DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE LE NOUVEAU FESTIVAL DU CENTRE POMPIDOU 6E ÉDITION - AIR DE JEU 15 AVRIL - 20 JUILLET 2015 UN NOUVEAU FESTIVAL LE NOUVEAU FESTIVAL DU CENTRE POMPIDOU 6E ÉDITION - AIR DE JEU 15 AVRIL - 20 JUILLET 2015 20 mars 2015 SOMMAIRE direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 directeur Benoît Parayre téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel [email protected] attachée de presse Elodie Vincent téléphone 00 33 (0)1 44 78 48 56 courriel [email protected] COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3 MODE D’EMPLOI DU NOUVEAU FESTIVAL PAGE 6 DU CENTRE POMPIDOU LES ARTISTES DE LA 6ÈME ÉDITION 6ÈME ÉDITION DU NOUVEAU FESTIVAL DU CENTRE POMPIDOU PAGE 10 AIR DE JEU 1 STAND UP ! pour les spectacles vivants Myra Yannick Dufour Alexandre Minel téléphone 00 33 (0)1 40 33 79 13 courriel [email protected] www.myra.fr 2 VIDÉODANSE, LE CORPS EN JEU pour le cinéma Les Piquantes Alexandra Faussier, Florence Alexandre et Fanny Garancher téléphone 00 33 (0)1 42 00 38 86 courriel [email protected] www.lespiquantes.com www.centrepompidou.fr PAGE 7 PAGE 20 PAGE 25 PAGE 31 PAGE 36 EN LIEN AVEC LE NOUVEAU FESTIVAL PAGE 37 MÉCÈNE PAGE 39 INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 40 3 EXTENSION DU DOMAINE DU JEU CYCLE DE CONFÉRENCES 20 mars 2015 direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 directeur Benoît Parayre téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel [email protected] attachée de presse Elodie Vincent téléphone 00 33 (0)1 44 78 48 56 courriel [email protected] www.centrepompidou.fr COMMUNIQUÉ DE PRESSE LE NOUVEAU FESTIVAL DU CENTRE POMPIDOU 6E ÉDITION : AIR DE JEU 15 AVRIL - 20 JUILLET 2015 (NOUVEAU FORMAT DE 3 MOIS) GALERIE SUD, ESPACE 315, FORUM -1, CINÉMA 1, PETITE ET GRANDE SALLE, STUDIO 13/16 Imaginé par Alain Seban et conçu par Bernard Blistène en 2009, le Nouveau festival du Centre Pompidou s’est imposé sur la scène de la création contemporaine comme un événement original, une interface entre la société et la création. Territoire privilégié du croisement des disciplines artistiques - arts plastiques, danse, performance, cinéma, théâtre -, mais aussi du mouvement des idées à travers des débats, des rencontres et des conférences réunissant penseurs, historiens d’art, chercheurs et philosophes, Vue d’installation de U.F.O.-NAUT JK (Julius Koller) Orchestrated by Rirkrit Tiravanija le Nouveau festival est une plateforme d’expérimentation artistique. Au long de ses cinq premières éditions, il à la Galerie Kurimanzutto, Mexico City, 2012 a su rester un laboratoire du dialogue avec les artistes, des nouvelles formes de création, en constant Photo © Michel Zabé, 2012, renouvellement. Courtesy de Rirkrit Tiravanija, Galerie Chantal Crousel, Paris et Kurimanzutto, Mexico City, 2012 Le Nouveau festival du Centre Pompidou prend cette année une nouvelle ampleur et propose un format inédit en prolongeant sa durée : pendant trois mois, il s’affirme plus encore comme un moment fort de la programmation prospective et pluridisciplinaire du Centre Pompidou. Trois mois pour jouer et pour réfléchir : au cœur du Centre Pompidou, de la Galerie sud à l’Espace 315, Avec le soutien des Grands mécènes du Centre Pompidou du Forum aux salles de spectacles, la relation entre l’art et le jeu offre un fil rouge inédit à cette 6e édition. Cette relation, nouée à la fin du 19e siècle et active tout au long du 20e, est vivante et féconde aujourd’hui plus que jamais et constitue un fait d’époque. Durant ce Nouveau festival, la relation entre l’art et le jeu est envisagée sous différentes modalités, souvent participatives, régulièrement performatives. Artistes visuels, performeurs, danseurs, théoriciens et cinéastes jouent sur le même terrain pour poursuivre le dialogue. À travers un foisonnement de propositions, le Nouveau festival du Centre Pompidou éclaire la place du jeu au cœur la création contemporaine. La dimension participative occupe une place centrale au sein de cette édition. Spectateur-acteur, le visiteur est invité à suivre des règles de jeu, à réactiver des protocoles artistiques, à jouer le jeu de l’art. 4 LA BEAUTÉ DU JEU GALERIE SUD, 15 AVRIL - 20 JUILLET 2015 Une proposition de Michel Gauthier, conservateur au musée national d’art moderne et Cyril Jarton, critique et professeur Dans l’une des sections de cette exposition, la postérité artistique du Coup de dés de Mallarmé est questionnée, sous le regard du philosophe Quentin Meillassoux. Une expérimentale salle de jeux Fluxus (Yoko Ono, George Brecht, Robert Filliou…) présente, en accord avec l’esprit du mouvement, des répliques activables par le public. Le jeu n’apporte toutefois pas seulement aux artistes un état d’esprit, il leur fournit aussi des formes. À côté d’œuvres du grand artiste joueur que fut Alighiero Boetti, La Roulette française de Michel Aubry est activée par les visiteurs avec l’aide de croupiers. D’autres jeux complètent ce casino des formes. Mais c’est parfois à travers ses erreurs que le jeu devient créateur. L’artiste Julien Prévieux aborde le domaine des jeux vidéo sous l’angle du « bug ». Dans une aire de jeu conçue par Anna Barham, un programme de rencontres, performances, projections et jeux divers ponctuent les trois mois du festival. AU FORUM -1 : le Ping-Pong Club ouvert par Július Koller à Bratislava en 1970 est réactivé avec la complicité de Rirkrit Tiravanija. À Bratislava, en 1970, dans un contexte politique hostile aux expérimentations artistiques, Július Koller, plutôt que d’exposer des œuvres, crée un club de ping-pong. Ce club, récemment réactivé par Rirkrit Tiravanija, va ainsi être ouvert au plus large public qu’il ait jamais connu. Une manière de rappeler la dimension sociale du jeu. PETITE SALLE : Durant tout le Nouveau festival, conférences et débats stimulent la réflexion du public. De la postérité du Coup de dés aux contraintes oulipiennes, de l’histoire de la performance issue du cabaret aux exercices du stand up, du roman aléatoire de B.S Johnson, relu par l’écrivain Jonathan Coe -un temps fort du festival, au Musée du Bug de Julien Prévieux, artistes et penseurs sont invités à questionner la ligne de partage entre art et jeu. STUDIO 13/16 : Ericka Beckman expose son film Hiatus sous forme d’installation ludique et participative. TROIS PROPOSITIONS SE SUCCÈDENT DANS L’ESPACE 315, À RAISON D’UNE PAR MOIS PENDANT TOUTE LA DURÉE DU FESTIVAL 1 attachés de presse Les Piquantes Alexandra Faussier, Florence Alexandre et Fanny Garancher téléphone 00 33 (0)1 42 00 38 86 courriel [email protected] www.lespiquantes.com STAND UP ! 15 AVRIL-17 MAI 2015, ESPACE 315 par Amélie Galli, programmatrice et Sylvie Pras, responsable des cinémas, en collaboration avec les Spectacles vivants Le stand-up peut être considéré comme un jeu de société contemporain, régi par trois règles : l’adresse directe au public, la création de récits minimalistes inspirés du quotidien, l’injonction comique via l’art de la « vanne ». Ses plus illustres représentants américains sont Lenny Bruce, Jerry Seinfeld et aujourd’hui Louis C.K. C’est désormais un motif incontournable de la culture populaire contemporaine, une forme aussi atypique que rigoureuse d’« entertainment », repris par le cinéma comme par les séries, et dont l’influence inonde l’ensemble des arts visuels. Stand Up ! présente des « live », avec des artistes issus du spectacle vivant, des arts visuels, du cinéma, de la danse se prêtant à l’exercice, des rencontres et des projections. En parallèle, trois artistes proposent des spectacles théâtraux et chorégraphiques en Grande salle, mettant en évidence les mécanismes des règles du stand-up. En écho, une programmation exceptionnelle en Cinéma 1 consacrée à la nouvelle comédie américaine, en plus de 30 films, avec des rencontres, des inédits, des avant-premières, donnent à voir cette face contemporaine du rire (jusqu’au 15 juin). 2 attachés de presse Myra Yannick Dufour Alexandre Minel téléphone 00 33 (0)1 40 33 79 13 courriel [email protected] www.myra.fr VIDÉODANSE : LE CORPS EN JEU 20 MAI - 14 JUIN 2015, ESPACE 315 Par Valérie Da Costa, historienne et critique d’art et Serge Laurent, responsable des Spectacles vivants Cette nouvelle édition de Vidéodanse se propose de réfléchir à la manière dont la danse peut intégrer, de différentes manières, dans sa structure chorégraphique, la notion élargie de « jeu ». Une notion qui court dans l’histoire de la danse jusqu’à aujourd’hui, depuis le ballet triadique de Schlemmer en passant par la notion d’event et de hasard chez Merce Cunningham, jusqu’à celle de tasks de la post modern dance. Pour saisir dans toute sa diversité le concept de « jeu chorégraphique », en tant que jeu d’interprétation mais aussi jeu au sens propre du terme, cette édition de Vidéodanse présente, dans une scénographie confiée à l’artiste Chloé Quenum, des projections, des rencontres avec des chorégraphes et des performances live, afin de montrer ce qui se joue dans la relecture que la danse contemporaine fait aujourd’hui de sa propre histoire. En Grande salle, les règles du jeu chorégraphique seront l’occasion de découvrir ou redécouvrir des facettes de la danse, art dont les codes ne cessent de se renouveler. 