Le réalisateur Paul Vecchiali sera là aussi. Nous l’avons rencontré. p.12 Logement en crise P our la vingtième fois, la Fondation Abbé-Pierre a remis son rapport annuel. Plus de 300 pages qui font un état des lieux de la face noire du logement en France. Avec toujours ces chiffres qui donnent le vertige. 3,5 millions de personnes sont privées de domicile personnel ou en situation de mal logement. 5 millions d’autres sont « fragilisées » par le logement, ce qui englobe les impayés de loyer, les copropriétés dans le rouge et les logements surpeuplés. Au total, chiffre rond facile à retenir mais surtout à déplorer, 10 millions de nos concitoyens prennent en pleine figure la crise du logement. Mais la Fondation ne se contente pas de brosser un sombre tableau. Elle met le doigt où ça fait mal : l’année 2014 a été, pour la puissance publique, celle de « revirements inquiétants ». L’objectif de construire 500 000 logements par an gît dans les oubliettes des vœux pieux. Le rythme est actuellement de moins de 300 000. Il est donc fort à parier que dans un an, les amis de l’Abbé Pierre enregistreront une énième dégradation. L’après Charlie p.7 Les frères Tiozzo en documentaire p.8 Après les lycéens et les profs, le JSD poursuit sa série de reportages post attentats à l’université Paris 8. Gérard monico/1986 Au coin de la Une UMP-UDI et PS-EELV en meetings p.6 ACTUALITÉS Chroniques dionysiennes T5 interrompu Mardi 3 février, le T5, entre Sarcelles et Saint-Denis, ne circule pas. La cause : du liquide a été déversé sur les rails dans la nuit, qui avait gelé, empêchant ainsi les tramways de rouler. Un service Collège Fabien. Les personnels pointent les contradictions de l’État À noter cette semaine de bus de substitution a été mis en place par la RATP, bien visible au terminus de la place du 8-Mai-1945, mais guère remplis car sans aucune annonce sur les quais du trajet. Restaient les jambes… B.L. JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ; Mail : [email protected] Directeur de la publication Gilles Henique, [email protected] Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 77 35 73 12 ; [email protected] Rédactrice en chef adjointe, secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 77 35 73 11, [email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 77 35 73 07, [email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue : 01 77 35 73 08, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 77 35 73 06, [email protected] ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, [email protected] ; Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition, impression PSD Diffusion Établissement Petit, 01 75 34 69 83, [email protected] Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 70 €; chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis. Assos de banlieue Prochaine séance du séminaire « Seine-Saint-Denis Paris Banlieue » du CEVIPOF jeudi 5 février, de 17 à 19 h, salle AnnickPercheron de l’Institut d’études politiques (98, rue de l’Université), sur le thème « Quelle place pour les associations en banlieue ? ». Parmi les invités, Bénédicte Madelin, ancienne directrice de Profession Banlieue. 1,2,3… Rap ! Les ateliers de rap en anglais, animés par Leo Seviyor (du groupe Les Mains sales), ont repris, à la Maison de quartier Floréal (3, promenade de la Basilique) depuis le mercredi 4 février. Au programme : traduction et écriture de textes, découverte de la culture hip-hop, tournage d’un clip et block party prévue le 13 juin. AimAn SAAd EllAoui mois de l’année à Saint-Denis. De la miaoût à fin février, Olivier Pierre voit des films, contacte et invite des cinéastes, des acteurs, des actrices pour les Journées cinématographiques dionysiennes en tant que chargé de la programmation de l’événement. C’est Armand Badéyan, à l’époque directeur de l’Écran et fondateur de ces Journées qui s’appelaient alors Est-ce ainsi que les hommes vivent, qui a fait appel à lui, en 2000. Né à Marseille, après des études de lettres modernes et passionné de cinéma et de musique, il débute comme assistant à la programmation des deux salles du cinéma des musées de Marseille. C’est là qu’il met le pied à l’étrier, organisant des rencontres, mettant en place des cycles thématiques ou consacrés à un cinéaste, proposant des rétrospectives. Il avait découvert le cinéma un peu plus tôt, adolescent.«Vers 16 ans, j’ai été particulièrement sensible à l’expressionnisme allemand, celui des Fritz Lang ou Murnau. Il y avait là une esthétique et un univers musical qui m’ont profondément touché », se souvient-il. Fort de cette première expérience dans sa ville natale, il souhaite la poursuivre à Paris en travaillant pour des cinémas d’art et d’essai indépendants. Ce sera l’Écran de Saint-Denis pour ce festival qu’il construit chaque année en duo, d’abord avec Armand Badéyan, puis avec Boris Spire. Avec toujours le même bonheur. « Nous avons conservé l’idée de départ : sonder ce qu’est la condition humaine à travers le cinéma. C’est un thème infini, que nous déclinons chaque année à travers une thématique différente, comme cette année la condition féminine avec Femmes Femmes.» Mais que fait Olivier lorsqu’il n’est pas à Saint-Denis ? Eh bien il s’occupe de… cinéma puisqu’il participe à plusieurs autres aventures, différentes mais qui toutes ont un point commun essentiel : permettre des découvertes, organiser des débats, aller à la rencontre des publics. Il y a le FID Marseille, pour lequel il participe à la sélection des films, le Festival international du film francophone de Tübingen et Stuttgar t (Allemagne), dont il est conseiller artistique, celui de Rotter- Sciences populaires, le collectif des habitants du passage Haguette et l’association de locataires Au bord du tram organisent une réunion publique sur le thème : « La vidéosurveillance : pour quoi faire ? ». Avec Elodie Lemaire, sociologue, auteure d’une enquête sur le sujet. Samedi 7 février, de 10 h à 12 h, à la librairie Folies d’encre (place du Caquet). Mercredi 28 janvier, l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI), l’école de puériculture et l’Institut de formation d’aides soignants de Saint-Denis ouvraient leurs portes au public. L’occasion de découvrir, avec des stands et des ateliers, les formations dispensées par l’établissement. Cette année, l’IFSI a développé l’e-learning, ou formation en ligne. Les étudiants bénéficient d’un accès informatique à des plateformes pédagogiques. Ils y trouvent des modules adaptés à leur niveau, sur des thèmes diversifiés. D’autre part, les formateurs de l’IFSI développent également la pédagogie inversée, dans le cadre des recommandations de la Haute autorité de santé. « On élabore des scénarios qui se rapprochent le plus possible des situations que les étudiants rencontreront dans l’exercice de leur futur métier », expliquent Sylvie Thiais, la directrice des écoles, et Steeve Boisdenghien, formateur. Sous le contrôle des formateurs, les étudiants élaborent leurs réponses aux défis qui leur sont proposés, puis analysent leurs réactions lors d’un débriefing. Cette contextualisation des enseignements passe aussi par la réalisation de vidéos pédagogiques sur des thèmes variés : pose de cathéter, pansements, transfusion… Avec le travail sur mannequins, cette pédagogie immersive complète la formation théorique. Toutes les informations sur les concours (dates et dossiers à remplir) sur le site de l’IFSI : http://www.ch-stdenis.fr/sections/rub__ecoles/ifsi_infirmieresaid S.B. PORTRAIT Par Benoît Lagarrigue Photo Yann Mambert CNAM Jusqu’au 20février, le Conservatoire national des arts et métiers de SaintDenis (61, rue du Landy) ouvre ses inscriptions pour le second semestre. Les droits d’inscription sont de 150€ et les unités d’enseignements entre 54 et 81€. Les cours démarreront le lundi 2mars et les nouveaux inscrits pourront bénéficier d’une offre promotionnelle. Infos au www.cnam-idf.fr et au 01 42 43 34 22. Côté jardin Fleur d’hiver, le cyclamen dam (Pays-Bas), dont il est scout (découvreur) pour la France et, plus récemment, celui de la Roche-sur-Yon, dont il est également conseiller artistique. « C’est à chaque fois une excitation différente. Ce qui me plaît le plus, c’est découvrir. Quand on regarde des « Quand on regarde des dizaines de films, courts et longs métrages, et qu’on tombe sur une pépite, c’est un bonheur de la faire découvrir et partager. » dizaines de films, courts et longs métrages, et qu’on tombe sur une pépite, c’est un bonheur de la faire découvrir et partager », s’enthousiasme-t-il. Pour lui, le cinéma est une ouverture sur le monde. C’est pourquoi, à l’Écran, les films projetés ne sont pas coupés du réel. « Nous voulons réfléchir sur le monde d’aujourd’hui. Et ce festival m’a ouvert sur beaucoup de choses par le biais des films bien sûr, mais aussi des rencontres. C’est le plus important. Ce festival vit grâce à ces rencontres ! » Jamais rassasié d’images et de sons, il se réjouit de la vie qu’il mène, malgré les sacrifices qu’elle induit. « J’ai eu de la chance, et j’ai su la saisir », dit-il sobrement. Mais que fait Olivier quand il ne s’occupe pas de cinéma ? « Je m’oblige à stopper tout, à ne plus voir un écran pendant un mois par an. Et là, je vais à la mer, au soleil… » À Marseille, évidement. Durant cette saison, il n’est pas facile de trouver des plantes qui fleurissent avec un bel éventail de couleurs et qui soient capables de résister au froid. Le cyclamen fait partie de ces plantes, car il fleurit à la fin de l’hiver, avec en plus un beau feuillage. Il fait partie de la famille des primulacées, comme la primevère, le saintpaulia, le mouron rouge. Le cyclamen botanique de Naples) est originaire des régions montagneuses de la Méditerranée et s’épanouit, chez nous, dès l’automne, avec ses petites fleurs roses ou blanches, et il résiste très bien au froid. Les espèces botaniques se propagent d’elles-mêmes, à partir d’un gros bulbe plat que vous plantez en été, la partie bombée vers le bas (attention le bulbe de cyclamen ne se divise pas). Le cyclamen horticole existe en plusieurs tailles, du mini au maxi. De plus, la palette de couleurs est plus importante, avec des variétés bicolores et à pétales frangés. En appartement, les plantes craignent le plein soleil, les courants d’air et une trop forte température. Ne pas verser l’eau Videosurveillance Pause café d’arrosage sur la terre, mais la mettre dans une soucoupe afin que la plante l’absorbe par les racines. À l’extérieur, il s’adapte très bien au froid (ses couleurs deviennent plus éclatantes à mesure de la baisse des températures) et convient pour les balcons, patios et auvents… Durant la floraison, faites le ménage de la plante en enlevant fleurs et feuilles fanées avec un mouvement de torsion et de traction ferme. Ainsi, de nouvelles fleurs et feuilles apparaîtront, évitant le pourrissement de la plante. Après la floraison, laissez la plante en végétation pendant 1 à 2 mois et cessez les arrosages afin qu’elle se repose. Jean-Claude Segonnes Saint-Denis ville verte, ville La pause-café santé (organisée par la Maison de la santé : 6, rue des Boucheries) est un espace convivial de rencontres, d’échanges et d’informations pour les personnes qui prennent soin d’un proche en perte d’autonomie. En 2015, ces rendez-vous continuent au rythme d’un lundi par mois, de 14 h à 15 h 30. Prochaine date : lundi 9février. L’Attiéké La permanence logement du centre social autogéré de l’Attiéké évoque à nouveau la situation de Zina et sa famille (JSD N° 1024). Le couple et ses enfants, sans domicile fixe, hébergés longue durée par le 115, ont été déplacés aux Lilas, toujours à plus d’une heure de l’école où est scolarisé l’aîné des deux enfants. Dénonçant une «situation intolérable», qui n’est pas «un cas isolé», l’Attiéké demande à la mairie de «faire plus» pour les «familles aux faibles ressources». yann mambeRt Formation. Portes ouvertes sur les soins infirmiers «Après la Grèce, la France ?» c’est autour de ce thème qu’Ensemble (formation du Front de gauche) organise un débat vendredi 6février, 18 h 30, à la Ligne 13. En présence de Anastassia Politi, membre de Syriza, et de Laurent Dégousée, syndicaliste Sud-commerce et membre de l’intersyndicale contre le travail du dimanche. Buffet convivial et possibilité de garde d’enfants. 