Ziekenhuisbeleid in België - Association belge des hôpitaux

Officieel tijdschrift van de Belgische Vereniging der Ziekenhuizen / Revue officielle de l'Association Belge des Hôpitaux
#
2
avril
april
Prix: 12,5 € - Bureau de dépôt: Bruxelles X - Hospitals.be - n° d'agréation: P910197
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Trimestriel
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NUMÉRO
SPÉCIAL
ÉLECTIONS
SPECIAAL
VERKIEZINGSNUMMER
Vol. 12
ju in
juni
2014
2014
Driemaandelijks
6 vragen
aan de politieke
partijen
6 questions
aux partis
politiques
Ziekenhuisbeleid
in België:
Interview met Laurette Onkelinx,
minister van Volksgezondheid
Politique hospitalière
en Belgique:
Interview de Laurette Onkelinx,
ministre de la Santé Publique
NATUUR ON SITE WORK KANTOOR
BALANCE
ÉQUILIBRE
CONCEPTION BALANCE NABIJHEID MOBILITY LANDSCHAPSARCHITECTUUR SPÉCIALIS
CONCEPTION DESIGN NABIJHEID FUTURE GENERAT
ARCHITECTURE HUMAIN ÉQUILIBRE TOWN PLANNING ESTHETIEK CONCEPTION BALANCE NABIJHEID FUTURE GENERATIONS MOBILITY LANDSCHAPSARCHITEC
GLAXOSMITHKLINE
ANDRE VESALE
LOGEMENT
MONDRIAN
VERTIGO
NATUUR
CHIREC
EOLIS
KLEUREN GESTION PROGRAMMA DÉV
OFFICE HOUSING GEZONDHEIDSZORG GESTION
DUCATION LANDSCAPING HEALTH & SAFETY COORDINATION PROJECT MANAGEMENT
AESTHETICS
PROXIMITÉ STEDELIJK PLANS WERF
ARCHITECTURE HUMAIN ÉQUILIBRE TOWN PLANNING ESTHETIEK
DERWIJS PRÉCISION ARCHITECTURE SPECIALISERING SOINS DE SANTÉ VEILIGHEIDS- EN GEZONDHEIDSCOÖRDINATIE PAYSAGISME BUDGET INDUSTRIEL COLORS MODELING PERSPECTIVE
SANTÉ
INTEGRATION CHANTIER RIGOR KWA
SPECIALISERING
INTERIOR DESIGN INDUSTRIAL BUREAU MODELERING PERSPECTIVES PROJECTBEHEER OFFICE HOUSING GEZONDHEIDSZORG GESTION DE PROJET VERBEELDINGSKRACHT PROGRAMME
TECTURE
HEALTHCARE
ON SITE WORK
KANTOOR
CHC LIEGE
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Revue officielle de l'Association Belge des Hôpitaux
Officieel tijdschrift van de Belgische Vereniging der Ziekenhuizen
www.hospitals.be
ISSN: 1379-7786
Membre de la Fédération internationale des Hôpitaux
Lid van de Internationale Federatie der Ziekenhuizen
Membre de la Fédération de la Presse périodique de Belgique
Lid van de Federatie van de Periodieke Pers van België
Vol. 12
ABH/BVZ
avril > juin / april > juni 2014
Édito
Voorwoord
04
L'Association Belge des Hôpitaux est une association sans but
lucratif, conformément à la loi du 27 juin 1921. D'après ses statuts
(art. 3): «L'Association a pour objet de contribuer au développement et au progrès de la science hospitalière, et spécialement
à l'étude des problèmes de gestion et d'organisation interne et
externe des établissements de soins, notamment par la diffusion
de publications, l'organisation de réunions d'études et de
conférences, etc. Elle peut représenter ses membres dans tous
groupements et/ou instances publiques et/ou privées concernées
par le domaine médico-hospitalier, médico-social et sanitaire».
De Belgische Vereniging der Ziekenhuizen is een vereniging zonder winstoogmerk, volgens de wet van 27 juni 1921. Artikel 3 van
haar statuten luidt: "Het doel van de Vereniging is het bijdragen tot
de ontwikkeling en bevordering der ziekenhuiswetenschappen en
in het bijzonder tot de studie van de interne en externe beheers- en
organisatieproblemen in de gezondheidzorginstellingen, o.a. door
het verspreiden van publicaties, het organiseren van studiedagen,
conferenties, enz. Ze mag haar leden vertegenwoordigen in alle
groeperingen en/of openbare en/of privé-instanties die zich bezighouden met ziekenhuis-, medico-sociale en gezondheidstaken".
05
Daniel Désir
Numéro
spécial
élections
Ziekenhuisbeleid in België
Politique hospitalière en Belgique
Speciaal
verkiezingsnummer
07
6 questions aux partis politiques
6 vragen aan de politieke partijen
08
10
13
Président/Voorzitter:
Willy Heuschen, e-mail: [email protected]
Secrétaire général/Secretaris-generaal:
Dirk Thielens, e-mail: [email protected]
Secrétariat/Secretariaat:
Rue Dejoncker 46 Dejonckerstraat, Bruxelles 1060 Brussel
Tel.: 02/543.78.19 – Internet: www.hospitals.be
Interview
Laurette Onkelinx, ministre des Affaires Sociales
et de la Santé Publique
15
18
Interview
Laurette Onkelinx, minister van Sociale Zaken
en Volksgezondheid
20
RÉDACTION/REDACTIE
Éditeur responsable/Verantwoordelijke uitgever: Willy Heuschen
Rédacteur en chef/Hoofdredacteur: Daniel Désir,
place Arthur Van Gehuchten 4 Arthur Van Gehuchtenplein
Bruxelles 1020 Brussel
e-mail: [email protected]
Rédactrice en chef adjointe/Adjunct-hoofdredactrice:
Hildegard Hermans
Coordination de la rédaction/Redactiecoördinatie:
Emily Nazionale
Secrétariat de rédaction/Eindredactie: Claudine De Kock
Comité de rédaction/Redactiecomité:
Guy Durant, Eric Engelbrecht, Alain Esterzon, Françoise Weil,
Johny Van der Straeten
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AVIS/BERICHT
La reproduction, même partielle, des articles de la revue
Hospitals.be est interdite sans autorisation préalable.
Les articles publiés n'engagent que la responsabilité
de leurs auteurs.
Artikels uit dit tijdschrift mogen worden overgenomen
na toestemming van de redactie; bronvermelding is verplicht.
De auteurs zijn verantwoordelijk voor de inhoud van hun artikels.
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RÉALISATION ET PRODUCTION/
ONTWERP EN UITVOERING
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Rue Rodenbach 70 Rodenbachstraat, Bruxelles 1190 Brussel
Tel.: 02/640.49.13 – Fax: 02/640.97.56
e-mail: [email protected] – Internet: www.vivio.com
Maquette: Marie Bourgois
Mise en pages/Lay-out: Catherine Harmignies
Photos/Foto's: Thinkstock, Reporters
Photo de couverture/Coverfoto: Corbis
Impression/Druk: Symeta sa/nv
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Publiest
Chaussée de Haecht 547 Haachtsesteenweg
Bruxelles 1030 Brussel
Tel.: 02/245.47.74 - Fax: 02/245.44.63
e-mail: [email protected]
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ABONNEMENT
Annuel/Jaarlijks: 50€
Étudiants/Studenten: 25€
Pensionnés/Gepensioneerden: 37€
e-mail: [email protected]
42
Hospitals.be / 2014 n°2
03
édito
SoinS de Santé
Les défis
de la complexité
En octobre 2011, l’accord institutionnel relatif à la 6e réforme de l’État a déplacé
vers les Régions et Communautés le centre de gravité de plusieurs axes des
politiques publiques exercées jusque-là par l’Autorité fédérale. Sont principalement concernées les allocations familiales et diverses matières sanitaires,
transférées aux Communautés et à la CoCom, et la politique de l’emploi, transférée aux Régions.
U
ne loi spéciale de financement (juillet 2013)
organise les nouveaux flux financiers entre l’État
fédéral et les entités fédérées. Le montant des
transferts atteint près de 20 milliards d’euros
et accroît les moyens des entités fédérées de 40%. Les
Régions gagnent aussi dans cet accord un surcroît d’autonomie fiscale.
Une tranSformation
sUbstantieLLe
Daniel Désir
rédacteur en chef
directeur médical
CHU Brugmann
Bruxelles
daniel.desir
@chu-brugmann.be
Cette 6e réforme de l’État, qui prendra effet en juillet 2014,
transforme substantiellement notre paysage institutionnel, et rebat notamment l’échelonnement des compétences dans le domaine des soins de santé. La régionalisation
d’une série de matières (MR et MRS, soins psychiatriques
et gériatriques, handicapés, infrastructures hospitalières)
rencontre avec pragmatisme les revendications autonomistes des entités fédérées du Royaume. Elle ne répond pas
spécifiquement aux défis du secteur lui-même, dont elle
accroît la complexité, sans garantir a priori d’en stimuler
l’efficience.
La régionalisation d’une
série de matières accroît
la complexité du secteur,
sans garantir a priori d’en
stimuler l’efficience
04
2014 n°2 / Hospitals.be
Une viSion intégrative
à Long terme
Les programmes des partis politiques à la veille des élections
multi-étagées du 25 mai prochain composent l’essentiel de
ce numéro. Après avoir redistribué et segmenté les prérogatives des uns et des autres, la majorité des acteurs politiques
appelle plutôt à déployer demain une vision intégrative à
long terme, qui replace les stratégies sanitaires préventives
et la médecine de première ligne au cœur des priorités. Les
tendances observées dans les autres pays de l’OCDE font
pronostiquer à brève échéance une pression à la réduction
du nombre de lits hospitaliers aigus. Plusieurs partis préconisent en outre une spécialisation accrue des établissements de soins, en arguant que la qualité des prestations
est en bonne part dépendante de leur volume: «on maîtrise
bien ce qu’on pratique beaucoup et souvent».
Coordination et
ConCertation indispensabLes
L’intérêt général ne pourra être durablement préservé au
service de tous que si une forte dose de coordination et de
concertation «à la belge» est «injectée» entre les divers
niveaux de pouvoir. Comment intégrer sinon la mise en
œuvre du nouveau financement hospitalier avec le remembrement des missions et la modernisation des infrastructures? Comment articuler sinon le relais des lits aigus vers les
structures de convalescence, de réadaptation, de moyen et
de long séjour? Comment redéfinir et dynamiser sinon le
rôle de la médecine générale face au vieillissement d’une
population dont il faudra gérer l’autonomie déclinante et le
maintien ardu à domicile?
Cette mission de coordination entre État fédéral et entités
fédérées a été confiée à la Conférence interministérielle
pour les matières de santé. Voilà une instance déjà très
active, mais qui aura de la besogne et aussi besoin de
courage politique après 2015: son travail sera de protéger le
socle d’un système qui conserve bien des vertus et de «rassembler ce qui est épars».
Voorwoord
GezondheidszorG
Complexiteit als
uitdaging
In oktober 2011 verplaatste het institutionele akkoord met betrekking tot de 6de
Staatshervorming het zwaartepunt van verschillende beleidsdomeinen die tot dan
toe een federale bevoegdheid waren, naar de Gewesten en de Gemeenschappen.