5 3 EXTENSION DU DOMAINE DU JEU 18 JUIN - 20 JUILLET 2015, ESPACE 315 Par Florencia Chernajovsky, commissaire de cette exposition et coordinatrice du Nouveau festival Qu’il s’agisse de jeux de société, de langage, de vidéo ou de stratégie, ces jeux ont tous comme dénominateur commun d’être normés par des règles. Cette proposition réunit plasticiens, performeurs et designers qui envisagent les règles de jeux comme matrice ou partition pouvant générer de nouvelles formes ludiques dans la création contemporaine. C’est par un système de règles que certaines œuvres à caractère performatif pourront être activées, tandis que d’autres pièces, reposant sur des instructions à suivre, pourront être « jouées » directement par le public. Les renversant ou les réinventant, les œuvres présentées jouent de ces règles, en abordant le phénomène très actuel de ludification (« gamification »), désignant l’extension du domaine ludique à d’autres sphères. La question sociale et politique de l’obéissance à ces règles est également posée. En partenariat avec CERUS, l'ESAA et l'Ircam / En partenariat média avec Zhana Ivanova, Now we do it for real, 2011 © Zhana Ivanova / Hans Bryssink 6 MODE D’EMPLOI DU NOUVEAU FESTIVAL DU CENTRE POMPIDOU • Tous les jours, sauf le mardi et le 1er mai, de 11h à 21h • Le billet pour le Nouveau festival du Centre Pompidou permet au public d’accéder à la Galerie sud et à l’Espace 315 de façon illimitée pendant les trois mois du festival. Les programmations en Cinéma 1 et en Grande salle gardent leur tarification respective. AVRIL MAI JUIN GALERIE SUD 15 AVRIL - 20 JUILLET FORUM -1 LE PING-PONG CLUB 15 AVRIL - 20 JUILLET ESPACE 315 STAND UP ! 15 AVRIL - 17 MAI VIDÉODANSE LE CORPS EN JEU 20 MAI - 14 JUIN EXTENSION DU DOMAINE DE JEU 18 JUIN - 20 JUILLET PETITE SALLE CYCLE DE CONFÉRENCES 24 AVRIL - 24 JUIN CINÉMA 1 STAND-UP ! LA NOUVELLE COMÉDIE AMÉRICAINE 15 AVRIL - 21 JUIN GRANDE SALLE LES SPECTACLES VIVANTS 17 AVRIL - 29 MAI STUDIO13 /16 ATELIERS 6 MAI - 30 MAI ERICKA BECKMAN : HIATUS 3 AU 28 JUIN BPI PRESS START 15 AVRIL - 3 MAI EXPOSITIONS — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC JUILLET 7 LES ARTISTES DE LA 6ÈME ÉDITION PIAZZA Robert Overweg Alice Lescanne Julien Prévieux & Sonia Derzypolski RealMyop Benoît Maire Dick Higgins XRA John Henry Newton Július Koller LE CASINO DES FORMES Ay-O George Brecht Georges Maciunas Larry Miller Nam June Paik Mieko Shiomi Robert Watts GALERIE SUD Alain Séchas Boris Achour Michel Aubry Alighiero Boetti Claude Rutault Jean-Michel Sanejouand Simon Nicaise Eliana Otta Ben Patterson Olivia Plender RealMyop Jean-Jacques Rullier Matteo Rubbi TANGRAM POSTURE Katerˇina Šedá (PLATEFORME DE JEUX) Yann Sérandour Eric Anderson Cally Spooner UN COUP DE DÉS Béatrice Balcou The Big Conversation Space Peter Downsbrough Anna Barham (Clémence Montgolfier) Hubert Duprat Patrick Bernier & Olive Martin The Play Esther Ferrer Maxime Bichon Yan Tomaszewski Danièle Huillet et Jean-Marie Maxime Bondu Fanny Torres Straub Roxane Borujerdi Ben Vautier George Maciunas Robert Bozzi Robert Watts Odilon Redon George Brecht Emmett Williams Evariste Richer Mathilde Chénin Carla Zaccagnini Cerith Wyn Evans Eric Croes, Jean-Baptiste UNE SALLE DE JEUX FLUXUS Ay-O Joseph Beuys George Brecht Robert Filliou Ken Friedman George Maciunas Yoko Ono Takako Saito Bernadet & David de Tscharner Gabriele de Santis Rafaella della Olga & Madeleine Aktypi Judith Deschamps Amélie Dubois Timothée Dufresne Sean Edwards Uta Eisenreich Adélaïde Feriot MUSÉE DU BUG Luce Fierens Ericka Beckman Robert Filliou Claude Closky Dominique Gilliot Betrand Dezoteux Eric Giraudet de Boudemange Yan Duyvendak Billie Hutching Farbs Anne Imhof Jodi Milan Knizac Miltos Manetas Romain Kronenberg, Benjamin Peter Molydeux Graindorge & Audrey Bonnet Tom Murphy VII Myriam Lefkowitz Benjamin Nuel Christophe Lemaitre Programmation vidéo dans la plateforme de jeux Anna Barham Timothée Dufresne Uta Eisenreich Adriana Lara Takeshi Murata Ewa Partum Tabor Robak John Wood & Paul Harrison 8 ESPACE 315 Michel François Anne Teresa De Keersmaeker Andrew Gannon Herman Diephuis Bas Jan Ader Olafur Eliasson Charlie Jeffery Radhouane El Meddeb Julien Prévieux Forced Entertainment Nasan Tur Simone Forti Esteban Carey Young Olivia Grandville Benoît Forgeard Module « Danse Up ! » STAND UP ! Live Bettina Attala Frédérique Bel Laëtitia Dosch Dominique Gilliot Nora Hamzawi Charlie Jeffery Aude Lachaise Valentin Lewandovski Emmanuel Mouret Leva Misevicˇiu ¯te ˙ Pierre Salvadori Gaëtan Vourc’h Conférences Pierre Alferi Jérôme Bel Lucinda Childs Gaspard Delanoë Olivier Dubois Matthieu Ehrlacher Valeska Gert Mette Ingvartsen Vera Mantero Eugenie Rebetez Andrea Sitter Mark Tompkins Anna Halprin Thomas Hauert Deborah Hay Gilles Jobin Daniel Larrieu Daniel Linehan Mathilde Monnier Alwin Nikolaïs Rachid Ouramdane Steve Paxton Mickaël Phelippeau Laurent Pichaud Yasmina Rahmani Emmanuel Burdeau Claudia Triozzi Clémentine Gallot Module « Stand-up ? » Christian Rizzo Maria Bamford Felix Ruckert Elayne Boosler Alessandro Sciarroni Gabe Liedman Oskar Schlemmer Dan Saint Germain Twyla Tharp Aparna Nancherla Loïc Touzé Géraldine Geffriaud Jacky Goldberg Ilan Malka Olivier Penot-Lacassagne Pacome Thiellement Antoine Thirion Module « Le Stand-up s’expose » Tamy Ben-Tor Jibz Cameron Jaime Davidovich Eric Duyckaerts Bérengère Hénin Stanya Kahn David Kramer Joseph Pierce Richard Pryor Joan Rivers Jerry Seinfeld Jenny Slate Sarah Tiana Baron Vaughn Melissa Villasenor Yvonne Rainer Performances Jérôme Bel Cécilia Bengolea-François Chaignaud avec Ana Pi Rémy Héritier Laurent Pichaud Alessandro Sciarroni Conférences VIDÉODANSE Valérie Belin Projections Ulla von Brandenburg Jean Babilée Régine Chopinot Jérôme Bel Jocelyn Cottencin Valérie Belin Hélène Delprat Bruno Beltrão Olivia Grandville Ulla von Brandenburg Gilles Jobin Bedwyr Williams Tricha Brown Mathilde Monnier Module « Gravity (not) » Alain Buffard Mickaël Phelippeau Lucinda Childs Laurent Pichaud Régine Chopinot Christian Rizzo Jocelyn Cottencin Alessandro Sciarroni Jaysson Musson Aka « Hennessy Youngman » Erkka Nissinen Miguel Noguera Michael Portnoy Guy Richards Smit Michael Smith Vito Acconci Fayçal Baghrich Anna Byskov Charley Case Claude Cattelain Merce Cunningham Hélène Delprat Andy Degroat 9 EXTENSION DU DOMAINE DU JEU Pablo Accinelli Anna Barham Timothée Dufresne Simon Dybbroe Møller Uta Eisenreich Oscar Enberg Christian Falsnaes Femke Herregraven Douglas Huebler Zhana Ivanova Jonathan Monk Brian O’Doherty Amalia Pica Dan Rees Katerˇina Šedá Pilvi Takala Suzanne Treister FORUM -1 Július Koller Rirkrit Tiravanija PETITE SALLE Pablo Accinelli Pascal Arnaud Anne Baraou Marcel Bénabou Camille Bloomfield Astrid Bouygues Catherine Charpin Marie-Claude Cherqui Jonathan Coe Frédéric Forte Vanessa Guignery Cyril Jarton Etienne Lécroart Olivier Penot-Lacassagne Julien Prévieux Laurent Prost Olivier Salon Pilvi Takala Bertrand Tassou Pacôme Thiellement GRANDE SALLE Bettina Atala (Stand Up !) Aude Lachaise (Stand Up !) Matija Ferlin (Stand Up !) Lenio Kaklea (Vidéodanse) Cecilia Bengoléa et François Chaignaud (Vidéodanse) STUDIO 13 /16 Ericka Beckman (La)Horde Le Jamel Comedy club 10 6ÈME ÉDITION DU NOUVEAU FESTIVAL DU CENTRE POMPIDOU : AIR DE JEU GALERIE SUD 15 AVRIL- 20 JUILLET Une proposition de Michel Gauthier, conservateur au musée national d’art moderne et Cyril Jarton, critique et professeur. 60 artistes 25 répliques de jeux fluxus 1 aire de jeu spécialement conçue par l’artiste Anna Barham Die, Match, Ladybug, 2010 © Uta Eisenreich Si, de tout temps, l’art a représenté des jeux, c’est à Paris, à la fin du 19e siècle, que l’art et le jeu lient leur destin de façon plus spécifique. La mort de Dieu et le développement d’un sentiment de contingence entraînent la promotion de l’idée de hasard, et la lutte contre l’académisme emprunte souvent des formes ludiques (les Arts incohérents). Ainsi l’art va-t-il tendre à se penser sous les catégories du jeu. Le jeu permet, en effet, la remise en cause de certaines valeurs traditionnelles de l’art et l’affirmation de nouvelles règles de création. Si le ludisme met à distance l’esprit de sérieux, le modèle du jeu de hasard s’impose aux avant-gardes (chez Dada et les surréalistes) comme un nouveau moyen de production des œuvres. Bien vite, le jeu n’est plus seulement une méthode de création, mais l’œuvre elle-même (Fluxus). Il devient l’archétype de la forme participative. Le jeu a aussi fourni un répertoire de formes aux artistes. Si les corps en mouvement des sportifs séduisent les futuristes, c’est toute une abstraction géométrique qui va trouver dans les plateaux de jeu des sources d’inspiration. La période contemporaine montre une situation analogue avec l’utilisation par de nombreux artistes des formes produites par les jeux vidéo. La relation privilégiée entre l’art et le jeu s’explique aussi parce que celui-ci a pu cristalliser les rêves d’émancipation sociale qu’ont toujours entretenus les avant-gardes. Il ne faut pas oublier que c’est en 1938, dans un moment particulièrement dramatique, que le grand historien Johan Huizinga a, dans son ouvrage Homo ludens, souligné la valeur civilisationnelle du jeu. 11 LISTE DES ŒUVRES PRÉSENTÉES EN GALERIE SUD Alain Séchas, Le chat bowling, 1998 Sculpture, Collection Frac Alsace UN COUP DE DÉS C’est à partir du Coup de dés de Mallarmé que la question du hasard dans le processus de création s’est posée. Avec la complicité du philosophe Quentin Meillassoux, des dés de différentes sortes seront lancés, et notamment celui de George Maciunas, dans lequel une personne peut prendre place, pour évoquer la question des rapports de l’art et des jeux de chance. Peter Downsbrough George Maciunas 7 COME 11, 1980-81 Dice, 1975/2015 Film couleur, son, 4’30’’ Bois Untitled (Lodz), 1981 Production Centre Pompidou d’après l’œuvre Film couleur, 1’30’’ originale (Jonas Mekas Visual Arts Center, Vilnius) Now With, 1983 Odilon Redon Film couleur, son, 5’ Planche d’essai pour Un Coup de dés, 1898 Courtesy de l’artiste et Martine Aboucaya Lithographie sur papier DICE Coll. Musée des Beaux Arts de Bordeaux #1, 1979 Evariste Richer #4, 1979 Médéorite, 2008 #5, 1979 Météorite gravée #7, 1980 Coll. particulière Un jeu de dés pour Dijon, 1980 Avalanche #2, 2012 Là, 1981 70000 dés Dés gravés Courtesy de l’artiste et Martine Aboucaya Courtesy de l’artiste et Meessen De Clercq, Bruxelles Hubert Duprat Sans