dossier de presse 2014

(détail) Monochrome(s) N., 2006, tirage lambda sur diasec avec chassis aluminium, Reynald Drouhin
Dossier de Presse
SHOW OFF devient VARIATION
coproduction Art2M & Galerie Vanessa Quang
v9.0
Octobre 2014
Introduction
Show Off Paris est un salon un peu particulier puisqu’il est dédié aux pratiques
artistiques numériques d’art contemporain
depuis deux éditions. Ces mêmes pratiques
ont émergées avec la démocratisation des
ordinateurs et des réseaux. Puis elles se sont
développées au travers d’associations et de
festivals, trop souvent à l’écart du marché
dont on sait la position dominante dans le
monde de l’art contemporain. Or le public
est prêt à accueillir des œuvres qui participent des cultures numériques que tous nous
partageons. Il est même quelques collectionneurs comme Alain Servais, à Bruxelles, ou
Hampus Lindwall, à Paris, qui se constituent
des collections résolument numériques. Sans
omettre les galeries telle la Dam de Berlin ou
la Bitforms de New York, qui présentent des
artistes usant des technologies de leur temps.
Mais elles sont trop peu nombreuses pour
être rassemblées en stands classiques au
sein d’une foire dédiée.
C’est là qu’intervient Show Off, d’une nouvelle forme, pour un marché émergent. Pour
conforter ce principe Show Off devient VARIATION, un lieu de ventes sans séparations,
pour que les œuvres dialogues entre elles.
Un salon où les pratiques s’entremêlent, car
il y a du numérique dans la photographie, la
vidéo, dans les installations, jusque dans les
sculptures de prototypage. Un salon qui traite
également avec les artistes ou leurs
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Monument aux morts, 2011, Juan Le Parc
galeristes, agents ou producteurs. Un salon qui
souhaite propulser les artistes aux pratiques
émergentes sur marché de l’art contemporain.
Tout en enrichissant sa proposition avec des performances, des tables rondes et des conférences
comme savent le faire les festivals qui permettent
au public de découvrir et d’apprécier les arts
numériques et les nouveaux médias.
A propos
L’équipe 2014 :
Vanessa Quang : Cofondatrice
Anne-Cécile Worms : Coproductrice Art2M
Dominique Moulon : Directeur Artistique
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Hall d’entrée Espace Blancs Manteaux
Edition
2014!
L
es lieux : L’espace des Blanc Manteaux
La prochaine édition de Show Off devenue Variation
s’inscrira, tout comme le Prix Opline pour l’art contemporain, dans les événements de la Digital Week
France. Dans une scénographie aérée à l’Espace des
Blancs Manteaux, l’événément retrouve son esprit
convivial et pionnier qui fait sa force. Des médiateurs
formés pour vous expliquer aux tablettes numériques
vous permettant de mieux comprendre les artistes
et leurs oeuvres : Tout est fait pour vous permettre
d’acheter en toute confiance des oeuvres numériques
labellisées SELECTION VARIATION 2014.
Pays ou provinces des artistes invités : Allemagne,
Belgique, Espagne, Hongrie, Japon, Norvège, Québec,
Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Turquie, Venezuela.
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Lyes Hammadouche, 60x60x24 cm, 2013
Interview Dominique Moulon
Comment s’est fait votre rencontre sur ce
projet ? Show Off compte parmi les toutes
premières foires alternatives à la FIAC. Elle a été
cofondée par la galeriste Vanessa Quang en 2006.
Mais c’est une foire un peu particulière puisque
elle est dédiée aux pratiques artistiques numériques depuis que que je l’ai rejointe en 2012. Et ce
n’est qu’en 2014 qu’il nous a semblé opportun de
l’intégrer à un événement de plus large envergure
initié par Corinne Toulot d’Art & Nuevo et AnneCécile Worms d’Art2M : la Digital Week.
visiteurs en seulement trois jours en 2013, sera au
cœur de ce dispositif. Mais nous prévoyons aussi
d’autres expositions, performances, conférences
et tables rondes. En envisageant par exemple de
construire une maison “Open Source” au Pavillon
de l’Arsenal. Il y aura aussi une table ronde dédiée
au prix Opline pour l’art contemporain dont la thématique ”Identités multiples à l’ère du numérique”
correspond tout particulièrement à nos préoccupations. Et puis bien d’autres événementss que nous
sommes en train de préparer.
Quels sont les temps forts de cette Digital
Week ? Il y aura de multiples temps forts, car
nous sommes de plus en plus sollicités et il va de
soit que Show Off, qui a accueillit près de 4000
Quels artistes seront présentés à SHOW OFF
devenu VARIATION?
Il y aura des artistes confirmés sur la scène internationale comme Maurice Benayoun, France
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Kit 7 Billions. Antoine Schmitt. Courtesy Galerie Charlo
Cadet, François Brument, Catherine Ikam ou ORLAN
sont vivement intéressés. Et il y aura aussi de très
jeunes artistes, à peine sortis de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, de l’Ecole Nationale
Supérieure des Arts-Décoratifs, de l’Ecole Nationale
Supérieure de la Photographie d’Arles ENSP ou du
Fresnoy, Studio National d’Art Contemporain. Sans
omettre quelques présences internationales que nous
ne pouvons pas encore dévoiler.
Comment se situe l’art numérique sur le marché
de l’art contemporain? C’est un marché émergent.
Nous sommes plus que confiant, car le monde change.
Les cultures numériques, aujourd’hui, appartiennent à
tout le monde. Et puis, n’y aurait-il que l’art qui ne soit
pas numérique, à divers degrés. Nous avons créé la
première foire, à l’international, visant à introduire les
pratiques émergentes sur le marché. Mais il y a aussi
quelques galeries qui se focalisent sur la question du
numérique dans l’art, à Paris, Berlin comme à New
York.
A propos
Qu’est ce que le numérique apporte à l’art contemporain ? Le numérique a investi toutes les sphères
privées, professionnelles ou publics de notre société.
De nouvelles pratiques, de nouveaux usages changent
notre vision du monde, de l’autre. Qu’il s’agisse de
Google Street View comme de Facebook, des services
que les artistes contemporains détournent pour faire
œuvre. Les appareils mobiles changent notre rapport
à l’image, tout comme les imprimantes en trois dimensions nous incitent à reconsidérer les objets manufacturés. Et les artistes usant de ces même pratiques ou
services sont idéalement placés pour nous donner des
lectures de nos sociétés contemporaines.
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LENA (video, prints, lightboxes, 2007-2009), Eva Magyarosi. Courtesy Analix Forever
Une sélection d’artistes
internationaux et français
A l’invitation de Dominique Moulon, plus d’une quarantaine d’artistes ont répondu présents pour ce salon
Show Off devenu VARIATION qui aura lieu dans
l’espace des Blancs Manteaux. Des médiateurs culturels seront présents pour expliquer les oeuvres et
informer sur les artistes afin de privilégier la vente.
Cette vente-événement programmée durant la semaine de l’Art mettra en avant des artistes reconnus
comme ORLAN ou Juan LE PARC et de plus jeunes
artistes venant des écoles françaises (ENSBA, ENSAD, ENSP, Studio National d’Art Contemporain LE
FRESNOY). EVELOPPPPPPPPPPER
Exemples d’oeuvres présentées
Les Restitutions, Somaflux photographiques,
Varsovie, Pologne, 2014, Yann Toma
Cube wave, Pia MYRVold
Des images haute définitions sont disponibles sur
demande.
Political Shift : Maurice Benayoun (2012-2014)
3 œuvres jouables, manipulables, contemplatives
sur tablettes Art2M
Political Shift : Maurice Benayoun (2012-2014)
“Le bleu-blanc-rouge, ces couleurs de la Cocarde français représentent simultanément la Révolution et la République. Mouvement et institution, les valeurs proviennent de couleurs. “Political Shift” par le mouvement tout à fait imperceptible du changement des ces couleurs nous projette dans le choix et nous oblige à la vigilance. Quand on regarde le rouge, le bleu est là, pour
bientôt devenir vert ... puis rouge. La roue del’engagement politique tourne définitivement trop vite ! Cette expérience tactile que
propose Maurice Benayoun. comme un choix politique est un jeu, jeu esthérique, jeu sensoriel qui vise à apprivoiser une oeuvre
en mouvement. Cette pièce tactile est à poser, manipuler et collectionner, car jouable et sensitive Political Shift est une peinture
qui nous ressemble.
Comeback : Aurélien Bambagioni (2010-in progress)
Comeback propose une écriture visuelle liée au déplacement, à la déambulation et au tourisme. Voire à la présence au monde.
Comeback est un modèle rhizomatique qui aurait un centre. Celui de l’artiste. Celui-là même où l’artiste se trouve au moment de
faire LA photo. Le témoignage photographique, autrement que par une simple vue frontale, de ce qu’Aurélien Bambagioni a vu
dans chacun des lieux traversés. Sorte de “je suis passé par-là” numérique. Sorte d’architecture augmentée de ses passages
spécifiques (l’artiste fait un « Comeback » uniquement dans les endroits où il reste, où il passe pour une raison précise) Aurélien
Bambagioni se plait à penser qu’un jour, ce travail puisse délivrer une vision extra-terrestre de ses allées et venues. Car, comme
il le dit lui-même « On revient toujours au même endroit après en être parti. Et un jour on y reste. » Et outre son défi ultime de
cette “collection “: le Mont Fuji, l’artiste intégrera à la pièce un Comeback de chez son collectionneur.
All Over : Samuel Bianchini (2009-2014)
All Over est une création sur internet qui met en œuvre une série d’images réalisées uniquement avec des caractères typographiques. A la manière de l’“Ascii Art”, méthode d’affichage utilisée par les premiers informaticiens les chiffres et les lettres
qui composent ces images sont changeants, dynamiques. All Over est une oeuvre connecté et ces symbôles proviennent en
temps réel des flux boursiers mondiaux. Au préalable fixes, ces photographies ainsi transformées sont tributaires des mouvements financiers qui les alimentent en même temps qu’ils les perturbent. Déstabilisées par leur système de représentation,
elles deviennent également instables quant à leurs significations. Prises entre deux régimes de représentation, ces images sans
légende semblent lutter en permanence pour leur visibilité et leur incertaine réalité : manifestation,traders, supporters, meeting
politique, religieux … ? Réalisé au départ pour le Jeu de Paume Virtuel, All Over a eu différentes vies : Net art, installation en
tryptique (en galerie), installation contemplative (BIP 2014) c’est à travers un développement particulier en série limitée pour
Art2M que la version 3.0 de All Over apparait aujourd’hui sur tablette.