Het ging daarbij vooral om de gezinsbijslag en diverse gezondheidsmateries, die
overgeheveld werden naar de Gemeenschappen en de CoCom, en om het tewerkstellingsbeleid, dat een gewestelijke bevoegdheid werd.
D
e nieuwe financiële stromen tussen de federale
Staat en de gefedereerde entiteiten (Gewesten
en Gemeenschapen) worden voortaan geregeld door een bijzondere financieringswet (juli
2013). Het bedrag van de transfers stijgt naar ongeveer 20 miljard euro, waardoor de gefedereerde
entiteiten 40% meer middelen krijgen. Bovendien
verwerven de Gewesten dankzij dit akkoord een
grotere fiscale autonomie.
EEn substantiëlE
veranderinG
Deze 6de Staatshervorming, die in juli 2014 van
kracht wordt, zal ons institutioneel landschap aanzienlijk veranderen en zet de versnippering van
de bevoegdheden in de gezondheidszorg opnieuw op de
agenda. Met de regionalisering van een aantal materies
(RH’s en RVT’s, psychiatrische en geriatrische zorg, beleid
voor personen met een handicap, ziekenhuisinfrastructuur) worden de autonomie-eisen van de deelstaten pragmatisch ingewilligd. De regionalisering komt echter niet
specifiek tegemoet aan de uitdagingen van de sector zelf,
waarvan ze de complexiteit vergroot, zonder bij voorbaat
een grotere doeltreffendheid te waarborgen.
EEn inteGratieve visie op
langE tErmijn
De programma’s van de politieke partijen aan de vooravond van de Europese, federale en regionale verkiezingen
vormen de hoofdbrok van dit nummer van hospitals.be. Na
ieders prerogatieven te hebben herverdeeld en herschikt,
pleiten de meeste politieke actoren veeleer voor een integratieve toekomstvisie op lange termijn. Daarbij vormen
de preventieve en de eerstelijnsgeneeskunde weer de
belangrijkste prioriteiten. De trends in de andere OESOlanden doen ons vermoeden dat er op korte termijn weer
druk zal worden uitgeoefend om het aantal acute ziekenhuisbedden te verminderen. Bovendien zijn verschillende
partijen voorstander van een grotere specialisatie in de
ziekenhuizen, met het argument dat de kwaliteit van de
zorgprestaties grotendeels afhankelijk is van hun volume:
"Men beheerst goed wat men veel en vaak beoefent".
De regionalisering van een
aantal materies vergroot
de complexiteit van de
gezondheidssector
Coördinatie En overleG
onontbEErlijk
Het algemeen belang kan alleen duurzaam worden
gediend als er een hoge dosis coördinatie en overleg 'op
zijn Belgisch' wordt 'geïnjecteerd' tussen de verschillende
machtsniveaus. Hoe verzoen je anders de uitvoering van
de nieuwe ziekenhuisfinanciering met de herschikking
van de taken en de modernisering van de infrastructuur?
Hoe leid je anders de transfer van de acute bedden naar de
revalidatiecentra en de instellingen voor middellang en
kort verblijf in goede banen? Hoe herdefinieer en versterk
je anders de rol van de huisartsengeneeskunde in het licht
van de veroudering van de bevolking, zodat onze ouderen
zo lang mogelijk zelfredzaam kunnen blijven en thuis
kunnen blijven wonen?
Deze coördinatie tussen de federale Staat en de deelstaten
werd toevertrouwd aan de Interministeriële Conferentie
Volksgezondheid voor wat de gezondheidsmateries
betreft. Deze instantie is momenteel al bijzonder actief,
maar zal na 2015 nog veel werk en ook veel politieke moed
nodig hebben. In de eerste plaats om de grondslagen van
ons systeem, dat heel wat voordelen inhoudt, te beschermen, en om "samen te brengen wat verdeeld is."
Daniel Désir
hoofdredacteur
Medisch directeur
UvC Brugmann
Brussel
daniel.desir
@chu-brugmann.be
Hospitals.be / 2014 n°2
05
Intro
lA POliTiQue hOsPiTAliÈRe en belgiQue
6 questions aux partis politiques
Plus nous approchons du 25 mai 2014, jour des élections régionales, fédérales et européennes, plus
la fièvre électorale monte: dernières touches apportées aux programmes, soutiens divers aux campagnes… Hospitals.be a voulu connaître la position des différents partis ayant des élus aux parlements
fédéral et européen en matière de politique hospitalière et leur a posé les 6 questions suivantes.
Faudrait-il promouvoir une uniformisation du statut des médecins hospi­
taliers et une réforme en profondeur de la nomenclature INAMI des soins
de santé?
La politique hospitalière est un pilier essentiel des soins de santé. Quelle
est l’opinion des grands partis politiques belges sur les sujets suivants?
Selon vous, les soins de santé continueront-ils dans le futur à dépendre
d'un socle de financement fédéral en Belgique?
Les soins de santé sont considérés dans les enquêtes comme parmi les
meilleurs au monde en termes de coûts pour le patient, de liberté de choix
et d’accessibilité. Partagez-vous ce point de vue? Faudrait-il pousser à
exporter notre savoir-faire et à importer les patients qui ne trouvent pas
ailleurs les compétences requises à des prix raisonnables?
Certains observateurs estiment que le parc hospitalier est surdimen­
sionné en Belgique. Qu'en pense votre parti?
La ministre fédérale des Affaires Sociales et de la Santé Publique a
proposé au gouvernement une feuille de route pour une réforme du finan­
cement hospitalier. Quelle est votre position vis-à-vis de cette réforme?
Quels en sont pour vous les objectifs?
Lisez la suite pour découvrir la vision des différents partis politiques.
Au début de ce numéro, vous lirez l’interview de Laurette Onkelinx,
ministre des Affaires Sociales et de la Santé Publique (PS). Nous donnerons ensuite la parole aux partis selon l'ordre de réception de leurs
réponses, avec une alternance entre les partis francophones et néerlandophones. L’Open VLD n’a pas réagi à notre questionnaire.
La Belgique continue à errer entre pléthore médicale et pénurie de certains spécialistes, et la désaffection pour la médecine générale de première ligne est loin d’être enrayée, notamment pour les prestations de
nuit et de week-end. Votre parti préconise-t-il des solutions pour stabili­
ser la démographie médicale et adapter l’offre à la demande?
Contribuez à la rédaction de
Werk mee aan de redactie van
Belge des Hôpitaux
officielle de l'Association
der Ziekenhuizen / Revue
de Belgische Vereniging
Officieel tijdschrift van
#
1
Vol. 12
janvier > mars 2014
januari > maart 2014
Driemaandelijks
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Trimestriel
La sensibilisation
au don d'organes:
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H SPITALS.be
Ziekenhuismarketing:
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la formation continue; des articles d’intérêt général qui concernent la santé
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permanente vorming; algemene artikels over volksgezondheid,
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Hospitals.be / 2014 n°2
07
Intro
Ziekenhuisbeleid in belgië
6 vragen aan de politieke partijen
Naarmate 25 mei 2014, 'de moeder aller verkiezingen' met de federale, regionale en Europese verkiezingen op de agenda, dichterbij komt, neemt de verkiezingskoorts toe. Programma’s worden op
punt gesteld, campagnes worden verdedigd … Hospitals.be was benieuwd naar de standpunten
van de politieke partijen met verkozenen in het federaal en Europees parlement inzake ziekenhuisbeleid en legde hen 6 vragen voor.
Ziekenhuisbeleid is een belangrijke pijler van gezondheidszorg. Hoe
denken de grote politieke partijen in België over de volgende topics?
Zal de gezondheidszorg volgens u in de toekomst blijven afhangen van
een federale financiering in België?
Volgens sommige waarnemers zijn er te veel ziekenhuizen in België. Wat
vindt uw partij daarover?
De federale Minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid heeft aan
de regering een 'routeplan' voorgesteld voor een hervorming van de zie­
kenhuisfinanciering. Hoe staat u tegenover die hervorming en wat zijn
volgens u de doelstellingen ervan?
België blijft zowel kampen met een teveel als met een tekort aan sommige
specialismen en de daling van het aantal huisartsen (eerstelijnszorg) is
nog lang niet ten einde, zeker niet als het gaat om nacht- en weekendprestaties. Welke zijn de oplossingen?
08
2014 n°2 / Hospitals.be
Moet er gestreefd worden naar een eenvormig statuut voor ziekenhuis­
artsen en naar een grondige hervorming van de RIZIV­nomenclatuur in
de gezondheidszorg?
Onze gezondheidszorg wordt als één van de beste ter wereld beschouwd
als het gaat om de kostprijs voor de patiënt, keuzevrijheid en toeganke­
lijkheid. Bent u het daarmee eens? Moeten we onze knowhow meer
exporteren en daarnaast patiënten importeren die elders niet de nodige
competenties vinden tegen redelijke prijzen?
Blader door om te lezen wat de visie is van de verschillende partijen.
Vooraan in dit nummer leest u het interview met Laurette Onkelinx,
minister van Sociale Zaken en Volksgezondheid (PS). Vervolgens laten
we de partijen aan het woord volgens de volgorde van ontvangst van hun
antwoorden, met afwisseling tussen de Nederlandstalige en Franstalige
partijen. Open VLD ging niet in op ons verzoek om bovenstaande vragen
te beantwoorden.
laurette Onkelinx, ministre des affaires sOciales et de la santé publique
Des avancées signifi
Si le rythme soutenu de la fin de législature
lui a permis de boucler des projets importants
et que des avancées significatives ont été
réalisées dans le domaine des soins de santé
au cours de son mandat, Laurette Onkelinx,
ministre actuelle de la Santé Publique est
néanmoins consciente que d'autres initiatives devront encore être prises en la matière.
Un risque d’éclatement
accrU?
La législature qui s’achève aura été marquée avant
tout par la mise en œuvre de la 6e réforme de l’État. Deux
lignes de force inquiètent les observateurs.
A) Il y aura à partir de 2015 un risque d’éclatement accru des
compétences en matière de santé entre les divers niveaux de
pouvoir (la prévention, les handicapés, les personnes âgées et
les infrastructures aux Régions, le financement au Fédéral).
En architecte de la 6e réforme, comment réagissez-vous à
cette première préoccupation?
Comme tout grand changement, la sixième
Réforme de l’État se décline en une multitude de défis,
pour chacun - du législateur aux acteurs de terrain. Je suis
confiante, ne fut-ce que parce que les exemples de collaboration fructueuse entre le pouvoir fédéral et les entités
fédérées sont nombreux en matière de santé.
Par exemple, le financement des nouvelles constructions
hospitalières est déjà actuellement une compétence partagée, dans les faits, chacun prenant en charge ces financements selon des règles et modalités définies de concert.
Le transfert de la compétence et des budgets en matière de
financement de l’infrastructure des hôpitaux s’inscrit donc
dans la continuité. C’est une manne financière importante,
de plus d’un demi-milliard d’euros (566 millions d’euros),
destinée à répondre aux nombreux défis du futur.