titre, 2011 Ulexite, dés en plastique, colle Courtesy Galerie Art Concept Cerith Wyn Evans « …après Stéphane Mallarmé », 2008 Néons White Cube Gallery Londres Esther Ferrer Mallarmé Révisé, 1988-89/1992 Performance avec un pavé gravé comme un dé Courtesy de l’artiste Danièle Huillet et Jean-Marie Straub Toute révolution est un coup de dés, 1977 Film, 35 mm. coul. son, 12’ Esther Ferrer, Mallarmé révisé, 1988-89/1992 © P. Migeat / Centre Pompidou 12 UNE SALLE DE JEUX FLUXUS C’est principalement sous la modalité du jeu que l’œuvre d’art, voulant remettre en cause sa séparation d’avec la réalité, s’est faite participative. L’un des moments historiques du projet ludique et participatif a peut-être été atteint avec les jeux Fluxus (Yoko Ono, George Brecht, Robert Filliou, Ben, etc.). Il sera proposé par Cyril Jarton, de manière inédite en France, mais une salle de jeux Fluxus constituée de répliques activables par le public, produites avec le concours de l’École Supérieure d’Art d’Avignon. Joseph Beuys Games & Puzzles, 1975-76 [Felt TV], 1966-1970 Boîte en bois et plexiglas, objets divers Extrait de Gerry Schum, Identifications, 1970 d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou Film 16 mm numérisé, nb, son, 5’. Games & Puzzles, 1965 Coll. Centre Pompidou, musée national d’art moderne Boîte en plastique, 4 billes, papier Robert Filliou d’après le multiple de la coll. du Musée d’art Joker, 1969 Moderne Saint-Etienne 2 Cartes à jouer géantes collées recto-verso, Games & Puzzles, 1964/1965 dans une pochette en plastique transparente Boîte en plastique, coquillage, papier sérigraphiée. Ed. Galerie Art Intermedia, Cologne. d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou 100 ex. Coll. Florence Loewy Deck, A Flux Game, 1966 Jeu de 64 cartes Movie Re-Invented-Hommage à Méliès (prochaine- d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou ment sur cet écran), 1968 Solitaire, 1959 Film 16 mm. numérisé, nb., silencieux, 6’47 Coll. Centre Pompidou, musée national d’art moderne Jeu de 27 cartes d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou Georges Brecht RÉPLIQUES DE JEUX FLUXUS : Card Piece For Voice, 1959 UNE PRODUCTION DE L’ÉCOLE SUPÉRIEURE Jeu de 54 cartes ordinaires et 54 « cartes phonème » D’ART D’AVIGNON ET DU CENTRE POMPIDOU Robert Filliou Ay-O, Danse-poème collectif (à performer deux par deux, Finger Box Kit, 1963/2015 chacun (e) tournant une roue/ to perform two by two, Bois, matériaux divers each turning one wheel), 1962 George Brecht Page 5, Hopscotch (ou le jeu du monde), 1966/1986 Tapis, chaise d’après la version de 1986 Coll. du Musée d’art contemporain de Lyon Koan, 1959 Bois et cubes en bois peint Name Kit Spell Your Name, 1964 Boîte en plastique, objets divers d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou Universal Machine II, 1976 Boîte en bois et plexiglas, objets divers d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou 2 roues en métal Réplique Courtesy Galerie Peter Freeman Inc., Paris Futile Box, 1977 Bois, balle en plastique d’après le multiple de la coll. Serge Patemoster, Bruxelles Leeds, 1969 Jeu de cartes « feel you » 13 Ken Friedman Chess Shrine, 1972-2015 Echiquier en bois, cahier The Judgement of Paris, 1964-2015 3 tablettes, 3 photographies, pomme dans un panier The ten greatest tic-tac-toe games, 1975 d’après le dessin (coll. Henie Onstad Art Centre, Høvikodden (Norvège)) George Maciunas Same Card Flux Deck, 1967 52 cartes d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou Spell Your Name with These Objects, 1976 Boîte en plastique, objets divers d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou Time Chess, 1968-69 Échiquier, sabliers Mask of Yoko Ono, 1970 Portrait de Yoko Ono imprimé sur papier découpé D’après le multiple (coll. Musée d’art contemporain de Lyon) Yoko Ono Play It By Trust, 1966/2015 Échiquier en bois et plastique Courtesy de l’artiste d’après Takako Saito A Ball Game, 1966 Boîte en bois et plexi, deux balles en verre et en mousse Spice Chess, 1965 Échiquier, conteneurs avec des épices Sound Chess, 1965 Échiquier en bois, matériaux divers Game, 1976 Jeux de plateau 14 LE CASINO DES FORMES Si le jeu a fourni à l’art un cadre conceptuel, un modèle d’attitude, un état d’esprit, il lui a également donné des formes, comme en témoignent plusieurs œuvres d’Alighiero Boetti. Ce dialogue entre les formes du jeu et le jeu des formes se poursuit aujourd’hui dans des termes renouvelés, et notamment par l’intermédiaire de la roulette française de Michel Aubry. Semblable à celle des casinos, celles-ci ne propose des gains non pas financiers, mais musicaux. Une partie de bataille navale avec des toiles peintes de la même couleur que le mur sur lequel elles sont accrochées, conçue par Claude Rutault, et un singulier jeu de plateau avec des cailloux de Jean-Michel Sanejouand donnent à ce dialogue entre jeu et forme toute sa dimension. Michel Aubry, La Roulette française, 1992 Table de jeux, dessin à l’acise, cuvette marquetée bois (détail) Collection FRAC des Pays de Loire © Michel Aubry Boris Achour Alighiero Boetti Des jeux dont j’ignore les règles, 2015 Dama, 1967 Films Bois poinçonné Courtesy de l’artiste Coll. Molino Display [titre provisoire], 2015 Palla corda, 1968/1985 Courtesy de l’artiste Fer, câble d’acier Michel Aubry La Roulette française, 1992 Coll. Institut d’art contemporain, Villeurbanne/ Rhône-Alpes en dépôt au Musée de Grenoble Table de jeu Untitled (Stella Performance), 1969 Coll. Frac des Pays de la Loire Super 8, coul., silencieux, 3'50 min. Réalisation informatique musicale Ircam : Coll. Clinio Castelli, Milan Carlo Laurenzi Mixage et ingénierie sonore Ircam : Arnaud de la Celle Cette roulette est activée tous les lundis à 19h par les croupiers de l’école Cérus. Le Joueur-Table de jeu, 1999 Drap de laine et taffetas Courtesy de l’artiste Sans titre, 1968 Encre sur papier Sans titre, 1968 Encre et adhésif sur papier Coll. Tornabuoni, Florence Claude Rutault Bataille Navale, 1985/2015 Acrylique sur toile En dépôt au Musée des Beaux arts de Nantes œuvre activable Jean-Michel Sanejouand Le jeu de Topo, 1963 Courtesy de l’artiste œuvre activable 15 LE MUSÉE DU BUG L’art a pris en compte les nouvelles formes de jeu engendrées par les évolutions technologiques, parmi elles, le jeu vidéo. L’artiste Julien Prévieux s’intéresse aux œuvres et pratiques sociales qui ont pour origine le « bug » de jeu vidéo. Quand l’échec est producteur… Robert Overweg, Appartement two, 2011 © Robert Overweg Robert Overweg XRA Hotel, 2011 Memory of a Broken Dimension The Garage, 2011 Jeu vidéo The Apartment two, 2011 Courtesy de l’artiste Photographies Courtesy de l’artiste Yan Duyvendak Game over !, 2004 Farbs Film couleur, son, 8’46’’ ROM CHECK FAIL, 2008 Collection Frac Alsace Jeu vidéo Courtesy de l’artiste Claude Closky Longchamp not Duchamp, 2012 Jeu vidéo Courtesy de l’artiste Pong Ball, 2000 Jeu vidéo Courtesy de l’artiste Jodi SOD, 1999 Jeu vidéo Courtesy de l’artiste Tom Murphy VII The Entire Screen Of One Game, 2014 Jeu vidéo Courtesy de l’artiste Miltos Manetas Miracle, 1996 Film, couleur, 1’14’’ en boucle Courtesy de l’artiste RealMyop Megaglitch, 2011 Courtesy de l’artiste 𐐐 / Trackmania Canyon: Ontologie du Polygone, 2011 Vidéo 11’02’’ Courtesy de l’artiste Ericka Beckman Tension Bulding, 2014 Film couleur, son, 8’16’’ Courtesy de l’artiste Bertrand Dezoteux Le Corso, 2008 Animation 3D couleur, son, 14’ Collection Frac Aquitaine Benjamin Nuel Hotel, Episode 1, 2012 Film couleur, son, 10’ Courtesy de l’artiste Peter Molydeux Tweets, 2009-2015 Courtesy de l’artiste 16 Julien Prévieux Bug Diagram [titre provisoire], 2015 Courtesy de l’artiste Twitch Plays Pokemon, 2012 Courtesy de l’artiste Compilation de « bugs » de jeux vidéo par Julien Prévieux, 2014 TANGRAM POSTURE (plateforme de jeux au centre de la Galerie sud) Par Florencia Chernajovsky, programmatrice et coordinatrice du Nouveau festival Cette plateforme de jeux, spécifiquement conçue pour le Nouveau festival par l’artiste britannique Anna Barham, propose aux visiteurs un programme intense de rencontres, performances, ateliers, démonstrations et activation de jeux divers. La dimension vivante et pluridisciplinaire est au cœur de ce dispositif, à la fois ludique et fonctionnel. Anna Barham, Magenta, Emerald, Lapis (Production Still), 2009 © Anna Barham, Courtesy Arcade, London Les mercredis et vendredis à 16h, les samedis SAMEDI 2 ET DIMANCHE 3 MAI à 18h30. Benjamin Graindorge & Romain Kronenberg MERCREDI 15 AVRIL MERCREDI 6, VENDREDI 8, DIMANCHE 10 MAI Anna Barham (VOIR PAGE 18) VENDREDI 17 AVRIL Performances Fluxus par les étudiants Matteo Rubbi de l’École Supérieure d’Art d’avignon SAMEDI 18 AVRIL MERCREDI 13 MAI Alice Lescanne & Sonia Derzypolski Simon Nicaise + Amélie Dubois MERCREDI 22 AVRIL VENDREDI 15 MAI Katerˇina Šedá Olivia Plender + Adélaïde Feriot VENDREDI 24 AVRIL SAMEDI 16 MAI Raffaella della Olga & Madeleine Aktypi Yann Sérandour SAMEDI 25 AVRIL MERCREDI 20 MAI John Henry Newton Eliana Otta + Benoît Maire MERCREDI 29 AVRIL VENDREDI 22 MAI The Big Conversation Space (avec Clémence Mathilde Chénin de Montgolfier) SAMEDI 23 MAI RealMyop 17 MERCREDI 27 MAI SAMEDI 20 JUIN À 16H Christophe Lemaitre Fanny Torres MERCREDI 27 MAI À 19H MERCREDI 24 JUIN Claude Rutault Roxane Borujerdi VENDREDI 29 MAI VENDREDI 26 JUIN Gabriele de Santis Sean Edwards SAMEDI 30 MAI SAMEDI 27 JUIN Yan Tomaszewski Dominique Gilliot MERCREDI 3 ET JEUDI 4 JUIN MERCREDI 1ER JUILLET Olive Martin & Patrick Bernier Le Cneai invite VENDREDI 5 JUIN VENDREDI 3 JUILLET Timothée Dufresne Anne Imhof (sous réserve) SAMEDI 6 JUIN SAMEDI 4 JUILLET Jean-Baptiste Bernadet, Maxime Bichon Eric Croes & David de Tscharner MERCREDI 8 JUILLET MERCREDI 10 JUIN « The Play » avec Elodie Royer et Yoann Gourmel Judith Deschamps VENDREDI 10 JUILLET VENDREDI 12 JUIN Béatrice