01.12. 2015 20:00 Salle de Musique de Chambre Mardi / Dienstag / Tuesday Rising stars Quatuor Zaïde Charlotte Juillard, Leslie Boulin-Raulet violon Sarah Chenaf alto Juliette Salmona violoncelle «Rising stars» – ECHO European Concert Hall Organisation Nominated by Philharmonie de Paris With the support of the Culture Programme of the European Union Ce concert sera enregistré par radio 100,7 et diffusé le 15.01.2016 dans le cadre de l’émission «Classics in Concert». Wolfgang A. Mozart (1756–1791) Streichquartett N° 14 G-Dur (sol majeur) KV 387 (1782/1783) Allegro vivace assai Menuetto: Allegro – Trio Andante cantabile Molto allegro 27’ Francesca Verunelli (1979) Secondo Quartetto (2015, commande de la Cité de la Musique Paris et de l’ECHO European Concert Hall Organisation) 9’ — Béla Bartók (1881–1945) Quatuor à cordes N° 5 Sz 102 (1934) Allegro Adagio molto Scherzo: Alla bulgarese (Vivace) Andante Finale: Allegro vivace 30’ «Le quatuor, c’est du drame» Conversation avec Sarah Chenaf, altiste du Quatuor Zaïde Propos recueillis par Anne Le Nabour Parlez-nous des débuts du Quatuor Zaïde. Lorsque le Quatuor Zaïde a été créé, en 2009, nous étions toutes les quatre à une période charnière entre les études et la voie de professionnalisation. Dès le départ, nous avons eu envie de faire les choses très sérieusement, sans attendre de voir si cela allait marcher. Nous avons envisagé de passer des concours et nous nous sommes entourées de l’ancien altiste du Quatuor Alban Berg, Hatto Beyerle, qui est devenu notre mentor et nous a accompagnées, surtout les trois premières années. Il nous a aidées à préparer les concours auxquels nous avons obtenu de très bons résultats (1er prix au concours Haydn, 1er prix au concours de Pékin, 3e prix au concours de Banff et 1er prix au concours Charles Hennen), ce qui nous a encouragées à continuer. Nous avons aussi passé une année à Vienne auprès de Johannes Meissl du Quatuor Artis. Tout ceci a consolidé notre passion. Vous venez de fêter vos six ans. Quelle est la recette pour qu’un quatuor dure dans le temps? Je crois que le plus important est de bien s’entendre, d’abord sur un plan humain puis musical, ce qui implique d’avoir un peu les mêmes goûts. Nous venons en effet de fêter nos six ans et nous ne sommes pas prêtes de nous arrêter! 3 C’est un quatuor exclusivement féminin, et ce depuis le début… Nous n’avons jamais cherché à être un quatuor de filles. C’est le hasard le plus total! Au départ de notre deuxième violon, il y a un an, nous n’étions d’ailleurs pas contre l’idée d’accueillir un garçon. Nous cherchions avant tout quelqu’un avec qui les choses allaient bien se passer et avec qui continuer l’aventure. Mais il se trouve que la personne qui nous a le plus convaincues était une fille. Comment avez-vous choisi le nom de votre quatuor? Il est très difficile de trouver un nom qui ne soit pas déjà pris mais, surtout, qui va tout de suite accrocher et faire penser à la musique. Avec Zaïde, titre d’un singspiel inachevé de Mozart, nous aimions bien la référence à l’opéra car, pour nous, le quatuor, c’est du drame, surtout à l’époque classique et plus encore chez Mozart où la dimension opératique est très présente. Que vous apporte votre nomination au titre de «Rising Star» par la Philharmonie de Paris? Cette nomination nous ouvre les portes de vingt des plus belles salles et acoustiques d’Europe. Une belle acoustique est toujours un support immense pour se laisser aller et rentrer vraiment dans la musique. En quatuor, la question de l’acoustique est centrale. Avec cette nomination, on se sent portées par une toute nouvelle énergie à l’idée de marcher dans les pas des plus grands et de rencontrer un tout nouveau public. Comment le programme de la tournée a-t-il été conçu? Comme pour chaque programme, nous avons voulu offrir un échantillon de cet énorme répertoire pour quatuor, tout en privilégiant le contraste. Notre souhait était de faire voyager les gens d’une époque à une autre et de confronter les œuvres entre elles, de manière à ce que chacune soit mise en valeur. 