ATALA NOVEMBRE 201 3 N°1 DIRECTRICES DE L'EDITION Angela Hua et Emilie Bell-Perrais « B RESPONSABLE DE PUBLICATION Joël Lust ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9 DIRECTEUR DE LA REDACTION Mario Ranieri Martinotti IL GIORNALE DE CHATO EXISTE asta non ne posso più! Ma chi me l'ha fatto fare di diventare il direttore della redazione del giornale di Chato??? » pensavo fino a pochi minuti fa davanti alla mia e-mail vuota. Erano due settimane ormai che rompevo le scatole a mezza scuola per farmi consegnare gli articoli promessi. Nessuno! nessuno che avesse rispettato l'impegno preso. Ed io, io arrabbiato con me stesso per essermi imbarcato in un'avventura troppo rischiosa. Sì, certo, il mio lavoro l'avevo fatto: trovare i giornalisti, pensare a tutti gli articoli, assegnarglieli_ Ma come potevo essere soddisfatto se quelle idee restavano solo nella mia testa e nessuno tra vacanze, flème e compiti le fissasse sulla carta? Poi l'illuminazione, il colpo di scena! Sulle mia e-mail iniziano a piovere articoli ovunque. Non ci posso credere! Inizio a leggere il primo e più vado avanti e più mi meraviglio dello stile, dell'originalità, della finezza della ragazza che lo ha scritto. Poi leggo gli altri; dal primo all'ultimo non c'è n'è uno banale non c'è n'è uno scritto con i piedi. C'est après cet épisode que j'ai vraiment compris les potentialités de chacun de vous, chateaubriannais par rapport au journal. Maintenant je suis sûr qu'il prospérera! Atala (malgré son nom que personne ne comprend) existe , et vous appartient. C'est notre journal à nous tous et je vous invite à y écrire. Atala ne doit pas être un but mais un moyen! « Un moyen ? Mais qu'est-ce qu'il raconte là ce Mario! ». Si, si un moyen : un moyen de communiquer que chacun d'entre nous possède désormais, un moyen de s'ouvrir au lycée en partageant pensées, idées, expériences et surtout un moyen de concevoir le lycée différemment : en le racontant! C'est un moyen aussi pour ne pas rester trop fermés sur chato, notre petit monde, et entretenir des relations et des correspondances avec des gens de l'extérieur et avec d'autres lycées de Rome qui eux aussi ont une rédaction. J'espère une grande participation de la part de tous les élèves: je suis sûr que vous pouvez donner infiniment à ce journal. Et si cela sera fait , je suis sûr que notre mensuel nous donnera lui aussi beaucoup, beaucoup, beaucoup! Mario Ranieri Martinotti Directeur de la rédaction M.NASI SE REVELE À ATALA son passé d'ancien élève à Chato (Bac 95) et de grand sportif N ous commençons à s’entrainait 7J/7, 365J/365 à poser quelques questions et l'aviron (canottaggio) au moins Une interview exclusive sur voilà, déjà, un flux de mémoires d'ancien élève qui émergent! La Caffet' qui n’existait pas, les labos sans ordinateur, les notes qui pouvaient aller de 20/20 à -30/20 (M. Nasi soutient d'avoir toujours eu la moyenne, il faudrait confirmer), les cours du samedi, les mentions du Bac très difficiles à obtenir... Bref, difficile de s’imaginer Chato il y a quelques années! Nous découvrons ensuite que M. Nasi 2 heures par jour! Comment concilier ce rythme infernal avec le rythme encore plus infernal de la Tle? “Il faut faire des choix” nous dit-il, "sacrifier des matières pour pouvoir donner de son mieux au sport qu'on aime”. Un choix risqué qui lui a coûté un Bac endessous de ses potentialités. Ainsi il a du malheureusement abandonner l'allemand et Mme Tricoire. “Le secret pour tenir la route est, tenez-vous fort, d'écouter en classe!” Les Dix Elus A près ces huit premières semaines de cours (ça a été dur!), la dernière semaine avant les vacances (bien méritées) a été dédiée aux élections des 6 nouveaux membres du CVL. Nombreux d'entre vous y avez sûrement participé. D'après nos sources, 80% des chateaubriannais à partir des classes de 3ème jusqu'aux classes de Terminale auraient placé un