Maurice Clement orgue Markus Brönnimann flûte Adam Rixer

22.01.
2016 20:00
Grand Auditorium
Vendredi / Freitag / Friday
Autour de l’orgue
Maurice Clement orgue
Markus Brönnimann flûte
Adam Rixer trompette
Philippe Koch violon
Aleksandr Khramouchin violoncelle
Béatrice Daudin percussion
Maurice Clement
Improvisation
André Jolivet (1905–1974)
Arioso barocco pour trompette et orgue (1968)
8’
Maurice Duruflé (1902–1986)
Suite op. 5 pour orgue
N° 2: Sicilienne
6’
Josef Gabriel Rheinberger (1839–1901)
Suite c-moll (ut mineur) op. 166 für Violine und Orgel (1891)
N° 1: Praeludium
N° 2: Canzone
N° 3: Allemande
N° 4: Moto perpetuo
23’
—
Jehan Alain (1911–1940)
Litanies JA 119 pour orgue (1937)
4’
Frank Martin (1878–1942)
Sonata da Chiesa pour flûte et orgue (1938/1941)
Andante – Allegretto alla francese – Musette – Allegretto – Adagio
15’
Camille Saint-Saëns (1835–1921)
Prière op. 158 pour violoncelle et orgue (1919)
8’
Thierry Escaich (1965)
Ground II pour orgue et percussion (2007)
8’
De la musique de chambre
‹moderne›
Entretien avec Maurice Clément
Dominique Escande
Comment est né ce projet?
Il s’agit d’un projet entièrement ‹fait maison›. L’idée de réunir
des solistes, tous chefs de pupitres, de l’OPL autour de l’orgue
de la Philharmonie semblait évidente. Dans le passé, j’ai déjà
pu réaliser des concerts avec certains collègues merveilleux
comme Adam Rixer, Markus Brönnimann et Philippe Koch à
travers le pays, mais jusqu’à cette date nous n’avons pas encore
pu jouer ensemble à la Philharmonie, notre lien en commun.
Ce soir, nous proposons des œuvres en duo.
L’orgue ne couvre-t-il pas le violon ou le violoncelle? Comment parvienton à garder un équilibre sonore?
L’orgue de la Philharmonie est énorme (quelques 6 763 tuyaux…)
mais à côté de son allure éclatante, il peut être en fait très discret
et d’une clarté extrême, parfait pour la musique de chambre car
il permet de redécouvrir des pièces dont on peut entendre les
moindres détails. Un point fort de cet orgue est notamment
ses sonorités très douces, obtenues grâce à des doubles boîtes
expressives (une boîte dans une autre boîte) permettant d’obtenir
des quadruples piano merveilleux en duo avec d’autres instruments.
Pourquoi avoir choisi spécifiquement ces œuvres?
Le répertoire de musique de chambre pour orgue et autre instrument ne commence qu’à la fin du 19e siècle, sauf à quelques
rares exceptions. À partir du moment où nous avons décidé de
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ne pas aborder le répertoire des transcriptions et arrangements,
le choix s’est imposé facilement. Josef Rheinberger et Camille
Saint-Saëns pour le 19e siècle, Franck Martin et André Jolivet
pour le 20e, et Thierry Escaich pour le 21e siècle. Pour compléter,
je propose deux œuvres en solo de Maurice Duruflé et Jehan
Alain, ainsi qu’une improvisation.
Josef Rheinberger, né au Liechtenstein, qui a passé une majeure
partie de sa vie à Munich, occupe dans l’histoire de l’orgue allemand une place considérable. Il nous a laissé six pièces pour
orgue et autre instrument dont nous avons choisi la Suite op. 166
pour violon et orgue. L’organiste de la Madeleine à Paris, Camille
Saint-Saëns, a composé en 1919 une merveilleuse petite pièce, sa
Prière op. 158 pour violoncelle et orgue. Il s’agit ici d’une méditation très cantabile et sans autres prétentions que la beauté d’un
chant très touchant.
L’Arioso Barocco de 1968 pour trompette et orgue d’André Jolivet
est une longue incantation d’une esthétique très originale. Son
écriture mélodique et rythmique est d’une grande liberté, résolument dynamique et luxuriante, qui dégage une sorte d’énergie
vitale propre à exprimer les pouvoirs magiques et incantatoires
que le compositeur, disciple fidèle d’Edgard Varèse, a toujours
cherché à conférer à sa musique. André Jolivet est mort en 1974,
la même année que le suisse Frank Martin. S’ils ont vécu presque
en même temps, leur langage et leur provenance musicale diffèrent
radicalement. Alliant avec bonheur les acquisitions fondamentales de la tonalité, librement assumée, et les apports de l’univers
des douze sons de Schönberg. Sa Sonata da chiesa de 1938 existe
en différentes versions. Nous avons choisi la version pour flûte
et orgue. C’est une œuvre en un mouvement et d’un seul élan.
La ligne mélodique, répondant aux principes sériels, y est soutenue par des harmonies d’inspiration diatonique et de caractère
consonant.
Maurice Duruflé, de la même génération que Jolivet, s’inscrit,
par contre, dans la tradition tonale ou modale de l’‹impressionnisme›
français et se considère comme l’héritier de Claude Debussy,
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Maurice Duruflé
Maurice Ravel, Gabriel Fauré ou Paul Dukas et n’affiche aucune
affinité avec l’avant-garde. Sa Sicilienne issue de la Suite op. 5 de
1932/33 distille d’abord une idéale mélodie champêtre chanté
par le hautbois avec grâce et aide à procurer une esthétique sensuelle à toute l’œuvre.