Balcou Maxime Bondu SAMEDI 11 JUILLET SAMEDI 13 ET DIMANCHE 14 JUIN Cally Spooner Myriam Lefkowitz MERCREDI 15 JUILLET MERCREDI 17 JUIN Carla Zaccagnini Uta Eisenreich VENDREDI 17 ET SAMEDI 18 JUILLET VENDREDI 19 JUIN Eric Giraudet Jean-Jacques Rullier 18 PROGRAMME DES PERFORMANCES FLUXUS GALERIE SUD, PIAZZA DU 6 AU 10 MAI Des performances Fluxus sont réactualisées par les élèves de l’École Supérieure d’Art d’Avignon : Lucas Coskun, Lola Dubus, Constance Duprez, Davrine Hariel, Jiwei Li, Abdelilah Kaddouri, Aurélien Krafft, Julie Larouer, Jean Baptiste Palay, Delphine Poupard, Lydie Toran... PARTIE I : MUSIQUE&GAG MERCREDI 6 MAI 2015, GALERIE SUD, 18H-20H Ten Counting Song n°4, Emmett Williams, 1962 In Memoriam to George Maciunas # 1, Robert Bozzi, 1966 Trace F/H, Robert Watts, 1963 Paper Piece, Ben Patterson, 1960 Solo for Conductor, George Maciunas, 1965 Voice Piece for La Monte Young, Emmett Williams, 1962 Opus 21, Eric Anderson, 1961 Komposition für zwei Musikanten, Joseph Beuys, 1963. Spanish Cards, George Brecht, 1959-60 The Gift of Tongues, Emmett Williams, 1962. Music Card For Audience, Ken Friedman, 1966 Frog Pond, Benjamin Patterson, 1962 PARTIE II : À VOUS DE JOUER ! VENDREDI 8 MAI 2015, GALERIE SUD, 18H-20H Snowstorm N° 1, Milan Knizac, 1965 Possible Flux-Performance or Post Fluxgames, Luce Fierens, 1987 Some Mathematical Operations, Milan Knizac, 1977 Card-Piece for Voice, George Brecht, 1959 Leeds, Robert Filliou, 1976 PARTIE III : PARTOUT COMME AIRE DE JEU SAMEDI 9 MAI 2015, PIAZZA, 15H-18H C/T Trace, Robert Watts, 1963 Graphis 118, Dick Higgins, 1962 Zen For Street, Nam June Paik, non daté Mirror Piece n°2, Mieko Shiomi, 1966 Slow Bicycle Race, George Maciunas, 1973 100 Yard Run, Larry Miller, 1970 100 Yard Metronome Run, Larry Miller, 1970 Rainbow N°1 for Orchestra, Ay-O, non daté Musique de Bulles, Dick Higgins, 1962 Octet For The Winds, George Brecht, 1964 PARTIE IV : LES JEUX DU QUOTIDIEN DIMANCHE 10 MAI 2015, GALERIE SUD, 18H-20H Black&White, George Maciunas, Billie Hutching, Flux Cabaret, 1978 Telephone Events par Ben, George Brecht, Ken Friedman, Davi Det Hompson L’immortelle Mort du Monde, Robert Filliou, 1960 I Will be Back in Ten Minutes, Ben, 1963 19 FORUM -1 LE PING-PONG CLUB 15 AVRIL - 20 JUILLET, ENTRÉE LIBRE Vue d’installation de U.F.O.-NAUT JK (Julius Koller) Orchestrated by Rirkrit Tiravanija à la Galerie Kurimanzutto, Mexico City, 2012 Photo © Michel Zabé, 2012, Courtesy de Rirkrit Tiravanija, Galerie Chantal Crousel, Paris et Kurimanzutto, Mexico City, 2012 En 1970, à Bratislava, Július Koller (1939-2007) transforme un espace d’exposition en club de ping-pong. Après le printemps de Prague, dans un pays où règnent alors la censure et la répression, le terrain de jeu devient pour l’artiste le modèle d’un lieu défini par des règles de conduite, à l’image d’une démocratie. Le Ping-Pong Club incarne une forme non hiérarchique et non violente de fonctionnement social. Avec le concours de Rirkrit Tiravanija – qui travaille souvent sur l’interaction entre le public et l’œuvre d’art –, ce dispositif est réactivé pour le Nouveau festival du Centre Pompidou. En jouant librement, ses visiteurs s’adonnent au jeu tout en mesurant la dimension démocratique d’une pratique aux règles connues et acceptées. 20 1 STAND UP ! ESPACE 315 15 AVRIL -17 MAI 2015 par Amélie Galli, programmatrice et Sylvie Pras, responsable des cinémas, en collaboration avec les Spectacles vivants Plus de 50 artistes présentés 4 heures de projections 15 « lives » 10 rencontres Le stand-up revisité par les artistes. Le stand-up ? « Un monologue dit devant un public », comme l’explique laconiquement le cinéaste Judd Apatow. « Je ne connais pas d’autre définition. Quelqu’un se tient debout face à une salle, exprime son avis sur les sujets qui le tracassent ou l’énervent, les hypocrisies qu’il perçoit dans la société ». Art populaire américain par excellence, le stand-up peut être considéré comme un jeu de société contemporain, régi par trois règles : l’adresse directe au public, la création de récits minimalistes inspirés du quotidien, l’injonction comique via l’art de la « vanne », du « punchline ». Ses plus illustres représentants américains, de Lenny Bruce à Jerry Seinfeld en passant par Sarah Silverman et Louis C.K. aujourd’hui, manient pour le meilleur cet humour de l’ironie et de la subversion. Ses codes sont désormais repris par l’ensemble de la culture visuelle, les spectacles vivants, le cinéma comme les séries télévisées. Stand Up ! questionne cette forme aussi atypique que rigoureuse d’« entertainment » par le biais du détournement. « Lives », rencontres et projections révèlent comment les artistes revisitent et s’approprient le stand-up, pour rire ! 21 LES « LIVES » Des artistes, des cinéastes, des comédiens sont invités à jouer avec les règles du stand-up et à les revisiter lors d’une performance « live » : • Laetitia Dosch, comédienne et metteuse en scène, les samedi 18 et samedi 25 avril • Valentin Lewandowski, artiste performeur, le samedi 25 avril • Esteban, chanteur et comédien, le dimanche 26 avril • Benoît Forgeard, cinéaste et comédien, le dimanche 26 avril • Nora Hamzawi, humoriste, le dimanche 26 avril • Gaëtan Vourc’h, comédien, vendredi 8 mai et dimanche 10 mai • Charlie Jeffery, le vendredi 8 et le dimanche 17 mai • Pierre Salvadori, cinéaste, le samedi 9 mai Laetitia Dosch dans Laetitia fait péter..., 2010 © Dorothée Thébert • Leva Miseviciute, artiste performeuse, le dimanche 10 mai • Bettina Atala, metteuse en scène et comédienne, le samedi 16 mai • Dominique Gilliot, artiste performeuse, le samedi 16 et le dimanche 17 mai • Aude Lachaise, chorégraphe et metteuse en scène, le dimanche 17 mai LES CONFÉRENCES • Pierre Alferi, écrivain, philosophe, le vendredi 17 avril • Jacky Goldberg, journaliste et réalisateur, le mercredi 22 avril • Emmanuel Burdeau, critique de cinéma, le vendredi 24 avril • Pacôme Thiellement, philosophe, le mercredi 29 avril • Olivier Penot-Lacassagne, professeur, le jeudi 30 avril • Géraldine Geffriaud, commissaire et artiste, le mercredi 6 mai • Miriam Katz, curatrice, le vendredi 8 mai • Ilan Malka, journaliste, le mercredi 13 mai • Antoine Thirion, critique de cinéma et programmateur, le vendredi 15 mai LES PROJECTIONS Le programme Le stand-up s’expose, conçu par Florencia Chernajovsky, intégrant certaines figures historiques comme Michael Smith, Eric Duyckaerts ou encore Jaime Davidovich, et d’autres plus contemporaines, comme Bérengère Hénin. Les artistes présentés ici emploient différents types de stratégies comiques pour mettre à nu le monde qui les entoure. Le programme Gravity (not), conçu par Charlène Dinhut, comprend des vidéos dans lesquelles chacun des artistes dont Michel François, Vito Acconci, présents dans les collections du Centre Pompidou, mais aussi Bas Jan Adera, Claude Cattelain, expérimentent l’adresse au public. Le programme Danse Up !, conçu par Laurent Barré et Amélie Galli, avec des images issues notamment de spectacles chorégraphiques d’Eugénie Rebetez, Olivier Dubois, Andrea Sitter. Mais aussi des séquences de stand-up par : Maria Bamford, Elayne Boosler, Gabe Liedman, Dan Saint Germain, Aparna Nancherla, Richard Pryor, Joan Rivers, Jerry Seinfeld, Jenny Slate, Sarah Tiana, Baron Vaughn, Melissa Villasenor . Enfin, des images inédites de l’émission culte Saturday Night Live, qui, dès 1975, a popularisé le stand-up aux États-unis à travers la télévision, avec Georges Carlin, Andy Kaufman, Louis C.K., et du Ben Stiller Show. 22 STAND UP ! EN GRANDE SALLE en collaboration avec les Spectacles vivants Le jeu et les règles qui régissent le spectacle contemporain sont l’occasion, pour les Spectacles vivants, de présenter des œuvres chorégraphiques et théâtrales qui répondent à la thématique de cette édition du Nouveau festival du Centre Pompidou. Le choix du stand-up est illustré par des spectacles qui empruntent à la discipline et mettent en évidence le mécanismes des régles du stand-up. BETTINA ATALA STAND UP COMÉDIE 17 & 18 AVRIL 2015 À 20H30 / 19 AVRIL 2015 À 17H GRANDE SALLE, NIVEAU -1 (14€, 10€) DURÉE 1H10 Bettina Attala, Stand-up comédie, © Olivier Oudah / Fondation Cartier pour l’art contemporain « Ce soir je vais faire de la “Stand-Up Comédie” en me soustrayant à l’obligation somme toute conventionnelle, de vous faire rire. Je propose à la place d’entamer une réflexion sur le spectacle, la recherche d’idées et l’efficacité. » C’est ainsi que commence le sola, parfois drôle de Bettina Atala. Acolyte du collectif Grand Magasin dont elle a gardé l’envie de se jouer de l’absurdité des choses et des expressions établies. La jeune metteuse en scène explore cette forme de spectacle comique venue des États-Unis. Sans déroger aux codes du stand-up, en évoquant son quotidien sur un ton décalé, elle dévoile les ficelles d’un « bon » sketch. Et ce qui fait spectacle. 23 AUDE LACHAISE MARLON 24 & 25 AVRIL 2015 À 20H30 / 26 AVRIL 2015 À 17H GRANDE SALLE, NIVEAU -1, (14€, 10€) DURÉE 50 MIN Aude Lachaise, Marlon © Jérôme Delatour, Images de danse Entre performance et « one-woman-show », cours de philosophie et conférence dansée, Marlon est un surprenant monologue pour plateau de danse. Autour de la figure de Marlon Brando - objet « ultime » de désir et métaphore - Aude Lachaise explore les questions du sexe, des sexualités, du désir, de la séduction avec une irrésistible distance ironique. Cernée par des figures tutélaires et contraires comme le féminisme ou le patriarcat, cette construction est un parcours du combattant. Aude Lachaise nous confronte à l’impuissance de l’être humain face au désir d’être soi. MATIJA FERLIN SAD SAM ALMOST 6 8 & 9 MAI 2015 À 20H30 / 10 MAI 2015 À 17H GRANDE SALLE, NIVEAU -1 (14€, 10€) DURÉE 1H Dans Sad Sam Almost 6, seconde pièce de la série Sad Sam, le performeur et danseur Matija Ferlin a pour partenaire de jeu une ribambelle de petits animaux en plastique. Régressif ? Non. Il donne à voir une métaphore de la société par le « jeu » pour exorciser la violence du monde. Seul au milieu de ces jouets, Matija Ferlin explore cet âge de la pleine conscience de soi où la peur ne siège pas. L’entrée vers le monde adulte s’accomplit par le rejet des personnages fictifs de l’enfance, hier meilleurs compagnons de route et bientôt ennemis. Grandir ne saurait se dissocier de l’apparition de la crainte, de l’anxiété et de la prise de conscience des contraintes sociales. Grandir serait une fatalité, celle de ne plus jamais se soustraire d’une lutte entre mondes intérieurs et extérieurs. « Grandir à moindre mal » ne dépendrait plus que d’une bonne ou mauvaise étoile, comme celle sous laquelle parle et danse Matija Ferlin sur le plateau, rejetant toute notion de virtuosité. 