Concernant les normes d’agrément des hôpitaux, il est
certain que la logique actuelle des trois piliers, financement, programmation et agrément, va évoluer, de par le
transfert de cette dernière compétence vers les entités
fédérées. Mais ici aussi, la qualité des rapports qui existent
actuellement au sein de la Conférence interministérielle
Santé Publique me permet un grand optimisme. La concertation fonctionne, malgré les différences de conception,
malgré les questions budgétaires, etc. J’y vois deux explications: l’importance des enjeux, bien entendu (il s’agit
de la santé de nos concitoyens), et le caractère mouvant du
secteur des soins de santé, qui ne tolère sous aucun prétexte l’immobilisme des décideurs.
10
2014 n°2 / Hospitals.be
B) Certains nationalistes flamands et ceux qui les suivent (ou
les précèdent…) préparent un cahier de revendications pour
une 7e réforme de l’État qui scinderait le socle fédéral restant
en régionalisant la sécurité sociale. Quel est votre avis sur
cette seconde préoccupation?
Nous devrons en effet lutter contre certaines voix,
qui appellent à intervalles réguliers au démantèlement
progressif de la sécu ou à la révision des droits acquis. À
l’approche des élections, le refrain reviendra sans doute en
force, mais soyons sérieux… Scinder les branches restantes
de la sécurité sociale fédérale engendrerait une multitude
de problèmes: des problèmes de surcoût (plus d’économies
d’échelles, dédoublement des administrations fédérales),
mais aussi d’innombrables imbroglios administratifs et
des différences accrues de situations entre les citoyens, en
fonction de la région où ils habitent.
En tant que Ministre des Affaires Sociales, j’en suis convaincue: nous devons continuer à défendre bec et ongles la
pérennité d’une sécurité sociale fédérale forte, couvrant
un maximum de risques et l’ensemble des Belges, pour leur
garantir une protection sociale solide, efficace, basée sur la
solidarité entre tous. Ceci n’empêche pas, évidemment, que
cet outil puisse s’adapter aux évolutions de notre société et
du contexte global dans lequel elle évolue. C’est tout l’enjeu
du travail que nous avons réalisé ces dernières années: faire
évoluer la sécu pour qu’elle puisse continuer à accompagner
et soutenir efficacement les générations futures.
Des mesures prioritaires
Votre action aura été centrée sur une série d’avancées pour la protection des patients les plus vulnérables
(statut des malades chroniques, réduction du prix de nombreux médicaments remboursés, élargissement des remboursements majorés, plan SIDA): quelle(s) autre(s) mesure(s)
vous paraîtrai(en)t-elle(s) prioritaire(s) pour compléter et
renforcer cette action?
En effet, des avancées significatives ont été réalisées en matière d’accessibilité tant en ce qui concerne les
suppléments d’honoraires que l’obligation d’application du
catives
Laurette Onkelinx
tiers payant pour les catégories fragilisées de la population.
Beaucoup avaient espéré que je m’arrêterais là, mais le
rythme soutenu de cette fin de législature m’aura permis de
boucler d’autres projets importants...
La réforme de l’intervention majorée est un levier essentiel
pour améliorer l’accès des patients les plus vulnérables
aux soins de santé: elle permettra aux mutuelles, grâce à
un flux de données entre le fisc et l’INAMI, de rechercher
de manière proactive les quelque 500.000 personnes qui
pourraient encore y avoir droit.
Mais l’accessibilité c’est aussi permettre au patient d’accéder à une information claire sur ses soins. Chaque hôpital
devra publier sur son site internet toutes les informations
liées à une admission hospitalière. Il mettra également une
personne de contact à disposition des patients pour que ces
derniers puissent obtenir des informations plus personnalisées. La publication prochaine des statuts de conventionnement des médecins sur le site de l’INAMI est aussi une
bonne initiative pour que les patients puissent appréhender
au mieux les conséquences financières d’une consultation.
Le projet de loi relatif à la transparence financière des soins
de santé, permettra également d’avancer sur plusieurs
aspects: une facture détaillée des prestations, un encadrement de la pratique des acomptes ainsi qu’une information claire sur les suppléments éventuels qui peuvent être
demandés au patient afin d’éviter toute mauvaise surprise
à la réception de la facture.
Enfin, la future loi concernant le remboursement avancé
des médicaments très innovants pour des pathologies sans
traitement disponible permettra aux patients, pour des
besoins médicaux non rencontrés, de se voir rembourser
des médicaments et ce, avant que leur enregistrement
au niveau de l’Agence européenne des médicaments ne
soit finalisé, soit 2 ans plus tôt qu’actuellement. Pour des
patients souffrant de maladies graves ou rares, ces 2 ans
peuvent faire toute la différence!
Nous avons également énormément travaillé sur la protection des patients à proprement parler.
Nous avons mis en place une procédure d’urgence pour
la suspension immédiate des professionnels de santé qui
ministre des affaires
sociales et de la santé
publique
mettent la vie de leurs patients en danger. Cette procédure,
menée par les Commissions médicales provinciales, ne
concernera pas uniquement les médecins mais l’ensemble
des professionnels de santé, à savoir: médecins, dentistes,
pharmaciens, infirmiers, aides-soignants, sages-femmes,
kinésithérapeutes et paramédicaux.
Nous avons réglementé l’exercice de la psychothérapie afin
de proposer des soins de qualité à ceux qui en éprouvent
la nécessité. Les Belges sont en effet de plus en plus nombreux à exprimer explicitement un besoin d’accompagnement psychologique et ils hésitent souvent à se tourner
vers les professionnels de la santé mentale (psychologues,
psychothérapeutes, etc.) de peur de tomber entre les mains
d’un charlatan.
Je travaille par ailleurs activement à la mise en place d’une
réglementation sur les pratiques non conventionnelles en
vue d’encadrer ces pratiques et ces praticiens avec un seul
fil rouge: assurer des soins de qualité et ainsi protéger au
mieux le patient contre certaines dérives
Enfin, nous avons adopté une nouvelle législation qui nous
permettra de mieux lutter contre la production et la commercialisation des drogues de synthèse «legal highs», en
anticipant les évolutions du marché relatives à l’apparition
de nouveaux produits mais aussi de produits dérivés d’une
même structure de base.
Les suppléments
D’honoraires
Certaines mesures ont créé beaucoup de remous
dans le corps médical hospitalier, en particulier l’interdiction des suppléments d’honoraires à l’hôpital dans les
chambres communes et les chambres à deux lits. Quel bilan
tirez-vous de l’application ferme de ce point de l’accord gouvernemental de 2011?
C’est une victoire, sans conteste. Mais obtenue
de dure lutte, malgré le soutien dont j’ai bénéficié de la
part de la majorité des hôpitaux – qui avaient, pour rappel,
supprimé ces suppléments depuis plusieurs années, et
subissaient dès lors une forme de concurrence déloyale.
Sans oublier la grande majorité des médecins qui ne souscrivaient pas à ces pratiques.
Je m’attendais à de fortes réactions d’une partie du banc
médical. Mais les pratiques auxquelles nous assistions dans
ce domaine n’étaient plus tenables, avec des suppléments
allant jusqu’à 400% (donc cinq fois le tarif de l’Accord).
On ne pouvait plus les cautionner, en particulier dans un
système en grande partie subsidié. Et certainement pas
lorsqu’on parle des chambres à deux lits, qui sont devenues
progressivement la norme de base lors des hospitalisations.
Vous savez, je dois très régulièrement rappeler à des citoyens,
surpris par leur facture hospitalière, l’historique du phénomène des suppléments d'honoraires. Je leur concède que
l'existence des suppléments d’honoraires peut étonner, si
l’on considère l’absence de contrepartie sous la forme d’une
prestation économique supplémentaire (c’est l’argument
Hospitals.be / 2014 n°2
11
© thinkstock
le plus souvent utilisé par les patients). Si la profession de
médecin relève de la catégorie des professions libérales, au
même titre que, par exemple, les avocats ou les architectes,
la liberté totale de fixation de la contrepartie de la prestation (les honoraires) a été progressivement aménagée,
notamment pour rendre les soins de santé financièrement
accessibles à chacun, dans un contexte d’assurance maladie
obligatoire. Pour ce faire, de difficiles compromis ont dû
être trouvés avec les médecins. Ces derniers ont accepté de
ne plus fixer librement leurs honoraires, en échange de quoi
un système de suppléments a été instauré.
Il a été convenu que les médecins pourraient réclamer des
suppléments aux patients séjournant en chambre particulière. L'idée de départ était que les patients qui se faisaient
soigner en chambre particulière posaient des exigences
supplémentaires qui avaient un surcoût pour l’hôpital, sans
plus-value thérapeutique. Et qu’il ne revenait donc pas à la
sécurité sociale de prendre ce surcoût à sa charge. Il était
évident aussi, avant une certaine démocratisation des assurances «hospitalisation» privées, qu’il s’agissait souvent
d’un choix de personnes aisées financièrement. Les suppléments facturés à ces personnes permettaient ainsi
d’introduire une forme de justice sociale: elles recevaient
les mêmes soins que tout le monde mais contribuaient
davantage à leur financement. Une fois encore, le problème, ce sont les excès. Pour les hospitalisations en chambres communes et à deux lits, ils appartiennent au passé.
Je suis néanmoins consciente que, si de grands pas auront
déjà été franchis, d'autres initiatives devront encore
être prises en la matière. Malheureusement, la présente
législature, très courte et riche en défis, n'y suffira pas. Je
recevrai sous peu le résultat d’un groupe de travail visant à
clarifier la «déclaration d’admission», ce document destiné
à informer le patient des différents frais et des conséquences de ses choix lors d’une hospitalisation. Il me revient
que le travail fourni est de qualité. Les nouveaux modèles
devraient être effectifs dans les prochaines semaines, au
profit d’une plus grande transparence financière pour les
patients (interview réalisée à la mi-janvier, ndlr).
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2014 n°2 / Hospitals.be
J’ai eu la satisfaction de prendre connaissance de l’étude
publiée fin 2013 par l’une des grandes mutualités du pays,
qui montre que la politique menée pour supprimer progressivement les suppléments dans les chambres à deux lits
et protéger les patients à faibles revenus a porté ses fruits.
Selon cette étude, en 2012, le coût du séjour en chambre à
deux lits (349€) a diminué par rapport à 2002 et la facture
moyenne du patient BIM (239€) est revenue à son niveau
de 2002.
rÉforme De La planificatiOn
médicale
La démographie médicale en Belgique fait l’objet
de controverses et de palinodies depuis un demi-siècle au
moins. L’incertitude continue à régner pour ceux qui s’engagent dans les études médicales: auront-ils encore la liberté
de choisir leur orientation professionnelle et le lieu de leur
pratique? Une fois diplômés, auront-ils le droit d’exercer la
médecine curative avec l’agrément de l’INAMI? Comment
lutter contre la désaffection vis-à-vis de la médecine générale
et des spécialités délaissées (gériatrie, oncologie, pédopsychiatrie, médecine d’urgence)?
Une étude récemment réalisée par l’INAMI,
«Performance de la médecine générale - Bilan de santé»
montre clairement que la médecine générale va connaître,
à très court terme, une grave pénurie.