Comme Duruflé, Jehan Alain était un élève de Paul Dukas au
Conservatoire de Paris, mais il semble avoir tiré moins de profit
de cet enseignement. Alain, un improvisateur follement doué et
très intuitif, tombé à la Seconde Guerre mondiale à l’âge de 29
ans, avait compris la nécessité pour lui d’user de sa liberté créatrice. Il trouve ses inspirations d’une part dans le chant grégorien
avec sa liberté rythmique et la souplesse des mélismes, d’autre
part en découvrant, à l’Exposition coloniale de 1932, dans les
musiques du Maroc ou de l’Inde, des échelles modales inouïes,
des timbres instrumentaux exotiques et des rythmes obsessionnels
de danse. Tous ces éléments se retrouvent dans Litanies de 1937,
construite sur la répétition obsédante d’une formule rythmique,
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menant à une sorte de frénésie désespérée. Une première version
de cette pièce s’appelait d’ailleurs Supplication. En épigraphe des
Litanies, Alain note «Quand l’âme chrétienne ne trouve plus de mots
nouveaux dans la détresse pour implorer la miséricorde de Dieu, elle
répète sans cesse la même invocation avec une foi véhémente. La raison
atteint ses limites. Seule la Foi poursuit son ascension.»
Un rythme obsessionnel que l’on retrouve dans Ground II de
Thierry Escaich?
Exactement! Comme dans les Litanies de Jehan Alain, on est en
présence d’un rythme hypnotique qui vous colle à l’oreille et
vous accompagne des heures durant. D’une expression passionnée,
cette musique pour percussion et orgue, d’une ­virtuosité redoutable, donne le vertige et atteint le rythme lointain de l’extase.
Quelle est la part de votre improvisation?
Le programme commence par une improvisation qui est naturellement en lien avec les œuvres écrites. En pensant à l’esprit des
pièces jouées, je peux guider mon improvisation dans l’une ou
l’autre direction, mais il m’est impossible de planifier ce qui va
se produire. Il y a en moi comme un refus inconscient qui refuse
de chercher et d’organiser des idées au préalable. Le moment
venu, la solution se présentera.
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Gefährten der Königin
Guido Fischer
«Die Orgel ist ohne Zweifel das größte, das kühnste und das ­herrlichste
aller von menschlichem Geist erschaffenen Instrumente. Sie ist ein ganzes
Orchester, von dem eine geschickte Hand alles verlangen, auf dem sie
alles ausführen kann.» Mit diesen schwärmerischen Worten reihte
sich auch ein Honoré de Balzac einmal in die prominente Riege
all jener ein, die schon immer in den Volksmundchor eingestimmt und die Orgel als «Königin der Instrumente» ­bezeichnet
hatten. Neben dem musikalischen Selbstbewusstsein, das die
Orgel mit aller Finesse und Macht ausstrahlt, kann dementsprechend schwerlich ein zweites Instrument bestehen. Zum kammermusikalischen Dialogpartner ist die Orgel daher einfach
nicht gemacht, lautete der kursierende Irrglaube. Tatsächlich
brauchte es von den ersten überlieferten Manuskripten mit Orgelmusik, die auf den Zeitraum um 1320 datiert werden können,
bis zum Beginn des 20. Jahrhunderts außergewöhnlich lange, bis
sich Komponisten der Duo-Besetzung «Orgel plus…» kontinuierlich widmeten. Ein überraschend breites Spektrum an unterschiedlichsten Kombinationen hat Maurice Clement nun für das
Konzert ausgewählt. Und dass sich der Titular-Organist der Philharmonie Luxembourg in solchen Repertoire-Nischen nur allzu
gut auskennt, weiß man spätestens seit seiner CD mit Werken
für Orgel und Saxophon.
Vive la France!
Nach einer Solo-Improvisation eröffnet Maurice Clement den
Duo-Reigen mit einem Werk für die zweifellos populärste Besetzung ‹Orgel & Trompete›. Zwar hatte Anfang des 17. Jahrhunderts der Italiener Girolamo Fantini einige Sonaten eben für
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Jehan Alain 1938
Trompete und Orgel geschrieben. Doch musikalisch wurde die
Freundschaft zwischen den Instrumenten vorrangig über Arrangements von Barockwerken besiegelt. 1968 schrieb der Franzose
André Jolivet mit Arioso barocco eine Originalkomposition, die
vom Titel her durchaus eine Nähe zu der jahrhundertealten Musikepoche suggeriert. Aber neo-klassizistische Züge wird man bei
ihr nicht entdecken können. Vielmehr offenbart sich nun eine
ganz und gar spirituell aufgeladene Klangwelt, wie sie für das Schaffen Jolivets typisch ist: der gebürtige Pariser gehörte u.a. mit Olivier Messiaen zu den Mitbegründern jener Komponistengruppe
«Jeune France», die sich ab 1936 einem mystisch-religiösen Musikdenken verpflichtet fühlte. Zart und zauberhaft, meditativ und
magisch, aber auch chromatisch fluoreszierend und dramatisch
aufwühlend spiegelt sich dieses Credo in Arioso barocco wider.
Bevor Maurice Clement aber weitere, selten zu hörende DuoWerke vorstellt, lenkt er zwischendurch solistisch den Blick auf
zwei befreundete französische Orgelkomponisten. Es sind Maurice Duruflé und Jehan Alain, die zusammen mit Olivier Messiaen bei Paul Dukas studiert haben. Wie Messiaen machte auch
der aus der Normandie stammende Duruflé den Gregorianischen
Choral zur Wurzel seines künstlerischen Wirkens. Dass daraus in
dem Zeitraum 1926 bis 1976 ein Werkkatalog entstand, der mit
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seinen gerade mal vierzehn(!) Opus-Nummern an konzentrierter Übersichtlichkeit kaum zu unterbieten ist, lag jedoch weniger
an der fehlenden Schöpferkraft Duruflés als vielmehr an seinem
überaus kritischen Geist, mit dem er Werke ständig einer Revision unterzog. Zufrieden war er selten, wie er 1980 exemplarisch
in einem Interview bestätigte, bei dem auch seine Frau zugegen war. Angesprochen auf seine von den manuellen Ansprüchen her teuflisch schwere Toccata aus der Suite op. 5, reagierte
er mit dem für ihn typischen Unbehagen: «Wenn man ein Stück
schreibt, dann mag man es zumeist zu diesem Zeitpunkt des Entstehens.
