Herdenschutzhunde Schweiz Chiens de protection des troupeaux Suisse Erfahrungsbericht Herdenschutz aus der Sicht eines Alpmeisters Ausgangslage Wir von der Schafzuchtgenossenschaft Trin wurden im Jahr 2004 angefragt, den Versuch zu wagen, die Schafe der Alp Culm da sterls (GR) von HSH begleiten zu lassen. Dies löste einerseits Skepsis und andererseits Neugier aus. Nach einer Informationsveranstaltung mit dem HSH-Halter und -Züchter Alberto Stern waren dann aber alle davon überzeugt, den Versuch mit drei HSH durchzuführen. Dazumal war der so genannte Surselva-Wolf ja nicht weit von unserer Alp entfernt und somit bestand auch die Gefahr von Übergriffen. Nicht nur für die Schafhalter war dieses Unterfangen neu, sondern auch für den damals unerfahrenen Schafhirten, denn er hatte bis dahin nur auf Kuhalpen gearbeitet. Er konnte aber auf die Unterstützung der Schafhalter und von Alberto zählen. Wanderer/Biker In den ersten zwei oder drei Jahren wurden immer wieder Vorwürfe erhoben, dass die HSH das Wild vertreiben und Wanderwege unsicher machen würden. Bis zu den verantwortlichen Personen kamen diese Reklama tionen nie direkt. Ich als Alpmeister erfuhr dies immer nur im Nachhinein. Zwei Weiden befinden sich in einem Wandergebiet, das restliche Alpgebiet ist abseits der touristisch genutzten Wanderwege. Die eine oft begangene Parzelle wurde deshalb der Rindviehalp überlassen. Die andere, die unterste Parzelle, wird nur am Anfang und am Schluss der Alpzeit genutzt, so dass Begegnungen mit Velofahrern und Wanderern verringert werden können. Zudem liegen an den Bergbahnstationen und Bergrestaurants Flyer auf und die Leute können sich auch an Ort und Stelle anhand der Infotafeln oder über das Internet erkundigen. Die Informationen werden ständig aktualisiert. Das Verhalten der HSH spielt im Umgang mit den Nutzern unserer Wander- und Bikegebiete eine entscheidende Rolle. Die von uns Vorankündigung HSH-CH-Anlässe Die nächste Züchterweiterbildung findet am 6./7. November 2015, die nächste Mitgliederversammlung am 12. März 2016 statt. Die HSH sind sich Begegnungen mit Touristen gewohnt. Les CPT sont habitués à la présence des touristes. (Photo: Ch. Erni) eingesetzten HSH sind sehr umgänglich. Auch wenn sie bellen, wenn Leute in die Nähe der Schafe kommen, beruhigen sie sich schnell, wenn sie merken, dass keine Gefahr besteht. Ab und zu werden die Besucher noch ein Stück begleitet. Herdenschutz und Weideführung Noch wichtiger als ein routinierter Umgang mit den Menschen sind für uns die Fähigkeiten der HSH, die Herde im Notfall im Team vor möglichen Übergriffen zu schützen. Obwohl sich die Hunde während des Tages meist alleine irgendwo auf einer erhöhten Stelle ausruhen, reagieren sie trotzdem auf Störungen in der Herde. In der Nacht sind die Hunde gemäss Aussagen der Wildhüter und Hirten sehr aktiv und reagieren auf alles, was eine Gefahr darstellen könnte. Sie vertreiben alles, was nicht zur Herde gehört, seien es Füchse oder auch Gämsen. Die Wildtiere merken schnell, dass HSH anwesend sind und weichen diesen aus. Sie lassen sich jedoch nicht aus dem Gebiet vertreiben. Bei Weideumtrieben laufen die Hunde immer voraus und sichern der Herde den Weg. Da ist die Hirtin manchmal auf Unterstützung von Hilfspersonen angewiesen, die vorausgehen und schauen, dass es nicht zu Stockungen kommt und die Herde umkehrt. Während der Alpzeit treibt unsere Hirtin die Herde in der Nacht nicht in einem Pferch zusammen. Die Alp ist in Weidekoppeln eingeteilt, die eine überschaubare Grösse aufweisen. Diese sind durch natürliche Begebenheiten wie Felsen und Schluchten und durch Zäune (Litzen und Flexinetze) begrenzt. Je nach Grösse der Fläche muss die Hirtin die Schafherde auch noch innerhalb dieser Weide führen. Das tägliche Einpferchen praktizieren wir auf unserer Alp bewusst nicht, um das erhöhte Risiko von Krankheitsübertragungen und Landschaden zu vermeiden. Fazit Auch wenn unsere Alp nur zehn Kilometer vom Calanda entfernt und somit mitten im Gebiet des dort heimischen Wolfsrudels liegt, wurden unsere Schafe bis jetzt glücklicherweise von nachgewiesenen Übergriffen verschont. Unser Weidesystem mit heute sechs HSH funktioniert mittlerweile sehr gut. Christian Erni Alpmeister Culm da sterls Alp Culm da sterls Unsere Alp liegt über dem Hochtal von Bargis auf dem Gemeindegebiet von Trin. Sie erstreckt sich von ca. 1’600 bis 2’400 m ü. M. und weist eine Fläche von rund 200 ha auf. Die Alpzeit dauert in der Regel von anfangs Juni bis Ende September, die Anzahl der Tiere beträgt zwischen 800 und 900 Schafe von verschiedenen Besitzern. Für den Alpbetrieb ist eine Hirtin mit Hütehunden verantwortlich. 