30 janvier, distribution de colis alimentaires à la Maison de la solidarité. 40 % de nouveaux inscrits aux repas des Restos Pauvreté. À la Maison municipale de la solidarité, Betty Somé, sa responsable, fait face à une montée inexorable du nombre de personnes en situation de grande précarité. Somé en souriant. La responsable de la Maison de la solidarité voudrait tellement y croire. Depuis 1997, son regard d’experte du quotidien vaut tous les rapports gouvernementaux sur l’évolution de la grande pauvreté. Pas de miracle, le constat est sans appel. « Il y a toujours plus de précarité », affirme-t-elle, chiffres à l’appui. « À ce jour, nous avons près de 700 inscrits à nos petits-déjeuners ou déjeuners et la courbe ne fléchit pas en se rapprochant du printemps, à l’inverse des années précédentes », assure-t-elle. Un bruit de douche et d’eau qui ruisselle derrière la cloison. Des hommes qui attendent leur tour en conversant, les traits tirés. Leur vie d’errance se résume à quelques affaires dans un sac qu’ils gardent près d’eux. Les bénévoles du Secours populaire les accueillent trois matinées par semaine rue Jacques-Duclos, à la Maison municipale de la solidarité. La douzaine de salariés de ce pôle du CCAS de Saint-Denis et trois associations caritatives reçoivent, assistent, alimentent, hébergent, orientent ou accompagnent plusieurs milliers de personnes parmi les plus démunies. « Mon rêve, c’est qu’on ferme un jour le centre parce que la pauvreté aurait été éradiquée », lance Betty Sans-papiers et retraités en précarité « Les Restos du cœur distribuent des repas à quelque 1 317 familles, soit 3 680 bénéficiaires, dont 40 % de nouveaux inscrits pour sa campagne d’hiver 20142015 m’a confirmé Monique Derrien, sa présidente, ajoute-t-elle. Le Secours populaire qui tient sa boutique alimentaire a dû, face à l’affluence, instituer un accueil de son public par roulement. » Les 25 décembre et 1 er janvier, il y avait du monde aux déjeuners yann mambeRt SébaStien banSe Journées cinématographiques dionysiennes. Depuis quinze ans, ce Marseillais d’origine s’occupe de la programmation du festival du cinéma d’art et d’essai. Belle médiathèque Internautes et lecteurs du Journal de Saint-Denis, réagissez aux articles sur www.lejsd.com Couture Samedi 7 février, et comme chaque premier samedi du mois, l’association Dionys’Sel propose un atelier de couture « ouvert à tous » dans les locaux d’Andines, de 14 h à 17 h 30 (5, rue de la Poterie - arrêt T8 Delaunay-Belleville). Mail : [email protected] Écran total Depuis quinze ans, il passe plus de six Cadre de vie, mixité de l’habitat, zones d’activités… La concertation est lancée pour réviser le PLU, Plan local d’urbanisme, qui fixe les grandes orientations de développement de la ville dans les 10 à 15 ans à venir. Ce document remplace le Plan d’occupation des sols depuis la loi SRU, Solidarité et renouvellement urbain, de décembre 2000. À Saint-Denis, c’est pour créer la ZAC de la Porte de Paris que son élaboration était approuvée en 2002 par le conseil municipal. Une vaste consultation allait en accompagner la rédaction, de 2007 à 2010. Depuis, des mises à jour ont été effectuées parmi les différentes pièces qui composent le PLU afin de les mettre en cohérence avec les nouveaux projets d’aménagement. Citons pour les principaux les « liaisons douces », espaces verts et « voiries à pacifier » de la « Trame bleue et verte », la restructuration du secteur Lamaze ainsi que l’élargissement du centre-ville. Six réunions sont programmées dans les quartiers jusqu’au 13 mars. La prochaine, pour DelaunayBelleville/Sémard, se tiendra le vendredi 13février à 18 h, à l’Auberge municipal (2, avenue du Colonel-Fabien). Projet du PLU consultable sur le site de la ville : www.ville-saint-denis.fr M.L. tranquillité publique et la lutte contre les trafics, en présence du commissaire de Saint-Denis. Mercredi 4 février, 18 h 30, en mairie pour République/Gare (Sembat-Tilleuls) ; jeudi 5 février, 18 h 30, Maison de quartier Plaine (5, rue Saint-Just) ; mercredi 11 février, 18 h 30, en mairie pour Péri / Langevin. OLIVIER PIERRE nous recevons une Dotation horaire globale (DHG) encore en baisse. À l’heure où l’école est au centre des discours politiques et que son rôle est mis en avant dans la défense les valeurs de la République et de la laïcité, l’éducation prioritaire perd encore des moyens cette année en SeineSaint-Denis.» Par ces mots, les personnels du collège Fabien ont annoncé leur intention de faire grève, jeudi 29janvier, pour dénoncer cette situation. Ils ont rédigé une lettre ouverte à leur ministre de tutelle, Najat Vallaud-Belkacem, pour souligner l’écart entre les déclarations politiques avec la réalité de la situation dans le 93 : « Après nous avoir dit que l’éducation était une priorité, puis une priorité nationale, voilà qu’à la triste lumière du massacre de Charlie Hebdo, la France se rend compte du rôle capital de l’école publique… Quelle belle prise de conscience après vingt ans d’alertes du corps enseignant ! » Dénonçant des DHG encore en baisse « même dans les zones les plus concernées par “l’apartheid” évoqué par Monsieur le Premier ministre », les enseignants réclament que le budget de l’Éducation soit « largement abondé » et des embauches d’enseignants massives. S.B. Plan local d’urbanisme. La concertation est lancée Sécurité La Ville organise des réunions sur la 3 Ensemble « Aujourd’hui, comme ce fut le cas toutes les années précédentes, C’est samedi 31 janvier, en présence du maire Didier Paillard et du président de Plaine commune Patrick Braouezec, que furent inaugurés en fanfare et en musique les locaux récemment aménagés de la médiathèque Centre-ville. Plus clairs, plus confortables, mieux agencés, ils devraient faire la joie des lecteurs. B.L. ACTUALITÉS La semaine du 4 février 2015 D.R. 2 N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015 N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015 « À ce jour, nous avons près de 700 inscrits à nos petits-déjeuners ou déjeuners et la courbe ne fléchit pas à l’approche du printemps », explique Betty Somé. distribués sur l’initiative du Secours islamique. « Depuis 2010, la Maison concentre son action sur les personnes isolées dont le nombre est en augmentation continue, notamment des migrants d’Afrique subsaharienne, précise-t-elle. Pour eux, c’est la spirale car pas de papiers, pas de contrat de travail, pas de couverture sociale, pas de vrai logement, alors que certains ont un peu d’argent. Avec des papiers, ils seraient bien moins en difficulté.» La Maison accueille également des étudiants, de nouveaux venus dans le paysage de l’exclusion. Les Restos du cœur, quant à eux, ont noté une augmentation du nombre de retraités qui n’arrivent plus à payer leurs factures de gaz et d’électricité. Ce sont également de plus en plus de familles venant de Paris et hébergées par le 115. Alors que les villes et des structures comme la sienne sont placées aux avant-postes dans le traitement de la grande précarité, Betty Somé s’insurge que l’État baisse les dotations aux collectivités. « Dans une situation pareille il faut arrêter avec l’austérité et renforcer les moyens, faute de quoi,comment pourra-t-on aider tous ceux qui en ont besoin ?, interroge-t-elle. Il y a des priorités humaines sur lesquelles on ne peut pas transiger. » Mais, depuis le résultat des élections en Grèce, Betty Somé pense qu’il y a décidément toujours de l’espoir quelque part. � Frédéric Lombard N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015 ACTUALITÉS La semaine du 4 février 2015 Concours de belote vendredi 20 février à Dionysia (2, rue E.-Fournière). Inscription à la résidence le 12 février de 14 h à 16 h, participation 4,50 € et 6,10 € pour les non Dionysiens. Info de la semaine « Mes lunettes ne me suffisent plus pour lire » mardi 10 février 14 h 30, sébastien banse Delaunay-Belleville/Sémard Sans Crier Gare. Samira Marquaille reçoit l’ordre du Mérite Habitants, associations, commerçants, professionnels impliqués dans la vie du quartier sont invités à s’exprimer sur son évolution et ses besoins. Rencontre dans la perspective du projet de quartier samedi 7 février de 10 h à 15 h, à la Maison de la solidarité (8, rue Jacques-Duclos). Après-midi Quiz mercredi 11 février 8 février à 16 h à la résidence Ma Maison (23, rue Gaston-Philippe). Entrée gratuite, mais 14 h 30 à la résidence Basilique (4, rue du PontGodet). Entrée libre. Bilan dionysien de l’Agenda 21 Yann mambert Histoires «Créativité et parentalité», c’est le thème de l’atelier organisé pour les enfants de 6 à 12 ans (accompagnés d’un parent) par la compagnie de théâtre L’Artisanat des menteurs. Au LCR de la Cour d’Angle (22, rue Auguste-Poullain) pour trois séances, mercredi18, jeudi19 et vendredi 20février, de 14 h à 16 h (suivies d’un goûter). Inscriptions par mail : [email protected] ou par Tél. : 01 43 52 18 99. Court Circuit Véronique Le Coustumer Seniors en comité L’intersyndicale de l’académie de Créteil a appelé à la grève mardi 3 février, contre l’augmentation des effectifs et la baisse des dotations horaires globales, pour la revalorisation des salaires, l’élargissement de la carte de l’éducation prioritaire, le recrutement d’agents administratifs, sociaux et de santé, et des créations de postes de fonctionnaires titulaires et formés à la hauteur des besoins. Sur ce point, les Bonnets d’âne ont adressé un communiqué à Mme Vallaud-Belkacem. Ils notent qu’il faudrait 340 postes supplémentaires dans le 93 pour avoir un instituteur devant chaque classe l’an prochain. Or, la ministre en a annoncé 247. Les Bonnets