Connectée, cette oeuvre peut aussi vivre en local, mais atteindra tout son potentiel contemplatif on line, affichant à travers un
impressionisme digital à chaque instant surprenant l’interactivité du monde en temps réel.
Les séries ont limitées à 7 exemplaires dont 1 exemplaire artiste
Oeuvre sur mesure Flux, Stéfane Perraud, Gare de l’Est, réalisée par Art2M
Art2M, co-producteur de
l’événement 2014
Art2M, est une société spécialisée dans la production
et la diffusion d’œuvres d’art numérique exclusives
ou sur-mesure et de design innovant. Elle rejoint
VARIATION en tant que coproductrice.
Exemples d’oeuvres présentées
Son savoir faire s’appuie sur un réseau international
d’artistes, designers et ingénieurs, avec lesquels la
société travaille depuis 2009 pour créer des installations et des évènements liés à l’art et aux nouvelles
technologies.
Art2M, place les cultures digitales au cœur de son
processus de réflexion, pour proposer à ses clients
(agences de communication, institutions, entreprises
et organisations privées) une communication de
marque innovante et des évènements toujours plus
connectés.
VARIATION, nouvelle proposition de Show Off,
s’inscrit clairement dans cette démarche.
. EVELOPPPPPPPPPPER
Jardin interactif installation par Scenoscosme, ADP (Terminal 2G à CDG)
Happen space, siège Accenture
Des images haute définitions sont disponibles sur
demande.
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« Cyborg #16 » de la série : « Robot mon Amour… », 2013, France Cadet
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Artistes
Yacine Ait Kaci
Memo Akten
Kohira Atsunobu
Pascal Bauer
Cécile Beau & Nicolas Montgermont
B. Bellabas
Maurice Benayoun
Laurent Bolognini
Marie-Julie Bourgeois
Emilie Brout & Maxime Marion
François Brument & Sonia Laugier
France Cadet
Elisabeth Caravella
Caroline Delieutraz
Reynald Drouhin
Benjamin Gaulon
Mihai Grecu
Lyes Hammadouche
HeHe
Guillaume Herbaut
Norbert Hillaire
Catherine Ikam & Louis Fleri
Olga Kisseleva
Ianis Lallemand
Anne-Sarah Le Meur
NBIA (No Budget Internet Art)
Juan le Parc
Éva Magyarósi
Damien Marchal
Pia MYrvoLD
Nonotak
ORLAN
Jacques Perconte
Matt Pyke
Baptiste Rabichon
Etienne Rey
Félix Luque Sánchez
Scenocosme
Samuel St Aubin
Flavien Thery
Yann Toma
François Zajéga
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YACINE AIT KACI
Elyx – Digital Street Art
2011-2014
Ed of 15
Tirages
Courtesy of Galerie Bettina, Paris
1x1m
(50x50cm)
Elyx est un petit personnage dessiné dans un carnet qui interagit avec notre réalité avec humour et
poésie. Ses aventures quotidiennes sont postées sur les réseaux sociaux où elles sont suivies par plusieurs dizaines de milliers d’internautes à travers le monde.
Créé par Yacine AIT KACI, pionnier des arts numériques depuis 1996 et cofondateur d’Electronic Shadow, Elyx est une l’évolution d’une création numérique qui sort de l’atelier pour se faire “sur le motif”, la
rue, la réalité, le présent.
BIOGRAPHIE
Yacine Ait Kaci (1963) vit et travaille à Paris.
Il créé en 2000, avec l’architecte Naziha Mestaoui, le label Electronic Shadow, pionnier reconnu dans
les arts de l’ère numérique et inventeur du Video Mapping, au croisement de l’espace et de l’image.
A travers une carrière protéiforme et sans jamais abandonner son coup de crayon et ses concepts,
Yacine Ait Kaci, développe un univers esthétique et conceptuel empreint de science, de poésie et
d’humour.
MEMO AKTEN
Reducible Complexity
2013
Ed 1/6
Vidéo
REDUCIBLE COMPLEXITY :
La complexité irréductible est un terme utilisé pour décrire une caractéristique de certains systèmes
complexes qui ont besoin de tous leurs composants individuels en place pour fonctionner. En d’autres
termes, il est impossible de réduire la complexité d’un système complexe irréductible en supprimant
l’un de ses composants, tout en maintenant un fonctionnement.
Le système consiste en un certain nombre de chaînes de données, fonctionnant dans un mouvement
simple sinusoïdal et sur différentes fréquences. L’interaction des ces données produise les résultats
complexes qui nous font penser à un morphing d’œil. Plus il y a de chaines de données, plus la complexité de “l’œil” augmente. Et inversement si le nombre de chaines de données diminue. Quelle que
soit le nombre de chaines de données l’analogie avec “l’œil’ reste, même si c’est à un niveau fondamentalement plus simple.
WAVES #1
2014
Ed 1/6
Tirage photographique
59,4 x 84,1 cm
Courtesy of the artist
Waves est une vidéo illustrant l’étude des mouvements des vagues. Entre immensité et fragilité, les
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images abstraites de Memo Akten jouent sur la tension et l’équilibre délicat de la nature. Waves fait
partie d’une série en cours de travaux puisant sa matière première du monde scientifique. En effet
l’artiste dramatise des données de simulations océaniques complexes grâce aux nouvelles technologies. Il utilise les outils de la science comme une lentille pour révéler, extraire et amplifier la poésie
invisible dans nos vies et notre environnement et vise à relancer un émerveillement d’enfant sur le
monde qui nous entoure.
BIOGRAPHIE
Memo Akten est un artiste et ingénieur né à Istanbul (TR), actuellement basé à Londres (RoyaumeUni). Il développe des systèmes que le comportement abstrait créent familiarités inconnus et
d’encourager de nouvelles perceptions sur notre rapport à la science, la nature, la technologie et la
culture.
KOHIRA ATSUNOBU
Harmonie des quatre constellations
2014
Ed 8+AP1 pour DVD, 3+AP1 pour clé USB
Vidéo
Courtesy of the Galerie Yumiko Chiba Associates, Tokio
Tirages photographique
Ed 3+AP1
Courtesy of the Galerie Yumiko Chiba Associates, Tokio
La série « constellation of music » évolue depuis en l’an 2006 selon les rencontres avec les musiciens
classiques. Cette série est composée de photographies de musicien jouant un morceau dans l’obscurité
en installant une ou plusieurs LED sur son instrument. La durée du morceau définit la durée de la prise
de vue. Cette trace de geste crée une image d’une constellation musicale.
BIOGRAPHIE
Atsunobu Kohira (né en 1979, vit et travaille à Paris) est diplômé en 2006 de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris et en 2010 du Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains, à
Tourcoing. Sculpteur, il développe également une pratique de photographie, notamment avec le collectif
Ckinoco.
PASCAL BAUER
Petit Marcheur
2009
Ed 8+2 EA
Courtesy of the artist and School Gallery, Paris
Installation
130x18x35,5 cm
Cette machine est réalisée à partir d’un châssis de traceur, dont la motorisation et l’électronique ont
été remplacés par un système permettant le déplacement d’un écran, de façon synchronisée aux allers
et retours du personnage.
BIOGRAPHIE
Designer français, Pascal Bauer, né en 1959 à Madagascar, vit et travaille à Paris.
CECILE BEAU & NICOLAS MONTGERMONT
Cosmogonie
2012
Courtesy of Galerie 22,48m², Paris
Installation
Ø 2/3m
Au sol une matière sombre, informe, disparates qui se répandent et s’amoncellent sur quelques mètres
carrés. L’ensemble est animé d’un léger mouvement en son centre, à peine perceptible, sorte de vortex
immobile qui entraine la “matière noire” en son centre.La sculpture se meut imperceptiblement, à la
fois formelle et informe, statique et dynamique, matérielle et insaisissable.
Cosmogonie suggère une autre temporalité, une allégorie d’une galaxie en formation.
Biographie
Cécile Beau est née en 1978 elle vit et travaille à Paris.
Le travail de Cécile Beau, qui peut être défini comme relevant d’une « science-fiction pauvre », propose de véritables expériences sensorielles qui nous plongent dans des univers le plus souvent réalistes mais comportant un supplément fictif qui leur confèrent toute leur poésie. Végétaux ou minéraux
sont ainsi mis en scène, dans des œuvres dont les titres mystérieux empruntent souvent aux langues
étrangères.
A la suite d’études scientifiques et d’un passage dans la recherche en acoustique musicale, Nicolas
Montgermont (1981) développe ses recherches artistiques au sein de différents collectifs.
Ses projets sont présentés dans plusieurs centres et festivals internationaux: PixelAche (fi), Club
Transmediale (de), Ososphère, Espace Gantner, E-fest (tu), iMAL (be), Pd con (br), Sight & Sound (ca),
Occi (nl), Nhasan Studio (vn), Simultan (ro), Hertz Festival (gr), Devotion Gallery (us)... .
B. BELLABAS
Dryving Hyperreality
(Ataxie #1, Store, Microscope)
2014
Ed 5+2AP
Courtesy of Galerie 2600, Arles
Tirages photographiques (65x90cm), (65x100cm)
« L’Art et la Science possèdent cette volonté commune de considérer “l’expérience” comme moyen
de recherche. Artistes et scientifiques partagent la vue comme outil d’appréhension de l’objet de recherche, la vue semble être l’origine de notre système d’extrapolation et de compréhension des phénomènes. Ma démarche pour ce projet a été d’explorer ce rapport entre photographie et biologie afin
de fabriquer un langage commun et accessible de ces deux pratiques. L’oeil serait une fenêtre ouverte
sur le fonctionnement du cerveau et de notre propre captation du monde.
Le laboratoire d’ophtalmologie du centre des Cordeliers m’a permis de comprendre la mécanique de
notre oeil. C’est en me penchant sur les déformations liées aux ataxies que l’envie d’explorer et de
matérialiser des visions alternatives s’est offerte comme terrain d’investigation. À travers différents
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procédés techniques, ces images-échantillons révèlent des possibles se situant entre le document et
l’expérimentation visuelle.
Multipliant les prises de vues dans les laboratoires, j’ai constitué une large matrice d’images qui interprètent l’infrastructure scientifique et son personnel. Ces photographies proposent de reconsidérer à
travers l’image et ses virtualités numériques ce qui se pose à l’origine de la vision: que voit-on réellement ?”
MAURICE BENAYOUN
White Cube
(Alpha 1, Alpha 2, Alpha 3)
Ed 3+1
Courtesy of MoBen Fact
Flacons
« En cherchant le dénominateur commun de toutes les œuvres d’art contemporain, en dépit de leur
incroyable diversité, MoBen parvient à la conclusion que ce point commun devrait être le parfum même
de la galerie d’art fraichement repeinte en blanc avant le vernissage.