Aber später, wenn man es sich noch öfters näher betrachtet, ändert man
oft seine Meinung. So war es auch in diesem Fall.» Darauf Madame
Duruflé: «Auch wenn Du das Thema nicht magst, ich mag das ‹Drumherum›, sozusagen die ‹Sauce›.» «Ja, die Sauce ist da», so Monsieur
Duruflé, «aber nicht das Beefsteak! (lacht) Das Beefsteak ist wichtig,
nicht die Sauce.» Aus besagter dreisätziger Suite op. 5, die 1933 entstand, erklingt die makellose, mit subtilen Klangfarben spielende
Sicilienne.
Knapp zehn Jahre später sollte Duruflé ein Werk im Gedenken
an Jehan Alain komponieren, der 1940 im Alter von 29 Jahren im
Zweiten Weltkrieg gefallen war. Obwohl Alain in seinem kurzen
Leben immerhin über 120 Werke schrieb, ist seine Klavier- und
Kammermusik komplett vergessen. Und von seinen Orgelwerken
haben sich nur wenige im Repertoire etablieren können. Dabei
ist das Schaffen des Bruders der bekannten ­Organistin MarieClaire Alain ungemein facettenreich aufgestellt und greift Einflüsse aus dem Jazz wie auch aus der Musik des Orients und des
Fernen Ostens auf. Zu Alains Lebzeiten wurden lediglich fünf
Orgelwerke veröffentlicht, darunter die 1937 geschriebenen Litanies. Wenngleich es sich hier um ein musikalisches Bittgebet handelt, fordert das Werk dem Interpreten allein vom Tempo her
alles ab. Denn für Alain war dieses Gebet nicht die Klage eines
Verzweifelten (er litt in jenen Jahren an Angst­zuständen). Er
empfand die Litanies als «einen Tornado, der alles, was sich in seinem
Weg befindet, hinwegfegt: eine Art von Besessenheit, die die Ohren der
Menschen und auch die Gottes erfüllen muss!» Das Werk wurde vom
Komponisten am 17. Februar 1938 bei einem Konzert der Amis
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de l’Orgue uraufgeführt, das der Hausherr Messiaen in seiner Trinité-Kirche veranstaltet hatte.
Dem Erbe verpflichtet
Zu den produktivsten deutschsprachigen Orgelkomponisten gehörte im 19. Jahrhundert zweifelsohne Josef Gabriel Rheinberger. Allein 20 Orgelsonaten stehen da zu Buche, die an das bis
auf Bach zurückgehende Erbe anknüpfen. Rheinberger, der in
München zu einem europaweit einflussreichen Kompositionslehrer aufstieg (er unterrichtete u.a. Humperdinck, Wolf-Ferrari),
schrieb darüber hinaus nicht nur geistliche und weltliche Chormusik, Oper, Sinfonien und Klaviersonaten. In seinem Orgelschaffen finden sich Konzerte für Orgel und Orchester sowie
Kammermusik. Da gibt es etwa eine Triosonate für Violine, Violoncello und Orgel sowie Sechs religiöse Gesänge für Stimme und
Orgel. In den Jahren 1889/1890 schrieb Rheinberger die Suite
op. 166 für Violine und Orgel. In bester Barocktradition stellte
er der c-moll-Suite ein Präludium voran, das von einer strengen
und sogleich ungemein seligmachenden Violinkantilene erfüllt
wird. Darauf folgt – elegisch und zu Herzen gehend – eine Canzone. Romantische Innigkeit verströmt die Allemande – bevor das
Finale seinem Titel «Moto perpetuo» alle Ehre und die Violine
zu einem virtuosen Kreisel macht. Für einen sicheren Untergrund sorgt derweil die Orgel.
Nach der Suite des gebürtigen Liechtensteiners Rheinberger ist
sodann eine Sonata da Chiesa für Querflöte und Orgel des Schweizers Frank Martin zu hören. Von ihrer Statur her sind ­natürlich
auch Flöte und Orgel wie Feuer und Wasser, wie Zwerg und Riese.
Doch dass sie einfach für einander gemacht sind, belegt schon
ein Dokument aus dem Jahr 1440. Da tauchte zum ersten Mal
die Bezeichnung «Flötten» auf, mit der ein bestimmtes, eben
dem Flötenklang ähnelndes Orgelregister bezeichnet wurde. Seitdem ließ es sich keine der großen Orgelbau-Nationen wie Deutschland oder Frankreich nehmen, das Flötenregister an die Entwicklung des Flötenbaus anzupassen.
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Frank Martin 1928
Martins Sonata da Chiesa in der Fassung für Querflöte und
Orgel entstand 1941 und damit in jenem Jahr, als er sein weltliches Oratorium Le vin herbé (Der Zaubertrank) und damit sein
berühmtestes Werk schrieb. Ansonsten begegnet man dem vielseitigen Schaffen des 1974, im Alter von 84 Jahren verstorbenen Martin eher selten. Ein Grund dafür mag an einer durchaus
retrospektiven Klangsprache liegen. Obwohl Martin selbst in den
1950er Jahren Kompositionslehrer in der Nachkriegshochburg
für die Neue Musik, in Köln war, hielt er sich aus allen musikideologischen Grabenkämpfen heraus. «Meine Musik ist nicht ‹à
la mode›», so der Komponist einmal. Und später äußerte sich
Martin gar unmissverständlich über manche Kollegen. Ihn stieß
etwa die von Pierre Boulez zur Schau getragene Attitüde eines
Revolutionärs derart ab, dass er «nicht die geringste Lust hatte, ihn
näher kennen zu lernen». Und Karlheinz Stockhausen hielt Martin
schlichtweg für einen Größenwahnsinnigen. Ursprünglich hatte
Martin die dreiteilige Sonata da Chiesa 1938 für Viola da Gamba
und Orgel geschrieben. 1941 bearbeitete er das Werk für seine
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Thierry Escaich
photo: Sébastien Erome
Frau, die eine begeisterte Flötistin war. Nachdenklichkeit und
Tiefe, Sehnsucht und Verzweiflung machen den Grundton dieser
Sonate aus, die vom Komponisten später erneut, diesmal für Viola
d’amore und Orchester eingerichtet wurde.