bulletin dans l'urne. BRAVO! lire la suite p.2 Suite p.2 nostro inviato, molto speciale, PERCHE' SUONO Daldel liceo Virgilio LA BATTERIA MIO PADRE HA S VINTO IL LEONE D'ORO di Giovanni Agalbato uono la batteria da 1 2 anni ormai; quando ho cominciato sapevo che non avrei mai smesso. Ancora oggi mi sorprende in continuazione questo strumento, con i suoni differenti che può produrre, le diverse tonalità, le vibrazioni sui differenti generi di pelle, le varie accordature che può avere anche se non produce alcun armonia, ma un ritmo ben preciso che accompagna e tiene il tempo. Suite p.3 Il film che ha vinto la 70° Mostra del cinema di Venezia, nato da una passeggiata sul Raccordo anulare Suite p.4 NOVEMBRE 201 3 ROMA, VIA DI VILLA PATRIZI 9 N°1 AFFAIRES INTERNES CHI SIAMO? Una riflessione su ciò che ci accomuna nel bene e nel male a noi di Chato 21 settembre, domenica mattina, uno sciame di romani stanchi e grigi si radunano in un improbabile hotel sull’Aurelia. Dal businessman trentenne all’adolescente sfaticato, in comune questi personaggi hanno un solo scopo: passare i fatidici esami dell’IELTS, indispensabili per un futuro all’estero. All’improvviso, all’entrata della smorta sala di attesa, si materializzano due figure diverse da tutte le altre, benché non particolarmente originali. Da lontano, il primo dettaglio che si scorge sono i pantaloni rossi, che risaltano su uno sfondo di tristi fuseaux neri. Poi ecco arrivare il golfone sformato, d’obbligo persino con trentadue gradi all’ombra, e l’immancabile borsa Longchamp scura, abbastanza usata da sembrare vissuta ma portata al braccio come se si trattasse di un’assoluta novità. Controluce, imbambolate dal sonno, angosciate per l’esame, mi accorgo senza il minimo sforzo che si tratta di due allieve di chato, e subito abbasso lo sguardo. Una domanda mi sorge spontanea: come ho fatto a realizzare in un centesimo di secondo la loro provenienza? ma soprattutto, come mai ho subito cercato di non farmi riconoscere? Il Lycée Chateaubriand de Rome si occupa da più di un secolo di nutrire i giovani spiriti che lo frequentano sin dalla più tenera età, o per imparare la lingua, o per frequentare un certo ambiente, o semplicemente perché di nazionalità francese. Per tutto l’asilo, poi le elementari, le medie, il liceo, gli abitanti di “Chateaubriand”, strana nazione senza frontiere ma con lingua, cultura e usanze proprie, si frequentano assiduamente e esclusivamente, creando in questo modo un forte sentimento di appartenenza, che traspare da ogni poro dell’ignaro alunno, dal modo in cui si esprime al panino che mangia a pranzo, alle scarpe che indossa ogni mattina. Volenti o nolenti, ci ritroviamo tutti impantanati in un circuito chiuso (ma non per questo soffocante) e ciclico che si ripete ogni giorno, ogni settimana, ogni anno, fino al Bac. Nonostante una gran parte di noi non veda l’ora di tagliare ogni contatto con la scuola a colpi di machete, Chato resterà sempre profondamente ancorata dentro di noi. Ciò che siamo lo dobbiamo in parte a dove siamo cresciuti, ovvero a scuola. Il sentimento agrodolce di appartenere al lycée Chateaubriand mancherà così tanto ad alcuni di noi che destineremo i nostri figli agli stessi banchi, agli stessi orari, agli stessi professori e agli stessi orripilanti repas in cantine di cui c'eravamo lamentati per quindici anni. Il perché di questa scelta, che ora può sembrare assurda, sta nel fatto che questo sentimento di appartenenza, che ci rende riconoscibili in ogni luogo e situazione, ci regala anche una grande sicurezza per affrontare il mondo e, in fondo, fra vent’anni, penseremo alla copie double macchiata di unto della “genovese” con una punta di nostalgia. Zoe Savignano LES DIX ELUS Notre directrice éditoriale nous présente le CVL (la suite de la première page) voilà de bons futurs citoyens. Il faut tout de même admettre que parmi les 80%, nombreux