WHITE CUBE révèle la complexité et la richesse de cette fragrance ainsi que sa puissance symbolique.
De la note de tête à la note de fond, cette œuvre olfactive nous raconte l’histoire de l’addiction esthétique.
WHITE CUBE alpha, 0 – 9, sont différentes compositions correspondant à autant de moments de cette
découverte. Chaque flacon contenant une des étapes de cette quête est proposé au collectionneur avec
la formule de sa composition pour son usage exclusif. »
Biographie
Artiste transmédia. Français né à Mascara (Algérie) le 29 mars 1957. Maurice Benayoun vit et travaille
à Paris. Considéré comme un des chefs de file de la création numérique, l’œuvre de Maurice Benayoun ne se limite pas aux pratiques technologiques. Ce qu’il classe plus volontiers dans ce qu’il appelle
l’OPEN MEDIA ART, va de la photographie à la vidéo, de l’installation à la performance, de la fiction
à la théorie de l’art, en passant par la réalité virtuelle, l’installation urbaine, la réalité augmentée et la
scénographie d’exposition. Cofondateur en 1987 de Z-A, laboratoire qui joua pendant 15 ans un rôle
pionnier dans le domaine des nouveaux médias, de l’image de synthèse, de la réalité virtuelle et de la
muséographie interactive.
LAURENT BOLOGNINI
Electra 2
2010
Courtesy of Galerie Louise Alexandre, Porto Cervo
Installation
Ø2.20m
Basées sur le principe de la persistance rétinienne, Laurent Bolognini invente des sculptures lumineuses aux mouvements rotatifs dessinant des formes géométriques inattendues, sculptant l’espace,
le redéfinissant sans cesse dans une suite de circonvolutions de tracés lumineux. À ces fascinantes
impressions éphémères et ces figures oniriques au rythme spatio-temporel en perpétuel changement,
s’ajoute une relation singulière, un dialogue insolite avec la musique. . Fruit de dix ans de recherche,
les premières installations virent le jour en 1998 à Rome à la Villa Médicis sous le nom de « Galiléographe » en hommage à l’astronome, Galiléo. Véritables partitions lumineuses, ces sculptures nous
rapprochent des étoiles.
BIOGRAPHIE
Laurent Bolognini, né en 1959, vit et travaille à Paris.
MARIE-JULIE BOURGEOIS
21121221
2012
Courtesy of the artist
Assemblage de tirages photographiques
12(5x120cm)
La série 20121221 est le résultat de l’observation du ciel le jour d’une des fins supposée du monde
au solstice d’hiver 2012, ce catalogue est le témoignage posthume de notre fin qui n’a pas eu lieu.
Cette sélection de fragments d’images est issue d’une collection de timelapse enregistrés à partir de
230 adresses de webcams, autant de points de vue pris depuis plusieurs pays en direction du ciel. La
journée est fractionnée en 279 images prises toutes les 5 minutes, organisées sur 3 colonnes par rangées de 15 minutes, l’ensemble est présenté dans un bandeau au format “meurtrière”. Cette collection
de timelapse témoigne d’une inquiétude liée à la nécessité de surveiller nos environnements. La qualité
des images de webcam compose une plasticité numérique issue des techniques de compression et
de transfert de données à travers les réseaux de télécommunication, l’agencement de ces images
low def laisse apparaître des motifs, des répétitions, des discontinuités, des parasites et toutes sortes
d’artefacts visuels.
Biographie
Marie-Julie Bourgeoise, née en 1981 à Paris, vit et travaille à Paris.
EMILIE BROUT&MAXIME MARION
Bliss (la colline verdoyante)
2014
Ed 1/3
Courtesy of the Galerie 22,48m², Paris
Tirage et boiter lumineux
50x40cm
Taken in Napa Valley by Charles O’Rear in 1995, the photography used as Windows XP’s default wallpaper is considered as the world’s most seen image. Since its release in 2001, it has spawned an
incredible number of variations and parodies : appropriation by Linux fans, photographs of the location
where (sometimes supposedly) the original picture was taken by various artists, paintings, collages,
etc. It is virtually impossible to find the original image online, buried among an astronomical amount
of versions . The Bliss project is a lenticular printing which mixes a dozen of these images together.
Each is representative of its history and of the different types of possible variation. These landscapes,
from Minecraft to Charles O’Rear posing for Nick Stern (whose reflection is seen in the context of the
photo), are precisely positioned to achieve a maximum of possible concordances. By a sort of “physical glitch”, viewers never can’t really discern all these merged images that reveal the archetype of the
photography: according to the movement and viewing angle, they constantly appear and elude our gaze.
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Le tour du monde en instantané
2012-2013
Ed 1/5
Courtesy of the Galerie 22,48m²
Tirages photographiques
2(120x68cm)
Le tour du monde en instantané (Around the world in an instant) consists of a series of pictures operating an objectification of the landscape of the Earth on a given Axis (Equator, Tropic of Capricorn,
etc.). They are each obtained by the fusion of hundreds of screenshots taken all around the earth on
each Axis. This protocol, physically impossible, is here applied to Google Earth, offering images with
a pictorial, diaphanous and analogical rendering. This abstractisation by movement applies too to the
caption elements of Google Earth, causing the disappearance of variable data such as altitude or geographical position, letting only appear its logo and a ruler without measure and meaning. In reference to
the paintings of artists such as Auguste Baud-Bovy or Mark Rothko, for the delicacy of colors and lines,
simplification and tradition of the sublime, these Tours du monde release Google Earth of its locating
and figurative functions ; these landscapes, both abstract and close to reality, leave the software synthesis in favor of a meditative experience.
Biographie
Émilie Brout & Maxime Marion (1984, 1982) vivent et travaillent à Vincennes. Diplômés des Écoles
Supérieures d’Art de Nancy et d’Aix-en-Provence, ils intègrent en 2007 le laboratoire de recherche
Ensad Lab pour deux ans, où débute leur collaboration.
Leur démarche repose sur une pratique de la réappropriation : à partir de collections de documents
souvent organisés en bases de données (extraits cinématographiques, photographie vernaculaire,
cartes dynamiques, etc.) qu’ils créent ou sélectionnent en ligne, ils questionnent le rapport que nous
entretenons avec les images. Explorant ce qui relève du commun, ils interrogent de manière sensible
les modalités de circulation, les moyens de diffusion et l’histoire des données au sein des réseaux. Ils
réalisent ainsi des oeuvres qui, par un jeu de va et vient entre univers analogique et numérique, visent
à donner du relief à ces informations horizontales qualifiées.
FRANÇOIS BRUMENT & SONIA LAUGIER
Eclipse
2014
Courtesy of In-Flexions
Installation
Ø1m
Eclipse est un dispositif lumineux interactif, proposant à l’utilisateur de modeler un espace lumineux.
C’est en touchant la partie centrale, qui reste dans l’ombre, que l’utilisateur oriente et fait varier
l’intensité de la lumière, modifiant la perception visuelle à la manière d’une éclipse. De la droite vers la
gauche, de l’est à l’ouest tel le cycle de la journée. Eclipse est un objet numérique, fabriqué en impression 3D et programmé.
Ce projet est issu d’une résidence dans un centre de céramique effectuée par François Brument &
Sonia Laugier à Taiwan au printemps 2014.
Biographie
Diplômé de l’ENSCI/Les Ateliers, François Brument (1977) substitue la programmation informatique au
. Il enseigne à l’ENSCI/Les Ateliers et à L’ESADSE (Ecole Supérieure d’Art et de Design de SaintEtienne).
Sonia Laugier (1974) est ingénieur et designer, diplômée de l’école Centrale de Nantes et de
l’ENSCI-Les Ateliers. Son travail investit graphisme, programmation et design dans le développement
d’interfaces et d’objets numériques.
FRANCE CADET
Robot Mon Amour
2013
Courtesy of Black Box Gallery, Copenhagen
Tirage numérique interactif
Cyborg #16
Ed 2/5
50x70cm
Tirages numériques sur dibond
Cyborg #11
Ed 1/5
50x60cm
Cyborg #12
Ed 1/5
50x60cm
Cyborg #9
Ed 1/5
50x50cm
Déclinée suivant les standards esthétiques de la science-fiction, ces différents hybrides
explorent l’imaginaire contemporain en matière de cyborg. Dans la peau d’un androïde au féminin, mifemme mirobot,
tel un cyborg des temps modernes, France Cadet interroge les fonctionnements du corps humain, de la
pensée, des émotions, de la communication de l’homme et de la machine.
Vivant et artificiel, érotique et robotique, intérieur et extérieur, réel et irréel... s’entremêlent.
Naturellement artificiels, ces êtres hybrides biomécaniques nous proposent d’entrer en relation avec
eux, par
l’approche, le toucher, la caresse...
Effleurez, le bras de ce cyborg et vous provoquerez le battement d’ailes d’un papillon animé par un
muscle artificiel...
Biographie
France Cadet, née en 1971, est une artiste française qui explore la robotique et les nouveaux medias.
Son travail aborde de façon ironique diverses questions de la science qui font débat. Enseignant tout
d’abord le volume puis la robotique au sein de l’école Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence (20002011), elle a maintenant rejoint The School of the Art Institute of Chicago en tant qu’Associate Profes
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sor & Chair of the Art & Technology Studies Department. Par ailleurs elle a donné depuis plusieurs années maintenant de nombreux stages sur la robotique.
ELISABETH CARAVELLA
How To
2014
Ed 5+2AP
Vidéo
Courtesy to Elisabeth Caravella, HowTo, 2014
Une production LeFresnoy
« Bonjour et bienvenue dans mon nouveau tutoriel », telle est la phrase d’introduction de milliers de
didacticiels vidéos postés chaque jour sur internet.
“«How to » est un mot clef employé sur internet pour désigner un tutoriel. Destinées à l’origine au
domaine informatique, ces captures d’écran vidéos explicatives sont généralement réalisées par des
amateurs. Décelant le potentiel cinématographique de ces screencasts, j’ai souhaité réaliser un documentaire fiction nouvelle génération intégralement filmé depuis l’écran de mon ordinateur.
Le film et l’installation proposent chacun une réponse suggestive au détournement du tutoriel. Que ce
soit par le biais d’une expérience linéaire ou immersive en temps réel, ils interrogent l’idée du hors
champ et le concept d’hétérotopie initié par Michel Foucault. Ces espaces concrets, localisations physiques de l’utopie, hébergent l’imaginaire tels une cabane d’enfant ou la scène d’un théâtre.