4 «Plusieurs éléments structurels représentent chacun un centre de gravité autour duquel se déploient différentes perspectives «narratives». En résumé, ces développements coexistent à différents niveaux – comme des passés et des futurs potentiels ou possibles. Au fur et à mesure, imperceptiblement, un point de fuite, imprévu, s’impose et précipite le discours formel ailleurs. Le temps sémantique, «narratif» du début, cède la place à un temps hypnotique et contemplatif, le temps-hors-temps du son pur.» Francesca Verunelli au sujet du Secondo Quartteto Pourquoi avoir choisi de passer commande à la compositrice Francesca Verunelli? Ce choix a été fait en collaboration avec l’ECHO, commanditaire du Secondo Quartetto, et Emmanuel Hondré de la Philharmonie de Paris. Comment avez-vous collaboré avec elle? Nous l’avons rencontrée avant même qu’elle ait commencé à écrire, pour faire connaissance, une étape importante dans le processus de composition mais nous l’avons ensuite laissée complètement libre dans son travail. Puis, nous nous sommes vues à différentes étapes d’avancement de la pièce afin d'être certaines de bien partager la même vision de l'œuvre. Comment caractériseriez-vous son style? Ce que nous admirons est la manière dont elle traite le temps et le son. Elle passe ainsi d’un temps narratif, où les éléments structurels sont présentés les uns après les autres, à des phases où le temps entre chaque élément se réduit, jusqu’à créer un phénomène de superposition et une déformation du son. Elle recourt aussi à des phases plus hypnotiques, contemplatives, littéralement hors temps. 5 Que vous apporte la pratique de la musique contemporaine? À la différence du grand répertoire mille fois entendu, la musique contemporaine nous laisse beaucoup plus de liberté car nous n’avons pas ou beaucoup moins de références en matière d’interprétation. Ainsi Francesca est-elle beaucoup plus précise dans ses indications que Haydn ou Mozart, car son langage comporte beaucoup de codes et de signes. Son œuvre nous invite à redécouvrir nos instruments et à considérer sous un angle nouveau le traitement du son, de l’espace et du temps. La pratique de la musique contemporaine nous offre cette possibilité d’explorer de nouvelles branches de la musique, de nouveaux langages, mais aussi de faire de belles rencontres. Venons-en à Mozart. Comment caractériseriez-vous le Quatuor KV 387? Comme je l’ai dit, pour nous, la musique classique est une musique qui se chante et se dit, d’où l’importance de la rhétorique, étroitement liée à l’art de l’éloquence. On va ainsi au-delà de la simple exécution instrumentale et nous jouons comme si nous racontions une histoire, avec tout l’engagement émotionnel que cela implique. À titre d’exemple, il est important de distinguer un silence rythmique d’un silence rhétorique: ce dernier sera étiré ou raccourci, le principal étant qu’il serve à renforcer le caractère du passage. Comment décririez-vous l’esthétique de Bartók dans son Cinquième Quatuor à cordes? Ce Cinquième Quatuor à cordes comporte une dimension orchestrale, principalement dans les premier, troisième et cinquième mouvements, et constitue un réel défi physique et technique. Un peu comme chez Verunelli, il y a, dans les deuxième et quatrième mouvements, cette dimension de temps hypnotique et contemplatif. On dirait que Bartók décrit l’espace et le cosmos. La partition se caractérise aussi par la présence d’éléments folkloriques, collectés par le