d’âne réclament d’urgence une « formation en mathématiques pour la ministre : alors que tous les enfants de plus de 7 ans savent que 247 est plus petit que 340, elle n’a pas l’air d’être au courant ». S.B. Brahms is Bach concert dimanche L’association Saint-Denis ville verte, ville fleurie a organisé, dimanche 1er février, la remise des prix de son concours annuel. Le Prix du maire a été attribué à M. et Mme Pinto Cardoso, le Prix du conseil municipal à Mme Ilic Zora, le Prix de Plaine commune à M.Tardif Lionel. Au total, 29 particuliers, commerçants, résidences et écoles ont été récompensés. Marquaille était nommée au grade de chevalier dans l’ordre du Mérite, sur proposition du ministère du Logement et de l’Égalité des territoires, pour son action citoyenne. Samedi 31 janvier 2015, la cérémonie de réception a pris place dans les locaux du café associatif « Chez Wam » que les membres de Sans Crier Gare ont ouvert en mai 2013, près de cinq ans après la création, à l’initiative de Samira Marquaille, de l’association elle-même. C’est Alfred Barany, président d’Envie 2E Île-de-France, une structure d’insertion professionnelle, qui lui a remis les insignes de l’ordre et agrafé au revers de la veste l’étoile à six branches doubles émaillées de bleu. « Émue, fière et heureuse » en présence de sa famille et de ses proches, Samira Marquaille a tenu à partager cette distinction avec tous les membres qui se consacrent au blog (http://www.saintdenismaville.com/), au café associatif (16, rue Dézobry) ou à l’organisation des événements de Sans Crier Gare. « Depuis 2009, le parcours a été rythmé par des coups durs et des moments forts. Nous avons réussi à faire du blog un espace d’expression citoyenne qui réunit 350 visiteurs par jour, et de l’association un interlocuteur crédible et incontournable qui a œuvré à faire reconnaître les problématiques du quartier par les élus locaux et aussi les représentants de l’État.» S.B. École. Les Bonnets d’âne taclent la ministre réservation indispensable au 01 48 27 48 59 (en cas d’absence, laissez un message sur le répondeur avec vos coordonnées). Concours Le 15 mai 2014, par décret du Président de la République, Samira Vendredi 30 janvier, salle des mariages de l’hôtel de ville, près d’une centaine de Dionysiens de plus 60 ans ont installé le nouveau comité consultatif des seniors. Il remplace le précédent qui a officié de 2006 à aujourd’hui avec, à la fin, seulement sept membres. V.L.C. Maison de seniors (6 rue des boucheries) avec un intervenant des opticiens Axos Basse Vision. Inscription au 01 49 33 68 34. L’Amap ouvre les inscriptions pour sa nouvelle saison, du 16mars au 13septembre. Les contrats d’une durée de six mois sont de 10€ par semaine pour 5 légumes et fruits, 3€ pour le pain bio (500g) et 2€ pour 6 œufs. Livraisons en soirée le mercredi chez Andines et le jeudi à la cité Langevin. Mail : dionyversite@ orange.fr Site : www.amap court-circuit.org PCF Le parti communiste organise un débat sur le thème «Violences conjugales et parentalité» avec Édouard Durand, auteur et magistrat, et Ernestine Ronai, responsable de l’Observatoire des violences envers les femmes du conseil général. Lundi 9février, 19 h, en mairie, salle de la Résistance. La sensibilisation à l’écologie passe notamment par la plantation d’arbres par les enfants. Conseil municipal. Les politiques locales en matière de développement durable étaient examinées pour la première séance de l’année, marquée par un hommage aux victimes des attentats de janvier. militant d’extrême droite Anders Breivik, avait déclaré : « On punira le tueur en réagissant avec plus de tolérance, plus de démocratie.» Comme la vie continue, le conseil revient à son ordre du jour, peu copieux pour les premières retrouvailles de 2015. L’essentiel du menu concerne des états des lieux, non soumis à des votes : le bilan social 2013 de la mairie, somme de données statistiques sur le personnel communal (3 324 agents, dont 1 095 non permanents et non titulaires). Le bilan de la ZAC Montjoie à la Plaine, la plus ancienne de la ville démarrée en 1988, qui accueillera en septembre 2017 un lycée de 1 200 élèves et avant cela, dès la rentrée 2016, des nouveaux logements (275), un groupe scolaire (19 classes) et un gymnase. Enfin, le bilan 2014 des actions en faveur du « développement durable à travers les engagements pris dans l’Agenda 21 ». Le rapport de Cécile Ranguin (maj-EELV) détaille des initiatives tous azimuts mêlant l’opération « Stop aux sacs plastique » sur le marché, la construction de bâtiments durables comme le groupe scolaire de la Porte de Paris, la part de la nature en ville avec l’inauguration Un silence total. Des élus debout, la tête baisée pour nombre d’entre eux. Le conseil municipal du 29 janvier commence par une minute d’hommage aux victimes des tueries djihadistes qui, des locaux de Charlie Hebdo à ceux de l’Hyper Cacher, ont fait démarrer l’année 2015 de la pire des manières. « L’ensemble des élus ressentent plus que jamais l’importance des mots liberté, égalité et fraternité », dit le maire qui qualifie « de biens les plus précieux la liberté de conscience et d’expression » et vilipende « des extrémistes pseudo-religieux qui sont de vrais fascistes ». Il en appelle « à la rencontre, au partage qui seuls permettent d’ endiguer » l a ba r ba r ie et conclut en citant le maire d’Oslo qui, après la tuerie (77 morts) perpétrée en juillet 2011 par le Palestine Conférence avec Salah Hamouri, franco-palestinien, ancien prisonnier politique détenu par Israël pendant 7 ans, et Nordine Idir, secrétaire général du MJCF, ancien étudiant à Saint-Denis. Samedi 7février, 17 h, Espace jeunesse Péri-Langevin (1, rue Charles-Baudelaire). Yann mambert Le rendez-vous des retraités 5 Cécile Ranguin, adjointe au maire EELV, se félicite « de la richesse et de la diversité du bilan ». Son rapport recense plus de 180 actions menées par la Ville en faveur du développement durable en 2014. l’année dernière du square Condroyer. L’agriculture urbaine, la sensibilisation à l’écologie dans les écoles ou encore l’économie sociale et solidaire sont abordées dans la présentation de l’adjointe au maire. Poubelles et incivilités Mais, ce sont les ordures ménagères qui concentrent l’essentiel des débats. Ferdinand Nino (maj-PSG) parle de « poubelles remplies qui restent toute la journée sur le trottoir et débordent ». Il préconise une campagne de mobilisation sur le thème « la propreté affaire de chacun qui bénéficie à tous ». Adrien Delacroix (opp-PS) pointe dans le rapport « un décalage entre les intentions et la réalité » et estime que « pour assurer un espace public digne et de qualité la sensibilisation est importante », mais qu’elle ne « suffit pas face aux incivilités qui ne sont que trop rarement sanctionnées par la police municipale ». Delphine Helle (majFront de gauche) insiste sur la nécessité de repenser les aménagements pour solutionner le problème des poubelles qui stationnent, pour certaines en quasi permanence, sur la chaussée. Cécile Ranguin, en conclusion, rappelle l’attachement de la municipalité aux dossiers de l’environnement : « nous travaillons depuis longtemps sur le développement durable, bien avant que ce soit une obligation légale ». Le conseil traite alors une vingtaine d’affaires courantes et termine ses travaux avant 23 heures. Ce qui est rare. Dominique Sanchez L’APRÈS Échos de campagne Parti socialiste de gauche La salle de la Légion d’honneur, ils l’aiment. Elle leur rappelle les meetings des municip al es de 2014 quand ils o nt « failli l’emporter ». Vendredi 30 janvier, Mathieu Hanotin et Corentin Duprey ne cachent pas leur joie de la retrouver. On se croirait effectivement plusieurs mois plus tôt. L’ambiance est comparable, mais le public (200 personnes, 300 selon les organisateurs) moins nombreux. Pour ce premier meeting de l’alliance PS, EELV, PRG et MRC, tout les candidats titulaires (Najia Amzal, stanoise binôme de Corentin Duprey sur Saint-Denis 2, et Nadège Grosbois, l’écologiste en duo avec Mathieu Hanotin sur Saint-Denis 1) sont là. Leurs Ironie sur les suppléants FdG Le Front de gauche. Les élus yann mambert du Front de gauche sont ciblés salle de la Légion d’honneur : ils ont « l’art de la schizophrénie », u s e n t d e « p o s t u re s p o l i t i ciennes », explique Corentin Nadège Grosbois, candidate écologiste sur Saint-Denis 1, propose d’installer un marché flottant sur le canal et de relier Saint-Denis à La Défense en navettes fluviales. yann mambert quatre suppléants et le président du conseil général aussi. Cinq discours au total qui cernent les axes de campagne : Le bilan. Il est «beau et nous en sommes fiers », résume Stéphane Troussel qui met en avant la politique pour l’éducation : « Vingt collèges dont douze pour la seule rentrée 2014, aucun autre département ne peut en dire autant.»Et la fin des emprunts toxiques : « Je suis fier d’avoir sorti notre département de ce piège », affirme M. Troussel qui tacle les prédécesseurs communistes qui « nous donnent des leçons » mais qui les avaient signés. Mathieu Hanotin les accuse même d’avoir «pactisé avec les requins de la finance ». R. Arrouf, S. Martinie-Jamar, N. Amzal, C. Duprey, P. Roques, M. Hanotin, N. Grobois, R. Barraï. Duprey qui leur reproche un double langage. Sur les collèges, par exemple, dont ils dénoncent le financement partenariat public privé mais qu’ils viennent pourtant inaugurer. Et quand il pose la question « pourquoi ne démissionnentils pas de l’exécutif ? », il répond sans ambages : « parce qu’il aurait fallu renoncer aux indemnités ». Ambiance… Mathieu Hanotin ironise de son côté sur les suppléances de Didier Paillard et de Patrick Braouezec, copieusement sifflés par la salle : « En général, on met en avant une personne d’avenir, mais là, quel renouvellement ! C’est une crainte, une mise sous t u t e l l e o u u n e ra n c u n e t e nace ? », demande-t-il. La droite. Il en est aussi question dans les discours et ainsi résumé : la victoire de l’alliance UMP-UDI à Bobigny, au BlancMesnil et à Saint-Ouen aux municipales de 2014, s’est traduite par des attaques pour la culture, l’emploi, et même les Restos du cœur. Et ce serait pareil si d’aventure elle devenait majoritai re au Dé par tement. « L a droite veut s’attaquer à l’identité de la Seine-Saint-Denis. Et bien nous sommes prêts à l’affron- Europe Écologie Les Verts ter », martèle Stéphane Troussel. La revanche. « L’incroyable impulsion des municipales est toujours là ! » Ce sont presque les derniers mots de l’intervention de Mathieu Hanotin qui conclut la soirée. Pour lui, les élections de mars vont servir à envoyer « un message fort à Didier Paillard, Florence Haye, Patrick Braouezec et B ally B agayoko : stop, stop ça suffit ! » D’évidence, pour au moins deux des candidats titulaires, les départementales 2015 sonnent comme le match retour des municipales 2014. � Si un accord PS-EELV est signé au niveau du département, des militants et élus