Paris – die Stadt der Orgel
Zu den Granden der französischen Orgeldynastie gehörte neben
etwa César Franck und Charles-Marie Widor natürlich auch
Camille Saint-Saëns. Immerhin hatte er zwanzig Jahre lang
die Organistenstelle an der Pariser Kirche La Madeleine inne.
Zudem weihte er mit Konzerten die Cavaillé-Coll-Orgeln von
Saint-Sulpice, Notre-Dame, der Église de la Trinité und des Trocadéro-Palasts ein. Und von Franz Liszt wurde er gar einmal
als «le premier organiste du monde» bezeichnet. Wenngleich SaintSaëns als Komponist vor allem dank Solo-Konzerten, Opern
und Kammermusikwerken seinen festen Platz in der Musik16
geschichte hat, blieb die Orgel bis ins hohe Alter seine treue
Gefährtin. Saint-Saëns’ effektvollstes und opulentestes Orgelwerk ist die sogenannte Orgelsymphonie op. 78. Zu den mildesten Geschöpfen aus seiner Feder gehört dagegen Prière op. 158
für Violoncello und Orgel. 1919 komponiert und ein Jahr später
für Violine und Orgel umgearbeitet, feiert das Stück die Kunst
des schlichten und doch so ungemein empfindsamen LegatoGesangs ohne Worte.
Mit Thierry Escaichs Ground II für Orgel und Schlagzeug lernt man
schließlich die in der Neuen Musik-Szene meistbeachtete DuoBesetzung kennen. So haben etwa Sofia Gubaidulina, Adriana
Hölszky und Günther Becker dafür komponiert. Ground II ist
Teil eines auf bisher sechs Stücke angewachsenen, gleichnamigen
Zyklus, mit dem sich der Franzose Thierry Escaich auf die im 17.
Jahrhundert beliebte «Ground»-Form bezieht, bei der im Bass
ein markantes Motiv stets wiederkehrt. Nicht in allen «Ground»Reflektionen hat Escaich die Orgel berücksichtigt. Ground III
etwa ist für vier Celli und Ground IV für Klarinettenquartett
komponiert. Ground II (2007) entwickelt sich zu einem mal schillernden, mal hochdramatischen Klangfarbenparcours, auf dem
Orgel, Pauken, Glocken und Vibraphon miteinander zu verschmelzen scheinen. «Meine Schreibweise mag eher traditionell sein,
die Ausdrucksweise aber ist meine ganz persönliche», so Escaich, der
übrigens 1997 einen der begehrtesten Posten in der Pariser Orgellandschaft übernahm. Er wurde Titularorganist an der Pariser
Kirche Saint-Etienne-du-Mont und folgte damit keinem Geringeren als Maurice Duruflé, der ab 1930 mehr als ein halbes Jahrhundert lang dieses Orgel-Hochamt bekleidete.
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Maurice Clement
photo: Raymond Clement
Interprètes
Biographies
Maurice Clement orgue
Après une première formation dans les conservatoires de
Luxembourg (classe d’Alain Wirth) et de Bruxelles (classe de
Jean Ferrard et de Benoît Mernier), Maurice Clement approfondit
ses études d’orgue avec Jean Boyer au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Lyon. Cette rencontre déterminante
marquera profondément son parcours de musicien. Maurice
Clement, lauréat du Concours International Gottfried Silbermann
dédié à l’œuvre d’orgue de Johann Sebastian Bach, maîtrise
son instrument par un dialogue permanent avec ce d
­ ernier. La
musique n’étant pas un art standardisé, mais une manifestation
élémentaire de la vie humaine, il s’efforce de transmettre par
la musique, sa foi dans le vrai et le beau. Ses interprétations
cherchent à allier la forme et la matière ­musicale, l’esprit et la
sensibilité, la pensée et la passion. Maurice Clement conjugue
son amour de la musique classique et des musiques improvisées
dans son activité de concertiste et dans son approche pédagogique. Au cours de nombreux stages et de formations continues qu’il a dirigés, il lui importe de réveiller l’imaginaire musical entre création et interprétation, tout en transmettant la
faculté de présence et d’instantanéité. Parallèlement à ses
fonctions de professeur d’orgue au Conservatoire de Musique
du Nord au Grand-Duché de Luxembourg, il dirige la classe
d’improvisation de cet établissement. Organiste-titulaire des
Grandes Orgues de la Philharmonie de Luxembourg, Maurice
Clement est partenaire de musiciens comme la trompettiste
Tine Thing Helseth ou le percussionniste Martin Grubinger. Il est
invité comme soliste dans le cadre de festivals internationaux
19
à New York, Washington, Chicago, Minneapolis, Paris, Lyon,
Bruxelles, Zürich, Munich, Stuttgart, Leipzig, Vienne, Innsbruck,
Prague, Milan et Copenhague.
Maurice Clement Orgel
Nach ersten Jahren am Konservatorium Luxemburg (Klasse
von Alain Wirth), studierte Maurice Clement bei Jean Ferrard
und Benoît Mernier am Konservatorium Brüssel, bevor er seine
Orgelstudien am Conservatoire National Supérieur de Musique
de Lyon bei Jean Boyer vertiefte. Die Begegnung mit dieser
außergewöhnlichen Persönlichkeit der Orgelwelt wurde bestimmend für seinen weiteren musikalischen Werdegang. Im dauernden Dialog mit dem Instrument ist es Maurice Clement ein
Anliegen, durch Musik, die er als wesentlichen Ausdruck des
Lebens empfindet, seinen Glauben an das Wahre und Schöne
zu vermitteln. Sowohl als Konzertorganist, als auch in seiner
Tätigkeit als Musikpädagoge verbindet der Preisträger des Internationalen Gottfried Silbermann Wettbewerbs die Liebe zur
klassischen mit der improvisierten und experimentellen Musik.
