"Au début de l`été, nous avions sept chiens, tous adoptés en refuge

"Au début de l'été, nous avions sept chiens, tous adoptés en refuge
(trois en Espagne, un autre recueilli après le décès de son maître, deux
trouvés affamés et errant dans le quartier ou le vignoble avoisinant, un
adopté après abandon). Et il y en avait tellement eu d'autres avant eux,
qui reposent à présent dans le jardin !
A la mi-septembre, nous n'en n'avions plus que cinq, car deux étaient
morts à un âge avancé et malgré des soins médicaux constants et de
qualité. Quel chagrin !...
Joyce s'étant rendue au Refuge Les Garelles, a repéré un bon vieux
chien "BEBERT", présent depuis quelques semaines.
Nous avons décidé de l'adopter pour lui donner une fin de vie (que nous
souhaitons la plus lointaine possible) dans les meilleures conditions.
C'est ainsi que BEBERT seul mâle dans la "meute" est arrivé au sein de
son futur "Harem", une après-midi de fin septembre.
Après avoir été reniflé longuement et à tour de rôle par les femelles
interrogatives sur sa présence, il est entré dans la maison en faisant
profil bas, mais pas dépaysé de se trouver dans une habitation
humaine. Je l'ai aussitôt comparé à une hyène, avec son oreille gauche
bien relevée, la droite totalement pendante, et son air menaçant quand
il retrousse ses babines, même sans méchanceté.
Mais, comme tous les autres (et il y en a eu de très nombreux au cours
des années) nous l'avons immédiatement aimé.
Ayant constaté un problème d'arthrose signalé par Prune, la
responsable du Refuge, nous avons fait le nécessaire pour le
soulager...
BEBERT, après un solide dîner de croquettes pour séniors,
s'est choisi un emplacement pour le repos et le sommeil,
et son nouveau panier a aussitôt été installé.
Et puis au fil des jours, il est devenu le chef, qui ne supporte
pas la présence des autres au moment des repas, aboyant
comme un fou pendant que nous préparons les gamelles, et
se jetant férocement et goulûment sur la nourriture. Mais à
part cela, il est aimable avec les femelles, parmi lesquelles la
Staff "CARMINA" qui se montre parfaitement affectueuse
avec lui, en léchant très souvent ses babines, jusqu'à ce que,
abruti de baisers, il ne s'éloigne. Puis à son tour, il vient lui
rendre la politesse. Bref un duo de "sales gueules" !...
Quel âge BEBERT peut-il avoir ? Mystère, car il n'a pu être identifié à
son arrivée au Refuge. Dix ans bien sonnés en tous cas.
D'après le vétérinaire, il n'a plus de hanches ; néanmoins, il se
déplace lentement mais avec détermination grâce vraisemblablement
aux bons soins que nous lui administrons et à un produit alimentaire
anti arthrosique, descendant et remontant la rampe d'accès depuis le
portail de la propriété jusqu'à la maison plusieurs fois par jour, soit
200 mètres par aller et retour.
La nuit, il alterne deux sites selon son humeur, toujours dans son
panier, et dort paisiblement et longuement. Certainement un peu
sourd, il n'est pas agité comme les autres par les bruits environnants
ou le passage des sangliers de l'autre côté de la clôture.
Il s'est pris d'une affection intense pour Joyce qu'il suit pas à pas en
permanence, et dont il guette les moindres mouvements, en
pleurnichant quand il ne la voit pas.
Voilà la vie de chien de BEBERT, alias "DAGO BEBERT".
Comme nous le pensons et l'appliquons avec le maximum d'affection
et de soins pour tous les chiens chez nous (heureusement, nous ne
sommes pas les seuls, mais pas assez nombreux toutefois)
maintenant il n'a ni chaud ni froid, ni faim ni soif, il est libre de ses
mouvements, à l'abri des rigueurs climatiques, aimé, caressé,
surveillé sur le plan de la santé, soigné sans hésitation.
BEBERT mène maintenant une retraite de ROI."
Joyce VERKROOST et Edgard CHAIX
BEBERT
Il s'appelait OPIUM, il allait
avoir 9 ans. Pour offrir aux
chiens du Refuge, un lieu
agréable, il avait parrainé un
arbre, symbole de vie. Il est
parti quelques jours avant
Noël, après 7 ans et demi
d'amour et de bonheur
partagés.
DES NOUVELLES DE NOS ADOPTES
"BOUBA, dit sa maîtresse a su prendre ses marques
auprès de notre petite famille. C'est un gros chien
qui plaît à tous. Il est exceptionnellement beau et bon.
Notre bouledogue français et les chats l'ont adopté.
C'est une crème qui adore les papouilles. Il nous rend
au centuple ce que nous lui donnons. Nous faisons
de belles balades sur les montagnes alentours.
BOUBA est le roi de notre jungle, je l'appelle "Mon
Lion" petit clin d'oeil à sa crinière.
Notre petit pépère a bien choisi sa famille."
BOUBA et le chat
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Journal de l'AVSA page 3
Il s'appelait CARBONE. Il était qui se
allé vivre dans la région parisienne
avec ses maîtresses. Après 2 ans
et demi de bonheur fusionnel,
lui aussi est parti un peu avant
Noël.
Leurs maîtres sont
inconsolables.

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