En effet, il apparaît que la cohorte des médecins actifs
approche très rapidement de l’âge de la retraite et que la
plus grande part de la force de travail en médecine générale
(34%) est fournie actuellement par des médecins qui sont
dans la tranche 54-64 ans.
Il est clairement établi que le non-remplacement des
médecins généralistes âgés est directement lié au faible
pourcentage de candidats médecins qui s’engagent en
médecine générale, malgré la mise en place d’un quota
minimum. Or on constate que les deux Communautés
peinent à remplir les quotas minima en médecine générale,
en gériatrie et en médecine aiguë.
nous pourrons trouver un consensus pour mettre en
œuvre un système de planification, permettant de véritablement répondre aux besoins, en termes de santé
publique.
Un financement hOmOgène,
lisible et transparent
le fait d’avoir de
multiples sources
de financement
des hôpitaux nuit
à l’efficience de la
politique de santé
publique.
En Communauté flamande notamment, si les quotas
minima en médecine générale sont remplis ces dernières
années, ils ne compensent que trop peu rapidement les
déficits enregistrés précédemment (-361 médecins généralistes depuis 2008).
J’ai déposé un projet qui a reçu l’aval du Conseil des
Ministres en décembre dernier: il vise à maintenir un
système de contingentement pour les disciplines dites
«fournies», mais d’en sortir les spécialités en pénurie
(médecine générale, psychiatrie infanto-juvénile, médecine aiguë, médecine d'urgence, gériatrie), où l’accès
serait totalement libre, et d’ainsi créer un effet d’appel vers
celles-ci. À cet égard, les nombres du contingentement
sont diminués à proportion des spécialités qui sont ainsi
«exemptées» de contingentement.
Le projet ne vise pas à «ouvrir les vannes», puisqu’un
contingentement strict est maintenu mais à promouvoir
5 spécialités sur 40. Il n’y a en effet aucune logique, à mon
sens, à maintenir dans le contingentement des professions en pénurie. Ce projet de modification du système de
contingentement n’entrerait en vigueur qu’en 2020, afin
de ne viser que les étudiants en médecine n’entrant dans
ces études qu’à partir de septembre 2014. Cette proposition permet également - et il est important de le souligner de prendre en compte les étudiants titulaires d’un diplôme
étranger dans le cadre de la planification.
Ce projet de réforme de la planification médicale s’inscrit
par ailleurs dans un cadre plus large de mesures que j’ai
lancées visant à améliorer l’attractivité de la médecine
générale: Plan Gardes, revalorisation graduelle de la profession de généraliste, Impulseo I, II et III.
Les réactions sont nombreuses face à ce projet et c’est
normal: c’est le jeu démocratique que chaque proposition
soit soumise à la critique et chaque changement apporte
son lot d’inquiétudes et de rejets.
S’il n’est pas facile de changer un mouvement qui s’est
constitué, avec des motivations diverses, dans le but de
faire obstacle à toute modification du système actuel de
planification, j’espère cependant qu’un jour prochain,
Vous avez lancé une réflexion sur la modernisation du financement hospitalier dans notre pays. Vous avez
souhaité avancer prudemment, en procédant à une large
concertation avec le secteur. Quels objectifs prioritaires retenez-vous à l’amorce de ce nouveau chantier?
Les objectifs d’abord. Depuis que je suis ministre
de la Santé, j’ai régulièrement entendu que le financement des hôpitaux manquait d’homogénéité, de lisibilité
et de transparence. Le fait d’avoir de multiples sources
de financement nuit à l’efficience de la politique de santé
publique. Le système actuel est trop complexe et ne tient
pas suffisamment compte de la qualité ni des résultats
obtenus. Par ailleurs, ce système manque de transparence
vis-à-vis du patient. Enfin, ce système crée régulièrement
des tensions voire des conflits au sein des hôpitaux, entre
autres, entre gestionnaires et médecins, sur la question des
honoraires et de leurs prélèvements, mais également entre
médecins eux-mêmes, en raison des différences dans leurs
rémunérations.
Quant à la prudence avec laquelle je m’avance, c’est un
peu vite dit! L’annonce d’une réforme n’avait pas été faite
depuis plus de 5 heures que déjà des acteurs des différents bancs s’affrontaient par médias interposés. Non, je
connais les sensibilités de chacun, lancer une réforme avec
un contenu défini, sans concertation mais également sans
assise scientifique (je songe ici à l’étude passionnante du
KCE sur les chemins suivis dans les pays voisins), c’était
aller droit dans le mur, et conforter dès lors la situation
actuelle pour plusieurs années. Par ailleurs, nous sommes
dans une législature courte, ne l’oublions pas, trop courte
pour un chantier d’une telle ampleur.
Il appartiendra bien entendu au prochain gouvernement
de tirer les conclusions de ce processus, et d’arrêter la
méthodologie qui permettra l’élaboration, la validation
et l’implémentation du futur système. J’ai lancé le mouvement, créé les conditions du débat, mais pas n’importe
comment: avec des balises. Pour moi, le futur système doit
garantir l’accessibilité y compris financière de tous les
patients aux prises en charge hospitalières. En particulier,
il faut éviter les phénomènes d’écrémage: des systèmes
forfaitaires peuvent mener à des sélections de patients,
considérés comme amenant des dépenses supérieures aux
forfaits octroyés parce qu’ils présentent un risque de complications. Une seconde balise, tout aussi importante, est
de garantir l’efficience et la qualité de la prise en charge.
La pérennité du système doit en découler, en permettant
de suivre des évolutions technologiques de pointe mais
aussi de maîtriser les coûts pour le patient et la société, la
transparence et la lisibilité, pour les acteurs comme pour
les décideurs.
Via le processus de consultation mené par le KCE depuis
plusieurs semaines, je donne la chance aux acteurs directs
et aux «parties prenantes» de se saisir de ce débat, de faire
entendre leur voix. Le résultat: on le verra en septembre
2014, lorsque le KCE fera la présentation de ses travaux.
Une discussion publique s’ensuivra, c’était pour moi fondamental.
Hospitals.be / 2014 n°2
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Laurette onkeLinx, minister van sociaLe Zaken en voLksgeZondheid
Aanzienlijke
vooruitgang
Ze heeft dankzij een krachtige 'eindsprint',
nu de legislatuur van deze regering ten einde
loopt, nog enkele belangrijke dossiers kunnen
afwerken, en tijdens haar mandaat is er aanzienlijke vooruitgang geboekt in de gezondheidszorg. Toch beseft Laurette Onkelinx, de
huidige minister van Volksgezondheid, dat
er op dat vlak nog andere initiatieven nodig
zijn …
EEn vErhoogd risico op
versnippering?
De aflopende legislatuur is in de eerste plaats
gekenmerkt door de uitwerking van de 6de staatshervorming.
Die omvat twee basispijlers waarover waarnemers zich zorgen
maken.
A) Vanaf 2015 dreigen de gezondheidsbevoegdheden versnipperd te raken tussen de verschillende machtsniveaus
(preventie, personen met een handicap, senioren en infrastructuur zouden dan een gewestelijke bevoegdheid worden,
de financiering van de gezondheidszorg een federale).
Hoe reageert u, als architect van de 6de staatshervorming, op
die eerste bezorgdheid ?
Net als elke ingrijpende verandering omvat de
6de staatshervorming voor iedereen tal van uitdagingen,
van de wetgever tot de terreinactoren. Ik zie de toekomst
met vertrouwen tegemoet, al was het maar omdat er in het
gezondheidsbeleid veel voorbeelden zijn van een vruchtbare samenwerking tussen het federale niveau en de
Gewesten en Gemeenschappen.
Zo is de financiering van de nieuwe ziekenhuisgebouwen
nu al een gedeelde bevoegdheid, waarbij elke betrokken partij haar eigen bijdrage levert volgens gezamenlijk
overeengekomen regels en voorwaarden. Er zit dus een
consequente lijn in de overdracht van de bevoegdheid en
de budgetten voor de financiering van de ziekenhuisinfrastructuur. Het gaat hier om een enorm bedrag van meer dan
een half miljard euro (566 miljoen euro), dat het mogelijk
moet maken om de talrijke toekomstige uitdagingen met
succes aan te gaan.
Wat de erkenningsnormen voor de ziekenhuizen betreft,
staat vast dat de huidige logica van de drie pijlers – financiering, programmering en erkenning – zal evolueren, via
Laurette Onkelinx
minister van
sociale Zaken en
volksgezondheid
overdracht van deze laatste bevoegdheid naar de Gewesten.
Ook hier stemmen de uitstekende relaties binnen de
Interministeriële Conferentie Volksgezondheid me echter
bijzonder optimistisch. Het model werkt, ondanks de
huidige meningsverschillen, de budgettaire kwesties enz.
Ik zie daar twee redenen voor: er staat uiteraard enorm veel
op het spel (het gaat tenslotte om de gezondheid van onze
burgers), en bovendien is de gezondheidszorg per definitie
een sector in beweging die in geen geval immobilisme duldt
van de beleidsmakers.
B) Sommige Vlaams-nationalisten en hun opvolgers (of voorgangers …) zijn momenteel een eisenbundel
aan het opmaken voor een 7de staatshervorming, waarbij
de sociale zekerheid geregionaliseerd zou worden en op die
manier de resterende federale sokkel zou worden gesplitst.
Hoe oordeelt u over deze tweede bezorgdheid?
We zullen inderdaad moeten ingaan tegen
bepaalde stemmen, die regelmatig oproepen tot een
geleidelijke ontmanteling van de sociale zekerheid of een
herziening van verworven rechten. Nu de verkiezingen
naderen, zal dit refrein ongetwijfeld weer krachtig opduiken, maar laten we ernstig blijven … De resterende takken
van de federale sociale zekerheid splitsen, zou een hele
reeks problemen veroorzaken. Dat zou niet alleen tot allerlei extra kosten leiden (wegvallen van de schaalvoordelen,
ontdubbeling van de federale administraties), maar ook tot
een onvoorstelbare administratieve rompslomp en tot een
grotere sociale ongelijkheid tussen de burgers, naargelang
het Gewest waar ze wonen.
Als minister van Sociale Zaken ben ik ervan overtuigd dat
we kost wat kost moeten blijven ijveren voor een duurzame en sterke federale sociale zekerheid die alle Belgen
beschermt en zo veel mogelijk risico’s dekt, om hen een
stevige, doeltreffende sociale bescherming te waarborgen
Hospitals.be / 2014 n°2
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op basis van onderlinge solidariteit. Dat belet uiteraard niet
dat die sociale zekerheid zich aanpast aan de nieuwe maatschappelijke trends en aan de globale context waarbinnen
ze functioneert. Dat is de grote uitdaging van het werk dat
we de afgelopen jaren hebben geleverd: de sociale zekerheid laten evolueren, zodat ze de toekomstige generaties
doeltreffend kan blijven begeleiden en ondersteunen.
PrioritAirE maatregeLen
Uw beleid is vooral gericht op een reeks maatregelen om de kwetsbaarste patiëntengroepen beter te beschermen (statuut van chronisch zieken, prijsdaling van heel wat
terugbetaalde geneesmiddelen, uitbreiding van de verhoogde
terugbetaling, aidsplan …). Welke andere maatregel(en)
vindt u prioritair om dat beleid aan te vullen en te versterken?