Als leidenschaftlicher Interpret und Improvisator sich stets um
eine lebendige, spontane und freie Musik bemühend, ist es ihm
wichtig die Erkundung des Augenblicks im einmaligen Moment
des Konzertes zu leben. Neben seiner Arbeit als Professor für
Orgel am Conservatoire de Musique du Nord in Luxemburg
leitet er die Improvisationsklasse dieses Instituts. Maurice Clement ist Titularorganist der Philharmonie du Luxembourg und
gibt Konzerte als Partner herausragender Musiker wie des Perkussionisten Martin Grubinger und der Trompetenspielerin Tine
Thing Helseth. Als Solist ist er regelmäßiger Gast auf internationalen Festivals in New York, Washington, Chicago, Paris, Lyon,
Brüssel, Zürich, München, Stuttgart, Leipzig, Wien, Innsbruck,
Prag, Mailand, Kopenhagen.
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Markus Brönnimann
photo: OPL / Eric Chenal
Markus Brönnimann flûte
Markus Brönnimann est, depuis 1998, flûtiste solo à l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Né en Suisse, il s’est
formé auprès de Günter Rumpel à la Musikhochschule Zürich.
Il a ensuite étudié auprès de Michel Debost aux États-Unis et
de Renate Greiss-Armin à Karlsruhe. Pendant sa formation, il a
remporté le Studienpreis des Migros-Genossenschaftsbundes.
Markus Brönnimann a connu sa première expérience en orchestre
à la Junge Deutsche Philharmonie, avant d’être engagé comme
flûtiste soliste au NDR Radiophilharmonie ­Hannover et au Philharmonische Orchester Hagen/Westfalen. Il est également passionné de musique de chambre et membre de l’Ensemble Pyramide qui donne sa propre série de concerts à Zürich. En tant
que musicien de chambre, il est régulièrement l’invité de festivals en Europe et au-delà des océans. Il s’est produit au Rheingau Festival et au Schleswig-Holstein Festival ainsi qu’en Chine
ou à Cape Classics, en Afrique du Sud. Markus Brönnimann
tient à élargir continuellement le répertoire de son instrument.
Sa vaste discographie reflète son esprit innovant et ses intérêts
multiples. Ainsi a-t-il contribué à faire redécouvrir des œuvres
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telles que les sérénades de Théodore Gouvy, enregistrées en
CD. Ses activités en musique contemporaine lui tiennent tout
autant à cœur. Il travaille notamment avec les compositeurs
Peter Eötvös, Sylvano Bussotti, Elena Firsova, Rudolf Kelterborn
ou Gao Ping. L’intérêt musical de Markus Brönnimann ne s’arrête pas à la flûte. Ces dernières années, il a arrangé plus de 25
œuvres pour l’Ensemble Pyramide. Ces travaux sur la musique
de Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Krommer, Maurice Ravel,
Gabriel Pierné et Claude Debussy sont parus en CDs. Il conçoit
également ses propres textes associés à sa musique, en des
compositions uniques.
Markus Brönnimann Flöte
Markus Brönnimann ist seit 1998 Soloflötist im Orchestre Philharmonique du Luxembourg. In der Schweiz geboren, erhielt er
seine Ausbildung bei Günter Rumpel an der Musikhochschule Zürich. Weitere Studien führten ihn zu Michel Debost in die
USA und zu Renate Greiss-Armin nach Karlsruhe. Während
seiner Ausbildung gewann er einen Studienpreis des MigrosGenossenschaftsbundes. Erste Orchestererfahrung sammelte
Markus Brönnimann als Mitglied der Jungen Deutschen Philharmonie. Anschließend war er als Soloflötist in der NDR Radiophilharmonie Hannover und im Philharmonischen Orchester
Hagen/Westfalen engagiert. Seine besondere Leidenschaft gilt
der Kammermusik. Er ist Mitglied des Ensembles Pyramide, zu
dessen Aktivitäten eine eigene Konzertreihe in Zürich gehört.
Als Kammermusiker ist er regelmässiger Gast von Festivals in
Europa und Übersee, er trat beim Rheingau Festival und dem
Schleswig-Holstein-Musikfestival ebenso auf wie in China oder
bei Cape Classics in Südafrika.
Markus Brönnimann ist bestrebt, das Repertoire seines Instruments kontinuierlich zu erweitern. Seine umfangreiche Diskographie zeugt von seinem Entdeckergeist und seinen vielfältigen Interessen. So hat er wertvolle, in Vergessenheit geratene
Werke wie die Serenaden von Théodore Gouvy wieder aufgeführt und auf CD eingespielt. Wichtig ist ihm auch die Beschäftigung mit zeitgenössischer Musik, er arbeitet mit Komponis24
ten wie Peter Eötvös, Sylvano Bussotti, Elena Firsova, Rudolf
­Kelterborn oder Gao Ping zusammen. Markus Brönnimanns
Interesse an Musik beschränkt sich nicht auf die Flöte. In den
letzten Jahren hat er mehr als 25 Werke für das Ensemble Pyramide arrangiert. Diese Arbeiten sind auf CDs mit Musik von
Mozart, Krommer, Ravel, Pierné und Debussy dokumentiert.
Greift er selbst zur Feder, entstehen Texte über Musik, vereinzelt auch Kompositionen.
Adam Rixer trompette
Adam Rixer est né en 1975 en Hongrie et a commencé à jouer
de la trompette à l‘âge de dix ans. De 1993 à 1997, il a étudié
auprès de György Geiger à l’Académie Franz Liszt de Budapest.