24 CINÉMA 1 STAND UP ! LA NOUVELLE COMÉDIE AMÉRICAINE 15 AVRIL AU 21 JUIN Depuis les années 1990, une génération de cinéastes, comédiens, scénaristes, producteurs américains, formés par le stand-up via la scène et la télévision, dont Judd Apatow serait le principal histrion, revisite la comédie sous l’influence de cet art si singulier. En complément de la programmation « live » dans l’Espace 315, plus de cinquante séances donnent à voir cette face contemporaine du rire, avec des longs métrages, des rencontres, des avant-premières et des inédits. Clerks, les employés modèles, de Kevin Smith (1994) LES INÉDITS Dumber and Dumber, des frères Farrelly (1994) Sour Grapes, de Larry David (1998) (sous réserve) Disjoncté, de Ben Stiller, avec Jim Carrey (1996) Tomorrow Night, de Louis C.K (1998) Une nuit au Roxbury, de John Fortenberry (1998) Pootie Tang, de Louis C.K (2001) Lolita malgré moi, de Mark Waters (2003) Une Nana au poil, de Tom Brady (2002) Napoleon Dynamite, de Jared Hess (2004) The Foot Fist Way, de Jody Hill (2006) Amour et amnésie, de Peter Segal (2004) Tiny Furniture, de Lena Dunham (2010) 40 ans, toujours puceau, de Judd Apatow (2005) Braqueurs amateurs, de Dean Parisot (2006) En cloque, mode d’emploi, de Judd Apatow (2007) Supergrave, de Greg Mottola (2007) Hot Rod, d’Akiva Schaffer (2007) Les Rois du patin, de Josh Gordon (2007) Role Models, de David Wain (2008) (sous réserve) Clear History, de Greg Motola (2013) (sous réserve) LES SÉANCES SPÉCIALES, AUTOUR DU STAND-UP Lenny, de Bob Fosse (1974, 111’) Man on the Moon, de Milos Forman (1999, 118’) Funny People, de Judd Apatow (2009) Sans Sarah rien ne va !, de Nicholas Stoller (2008) Délire Express, de David Gordon-Green (2008) The Invention of Lying, de Ricky Gervais (2010) Comment savoir, de James L. Brooks (2010) Mes meilleures amies, de Paul Feig (2011) Mr. Woodcock, de Jay Roach (2012) Anchorman, 2, d’Adam McKay (2014) C’est la fin, de Seth Rogen et Evan Goldberg (2014) Mes meilleures amies, de Paul Feig (2011) © Universal Napoleon Dynamite, de Jared Hess (2004) © Paramountl 25 2 VIDÉODANSE : LE CORPS EN JEU ESPACE 315 20 MAI - 14 JUIN 2015 Par Valérie Da Costa, historienne et critique d’art et Serge Laurent, responsable des Spectacles vivants Alessandro Sciarroni, FOLK-S_will you still love me tomorrow? © Andrea Macchia Cette nouvelle édition de Vidéodanse se propose de réfléchir à la manière dont la danse peut intégrer, de différentes manières, dans sa structure chorégraphique la notion élargie de « jeu ». Une notion qui court dans l’histoire de la danse jusqu’à aujourd’hui, depuis le ballet triadique de Schlemmer en passant par la notion d’event et de hasard chez Merce Cunningham, jusqu’à celle de tasks de la post modern dance. Mais aussi à partir des règles et protocoles des danses populaires et urbaines détournés par les chorégraphes contemporains pour mieux en revisiter les codes et les interpréter à l’aune de leur propre langage. Pour saisir dans toute sa diversité le concept de « jeu chorégraphique », à entendre comme interpréter, mais aussi jouer à quelque chose, au sens propre du terme, cette édition de Vidéodanse expose, dans une scénographe confiée à l’artiste Chloé Quenum, des projections, des rencontres et des performances en « live » afin de montrer ce qui se joue dans la relecture que la danse contemporaine fait aujourd’hui de sa propre histoire. 26 PROGRAMME DES FILMS Une sélection de soixante-dix films, complétée par un programme de rencontres et de performances présenté dans l’Espace 315. 12 am: Awake & Looking Down (1993, 360’), Cows in Space re-run, 2008, 61’), Chorégraphie : Forced Entertainment Chorégraphie : Thomas Hauert After L’Argent (2014, 2’), CRWDSPCR (1996, 50’), Conception : Ulla von Brandenburg Chorégraphie : Merce Cunningham Ana (1991, 52’), D’après J.C (2004, 38’), Chorégraphie : Régine Chopinot Chorégraphie : Herman Diephuis Au temps où les arabes dansaient (2014, 61’), D’après une histoire vraie (2013, 66’), Chorégraphie : Radhouane El Meddeb Chorégraphie : Christian Rizzo Balance à trois (1965, 21’), Nikolaïs Dance Theater (1977, 24’), Chorégraphie : Jean Babilée Chorégraphie : Alwin Nikolaïs Ballet triadique (1926, 2’, film du ballet original Dance constructions (1960-1961/2011, 87’), en N&B), Chorégraphie : Simone Forti, Chorégraphie de 1922 d’Oskar Schlemmer Publique (2004), Déroutes (2002), Soapéra (2009/2010) Ballet triadique (1970, 30’), (Montage des trois pièces : 2015, 31’), Chorégraphie : Hannes Winkler, Chorégraphie : Mathilde Monnier d’après Oskar Schlemmer Die Strasse (2013, 12’), Bi-portrait Yves C. (2008, 62’), Conception : Ulla von Brandenburg Chorégraphie : Mickaël Phelippeau Early Works 1966-1979 (188’), Le cabaret discrépant (2011, 41’), Chorégraphie : Trisha Brown Chorégraphie : Olivia Grandville Fase, Four Movements to the Music of Steve Reich Calico Mingling (1973, 10’), [1982] (2002, 57’), Chorégraphie : Lucinda Childs Chorégraphie : Anne Teresa De Keersmaeker Cesena (2013, 124’), FOLK-S_will you still love me tomorrow? (2015, 90’), Chorégraphie : Anne Teresa De Keersmaeker Chorégraphie : Alessandro Sciarroni Chorspiel (2010, 11’), Goldberg Variations 1-15 et 16-30 Conception : Ulla von Brandenburg (1992/1993, 26’+28’), Chorégraphie : Steve Paxton Chorus (2013, 60’), Chorégraphie : Mickaël Phelippeau Gomme (2013, 43’), Chorégraphie : Yasmin Rahmani et Loïc Touzé Comment j’ai inventé Versailles (2002-2015, 6’), en collaboration avec Jocelyn Cottencin Conception : Hélène Delprat K.O.K. (1989, 44’), Continuous Project - Altered Daily, Connecticut Rehearsal (1969, 30’), Chorégraphie : Yvonne Rainer Chorégraphie : Régine Chopinot 27 Le dernier spectacle (1998, 57’), Shadowplay (2012, 8’), Conception : Jerôme Bel Conception : Ulla von Brandenburg Les (fausses) conférences (2011, 60’), Singspiel (2009, 14’), Conception : Hélène Delprat Conception : Ulla von Brandenburg Making Television Dance (1977, 56’), Les solis adaptés de “O, O” (2006, 24’), Chorégraphie : Twyla Tharp Chorégraphie : Deborah Hay (Interprétation : Deborah Hay, Jennifer Lacey, Mamuthones (2011, 3’), Catherine Legrand) Conception : Ulla von Brandenburg Space in (2004, 10’), Merce Cunningham and Company (1981, 44’), Chorégraphie : Thomas Hauert Chorégraphie : Merce Cunningham Spider Galaxies (2011, 55’), Mondays with Merce : Episode 7 Chorégraphie : Gilles Jobin (Cunningham Events) (2009, 16’), Chorégraphie : Merce Cunningham Split sides 45 (2005, 42’) et Split sides 46 (2005, 42’), Chorégraphie : Merce Cunningham Monumental (2014, 45’), Conception : Jocelyn Cottencin, Statues (1977, 14’), Chorégraphie : Simone Forti Movement microscope (2011, 16’), Chorégraphie : Olafur Eliasson Surface de réparation (2007, 65’), Chorégraphie : Rachid Ouramdane News Animation (2004, 10’), Chorégraphie : Simone Forti The Match (2004, 55’), Chorégraphie : Deborah Hay Nine Evenings : Carriage Discretness (1966, 13’), Chorégraphie : Yvonne Rainer The Moebius Strip (2001, 26’), Chorégraphie : Gilles Jobin Nine Evenings : Solo (1966, 14’), Chorégraphie : Deborah Hay Trio A – The Mind Is a Muscle Part 1 (1978, 10’), Chorégraphie : Yvonne Rainer Not About Everything (2007, 34’), Chorégraphie : Daniel Linehan Trio Film (1968, 14’, in Five Easy Pieces (1969)), Chorégraphie : Yvonne Rainer Out of boundaries (2004, 53’), Chorégraphie : Anna Halprin Trois Quarts Temps (2010, 65’), Chorégraphie : Laurent Pichaud Parades & Changes, replay in expansion (2011, 92’), Chorégraphie : Anna Halprin et Anne Collod Untitled_I will be there when you die (2013, 50’), Chorégraphie : Alessandro Sciarroni Parades & Changes, replays (2008, 86’), Chorégraphie : Anna Halprin et Anne Collod Volley Ball (1967, 10’, in Five Easy Pieces (1969)), Chorégraphie : Yvonne Rainer Performance (2013, 28’), Chorégraphie : Valérie Belin Wall dancin’–Wall fuckin’ (2004, 60’), & I COULD NEVER BE A DANCER Chorégraphie : Alain Buffard Rope Dance Translation (1979, 4’), Waterproof (1986, 22’), Chorégraphie : Andy DeGroat Chorégraphie : Daniel Larrieu 28 PROGRAMME DES RENCONTRES ET DES PERFORMANCES Rencontres présentées par Valérie Da Costa et Serge Laurent. MERCREDI 20 MAI À 18H MERCREDI 3 JUIN À 18H Rencontre avec Christian Rizzo Rencontre avec Mathilde Monnier JEUDI 21 MAI À 18H Rencontre avec Mickaël Phelippeau VENDREDI 22 MAI À 18H Rencontre avec Alessandro Sciarroni SAMEDI 23 MAI À 17H Performance : Joseph d’Alessandro Sciarroni DIMANCHE 24 MAI À 15H Performance : Joseph d’Alessandro Sciarroni JEUDI 4 JUIN À 18H Rencontre avec Olivia Grandville VENDREDI 5 JUIN À 18H Rencontre avec Ulla von Brandenburg SAMEDI 6 JUIN À 17H Performance : Jeux chorégraphiques de Laurent Pichaud et Rémy Héritier DIMANCHE 7 JUIN À 15H MERCREDI 27 MAI À 18H Performance : Jeux chorégraphiques Rencontre avec Valérie Belin de Laurent Pichaud et Rémy Héritier JEUDI 28 MAI À 18H MERCREDI 10 JUIN À 18H Rencontre avec Jocelyn Cottencin Rencontre avec Hélène Delprat VENDREDI 29 MAI À 18H JEUDI 11 JUIN