Dans Howto, il s’agit d’un espace théorique, à la fois logiciel et scène de danse : les instants
chorégraphiques révèlent à la fois des « plis » informatiques et des drapés fantomatiques que la danse
anime, exacerbe et métamorphose.
A la manière du miroir, le tutoriel est filmé avec l’écran qui le diffuse. Hétérotopique et utopique, il est
l’image d’une réalité.”
Biographie
Née en 1986 à Poitiers, France, vit et travaille à Tourcoing, France.
CAROLINE DELIEUTRAZ
Only God Can Judge Me
2014
Assemblage de 17 tirages photographiques
Courtesy of Galerie 22,48m², Paris
17(10x10cm)
Written in Flesh (only god can judge me) est une phrase recomposée à partir d’images de lettres
tatouées, glanées sur Internet.
Sur le site web www.writteninflesh.net, chacun peut composer son propre message en lettres
tatouées. « Caroline Delieutraz a fouillé l’Internet à la recherche de lettres inscrites sur des épidermes
anonymes, recomposant un alphabet. Sur son site-œuvre, un programme rassemble ces fragments
d’écritures piochés dans des photographies postées et invite les visiteurs à écrire quelque chose d’ «
important ». Stephanie Vidal, 2014.
Biographie
Née en 1982 à Annecy, vit et travaille à Paris
Caroline Delieutraz use de matériaux présents en abondance dans notre société de l’information : les
images et autres données qui, sans état d’âme, circulent dans le flux des réseaux électroniques mondiaux. Au quotidien, Caroline Delieutraz collecte toutes sortes de matériaux disponibles sur la toile,
pour les manipuler et occuper, à sa manière, ce monde volatile en perpétuel mouvement. Au sein d’une
démarche qui saute sans arrêt du monde dit « virtuel » au monde dit « réel », les diverses formes du
travail de Caroline Delieutraz apparaissent comme autant de véhicules, numériques et analogiques, de
ces éléments mystérieusement hybrides que sont les données.
REYNALD DROUHIN
Monochrome(s)
2005-2006
E/A (Edition numerotée de 3)
Courtesy of the artist
Tirages photographiques
2(85x85cm)
Dans les deux photographies de Reynald Drouhin Monochrome(s) N & B, l’utilisation du mot clé donne
un résultat caricatural de la symbolique de ces deux couleurs. Lorsqu’on parvient à déchiffrer les images qui constituent le monochrome – de format 8 x 8 mm – les poupons, nounours, matelas, coussins,
bonhommes de neige et coeurs en argent du monochrome blanc, s’opposent à l’esthétique du hard,
métal rock, lunettes noires, éclipses et têtes de mort du monochrome noir. La capture de la mémoire
d’Internet, compactée dans ces petites images coagulées et communautaires, évoque l’angélisme du
blanc et le satanisme du noir. Outre l’affrontement manichéen des deux couleurs, l’émergence d’une
forme de vide dans le plein, démontre que le plein et le vide ne s’opposent pas, puisqu’ils sont issus
de la même entité et du même chaos, ou de la mémoire évolutive et inépuisable d’Internet. (Extrait du
texte de Carole Rinaldi pour l’exposition “Sans Titre”).
Biographie
Né en 1969, l’artiste contemporain Reynald Drouhin vit et travaille à Paris et enseigne le multimedia à
l’école des Beaux-Arts de Rennes.
BENJAMIN GAULON
KindleGlitched
2012
12 Kindles
Courtesy of the artist
190x123x9mm
KindleGlitched is a series of glitched kindles donated, found or bought on eBay, signed by the artist.
The generated visual are unique and permanent No battery required.
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Biographie
Benjamin Gaulon is an artist, researcher and art college lecturer. He has previously released work
under the name “Recyclism”. His research focuses on the limits and failures of information and communication technologies; planned obsolescence, consumerism and disposable society; ownership and
privacy; through the exploration of détournement, hacking and recycling. His projects can be softwares, installations, pieces of hardware, web based projects, interactive works, street art interventions
and are, when applicable, open source.
MIHAI GRECU
We’ll Become Oil
2011
Ed 5+1
Vidéo
Courtesy of the artist
Des étendues désertiques portent les stigmates d’un méta-conflit, au-delà des controverses politiques
ou idéologiques visibles. Un état de crise continu et inexplicable envahit l’espace, transformant les paysages minéraux en scène de guerre. L’histoire du pétrole prenant le dessus sur l’Histoire.
Biographie
Mihai Grecu est né en Roumanie en 1981 Après des études d’art et de design en Roumanie et en
France, il poursuit sa recherche artistique au Fresnoy studio des arts contemporains. Des thèmes
récurrents tels que la détresse, le clonage, l’hallucination, la vie de la ville et de la guerre articulent
l’ensemble de son exploration des origines mystérieuses et subconscientes. Ces voyages visuels et
poétiques, mélangent plusieurs techniques et styles et peuvent être considérés comme des propositions pour une nouvelle technologie de rêve orientée.
LYES HAMMADOUCHE
60 v’2
2011
Ed 3+2 artist edition
Installation
Courtesy of the artist
360x18x3cm
Trotteuse qui se fractionne en autant de morceaux que de secondes se sont écoulées. Plus le temps
passe, plus la vitesse angulaire que parcours les fragments de temps augmente, plus le temps semble
s’accélérer, alors que le rythme reste le même, celui de la seconde.
Biographie
Né à Alger, en 1987, arrive en France en 1993 et diplômé des arts décoratifs de Paris en 2013.
“Dans mes productions, je crée un cycle, j’entretiens un rythme, j’englobe un espace et tente d’en
percevoir le détail, je cherche la limite entre l’immobilité et le mouvement. Mes créations sont des vecteurs visant à étirer la conscience ponctuelle et fuyante du temps. Lorsque toute l’attention est happée
dans chaque seconde qui passe, lorsque l’esprit entre dans un état quasi méditatif, proche du vide, il
peut alors faire la pleine expérience du temps. »
Texte extrait de http://diip.ensadlab.fr/fr/etudiants-chercheurs/article/lyes-hammadouche
HEHE
Planète Laboratoire, la planète malade
2012
Ed 1/5
Vidéo
Courtesy of Galerie Aeroplastic, Bruxelles
Vidéo of artificial polluted atmosphere wrapped around a model sized earth in an aquarium.
Realised in collaboration with Jean-Marc Chomaz at the Ladhyx research laboratory, École Polytechnique
An aquarium containing a domestic globe, a motor to turn the globe and electronic valve or drip feed
which releases a fluoresceine tracing dye onto the sphere. As the sphere turns, the green dye wraps itself around the sphere, enveloping it in what appears to be a thin gas or atmosphere that surrounds the
planet Earth. The difference between emissions and atmosphere, the ‘man-influenced’ and the ‘natural’
climate cannot be easily defined.
Biographie
HeHe se définissant comme une « plateforme pour l’art, le design et la recherche, explorant de nouvelles voies pour intégrer les “médias binaires” dans un environnement physique (1) », HeHe est une
association de production de design de processus et d’installations, créée à Paris en 2001 par Helen
Evans (née en 1972 au Royaume-Uni) et Heiko Hansen (né en 1970 en Allemagne).
GUILLAUME HERBAUT
Iran Twitter Revolution
2009
Courtesy of the artist
Boite lumineuse
180x90cm
“En mai 2009, je me suis rendu en Iran quelques jours avant les élections présidentielles. Hormis la
lassitude de la population vis-à-vis de la politique du président Mahmoud Ahmadinejad, rien ne laissait
présager les événements de violence qui ont suivi l’annonce des résultats.
Les personnes que nous avions rencontrées nous avaient expliqué que l’opposition au régime passait
par l’envoi de SMS racontant des histoires drôles. Les téléphones portables étaient donc un outil de
résistance. Dès que les manifestations contestant les résultats des élections ont commencé, échanger
des SMS ou communiquer par téléphone portable est devenu impossible. Outre la rue, Internet, avec
les twitts, s’est imposé comme le nouveau lieu de résistance. Les Iraniens y ont témoigné heure par
heure des événements, par l’intermédiaire de textes, photos et vidéos d’images pixélisées prises avec
leurs téléphones portables. De retour en France, des longues heures que j’ai passé devant mon écran
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à essayer de comprendre ce qui se passait en Iran est née cette série, Iran Twitter Revolution, qui
aborde le rôle de la photo amateur lorsque les médias sont réduits au silence.”
Biographie
Guillaume Herbaut, born in 1970, was a founding member of l’Oeil Public. Prize-winner of the Fondation de France in 1999, he has dedicated himself for some years now to historical places, filled with
symbols and memory.
NORBERT HILLAIRE
Storyboard
2014
Ed 1/7
Courtesy of the artist
Tirage photographique
56x107 cm
Sans Titre
2014
Ed 1/7
Courtesy of the artist
Tirage photographique
55x67cm
Les fragments exposés ici ont été écrits comme autant de notes de travail accompagnant la réalisation en 2012 de mes photomobiles — série lignes de fuite —, photos réalisées avec mon iPhone, en
conduisant parfois, et nécessitant ensuite un long travail de montage — mais pas de retouche — sous
forme de diptyques ou de triptyques, avant d’être parfois « rehaussées » à l’or (comme le faisaient les
enlumineurs au Moyen Âge), puis imprimées.
C’est cette connaissance par le montage (Didi-Huberman), qui est ici explorée, comme expérience d’un
retournement de la modernité sur elle-même et ses appareils de projection — de la peinture et de la
perspective, jusqu’au cinéma, mais au moyen des nouveaux médias de la mobilité).
Dans les plis et replis de l’image, ses continuités et ses contiguïtés, c’est une forme sensible qui
s’exprime avec singularité ; sorte d’accident de parcours duquel naît un point de vue décalé sur le
monde. Les lignes de fuites suggèrent également la mobilité et le déplacement, translations de formes
qui concourent à faire image. Pour cela, la disposition en diptyque ou en triptype, loin de n’être qu’un
assemblage, propose non pas une narration spécifique qui serait celle de la photographie, mais bien
une lecture subjective du mouvant.
Biographie
Artiste et théoricien de l’art et des technologies, Norbert Hillaire est Professeur des Universités (classe
exceptionnelle). Il enseigne dans le département des Sciences de l’Information et de la Communication
de l’Université de Nice – Sophia Antipolis.