sont ceux qui ont votés pour une personne connue et 4 un peu au pif. Ou encore, combien d'entre vous pendant que vous étiez en train de déposer votre enveloppe vous êtes posez la question: «Mais... à quoi ça sert le CVL?». Bonne question, peut être pas le moment idéal pour vous la posez, mais excellente question tout de même. Pour tous ceux qui ne le sauraient pas encore, le CVL (Conseil de Vie Lycéenne) est un groupe de 1 0 élèves élus par leurs camarades afin d'assurer la vie lycéenne. Bref, c'est 1 0 personnes qui se réunissent 3 fois par an (espérons que ça sera plus cette année) et qui profitent de ces réunions pour promettre 3000 projets dont peut être un seul se réalisera. Non pas que les élèves membres manquent de volonté, bien au contraire. Ils sont cette année encore plus motivés que d'habitude. Je suis sur que le nom de Julien Gagnon vous dit quelque chose? Non? Garçon de 1 ère, grand, brun, plutôt discret... hurlait à l'époque des élections «Votez Gagnon!» voilà, ça revient? On ne peut pas dire qu'il manque de motivation. Ou encore la charmante Clementina Tonci dont le cousin faisant 1 m40 (3ème) a été élu pour accompagner Giacomo Martinelli au CE... une famille de politiciens. Et en parlant de Giacomo Martinelli (TS1 ), il faudra lui donner le titre de maître tout puissant puisqu'il est à la fois délégué, représentant des élèves au CE et représentant des élèves au CVL. Il y en a 3 autres: Clotilde C (1 S), Claudia Bonnacorsi (TS) et Angela Hua (TS) et encore 4 autres survivants de l'année dernière: Emilie Bell-Perrais (TS), Artidoro Pagnoni (TS), Angelica Siciliani (1 ES) et Guglielmo Cultrera (1 S). Et bien qu'on entame un ton légèrement humoristique, cette équipe nous semble pleine de potentielle. Que l'on sache, les projets n'ont pas encore été décidés. Mais le Vice-Président vient d'être élu surprise : Artidoro PAGNONI. Vous aurez du mal à trouver un jeune homme plus charismatique que lui, en plus on entend dire que son cerveau est plutôt bon aussi: 1 9,5/20 au premier contrôle de Spé maths! Donc voilà, une petite présentation de cette nouvelle équipe qui semblait plutôt nécessaire, puisque ce sont vos représentants. Emilie Bell-Perrais M.NASI SE REVELE A' ATALA Une interview exclusive sur son passé d'ancien élève à Chato (Bac 95) et de grand sportif (suite de la première page) Mais ses sacrifices lui ont donné des résultats incroyables: souvent champion et vice-champion d'Italie ! Cela pourtant ne l'a pas empêché de tomber 3 fois dans le Tibre : « une expérience à éviter ». Il nous avoue aussi qu'il était dépendant de ses entraînements, comme d'une « drogue faitemaison ». En effet, l'aviron, sport complet où travaille tout le corps, donne une véritable accoutumance. C'est un sport en plein air, qui apporte en même temps les satisfactions que donne l'équipe, tout en gardant une nature très individuelle. En somme l'aviron demande énormément à l'athlète (temps et énergie) mais, en échange, il lui donne beaucoup aussi. Enfin, voilà que M. Nasi nous révèle des souvenirs un peu “people”. Il admet, en effet, d'avoir eu plusieurs copines (parfois même en même temps !?) grâce à son physique sculpté! Un vrai “Don Juan”! Les garçons, il faudrait prendre exemple! Cependant le soir, pas le temps de traîner d'une fête à l'autre, les entraînements avant tout! Le club d'aviron de M.Nasi sur le Tibre Entre autres, il nous confesse de se sentir “évalué” face à Mme Di Cagno et Mme Tricoire! On peut grandir, mais face à son ancien prof, on reste toujours un peu « élève », toujours dans la crainte d’être interrogé. Et puis il connaissait les jeunes profs M. Pechoux, M. Anger ou encore M. Paclet qu'ils n'a malheureusement pas eu. Il se souvient encore que tous les élèves étaient sous le contrôle de Sandra, la surveillante qui encore aujourd'hui nous tient sages. Il nous raconte aussi son fiasco électoral: élu une