À 18H Rencontre avec Régine Chopinot Rencontre avec Laurent Pichaud SAMEDI 30 MAI À 17H VENDREDI 12 JUIN À 18H Performance : Tour du monde des danses urbaines Rencontre avec Gilles Jobin en 10 villes de François Chaignaud et Cécilia Bengolea avec Ana Pi DIMANCHE 31 MAI À 15H Performance : Tour du monde des danses urbaines en 10 villes de François Chaignaud et Cécilia Bengolea avec Ana Pi DIMANCHE 14 JUIN À 15H Performance: Cédric Andrieux de Jérôme Bel 29 LES SPECTACLES VIVANTS EN GRANDE SALLE Les règles du jeu chorégraphique sont l’occasion de découvrir ou redécouvrir des facettes de la danse, art dont les codes ne cessent de se renouveler. De la danse contemporaine aux danses urbaines en passant par les danses traditionnelles ainsi revisitées, le Centre Pompidou propose une découverte des règles du jeu de l’art scénique. LENIO KAKLEA MARGIN RELEASE DU VENDREDI 22 AU SAMEDI 23 MAI 2015 À 20H30 DIMANCHE 24 MAI 2015 À 17H GRANDE SALLE, NIVEAU -1 (14€, 10€ ) Aux cours des pratiques funéraires romaines, pour conserver l’image des morts, des masques en cire étaient directement moulés sur le visage des défunts. Ces effigies étaient une forme archaïque de portrait, une image de soi qu’on ne pourra jamais voir, le portrait d’un visage que l’on n’a jamais eu. Avec l’idée que prendre une empreinte est un mécanisme de réversion qui met les contraires en contact, Lenio Kaklea construit une danse arrachée au reflet du miroir et à la projection narcissique. Dans ce duo avec Kerem Gelebek, le dédoublement et le retournement de l’image moulée libèrent des corps cachés, négatifs absurdes et grotesques, des masques carnavalesques, des peaux obscènes, des souvenirs réprimés. Cette pièce cherche à substituer à la séduction spectaculaire une sorte d’initiation, quelque chose de plus animiste, érotique et intime qu’une représentation. FRANÇOIS CHAIGNAUD, CECILIA BENGOLEA DUB LOVE DU MERCREDI 27 AU VENDREDI 29 MAI 2015 À 20H30 GRANDE SALLE, NIVEAU -1 (18€, 14€) DURÉE 50 MINUTES Avec Dub Love, le duo François Chaignaud / Cecilia Bengolea poursuit son exploration des musiques actuelles et alternatives, entamées en 2012 dans la pièce Altered Natives’ Say Yes to Another Excess – TWERK. Accompagnés par Ana Pi, ils inventent un chant et une danse mus par des narrations invisibles. Leur chorégraphie s’inspire des rebonds concrets et spirituels des sounds systems - ces systèmes d’amplification liés au mouvement rastafari né dans la Jamaïque colonisée des années 1950 - et dont se nourrit la musique dub, jouée ici par le dj réunionnais High Elements. À ce générateur d’hallucinations sonores, François Chaignaud et Cecilia Bengolea joignent un outil fascinant, générateur de vitesse et de hauteur, d’équilibre et de déséquilibre : le chausson de danse. Sur pointes et en justaucorps, ils défient la gravité et confrontent deux langages artistiques, aux aspirations et aux techniques opposées. . 30 VIDÉODANSE AU CENTRE NATIONAL DE LA DANSE CUNNINGHAM PAR HASARD, les films de Charles Atlas DU 20 AU 29 MAI 2015 par Mathilde Monnier, Directrice du CND Pour Vidéodanse 2015, le Nouveau festival du Centre Pompidou et le Centre national de la Danse (Le CND) collaborent autour de la notion de « jeu » dans le champ chorégraphique. Dans le cadre de ce festival, le CND déploie dans plusieurs espaces du bâtiment de Jacques Kalisz à Pantin un ensemble monographique composé de films et de vidéos du cinéaste emblématique de l’œuvre de Merce Cunningham : Charles Atlas qui collabora avec le chorégraphe de 1974 à 2008. La programmation au CND s’articule autour d’une quinzaine de films en installation, certains montrés pour la première fois au public. Elle fait la part belle également aux documentaires et aux captations de spectacles qui mettent en scène l’écriture de l’aléatoire propre aux différents systèmes de composition et de jeu chez Cunningham. Entrée libre – CND - 1, rue Victor Hugo – 93507 Pantin www.cnd.fr 31 3 EXTENSION DU DOMAINE DU JEU ESPACE 315 17 JUIN - 20 JUILLET 2015 Par Florencia Chernajovsky, commissaire de cette exposition et coordinatrice du Nouveau festival 17 artistes, 6 productions spécifiques 4 performances Christian Falsnaes, Justified beliefs, 2014 performance © Christian Falsnaes, collection particulière, Londres La dimension vivante et prospective a une place essentielle dans ce volet du Nouveau festival du Centre Pompidou, comptant plus d’une dizaine d’artistes émergents ainsi que trois figures historiques dont les œuvres sont exposées pour la première fois en France. Qu’il s’agisse de jeux de société, de langage ou de stratégie, ces jeux ont tous comme dénominateur commun d’être normés par des règles. Ce sont précisément les règles qui permettent de passer d’un jeu se déployant librement (play) à un jeu codifié (game). Cette proposition réunit des plasticiens, performeurs et designers qui envisagent les règles du jeu comme matrices ou partitions pouvant générer de nouvelles formes ludiques. Les renversant ou les réinventant, les œuvres présentées jouent de ces règles, en abordant des mécanismes de « ludification » (gamification en anglais) : phénomène très contemporain désignant l’extension du domaine du jeu à d’autres sphères. C’est par un système de règles que certaines œuvres à caractère performatif pourront être activées, tandis que d’autres pièces, reposant sur des instructions à suivre, seront « jouées » directement par le public. La question sociale et politique d’obéissance ou de désobéissance à ces règles sera également posée. Par un jeu d’associations, à la manière d’un effet domino, le parcours trace des liens apparents entre les œuvres, comme la corde à sauter mécanique d’Amalia Pica installée à proximité des clichés de Douglas Huebler, représentant des enfants sautant à la corde, et photographiés selon une règle énoncée. Dans Variable Peace de Dan Rees – jeu de mots en hommage à Huebler - l’artiste joue tour à tour au ping-pong avec les artistes Simon Starling et Jonathan Monk. Les consoles de jeu encapsulées par Monk font écho au monde régi par la consommation et le loisir dépeint par Pilvi Takala dans sa vidéo Players. Le jeu peut en effet servir à réguler la dynamique d’un groupe, voire d’une communauté toute entière, comme le démontre Katerˇina Šedá. Enfin, le parcours accueille une nouvelle installation au sol de Simon Dybbroe Møller qui dessine une « zone de jeux », modulable à souhait. 32 LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES pour ériger un obstacle, qui empêche les visiteurs Les œuvres signalées par une * sont des productions de franchir le passage reliant l’Espace 315 à la Galerie inédites réalisées à l’occasion de la 6 édition sud. Ici, les dalles ne respectent pas les règles du jeu ; du Nouveau festival du Centre Pompidou elles composent au contraire une sculpture abstraite e qui incarne, selon l’artiste, « l’image du néant ». Pablo Accinelli (1983, Argentine)* Tipografía Externa, Tipografía Interna, 2015 Uta Eisenreich (1971, Allemagne)* Vinyle adhésif sur mur, 900 x 300 cm Scissors, Paper, Rock, 2015 Courtesy de l’artiste Trois vidéos synchronisées, couleur, son, affiches, Artiste post-conceptuel, Pablo Accinelli recompose la signalétique de l’exposition – titre, texte et liste d’artistes – à l’aide d’un logiciel informatique dimensions variables Courtesy de l’artiste et Ellen de Bruijne Projects, Amsterdam permettant d’en altérer la typographie. Ce programme Uta Eisenreich emploie divers médiums (performance, qui modèle chaque lettre en fonction de la précédente vidéo, photographie) afin d’étudier les conventions fait disparaître une composante si celle-ci a déjà été qui conditionnent la construction de sens. La plupart employée de manière identique dans la lettre antérieure. de ses œuvres s’organisent comme des jeux combinant ordre et désordre. L’installation Scissors, Papier, Anna Barham (1974, UK) Rock [Ciseaux, feuille, pierre] présente des A Splintered Game, 2008 permutations incessantes d’images déployées sur Acier, lampes fluorescentes, unité de commutation trois moniteurs et prolonge la recherche menée aléatoire, 45 x 110 x 85 cm par l’artiste autour de l’association ludique d’objets. Courtesy de l’artiste et Arcade, Londres Step Into Tangram Rule, 2010 5 gravures sur papier, 37 x 51 cm chaque Courtesy de l’artiste et Arcade, Londres Oscar Enberg (1988, Nouvelle Zélande)* According to the laws of chance or The Sacred Intervention, 2015 Objets divers sur table en bois, nappe en lin Anna Barham s’intéresse au jeu et à ses règles et imprimée, 760 x 1500 x 910 cm joue sans cesse avec le caractère modulable du Courtesy of Hopkinson Mossman, Auckland langage. Dans Step Into Tangram Rule, elle recompose tout l’alphabet à partir des éléments du tangram, dont nous présentons ici les voyelles. Dans la sculpture lumineuse Splintered Game, des tubes fluorescents disposés dans une combinaison de tétraèdres clignotent selon un rythme dicté par un code informatique aléatoire. Timothée Dufresne (1988, France) Sculpture pour coin (Stranger), 2014 Bronze, 20,5 x 12 x 12 cm Courtesy de l’artiste Mêlant culture populaire et savoir-faire ancestraux, Oscar Enberg collabore fréquemment avec des artisans pour fabriquer des objets dans divers matériaux dits « traditionnels » : verre soufflé, céramique, osier, bronze. Les sculptures qui peuplent cette table composent un récit évoquant à la fois le hasard et la précarité économique de certains modèles de travail. Christian Falsnaes (1980, Danemark) Justified Beliefs, 2014 Performance / cinq casques sans fil, enregistrement Diplômé des Beaux-arts de Paris en 2013, Timothée audio Dufresne explore les possibilités d’un art constructif Collection particulière, Londres où le jeu occupe une place centrale. La boîte de jeu est un motif récurrent dans son travail, qu’il déploie et reconfigure dans sa série de « sculptures