CATHERINE IKAM & LOUIS FLERI
Réalisation Thomas Muller
Design sonore David Soisson
Faces
2014
Installation interactive générative sonore
Portrait Particules 1 et 2
Tirage lambda sous diasec
80x100x5 cm
95x110X5 cm
Le visage se son ami Sidharta disparut à ses regards ; mais à sa place il vit d’autres visages, une
multitude de visages; ils passaient comme les ondes d’un fleuve, s’évanouissaient réapparaissaient, se
renouvelaient sans cesse et tous ces visages étaient le même” “Sidharta” Herman Hesse
OLGA KISSELEVA
TIME VALUE
2012
Installation et tirages
70x70 cm x 4
1/8
Galerie Rabouan Mousson, Paris
Avec cette œuvre, Olga Kisseleva propose une mise en perspective des évolutions actuelles en matière d’économie et de coût au sein du milieu de l’entreprise. 8 horloges électroniques interactives
sont branchées en temps réel sur les serveurs de n-¬‐value de différents pays du monde. Les chiffres
affichés par chacun des horloges s’écoulent à la vitesse proportionnelle du temps travaillé par une
personne pour 1 euro. L’horloge affiche également en temps réel les données qui permettent de calculer le Time-¬‐Value : la durée de la vie, de nombre d’heures travaillés dans l’année, indice de sécurité.... L’installation « Time-¬‐Value » prend pour le point de départ la notion de n-¬‐value. N--¬value
est un système mise en place par les département de développement des groupes multinationales. Ce
système leur permet d’optimiser l’emplacement de leur filiales de production en fonction du rapport
entre les coût de mains d’œuvres et des matières premières d’une part, et des coûts des transports et
risques d’autres part. Il s’agit de mettre en exergue le rapport établi entre le développement logistique
des entreprises pour décider du développement d’outils de production. ; ainsi apparaît le coût de productivité d’un être dans un pays donné.
Biographie
“The artist Olga Kisseleva’s approach to her work is much the same as a scientist’s. A discrepancy
detected during a procedure or within the workings of a structure oblige her to formulate a hypothesis,
in order to explain the complication in question, and wherever possible, to propose a solution to the
problem. She then determines the skills necessary to pursue the relative study, and commissions the
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the research.
The artist calls upon exact sciences, on genetic biology, geophysics, and also on political and social
sciences. She proceeds with her experiments, calculations and analyses, while strictly respecting the
methods of the scientific domain in question. Her artistic hypothesis is thus verified and approved by a
strictly scientific method.
IANIS LALLEMAND
Dépli (I, II, III)
2013
Ed 3+2 artist’s proof
Courtesy of the artist
Gravures laser
3(32x24cm)
Les travaux de Ianis Lallemand prennent forme entre la maîtrise des processus plastiques et
l’apparition, toujours espérée, de l’imprévisible et de l’artefact.
Dépli est une série de dessins produits par l’utilisation détournée d’un logiciel d’architecture. En temps
normal, ce logiciel est destiné à la mise à plat de formes en trois dimensions. On obtient des patrons
que l’on peut ensuite imprimer, découper et assembler pour créer des maquettes. Ici, les formes de
départ sont trop complexes et le logiciel ne parvient pas à produire des patrons exploitables. Mais
ce que l’on perd en fidélité géométrique, on le gagne en pouvoir d’évocation : ces dessins suggèrent
l’existence d’une nouvelle architecture, qui emprunterait autant à la musique qu’à la réalité de la construction.
Biographie
Ianis Lallemand vit et travaille à Paris. Né en 1987 à Montpellier, il étudie l’interactivité à l’Ircam (Institut de recherche et coordination acoustique/musique) et rejoint en 2012 le groupe de recherche
Reflective Interaction d’EnsadLab, le laboratoire de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs
(Paris). Ses travaux sont centrés sur les notions de signal et de processus.
ANNE-SARAH LE MEUR
Images génératives 3D, tirages sur papier argentique contrecollés sur dibond
Courtesy of Galerie Charlot, Paris
Sompteur 58
2014
Ed 1/5
76x94cm
Limpe 01
2014
Ed 1/5
76x94cm
Extra Terre 47
2014
Ed 1/5
40x45cm
« À l’origine de mon intérêt pour l’ordinateur comme utile de création artistique il y a la question
fondamentale de l’opposition entre la programmation informatique et l’émotion avec laquelle on travaille
quand on est artiste, est-ce qu’on peut réunir les deux dans une œuvre alors que l’on travaille avec la
programmation, avec cette rigueur, cette logique froide de la programmation informatique. A partir de
là je me suis posée différentes question d’ordre formel, y compris la matière du pixel, la matière filaire,
et puis dernièrement la lumière et l’obscurité dans l’espace virtuel, est-ce que la lumière et l’obscurité
pouvait être une question formelle intéressante à questionner, et avec la programmation informatique et du point de vue plastique. Les tirages photographiques permet une pause, permet une durée
du regard qui est complètement différente mais qui rentre en dialogue aussi avec la conscience de la
perception et la conscience du temps susceptible d’être développé par l’image en mouvement. Sous
influence picturale Anne Sarah Le Meur détourne le potentiel visuel de logiciels 3D pour engendrer des
images abstraites lyriques. Plus que la précision et la complexité, c’est la fragilité et l’ambivalence qui
la motivent. Explorant la thématique de la lumière dans l’espace virtuel, Anne Sarah le Meur découvre
en 2003 une lumière négative (noire) à la puissance plastique et symbolique forte et produit Œil-Océan
; Cette œuvre générative infinie est la matrice des tirages exposés.
Biographie
Anne-Sarah Le Meur (née en 1968) a obtenu en novembre 1999 son doctorat “ Esthétique, Sciences
et Technologie des Arts “ (résumé) à l’Université Paris 8 Vincenne - Saint-Denis, sous la direction
d’Edmond Couchot (Jury : Sally Jane Norman, Michel Bret, Edmond Couchot). Sa recherche, tant pratique que théorique, concerne l’influence, manifestée dans les œuvres, du processus informatique sur
l’imaginaire, et notamment la transformation éventuelle du rapport au corps. Ses images/animations
(Aforme : Un peu de peau s’étale encore, Horgest, Etres-en-tr… et Là où cela veut poindre) ont été
montrées en France, Allemagne, Angleterre, Brésil, Hong-Kong, Corée et Japon. Depuis 2000, elle travaille en 3D temps réel, sur OpenGl, pour réaliser un environnement interactif : Au creux de l’obscur,
basé sur le désir de percevoir du spectateur. Depuis 2005, Oeil-océan, la partie visuelle, est présentée, au fur et à mesure de son évolution, sous forme de projection vidéo ou/et performance-clavier
(Gris-Moire, Stries plissées, etc.). La partie panoramique interactive, Outre-ronde, est maintenant finie
(résidence ZKM 2006 - 2010), et a été exposée en des versions progressives (certaines oeuvres interactives ont besoin d’être exposées pour être achevées) notamment au ZKM (2011) (voir Outre-ronde,
menu principal).
Ses oeuvres numériques ont été réalisées avec différentes versions du logiciel de Michel Bret, Anyflo,
développé à Paris VIII, outil particulièrement intéressant pour l’artiste qui programme et qui cherche
à concevoir autrement l’image tridimensionnelle. Après avoir goûté de WTK (bibliothèque graphique
World Tool Kit), elle travaille actuellement sur OpenGL (programmation en langage C). Elle mène parallèlement un travail de photographie et d’écriture.
Après avoir enseigné deux années (1995 - 1997) à l’Université Bauhaus-Weimar, elle est, depuis l’an
2000, Maître de Conférences et enseignante-chercheure à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en
Arts Plastiques et Sciences de l’Art, site Saint-Charles.
JUAN LE PARC
Série Fragile
2011
Tirages
Courtesy of EMAIL (Experiences of Media Art in Latin America
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Hong Kong
Ed 2/9
100x100cm
Monuments aux morts
Ed 2/9
100x120cm
L’histoire du Samourai Chinois
Ed 2/9
100x120cm
Juan le Parc consacré son travail la sculpture digitale en 3D, la réalité virtuelle et au machinima. Entre
art et science, Ils interrogent sur le statut du vivant, sur la modification du concept de beauté, sur la
politique du sexe et sur la vulnérabilité de l’espèce humaine
Monuments aux morts fait partie de la série “fragile” débuté en 2010 sur le thème de la fragilité humaine. Le medium conducteur est la porcelaine et la dentelle pour sa délicatesse bourgeoise associé à
des situations de rupture comme la cyber guerre, les émeutes entre hommes et machines, les robots
tortionnaires, la corruption des systèmes expert et des algorithmes à haute fréquence. Élégance et
raffinement de la porcelaine asiatique face aux prothèses en porcelaine occidentale pour des guerres
économiques impitoyable.
Biographie
Né en 1960, Juan Le Parc travaille depuis plusieurs années sur les formes de représentation du corps
humain en associant dans sa démarche les pratiques artistiques et scientifiques. En reprenant les
modifications corporelles de type anthropologique et en les mélangeant avec une imagerie scientifique,
il crée des univers plastiques remplis d’êtres hybrides, chimériques sortis d’imaginaires mythiques. Il
déploie une tératologie artistique basée sur une esthétique de la monstruosité qui lui permet de disséquer les contradictions idéologiques qui sous-tendent les discours univoques sur la perfection du
corps humain contemporain. Il tente d’apporter une alternative à la procréation médicalement assistée
en proposant une procréation assistée par l’imaginaire, s’inspirant des mythes de fécondités et des
rites érotiques.
Il est cofondateur du “ Laboratoire des Arts Cognitifs “ et de la compagnie de théâtre d’intervention urbaine “ Conspiration Publique “ avec laquelle il crée des spectacles multimédias étranges sur le corps
humain et ses modifications corporelles et psychiques tels que Chaosmose ou Suspension Cube.
Il développe le projet “ Pangéa “ consistant a mettre en place sur le web un dispositif permettant de
créer collectivement une constellation humaine repartie sur les cinq continents. Il travaille régulièrement avec des institutions médicales et scientifiques sur des projets ayant train aux problématiques de
l’art et la science.
Actuellement il développe des travaux scéniques, sonores et plastiques sur les interfaces homme-machine en temps réel comme par exemple Copy/Conform, Copy/Difform ou Dromopole.
EVA MAGYAROSI
Lena
2009
Courtesy of Galerie Analix Forever, Genéve
Vidéo
Inconnu taches familières, printemps, été, automne, hiver. Une histoire d’une fille. À propos de la vision. A propos du son. A propos du tremblement intérieur. À propos de la reconnaissance unique.
L’amour disparaît aussi, tout comme le brouillard disparaît si le vent du nord est.
Similaire sont à “Hanne” le film expérimental appelé “Lena” est un topicword de fond qui contient
également des tableaux et des graphiques et une histoire avec une série de visionneuse. Le projet a été
présenté dans plusieurs festivals et expositions.