seule fois délégué! Quand il était élève, il “testait” souvent la limite de la patience de ses maîtres et professeurs, ce qui lui a coûté de bonnes baffes. D'ailleurs, du point de vue des punitions, il a reçu une colle pour avoir “dit d'une manière trop colorée et directe qu'un camarade de classe était un imbécile”. Attention, le fait que le futur prof l'ait fait ne justifiera pas les insultes lancées au hasard à tout le monde! Mais la chose la plus surprenante est quand M. Nasi nous dévoile l'“évasion” d'un groupe d'amis dans le parc de Strohl-Fern pour passer la nuit dans un tunnel souterrain derrière le champ de tennis, avec sortie au musée de Valle Giulia, en plein milieu de fouilles archéologiques! Enfin, pour tous les couples d'aujourd'hui, il y a de l’espoir! En effet M.Nasi connaît des amoureux au lycée qui ont fini par se marier! Que faut-il en déduire? Qu'il faut commencer à faire les bons choix de cœur dès maintenant!!! A propos de relations sentimentales, pour toutes les filles qui auraient une “sympathie particulière” pour M. Nasi, il affirme qu'il n'est ouvert à “aucune avance”. Yannick Tedeschi 2 N°1 NOVEMBRE 201 3 ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9 CULTURE MIO PADRE HA VINTO IL LEONE D'ORO Di solito mio padre si sveglia dopo di me. C'è stato un periodo, invece, che quando mi alzavo lo trovavo già in piedi e pronto ad uscire: <<Papà, ma che ci fai sveglio? Stattene a dormire fino alle 8 come sempre no? Dove vai a quest’ora della mattina? >> La faccenda mi insospettiva davvero. Cosa ci faceva mio padre sveglio a quell’ora? Si era fidanzato con un' hostess sudafricana? Aveva qualche amico o un lontano parente in ospedale? O era lui che stava male? Fortunatamente due dettagli del suo abbigliamento mi tranquillizzarono: lo zaino da scalatore che portava in spalla e le scarpe da trekking che aveva ai piedi! Dove andava, allora, così attrezzato di prima mattina? Finalmente un giorno me lo spiegò: <<Vado sul Grande Raccordo Anulare>> Adesso voi vi chiederete, come io stesso mi domandai allora, perché un' individuo, nel mio caso il proprio genitore, deve mettersi le scarpe da montagna per salire in macchina e raggiungere il Raccordo?! Allora mi confessò che sul G.R.A ci andava a piedi (??!). Sì proprio a piedi. Di certo non in mezzo alle carreggiate dove ogni giorno scorrono migliaia e migliaia di automobilisti romani, bensì tutto intorno. Sotto. Sopra. A destra. A sinistra. Gli era presa così e non ci potevo fare niente. Si era messo in testa di intraprendere questo viaggio lungo il Grande Raccordo Anulare della capitale, zigzagando per 300 chilometri in 20 giorni (a piedi!). Nei primi tempi, quando il signor Nicolò Bassetti, così si chiama mio padre, lo andava raccontando O tutti lo guardavano come si guarda un matto: voleva osservare e capire cosa succede nella più importante arteria stradale di Roma. Per farne che? Un saggio di urbanistica? Un libro di storie intrecciate? Un romanzo? Forse in quei giorni non lo sapeva neanche lui. Ma piano piano il suo progettò andò formandosi e dopo INCONTRI/RISCONTRI gni giorno per le strade, per le piazze o per le vie incontriamo migliaia di persone. Le guardiamo ma non le vediamo : il tempo di uno sguardo e, fuggitive già sono volate via. Spesso ci accorgiamo dell’importanza di un incontro quando è ormai troppo tardi, allora speriamo di tornare indietro perché quell’attimo duri per sempre. Carlo Verdone è uno degli attori italiani di maggiore successo, Tea Falco è l’attrice rivelazione di Io e Te (regia di Bernardo Bertolucci). Li ho conosciuti a Taormina. Giacca semplice e camicia lui, abito bianco e di pizzo lei. Appartengono a generazioni diverse. Cosa hanno in comune? Un incontro. O meglio degli incontri nati tra i banchi di scuola, la cui influenza e il ricordo rimangono intatti anno dopo anno. Al giovane Carlo non piaceva la scuola, gli basta il