compositeur dans les campagnes hongroises, com6 me dans ce troisième mouvement, «alla bulgarese», impliquant un rythme impair repris dans tout le scherzo. Parlez-nous de votre instrument. Je joue un alto anonyme des 17e et 18e siècles, arlequin, c’est-àdire constitué de morceaux de différents instruments. Je suis très contente de cet instrument qui est le mien, contrairement aux autres membres du quatuor qui jouent des instruments prêtés par des fondations. Dans un quatuor à cordes, comment l’altiste se positionne-t-il par rapport à ses trois autres collègues? Sur le plan sonore, j’aime penser que l’alto et le deuxième violon constituent le cœur du son. Les deux instruments viennent enrichir le son du quatuor. L’alto peut à la fois se fondre dans le son du violoncelle et des violons, et les imiter, mais il y a un grain, une âpreté qui rendent sa sonorité unique. Quels sont vos projets à venir? Notre deuxième disque, consacré à l’opus 50 de Haydn, va sortir dans quelques semaines, le 17 novembre. L’enregistrement a eu lieu à l’Arsenal de Metz sous le label indépendant No-Mad Musique Augmentée et nous sommes très contentes du résultat. Mais, dans les prochains mois, notre actualité sera vraiment centrée sur cette tournée Rising Stars avec pas moins de vingt concerts prévus. Nous sommes très impatientes! Interview réalisée par téléphone le 23 octobre 2015 7 Wolfgang Amadeus Mozart: Streichquartett KV 387 Detlef Giese (2014) Die «Früchte einer langen und mühsamen Arbeit» seien jene sechs Streichquartette gewesen, die er, Wolfgang Amadeus Mozart, im Frühjahr 1785 seinem verehrten Komponistenkollegen und «lieben Freund» Joseph Haydn zueignete. Stück für Stück waren sie in den Jahren zuvor entstanden, bis schließlich das für Sammlungen dieser Art übliche halbe Dutzend vorlag. Die «Haydn-Quartette», wie man das Opus schon bald darauf nannte, zählen gewiss zu den am sorgfältigsten ausgearbeiteten Kompositionen aus Mozarts Feder. Den wesentlich von ihm und dem Widmungsträger Haydn, entwickelten klassischen Stil repräsentieren diese Werke jedenfalls auf eine besonders eindringliche und überzeugende Weise. Den Auftakt zu den «Haydn-Quartetten» machte ein am Silvesterabend des Jahres 1782 fertiggestelltes Stück, das Streichquartett G-Dur KV 387. In ihm formuliert Mozart gleichsam programmatisch seinen Anspruch aus, Kompositionen zu schaffen, die einerseits das von seinem erklärten Vorbild Haydn erreichte satztechnische Niveau halten (wenn nicht gar übertreffen) und andererseits auf der Ebene des Klanglichen neue Reize setzen. So lebt etwa der Eingangssatz von seinen spürbaren dynamischen Innenspannungen und Kontrasten, desgleichen aber auch von einer ausgesprochen konzentrierten Durchgestaltung aller musikalischen Parameter. Auf gesangliche Momente verzichtet Mozart dabei ebenso wenig wie auf das Bestreben, alle vier Musiker einigermaßen gleichberechtigt in die Gestaltwerdung der Musik einzubeziehen. Immer wieder fasziniert Mozarts Einfalls9 Titelseite der ersten Violinstimme einer frühen Ausgabe des Streichquartetts KV 387 (L. Lavenu, London 1797) reichtum, sowohl in Bezug auf die Erfindung der maßgeblichen Themen und Motive als auch im Blick auf die Techniken ihrer Verarbeitung. Das an zweiter Stelle stehende Menuett mit eingeschobenem Trio ist ungewöhnlich ausgedehnt – statt wie sonst häufig intermezzohaft eine Brücke zwischen einem schnellen und langsamen Satz zu schlagen, gewinnt es im Quartett KV 387 ein merklich größeres Gewicht – die vielen Chromatismen und teils schroffen Klänge unterstützen diese Tendenz noch. Von großer Wirkung ist auch das Andante cantabile, mit dem Mozart seine Fähigkeit unter Beweis stellt, breit strömende melodische Linien zu schreiben und diese in die Textur eines Quartettsatzes perfekt