En 1994 et 1996, il a reçu les premiers prix aux concours de
trompette de l’Académie de son pays natal; en 1998, il a remporté le deuxième prix au Concours international de trompette
de Pilisvörösvár, en Hongrie. Il a étudié de 1997 à 1999 auprès
de Reinhold Friedrich à la Staatlichen Hochschule für Musik à
Karlsruhe. À cette période, il était fréquemment engagé comme
supplémentaire à l’orchestre du festival de Budapest et dans
différents orchestres symphoniques allemands, dont les Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunk, Orchester des
Hessischen Rundfunk Frankfurt, Deutsche Kammerphilharmonie Bremen. Depuis 1999, Rixer est première trompette solo
à l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Il est membre
du quintette à vent de l’OPL. Depuis 2005, il enseigne aussi
au Conservatoire de Musique de la Ville de Luxembourg. En
soliste, Adam Rixer s’est produit dans différents festivals de
musique – entre autres à Delft (Pays-bas), à Avignon et Dijon
(France) et à Lockenhaus (Autriche).
Adam Rixer Trompete
Adam Rixer wurde 1975 in Ungarn geboren und begann im
Alter von zehn Jahren, Trompete zu spielen. Von 1993 bis 1997
studierte er bei György Geiger an der Musikhochschule «Franz
Liszt» Budapest. 1994 und 1996 war er erster Preisträger im Fach
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Adam Rixer
Trompete des Wettbewerbs der Musikhochschulen seines Heimatlandes; 1998 gewann der den zweiten Preis des Internationalen Trompetenwettbewerbs in Pilisvörösvár, Ungarn. Seine
Studien setzte er von 1997 bis 1999 bei Reinhold Friedrich an der
Staatlichen Hochschule für Musik in Karlsruhe fort. In dieser Zeit
war er ständige Aushilfe im Budapest Festivalorchester und
in verschiedenen deutschen Symphonieorchestern, u.a. dem
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, dem Orchester des Hessischen Rundfunks Frankfurt, der Deutschen Kammerphilharmonie Bremen. Seit 1999 ist Rixer Erster Solotrompeter im Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Er ist Mitglied des OPL Brass Quintetts. Seit 2005 unterrichtet er auch
am Conservatoire de Luxembourg. Als Solist gastierte Adam
Rixer bei verschiedenen Musikfestivals – u.a. in Delft (Niederlande), in Avignon und Dijon (Frankreich) und in Lockenhaus
(Österreich).
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Philippe Koch
photo: Philippe Hurlin
Philippe Koch violon
Originaire d’une grande famille de musiciens liégeois, Philippe
Koch a accompli ses études à Liège et s’est perfectionné
auprès des maîtres Christian Ferras, Pierre Amoyal et Arthur
Grumiaux. Konzertmeister de l’Orchestre Philharmonique du
Luxembourg, il poursuit également une carrière de soliste
(Europe, Etats-Unis, Afrique du Nord, Amérique du Sud), ce qui
lui permet de jouer accompagné par de nombreux orchestres
et de côtoyer des chefs réputés tels que Emmanuel Krivine,
Yuri Ahronovich, Paavo Järvi, etc. Chaque année, il est invité
en tournée au Japon et en Espagne. Passionné de musique de
chambre et de musique contemporaine, il en explore la diversité avec le Trio Grumiaux, les quatuors Louvigny et Brussels
String Quartett, et au sein du Trio Koch, avec sa fille Laurence
(violon) et son fils Jean-Philippe (piano). Il compte, parmi ses
autres partenaires, Gérard Caussé, Abdel Rahman El Bacha,
Pavel Gililov, Maria Kliegel, etc. Philippe Koch est professeur au
Conservatoire Royal de Liège et donne régulièrement des master-classes (Belgique, France, Luxembourg, Japon, Corée…).
Intéressé par la direction d’orchestre, il est invité à diriger divers
ensembles. Sa discographie (35 CDs allant de Mozart à Bussotti,
en passant par Arensky, Vieuxtemps, Beethoven, Brahms, Mendelssohn, Pierné…) a reçu plusieurs distinctions prestigieuses
dans la presse spécialisée internationale (2 Diapasons d’Or,
Choc-Monde de la Musique, Répertoire, Pizzicato...). Il est
membre du jury de différents concours, dont deux fois au
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Concours international Reine Elisabeth. Président de la Fondation
Arthur Grumiaux et Président d’Honneur du Concours Henri
Vieuxtemps. Philippe Koch a été fait Chevalier avec la couronne
de l’Ordre du Mérite civil et militaire de la famille de Nassau par
le Grand-Duc Henri et est également Officier de l’Ordre de Léopold en Belgique.
Philippe Koch Violine
Aufgewachsen in einer großen Musikerfamilie in Liège, studierte Philippe Koch am Konservatorium seiner Heimatstadt und bei
Meistern wie Christian Ferras, Pierre Amoyal und Arthur Grumiaux. Heute ist Koch Konzertmeister des Orchestre Philharmonique du Luxembourg und verfolgt gleichzeitig eine internationale Solistenkarriere (in Europa, den Vereinigten Staaten, dem
nördlichen und südlichen Afrika). Dies erlaubt ihm, mit zahlreichen Orchestern und an der Seite von Musikern wie Emmanuel
Krivine, Yuri Ahronovich oder Paavo Järvi, zu ­spielen. Jährlich
führen ihn Tourneen nach Japan und Spanien. Der begeisterte
Kammermusiker, der sich intensiv für zeitgenössische Musik
einsetzt, spielt u.a. im Trio Grumiaux dem Quatuor Louvigny
und dem Brussels String Quartett. Mit seinen Kindern Laurence
Koch (Violine) und Jean-Philippe Koch ­(Klavier) gründete er das
Trio Koch. Darüber hinaus arbeitet er mit Gérard Caussé, Abdel
Rahman El Bacha, Pavel Gililov, Maria Kliegel, etc. Philippe Koch
hat eine Professur für Violine am ­Conservatoire Royal de Musique de Liège inne und gibt regelmäßig Meisterklassen in Belgien, Frankreich, Luxemburg, Japan und Korea. Von jeher begeisterter Ensembleleiter, ist Philippe Koch auch als Dirigent verschiedener Klangkörper gefragt. Seine Diskographie (rund 35
CDs, deren Repertoire von Mozart bis Bussotti, über Arensky,
Vieuxtemps, Beethoven, Brahms, Mendelssohn, Pierné reicht)
wurde mit zahlreichen Anerkennungen gewürdigt, darunter Diapason d’Or, Choc du Monde de la Musique, Répertoire, Supersonic durch Pizzicato u.a. Regelmäßig Jurymitglied diverser Wettbewerbe, gehörte der Musiker zweimal zur Jury des Concours
Musical Reine Elisabeth. Er ist Präsident der Fondation Arthur
Grumiaux. Durch Großherzog Henri von Luxemburg wurde er
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zum Chevalier avec la Couronne de l’Ordre civil et militaire de
la famille de Nassau ernannt. Außerdem ist er Officier des belgischen Ordre de Léopold.