de la formation écologiste ne l’entérinent pas et le font savoir. Dans un communiqué signé localement par Sonia Pignot, adjointe au maire, ils estiment que « cette union factice dans un grand nombre de cantons ne repose ni sur un projet partagé, ni sur une vision commune de l’avenir de notre territoire, ni sur une méthode démocratique de sortie de crise ». Dominique Sanchez La gauche en ligne de mire Lancement de campagne. Les candidats UMP-UDI des deux cantons ont réuni autour d’une galette une cinquantaine de soutiens pour affirmer leur volonté de faire basculer le département à droite. Jean-Paul Huchon Le président du conseil régional Jean-Paul Huchon et son homologue au Département, Stéphane Troussel, ont mené campagne en montant dans les trams T8, T5 et T1 lundi 2 février après-midi. Ils étaient accompagnés de deux candidats, Mathieu Hanotin et Corentin Duprey, et d’un suppléant Rabia Barraï. jourd’hui, à cause des problèmes liés à la sécurité ou à l’école, les gens restent ici quelques années, puis s’en vont de l’autre côté du périphérique », regrette cette ancienne militante RPR qui s’est installée à Saint-Denis où elle sera candidate dans le canton 1 (Saint-Denis Centre-Plaine) en compagnie de Georges Mélane, militant associatif et politique. Stanislas Francina yann mambert « J’habite Saint-Denis depuis une quinzaine d’années. J’ai vu l’insécurité progresser. Il faut croire à la possibilité de faire basculer le conseil général à droite au soir du 29mars et le remettre à disposition des habitants. L’équipe est en place pour gagner », ajoute celui-ci avant de laisser la parole à Évelyne Nicol, candidate sur le canton 2 (Stains - Saint-Denis nord-est). « Nous sommes déterminés à changer les choses, surtout sur la question de la sécurité, un sujet pas pris en compte Philippe Dallier, président de la fédération UMP 93 : « Au deuxième tour, il y aura sans doute des surprises dans beaucoup de cantons, à cause des divisions de la gauche. » yann mambert « J’ai vu la dégradation de ce canton » À l’étage du Khédive, les candidats UMP-UDI des deux cantons de Saint-Denis lancent leur campagne pour les élections départementales autour d’une galette des rois. C’est samedi 31janvier, dernier jour pour souhaiter la bonne année, et les quatre candidats en profitent pour adresser, après ce premier mois 2015 marqué par le drame, des vœux de réussite personnelle et politique à la cinquantaine de sympathisants présents. « Je souhaite que tous les gens puissent rester dans le 93 », commence Milisa Gonçalves. « Au- Le PSG qui engage la campagne « espère pouvoir agir pour que l’action du Département de la SeineSaint-Denis soit plus juste et plus efficace et qu’elle appuie énergiquement les efforts de l’action municipale au service de la population de Saint-Denis, ce qui n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui ». Le vote PSG sera aussi « un vote sanction contre la politique du PS qui trahit les couches sociales modestes, mais aussi un vote manifestant une opposition catégorique à la droite et à l’extrême droite ». Julien Mugerin, Milisa Gonçalves, Philippe Dallier, Georges Mélane et Évelyne Nicol. jusqu’à maintenant. Je suis depuis cinquante-six ans à SaintDenis. J’ai vu la dégradation de ce canton que je connais bien pour m’y être présentée pour la première fois en 1982 : Julien n’était pas né ! », s’amuse-t-elle en se tournant vers son colistier, Julien Mugerin. Celui-ci se réjouit d’être « en couple – en couple politique – avec Évelyne, car c’est elle qui m’a accueilli à Saint-Denis quand j’ai commencé à militer ». Aux dernières municipales, M. Mugerin était candidat à Stains face à M. Taïbi, le maire élu, auquel il a réservé ses critiques avant d’appeler, fort de l’union locale UMP- UDI, à « balayer la gauche » de ce conseil général qu’elle dirige depuis quarante-six ans. Cet espoir d’alternance, Philippe Dallier, président de la fédération UMP de la Seine-SaintDenis, le reprend en conclusion de ce premier meeting de campagne. « Ici, la gauche commence à s’effondrer : il est possible de faire basculer le CG le 29 mars, annonce-t-il. Ce serait un coup de tonnerre dans le monde politique qui changerait le regard sur notre département, qui ne serait plus vu comme un territoire perdu. » Après les encouragements, le sénateur tient à avertir ses troupes. Deux écueils se dressent sur leur route : l’abstention, renforcée par la réforme « difficile à comprendre » du scrutin cantonal, et le Font national, qui devrait présenter plus de candidats qu’aux municipales. « La désillusion générale des Français envers les politiques sert le FN. C’est grave non seulement pour les valeurs de la République mais aussi parce que leur programme économique est un gag ! » Et de conclure : « Chers candidats, ne vous présentez pas devant les électeurs avec de trop longues listes de promesses : il faudra les tenir.» � Sébastien Banse « C’est avec conviction et enthousiasme que j’apporte mon soutien à Milisa Gonçalves, Georges Mélane, Evelyne Nicol et Julien Mugerin », écrit Stanilas Francina, candidat de droite aux dernières municipales. Les trois premiers figuraient sur sa liste en mars 2014. « Ils connaissent très bien notre département et nos cantons, de par leur implication quotidienne dans la vie de nos villes. Ils sont engagés, constructifs et à l’écoute des besoins de la population ». Fatima Laronde Fatima Laronde, candidate sans étiquette, avait annoncé sa candidature en binôme avec Jean-Michel Antonin. Les deux suppléants, un homme, une femme, sont maintenant connus. Il s’agit de Karima Guermat et Ronan Le Hyaric. À l’université Paris 8 « L’extrémisme de la religion et celui de la liberté d’expression » 11 janvier. La plupart des étudiants rencontrés ne se sont pas rendus à la grande marche parisienne. « On ne s’est pas senti concernés, il y a un mur invisible », explique une jeune femme. Double culture. Français et Français d’origine… Les inégalités se lèvent comme des obstacles à l’intégration. L’ perdre face à la terreur. Les tueurs auraient gagné. » Son amie Kamélia, qui suit le même cursus, acquiesce et rajoute que le combat se mène sur le terrain de l’expression. « On répond au dessin par le dessin, au texte par le texte. On ne tue pas ! » Étudiant en art, Justin défend le droit au blasphème. Habitant au Bourget, il a de nombreux amis musulmans. « Je comprends qu’ils puissent être choqués. Le blasphème n’est pas dans leur culture. Mais Charlie Hebdo s’est attaqué à toutes les religions. C’est leur droit de les caricaturer. » Mais au-delà des caricatures, la crainte de l’amalgame domine aussi chez les étudiants musulmans. « J’ai peur qu’on nous mette tous dans le même sac, qu’on soit assimilés à des terroristes », soupire Amina, étudiante en sociologie portant le voile. université Paris 8 est Charlie. Elle l’exprime un peu partout dans son enceinte. « Nous sommes tous Charlie », peut-on lire sur une grande affiche à l’entrée, avec « une pensée particulière » pour Bernard Maris, économiste et professeur à Paris 8, tué lors de l’assaut contre le journal satir ique. Mais un autre son de cloche résonne aussi chez les étudiants. Tous condamnent les tueries à Charlie Hebdo et au magasin Hyper Cacher. Des actes « impardonnables » , « odieux », « ignobles ». Mais de nombreux étudiants, de confession musulmane notamment, ont été choqués par les caricatures. « Caricaturer le prophète, la figure la plus importante de l’islam, est vu comme une insulte, un manque de respect. Charlie Hebdo a provoqué les musulmans », confie Kamran, en master d’économie. Son camarade de promotion, Daniel, renchérit : « Il y a deux extrémismes : d’un côté celui de la religion, de l’autre celui de la liberté d’expression.» Marine, en sociologie, juge aussi qu’il y a des limites à cette liberté. « S’attaquer à des figures sacrées, comme Mohamet ou Jésus, cela me choque », poursuit l’étudiante de confession catholique. Mais en même temps, elle défend la Une du journal sur le prophète sorti la semaine après l’attentat. « Arrêter, c’était « Une injonction d’unité nationale » Comme elle, quasiment tous les étudiants interviewés ne se sont pas rendus à la grande marche républicaine du 11 janv i e r. « C ’ é t a i t p o u r C h a r l i e Hebdo, pas pour l’unité nationale », juge Kamran, originaire de Montfermeil. « Cette injonction d’unité nationale m’a mise hors de moi, fustige Nathalie Almada, juriste qui suit une formation à Paris 8. Les gens se sont offusqués de l’absence des jeunes des quartiers populaires « Les gens se sont offusqués de l’absence des jeunes des quartiers populaires alors qu’ils ne s’intéressaient pas à eux jusqu’ici ! », argumente Nathalie, juriste en formation à Paris 8. alors qu’ils ne s’intéressaient pas à eux jusqu’ici ! » Habitant dans l’Essonne, elle constate que ces jeunes sont de plus en plus mis à l’écart alors que les inégalités deviennent « de plus en plus flagrantes ». nutes ? demande l’étudiant qui habite, comme ses deux amis, dans le 93. On se crée des barrières dans nos têtes.» Jusqu’au lycée, Amina ne se définissait pas comme Française. Mais avec le temps, cela a changé. Elle s’est rendue compte en allant à l’étranger qu’elle avait une culture, un humour à la française. « J’ai vécu ici, je suis citoyenne comme tout le monde. Je suis française et fière de mes origines », dit l’étudiante de 20 ans, portugaise par la mère et algérienne par le père. Elle le vit parfaitement bien avec sa foi musulmane et le port de son foulard. Mais elle a conscience des difficultés. «J’ai commencé à mettre le voile après l’obtention de mon baccalauréat. Quand je suis re- « Zidane, on ne dit pas qu’il est algérien » Fitouné non plus ne s’est pas rendue à la marche. « On stigmatise trop les habitants de banlieue, les musulmans… On ne s’est pas senti concernés, explique cette étudiante en sociologie. Il y a un mur invisible. » « Comment se fait-il que des jeunes ayant grandi en France ont pu tomber dans le fanatisme ? », s’inquiète Marine en citant aussi Mohamed Merah. Son amie Kamelia craint que si rien ne change « il y ait d’autres actes de ce genre ». En master d’économie, Daniel, Franco-Bosniaque, pointe aussi les obstacles. Pour lui, « il faut améliorer le système pour que les personnes d’origines étrangères se sentent pleinement Françaises. » Lui vit bien sa double culture. C’est moins limpide pour ses deux camarades, Kamran et Mahamadou, de parents respectivement pakistanais et maliens. « Quand je vais au Pakistan, je me sens Français. Mais quand je suis ici, je me sens Français mais… d’origine », sourit Kamran. Son ami Mahamadou, lui, se sent « inférieur » parce qu’il n’a pas « le même niveau d’égalité ». « Quand un Noir fout la merde, on sort les origines. Coulibaly, il est français d’origine malienne. Zidane, on ne dit pas qu’il est algérien. On est français quand ça arrange », dit-il. Conscient des inégalités, Daniel pointe des « barrières des deux côtés. Pourquoi on ne va pas à Paris alors