Er zijn inderdaad belangrijke stappen vooruit
gezet om de toegang tot de gezondheidszorg te verbeteren.
Het gaat hier zowel om de ereloonsupplementen als om het
verplichte derdebetalerssysteem voor kwetsbare bevolkingsgroepen. Velen hadden gehoopt dat ik het daarbij zou
laten, maar dankzij de 'eindspurt' die we aan het eind van
deze legislatuur hebben ingezet, zal ik nog andere belangrijke dossiers kunnen afwerken.
De hervorming van de verhoogde tegemoetkoming is een
essentiële hefboom om de toegang van de meest kwetsbare
patiënten tot de gezondheidszorg te verbeteren. Zo zullen
de ziekenfondsen dankzij een gegevensuitwisseling tussen
de fiscus en het RIZIV proactief de ongeveer 500.000
personen kunnen opsporen die daar nog recht op zouden
kunnen hebben.
Een betere toegankelijkheid betekent echter ook: de
patiënt duidelijk informeren over zijn behandeling.
Voortaan zal elk ziekenhuis op zijn website alle informatie
moeten publiceren over de opnamevoorwaarden. Daarnaast
zullen alle patiënten recht hebben op een contactpersoon,
kwestie van meer informatie op maat te krijgen. En binnenkort worden de statuten over de conventionering van de
artsen gepubliceerd op de website van het RIZIV. Ook dat
is een goed initiatief om de patiënten een zo goed mogelijk
beeld te geven van de kostprijs van een consult.
Het wetsontwerp over de financiële transparantie van de
gezondheidszorg is eveneens een stap vooruit in verschillende opzichten: een gedetailleerde factuur van de geleverde prestaties, een strikt 'voorschotbeleid' en duidelijke
informatie over de eventuele supplementen die kunnen
worden aangerekend aan de patiënt. Dit om onaangename verrassingen te vermijden bij ontvangst van de
laboratoriumfactuur.
En dan is er nog de toekomstige wet over de vervroegde
terugbetaling van vernieuwende geneesmiddelen voor
aandoeningen waarvoor er nog geen standaardbehandeling bestaat. Voortaan zullen patiënten deze geneesmiddelen terugbetaald krijgen nog voor het Europees
Geneesmiddelenagentschap ze definitief geregistreerd
heeft, dus twee jaar vroeger dan momenteel het geval is.
Voor patiënten met ernstige of zeldzame ziekten kunnen
die twee jaar wel degelijk het verschil maken!
We hebben ook keihard gewerkt aan de eigenlijke bescherming van de patiënt.
Zo hebben we een spoedprocedure ingevoerd voor de
onmiddellijke schorsing van gezondheidsprofessionals die
het leven van hun patiënten in gevaar brengen. Deze procedure moet worden toegepast door de provinciale medische commissies en geldt niet alleen voor artsen, maar
voor alle zorgverleners: artsen, tandartsen, apothekers,
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2014 n°2 / Hospitals.be
verpleegkundigen, zorgkundigen, vroedvrouwen, kinesitherapeuten en paramedici.
We hebben ook de beoefening van de psychotherapie gereglementeerd, om kwaliteitszorg te garanderen aan diegenen die er behoefte aan hebben. Steeds meer Belgen geven
immers expliciet toe dat ze nood hebben aan psychologische begeleiding. Toch aarzelen ze nog vaak om een beroep
te doen op geestelijke gezondheidswerkers (psychologen,
psychotherapeuten enz.), uit angst bij een kwakzalver
te belanden.
Ik ben ook volop bezig om een regelgeving uit te werken
voor niet-conventionele geneeswijzen. Ik wil die geneeswijzen en hun beoefenaars onderwerpen aan strengere
voorwaarden, met daarbij één rode draad voor ogen: kwaliteitszorg waarborgen en op die manier de patiënt zo goed
mogelijk beschermen tegen bepaalde uitwassen.
Tot slot hebben we een nieuwe wetgeving goedgekeurd om
doeltreffender te strijden tegen de productie en de commercialisering van synthetische drugs, de zogenaamde
'legal highs'. Dat doen we door te anticiperen op de markttrends inzake nieuwe producten, maar ook afgeleide producten met eenzelfde basisstructuur.
ereLoonsuppLementen
Sommige maatregelen hebben voor heel wat beroering gezorgd in de ziekenhuiswereld, vooral dan het verbod
om ereloonsupplementen aan te rekenen aan patiënten die in
een meer- of tweepersoonskamer verblijven. Hoe evalueert u
de consequente toepassing van dit punt uit het regeerakkoord
van 2011?
Het gaat hier ongetwijfeld om een belangrijke, zij
het felbevochten overwinning, al kreeg ik daarbij de steun
van de meeste ziekenhuizen. Ter herinnering: die hadden
die supplementen al jaren geschrapt en kregen dus eigenlijk te maken met een vorm van concurrentievervalsing.
Bovendien paste de overgrote meerderheid van de artsen
die praktijken sowieso niet toe.
Ik verwachtte felle reacties van een deel van de medische
wereld, maar sommige praktijken waren echt niet meer
houdbaar, met supplementen die konden oplopen tot
400 % (dus vijf keer meer dan het in het akkoord vastgelegde tarief). We konden niet langer borg staan voor zulke
supplementen, zeker niet in een systeem dat grotendeels
afhankelijk is van subsidies. Vooral niet als het gaat om
tweepersoonskamers, die geleidelijk de basisnorm zijn
geworden in onze ziekenhuizen.
Weet u, aan patiënten die schrikken van hun ziekenhuisfactuur moet ik heel vaak vertellen hoe die ereloonsupplementen indertijd gegroeid zijn. Ik steek dan nooit onder
stoelen of banken dat die supplementen allesbehalve
evident zijn, gezien het ontbreken van een economische tegenprestatie – dat is het argument dat de meeste
patiënten gebruiken. Het artsenberoep mag dan al een
vrij beroep zijn -net als dat van advocaat of architect – de
totale vrijheid bij het bepalen van de tegenprestatie (de
erelonen) is geleidelijk ingevoerd om de gezondheidszorg
financieel toegankelijk te maken voor iedereen, binnen
de context van de verplichte ziekteverzekering. Om dat te
bereiken, hebben we moeizame compromissen moeten
sluiten met de artsen. Die hebben er uiteindelijk in toegestemd om hun honoraria niet langer vrij te bepalen, in ruil
voor een systeem van supplementen.
Er is daarbij overeengekomen dat artsen supplementen
mogen aanrekenen aan patiënten die in een eenpersoonskamer verblijven. Het uitgangspunt daarbij was dat patiënten in een eenpersoonskamer extra eisen stelden die
bijkomende kosten inhielden voor het ziekenhuis, zonder
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Ziekenhuizen hebben
zoveel verschillende
financieringsbronnen.
dat brengt de
doeltreffendheid van het
gezondheidsbeleid in het
gedrang.
therapeutische meerwaarde. En dat die kosten dus niet
konden afgewenteld worden op de sociale zekerheid. In die
tijd, toen er nog geen sprake was van een zekere democratisering van de private hospitalisatieverzekeringen, ging
het uiteraard vaak om een keuze van welstellende personen. Het aanrekenen van supplementen aan die personen
was in zekere zin een vorm van sociale rechtvaardigheid:
ze kregen dezelfde zorg als iedereen, maar droegen meer
bij tot de financiering ervan. Nogmaals: het probleem
schuilt in de excessen. Voor opnames in gemeenschappelijke en tweepersoonskamers behoren die gelukkig tot
het verleden.
Toch ben ik me ervan bewust dat er nog andere initiatieven
nodig zijn in dit domein, ook al is er al heel wat vooruitgang
geboekt. Helaas is de huidige legislatuur, die er sowieso
één is vol uitdagingen, daarvoor te kort. Binnenkort krijg
ik de resultaten van een groepswerk om de 'opnameverklaring' te verduidelijken (het interview werd afgenomen half
januari, nvdr), het document dat de patiënt informeert over
de diverse kosten en de gevolgen van zijn keuzes bij een
ziekenhuisopname. Naar verluidt is er daarbij goed werk
geleverd. De nieuwe modellen zouden de komende weken
operationeel moeten worden en tot een grotere financiële
transparantie moeten leiden voor de patiënt.
Ik ben ook bijzonder tevreden over de studie die eind 2013
gepubliceerd werd door een van de grootste ziekenfondsen
van ons land. Daaruit blijkt dat de geleidelijke afschaffing
van de supplementen voor tweepersoonskamers en de
bescherming van patiënten met laag inkomen hun vruchten hebben afgeworpen. Nog volgens die studie is de gemiddelde kostprijs van een verblijf in een tweepersoonskamer
(€ 349) in 2012 gedaald in vergelijking met 2002, en is de
gemiddelde factuur van RVV-patiënten (€ 239) opnieuw
gedaald naar het niveau van 2002.
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hErvorming vAn
dE medische pLanning
De medische demografie in België is al minstens
een halve eeuw het voorwerp van controverses en koerswijzigingen. Voor wie medische studies wil volgen, blijft onzekerheid troef: zullen deze studenten nog zelf mogen kiezen welke
specialisatie ze volgen en waar ze hun praktijk vestigen? En
zullen ze, als ze eenmaal hun diploma op zak hebben, het
recht hebben om curatieve geneeskunde te beoefenen met
erkenning van het RIZIV? Wat kunnen we doen tegen het
dreigende tekort aan huisartsen en bepaalde specialisten
(met name in de geriatrie, de oncologie, de kinderpsychiatrie
en de spoedgeneeskunde)?
Onlangs publiceerde het RIZIV een studie,
"Performantie van de huisartsgeneeskunde in België – Een
check-up", die aantoont dat er op zeer korte termijn een
ernstig tekort zal ontstaan aan huisartsen.
Het blijkt namelijk dat de cohorte beroepsactieve artsen
zeer snel de pensioenleeftijd nadert en dat momenteel
34% van alle huisartsen tot de leeftijdsgroep 54-64 jaar
behoort.
Het is ook overduidelijk dat de niet-vervanging van oudere
huisartsen rechtstreeks samenhangt met het lage percentage kandidaat-artsen die kiezen voor huisartsgeneeskunde, ondanks de invoering van een minimumquota.
We stellen echter vast dat de twee Gemeenschappen
moeite hebben om aan de minimumquota’s te voldoen in
drie domeinen: huisartsgeneeskunde, geriatrie en acute
geneeskunde.
In de Vlaamse Gemeenschap is er de voorbije jaren wel
voldaan aan de minimumquota’s in de huisartsgeneeskunde, al worden de voordien geregistreerde tekorten
(- 361 huisartsen sinds 2008) daarmee niet snel genoeg
gecompenseerd.