Aleksandr Khramouchin violoncelle
Lauréat de nombreux concours internationaux en Italie, Belgique, Hollande et notamment primé lors du 12e Concours
International Tchaïkovski à Moscou en 2002, Aleksandr Khramouchin mène une carrière internationale tant comme soliste
que comme musicien de chambre. En soliste, il joue sous la
baguette d’Emmanuel Krivine, Rudolf Werthen, Dirk Brossé,
Patrick Davin, Lev Markiz, Valery Poliansky et Bramwell Tovey.
Ses concerts ont été retransmis à la radio et à la télévision aux
États-Unis, Canada, Japon, Chine, Russie et dans tous les pays
européens. Depuis l’âge de 19 ans, Aleksandr Khramouchin est
le Premier violoncelle solo de l’Orchestre Philharmonique du
Luxembourg au Grand-Duché de Luxembourg. En 2010, Aleksandr Khramouchin rejoint le prestigieux Quatuor Aviv comme
membre permanent. En musique de chambre, Aleksandr Khramouchin s’est également produit aux côtés d’Emmanuel Ax,
Christian Ivaldi, Vladimir Sverdlov, Polina Leshenko, Sofja Gülbadamova, Denis Goldfeld, Priya Mitchell, Alissa Margulis, Jack
Liebeck pour n’en citer que quelques-uns. Aleksandr Khramouchin a joué dans les salles les plus prestigieuses: Concertgebouw
d’Amsterdam, Salle Gaveau à Paris, l’Alte Oper à Francfort, la
Philharmonie de Cologne, le Konzerthaus de Berlin, Wigmore
Hall à Londres, Tchaikovsky Hall à Moscou. Ses enregistrements
discographiques, chez Timpani Records notamment, ont été
unanimement salués par la critique. Son dernier disque présente
les œuvres de Jean Cras. Il a reçu 5 Diapasons du magazine
Diapason. Né en 1979 en Biélorussie, dans une famille de longue
tradition musicale, Aleksandr Khramouchin a reçu sa première
leçon de violoncelle de son père, brillant violoniste, qui a continué
à guider Aleksandr dans son développement musical pendant
plusieurs années. En 1985, il intègre la classe de Vladimir Perlin
à l’Ecole Spéciale pour étudiants avancés au Conservatoire de
Minsk. Immigré en Belgique en 1992, il poursuit ses études
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Aleksandr Khramouchin
avec le Professeur Hans Mannes au Conservatoire Royal d’Anvers. De plus il a reçu les précieux conseils de Janos Starker,
Natalia Schakhovskaya et Boris Pergamenschikow. Les critiques
ont salué «l’inoubliable Khramouchin», son «jeu profondément
personnel», «sa vaste palette de répertoire» et sa «perfection
technique».
Aleksandr Khramouchin Violoncello
Aleksandr Khramouchin, Gewinner und Preisträger zahlreicher
Cello- und Kammermusikwettbewerbe in Italien, Belgien, in den
Niederlanden und beim XII. Internationalen Tschaikowsky-Wettbewerb in Moskau, ist auf den größten Bühnen weltweit zu
Gast. Er konzertierte in Frankreich, Spanien, Belgien, Luxemburg,
in den Niederlanden, der Schweiz, in Deutschland, Tschechien,
der Slowakei, Polen, Russland, Italien, China und Japan und
spielte als Solist mit Orchestern unter der Leitung von solchen
Dirigenten wie Emmanuel Krivine, Rudolf Werthen, Dirk Brossé,
Patrick Davin, Lev Markiz, Valery Poliansky, Bramwell Tovey. Als
Kammermusikpartner trat Aleksandr Khramouchin zusammen
mit Künstlern wie Emmanuel Ax, Christian Ivaldi, Vladimir Sverdlov, Polina Leshenko, Sofja Gülbadamova, Denis Goldfeld, Priya
Mitchell, Mikhail Bezverhny, Jack Liebeck auf. Aleksandr Khramouchin gastierte im Concertgebouw Amsterdam, der Salle
Gaveau in Paris, in der Alten Oper Frankfurt und in der Kölner
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Philharmonie, im Tschaikowsky-Saal in Moskau und in vielen anderen Häusern. Zahlreiche Fernseh- und Radiomitschnitte sowie CD-Aufnahmen, u.a. bei Timpani Records legen beredtes
Zeugnis von seiner vielseitigen Persönlichkeit ab. Die CD mit
Werken von Jean Cras wurde vom französischen Musikmagazin
mit fünf Sternen ausgezeichnet. 1979 in Minsk (Weißrußland) in
eine Familie mit einer tiefen musikalischen Tradition hineingeboren, bekam Aleksandr Khramouchin den ersten Cellounterricht
im Alter von vier Jahren durch seinen Vater, einen herausragenden Geiger, der ihm auch weiterhin half, sein Musikverständnis zu vertiefen und seinen eigenen musikalischen Stil zu entwickeln. 1985 wurde er in die Klasse von Vladimir Perlin an der
Spezialmusikschule Minsk für hochbegabte Kinder aufgenommen. Nachdem er 1992 nach Belgien kam, setzte er sein Studium bei Professor Hans Mannes am Königlichen Konservatorium von Antwerpen fort. Er nahm an Meisterkursen bei Janos
Starker, Natalia Schachowskaja, Boris Pergamenschikov und
anderen teil. Im Alter von 19 Jahren erhielt Aleksandr Khramouchin die Stelle des Solocellisten beim Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Musikkritiker betonen stets Khramouchins unvergesslichen, individuellen Vortragsstil, die breite
Palette seiner Interpretationen sowie die perfekte technische
Beherrschung des Instruments.