pour coins ». Simon Dybbroe Møller (1976, Danemark)* O and No, 2011-2015 Dalles de tapis de sport, dimensions variables Courtesy de l’artiste Justified Beliefs interroge les modalités d’interaction sociale dans un contexte d’exposition. Chaque jour, à des intervalles réguliers, des casques sont mis à disposition du public et diffusent un enregistrement audio avec des instructions que les porteurs du casque doivent suivre. Se forme ainsi une chorégraphie fluctuante entre les cinq participants qui obéissent aux règles du jeu. La pièce repose sur la décision L’installation O and No est un puzzle visuel où active du visiteur qui peut choisir de rester spectateur l’artiste recompose le cercle central d’un terrain ou bien de devenir acteur et participant de l’œuvre. de basket et utilise l’excédent du tapis de sport 33 Femke Herregraven (1982, Pays Bas)* elle joue sur différentes temporalités en mettant Precarious Marathon, 2015 à disposition du public un script qui peut décrire 4 écrans, débat virtuel généré par un algorithme à la fois une action passée, en train de se dérouler, Courtesy de l’artiste ou bien qui aura lieu dans un futur proche. Designer de formation, Femke Herregraven s’empare du format du débat pour explorer les relations complexes qui existent entre la finance, le jeu et la création contemporaine. Les quatre intervenants virtuels sont programmés pour se comporter comme un modérateur, un trader, un Jonathan Monk (1969, UK) Nintendo Wii Wheel + Wii Remote, 2010 Dispositifs d’une console de jeu montés sur du bois, boîte en acrylique transparent, 29 x 29 x 10 cm Courtesy galerie Meyer Riegger, Berlin artiste insomniaque Nintendo Wii Remote + Wii Motion Plus, 2010 et un critique culturel, incarné chacun par un Contrôle d’une console de jeu monté sur du bois, écran, une couleur, un son et un ensemble de boîte en acrylique transparent, 36 x 15 x 11 cm règles. Ces « chatbots » sont des programmes Courtesy galerie Meyer Riegger, Berlin informatiques qui stimulent un échange conversationnel, remplaçant de plus en plus de travailleurs dans les services d’assistance en ligne. À différence des « chatbots » conventionnels, ceux de Precarious Marathon n’interagissent pas avec des humains, mais entre eux. Ipod touch 8G, 2010 Lecteur MP3 monté sur du bois, boîte en acrylique transparent, 147 x 11 x 6 cm Courtesy galerie Meyer Riegger, Berlin Microsoft Xbox 360 Controller, 2010 Dispositif d’une console de jeu monté sur du bois, Douglas Huebler (1924-1997, USA) boîte en acrylique transparent, 14 x 22 x 10 cm Duration Piece #4, Bradford, Massachusetts, Collection of Grandmaster Harrison, UK September, 1968 9 photographies et texte Courtesy Paula Cooper Gallery, New York. On loan from the private collection of Dana Huebler Hinrichs. Figure majeure de l’art conceptuel américain, Douglas Huebler structure son travail selon trois axiomes : le temps (« Duration Piece »), le lieu (« Location Piece ») et la combinaison des deux (« Variable Piece »). Grand joueur, il utilise à la fois le hasard et l’arbitraire des règles qu’il s’impose pour générer ses photographies. Ici, il photographie des enfants en train de sauter à la corde en prenant les trois premiers clichés à dix secondes d’intervalle, les trois suivants à vingt secondes d’intervalle et enfin les trois dernières à trente secondes d’intervalle (l’ordre de la séquence étant perturbé lors de l’accrochage). Zhana Ivanova (1977, Bulgarie)* Sans titre, 2015 Performance / scénario, indications spatiales Courtesy de l’artiste et Ellen de Bruijne Projects, Amsterdam TechniSat Satman/DigiDish 33 (smiley), 2010 Antenne satellite montée sur du bois, boîte en acrylique transparent, 55 x 45 x 52 cm Collection Bernardo et Carolina Attolico, Milan Brian O’Doherty (1928, Irelande) Vowel grid, 1969 Enregistrement sonore, peerformance Courtesy de l’artiste, P !, et Simone Subal Gallery Surtout connu comme l’auteur du livre fondateur Inside the White Cube, Brian O’Doherty est aussi un artiste conceptuel qui jusqu’en 2008 signait ses œuvres sous le pseudonyme de Patrick Ireland. Grand amateur du jeu d’échecs qu’il pratiquait notamment avec Marcel Duchamp, il conçoit sa série Structural Play comme une partition à la fois vocale et visuelle. Structurés par la grille du plateau de jeu, ses dessins portent le dialogue et les instructions théâtrales d’une performance comique et provocante pour deux acteurs. Amalia Pica (1978, Argentine) Playing solo and indoors (mechanical jump rope), 2013 Les performances de Zhana Ivanova sont toujours Performance / Steel, motor, rope, control unit, régies par des règles, tout en exposant l’ambiguïté 207 x 126 x 600 cm de celles-ci. Les schémas auxquels nous sommes Courtesy de l’artiste et la galerie Johann König, Berlin habitués dans notre routine quotidienne y occupent une place centrale. Dans cette nouvelle performance, Cette œuvre d’Amalia Pica se compose d’une structure 34 en acier avec une roue motorisée, à laquelle est Pilvi Takala (1981, Finlande) fixée une corde à sauter. Chaque jour, un performer Players, 2012 vient y sauter, tout en racontant le bilan de ses Vidéo, 7’50 activités hebdomadaires de manière banale et Courtesy Carlos/Ishikawa, Londres humoristique. Alors que sa voix devient de plus en plus exténuée, elle révèle l’effort de communiquer dans un langage quotidien. La performance se poursuit jusqu’à ce que l’épuisement oblige l’interprète à cesser. Le caractère répétitif de l’exercice - activité généralement associée à un jeu d’enfant - révèle comment le jeu peut être aussi une instance disciplinaire au sein de la société. Dan Rees (1982, UK) Variable Peace vs. Simon Starling, 2006 Video, couleur, son, 22’ Courtesy de l’artiste et Tanya Leighton, Berlin Les œuvres de Pilvi Takala développent un jeu interrogeant les règles – manifestes et implicites qui régissent notre comportement quotidien. Sa vidéo Players dresse le portrait d’une communauté de joueurs professionnels de poker en ligne à Bangkok. En plus d’occuper leur journée à étudier les probabilités du jeu de cartes, ils structurent leur temps libre par des règles de jeu, afin que chaque membre de cette communauté y joue une part égale. Suzanne Treister (1958, UK) Koons-Kiefer Video Game No. 1, 1989 Variable Peace vs. Jonathan Monk, 2006 Huile sur toile, 122 x 107 cm Video, couleur, son, 9’ Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres Courtesy de l’artiste et Tanya Leighton, Berlin Detroit Kid Video Game, 1990 Âgé de 24 ans, Dan Rees réalise que le ping-pong Huile sur toile, 213 x 183 cm est un leitmotiv dans l’histoire de l’art, allant Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres d’artistes comme Alighiero Boetti, Douglas Huebler et Július Koller. Il s’amuse à imaginer une partie parfaite de ping-pong entre des artistes conceptuels. Il décide alors de disputer un match, physique et Sacred Vision 2 Video Games No. 5, 1990 Huile sur toile, 28 x 28cm Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres métaphorique, avec des artistes de la génération Sacred Vision 2 Video Games No. 3, 1990 précédente : Simon Starling et Jonathan Monk. Huile sur toile, 105,4 x 80 cm Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres Dan Rees et Jonathan Monk Ping Pong, 2009 Acrylique sur toile, 60 cm de diamètre Courtesy Dan Rees, Berlin Un tableau circulaire fait à quatre mains : un artiste écrit « ping », l’autre écrit « pong ». Katerˇina Šedá (1977, République tchèque) There is nothing there (Game for an unlimited number of players), 2003 Film, couleur, son, 30’12. Courtesy de l’artiste Vitrine en bois avec documents, 210 x 300 x 30 cm Franco Soffiantino Contemporary Art Productions Katerˇina Šedá utilise la performance et des interventions publiques pour activer des jeux communautaires participatifs. Pour There is Nothing There, l’artiste s’est familiarisée avec les activités journalières des habitants d’un petit village en République tchèque, pour ensuite leur proposer un nouveau système de règles : synchroniser leur routine quotidienne en executant les mêmes activités au même moment. Fictional video game still / Extinguish targets, 1991 Photographie couleur contrecollée sur aluminium, 39,3 x 46,8 cm Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres 35 Fictional video game still / You can move in all directions, 1991 Photographie couleur contrecollée sur aluminium, 39,3 x 46,8 cm Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres Fictional video game still / Four Exits, 1991 Photographie couleur contrecollée sur aluminium, 39,3 x 46,8 cm Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres Fictional video game still / Have you ever played this game before?, 1991 Photographie couleur contrecollée sur aluminium, 39,3 x 46,8 cm Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres Pionnière de l’art numérique et du « Net-art », Suzanne Treister a d’abord été reconnue en tant que peintre dans les années 1980. Ses tableaux reposaient sur des structures ludiques encourageant une interaction virtuelle avec le public. Elle commence alors à s’intéresser aux jeux vidéo : leur composition, et leur narration axées sur une finalité à atteindre, leur caractère addictif. En 1988, elle réalise sa première des « peintures - jeu vidéo » dans un style manifestement kitsch mais monumental. Elle décide ensuite d’expérimenter directement avec le médium des jeux vidéos et commence une série de photographies réalisées à partir de captures d’écran d’ordinateur, en adoptant des effets digitaux, du texte et l’esthétique d’image pixellisée propre aux jeux vidéos de l’époque. 