Ik heb een ontwerp ingediend dat afgelopen december is
goedgekeurd door de Ministerraad. Het heeft als doel een
systeem van contingentering te behouden voor de 'populaire' disciplines, maar de contingentering af te schaffen
voor specialisaties met een tekort (huisartsgeneeskunde,
kinder- en jeugdpsychiatrie, acute geneeskunde, spoedgeneeskunde en geriatrie, waartoe de toegang volledig vrij zou
worden), om ze op die manier aantrekkelijker te maken. In
dat verband worden de contingenteringsquota’s verminderd in verhouding tot de specialisaties, die op die manier
'vrijgesteld' worden van contingentering.
Het is daarbij niet de bedoeling om alle beperkingen op te
heffen, aangezien er een strikte contingentering gehandhaafd wordt, wel om 5 op 40 specialisaties te promoten. Ik
vind het immers totaal onlogisch om een contingentering
te behouden voor knelpuntberoepen. De wijziging van het
contingenteringssysteem zou pas van kracht worden in
2020, zodat ze alleen gevolgen heeft voor studenten die
vanaf september 2014 geneeskundestudies aanvatten. Dit
voorstel – en het is belangrijk dat te benadrukken in het
kader van de medische planning – houdt ook rekening met
studenten met een buitenlands diploma.
De hervorming van de medische planning past trouwens
binnen een ruimer kader van maatregelen die ik gelanceerd heb om de huisartsgeneeskunde aantrekkelijker te
maken: het Wachtdienstplan, de geleidelijke herwaardering van het huisartsberoep, en Impulseo I, II en III.
Ik heb heel wat reacties gekregen op mijn ontwerp, en dat is
ook normaal: het is nu eenmaal het spel van de democratie
dat elk voorstel blootstaat aan kritiek en dat elke verandering tot bezorgdheid en afwijzing leidt.
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2014 n°2 / Hospitals.be
Het is niet gemakkelijk om in te gaan tegen het georganiseerd verzet – zij het met uiteenlopende motieven – om
elke verandering van het huidige planningsysteem tegen
te gaan. Toch hoop ik dat we binnenkort een consensus
kunnen bereiken om een planningsysteem in te voeren dat
een echt antwoord biedt op de volksgezondheidsbehoeften.
EEn homogene, duideLijke
en transparante
finAnciEring
U hebt een debat op gang gebracht over de modernisering van de ziekenhuisfinanciering in ons land, en wil
daarbij te werk gaan in voorzichtige stappen, via breed overleg
met de sector. Wat zijn uw belangrijkste doelstellingen bij de
start van dit nieuwe project?
Eerst iets meer over de doelstellingen. Sinds
ik minister van Volksgezondheid ben, krijg ik geregeld te
horen dat de ziekenhuisfinanciering onvoldoende homogeen, duidelijk en transparant is. Het feit dat er zoveel
verschillende financieringsbronnen zijn, brengt de doeltreffendheid van het gezondheidsbeleid in het gedrang.
Het huidige systeem is veel te complex en houdt te weinig
rekening met kwaliteit en met de bereikte resultaten.
Bovendien is het niet transparant genoeg voor de patiënt en
leidt het geregeld tot spanningen of zelfs conflicten binnen
de ziekenhuizen. Niet alleen tussen beheerders en artsen,
over de inning van erelonen, maar ook tussen artsen onderling, gezien de bestaande loonverschillen.
En ik mag dan al voorzichtig te werk gaan, de hervorming
was nog geen vijf uur aangekondigd of actoren uit diverse
sectoren bestookten elkaar al in de media. Ik ken wel degelijk ieders gevoeligheden. Een concrete hervorming lanceren zonder overleg en zonder wetenschappelijk draagvlak
(ik denk hier aan de interessante studie van het KCE over
de gehanteerde methoden in de buurlanden), was gedoemd
tot mislukken, waardoor de huidige situatie nog jaren zou
aanhouden. Bovendien mogen we niet vergeten dat de
huidige legislatuur te kort is om zo’n grootschalig project
volledig rond te krijgen.
Het is uiteraard aan de volgende regering om de juiste
conclusies te trekken uit dit proces en een werkmethode
op te stellen om het toekomstige systeem te ontwerpen, te
valideren en te implementeren. Ik heb dat proces in gang
gezet en de voorwaarden gecreëerd voor een debat, niet om
het even hoe, maar door duidelijke bakens uit te zetten.
Het toekomstige systeem moet alle patiënten toegang
bieden tot betaalbare ziekenhuiszorg. Daarbij moeten we
in het bijzonder afroming tegengaan. Forfaitaire systemen
kunnen immers leiden tot een selectie van patiënten van
wie verwacht wordt dat ze de gezondheidszorg meer zullen
kosten dan de toegekende forfaits, gezien hun risico op
complicaties. Een tweede, even belangrijke baken is: de
doeltreffendheid en de kwaliteit van de behandeling waarborgen. Dat moet niet alleen een duurzaam systeem opleveren dat mee is met de nieuwste technologieën, maar ook
de kosten beheersen voor de patiënt en de samenleving, en
transparantie en duidelijkheid garanderen, zowel voor de
actoren als voor de beleidsmakers.
Via de overlegronde die het KCE al sinds enkele weken
organiseert, geef ik de rechtstreekse betrokkenen en de
initiatiefnemers de kans om hun stem te laten horen in het
debat. Het resultaat daarvan zullen we zien in september
2014, wanneer het KCE zijn werk zal voorstellen. Dat zal
gevolgd worden door een publiek debat – voor mij is dit van
fundamenteel belang.
Letravailintérimairedans
leSecteurdelaSanté:
uncritèredelaflexibilité
Uitzendwerkinde
Gezondheidssector:een
maatstafvoorflexibiliteit
Ilestunfaitqueletravailintérimaireoffrelaflexibilité
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nécessité de s’adapter à un environnement radicalement différent
L’accès à la santé vae
la 6 réforme de l’État
Selon le FDF, l’accès aux soins de santé doit se
décliner suivant plusieurs principes: la liberté
de choix des patients, la liberté d’action des
prestataires de soins ainsi que l’accessibilité
financière.
Le financement des
hôpitaux par le fédéral
Il semblerait que la volonté de la Flandre ait été
clairement exprimée, en souhaitant développer sa propre
sécurité sociale. Elle a d’ailleurs déjà commencé à prendre
des initiatives en ce sens (décret relatif à la protection
sociale flamande du 13/7/2012). Le socle de financement
des soins de santé en Belgique va donc, selon toute vraisemblance, continuer à évoluer vers une décentralisation.
Pour rappel, le projet commun d’organisation de nouvelles
compétences en matière de santé notamment n’est pas le
fruit d’un consensus puisqu’il a été élaboré par 4 partis
francophones, PS-MR-Écolo-cdH, qui soutiennent la 6e
réforme de l’État. Le FDF s’est opposé à cette réforme qui
constitue une véritable fuite en avant. Les francophones
vont tôt ou tard en payer les conséquences. Les moyens
transférés ne seront pas suffisants pour garantir la poursuite des politiques actuelles en Wallonie et à Bruxelles. Il
suffit de penser à l’assurance-dépendance, qui a été introduite en Flandre, mais pas en Wallonie.
Enfin, le transfert de compétences de la santé à la COCOF
puis à la COCOM n’est absolument pas une opportunité
pour les Bruxellois. Que du contraire.
Le nombre d’hôpitaux
en BeLgique
La Belgique compte 15% d’hospitalisations en
plus que la moyenne de l’Union européenne et notre nombre
de lits d’hôpitaux dépasse de 30% la moyenne des autres
membres de l’OCDE.
Nous pensons donc qu’une réduction des lits hospitaliers
est nécessaire, mais son nombre doit être déterminé avec la
plus grande prudence en corroborant les résultats de différentes analyses préalables.
Cette réorganisation doit nécessairement aller de pair avec
la mise en place de différentes mesures comme un sérieux
développement de tous les soins extrahospitaliers.
Nous pensons que de gros efforts doivent être effectués afin
de pallier le manque de places dans les maisons de repos
20
2014 n°2 / Hospitals.be
ainsi que dans les structures d’accueil intermédiaires entre
l’hôpital et le domicile du patient. L’aide à domicile doit
également impérativement être développée.
Les soins de première ligne doivent par ailleurs être renforcés. En effet, petit à petit l’hôpital est devenu le cœur du
secteur des soins en lieu et place du généraliste. Or, c’est
bien lui qui doit être au centre du dispositif et gérer le
dossier du patient.
Enfin, il faudrait éviter la concurrence entre les hôpitaux
qui devraient chacun se spécialiser dans un domaine
particulier. Il est en effet unanimement reconnu que la
qualité et les résultats des interventions pratiquées sont
directement proportionnels au nombre de cas traités.
Nous plaidons donc pour un recours accru aux centres de
référence au sein desquels l’expertise serait centralisée
afin de garantir la qualité tout en réalisant des économies
d’échelle.
La réforme du financement
des hôpitaux
La multiplicité des sources de financement hospitalier répond à des logiques variables et parfois même
contradictoires qui manquent de cohérence, de logique,
de lisibilité et d’efficacité. Cette situation semble créer
un cadre peu propice à la collaboration entre les différents
prestataires, tant les logiques induites par les différents
systèmes peuvent s’avérer antinomiques. Nous ne pensons
néanmoins pas qu’il faille tout modifier, mais bien clarifier
le système actuel et s’accorder sur les rôles et missions des
hôpitaux afin que leur financement soit cohérent.
Par ailleurs, suite à la 6e réforme de l’État, les transferts de
compétences auront une influence directe sur le financement du secteur de la santé. Il faut donc en tenir compte
dans la révision du système de financement hospitalier.
Pour mener ce travail à bien, des études et audits doivent
préalablement être réalisés. Nous ne possédons pas encore
les résultats puisqu’ils ne sortiront qu’à l’automne 2014
et les conclusions ne seront présentées qu’au printemps
2015. Nous ne nous prononcerons donc sur le contenu de
cette réforme qu’une fois toutes les données en main.
t-il s’améliorer après
t?
La pléthore/pénurie
de CeRtains spécialistes
En 2009 déjà, la profession de médecin généraliste était déclarée en pénurie par le Forem. Cependant,
aucun changement n’intervient dans les quotas INAMI.
Rappelons pourtant que le lien entre contrôle du nombre
de médecins et contrôle des dépenses de soins de santé
n’a jamais été scientifiquement démontré dans notre pays.
C’est notamment pourquoi, dès la fixation du numerus
clausus fédéral, le FDF s’y est opposé. Nous souhaitons
l'abrogation de ce système pour les médecins, les dentistes
et les kinésithérapeutes.
Nous préconisons également d’effectuer des études régulières ainsi qu’un cadastre détaillé et complet des professions visées. Une vision réaliste de la situation permettra
en effet de prendre des décisions sur base d’informations
fiables et concrètes.
En outre, afin de désengorger les urgences et les visites chronophages chez le généraliste, le FDF propose de mettre en place
un centre d’appel 24h/24, 7 jours/7, tenu par des infirmières
expérimentées. Ce service serait incitatif mais non obligatoire
et pas, comme c’est le cas actuellement, limité à certaines
zones et périodes comme les week-ends et jours fériés.
Het ziekenhuisbeleid
van FDF in 6 punten
1. volgens het fdf zal de financieringsbasis van de belgische gezondheidszorg blijven evolueren in de richting van een decentralisatie.
de getransfereerde middelen zullen niet volstaan om de voortzetting van het huidige beleid in Wallonië en brussel te waarborgen.