Ses œuvres d’établissent des liens entre l’art expérimentales de médias d’une part, et graphismes
classiques et la peinture sur l’autre. Le film d’animation, elle présente une forte ressemblance aux
montages sonores et de films, tandis que ses images fixes non conventionnelles fondent les caractéristiques de la photographie, dessin à main levée et à la peinture. Plus que jamais, le film de Magyarosi
s’écarte de la tradition du film d’animation basé sur une histoire. Ses séquences, dont l’humeur change
librement, cherchent à identifier les structures invisibles de la mémoire. Les aspects rationnels et irrationnels de la douleur, la vulnérabilité sentir sur la possibilité de perdre ceux que nous aimons, sont
rendus visibles par le film à travers des photos transformées en films et des photos.
DAMIEN MARCHAL
L’inquiétude de la raison
2013
Courtesy of Galerie des Petits Carreaux, Paris
Dessins
3(85x67cm)
L’inquiétude de la raison est l’étude acoustique du Requiem de Mozart dans la cour du Château de
Castelneau. Les rebonds des impacts sonores produits par les instruments contre les murs fortifiés du
château présentent une forme sensible de la physicalité du son. Les dessins font apparaitre la vibration
mécanique de la matière dans ce milieu élastique. Ils offrent la visualisation d’une fraction temporelle
de l’accord en Ré mineur de chacun des instruments au sein de cette enceinte médiévale. Un ensemble de compositions géométriques ordonné par un geste musicale. L’inquiétude de la raison écarte du
repos la raison et astreint l’esprit à garder son sens critique et sa liberté de jugement au travers de
l’interprétation d’un phénomène physique et poétique.
PIA MYRVOLD
Cube Wave, Chromatic Fields
2014
Ed 5+2
Courtesy of MYrvoLD Studio
3 Moniteurs video
Avec la philosophie d’un art interdisciplinaire, depuis les années 80,
Pia MYrvoLD explore et combine
en même temps les media :
la peinture, le son, la vidéo, le design, l’urbanisme et les nouvelles technologies.
Biographie
Avec la philosophie d’un art interdisciplinaire, depuis les années 80,
Pia MYrvoLD explore et combine
en même temps les media :
la peinture, le son, la vidéo, le design, l’urbanisme et les nouvelles technologies.
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La recherche expérimentale de Pia MYrvoLD sur les media visuels a tissé un pont entre la mode et les
nouvelles technologies, le monde de l’art et du design dans ses projets hybrides Cybercouture, Clothes
as Publishing, les œuvres aux surfaces multiples, Female Interfaces et les projets d’art impliquant les
dualités des espaces réels et virtuels, le mot-clé étant les interfaces d’art interactifs.
Sa large production de peintures, d’estampes, de sculptures et de vidéos utilise une narration visuelle
avec des références à la technologie et à l’infrastructure, où les dialectiques des objets et de l’espace
créent des programmes suggestifs et de nouveaux codes pour l’utilisation et le développement des
capacités sensorielles de la société. Dans le catalogue “Works in motion” la philosophe Christine
Buci-Glucksmann écrit : “Pia MYrvold inscrit dans l’art une complexité pensée et multi-sensorielle, où
elle se revendique comme peintre dans les images flux qui captent le temps et l’ambivalence de toute
culture de plus en plus hybridée.”
Ses derniers projets impliquant l’animation 3D en tant que sculpture et peinture, avec les stratégies
architecturales aux écrans multiples et la cartographie numérique la positionnent au premier plan des
réalités technologiques d’aujourd’hui.
http://www.pia-myrvold.com/
NBIA –NO BUDGET INTERNET ART
Un artiste qui ne vend rien, est-il un artiste?
Le cartel sera exposé seul, dans un espace vide . Hauteur d’accrochage : au niveau des autres cartels
d’exposition.
Le 23 Octobre 2014 de 21h à 22h (heure de Paris), le collectif éphémère NBIA (Annie Abrahams,
Pascale Barret, Christophe Bruno, Émilie Gervais et Emmanuel Guez) tentera de répondre à la question
: « Un artiste qui ne vend rien est-il un artiste ? ». Le tchat sera accessible sans inscription à l’adresse
suivante : http://tinychat.com/no_budget_internet_art. Le cartel de l’événement sera mis aux enchères
sur www.ebay.fr avec une mise à prix de départ de 1 euro (vendeur : nbia2014). Les enchères dureront du 20 au 26 octobre.
Biographie
Emmanuel Guez est artiste, philosophe et enseignant. Artiste-chercheur, refusant la séparation entre
l’art et la philosophie, il procède par expérimentations artistiques pour explorer les mutations contemporaines. Productions pratiques et théoriques se nourrissent alors l’une de l’autre.
Ses productions artistiques, qui croisent l’art du réseau avec la textualité, l’image fixe ou en mouvement, les arts du spectacle ou l’espace public, s’attachent à éprouver, dans un contexte machinique
et numérique, les notions d’auteur, d’identité (anonymat, pseudonymat, hétéronymat …) ainsi que les
formats de l’écriture numérique, scénique, et performative. Considérant le réseau comme une scène,
c’est-à-dire comme un espace et un temps de représentation, il s’attache à en saisir la dramaturgie
(effets sur la perception, les représentations, et la vie commune). Professeur de philosophie de 1993 à
2006 (en France et en Allemagne), il a été chargé du programme des Sondes à la Chartreuse – Centre National des Écritures du Spectacle (2009-2012). Dans le même temps, il a enseigné la création
théâtrale ainsi que les cultures numériques à l’Université d’Avignon. Il enseigne également les arts et
les cultures numériques aux Beaux-Arts de Paris. Il est actuellement chargé de la recherche , met
des projets à l’École Supérieure d’Art d’Avignon, où il co-dirige le programme PAMAL (Preservation
and Archaeology of Media Art Lab), ), visant à interroger la matérialité des oeuvres du réseau, à travers
la triple question de leur préservation, de leur médiation, et de l’émergence et de l’obsolescence des
formes.
Ses travaux s’inscrivent dans une démarche conceptuelle et expérimentale. Partant de l’idée qu’il est
absurde de vouloir comprendre sans expérimenter, ces productions tirent leur sens du seul besoin de
comprendre les mutations de l’identité et du langage ainsi que les effets de l’environnement technique
sur l’écriture et l’existence.
NONOTAK
Mask
2014
Courtesy of NONOTAK – Noemi Schpifer & Takami
Nakamoto
Cadre (1x1m)
Masks signe l’abolition du contour. Dans cette série, la superposition, l’opposition et l’entrecroisement
de trames épurées créent l’illusion du relief et de profondeur. La forme se détache du fond et se met en
mouvement. Les compositions qui naissent de ces décalages ne sont que vibrations.
Biographie
NONOTAK studio is the collaboration between the illustrator Noemi Schipfer and the architect musician
Takami Nakamoto. Commissioned by the Architect Bigoni-Mortemard to create a mural in the lobby of a
public housing building in Paris, NONOTAK was created in late 2011.
In early 2013, they start to work on light and sound installations, creating an ethereal, immersive and
dreamlike environment meant to envelope the viewer, capitalizing on Takami Nakamoto’s approach of
space & sound and Noemi Schipfer’s experience in kinetic visual. They presented their first audiovisual
installation at the Mapping Festival in may 2013. In summer 2013, NONOTAK come up with a performance, LATE SPECULATION, where they are the creators and contents of the project.
NONOTAK have been commissioned by the Mapping Festival ( GENEVA ), EM15 ELEKTRA / MUTEK
( MONTREAL ), la Nuit Blanche ( PARIS ), Roppongi Art night ( TOKYO ), Axcess Art Gallery ( NEW
YORK ), Stereolux ( NANTES ), Playgrounds Festival ( TILBURG ), Mirage Festival ( LYON ), Vision’R,
Insanitus Festival ( LITHUANIA ), FUZ Festival ( PARIS ), Lunchmeat Festival (PRAHA ), KIKK Festival
( BELGIUM ), Nokia by Lumia ( ISTANBUL ). Their work have been exhibited at institutions and galleries
including Tokyo Grant Hyatt Hotel, l’Opéra de Lyon, Batiment d’Art Contemporain de Genève, Theater
de NWE Vorst, La Fabrique, Pavillon Carré de Baudouin, Le Générateur.
ORLAN
Scan Streap Tease
2013
Ed 7+2AP
Courtesy of Galerie Michelrein, Paris
Vidéo
Biographie
ORLAN est une artiste s’exprimant à travers différents supports : peinture, sculpture, installations, performance, photographie, images numériques, biotechnologies. C’est une des artistes françaises de l’art
corporel les plus connues du grand public en France et à l’étranger. Son œuvre se situe dans divers
contextes provocateurs, légitimée par son engagement personnel.
Dès les années 1960, ORLAN interroge le statut du corps et les pressions politiques, religieuses, sociales qui s’y inscrivent. Son travail dénonce la violence faite aux corps et en particulier aux corps des
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Images avec courtesy - merci de nous contacter pour les informations
femmes, et s’engage ainsi dans un combat féministe. Elle fait de son corps l’instrument privilégié où se
joue notre propre rapport à l’altérité.
Le travail d’ORLAN sur le corps se fait également par le biais de la photographie : ainsi trouve-t-on ce
médium dans la photographie-sculpture du Baiser de l’artiste, mais aussi des photographies d’ORLAN
en madonne, dans le dispositif scénique des opérations chirurgicales - performances, photographiesaffiches de cinéma, etc.
ORLAN explore également l’utilisation des nouvelles technologies dans le domaine des arts. En 1982,
avec Frédéric Develay elle crée le premier magazine en ligne d’art contemporain, Art-Accès-Revue,
sur minitel. Dans son travail de la fin des années 1990 et du début des années 2000, les Self-Hybridations, l’artiste, par le biais de la photographie numérique et des logiciels de retouches infographiques,
hybride des visages de cultures différentes (amérindiens, pré-colombiens, africains).
ORLAN tente ensuite d’élargir encore les frontières de l’art contemporain en utilisant les biotechnologies pour créer une installation intitulée Manteau d’Arlequin, faite à partir de cellules de l’artiste et de
cellules d’origines humaine et animale.
JACQUES PERCONTE
Alpi Dicembre
2014
Courtesy of Galerie Charlot, Paris
Vidéo
Film génératif
Pièce Unique
Tirages photographiques
Alpi Dicembre mars 2014, le 28 à 6h30min47s
29x53cm
Apli Dicembre mars 2014, le 28 à 6h25min02s
29x53 cm
Le voyage auquel nous invite Jacques Perconte s’apparente à un double mouvement. La traversée d’un
territoire, depuis les Alpes, en passant par le Puy de Dôme, jusqu’à la côte atlantique, est l’occasion
de plongées à chaque instant renouvelées dans les densités insoupçonnables d’une matière vidéo
qui acquiert des textures picturales. Rarement un geste si large, apparenté à une vision aérienne,
aura épousé de si près les rythmes internes des masses géologiques. Les compressions radicales de
Jacques Perconte orchestrent des dislocations, des ruptures dans les plaques tectoniques de l’image.