ricordo del professore di matematica “severissimo e cattivissimo” per dirmi che non vorrebbe tornarci. Per Carlo la scuola è stata una palestra dove si è allenato a costruire i suoi primi personaggi e a sperimentare i primi tentativi di recitazione. Come mi spiega, era un imitatore di professori attento a cogliere certi tic che sfuggivano ai suoi compagni : “un lavoro psicologico, naturale, che mi veniva con molta facilità”. La classe è stata la sua prima platea. Una classe piacevole, per via del feeling con i compagni “siamo rimasti amici, ci rivediamo” dice “ e poi il mio compagno di banco Christian De Sica s’è sposato mia sorella”. Allora chiedo : “Ed il suo primo amore?” Dopo una lunga pausa Verdone mi racconta come il suo fosse un amore “molto molto platonico”. Quinta elementare : “si chiamava Ludovica, la tipica biondina con un neo sul mento”. Incuriosita chiedo : “L’ha conquistata?” Mi risponde : “No, non ho conquistato proprio niente, viveva nei miei sogni e basta”. L’amore è un incontro. Spesso ha un senso unico e non si trova il coraggio di andare contromano. Da ragazzo Carlo Verdone era malinconico e spiritoso, da un lato la passione per la musica e il cinema da condividere con gli amici e dall’altro il desiderio di stare solo a scrivere e pensare. Come Carlo Verdone anche Tea Falco amava, nel periodo dell’adolescenza, chiudersi in se stessa e viaggiare con la mente. “Quando ero piccola i miei insegnanti erano perfidi con me, non ne ricordo nessuno che fosse a mio favore” ricorda Tea Falco. “Ero una bambina fragile e timida e questo faceva pensare ai miei compagni che fossi una strana”. Ed è così che Tea si è sentita sola. A 1 6 anni “l’incontro” con Carl Gustav Jung e la sua teoria sul sincronismo : “quello che accade nella mente e che immaginiamo si può realizzare fuori. Nascono così gli eventi sincronici, quando la realtà mentale corrisponde alla realtà fisica.” Mi confida che vorrebbe tornare a scuola e rifare tutto da capo perché tramite quella sofferenza di ragazza è potuta andare avanti, con una forza in più. “Sono indefinibile” conclude, “mi sto ancora cercando, ma sicuramente le esperienze di adolescente mi hanno fortificato”. Spesso gli incontri ci intrappolano e ci attirano. Ne abbiamo bisogno per ritrovare noi stessi ed evitare di smarrirci per strada. La fisica quantistica dice che siamo vibrazioni e le vibrazioni simili si attraggono, perciò infondo, ogni incontro siamo noi. Maria Stella Milani avesse in testa mio padre, ma un bel giorno, circa un anno dopo, lo richiamò dicendogli che avrebbe iniziato a lavorarci sopra. E così da quel momento fu Rosi, con la sua telecamera e i suo registratore audio, ad andare in giro a piedi sul raccordo anulare... non so se se le metteva anche lui le scarpe da trekking. Morale della favola “SACRO G.R.A”, il film ispirato alla lunga ricerca fatta da mio padre, era pronto e come capita ai documentari in Italia si prevedeva una distribuzione marginale in qualche sala minore a Roma, una cosa di nicchia insomma, ma comunque un bel traguardo visto da dove si era partiti. Invece accade qualcosa di straordinario, il film è selezionato in concorso alla 70° Mostra Internazionale del cinema di Venezia (era la prima volta che un documentario veniva incluso nella sezione principale) e con grande sorpresa di tutti, vince il Leone d'oro, preferito ad altri film dai budget milionari! (1 00 volte più di Sacro Gra). A quel punto, dopo l’incredibile ed inaspettata vittoria, tutti vogliono il film e si passa dalle tre o quattro sale previste inizialmente a 79 sale sparse per tutta Italia, delle quali 1 0 solo a Roma. Da pochi giorni è stato superato il muro del milione di euro di incassi: è stata la vittoria del documentario in sé, che ha dimostrato di essere all’altezza del cinema di finzione,ma è stata soprattutto la tua vittoria, bravo Papà! 3 anni di ricerche solitarie