zu integrieren. Vom hellen C-Dur ausgehend bewegt sich dieser langsame Satz zuweilen auch in dunklere Moll-Regionen hinein und erschließt dadurch ein großes Ausdrucksspektrum. Das bewegte Finale wiederum ist von einer vitalen Kraft durchpulst, wie man sie aus vielen Werken Mozarts her kennt – nicht zuletzt aus seinen Opern. Mit auffallend vielen polyphonen Pas10 sagen ist die Musik angereichert: In der fugierten Eingangssequenz hat man nicht von ungefähr einen Vorgeschmack auf den grandiosen Finalsatz der Symphonie C-Dur KV 551 (der «JupiterSymphonie») von 1788 entdecken wollen, da Mozart hier wie dort mit bemerkenswerter Souveränität seine kontrapunktischen Künste demonstriert – und zwar nicht im Sinne trockener Gelehrsamkeit, sondern mit Frische und Originalität. Das Quartett KV 387 ist in jedem Falle ein hervorragendes Beispiel für das eminente kompositorische Vermögen Mozarts, das keinen Geringeren als Joseph Haydn nach einem Quartettabend Anfang 1785 zu begeisternden Worten animierte, indem er Mozarts Vater Leopold gegenüber verlauten ließ: «Ich sage Ihnen vor Gott, als ein ehrlicher Mann, ihr Sohn ist der größte Componist, den ich von Person und dem Nahmen nach kenne: er hat Geschmack, und über das die größte Compositionswissenschaft.» 12 Kompromisslos und sensibel Zu Francesca Verunelli und ihrem Zweiten Streichquartett Tatjana Mehner Die leidige Diskussion über komponierende Frauen – die Italienerin Francesca Verunelli gehört unstrittig nicht nur zu einer Generation, für die der andauernde Vergleich mit den männlichen Kollegen ebenso obsolet geworden ist wie die Notwendigkeit der permanenten Selbstrechtfertigung oder gar der Sonderförderung. Die Musikerin zählt ohne Frage zu jenen absolut herausragenden Komponistinnen dieser Generation, die ihren Kolleginnen durch ihr kompromissloses Arbeiten Bahn gebrochen haben. Diese Kompromisslosigkeit manifestiert sich ebenso in der Konsequenz, mit der Francesca Verunelli eine gleichermaßen intelligente wie sensible Klangsprache entwickelt hat, die die Erfahrungen ganz unterschiedlicher ästhetischer Schulen und kompositorischer Techniken absolut unabhängig und eigenwillig in sich aufgenommen hat, wie in der Art und Weise, in der sie sich einen Markt erobert hat, der zeitgenössischem Musikschaffen nicht unbedingt gewogen ist. Zwischen klug angewandtem Pragmatismus und faszinierendem Ausdruckswollen entwickelt Verunelli ihren eigenen äußerst einfühlsamen Zugang zu ganz unterschiedlichen Materialien. Gleich, ob – wie in diesem Falle für die klassische Streichquartettbesetzung – oder aber im elektronischen und live-elektronischen Bereich – schafft sie ebenso anspruchsvolle wie ansprechende Klanggefüge; vor allem aber auch in der selbstverständlichen Verbindung dieser Materialwelten. Francesca Verunelli studierte Komposition bei Rosario Mirigliano und Klavier bei Stefano Fiuzzi am Konservatorium Luigi Cherubini in Florenz. Nach hervorragendem Abschluss setzte 15 sie ihre Ausbildung an der Accademia Santa Cecilia in Rom bei Azio Corghi fort. Als Teilnehmerin der musikalischen Sommerakademie Chigiana in Sienna in den Jahren 2004 und 2005 kann sie auf Aufführungen ihrer Musik in deren Rahmen verweisen und profitierte von einem «Emma Conestabile»-Studienstipendium. Ihre Studien setzte Verunelli am Ircam in Paris fort, dessen Kurs für Komposition und Computermusik sie zunächst belegte. Hier krönte sie vorläufig ihr kompositorisches Schaffen mit zwei bemerkenswerten Arbeiten: Interno rosso con figure für Akkordeon und Elektronik, das von Anthony Millet uraufgeführt wurde, und Play, geschrieben für das Ensemble Intercontemporain, das das Werk im Oktober 2010 unter Leitung von Susanna Mälkki im Centre Pompidou in Paris spielte. Im selben Jahr wurde Verunelli auf der Biennale