Les reliefs — versants ensoleillés et vallées enneigées — se fondent dans des coulées massives, des
plis, des rides, des ruissellements travaillent de l’intérieur une trame générative sujette à un mouvement hypnotique, en apesanteur. Arrêter ce mouvement sur des tirages papiers permet de surprendre
les couleurs en train d’éclore, saturées et éclatantes, les formes en train de se défaire et de se recomposer, selon des algorithmes mystérieux, l’image en train de déborder, gorgée de vibrations.
Les couleurs coulent, se diffusent hors trame. Des lacis de branches dessinent des architectures
fantasmatiques, tout en reflets, symétries et jeux de profondeurs. Un vortex bleu vif nous aspire subrepticement. Des pans, des lambeaux, des voiles de matière se dissipent, autant d’enveloppes d’une
expérience synesthésique. (Smaralda Olcèse).
Biographie
Jacques Perconte construit une pratique artistique essentiellement liée aux outils numériques. Comme
rien de la machine ne lui est étranger, il la provoque, la pousse à ses limites, pense à partir de ses
insuffisances et crée en fonction de ses erreurs. De film en photographies, de créations en ligne en
installations, Jacques Perconte produit une matière picturale numérique vive, questionne l’espace, la
couleur, le paysage et la société. Même s’il est reconnu comme l’un des pionniers français de l’art sur
internet, c’est avant tout l’un des touts premiers à avoir travaillé la vidéo par les codecs (travail sur la
compression et la décompression) et à avoir donné au numérique une nouvelle dimension picturale
MATT PYKE
The Walking City
Ed 1/6
Vidéo Walking City ( Prix Ars Electronica 2014) is a continuation of Universal Everything’s artistic line
of enquiry, investigating human movement, emotional design, architecture and sound. It is inspired by
the sense of walking through a city, how absorbing your surroundings alters sensation and emotion.
How you become part of the fabric of the city, a man-made eco system. Referencing the utopian visions of 1960s architecture practice Archigram, Walking City is a slowly evolving video sculpture. The
language of materials and patterns seen in radical architecture transform as the nomadic city endlessly
walks, adapting to the environments it encounters. What appears as a 3D person, shrouded in a digital
costume, shifts and breaks, reshapes and endlessly evolves into a video sculpture continuously walking in the center of the screen: creating an artificial form whose movement feels alive, not synthetic.
It explores the structural processes found in modern architecture, which have led to a multitude of
aesthetic outcomes. From Buckminster Fuller’s domes to Richard Rogers’ inside out buildings, Daniel
Liebskind’s angular public museums to Future Systems’ biomorphic structures. Created using Houdini,
Walking City utilizes a procedural process to seamlessly change into different costumes—moving from
faceted shapes, through contours and brutalism—as the walk cycle anchors the piece.
Universal Everything
Universal Everything is a UK-based digital art and design studio founded by Matt Pyke in 2004. Their
distinctive visual approach and pop-sensibility has made them a studio much sought after both by leading institutions in the art world and by sophisticated commercial brands.
Their work explores the tension between abstract and figurative form and the synthesis of sound and
image, leading to expressive, vibrant digital work imbued with emergent life and anthropomorphism.
Central to the studio’s practice is the exploration of human and emotional presence.
Credits:
Creative Director: Matt Pyke
Animation: Chris Perry
Sound design: Simon Pyke (Freefarm)
BAPTISTE RABICHON
Tirages photographiques:
Galaxy
2014
Courtesy of the artist
72x117cm
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Chirales (Dyptique)
2014
Ed 1/3
Courtesy fo the artist
2(80x60cm)
L’écran éteint d’un téléphone Samsung Galaxy S1 est scanné. Le fichier est agrandi puis tiré en argentique couleur. Résulte alors un étrange paysage à la fois stellaire et pictural où les traces de doigts et
les poussières sur l’écran se transforment en constellation et coups de pinceaux.
Un scanner ouvert n’enregistre rien d’autre que les petites poussières tombées sur sa vitre. Celle-ci,
grâce à un mauvais fonctionnement de l’appareil apparaissent dans l’image produite sous la forme de
petits artefacts numériques aux couleurs vives et lumineuses
ETIENNE REY
Virtualité (12°)
2014
Courtesy of the artist
Installation
145x53x53cm
ELASTICITÉ est composé d’objets géométriques construit de matière réfléchissante.
Dans l’environnement des pièces, l’espace structuré et organisé provoque l’émergence de nouvelles visions de l’environnement. De multiples points de vue se concentrent dans le champ de vision du spectateur, telle une mille-feuille. Cette concentration d’espace génère des espaces impalpables. L’addition du matériel et l’immatériel, réel et virtuel, composent un nouvel espace variant de
l’expansion à la concentration suivant le point du vue. Projet en collaboration avec Laurent Perrinet,
Neuroscientifique, INT (Institut de Neurosciences de la Timone).
Le travail d’Etienne Rey explore la notion même d’espace et nous amène à une contemplation active.
La question du lieu et de l’environnement, de l’in situ et de l’architecture participent à la découverte de
structures spatiales par le biais de déplacements et de la démultiplication des points de vue.
Les diverses installations ont pour point commun d’inviter à des expériences constituées de matériel et
d’immatériel, d’énergies et d’attractions qui mettent en jeu des phénomènes physiques dont le vecteur
principal est la lumière. Des transformations réflexives s’opèrent entre perception, propre à chacun, et
conscience de l’impact de notre présence.
Ses installations invitent à des expériences spatiales, liant perceptions visuelles et souvent auditives
associées aux déplacements et aux points de vue. Les médiums récurrent de ses pièces sont l’espace,
la lumière, l’air associés à des phénomènes physiques. La question du lieu et de l’environnement, de
l’in situ et de l’architecture sont à l’œuvre pour participer à la découverte de structures spatiales. Des
transformations réflexives s’opèrent entre perception et conscience de l’impact de notre présence.
Chacune des pièces lie réalités phénoménales pour produire des expériences perceptives propres à
chacun. Ces travail est une invitation à une contemplation active. Il s’agit de montrer la beauté structu-
relle de notre monde et révéler des infimes ou entrevoir des failles. L’intention est de construire de
multiples coexistences dans une pluralité spatiale et temporelle.
Biographie
Le travail d’Etienne Rey explore la notion même d’Espace. Ses installations invitent à des expériences
spatiales, liant perceptions visuelles et souvent auditives associées aux déplacements et aux points de
vue. Les médiums récurrents de ses pièces sont l’espace, la lumière, l’air associés à des phénomènes
physiques. La question du lieu et de l’environnement, de l’in situ et de l’architecture sont à l’œuvre
pour participer à la découverte de structures spatiales. Des transformations réflexives s’opèrent entre
perception et conscience de l’impact de notre présence. Chacune des pièces lie réalités phénoménales
pour produire des expériences perceptives propres à chacun. Ces travail est une invitation à une contemplation active. Il s’agit de montrer la beauté structurelle de notre monde et révéler des infimes ou
entrevoir des failles. L’intention est de construire de multiples coexistences dans une pluralité spatiale
et temporelle.
FELIX LUQUE SANCHEZ
D.W.I. : Chaos (Smoke)
Ed 5+2AP
Courtesy of Cimatics, Bruxelles
Vidéo
Chaos est montré comme un phénomène physique et électronique, à l’aide des attracteurs de Lorentz
et la dynamique des fluides. Le circuit Chua (1983) est le premier analogue, électronique démonstration scientifique, physique de l’existence du Chaos. L’artiste a mis en place différentes variantes de ce
circuit électronique. En utilisant les potentiomètres motorisés, le synthétiseur de self-made va dans
une boucle de l’infinitif qui entrent et sortent du chaos. Chaos est montré comme un phénomène physique et électronique, à l’aide des attracteurs de Lorentz et la dynamique des fluides. Le circuit Chua
(1983) est le premier analogue, électronique démonstration scientifique, physique de l’existence du
Chaos. L’artiste a mis en place différentes variantes de ce circuit électronique. En utilisant les potentiomètres motorisés, le synthétiseur de self-made va dans une boucle de l’infinitif qui entrent et sortent
du chaos. Une petite fluctuation génère nouvelle évolution qui va considérablement modifier le comportement du système, la réalisation d’un état macroscopique de désordre et symétrie maximale. Le
système oscille alors autour de l’état attracteur. Les formes résultant évoquent les systèmes naturels,
comme les conditions météorologiques. Les animations et des impressions 3D, également visibles
dans l’installation, se concentrent sur la dynamique des fluides computationnelle, qui est un champ de
recherche contemporain influencé par le paradigme de la théorie du chaos. La première vidéo illustre
le comportement de la fumée volcanique virtuel, qui circule dans les différents volumes. Dans ces images de synthèse, calcul englobe le matériel dans une simulation impressionnante de la nature et de la
réalité. Dans la deuxième vidéo et les gravures, l’explosion de millions de particules virtuelles crée des
formes complexes. L’image résultante est un ciel fictif, une sorte de “galaxie” Cloudscape, générée par
une simulation numérique et en fonction des conditions physiques de notre environnement.
SCENOCOSME
Echos
2011
DOSSIER DE PRESSE
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Courtesy of SCENOCOSME, Anaïs met den Ancxt
Installation
0,54x0,54x0,3 m
Les reliefs du temps gravés par les cernes de ce mûrier sont parcourus par une tête de lecture qui
dévoile ses rythmiques sonores.
Les artistes Grégory Lasserre et Anaïs met den Ancxt forment le duo Scenocosme.
Ils vivent et travaillent ensemble en France. Ils mêlent art, technologie, sons et architecture afin de
concevoir des œuvres évolutives et interactives originales. En distillant la technologie numérique, ils
en font ressortir des essences de rêve et de poésie, ils en utilisent ainsi la partie vivante, sensible
voire fragile. A travers des formes d’expressions pluridisciplinaires, Scenocosme développe la notion
d’interactivité, par laquelle l’œuvre existe et évolue grâce à l’action des spectateurs. Ils sont ainsi des
variables actives propres à développer et donner vie à des microcosmes oniriques au centre de performances collectives musicales ou chorégraphiques. Leurs oeuvres sont issues d’hybridations possibles
entre le monde vivant et la technologie dont les points de rencontres les incitent à inventer des langages sensibles et poétiques. Ils explorent entre autres les relations invisibles que nous entretenons avec
l’environnement: ils rendent alors sensibles les variations énergétiques infimes des êtres-vivants en
proposant des mises en scène interactives où les spectateurs partagent des expériences sensorielles
extraordinaires.