decise di condividere il suo lavoro con un regista di documentari, un certo Gianfranco Rosi (allora non lo conoscevo, poi seppi che era importantissimo) e provare a trasmettergli l'entusiasmo per quello che aveva scoperto: ambientazioni, storie,personaggi. Rosi non capì subito cosa Tommaso Bassetti, inviato speciale del Liceo Virgilio PERCHE' SUONO LA BATTERIA (suite de la première page) Mi innamorai subito, la mia passione per la musica era iniziata ben prima, ma appena presi le bacchette in mano per la prima volta, capii che sarebbe stato il mio strumento. La batteria mi da una visione più ampia di cosa sia la musica, ed uno studio più approfondito del tempo. La musica rappresenta un'enorme parte della mia personalità; quando si hanno problemi o si vivono brutti momenti nella vita, la musica permette di evadere e di dimenticare per un momento i lati negativi, facendoti vedere le cose da un altro punto di vista. La mia vita influenza la mia musica. Quando compongo è perché ho in testa un pensiero intenso, che sia negativo o positivo. La musica è un elemento, come l'intera arte d'altronde, che permette di riflettere su qualsiasi cosa, e c'è qualcosa in essa, come anche nella natura, che ci rassicura. In lei si ritrovano due sentimenti eterni in perenne lotta; la ricerca dell'ordine e il fascino del caos. Nel mezzo, c'è l'uomo! La vera forma di tutto ciò che è dentro di noi, come tutto ciò che è fuori, è per l'essere umano un eterno mistero; l'incapacità di risolverlo ci terrorizza, ci costringe ad oscillare tra la ricerca di un'armonia impossibile ed un abbandono al caos, ma quando ci accorgiamo del divario che c'è tra noi e il mondo, tra noi e Dio, allora scopriamo che possiamo ancora provare stupore, che possiamo gettare uno sguardo intorno a noi, come se aprissimo gli occhi per la prima volta. Questo, secondo me, è ciò che permette la musica. Giovanni Agalbato 3 NOVEMBRE 201 3 ROME, VIA DI VILLA PATRIZI 9 N°1 MATHS/LITTERTURE/INTERVIEWS APRES LE PONT VIENT UNE LES NOUVEAUX ROUTE PHOTOGRAPHES DE CHATO A Une interview de Giacomo Martinelli près le pont vient une route. L’enfant regarde cette route. L’enfant regarde le pont. Un pont de pierre. Un long pont de pierre prolongé par une route qu’il n’a jamais empruntée. Elle représente pour l'inconnu pour lui, l’aventure. Il est assis dans son siège, devant ce pont. Sa mère travaille ici. Il l’accompagne. Et tous les matins, il regarde ce pont. Un pont immense, majestueux, immuable. Et changeant aussi. Parfois plus long, parfois tout petit, plus imposant ou plus discret, il est toujours là. En harmonie avec le ciel, il est gris lorsque les nuages pleurent et il scintille lorsque le soleil s’épanouit. L’enfant s’approche de ce pont, prêt à le toucher. Mais il s’avise. Il a peur. Il l'admire beaucoup ce pont, mais il en a peur. Alors il reste sur la rive, et scrute avec attention son imposante silhouette. Il ne veut manquer aucun détails : le nombre de pierres, la taille de chacune d’elles, chaque fissure ou la mousse qui y a trouvé refuge. Et il se sent bien. Les gouttes de la rivière qui s’écoulent sous le pont chantent sa beauté apaisante. L’enfant aime cette mélodie douce et réconfortante. Il est infiniment apaisé. Il contemple ce pont intimidant qui mène à une route inconnue. Ce pont que des gens traversent. Il ne connaît pas, il ne voit pas bien, ces gens. Comme il aimerait avoir assez de bravoure pour le traverser et emprunter cette mystérieuse route. Mais il n’a rien d’un héros, car réduit à sa condition, l’enfant reste enfant. Sa mère est là, tout près de lui, elle travaille. Elle l’amène sur la rive, près du pont, tous les jours. C’est une femme triste et l’enfant le remarque. Et il n’aime pas rendre tristes les autres. Alors il contemple le pont, écoute le bruit de l’eau, une atmosphère lui insuffle du réconfort. L’enfant ne se souvient pas de la première fois qu’il