von Venedig der Leone d’argento verliehen. Als «Compositrice de recherche» am Ircam im Jahr 2011/12 schuf sie im Auftrag dieser Einrichtung Unfolding für Streichquartett und Elektronik, das im März 2012 im Rahmen der Musikbiennale in Lyon durch das Arditti Quartet uraufgeführt wurde, und das auch Bestandteil des Programms von ManiFeste 2012 am Ircam war. In der laufenden Spielzeit arbeitet die Komponistin als Artist in Residence in der Casa Velasquez (Académie de France in Madrid). In gleicher Weise war sie in der vorausgehenden Saison am Zentrum GMEM in Marseille zu Gast. Kompositionsaufträge, Auszeichnungen und Aufführungen der herausragenden internationalen Institutionen auf dem Gebiete zeitgenössischer Musik belegen den außerordentlichen Rang der Komponistin und zeugen von der hohen Anerkennung, die ihr Fachwelt wie Publikum zuteilwerden lassen. Hier sind Arbeiten für das IRCAM, die Neuen Vocalsolisten Stuttgart und La Biennale di Venezia ebenso zu nennen, wie solche für das Orchestre philharmonique de Radio France, Milano Musica, Accentus Chamber Choir, Lucerne Symphonic Orchestra, Maggio Musicale Fiorentino Orchestra, Court-Circuit, Festival d’Aix-en-Provence, GMEM de Marseille, CIRM de Nice, den französischen Staat oder FACE Foundation. 16 photo: Jean Radel Francesca Verunelli Über ihr Zweites Streichquartett, einen Auftrag der Cité de la Musique Paris und des ECHO – Rising-Stars-Programms für das Quatuor Zaïde schreibt die Komponistin: «Mehrere Strukturelemente repräsentieren je unterschiedliche Schwerpunkte, um die herum sich verschiedene Erzähl-Perspektiven entfalten. In nuce finden sich derartige Entwicklungen auf unterschiedlichen Ebenen – wie in der Vergangenheit und einer möglichen oder wahrscheinlichen Zukunft. Nach und nach, unmerklich, schiebt sich ein unvorhergesehener Fluchtpunkt in den Vordergrund und drängt den formalen Diskurs nach draußen. Die semantisch-‹narrative› Zeit des Anfangs weicht einer hypnotisch-kontemplativen, der Zeitenthobenheit des reinen Klanges.» Béla Bartók: Fünftes Streichquartett Tatjana Mehner Die Königsdisziplin geistvoller musikalischer Kommunikation und der Inbegriff kammermusikalischer Meisterschaft: Das Image der Gattung, die durch Klassik und Romantik gewissermaßen alle großen Komponisten – abgesehen vielleicht von jenen, die ihr Wirken nahezu vollends in den Dienst der Opernbühne gestellt hatten – beschäftigt hatte, mag im darin manifestierten Anspruch von vornherein eine Herausforderung für die Komponisten am Beginn des 20. Jahrhunderts gewesen sein. Daran – ebenso wie an der Tatsache, dass sich im Zuge fortschreitender Professionalisierung fantastische Ensembles entwickelten – mag es gelegen haben, dass auch die Moderne in einem weiteren Sinne sich zur Gattung des Streichquartetts wie zu kaum einer anderen eine profunde Position erarbeitete und damit ein entscheidendes Repertoire. Dass sich gerade in diesem Repertoire die Vielfalt der Stile und Schulen der Epoche – fast schon mustergültig – widerspiegelt, ist nicht allzu verwunderlich. Mit der Aufweichung bindender Kanones bezogen auf Form und Material entfaltete sich auch im Streichquartett eine gewisse ästhetische Dispersität, die aber niemals die Gattung als solche in Frage gestellt hätte. Wobei gerade in der ersten Jahrhunderthälfte wenige Komponisten mit jener Intensität Streichquartette schrieben wie etwa Béla Bartók, der sich auch weitgehend auf tradierte Formmodelle beruft. Letztlich hinterließ der Komponist sechs Werke, die er tatsächlich als «Streichquartette» veröffentlichte und durchnummerierte. Entstanden sind sie in den Jahren 1908 bis 1939 und spiegeln 19 Béla Bartók um 1935 damit – bei aller ästhetischen Geschlossenheit – entscheidenden musikhistorischen Wandel. Innerhalb dieses