Démarche artistique: hybridations entre nature et technologie
En tant qu’artistes œuvrant dans les arts interactifs, Scenocosme: Grégory Lasserre & Anaïs met den
Ancxt, explorent les capacités que leurs offrent les technologies afin de dessiner des relations sensibles au sein de créations capables d’augmenter nos sens et nos perceptions. Leurs œuvres sont
issues d’hybridations possibles entre le monde vivant et la technologie dont les points de rencontres
les incitent à inventer des langages sensibles et poétiques. Leur technologie leur permet de révéler et
de dessiner des relations extraordinaires entre les humains, et entre les humains avec leur environnement.
A travers une interprétation poétique des mécanismes invisibles, les technologies leur permettent de
dessiner des relations sensorielles, et de générer des interactions imprévisibles liées au vivant. En plus
des interrelations sensibles qu’ils proposent aux spectateurs, leurs œuvres jouent de leurs propres
sens augmentés en vivant d’elles-mêmes, avec la technologie, et avec des réactions qui échappent
volontairement à leur contrôle.
SAMUEL ST AUBIN
Parcours Défini
2013
Ed 1/4
Courtesy of the artist
Installations
2(30x30x20cm)
Ces appareils mettant en scène des assiettes blanches en rotation, chacune d’entre elles étant équipées d’un petit pois. La poésie, chez Samuel St Aubin, s’exprime dans le banal. Et chaque fois qu’un
petit pois tombe. Il est immédiatement remplacé par l’artiste québécois qui, ainsi, ne préserve que ceux
dont la nature assure les plus parfaites trajectoires. Cette insignifiante expérience du banal répétée par
trois machines identiques en tout point nous renvoie aux calibrages qui régissent nos vies. De ceux de
nos fruits et légumes par l’industrie agro-alimentaire à ceux de nos sentiments par les médias sociaux.
Dans un monde où tout doit rentrer dans des cases sauf, peut-être, en art où il est encore possible de
perdre son temps dans la confection comme dans l’observation de machines tout à fait inutiles, donc
résolument poétiques.
FLAVIEN THERY
Dual
2014
Courtesy of the artist
Installation Alimentée
101,5x75x63cm
Parallèles
2013
Courtesy of the artist
Installation Alimentée
102,5x61,5x30,5cm
DUAL :
Deux matrices à cristaux liquides interagissent par le biais d’un miroir pour permettre l’affichage en
trois dimensions d’un plan perpendiculaire aux écrans, qui semble surgir des parois et traverser tout
l’espace disponible, à l’intérieur du dispositif, pour venir se fondre dans la paroi opposée. Ondulant telle
l’interface séparant l’air de l’eau, ce plan théorique revêt deux aspects différents selon qu’on l’observe
par l’une ou l’autre face, qui se présentent sous des teintes complémentaires.
S’il s’agit bien d’une forme d’illusion d’optique, le dispositif nous donne l’occasion d’approcher
l’étrangeté de la lumière que décrit la physique quantique : à la fois onde et particule, elle n’est ni l’une
ni l’autre, mais correspond finalement à une troisième réalité, somme des deux précédentes, que nous
ne savons pas penser, car nous ne pouvons la concevoir d’après notre expérience du monde tangible.
PARALLELES :
Deux matrices à cristaux liquides interagissent, sur un mode aléatoire, pour générer une image
changeante dont la teneur dépend de l’endroit d’où on l’observe. De sorte que plusieurs observateurs,
qui ne peuvent occuper exactement la même position, ne peuvent pas plus s’accorder sur ce qu’ils
voient : Cette forme est-elle rose, jaune ou bleue ? Elle est les trois à la fois, et bien plus encore, mais
nous ne pouvons le découvrir qu’en changeant de point de vue.
L’espace qui sépare les deux matrices est ainsi habité d’une incertitude, la couleur qui résulte de leur
interaction n’étant pas déterminée. Quelle est donc la nature de cette réalité, où coexistent des états
différents, superposés ou parallèles, comme autant d’aspects d’une même vérité, insaisissable ?
YANN TOMA
Les Restitutions
Ed 1/10
Courtesy of Yann Toma/Ouest-Lumière
Tirages photographiques
(135x90cm)
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Yann Toma est artiste conceptuel. Il positionne son travail et sa réflexion à la frontière de l’expression
artistique et citoyenne et les inscrit dans l’actualité politique et médiatique.
19 avril 1943 : insurrection du Ghetto de Varsovie. 1er août 1944 : insurrection de Varsovie. 17 janvier
1945 : Libération de Varsovie par l’armée soviétique. Plus de 80% des bâtiments de la ville ont été
détruits. Aussi, il a été possible à Yann Toma, par le biais des avocats les plus importants chargés de la
restitution (actionnaires de Ouest-Lumière), de pénétrer dans des appartements et des demeures actuellement sous le coup de ces restitutions (Palais branicki (vieille ville) récupéré par la famille Potocki,
l’ancienne bibliothèque Okolnik, l’immeuble sur Nowogrodzka, deux autres immeubles à Olimpinska,
bytomska, le château de Guzow, etc… Tous ces endroits sont vides, plutôt à l’abandon... Sans meubles,
certains avec quelques restes.... Il y fait froid… La série photographique des “Restitutions” rend compte
de la captation d’une ergonomie invisible et énergétique présente dans les lieux auxquels l’artiste a
accès. Il y perçoit des “corps en réserve” (pour reprendre une terminologie employée par Jean-Luc
Nancy) et tente de restituer ces corps avec l’usage de la photographie.
Biographie
Yann Toma est un artiste-chercheur né en 1969 à Neuilly-Sur-Seine qui vit et travaille à Paris et New
York.Professeur des Universités et chercheur à Paris 1 Panthéon Sorbonne, il est membre du CERAP
(Centre d’Etudes et de Recherche en Arts Plastiques) et dirige la ligne de recherche Art & Flux, qui est
autant un observatoire de recherche (théorique et critique) qu’un laboratoire d’expérimentation et de
production artistique. Art & Flux rend compte de façon critique de ce qui lie l’art et l’économie.
Ses axes de travail et de recherche portent sur l’actualité politique et médiatique, sur les liens entre
art et économie, ainsi que sur les questions de mémoire collective (son sujet de thèse). Il a acquis sa
notoriété dans les années 90 avec son concept de l’entreprise “Ouest-Lumière”, société de production
et de distribution d’énergie de l’Ouest parisien qui avait vu le jour en 1901 et qui appartenait depuis
1946 à EDF dont il a racheté la mémoire et le nom en 1991. Cette société fictionnelle de production et
de distribution d’énergie, dont il s’est proclamé président à vie, est devenu son terrain de recherche et
la matière même de son activité.(réactivation artistique de la compagnie lui permet de développer les
questions d’intervention publique et la notion d’énergie artistique)
Il est également artiste-observateur à l’ONU, New York.
FRANÇOIS ZAJEGA
Tumbleweed
2014
Ed 1/5
Courtesy of Galerie Charlot
Gravure 60x90cm
Les gravures laser Tumbleweed sont issues de l’installation générative infinie homonyme. C’est un
projet soudainement apparu pendant les recherches de l’artiste. Il s’est par la suite transformé en une
investigation de la relation son - image.
Biographie
François Zajéga est un artiste-chercheur. Il collabore avec l’Institut pour les technologies dans les nouveaux médias Numédiart dans le domaine de la vision par ordinateur.
Il enseigne à l’École supérieure des Arts «Arts au Carré» et est impliqué dans plusieurs projets artis
soutenus par la Commission des Arts Numériques de la Communauté française.
Echos, Scenocosme, 2011
Art Fair Palette
Plus de détails en Septembre
Espace des Blancs Manteaux
Pantone Solid Coated Warm Red
CMYK Process: C0 M75 Y90 K0
Galerie Vanessa Quang
Pantone Solid Coated Warm Red
CMYK Process: C0 M75 Y90 K0
Performances
Pantone Solid 440 C
CMYK Process: C82 M76 Y100 K30
Discussions
Pantone Solid 440 C
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Ci-dessous des vignettes que nous vous proposons, et nous avons d’autres visuels sur demande.
Tous les visuels sont sujet à courtesy. Merci de nous contacter pour en savoir plus.
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Information
Dates
Ouvert au public du Mardi 21 au Dimanche 26
October 2014, 12-20h
Lundi 20 Octobre, 16-18h: Après midi professionnel sur invitation
Lundi 20 Octobre, 18-22h : Vernissage sur invitation
Entrée
Gratuit
Y aller
Metro : ligne 1 Hôtel de Ville
Bus : 29
Lieux
Espace des Blancs Manteaux 48 rue Vieille du
Temple 75004 Paris.
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Virtualité (12°), Etienne Rey
Information
Activités
Le programme complet de la Digital Week est diffusé sur leur site digitalweekfrance.com
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SHOW OFF / VARIATION
7 rue des filles du calvaire, 75003 Paris
ph: +33 (0)1 83 62 25 67
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Gaîté Lyrique-Creatis
3 bis rue Papin, 75003 Paris
Tel: +33 (0)1 58 28 92 39
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Une sélection
d’événements autour
Remise du Prix Opline
23 octobre, 19H30 - Auditorium
Gaîté Lyrique.
D’autres événements auront lieu lors de la
Digital week, les autres temps forts sont les
conférences et tables-ronde où le public pourra
participer en direct comme en ligne :
- La MEP Virtuelle, à la Maison européenne de
la Photographie, le 15 octobre ;
- La Maison Open House, Pavillon de l’Arsenal,
le 17 octobre ;
- La Critique à l’IRCAM le 21 octobre ;
- Urbanisme et territoires : L’apport de la création numérique organisée par l’Institut Edgar
Quinet au Pavillon de l’Arsenal le 21 octobre ;
- Archicamp au Pavillon de l’Arsenal le 22 octobre ;
- Le Forum des Images Digital, au Forum des
Images le 24 octobre.
Digital Week
Talks (2012)
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Un grand merci à ceux qui nous aident par leur contribution à mettre en avant le numérique.
Liste en cours.
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Silhouettes,. Nonotak
PRESS KIT v1.0 - Octobre 2014
VARIATION par SHOW OFF, the media art fair
Toute reproduction d’image est soumise à la courtesy, nous vous remercions de nous contacter pour les détails à
[email protected]. Information valide à la date de publication, 1er Octobre 2014. Les prix et les informations
peuvent changer, les documents mis à jour sont disponibles sur notre site internet.