est venu devant ce pont. Il n’a pas beaucoup de souvenirs. Pour lui, le temps est fugitif: il va trop vite. Il n’arrive pas à le suivre. La vie est pour lui une journée infinie, rien de plus. Et elle se résume à une mère triste, un siège sur une rive, un pont et une route inconnue. C’est alors que l’enfant entend le pont lui parlé. Il lui dit de venir. L’enfant s’étonne, il n’a jamais compris une seule parole. Mais il se lève de son siège et se dirige sur le pont. Une fois dessus, il pose sa petite main sur sa pierre fortifiée et fortifiante. Et le vent lui souffle courage afin de traverser celui qui lui a toujours fait peur mais qu’il a toujours admiré. Il marche pour découvrir cette route. Pour partir à l’aventure. L’enfant marche. Il n’a jamais marché. Mais il sait où il va. Il laisse derrière lui sa simple condition d’enfant et marche, plus lucide que jamais, vers ce que lui impose la vie. L'enfant est arrivé de l'autre côté du pont. Mais alors que la route s'étale devant lui, une étrange sensation l'envahit. Il se retourne. Il découvre une réalité qu’il n’a jamais connu. Une femme qui fait la manche, assise sur la rive d’un pont lugubre surplombant des eaux ténébreuses. Elle est assise près d’un fauteuil roulant, où un frêle corps tient la tête d’un jeune enfant dont le regard vide est posé sur le pont. Cet enfant sourit maladroitement. Il vit dans une autre réalité. Ce n'est qu'un enfant handicapé qui sert d'objet à une mère misérable. L’enfant comprend, il est triste. Et d’un simple mouvement de tête, il se tourne vers cette route. Debout sur ses deux jambes, les ténèbres l'emportent doucement. Il regarde une dernière fois le pont. Il est du côté de la vérité désormais. C' La pince à linge Noémi Bentolila d' une poétesse chateaubriannaise anonyme est un outil indispensable, la pince à linge. Chaque matin, lorsque l'on change nos vêtements elle accomplit son travail. Des nouvelles affaires sont accrochées et des autres détachées. C'est un cycle infini : lorsque sa nécessité est attendue elle se présente et quand il n'y en a pas besoin, elle est disposée de côté, laissée reposer. Elle est créée de façon stratégique, pour une meilleure efficacité. Sa forme est la clé de son travail, elle est divisée en deux parties proportionnelles pour qu'elle ait un meilleur équilibre, ses courbures sont bilatérales et disent tout de sa beauté. Il y en a beaucoup, c'est vrai, une quantité innombrable de ces banales petites choses en plastique. Il y en a tant que parfois on oublie distraitement l'importance de chacune d'elles: chaque pince à linge est essentielle. Il faut bien la tenir, sinon l'intensité de sa couleur éclatante diminuerait, elle diminuerait tant qu'elle pourrait se transformer en un vieil objet abîmé. Ou pire, il pourrait arriver qu'on oublie cette pince et qu'on la laisse noircir dans un coin poussiéreux d'un grenier jusqu'à ce qu'elle se décompose tristement. Elle pourrait tomber du balcon, cette fragile petite pince, elle joindrait le sol et resterait immobile à jamais et personne ne se rendrait compte de son absence. Mais bon, ce n'est qu'une pince. En tombant elle n'aura pas de blessure, elle ne se cassera pas tragiquement, elle. • Comment êtes-vous devenus photographes ? HUGUES : En photographiant constamment mes amis des l'âge de 1 6 ans ( et j'en ai 36) CHIARA: En rêvant d'arrêter le temps et d'immortaliser des moments uniques _ • Est-ce qu'un journal ou une personne vous a lancé dans le métier( pas de piston j'espère ! ) ? HUGUES : Hahaha, non mais sans un petit coup du destin ( un ami de ma sœur n'était autre que le fils d'une célèbre portraitiste : Bettina Rheims)! Avec consigne de photographier mes proches et mon univers. • Pour quels grands journaux avezvous travaillé ? Nous avons travaillé pour L’Equipe Mag, Le Monde, Libération, Elle, Wad, Elle, Studio, Doolittle, Blackrainbow, Les Inrocks. • Quelles