Béatrice Daudin percussion
Après de brillantes études au CNR de Metz, Béatrice Daudin,
messine de naissance, poursuit son parcours musical au CNSM
de Paris dans la classe de Mr Jacques Delecluse où elle obtient
son premier prix en percussion, solfège, harmonie, et musique
de chambre, tout en continuant ces études de direction
d’orchestre. Elle élargit son horizon musical en jouant dans
divers orchestres (Orchestre de Paris, Opéra de Paris, concert
Colonne, Lamoureux, et Radio France) et participe à des enregistrements avec Marcel Azzola, Francis Lalanne, et Julien Clerc,
des émissions télévisées (Jacques Chancel) et de nombreux
concerts de musique contemporaine à Radio France. Tout en
poursuivant ses expériences orchestrales, après l’obtention
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du Certificat d’Aptitude, elle devient professeure à l’ENM de
St Brieuc ou elle accroit son répertoire en intégrant le quartet
de jazz de Joël Cadoret. Elle devient ensuite professeur de percussion au CNR de Metz et organise des concerts dans toute la
région, et, en 1989, percussionniste solo à ­l’Orchestre Philharmonie du Luxembourg. Elle interprète notamment la Sonate de
Béla Bartók avec Jean-Efflam Bavouzet et Christian Zimmerman
à l’Arsenal de Metz, Miroir de Célestine d’Ohana, et UmBhiyozo
waze Africa de Grant Mclahlan avec E.Chojnacka, Psappha de
Xenakis, Vibraphonietta d’Ivo Malec au Grand théâtre de
Luxembourg, Ais de Xenakis avec le Baryton Spyros Sakkas au
Théâtre du Châtelet à Paris et au festival Ars Musica à Bruxelles,
Chronochromie et le Cayon aux étoiles de Messian, etc. Elle
donne également de nombreux récitals avec ses propres compositions en région messine. En 2009, elle est membre du jury
du Concours International de Percussion «percussion Duo 2009»
organisé par IPCL au Conservatoire du Luxembourg. Béatrice
Daudin a enregistré plusieurs CDs comme: Miroir de Célestine
d’Ohana, Ais de Xenakis, Synaxis d’Ohana, etc. Depuis plusieurs
années elle joue avec le quatuor Percussion de L’OPL. Elle
intervient fréquemment dans le cadre de la fondation EME de
la Philharmonie. Elle a joué dans la pièce Piccola Trama de Luca
Francesconi au Mudam.
Béatrice Daudin Percussions
Nach mit Bravour gemeisterten Studien am CNR ihrer Geburtsstadt Metz, setzte Béatrice Daudin ihre musikalische Ausbildung am CNSM Paris in der Klasse von Jacques Delecluse
fort und erzielte dort einen Abschluss mit Auszeichnung in den
Fächern Schlagwerk, Solfège, Harmonielehre und Kammermusik, während sie ebenfalls Orchesterleitung studierte. Durch
das Spiel in diversen Orchestern (Orchestre de Paris, Opéra de
Paris, Concerto Köln, Lamoureux und Radio France) erweiterte
sie permanent ihren musikalischen ­Horizont ebenso wie durch
die Mitwirkung an diversen Einspielungen mit Marcel Azzola,
Francis Lalanne und Julien Clerc und an ­Fernsehproduktionen
(Jacques Chancel) und schließlich an ­zahlreichen Konzerten mit
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Béatrice Daudin
photo: OPL / Eric Chenal
zeitgenössischer Musik bei Radio France. Nach dem Erreichen
des Lehramtsabschlusses wurde sie parallel zu ihrer Orchestertätigkeit Lehrerin am ENM in St Brieuc, wo sie durch das Spiel
im Jazzquartett Joël Cadoret ihr Repertoire entscheidend erweiterte. Ihre Lehrtätigkeit setzte sie am CNR de Metz fort. Sie organisiert Konzerte in der gesamten Region. 1989 trat sie die
Stelle der Solo-Schlagzeugerin des OPL an. Zu ihren herausragenden Konzertauftritten zählen die Sonate von Bartók mit
Jean-Efflam Bavouzet und Christian ­Zimmerman im Arsenal de
Metz, Miroir de Célestine d’Ohana und Umbhiyozo waze Africa
von Grant Mclahlan mit E. Chojnacka, Psappha von Xenakis,
Vibraphonietta von Ivo Malec im Grand Théâtre de Luxembourg,
Ais von Xenakis mit dem Bariton Spyros Sakkas im Théâtre du
Châtelet in Paris und auf dem Festival Ars Musica in Brüssel,
Chronochromie und Cayon aux étoiles von Messiaen. Darüber
hinaus ist sie in der Region mit zahlreichen Recitals, die ihre
eigenen Kompositionen beinhalten, präsent. 2009 war Daudin
Jurymitglied des Internationalen Percussion-Wettbewerbs «percussion Duo 2009», organisiert durch IPCL am Conservatoire du
Luxembourg. Sie kann auf mehrere CD-Einspielungen verweisen, darunter: Miroir de Célestine von Ohana, Ais von Xenakis, Synaxis von Ohana. Seit einigen Jahren spielt sie im Quatuor Percussion des OPL. Regelmäßig tritt sie im Rahmen der
Projekte der EME-Stiftung der Philharmonie in Erscheinung.
Daudin wirkte an der Produktion des Werkes Piccola Trama von
Luca Francesconi im Mudam mit.
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