Werkzyklus nimmt das Streichquartett N° 5 fast schon die Position eines Spätwerkes ein, wobei der Komponist – was Sprödigkeit und das Ausreizen ästhetischer Grenzen angeht – dennoch ein wenig hinter den Anspruch der Vorgängerwerke zurückgeht, eingängiger schreibt. Auffallend sind die vielfachen symmetrischen Bezüge, die sich sowohl in der Großform, der fünfsätzigen Anlage bemerkbar machen, die ihr Gravitationszentrum im Scherzo hat, als auch in den Mikrostrukturen. Stehen die beiden äußeren – schnellen – Sätze ganz offensichtlich zueinander in Beziehung, so verhält es sich mit dem langsamen zweiten und vierten Satz nicht anders. Und auch der Umgang mit der Anordnung der Themen im der Sonatensatzform gehorchenden Kopfsatz spielt filigran mit den Gesetzmäßigkeiten musikalischer Symmetrie, ebenso wie die melodische Entwicklung von Motiven. Sparsam, aber konsequent wird auch in diesem Werk das für den Komponisten so typische Einbeziehen von volksmusikalischen Elementen und Prinzipien eingesetzt – namentlich im zentralen dritten Satz. 20 Dass das Werk 1935 in Washington vom legendären KolischQuartett uraufgeführt wurde, unterstreicht die Rolle, die die Existenz und Qualität der namhaften Streichquartette bei der Entstehung und Verbreitung des modernen Quartettrepertoires einnahmen. Letztlich boten die etablierten und vom Publikum hochgeschätzten Interpreten den Komponisten eine Plattform, die es so nicht in allen Gattungen und Besetzungen gab. Obendrein war das Werk ein Auftrag der US-amerikanischen Mäzenin Elizabeth Sprague Coolidge, der es auch gewidmet ist. 22 Interprètes Biographies Quatuor Zaïde En 2012, le Quatuor Zaïde, formé en 2009, remporte le 1er prix du Concours International Joseph Haydn à Vienne, ainsi que trois prix spéciaux dont celui de la meilleure interprétation des œuvres de Haydn. En septembre 2011, les quatre musiciennes reçoivent le 1er prix au Concours International de Musique de Pékin. En 2010, un an seulement après sa constitution, le Quatuor Zaïde remporte une impressionnante série de prix: le prix de la presse internationale décerné à l’unanimité au concours international de quatuor à cordes de Bordeaux, le 3e prix du concours international de quatuor à cordes de Banff (Canada) et le 1er prix du concours international Charles Hennen à Heerlen (Hollande). Le Quatuor Zaïde est l’invité de salles prestigieuses comme la Philharmonie de Berlin, le Wigmore Hall (London), le Musikverein Wien, le Théâtre des Champs-Élysées, la Cité de la Musique à Paris, l’auditorium de la Cité Interdite de Pékin, le Beijing Concert Hall, le Jordan Hall de Boston, et assure des tournées de concerts en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, en Autriche ou encore en Grèce. Au cours de la saison 2015/16, nommé ECHO Rising Stars, prestigieuse distinction reconnaissant le Quatuor Zaïde comme le meilleur de sa catégorie et de sa génération, il aura le privilège de jouer dans les plus grandes salles européennes. Le Quatuor Zaïde a eu l’occasion de se produire aux côtés de partenaires tels que les violoncellistes Julian Steckel et Jérôme Pernoo, les pianistes Alexandre Tharaud, Bertrand Chamayou, David Kadouch ou Jonas Vitaud. Le répertoire du quatuor englobe tous les styles, et notamment la musique contemporaine. Il a, à son actif, des œuvres de Iannis Xe24 Quatuor Zaïde photo: Neda Navaee nakis, Wolfgang Rihm ou Jonathan Harvey avec qui il a eu l’occasion de travailler. Au printemps 2014, le quatuor a présenté un disque Janáček / Martinů, sous le nouveau label digital NoMadMusic, qui a suscité des éloges de toutes parts. Depuis sa constitution, le quatuor est très régulièrement suivi et conseillé par Hatto Beyerle, altiste fondateur du Quatuor Alban Berg, avec qui il travaille notamment dans le cadre de