personnalités importantes avez-vous photographiées ? HUGUES: Grace Jones, Yannick Noah, Magic Johnson, Michael Jordan, Spike Lee, Matt Damon, Kelly Slater, Marie José Perec....Tony Parker, Denzel Wasington. CHIARA: Eva Mendez, Methodman, Robert Pires, Mathieu Pigasse. • Aviez-vous trop bu après une soirée bien arrosée pour passer de la haute couture aux petites bêtes sauvages de Chato?? Pas du tout ! Rendons donc ses lettres de noblesse à la photo de classe qui n'a pas connu de grande évolution depuis les dernières 30 années! Avoir plusieurs vies nous plaît ! • Pour disposer les élèves, suivezvous votre intuition ou bien suivezvous des modèles? Quel est donc votre secret pour prendre des photos de classe si originales? Un peu des deux , on se doit de respecter la hiérarchie ( un peu HAHAHA ), tout en "harmonisant" la photo de groupe à la manière des peintres classiques! • Qu'est ce qui vous a le plus marqué de ce lycée (vous pouvez aussi donner des critiques, nous ne serons pas offensés ) ? HUGUES : J’ai apprécié votre liberté de penser, de vous déguiser et votre bonne éducation. Les profs semblent très sympathiques, et surtout vous avez la chance d'étudier dans un lieu incroyable, villa Strohl-Fern. Spike Lee d'après nos photographes peu trop élogieuxC J’ai réessayé avec une autre question: • Trois adjectifs positifs et trois négatifs pour définir Chateaubriand ? Majestueux, international, et verdoyant, un peu vétuste par endroits, trop grand, pas assez de lapins (lol). BonCça n’a pas vraiment marché C • Quels types d'élèves étiez-vous? (Ah ! Là on va bien s’amuser !! ) HUGUES: Très dissipé et tête en l’air, mais participatif et bon camarade, le mauvais exemple capable de mener ses camarades à se mettre en grève pour un oui ou un non. • Pourquoi la photographie? Comment cette passion vous est-elle venue? HUGUES: C'est ce qui correspond le mieux à ma personnalité et un superbe prétexte pour rencontrer des gens incroyables. C'est grâce à mon père, amateur passionné et passionnant, que j'ai découvert ce métier. Et à force de lire les exploits de Peter Parker aka l'homme araignée, dont je suis encore aujourd'hui un fan absolu, cette passion a grandi toujours plus en moi (ahahha)! CHIARA: Je ne veux pas le dire qu’en quelques mots : c’est tout simplement ma passion, une passion instinctive! • Et dernièrement, pour les élèves qui s'y connaissent un peu : vous êtes plutôt pour l'argentique ou pour le digital? On préfère plutôt l’argentique mais cela coûte beaucoup plus cher. On aime par dessus tout photographier avec un Hasselblad 503, un appareil avec une qualité optique impressionnante, ou un ROLLEIFLEX des années 50. Malheureusement, le plus souvent on travaille en numérique, car les clients Sur ce coup , ils m’avaient semblé un aiment bien voir en phase de shoot. MATHEMAGIQUE Êtes-vous prêt à affronter l'arthimétique? Voici le défi du mois de novembre! Ce problème est le premier d'une série qui fera l'objet d'un championnat tout au long de l'année. Les cinq premiers recevront un prix! Envoyez-moi vos réponses avant la fin de Novembre! (toutes les réponses, partielles ou totales seront prises en compte) On dispose de deux jetons marqués '1', de deux jetons marqués '2' et de deux jetons marqués '3'. Est-il possible de les arranger (en ligne) de telle manière que, entre les deux '1' il y ait 1 autre jeton, entre les deux '2' il y en ait 2, et entre les deux '3' il y en ait 3 ? Combien de solutions y-a-t-il? On dispose maintenant de deux jetons marqués '4' supplémentaires, soit en tout 8 jetons. Est-il possible de les arranger en respectant les règles précédentes et en plus celle qui impose aux deux '4' d’être séparés par exactement 4 jetons? Combien de solutions? Et maintenant, avec 10 jetons (deux jetons marqués '5' en plus), 12 jetons, 14 jetons, 2014 jetons? 4
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