36 CYCLE DE CONFÉRENCES : « Y A PAS QUE LA RIGOLADE, Y A AUSSI L'ART ! » par Jean-Pierre Criqui, chef du service de la parole PETITE SALLE 15 RENDEZ-VOUS, ENTRÉE LIBRE C’est à la postérité critique du « Coup de dés » de Stéphane Mallarmé, portée aujourd’hui par les recherches, notamment du philosophe Quentin Meillassoux, qu’est consacrée la première rencontre. Suit une programmation en sept volets, dont la conception est confiée à Camille Bloomfield, pour décliner une généalogie de la performance issue du monde du cabaret et explorer les façons multiples dont la littérature, depuis la fin du 19e siècle, abat son jeu au défi de tout sérieux : des artistes incohérents à Alphonse Allais, de Raymond Roussel à l’Oulipo ou l’Oubapo, du Chat noir au Cabaret Voltaire. Comme l’écrivait Raymond Queneau : « Y a pas que la rigolade, y a aussi l’art ! ». L’exercice subversif du stand-up, tel qu’il fut pratiqué par Lenny Bruce et Andy Kaufman aux États-Unis dans les années 1960, a poursuivi à sa manière cette mise en question comique : Olivier Penot-Lacassagne et Pacôme Thiellement en rendront compte. Des artistes viendront parler de leur propre travail. D’abord, Julien Prévieux, avec le Musée du Bug dans la Galerie Sud, qui réfléchit, à partir des jeux vidéo, à l’expérience de l’erreur, du « bug » qui déborde la règle. Plutôt jouer avec le jeu que jouer le jeu. Puis Pablo Accinelli et Pilvi Takala, présents dans l’exposition « Extension du domaine du jeu », parleront de la part du jeu dans l’élaboration de leurs œuvres. Autre temps fort : l’évocation de la figure méconnue de l’écrivain britannique B.S Johnson (1933-1973), qui a été l’avant-garde littéraire, par un autre écrivain Jonathan Coe. B.S Johnson, écrivain et cinéaste, est l’auteur du roman Les Malchanceux (The Unfortunates, 1969), livre disloqué à lire dans l’ordre que le hasard offre au lecteur. Ce sera l’occasion, pour conclure, d’interroger Jonathan Coe sur sa propre œuvre romanesque. VENDREDI 24 AVRIL 2015 À 14H30 JEUDI 28 MAI 2015 À 19H Après-midi d’études consacré au décryptage Le Musée du Bug avec Julien Prévieux de « Un coup de dés » de Mallarmé VENDREDI 29 MAI 2015 À 19H MERCREDI 29 AVRIL 2015 À 19H Les arts incohérents et le jeu Andy Yoga avec Pacôme Thiellement avec Catherine Charpin JEUDI 30 AVRIL 2015 À 19H Lenny Bruce, le grand indésirable avec Olivier Penot-Lacassagne MERCREDI 6 MAI 2015 À 19H Le jeu, c’est du sérieux avec Camille Bloomfield et Marcel Bénabou JEUDI 7 MAI 2015 À 19H À quoi joue Raymond Queneau ? avec Astrid Bouygues, Marie-Claude Cherqui et Bertrand Tassou MERCREDI 20 MAI 2015 À 19H JEUDI 4 JUIN 2015 À 19H Rencontre autour de B.S Johnson avec Jonathan Coe, Vanessa Guignery et Pascal Arnaud VENDREDI 5 JUIN 2015 À 19H Rencontre avec Jonathan Coe avec Jonathan Coe et Vanessa Guignery MERCREDI 17 JUIN 2015 À 19H Le tournant ludique avec Cyril Jarton JEUDI 18 JUIN 2015 À 19H Rencontre avec Pablo Accinelli avec Pablo Accinelli Jouons avec l’Oulipo avec Frédéric Forte VENDREDI 19 JUIN 2015 À 19H et Olivier Salon Danser à l’envers avec Laurent Prost VENDREDI 22 MAI 2015 À 19H00 MERCREDI 24 JUIN 2015 À 19H Jouons avec l’Oubapo avec Etienne Lécroart Rencontre avec Pilvi Takala avec Pilvi Takala et Anne Baraou 37 EN LIEN AVEC LE NOUVEAU FESTIVAL STUDIO 13/16 ERICKA BECKMAN HIATUS 3 - 28 JUIN 2015, ENTRÉE LIBRE OUVERT TOUS LES JOURS. WORKSHOP LES MERCREDIS, SAMEDIS ET DIMANCHES DE 14H À 18H Avec la complicité du musée, le Studio 13/16 présente le film Hiatus (20 min, 1999-2014) de l’artiste américaine Ericka Beckman. Présenté dans sa version d’installation, cette fiction expérimentale est accompagnée d’un protocole de jeu imaginé par l’artiste impliquant une interaction entre le public adolescent et l’œuvre. Le travail d’Ericka Beckman explore depuis le milieu des années 1970 les effets de résonnance du jeu dans les diverses constructions sociales et psychologiques. A la fois ludique et critique, les œuvres d’Ericka Beckman permettent de réunir les visiteurs autour d’enjeux politiques, artistiques et d’actualité. Hiatus raconte l’histoire d’une jeune femme, Madi, qui invente « Hiatus », jeu interactif en ligne, à travers lequel elle vit une double vie. Propulsée par l’action de son avatar, une « go-go cowgirl » nommée Wanda, et alimentée par un corset qui stocke des programmes permettant une multitude d’interfaces, la jeune femme, rencontre Wang, un artiste puissant, personnage atypique et douteux, incarnation d’une vedette de la télévision des années 1980 et d’un magnat du pétrole. Madi doit alors apprendre à utiliser la puissance de sa « mémoire organique » pour bloquer l’expansion de Wang et ainsi préserver sa liberté. En collaboration avec le service des collections des films du Centre Pompidou. Ericka Beckman, HIATUS, 1999 - 2014. Courtesy the artist. EN AVANT LE SPECTACLE AVEC LE JAMEL COMEDY CLUB ! WORKSHOP MERCREDI 6, SAMEDI 9, DIMANCHE 10 MAI 2015 ENTRÉE LIBRE ACCUEIL EN CONTINU DE 14H À 18H Des professionnels du Jamel Comedy Club accompagnent le public dans leur première expérience du stand-up. Pendant trois jours les visiteurs peuvent venir encourager ces nouveaux venus ! Tout le monde trouve sa place au Studio13 /16, sur scène comme dans le public. 38 TOUT COMMENCE PAR UNE GAVOTTE WORKSHOP DU 16 AU 30 MAI 2015 ENTRÉE LIBRE ACCUEIL EN CONTINU DE 14H A 18H La danse populaire, de la gavotte au pantsula, en passant par le jumpstyle est aujourd’hui enseignée et partagée grâce à Internet. En s’appuyant sur des tutoriaux en ligne, le collectif (LA)HORDE propose aux adolescents de vivre une expérience in situ mêlant danse, vidéo et mise en lumière. Les adolescents créent aussi leurs propres vidéos dansées qui seront diffusées après chaque atelier sur une chaîne internet dédiée, spécialement ouverte pour l'occasion ! ATELIER DES ENFANTS JEU D’ARTISTE ATELIER DU 18 AVRIL AU 2 MAI 2015 À 14H30 ET 15H DE 2 À 10 ANS, EN FAMILLE. BILLET DUO (1ADULTE + 1 ENFANT) 10€ - TR 8€ L’artiste néo-zélandais Peter Robinson propose une installation interactive autour de la thématique du jeu. Qu’il soit d’assemblage ou de construction, le jeu est un outil de découverte du monde. Au sol des sculptures de feutre coloré invitent petits et grands à imaginer des compositions, des jeux d’abstractions, des combinaisons de formes de et de couleurs. Véritable matériau de prédilection de Peter Robinson, le feutre permet aux enfants d’expérimenter la création par le jeu, d’expérimenter le jeu de l’artiste ! Cet atelier est aussi une manière ludique et originale de découvrir en famille la programmation « Air de jeu » du Nouveau festival. BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE D’INFORMATION PRESS START DU 15 AVRIL AU 3 MAI, ENTRÉE LIBRE Accès à la bibliothèque par la rue Beaubourg. Le Nouveau festival du Centre pompidou s’associe à la 3e édition de « Press Start », festival consacré aux jeux vidéo organisé par la Bibliothèque publique d’information (Bpi). Dispositifs vidéoludiques surprenants, workshops, performances inédites et sélection de jeux : « Press Start » offre une expérience inédite où les codes conventionnels du jeu sont aussi renversés que renversants. le duo new-yorkais Foci+Loci, perfomance musique et jeux vidéo © Vector Festival 39 MÉCÈNE MINI Grand Mécène du Centre Pompidou Reconnue pour son style inimitable, emprunt d’une élégance toute britannique et d'un caractère sportif, MINI soutient la création. Partenaire privilégié du Centre Pompidou depuis 2011, MINI a souhaité s’associer étroitement au projet du Nouveau Festival. Un laboratoire original et destiné à marquer de son empreinte la scène contemporaine, dont la marque partage les valeurs d'audace, d'innovation, de créativité. Avec cette année un thème inédit et une programmation déployée sur trois mois, la nouvelle édition « Air de Jeu » va de pair avec l’engagement de MINI à l’égard des créateurs contemporains. En effet, MINI a construit sa légende sur le design et l'inventivité de ses modèles, alliés à des performances technologiques innovantes. La marque a donc à cœur de promouvoir les initiatives artistiques les plus créatives. MINI accompagne ainsi le Nouveau Festival dans sa programmation pluridisciplinaire exceptionnelle autour de l’art et du jeu. Autant de performances spectaculaires, de rencontres et de propositions qui permettront aux professionnels comme au public de faire avancer la place du jeu au cœur de la création contemporaine. 40 INFORMATIONS PRATIQUES INFORMATIONS PRATIQUES AU MÊME MOMENT AU CENTRE PRESSE Centre Pompidou JEFF KOONS, POUR L’ENSEMBLE DU FESTIVAL 75191 Paris cedex 04 LA RÉTROSPECTIVE attachée de presse téléphone 26 NOVEMBRE 2014 - 27 AVRIL 2015 Elodie Vincent 00 33 (0)1 44 78 12 33 attachée de presse téléphone Céline Janvier 00 33 (0)1 44 78 48 56 01 44 78 49 87 courriel [email protected] [email protected] métro Hôtel de Ville, Rambuteau Horaires Exposition ouverte de 11h à 21h HERVÉ TÉLÉMAQUE POUR LE CINÉMA 25 FÉVRIER-18 MAI 2015 Les Piquantes tous les jours, sauf le mardi attachée de presse attachée de presse et le 1er mai Anne-Marie Pereira Florence Alexandre 01 44 78 40 69 téléphone [email protected] 00 33 (0)1 42 00 38 86 www.centrepompidou.fr courriel QU’EST-CE QUE LA PHOTOGRAPHIE? [email protected] 4 MARS - 1ER JUIN 2015 attachée de presse POUR LES SPECTACLES VIVANTS Céline Janvier Myra 01 44 78 49 87 attachés de presse [email protected] Yannick Dufour, Alexandre Minel téléphone LE CORBUSIER, MESURES DE L’HOMME 01 40 33 79 13 29 AVRIL - 3 AOÛT 2015 courriel attachée de presse [email protected] Dorothée Mireux 01 44 78 46 60 [email protected] NOUVELLE PRÉSENTATION DES COLLECTIONS MODERNES (1905-1965) À PARTIR DU 27 MAI 2015 attachée de presse Anne-Marie Pereira 01 44 78 40 69 [email protected] MONA HATOUM 24 JUIN - 28 SEPTEMBRE 2015 attachée de presse Céline Janvier 01 44 78 49 87 [email protected] GOTTFRIED HONEGGER 24 JUIN - 7 SEPTEMBRE 2015 attachée de presse Elodie Vincent 01 44 78 48 56 [email protected] VALÉRIE BELIN 24 JUIN - 14 SEPTEMBRE 2015 attachée de presse Dorothée Mireux 01 44 78 46 60 [email protected]
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