2. het aantal ziekenhuisbedden moet afgebouwd worden, maar dat
moet wel gebeuren met de grootste voorzichtigheid. de eerstelijnszorg moet trouwens versterkt worden.
3. het fdf wil dat het huidige systeem verduidelijkt wordt en dat er
eensgezindheid komt over de rollen en opdrachten van de ziekenhuizen, om een coherente financiering te garanderen.
4. het fdf is voorstander van een gedetailleerd en volledig kadaster van de beroepen in kwestie.
5. voor het fdf verdienen de uniformisering van het statuut van
de ziekenhuisartsen en de hervorming van de nomenclatuur
waaraan het riZiv momenteel werkt, de grootste aandacht.
6. het fdf is van oordeel dat er in de eerste plaats moet worden
geïnvesteerd in domeinen buiten de gezondheidszorg, om de
sociale ongelijkheid inzake volksgezondheid te verminderen. dat
zou zowel de burgers als de overheidsfinanciën ten goede komen.
Enfin, une série de tâches traditionnellement effectuées par
les généralistes pourrait être déléguée aux infirmières afin
de permettre aux médecins de se concentrer sur les aspects
où ils apportent une réelle plus-value. L’élargissement des
tâches des infirmières revaloriserait cette profession, en la
nivelant vers le haut et en la rendant plus attractive. En outre,
le fait de travailler avec des professionnels de la santé qui ne
sont néanmoins pas des spécialistes, serait moins onéreux.
La nOMenCLatuRe inami
Le FDF pense que l’uniformisation du statut des
médecins hospitaliers ainsi qu’une réforme de la nomenclature actuellement établie par l’INAMI sont des matières
qui méritent la plus grande attention. Des études valables
devraient être réalisées afin que l’on puisse évaluer la situation en toute transparence. Ce n’est qu’une fois ce travail
finalisé que des décisions pourront être prises, dans un
sens ou dans l’autre.
La Qualité des soins
de santÉ en BeLgique
Les Belges semblent satisfaits de leurs médecins
car notre système de santé se caractérise par l’excellence
de la formation des prestataires ainsi que par la rapidité
d’accès aux soins. Néanmoins, même si les soins de santé
sont bien plus accessibles financièrement dans notre pays
que dans beaucoup d’autres, nombreux sont les patients
qui les reportent pour raisons budgétaires.
Par ailleurs, l’état de santé est malheureusement lié aux niveaux
socioéconomiques. Les personnes défavorisées recourent
insuffisamment aux soins de première ligne permettant de
prévenir ou guérir les maladies dès l’apparition des premiers
symptômes. Afin de pallier ces problèmes, l’information sur les
différentes aides devrait passer par un travail plus performant
des mutualités et des prestataires de soins eux-mêmes.
On constate également une absence totale de prise en
compte des différents acteurs constitutifs d’une bonne
santé. Chacun sait en effet l’importante contribution du
logement, de l’enseignement, de la culture et du travail
dans la constitution et le maintien d’une bonne santé, mais
aucune politique n’en a jamais vraiment tenu compte. C’est
pourquoi, le FDF pense qu’il faut prioritairement investir
dans le domaine extra-sanitaire afin qu’il y ait moins d’inégalités sociales au niveau de l’état de santé de la population,
avec un résultat global bénéficiaire tant pour les citoyens
que pour les finances publiques.
Concernant l’exportation de notre savoir-faire, nous avons
le devoir de faire quelque chose, mais dans une certaine
limite. Des études de qualité sont indispensables pour une
prise de décisions pertinentes en la matière.
Hospitals.be / 2014 n°2
21
huidige staatshervorming onvoldoende
te weinig eerstelijns­
gezondheidszorg
voor vlaanderen
Met de huidige staatshervorming worden te kleine delen van de eerstelijnszorg
overgebracht naar Vlaanderen, meent N-VA. Daardoor kan onvoldoende beleid
worden gevoerd, zoals de algemene derdebetalersregeling, de ontwikkeling
van wachtposten en een stop op het oneigenlijk gebruik van spoeddiensten.
Over de hervorming van
de ziekenhuisfinanciering
Over federale
ziekenhuisfinanciering
Voor N-VA is het absoluut noodzakelijk dat
Vlaanderen volledig bevoegd wordt voor de organisatie en
de financiering van haar eigen gezondheidzorg. Dit betekent dat er geen federale sokkel meer overblijft.
Over het aantal
ziekenhuizen in België
De discussie over te veel of te weinig ziekenhuizen is niet de juiste discussie. De vraag die we ons moeten
stellen is: moet ieder ziekenhuis alles aanbieden? De N-VA
pleit er namelijk voor dat ziekenhuizen zich kunnen focussen op bepaalde aandoeningen of behandelingen zodat de
zorgnoden beantwoord worden (ook geriatrie, chronische
zorg …). De reden hiervoor is het duidelijk verband tussen
ervaring en kwaliteit van de zorg. Een ziekenhuisteam moet
voldoende kansen hebben om een bepaalde behandeling
uit te voeren en dit is vaak niet mogelijk als patiënten over
te veel ziekenhuizen verdeeld zijn. Het gaat er om het evenwicht te vinden tussen bereikbaarheid, aanbod, betaalbaarheid, volume in functie van kwaliteit … Daarnaast zouden
de muren van het ziekenhuis als het ware moeten verdwijnen: een arts zou gemakkelijker toegang moeten krijgen tot
diverse ziekenhuizen om expertise te delen.
Net zoals zowat alle betrokken partijen is ook de
N-VA van mening dat het huidige model van ziekenhuisfinanciering niet meer volstaat. Het is een ondoorzichtig
kluwen geworden van overheidsfinanciering en afdrachten
dat er niet langer in slaagt om onze ziekenhuizen voldoende
te financieren. De richting die minister Onkelinx uit wil,
een forfaitaire DRG-financiering, is niet onze keuze.
Wat onze partij betreft zal de nieuwe ziekenhuisfinanciering zowel forfaitaire als niet-forfaitaire elementen bevatten. Dit is volgens ons de beste manier om de performantie
van onze ziekenhuizen en artsen te bewaren. We willen
immers geen wachtlijsten en bijgevolg onderconsumptie
van gezondheidszorg. Twee bijkomende elementen die
voor ons belangrijk zijn in de toekomstige ziekenhuisfinanciering: ten eerste moet het systeem zo ontworpen worden
dat het de kwaliteit van de geleverde zorg bevordert. Ten
tweede moet de honorering van de artsen alsmaar meer los
komen te staan van de eigenlijke publieke ziekenhuisfinanciering. Daarbij blijft het medisch beleid in handen van de
zorgverstrekkers.
Over het tekort/teveel
aan sOmmige specialisten
Artsen moeten in de eerste plaats arts kunnen
zijn en zich kunnen toeleggen op het verzorgen van hun
patiënten. Daarom moet de overheid de administratieve
lasten zoveel mogelijk beperken en daar waar nodig artsen
ondersteunen bij het vervullen van deze administratieve
taken. Helaas worden met de huidige staatshervorming
Hospitals.be / 2014 n°2
23
slechts kleine delen van de eerstelijnsgezondheidszorg
overgebracht naar Vlaanderen, waardoor we onvoldoende
beleid kunnen voeren zoals bijvoorbeeld een algemene
derdebetalersregeling en wachtposten ontwikkelen, alsook
het oneigenlijk gebruik van de spoeddiensten een halt
toeroepen.
De administratieve druk is uiteraard niet het hele verhaal.
Ook de werkdruk en de verloning maken dat studenten
bepaalde specialismen (waaronder huisartsengeneeskunde) links laten liggen.
Over de riziv­nomenclatuur
Voor N-VA voldoet de huidige RIZIVnomenclatuur niet meer. Ze is verouderd, onduidelijk en je
kan er het beleid niet mee sturen. We pleiten dan ook voor
een doorgedreven hervorming van de RIZIV-nomenclatuur
waarbij de intellectuele akte geherwaardeerd wordt en
waarbij de nieuwe nomenclatuur gebruikt wordt om de
kwaliteit van de zorg te stimuleren. Zo wil de N-VA artsen
die zich in een wachtdienst van een ziekenhuis inschrijven
een lineaire verhoging van hun honoraria toekennen.
Op die manier kunnen we de werkdruk verlichten en vermijden dat artsen meer en meer voor een praktijk buiten
het ziekenhuis kiezen. Dit verhoogt de werkdruk van zij die
achterblijven immers nog meer, met alle gevolgen van dien.
De discussie over
te veel of te weinig
ziekenhuizen is voor
N-VA niet de juiste
discussie. De vraag
die we ons moeten
stellen is: moet ieder
ziekenhuis alles
aanbieden?
La politique hospitalière
de la N-VA en 6 points
1. Pour la n­va, les soins de santé doivent
être totalement transférés à la flandre.
2. la vraie question est: les hôpitaux doi­
vent­ils tout faire? la n­va plaide en
faveur d’une focalisation des hôpitaux
sur certaines pathologies et certains
traitements.
3. la n­va estime que le nouveau finan­
cement des hôpitaux devra comporter
tant des éléments forfaitaires que non
forfaitaires.
4. les pouvoirs publics doivent limiter le
plus possible les charges administra­
tives pour les médecins et, là où c’est
nécessaire, aider les médecins dans l’ac­
complissement de ces tâches.
5. la n­va plaide en faveur d’une réforme
en profondeur de la nomenclature
inami où l’acte intellectuel serait reva­
lorisé. la n­va est ainsi aussi partisane
d’attribuer aux médecins qui s’inscri­
vent dans le rôle de garde d’un hôpital
une augmentation linéaire de leurs
honoraires.
6. la gestion autonome par la flandre
permettra de mettre fin à l’utilisation
inefficace des moyens et de garantir à
long terme l’accessibilité des soins de
santé.
24
2014 n°2 / Hospitals.be
De N-VA is al lang vragende partij voor een moderne
nomenclatuur waarbij de principes van de Evidence-Based
Medicine (EBM) centraal staan en voor een nomenclatuur
die evolueert naar zuivere honoraria. Ook voor geneesmiddelen in de ziekenhuizen zal meer transparantie nodig zijn.
Over de kWaliteit van de
Belgische gezOndheidszOrg
Momenteel kunnen we nog steeds genieten van
een toegankelijke en performante gezondheidszorg.
Of deze echter voordelig is voor de patiënt valt te betwisten.
Volgens de OESO-cijfers voor 2011 betalen de Belgische
gezinnen nu al bijna 20% van de totale uitgaven aan
gezondheidszorg zelf, wat neerkomt op een bedrag van
7,6 miljard euro.
Deze cijfers worden in vraag gesteld, omdat bepaalde delen
van de gezondheidszorg niet meer meegenomen worden.
In feite zou het zelfs gaan om 10 miljard euro out-of-pocket.