qu’on y est en 15 mi- 7 Jamais inclus Comprendre. Chercher à comprendre. Le drame à répétition que nous avons vécu en tout début d’année oblige à la réflexion et à l’écoute. Modestement, nous avons contribué à ce travail, depuis Saint-Denis, avec quatre numéros du JSD largement consacrés à ce que les attentats de Paris ont fait naître dans la société. Notre dernière étape, à Paris 8, au milieu de jeunes intellectuels en formation, est stimulante. Elle complète la palette des nuances déjà recueillies dans les salles de profs, dans les locaux de l’Adada ou dans ceux de l’association Artis Multimédia. Elle dit une chose qui n’est pas un scoop mais qui est essentielle si l’on veut changer le cours des choses vers plus d’humanisme et moins de barbarie : les jeunes de banlieue, même quand ils sont étudiants, se sentent en marge de la communauté nationale, au bas de l’échelle, toujours à côté, jamais inclus. Ce sentiment largement partagé explique en grande partie pourquoi l’engouement pour la marche du 11 janvier n’était pas le même partout. Étudiants de Paris 8 dans un amphi… « Le blasphème n’est pas dans leur culture. Mais Charlie Hebdo s’est attaqué à toutes les religions. C’est leur droit de les caricaturer », explique Justin, étudiant en art. tournée au lycée, un conseiller d’éducation, qui me voyait la première fois avec le foulard, me dit “vous vous mettez des barrières pour trouver du travail. Vous êtes une femme, arabe et en plus voilée.” Je sais que je n’aurai pas les mêmes chances, mais pourquoi ? », regrette-t-elle. « L’impression qu’on devrait tous être athées » La laïcité revient souvent dans les conversations. « En France, il y a un problème avec la religion en général, explique Kamelia. On a l’impression qu’on devrait tous être athées ». « C’est une question taboue », selon Amina. Habitant à SaintDenis mais originaire de Roubaix, Adam pense que des cours sur les religions devraient être mis en place à l’école, comme en Belgique. « Cela permettrait d’apprendre à accepter l’autre qui n’a pas la même croyance, et donc la tolérance, le vivre-ensemble », explique-t-il. Nathalie Almada raconte que pen- YANN MAMBERT Un faux air de municipales YANN MAMBERT ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES Meeting. Le premier rendez-vous de l’alliance PS-EELV, dans la salle de la Légion d’honneur, avait des accents de la campagne de 2014. N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015 YANN MAMBERT 6 N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015 … et dans les couloirs de l’université. dant son catéchisme, elle a suivi des cours dans une mosquée, qui lui ont été d’une grande utilité. « Ces échanges interreligieux m’ont permis de m’ouvrir à d’autres préceptes. » Comme d’autres étudiants, Kamélia veut insister sur le vivre ensem- ble malgré la tension actuelle. « Je suis franco-algérienne et musulmane, Marine est française et catholique. Et on est amies. Il faut miser sur ce qui nous rassemble, et non ce qui nous sépare. » Aziz Oguz N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015 N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015 SPORTS Athlétisme Le 10 janvier, Lucien Monnier (BEM) 20e et Ottman Ayache (POM) 8e. Saint-Denis Émotion Samedi 7 et dimanche 8 février, championnats régionaux FFA en salle espoirs et seniors à Eaubonne (95) et championnats d’Île-de-France FFA de crosscountry à Fontainebleau (77). Entraînement des jeunes épée à Bobigny Le 18 janvier, Ange Da Costa (MIF) 2e et Océane Da Costa (MIF) 3e. Janna Haif (BEF) 7e. Cyclotourisme Championnat départemental épée à Bobigny Saint-Denis US Dimanche 8 février, sorties club 50 km. Rendez-vous à 8 h 30 au parc des sports AugusteDelaune. Marche à la recherche de Francis. Rdv au palais des sports Auguste-Delaune à 7 h 15. Tous les mercredis, sortie du temps libre, rendez-vous au palais des sports AugusteDelaune à 8 h 30. Le 25 janvier, Gilles Piantoni (VEM) 1er et Didier Streletski (VEM) 6e. Ange Da Costa (MIF) 5e et Océane Da Costa (MIF) 6e. Nestor Bruder (BEM) 7e et Arnaud Chademaille (BEM) 5e. Janna Haif (BEF) 2e. Timothy Udo (PUP) 3e et Sohan Amable Longon 7e. Handball Football La Dionysienne Pré-nationale Saint-Denis US Dimanche 8 février, à 15 h, Ivry US 2/Sdus. Samedi 31 janvier, la Dionysienne/ASA MaisonsAlfort : 34-33. Cosmos FC Dimanche 8 février, à Delaune à 15 h, Cosmos FC/Dugny SC. Saint-Denis US Criterium par équipes de club benjamins/minimes Saint-Denis US Division 3 Samedi 31 janvier, équipe benjamins 14e sur 22 équipes. Équipe minimes 10e sur 17 équipes. Dimanche 8 février, à 14 h à Delaune, Les Monarques/ Les Templiers B d’Elancourt (78). GÉRARD MONICO Futsal AB Saint-Denis Samedi 7 février, à 13 h 30, Espace Jeune CH/AB Saint-Denis. Dimanche 8 février, à 16 h, Blanc-Mesnil SH/La Dionysienne. Rugby Saint-Denis US Fédérale 3 Dimanche 8 février, à 15 h, Rugby Club du Pays de Meaux/ Sdus. Tennis de table Saint-Denis US Vendredi 6 février, 3e journée du championnat de Paris. Samedi 7 et dimanche 8 février, critérium départemental des jeunes à Rosny-sous-Bois. Volley-ball Avant-Garde Saint-Denis Régionale 2 féminine Samedi 7 février, à 19 h 30 au gymnase de l’Abbé-Joly, AGSD/Volley SF. Résultats Athlétisme Saint-Denis Émotion Championnats de France Universitaire à Val-de-Reuil (76) Jeudi 29 janvier, Sarah Bikindou (ESF) 3e du 200 m en 25”99 et 5e du 60 m en 8”12. Perche Élite Tour à Mouilleron-le-Captif (85) Samedi 31 janvier, Carole Lim (ESF) 13e du saut à la perche avec 3 m 38. Championnats d’Île-de-France FFA en salle cadets et juniors à Eaubonne (95) et Paris-Insep (75) Samedi 31 janvier et dimanche 1er février, Whitney Tie (CAF) 1re du 60 m en 7”61 (RP) et 1re du 200 m en 25”13. Audrey Jernival (CAF) 10e du triple saut avec 10 m 68 et 6e de la finale B du 60 m en 8”22 (8”16 en série). Josué Bagea (CAM) 13e du triple saut avec 11 m 75 et 9e du 60 m haies en 9”67 ( 8”63 en série). Julien Gaud (CAM) 3e en finale B du 60 m en 7”32 (7”28 en série). Benjamin Faleyras (JUM) 1er du triple saut avec 14 m 73. Pro B La trêve hivernale a semblet-il fait un bien fou aux pongistes du Sdus TT. Pour la reprise du championnat de Pro B, l’équipe masculine est allée décrocher un succès de prestige dans la salle de Rouen, 2e au classement (0-4). Une superbe victoire obtenue grâce à quatre parties remportées par Sébastien Jover, Mehdi Bouloussa et Lubomir Jancarik (vainqueur de ses deux matches), à chaque fois sur le même score accroché (3-2). Les Dionysiens remontent ainsi à la 4e place, à quatre points du leader Boulogne. De son côté, l’équipe féminine a enchaîné un troisième match sans défaite en Christophe, Franck et Fabrice Tiozzo en 1987. Championnat de Ligue Juniors Dimanche 1er février, Nicolas Besson, - 60 kg, 2e. David Derival, + 100 kg, 2e. Jimmy Hneriques, - 66 kg, 7e. Boxe Tiozzo et ses frères Rugby Documentaire. Le photographe Richard Aujard a pour potes la fratrie des boxeurs dionysiens. Mais aussi Joey Starr, les frères Cantona et Mickey Rourke. Il tire de ces amitiés un film, en cours de tournage, en s’attachant particulièrement à Franck Tiozzo. Saint-Denis US Championnat par équipes seniors 1re journée, 2e phase Dames Quels sont les liens qui unissent Ér ic Cantona, Mickey Rourke, Joey Starr, le photographe Richard Aujard et le boxeur Franck Tiozzo ? Le dénominateur commun à tous réside dans une amitié inébranlable, quasi romanesque, vive, depuis plus de vingt ans. Une histoire de camaraderie qui sera bientôt portée à l’écran avec un film documentaire signé Richard Aujard, témoin direct et architecte de ces rencontres. Only the strong will survive, produit en partie par Bonne Pioche Productions (La marche de l’empereur), est actuellement en cours de tournage et ne devrait pas sortir dans les salles obscures avant 2016. Cela fait quinze ans que l’idée de ce projet mûrit dans la tête de Richard. « À la base je devais raconter mon histoire à travers ces personnages, explique-t-il. Après, je me suis dit q u e j’ a v a i s e n v i e d e f i l m e r quelqu’un d’autre. Mais qui ? » L e c h o i x d e s u i v re Fr a n c k Tiozzo, l’aîné de cette fratrie de pugilistes bien connue, s’impose comme une évidence. À s e s d é b u t s , a v e c s e s f r è re s Christophe (champion olympique, européen et du monde) et Fabrice (1 e r double champion du monde français), il fréquente le ring du palais des s p o r t s d e Sa i n t - De n i s o ù i l prend ses marques très tôt… et ses premiers coups. Il y entraîne ses frangins qui de leurs poings marquent les sacs de frappe ballants de la salle André-Leroux. L’enceinte sportive Delaune accueillera un peu plus tard l’un des premiers concerts d’un certain Didier Morville alias Joey Starr. De ce tte époqu e, Fran c k garde un souvenir impérissable. « C’est la ville qui m’a appris à boxer, c’était un art de vivre. C’était éclectique. Maintenant, les religions prennent le pas sur tout. On ne parlait pas de casher, de hallal, des différences… Tout le mo n de é t ait dion ysien » , constate-t-il amèrement. Des anecdotes sur Mickey Rourke Quand il parle de son ami Richie et des autres, Franck ne tarit pas d’éloges. Soulignant le caractère combatif de Joey Starr, la moitié du groupe NTM et enfant ÉCLAIRAGE Redonner ses lettres de noblesse au noble art Tiozzo, c’est un nom qui a marqué la boxe et a fait rayonner l’Hexagone sur les rings du monde entier. Aujourd’hui, même si les relations entre Franck et Fabrice se sont tendues, la fratrie originaire de Saint-Denis poursuit la promotion de ce noble art à travers différentes voies comme le cinéma, pour Franck avec Only the strong will survive. Ses pugilistes de frères n’ont pas totalement raccroché les gants non plus. Face à la perte de compétitivité des boxing clubs français, Fabrice a été chargé par le secrétaire d’État aux sports Thierry Braillard de rédiger un rapport pour favoriser l’insertion professionnelle de licenciés. Quant à Christophe, aujourd’hui président de la commission de boxe professionnelle du Luxembourg, l’académie qui porte son nom chargée de favoriser l’insertion sociale et professionnelle est en pleine expansion avec la labellisation d’une quinzaine de clubs dont celui du Saint-Denis US. M.Lo de Saint-Denis, il décr it un « sauvage au cœur tendre » à qui les médias prêtent une trop grande « exubérance ». Franck ironise amicalement et livre aussi ses anecdotes. « Mickey, il aurait tellement aimé être reconnu en tant que boxeur plutôt qu’en tant qu’acteur. À Los Angeles, il n’a que des photos de boxe chez lui. » Quant à la fratrie Cantona, l’ancien boxeur assure magnanime « tu ne peux pas en attaquer un sans prendre l’autre dans la poire», avant de conclure : « Des célébrités, j’en ai connues, il n’en reste que très peu qui en valent la peine selon mes valeurs. » Richie, dont sa fille a pour parrain Franck, y va de son petit mot aussi : « Ce sont les mecs les plus adorables que j’ai connus.» Dès lors, on imagine avec crédulité cette bande de copains – à l’heure de