l’ECMA - European Chamber Music Academy. Le Quatuor Zaïde est soutenu par le Mécénat Musical Société Générale. Il est lauréat 2010 du programme «Génération Spedidam», Lauréat HSBC 2010 du Festival d’Aix-en-Provence et 1er prix 2011 du concours de la FNAPEC. Depuis janvier 2011, Charlotte Juillard joue un violon de Joseph Gagliano de 1796 prêté par Mécénat Musical Société Générale et, depuis février 2014, Juliette Salmona joue un violoncelle de Claude-Augustin Miremont prêté par l’association des amis du violoncelle. Quatuor Zaïde Im Jahre 2012 gewann das 2009 gegründete Quatuor Zaïde den ersten Preis des Internationalen Joseph Haydn Wettbewerbs in Wien, ebenso wie drei Spezialpreise, darunter jenen für die 25 Quatuor Zaïde photo: Neda Navaee beste Interpretation eines Werkes von Haydn. Im September 2011 hatten die vier Musikerinnen bereits den ersten Preis beim Internationalen Musikwettbewerb Peking gewonnen. Schon 2010, nur ein Jahr nach seiner Gründung, hatte das Ensemble eine eindrucksvolle Serie von Preisen eingefahren: bei einstimmiger Entscheidung den Preis der Presse des internationalen Streichquartettwettbewerbes Bordeaux, den dritten Preis des internationalen Wettbewerbs für Streichquartett in Banff (Canada) und den ersten Preis des internationalen CharlesHennen-Wettbewerbes in Heerlen (Niederlande). Konzerteinladungen führen das Quatuor Zaïde in so namhafte Säle wie die Berliner Philharmonie, die Wigmore Hall (London), den Musikverein Wien, das Théâtre des Champs-Élysées, die Cité de la Musique in Paris, das Auditorium der Verbotenen Stadt in Peking, die Beijing Concert Hall, die Jordan Hall in Boston, Konzerttourneen durch Deutschland, die Niederlande, Italien, Österreich und Griechenland. In der Saison 2015/16 hatte das Quartett durch die Nominierung zum ECHO Rising Star Gelegenheit, in den bedeutendsten Konzertsälen Europas zu spielen. Das Ensemble musizierte mit Kammermusikpartnern wie den Cellisten Julian Steckel und Jérôme Pernoo sowie den Pia26 nisten Alexandre Tharaud, Bertrand Chamayou, David Kadouch und Jonas Vitaud. Das Repertoire des Quartetts umfasst Musik aller Stilrichtungen und ganz besonders zeitgenössische Literatur; namentlich Werke von Iannis Xenakis, Wolfgang Rihm oder Jonathan Harvey, mit dem das Ensemble Gelegenheit hatte zu arbeiten. Im Frühjahr 2014 brachte das Ensemble eine CD mit Musik von Janáček und Martinů beim neuen digitalen Label NoMadMusic heraus, die von allen Seiten hoch gelobt wurde. Seit seiner Gründung begleitete der Bratscher Hatto Beyerle, Gründungsmitglied des Alban-Berg-Quartetts, das Ensemble als eine Art Mentor, insbesondere im Rahmen der l’ECMA – European Chamber Music Academy. Das Quatuor Zaïde wird gefördert durch Mécénat Musical Société Générale. 2010 war es Laureat des Programms «Génération Spedidam» sowie Lauréat HSBC 2010 du Festival d’Aix-en-Provence und erhielt 2011 den ersten Preis des Wettbewerbs FNAPEC. Seit Januar 2011, spielt Charlotte Juillard eine Violine von Joseph Galiano aus dem Jahr 1796, die ihr durch Mécénat Musical Société Générale zur Verfügung gestellt wurde, seit Februar 2014 musiziert Juliette Salmona auf einem Instrument von Claude-Augustin Miremont, das ihr durch die Gesellschaft der Freunde des Violoncellos überlassen wurde. 28 La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu your comments are welcome on www.facebook.com/philharmonie Partenaire officiel: Partenaire automobile exclusif: Impressum © Établissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2015 Pierre Ahlborn, Président Stephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan Gehmacher Design: Pentagram Design Limited Imprimé au Luxembourg par: Imprimerie Centrale Tous droits réservés. 32
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