6/7 | 2015 25 HSH-CH CPT-CH Protection des troupeaux: rapport d'expérience d'un alpagiste Situation initiale En 2004, le syndicat d’élevage ovin de Trin a été sollicité de tenter un essai de gardiennage des moutons estivés sur l’alpage Culm da sterls (GR) par des CPT. Ce projet a suscité autant de scepticisme que de curiosité. Mais une réunion informative en compagnie d’Alberto Stern, détenteur et éleveur de CPT, nous a tous convaincus et nous avons accepté de faire cette expérience, avec trois CPT. A l’époque, le loup de la Surselva, comme on l’appelait, n’était pas très loin de notre estive et il existait un risque d’attaques. Cette entreprise était nouvelle non seulement pour les Die wichtigste Aufgabe der HSH ist es, die Schafe zu schützen. La tâche la plus importante des CPT est de protéger les moutons. (Photo: Markus Duff) moutonniers mais aussi pour le berger alors inexpérimenté, qui n’avait jusqu’alors travaillé que sur des alpages à vaches. Mais il pouvait compter sur le soutien des éleveurs et d’Alberto. Randonneurs/Vététistes Pendant les deux ou trois premières années, nous avons régulièrement entendu des reproches selon lesquels les CPT pour suivaient le gibier et compromettaient Adresse Herdenschutzhunde Schweiz Chiens de protection des troupeaux Suisse Jordils 1, CP 128 1000 Lausanne 6 Tel: 021 619 44 31 E-Mail: [email protected] | www.hsh-ch.ch 26 6/7 | 2015 la sécurité des sentiers pédestres. Ces réclamations ne sont jamais remontées directement jusqu’aux personnes respon sables. En tant qu’alpagiste, je n’apprenais les choses que par la suite. Deux pâturages se trouvent dans une zone vouée à la randonnée, le reste de l’alpage est situé en dehors des chemins pédestres utilisés par les touristes. Une parcelle souvent fréquentée a donc été laissée à l’alpage des bovins. L’autre, la parcelle la plus basse, n’est utilisée qu’au début et à la fin de la saison d’estivage, ce qui réduit les rencontres entre CPT et vététistes/promeneurs. De plus, des dépliants sont placés dans les stations de chemins de fer de montagne et les restaurants d’altitude, et les gens peuvent aussi s’informer sur place via des panneaux informatifs ou sur Internet. Les informations sont constamment actualisées. Le comportement des CPT joue un rôle essentiel dans nos relations avec les amateurs de randonnées pédestres ou cyclistes. Les CPT que nous utilisons sont très sociables. Même s’ils aboient lorsque des gens s’approchent des moutons, ils se calment rapidement lorsqu’ils se rendent compte qu’il n’y a aucun danger. Il arrive de temps en temps que nous accompagnions nos visiteurs sur un bout de chemin. Protection des troupeaux et gestion des pâturages Pour nous, les capacités des CPT de protéger le troupeau en cas d’urgence, en faisant bloc contre d’éventuels agresseurs, sont plus importantes que les relations routinières avec les gens. Bien que pendant la journée, les chiens se reposent généralement seuls, quelque part dans un endroit élevé, ils répondent toujours aux perturbations qui se produisent dans le troupeau. Aux dires des gardes forestiers et des bergers, les chiens sont très actifs la nuit et réagissent à tout ce qui pourrait présenter un danger. Ils poursuivent tout ce qui ne fait pas partie du troupeau, que ce soient des renards ou des chamois. Les animaux remarquent rapidement que les CPT sont présents et les évitent. Mais ils ne quittent pas la région. Lors des changements de pâturages, les chiens vont toujours devant et sécurisent la voie empruntée par le troupeau. Là, notre bergère a parfois besoin de l’aide d’autres personnes qui précèdent le troupeau et veillent à neutraliser les engorgements pour éviter que les moutons ne fassent demi-tour. Pendant la saison d’estivage, la bergère ne rassemble pas le troupeau dans un enclos pour la nuit. L’alpage est subdivisé en pâturages tournants dont l’étendue est Alpage Culm da sterls Notre alpage se trouve au-dessus de la haute vallée de Bargis, sur le territoire communal de Trin. Son altitude va d’environ 1’600 à 2’400 mètres. Sa surface totalise quelque 200 ha. En général, la saison d’estivage commence au début juin et se termine fin septem bre; le troupeau compte entre 800 et 900 moutons appartenant à différents propriétaires. L’exploitation d’alpage est placée sous la responsabilité d’une bergère accompagnée de plusieurs chiens de conduite des troupeaux. Préavis agenda CPT-CH Le prochain cours de formation continue pour éleveurs aura lieu les 6/7 novembre 2015, la prochaine assemblée des membres le 12 mars 2016. gérable. Ces parcelles sont délimitées par des évènements naturels tels que rochers et ravins, et par des clôtures (fils et Flexinet). Selon leur surface, la bergère doit aussi mener les moutons à l’intérieur même de la pâture. Nous ne pratiquons sciemment pas le parcage des moutons, la journée, pour éviter le risque accru de transmission de maladies et de dommages aux sols. Conclusion Bien que notre alpage ne se trouve qu’à dix kilomètres du Calanda et donc au cœur du territoire de la meute de loups locale, jusqu’à présent, nos moutons ont – par chance – été épargnés de toute attaque vérifiée. Notre système de pâturage, qui compte aujourd’hui six CPT, fonctionne très bien. Christian Erni alpagiste Culm da sterls
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