l’apéritif – dans une pinède du Sud de la France causer « de l’enfance, de la famille, de religion, d’avenir », de la vie en somme et que rien n’y est jamais acquis. C’est en substance ce que Richard Au j a rd , p a r a i l l e u r s p h o t o graphe attitré d’Éric Cantona, tentera de montrer avec son road-movie qui balade les protagonistes de Paris à Los Angeles, de Kinshasa à Arles. Le titre, Only the strong will survive, est tiré d’une peinture de la mythique salle de boxe Johnny Tocco de Las Vegas. Pour Richard, « seuls le mental et la capacité à rebondir survivront ». Maxime Longuet Saint-Denis US Dimanche 1er février, Sdus/ RC Vincennes : 22-3. Tennis Saint-Denis US Dames Sdus/Vaujours 2 : 3-0. Messieurs Équipe 1/Vaujours 2 : 2-1. Équipe 4/Gournays 2 : 3-0. Tennis de table En N2, éq.2 /Narbonne 1 : 2-8. En Pr féminine, éq.3/ErmontPlessis Bouchard 1 : 16-14. Messieurs En R2, éq.2/Corbeil-Essonnes 2 : 25-17. En PR, éq.3/Villemomble 5 : 23-19. Éq.4/Les Lilas 1 : 24-18. En D1, éq.5/Aubervilliers 1 : 18-24. Éq.6/Villemomble 6 : 19-23. En D2, éq.7/Les Lilas 4 : 19-23. Internationaux de Hongrie à Budapest Du 28 janvier au 1er février, Mehdi Bouloussa (n° 200 mondial) s’incline en 32e de finale et Lubomir Jancarik (n° 122 mondial) s’incline en 16e de finale. Volley-ball Avant-Garde Saint-Denis Régionale 2 féminine Saint-Cloud Paris SF/AGSD : 3-0. Nationale 3 masculine AGSD/Beauvais Oise UC Volley : 3-2. Résultats et infos dans le JSD et le jsd.com Amis correspondants et responsables d’activités sportives, les résultats, annonces et infos concernant vos clubs doivent nous parvenir le lundi avant midi pour être insérés dans l’édition du mercredi de notre journal et sur le site Internet dès le lundi (www.lejsd.com). Par mail : [email protected] ; par téléphone : 01 77 35 73 04 ; par fax : 01 55 87 26 88. Handball La Dionysienne l’emporte de justesse Pré-nationale La Dionysienne s’est fait peur samedi dernier face au dauphin de la Pré-nationale, l’ASA Maisons-Alfort. Après un début de match serré, les handballeurs dionysiens mettent un coup d’accélérateur en fin de la première mi-temps et rejoignent le Volley-ball Résultats en demi-teinte pour l’Avant-Garde allant s’imposer dans la douleur à Issy-les-Moulineaux (2-4) grâce à deux succès de Lina Misikonyte, un de Sarah Berge et un de Qiwen Xiao. Avec cette précieuse victoire, les Dionysiennes se donnent de l’air et remontent en 4e position, à égalité avec le 3e Paris 13 TT qu’elles recevront cette semaine. C.R. Judo Football américain La Dionysienne Pré-nationale Tennis de table Le Sdus reprend en beauté Régionale 2 et Nationale 3 vestiaire avec 3 buts d’écart. En seconde période, le fossé se creuse et les visiteurs accusent 8 points de retard. Malgré une belle remontée, Maisons-Alfort ne réussit pas à revenir au score. Le prochain match aura lieu face au Blanc-Mesnil, un derby qui s’annonce riche en confrontations et en engagement physique. M.Lo « On devient les spécialistes de la remontée fantastique », se réjouit Thierry de Lonchamp. Le coach de l’équipe masculine de l’Avant-Garde souligne que ses « hommes » ont une nouvelle fois inversé la vapeur ce week-end en remontant au score avec un handicap de 2 sets à 0 face à Beauvais. L’AGSD s’impose 3 sets à 2 au final et de la même manière qu’au match aller. « Ça prouve que quoi qu’il arrive on peut s’en sortir et Football féminin Un pas de plus pour le RC Saint-Denis C’est une belle histoire que sont en train d’écrire les footballeuses (senior DHR) du Racing Club Saint-Denis. Elles viennent de passer un nouveau palier et confirment leur ascension. Les « filles » d’Éric Akoun sont allées chercher la victoire face à l’ES Seizième dans un stade presque plein à Aubervilliers, une expérience impressionnante pour des footballeuses habituées à des lieux plus anonymes. Elles se sont imposées aux tirs au but 4 à 3. « Elles réalisent petit à petit, c’est tout nouveau pour certaines d’entre elles. Ça fait que nous avons une force de caractère », explique l’entraîneur. Les adversaires ont craqué au tiebreak, le perdant de 15 points à 2. Un score assez rare à ce niveau. «Ils n’en pouvaient plus, constate Thierry. À mon avis, c’était un match de meilleure qualité que le premier. » Les filles, quant à elles, ont été défaites par Saint-Cloud, 3 sets à 0. Un résultat logique mais décevant. Thierry reste cependant confiant : « Elles peuvent accrocher la 4e place. Ce n’est pas mal du tout pour une première saison en R2.» M.Lo Judo Le Sdus Judo du bien, par rapport à l’objectif fixé. On savoure, se réjouit leur coach Éric. Je suis fier d’elles, elles ont ce qu’elles méritent parce qu’elles bossent. » La prochaine étape sera les matches de barrages en mai, une sorte de play-off. Sur les six poules composées de quatre équipes chacune, seules les six premiers clubs monteront en D2. Un exploit qui serait historique pour le RC Saint-Denis. « C’est un véritable groupe soudé, insiste Éric au sujet des joueuses. Cette équipe a une âme. J’aimerais qu’elles écrivent l’histoire du club ainsi que la leur. » M.Lo Championnats de Ligue 93 D.R. Saint-Denis US Entraînement des jeunes fleuret au Raincy YANN MAMBERT/ARCHIVES Escrime Calendrier Handball SPORTS Tous les résultats sur www.lejsd.com 9 Le gymnase Lino-Ventura aux Pavillons-sous-Bois accueillait les championnats de Ligue départementale de Seine-Saint-Denis. Dimanche la section judo du Sdus avait fait l e d é p l a c e m e n t . Po u r l e s +100 kg, l’imposant David Derival de par son expérience et son potentiel partait logiquement favori. Ses premiers combats D.R. 8 remportés par ippon laissaient envisager le meilleur. Pourtant, en finale il s’est laissé surprendre par un harai goshi parfaitement exécuté et voyait le titre s’envoler. Pour le club dionysien c’est un « bilan positif avec deux vice-champions qualifiés pour les interrégions ». M.Lo N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015 Cultures 11 La semaine du 4 au 10 février 2015 Agenda Exposition Pierre Jahan 1/9, rue des Cheminots Tél. : 01 72 59 40 30 Cabaret Fratellini Le clown Patrick de Valette, de la compagnie Chiche Capon, et huit apprentis de l’académie présentent dans le petit chapiteau un spectacle de cabaret montrant une succession de numéros de cirque (roue Cyr, acrobatie, fil de fer, cadre aérien, fil souple) introduits avec humour et de façon burlesque. Une réussite. Mercredi 4 et jeudi 5 janvier à 19 h 30. Tarifs pour les habitants de Plaine commune : adultes 10 €, - 12 ans 4 €. Musée d’art et d’histoire 22 bis, rue Gabriel-Péri Tél. : 01 42 43 05 10 Chapelle vidéo Ma’aminim (les croyants en hébreu) parle du travail et de son corrélatif, la lutte. Elle fait revivre ces croyants politiques, luttant pour un idéal, voulant changer le monde à travers l’action collective. Affiches, dessins, photos, films, vidéos couvrent une large période, des années 60 au début du XXIe siècle. Derniers jours. Jusqu’au 9 février, lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30. Tarif : 5 et 3 €. Dimanche 8 février à 14 h, visite couplée de l’expo et du musée sur le thème de l’engagement. ou des livres pour enfants, dessins d’étude pour la série de strips Duo (Canal +), toiles, mais aussi les nappes sur lesquelles il aimait griffonner. Derniers jours. Jusqu’au samedi 7 février, du mardi au samedi de 14 h à 19 h, dimanche de 10 h à 15 h. Entrée libre. L’exposition Pierre Jahan, à l’ombre des rois, lumières et jeux de la photographie montre différents aspects du photographe né en 1909 et mort en 2003. Gisants de la basilique, études de nus, paysages de banlieue, travaux surréalistes nous plonge dans une époque riche en talents de la photographie. Jusqu’au 9 mars, lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30. Tarif : 5 et 3 €. Médiathèque Centre-ville 4, place de la Légiond’honneur Tél. : 01 49 33 92 40 Exposition La médiathèque accueille onze photos grand format de Guido Prestigiovanni tirées de l’exposition Terres de patrimoine que l’on avait vue en 2013 sur les grilles du Stade de France. Jusqu’au 11 février. Entrée libre. 70/14 D’une guerre à l’autre L’exposition confronte les points de vue de différents artistes sur les guerres de 1870 et de 1914, à partir d’œuvres issues des réserves du musée : estampes, dessins, lithographies, eaux-fortes, bois gravés, de Daumier, Lançon ou Cham (guerre de 1870) voisinent avec celles de Steinlen ou Poulbot (1914-1918). Jusqu’au 30 juin, lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30. Tarif : 5 et 3 €. Saint-Denis Jazz club TGP Théâtre La prochaine session du Saint-Denis Jazz club sera placée sous le signe du swing avec le saxophoniste, chanteur et roi du scat Daniel Huck et son Orphéon Celesta, composé de trois musiciens multi-instrumentistes. Au programme, standards du jazz, gags, parodies, objets et situations détournées, répertoire revisité pour le meilleur et pour le meilleur ! Bref, une soirée où l’on ne devrait pas s’ennuyer. En La Compagnie pour l’Artisanat des menteurs présente La Légende de Johnny Pépin de Pomme, spectacle suivi d’un atelier pour enfants. Samedi 7 février à 14 h 30. Entrée libre. première partie, Mathieu Barbances et sa contrebasse, que l’on a vu maintes fois avec bonheur dans les spectacles et chansons de la compagnie Jolie Môme. B.L. Lundi 9 février à 20 h 30 au TGP (59, boulevard Jules-Guesde, salle Mehmet-Ulusoy). Tarif : 8 € et 6 € (réduit). Abonnement au Jazz club : 5 €. Carnet de 10 et 5 places (avec abonnement) : 80 € et 40 €. Réservation au 01 48 13 70 00. Galerie HCE Balade atelier en famille 7, rue Gibault Tél. : 06 20 78 91 54 Découverte de la statuaire du musée à partir des gisants photographiés par Pierre Jahan. Dimanche 8 février à 15 h 30. À partir de 5 ans. Tarif : 3 €. Dans le cadre d’un cycle sur les Circulations, la galerie HCE présente les œuvres récentes de Yao Metsoko. Celui-ci mélange les cultures, entre moder- Exposition nité et tradition, et présente une imposante série sur le mythe d’Icare, des travaux sur les sapeurs et ambianceurs africains à travers des masques, sur la nature et comment les hommes et animaux l’habitent ainsi que des œuvres plus symboliques. Jusqu’au 13 février, mardi, jeudi et samedi de 15 h à 18 h et sur rdv. Entrée libre. 22 h 20 ; mar : 13 h 25, 14 h 15, 15 h 35, 16 h 30, 17 h 50, 19 h, 20 h 05, 21 h 30, 22 h 20. 15 h 15, 17 h 05, 19 h (sauf jeu), 20 h 50 (sauf jeu, dim), 22 h 40 (sauf dim) + dim : 11 h, 14 h, 19 h 50, 21 h 50 ; VSTF : jeu : 19 h 15. Folies d’encre 14, place du Caquet Tél. : 01 48 09 25 12 Exposition La librairie présente une exposition de l’associa- tion ÉEM (Écritures Espaces Migrations) sur le thème Écritures en migration(s) avec des œuvres d’Henri Bokilo Boursier, Claire Kito, Régis Marzin, Valérie Pere et Raluca Vlad. Jusqu’au 20 février. Entrée libre. Le 60-Adada La dame en noir 2 : l’ange de la mort dim), 20 h 10, 22 h 20 + mer, sam, dim : 18 h et dim : 11 h 15. 60, rue Gabriel-Péri. Exposition Restaurateur connu et apprécié, Philippe Rochette était un artiste. L’expo montre plusieurs périodes de son travail : études pour revues, illustrations pour la presse à 15 h et vendredi 13 à 17 h. La Bigoudène 11, allée des Six-chapelles Exposition Le café crêperie présente une exposition de peintures de Muriel Perrin. Du 6 février au 31 mars. Entrée libre. Maison de la vie associative 19, rue de la Boulangerie Tél. : 01 83 72 20 40 Je Dis associatif L’association T’asvu propose une soirée de projections suivie d’un débat. Jeudi 12 février à 18 h. Entrée libre. Radio Diffusion La prochaine émission de Radio Déclic, (sur 106.3 FM et sur www.associa tiondeclic.org) sera consacrée aux champions du 93 avec des athlètes de la Seine-Saint-Denis. Vendredi 6 février de 18 h à 19 h. Chant Atelier La danseuse et chorégraphe Geisha Fontaine propose Millibar, une évocation du temps en forme de ritournelle chorégraphique. Du 5 au 13 février. Vernissage jeudi 5 à 17 h 30. Performances jeudi 5 à 18 h, mardi 10 L’atelier de chant polyphonique de l’association Lado polyphonie russe accueille toute personne intéressée par le chant populaire du monde. Son répertoire comprend des chansons géorgiennes, anglaises, espagnoles, ukrainiennes et françaises (provençales, béarnaises, bretonnes). Prochain atelier samedi 7 février de 15 h à 18 h 30 à l’école Jules-Guesde (8, rue du Corbillon). Tél. : 06 67 19 03 38. 15 h 45, 17 h 45 + dim : 11 h. en relief (3D) : mer, sam, dim : 15 h 35, 17 h 30. Le 6b D.R. Académie Fratellini 6/10, quai de Seine Installation et performance Cinéma L’Écran Gaumont Place du Caquet. Répondeurprogramme : 01 49 33 66 77. Site : www.lecranstdenis.org 6€, réduit : 5€, abonnés 4€. Films «f» : 3€. 8 rue du Mondial-1998. Tarif plein 10,10€ (adulte); Tarifs réduits*: 4€ 0(- de 14 ans); 8,30 € (- de 18 ans et étudiants); 8€ (+de 60 ans); +2€ pour les séances en d et +1€ pour l’achat des lunettes 3 d. Tarif Imagin’R du lundi au jeudi: 6,40€, Imagin’R du vendredi au dimanche: 7,40€. Les séances du matin sont à 7,10€. Carte 39,50€, 5 places valable tous les jours partout en France pendant 3 mois (maximum 3 places par séance). Info: 0892 696696 code #193/0,34€/mn. * Sur présentation d’un justificatif. 15es Journées cinématographiques dionysiennes « Femmes Femmes » Du mercredi 4 au mardi 1 février. Lire page 12. Programme sur www.lecranstdenis.org er Taken3 VF, 1 h 43 mer : 13 h 25, 14 h, 15 h 20, 16 h 30, 17 h 40, 19 h, 19 h 45, 21 h 30, 22 h 15, jeu : 13 h 25, 14 h 15, 15 h 35, 16 h 30, 17 h 50, 20 h 05, 22 h 20, ven : 13 h 25, 14 h 15, 15 h 35, 16 h 30, 17 h 50, 19 h, 20 h 05, 21 h 30, 22 h 20 ; sam : 13 h 25, 14 h, 15 h 20, 16 h 30, 17 h 40, 19 h, 19 h 45, 21 h 30, 22 h 15 ; dim : 10 h 50, 11 h 30, 13 h 25, 14 h, 16 h 30, 19 h, 21 h 45, 22 h 15, lun : 13 h 25, 14 h 15, 15 h 35, 16 h 30, 17 h 50, 19 h, 20 h 05, 21 h 30, Jupiter : le destin de l’univers VF, 2 h 05, en relief (3D): TLJ : 13 h 30, 16 h 10, 18 h 45, 21 h 50 (sauf mer, sam, dim) + mer, sam, dim : 20 h 45 et dim : 10 h 45. Papa ou maman VF, 1 h 25 TLJ : 13 h 25 (sauf dim), La nuit au musée : le secret des pharaons VF, 1 h 37 TLJ : 13 h 40, 15 h 45, 17 h 50, 19 h 50 (sauf mer, sam, dim), 22 h + mer, sam, dim : 19 h 55 et dim : 11 h 30. VF, 1 h 38, int. – 12 ans mer, sam : 20 h 25, 22 h 30 ; jeu, ven, lun, mar : 13 h 45, 15 h 55, 18 h 05, 20 h 15, 22 h 30 ; dim : 19 h 35, 22 h 30. Cops : les forces du désordre VF, 1 h 44 TLJ : 13 h 25, 15 h 35, 17 h 45 (sauf mer, sam, Joker VF, 1 h 32, int. – 12 ans mer, sam : 19 h 30, 21 h 40 ; jeu, ven, lun mar : 13 h 30, 15 h 30, 17 h 30, 19 h 40, 21 h 40 ; dim : 11 h 20, 20 h, 21 h 40. La grande aventure de Maya l’abeille VF, 1 h 19 mer, sam, dim : 13 h 45, Shamitabh VOST, 2 h 38 jeu : 19 h ; dim : 16 h. I VOST, 3 h 04 TLJ : 13 h 40, 17 h 15, 21 h. Gus, petit oiseau, grand voyage VF, 1 h 30 mer, sam, dim : 13 h 25 + dim : 11 h 15 ; Ciné-club Paris 8 Université Paris 8, 2, rue de la Liberté, salle de projection bleue nuit tropicale, bâtiment A. 1,50€. www.artweb.univ-paris8.fr/ Séance spéciale « Mélodrame Chinois » présenté par Xu Feng mer 11 février : 12 h 45. www.lejsd.com toute l’info locale tous les jours, en un clic ! N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015 CULTURES le cinéma en 1936 en voyant Mayerling, de Litvak, avec Danielle Darrieux.Vous aviez 6 ans. Qu’avez-vous ressenti alors ? P.V. : Danielle Darrieux fut mon premier amour virtuel. Un jour, en feuilletant un magazine, je suis tombé sur une photo d’elle. J’étais comme foudroyé, fasciné par son visage. J’avais devant moi la plus belle femme du monde. Peu après, je suis allé voir Mayerling au cinéma à Toulon, où nous vivions, et je suis resté trois séances de suite. En sortant, j’ai dit à ma mère : je ferai du cinéma. L’idée a demeuré en grandissant, même si j’étais conscient de la difficulté de m’immiscer dans ce monde. Le JSD : Vous êtes déjà venu à plusieurs reprises à l’Écran mais c’est la première fois que vous êtes l’invité d’honneur des Journées cinématographiques. Vous en êtes heureux ? Paul Vecchiali : Oui, j’aime ce festival. Et je n’oublie pas que l’Écran a été la seule salle où l’on a pu voir deux de mes films Et tremble d’être heureux et Humeurs et rumeurs… Le JSD : Mathieu Orléan, qui animera les rencontres que vous aurez avec les spectateurs, dit de vous que vous êtes « un cinéaste du féminin ». Il évoque aussi « la femme vecchialienne ». Qui est-elle ? P.V. : C’est ma mère. Un mélange de douceur et d’énergie, de loyauté avec un grand sens de l’éthique, plus que de la mor a l e. Et e n m ê m e t e m p s l a beauté. Je lui dois tout, notamment un grand sentiment de liberté. Elle ne m’interdisait rien mais elle m’avertissait. Et me donnait une tendresse jamais D.R. Le JSD : Quelle éducation avez-vous reçu ? P.V. : J’ai reçu une éducation catholique mais après ma confir mation, trois choses étaient pour moi terminées : l’argent, le pouvoir et dieu. J’avais 10 ans et n’ai pas changé depuis ! Plus tard, mon père a voulu que je fasse des études. J’ai fait Polytechnique, puis je suis parti trois ans et demi en Algérie pour construire des routes. Anarchiste, il était hors de question pour moi de sor tir une arme. Mais si je n’y étais pas allé, « Le succès est venu après Femmes Femmes, en 1975, un échec commercial mais salué par Pasolini et la critique. Et en 1985, Rosa la rose, fille publique (photo) fut un succès planétaire. » Femmes Femmes Grinberg, Despentes, Dalle, Varda… C’est à une véritable explosion de rendez-vous, rencontres, trouvailles et redécouverte de véritables pépites que nous proposent ces Journées cinématographiques. Que choisir parmi ce trésor ? Commençons, paradoxalement, non pas par du cinéma mais par du théâtre. Dans le cadre de Femmes, Femmes, vendredi 6 février à 20 h 30 au TGP, Anouk Grinberg (qui sera également présente à l’Écran jeudi 5 à 20 h 30 pour le Procès de Bobigny) dira les lettres de Rosa Luxembourg à travers un spectacle, Rosa, la vie. «Ces lettres ont été écrites en prison où Rosa fut enfer- Le JSD : Vous avez débuté au temps de la Nouvelle vague mais vous vous êtes vraiment fait connaître dans les années 70… P.V. : Mon premier film, disparu, Les Petits drames, fut très mal perçu par ce courant. Mais deux ans plus tard, Truffaut et Rivette ont salué mon travail. Dans mes films, il y a le sujet, le propos, et la critique de celuici. C’est un cinéma tourné vers l e s s e n t i m e n t s, l e s g e n s d u peuple. J’ai une véritable empathie pour les gens et j’ai envie d’avoir les pieds dans la terre. Dans ces années-là, j’ai un peu galéré, je faisais peu d’entrées. Là, on morfle, on doute ! Puis le succès est venu a p r è s Fe m m e s Fe m m e s , e n 1975, qui fut un échec commercial mais qui fut salué par Pasolini et la critique. Depuis, je n’ai pas arrêté. Corps à cœur (1978) a tenu deux ans à l’affiche à Paris. Et en 1985, Rosa la rose, fille publique fut un succès planétaire. Le JSD : C’est important pour vous de rencontrer le public ? P.V. : C’est capital. C’est pour lui qu’on travaille. J’ai fait plus de trois cents débats et je suis souvent étonné : l’ensemble du public voit tout, y compris des choses qu’on n’a pas voulues. Il me révèle des aspects inconnus de mes films. Je suis heureux de ces échanges. Mon cinéma est un don que je fais aux spectateurs. À eux de s’en emparer, de réfléchir aux personnages, aux sentiments, aux histoires. Je ne ferme pas la porte. Le JSD : Dans votre filmographie, quel est votre film préféré ? P.V. : Retour à Mayerling, sans hésitation. Je l’ai tourné en 2011 chez moi, dans la villa où je vis et que j’ai appelée Mayer- mée trois ans pour s’être opposée à la guerre de 14-18. Elles sont des incitations à vivre, à rester humain, dit la comédienne. Elle était irréductible et jamais je n’ai vu de présence au monde plus libre et éclairée.» Autres moments forts en perspective, la master class d’Agnès Varda (vendredi 6 à 16 h), les rencontres avec Virginie Despentes (samedi7 à 18 h 15 et 20 h 30 et dimanche 8 à 16 h 30 avec Béatrice Dalle, ainsi qu’à la librairie Folies d’encre à 11 h), la cinéaste italienne Lina Wertmüller (samedi 7à 18 h et 21 h et dimanche 8 à 18 h 45 et 21 h 30) ou encore Nelly Ligne 13 Paul Vecchiali. ling… C’est un film éclaté, en rupture. J’avais des actrices incroyables (Édith Scob, Marianne Blaser, Astrid Adverbe, Fabienne Babe) et je n’ai jamais aussi bien travaillé le plan séquence. Pour moi, il y a là tout ce qu’est le cinéma. Le JSD : Alors que sort en salles votre dernier film, Nuits blanches sur la jetée, à 84 ans, avez-vous d’autres projets ? P.V. : Je vais tourner cette année deux longs métrages et deux courts ! Le JSD : Au final Paul Vecchiali, c’est quoi le cinéma ? P.V. : Si je savais… J’en suis à sa recherche. Je dirais que c’est un art qui rassemble tous les autres. C’est une somme, c’est-à-dire le contraire d’une addition. Le cinéma c’est faire l’amour avec la vie. Quand je tourne, je la palpe… � Programme complet Femmes femmes, 15e Journées cinématographiques dionysienne à l’Écran sur www.dionysiennes.org Rendez-vous avec Paul Vecchiali : vendredi 6 février à 19 h 15 (Rosa la rose, fille publique) et à 21 h 45 (Change pas de main), dimanche 8 à 17 h 15 (Corps à cœur), à 20 h à la librairie Folies d’encre pour un café littéraire et à 21 h (En haut des marches) et mardi 10 à 18 h 30 (Retour à Mayerling). Recueilli par Benoît Lagarrigue Virginie Despentes et Anouk Grinberg. Kaplan (lundi 9 à 20 h 45 pour l’inoubliable Fiancée du pirate et à 20 h à Folies d’encre). Également au programme un ciné-concert (samedi7 à 16 h 30), une nuit spéciale Rape and Revenge (samedi 7 à partir de 22 h 30 avec 4 films), des cartes blanches à des associations (Carole Roussopoulos, Braquage, Mission droits des femmes de Saint-Denis, Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen Orient), sans oublier les séances spécialement dédiées aux publics scolaires et des centres de loisirs de Saint-Denis. Bref, il y en a pour toutes les prunelles. � B.L. Il s’appelle Moplair, vit depuis son enfance à la Plaine et fait du rap depuis sept ans. Après avoir participé à plusieurs collectifs, il vient de signer pour le label The Wire Music et sera, samedi 7 février à 20 h, sur la scène de la Ligne 13 au milieu d’autres rappeurs représentant la New Generation du rap. À l’affiche Ixzo, LRK, 119 collectif et d’autres. Dont Moplair, qui écrit luimême ses textes. « Je parle de mon quartier, de la vie, de ce qui se passe… » Plusieurs de ses clips et freestyle sont visibles sur Youtube. Son producteur, Marlow, est lui aussi un enfant de la Plaine. D’ailleurs ils se sont rencontrés à l’école. Également motivés, ils lancent ensemble : « On veut représenter Saint-Denis dans l’univers du rap d’aujourd’hui ! » B.L. D.r. deux camps. On est à l’ouest ou à l’est mais sans cesse aux aguets de ce qui se passe « de l’autre côté ». Les scènes se succèdent, ici et là, magnifiquement interprétées par cette troupe de comédiens et de comédiennes tous excellents, l’histoire se déroule sous et hors de nos yeux mais toujours puissamment présente. Et même si parfois quelques longueurs alourdissent un peu le propos, l’ensemble est à la fois ingénieux, magistral et pertinent. Aujourd’hui que l’un des deux camps a disparu, que reste-t-il ? Les lendemains ne chantent pas toujours, en tout cas pas pour tout le monde. Une nouvelle alternative reste à inventer. B.L. Le Festi’canailles du jeune spectateur Ligne 13 et Gulliver Berliner Mauer : Vestiges jusqu’au 14 février au TGP (59, bd Jules-Guesde, salle Roger-Blin), du lundi au samedi à 20 h, dimanche à 15 h 30, relâche le mardi. Durée : 2 h 15. Tarifs : de 6 à 22 €. Réservations au 01 48 13 70 00 ou sur www.theatregerardphilipe.com Festi’canailles est un festival qui mêle cinéma, spectacles, concerts, ateliers et autres surprises pour les tout jeunes spectateurs entre 2 et 7 ans. Il se déroule du 10 au 14février dans trois communes, Aubervilliers, La Courneuve et Saint-Denis. Deux spectacles sont programmés dans notre ville. La Ligne 13 accueillera vendredi 13 février à 17 h 30 La Danse des bois (photo), une chorégraphie « pour un danseur, arbres, feuillages et lumières » de Véronique His interprétée par Jaime Flor. Quatre danses inspirées de sensations vécues dans la forêt se succèdent sur une musique originale d’Agnès Chaumié. Ce spectacle de trente minutes est destiné à tous les publics à partir de 18 mois. La médiathèque Gulliver, quant à elle, recevra mercredi 11 février à 10 h 30 le spectacle Piccoli tempi, par la compagnie du Porte-Voix. Il s’agit d’une forme déambulatoire interactive au cours de laquelle un personnage chasseur cueilleur de sons, interprété par Florence Goguel, inspiré des peuples nomades propose un cheminement musical conçu par Frédéric Obry évoquant là aussi la nature. B.L. Tarifs : 3 € à la Ligne 13 (12, place de la Résistance), gratuit à Gulliver (7, rue du Plouich). Agence Saint-Denis Siège Social 14-18, rue Francis de Préssensé 93210 La Plaine Saint-Denis 71, bd de Strasbourg BP 60 93602 Aulnay-sous-Bois cedex Tél.: 01 55 93 18 05 Fax : 01 55 93 18 07 D.R. Le JSD : Vous avez rencontré 1945. Sur les ruines de la guerre, la conférence de Yalta partage l’Europe en deux. 1989. Le mur de Berlin s’écroule dans la liesse. Entre ces deux événements, séparés de moins d’un demi-siècle, va se nouer l’origine de la société dans laquelle nous vivons, sa matrice. C’est le postulat de départ de Berliner Mauer : Vestiges, créé au TGP par le Birgit Ensemble et mis en scène par Julie Bertin et Jade Herbulot. Cette jeune compagnie (ils sont nés grosso modo au moment de la chute du mur) est issue d’une promotion du Conservatoire national supérieur d’art dramatique qui a décidé de prolonger son travail. Et le résultat est passionnant. À mille lieues du documentaire ou de la thèse, le spectacle interroge l’histoire avec ses armes : la comédie bouffonne, le drame, la joie, la peur, l’espoir, l’émotion… Et avec une véritable trouvaille de théâtre. Les spectateurs sont placés de part et d’autre de la scène et, lorsque le mur s’érige, un mur physiquement présent, chaque côté assiste au développement séparé de l’un des 13 Moplair, le rap de la Plaine TGP un autre aurait pris ma place et je me serais senti responsable de ses actes éventuels… D.R. envahissante. Mais je dirais que je suis plus un cinéaste de la femme que du féminin. La quasi totalité de mes films est axée sur les femmes. Et ce sont elles les gagnantes… Un tour de force scénique D.r. Femmes Femmes à l’Écran « Le cinéma, c’est faire l’amour avec la vie » Interview. Paul Vecchiali est l’invité d’honneur de Femmes Femmes (du 4 au 10 février), dont le titre est aussi celui de l’un de ses films. Cinéaste original et prolifique, il a filmé les femmes comme aucun autre. Des femmes qui agissent, qui transgressent, qui luttent. CULTURES Plus d’images sur www.lejsd.com Yann MaMbert 12 N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015 BENTIN SA Équipements électriques N°1028 DU 4 AU 10 FÉVRIER 2015 SERVICES Plus de services sur www.lejsd.com 15 NUMÉROS UTILES : MAIRIE place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr ; PLAINE COMMUNE 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr ; HÔPITAL 01 42 35 61 40 ; SAMU 15 ; COMMISSARIAT 17 ou 0 1 4 9 7 1 8 0 0 0 ; P O L IC E MU N I CI PA LE 0 1 4 9 3 3 6 3 0 6 , 2 8 b d J u l e s -G u e s d e (l u n d i a u v e n d re d i 9 h / 1 2 h e t 1 3 h / 1 7 h ) ; PO M PI E R S 1 8 o u 0 1 4 8 1 3 8 5 2 8 ; CE N T R E A N T I PO I SO N 0 1 4 0 0 5 4 8 4 8 ; SI DA I N FO SE R VI CE (2 4 h / 2 4 h ) : 08 00 84 08 00; DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICE (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 ; ALCOOLIQUES ANONYMES (24 h/24 h) 0820 32 68 83 ; MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT 01 55 84 05 30 ; ALLO AGGLO ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) ; OFFICE DE TOURISME 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 ; TAXIS Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 ; DÉPANNAGE SOIR ET WEEK-END EDF 0 810 333 192 GDF 0 810 433 192 EAU ; LA POSTE 3631 ; MÉDECINS DE GARDE SUR Tél. : 15 ; PHARMACIES DE GARDE dimanche 8 février : pharmacie Afsor, 105 avenue Joffre, ÉPINAY-SUR-SEINE, 01 48 41 33 08 ; pharmacie de la République, Gommez Vaez, 83 rue de la République, SAINT-DENIS, 01 48 20 02 69. Renseignements sur les gardes des médecins et pharmaciens : appelez le commissariat au 01 49 71 80 00. Menus écoles et Demandes centres de loisirs d’emploi MERCREDI 4 FÉVRIER salade verte, spaghetti bolognaise, île flottante. JEUDI 5 FÉVRIER macédoine, râble de lapin aux pruneaux, beignets de chou-fleur, edam, pêches au sirop. VENDREDI 6 FÉVRIER coleslaw, navarin d’agneau, flageolets, fromage blanc, salade fruits. LUNDI 9 FÉVRIER chou-fleur vinaigrette, saucisse de volaille, purée de petit pois, saintnectaire, fruit. MARDI 10 FÉVRIER fonds d’artichaut vinaigrette, filet de lieu sauce crème, riz, brebis crème, fruit. MERCREDI 11 FÉVRIER taboulé, aiguillettes de poulet sauce curry, courgettes persillées, fromage blanc sur fruits exotiques. JEUDI 12 FÉVRIER salade verte, veau Marengo, brocolis, saint-paulin, flan pâtissier. La viande de bœuf proposée dans les plats est d’origine française, animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de la restauration se réserve le droit de modifier le menu à tout moment en raison des fluctuations des marchés et des effectifs. Donne des cours de mathématiques, étudiant en 4e année d’école d’ingénieur en informatique, du primaire, collège, lycée, classes préparatoires, pour expliquer et appliquer le cours ou progresser en faisant des exercices plus compliqués, forte expérience. 06 64 66 55 36. Maman, disponible de suite, pour garder un enfant à son domicile, sortie d’école… Quartier de la gare RER D Stade de France. 06 84 71 01 92. Maths, physique et chimie par enseignant docteur en physique de la 6e à bac +3. 06 51 73 66 69. Femme sérieuse cherche quelques heures de ménage, gardes d’enfants ou de personnes âgées. 06 20 10 70 20. Enseignante donne cours de français, anglais et espagnol, de la primaire à la terminale. 06 73 87 80 31. Jeune femme cherche heures d’entretien, repassage, garde d’enfants et aide aux courses. 07 76 59 60 12. Enseignante donne des cours de maths (du primaire à la terminale) ainsi que les cours de soutien et de remise à niveau, cours de français et d’anglais jusqu’au collège (chèques emploi service acceptés). 06 45 38 60 08. Homme cherche emploi dans le domaine du nettoyage ou de la distribution. 06 52 12 82 81. Homme cherche emploi dans le domaine du ravalement, carrelage, pose de papier peint, isolation et peinture. 07 61 56 21 66. Homme sérieux cherche du travail dans domaine papier peint, peinture, tissu mural, travail très soigné. 07 62 58 93 36. Homme cherche emploi dans domaine de la peinture, enduit, papier peint, carrelage, maçonnerie. 06 63 67 59 26. Vous souhaitez louer votre bien en toute sécurité, bénéficier d’avantages fiscaux et valoriser votre patrimoine ? Optez pour l’habitat solidaire ! Tél. : 01 48 20 02 02 - E-mail : [email protected] - www.ispc93.fr Assistante maternelle agréée dispose d’une place pour accueillir un enfant en journée (8 h 45-17 h 30), disponible de suite. 06 73 14 43 39 ou 01 42 43 48 07. Ventes achats Vds vêtements homme, surtout jeans, TB état, taille 54 et 52, à partir de 5 €. 06 17 81 41 04. Vds machine à laver à hublot, 100 € ; télévision cathodique, petit format, 10 € ; mini baby-foot pour enfant, 5 € ; jeux d’éveil. 06 20 41 16 37. Vds, cause départ, tout le contenu d’un appartement. 01 48 29 46 11. Vds Zéli tourneur, 40 € ; tapis de nouveau-né, multicolores, en forme de vache, 15 € ; lot de bavoirs, 7 pour 5 € ; lots de 4 bodys, taille 9 mois, 4 € ; lot de 5 bodys, taille 6 mois, 5 € ; gilet Kenzo violet, 12 mois, 10 € ; manteau molletonné jaune pâle avec capuche Disney, 10 € + d’autres articles (vêtement ou jouets) à petits prix. 06 20 41 16 37. Divers Recherche personne pour cuisiner les mardis, jeudis et samedis (environ 30 heures par mois). 06 10 57 30 49. Petites annonces… GRATUITES : recherche d’emploi, offre de services, achat et vente d’objets divers… Les déposer ou les envoyer sur papier libre au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis, ou par mail : [email protected] PAYANTES : véhicules et immobilier (vente, achat, location). S’adresser à PSD, 121, rue Gabriel-Péri à SaintDenis. Tél. : 01 42 43 12 12. Les annonces sont publiées sous l’entière responsabilité de leurs auteurs. Le JSD rappelle à ses lecteurs l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi, notamment celle d’employer ou de travailler en étant déclaré. Chauffage Maintenance Ventilation Plomberie Zone industrielle Les Mardelles 34, rue Maurice de Broglie 93600 Aulnay-sous-Bois TÉL. 01 48 33 74 65 FAX 01 45 09 50 55 MAISON FONDÉE EN 1958 OPQCB - AGRÉ GDF
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