Dit is een gevolg van de X-inefficiënties die in ons systeem
ingebakken zitten, die er voor zorgen dat de middelen niet
ingezet worden waar ze het meeste nodig zijn. Het is voor
onze partij dan ook een absolute noodzaak om in te zetten
op een eigen Vlaams beleid. Dit zal het mogelijk maken
het inefficiënt gebruik van middelen aan te pakken en de
betaalbaarheid van onze gezondheidszorg op lange termijn
te vrijwaren.
une profonde réforme de la nomenclature
un financement
forfaitaire
et prospectif
par pathologie
Pour le MR, il faut mener de front une réforme
du financement des hôpitaux, une réforme
du statut des médecins hospitaliers et une
réforme en profondeur de la nomenclature
INAMI.
Le financement des
hôpitaux par le féféral
Le MR souhaite le maintien d’une solidarité la
plus large possible au niveau du financement des soins de
santé, qui permet le mieux de garantir à tout citoyen de
bénéficier de soins de santé accessibles et de qualité.
Le nombre d’hôpitaux
en BeLgique
Avant de se prononcer sur un éventuel surdimensionnement du parc hospitalier, le MR exige une analyse
comparative des lits programmés, agréés et justifiés en
parallèle à une analyse des besoins. Les résultats de cette
recherche devront servir le cas échéant à revoir la programmation mais également à budgétiser pour les années à venir
les investissements indispensables en termes d'infrastructures (qui vont devenir une compétence exclusive des
entités fédérées) mais aussi sur le long terme les moyens de
fonctionnement à consacrer aux institutions de soins tout
en veillant à ce que celles-ci répondent objectivement aux
besoins de la population.
Parallèlement, le MR est favorable à un redéploiement
des hôpitaux en articulant mieux entre eux les hôpitaux
universitaires, les hôpitaux spécialisés et les hôpitaux
de proximité. Dans ce cadre, il faut mettre réellement
en concurrence les secteurs hospitaliers public et privé,
confessionnel et non confessionnel. Cette compétition
implique que les hôpitaux publics fonctionnent avec une
autonomie budgétaire et une responsabilité financière
identiques à celles des entreprises privées.
La réforme du financement
des hôpitaux et
La nomencLature inami
Le MR souhaite que soient menées en même
temps une réforme du financement des hôpitaux, une
réforme du statut des médecins hospitaliers et une réforme
en profondeur de la nomenclature INAMI des soins
de santé.
Une réponse cohérente
Pour le MR, il faudrait octroyer aux hôpitaux un
financement forfaitaire et prospectif par pathologie, tout
en maintenant le remboursement de la majorité des actes
médicaux à l’acte. Cette évolution nécessite une profonde
réforme de la nomenclature des honoraires hospitaliers
qui devront mieux distinguer les frais nécessités pour et
par l’exécution des prestations de la rémunération de l’acte
intellectuel et des frais propres du dispensateur de soins.
Dans ce cadre, les prélèvements effectués par les gestionnaires sur les honoraires des médecins ne devraient plus
avoir de raison d’être.
Concomitamment, il convient entre autres pour le MR:
de mettre en place des mécanismes d’incitation et de
contrôle de la qualité des soins pour éviter une sousconsommation de soins;
de calculer les forfaits le plus précisément possible et
de les adapter continuellement à l’évolution des prix de
revient et des technologies pour éviter une sélection des
patients et des activités en fonction de leur rentabilité;
de privilégier le financement de l’entièreté de l’épisode
de soins plutôt que de chaque composante isolément
Hospitals.be / 2014 n°2
27
pour éviter un transfert des charges vers l’extramuros et
l’ambulatoire;
de maintenir un financement distinct pour les pathologies ou services pour lesquels il n’existe pas de système
de classification satisfaisant ou qui se prêtent peu ou pas
à un financement par DRG, comme les urgences, voire
certaines techniques;
de revoir fondamentalement les relations et le pouvoir
de négociation entre les gestionnaires d’hôpitaux et les
médecins hospitaliers.
La pléthore/pénurie
de certains SpécialiSteS
Une manière efficace de répondre à la question pléthore versus pénurie est d’avoir un cadastre de
l’activité des médecins généralistes et spécialistes mis
à jour régulièrement. Par ailleurs, le MR souhaite supprimer la totalité des quotas de médecins généralistes
et spécialistes. La planification médicale ne se réduit
pas au contingentement mais doit répondre au problème
actuel et futur de l’offre et de la demande en matière de
soins de santé continu en tenant compte des besoins
spécifiques de la population. Parallèlement, elle doit
intégrer les besoins par spécialité et par zone géographique, de même que les changements sociologiques du
corps médical (vieillissement, féminisation…) et de la
population elle-même. Il faut donc que soient prises en
compte les données incontournables suivantes: le vieillissement de la population, la demande croissante de
certaines spécialités, le développement plus rapide des
connaissances médicales, les exigences des prestataires
d’obtenir un meilleur équilibre entre vie professionnelle
et vie familiale, le maintien d’une formation de qualité,
etc. Dans ce cadre, le MR propose d’organiser une sélection des étudiants en médecine et en dentisterie par
le biais d’un examen d’entrée en première année, qui
associerait connaissances scientifiques et motivations
personnelles.
AUGMenter L’AttrActIVIté
Des spécIALItés et De LA MéDecIne
GénérALe
Et parallèlement, le MR souhaite que soient
prises des mesures pour augmenter l’attractivité des spécialités où il est constaté une pénurie de praticiens, comme
la psychiatrie infantile, la médecine aiguë, la médecine
d’urgence ou la gériatrie. Il convient également pour le MR
de revaloriser des spécialités qui ne sont pas en pénurie,
sauf en milieu hospitalier. C’est le cas des pédiatres
hospitaliers.
En ce qui concerne plus particulièrement l’attractivité de la
médecine générale, le MR souhaite notamment, en concertation avec les universités, valoriser l'image de la médecine
générale dès l’entame des études de médecine. Le MR
souhaite revoir l'organisation des gardes en soutenant les
initiatives locales proposées par les cercles de médecins
généralistes en fonction de leur bonne connaissance du
terrain telles que:
le soutien à la création de maison de garde (dans les
zones où le nombre de médecins permet une telle
organisation);
28
2014 n°2 / Hospitals.be
la suppression de la nuit noire là où les cercles le
souhaitent;
la modulation de la nécessité de déplacement du médecin
généraliste selon des cas bien spécifiques pour tendre
exclusivement vers la «visite à domicile opportune»;
développer le concept de «taxi social» qui amènerait les
patients non motorisés ou précarisés vers le médecin de
garde.
La Qualité deS SoinS
de santÉ en BeLgique
Notre système de soins de santé est effectivement un des meilleurs du monde en termes de coûts pour
le patient, de liberté de choix et d’accessibilité, mais aussi
en termes de liberté thérapeutique (indispensable pour
garantir une qualité des soins), de relation personnelle
entre prestataire et patient. Si notre système de soins
de santé est aussi performant, c’est notamment parce
qu’il est basé sur le principe de la concertation et sur le
caractère indépendant d’une grande partie des acteurs
de santé.
Il n’y a aucune raison de ne pas vouloir faire bénéficier
d’autres patients des bénéfices de ce modèle, à condition
toutefois de ne pas diminuer l’accessibilité aux soins pour
les personnes résidant en Belgique. L’ouverture de notre
savoir-faire à des non-résidents belges peut aussi constituer
une belle opportunité, dans le cadre du raccourcissement
continuel des durées de séjour, pour mieux rentabiliser
les investissements en infrastructures hospitalières ou en
équipement lourd médical.
Het ziekenhuisbeleid van MR
in 6 punten
1. de mr wil de grootst mogelijke solidariteit behouden bij de financiering van de gezondheidszorg.
2. de mr is voorstander van een herstructurering van de ziekenhuizen, met een betere onderlinge afstemming tussen universitaire,
gespecialiseerde, buurt-, openbare en privé-, confessionele en
niet-confessionele ziekenhuizen.
3. de mr vindt dat er voor de ziekenhuizen een forfaitaire en prospectieve financiering moet komen per pathologie, maar dat
tegelijk de meeste medische handelingen moeten worden terugbetaald per prestatie.
4. de mr wil de huisartsen- en specialistenquota afschaffen.
de medische planning moet afgestemd zijn op de huidige en
toekomstige problematiek van vraag en aanbod inzake gezondheidszorg, en rekening houden met de specifieke behoeften van
de bevolking.
5. Voor de mr is een grondige herziening van de nomenclatuur
noodzakelijk om deze aan te passen aan de ontwikkeling van de
medische technologie en praktijk.
6. de mr vindt dat ook andere patiënten moeten kunnen profiteren
van onze doeltreffende gezondheidszorg, op voorwaarde dat dit
niet ten koste gaat van de toegankelijkheid ervan voor belgische
inwoners. op die manier kunnen de ziekenhuizen hun investeringen rendabeler maken.
Les spécialistes en bionettoyage
De specialisten in biologische schoonmaak
Bruxelles - Brussel
Tel : 02/421 56 80
Liège - Luik
Tel : 04/343 45 47
MANDAT DE GESTION
CONSULTANCE
SOUS-TRAITANCE
pour
CENTRES HOSPITALIERS
POLYCLINIQUES
CENTRES MEDICAUX
MRS
Charleroi-Namur
Tel : 071/36 41 63
BEHEERMANDAAT
CONSULTANCY
ONDERAANNEMING
voor
ZIEKENHUISCENTRA
POLYKLINIKEN
MEDISCHE CENTRA
WZC
www.laurenty.be
Antwerpen - Anvers
Tel : 03/457 87 86
Mons - Bergen
Tel : 065/39 49 59
onlosmakelijk verbonden met een nieuwe ziekenhuisorganisatie
een all-in financierin
de ziekenhuizen
Ziekenhuizen moeten gefinancierd worden op
basis van de noden van de patiëntenpopulatie,
zegt sp.a. Dat kan via een all-in financiering,
waarbij de link tussen ziekenhuisfinanciering en de afdrachten op erelonen wordt
doorgeknipt.
Over federale
ziekenhuisfinanciering
De openbare ziekenhuisfinanciering is een taak
voor de sociale zekerheid die berust op solidariteit tussen
personen. De gemeenschappen zullen via de zesde staats­
hervorming hun eigen accenten in het beleid kunnen
leggen, onder meer via hun bevoegdheid om erkennings­
normen in te stellen en de ziekenhuisinfrastructuur aan
te passen o.a. met het oog op de zorgkwaliteit. Sp.a daaren­
tegen wil het principe van een federale ziekenhuisfinancie­
ring niet in vraag stellen.
Over het aantal
ziekenhuizen in België
Vlotte bereikbaarheid
België telt met 6,6 per 1.000 inwoners veel
ziekenhuisbedden in vergelijking met bijvoorbeeld
Denemarken, dat slechts 3,5 bedden per 1.000 inwoners
telt en waar de geneeskunde tot de absolute top behoort.
Het ziekenhuislandschap in België heeft al een heel ander
uitzicht gekregen door fusies. Toch valt het niet te ontken­
nen dat er nog steeds zeer veel ziekenhuizen zijn. Dit heeft
enerzijds het onmiskenbare voordeel dat de ziekenhuisver­
zorging zeer vlot bereikbaar en toegankelijk is in ons land.
Ziekenhuislandschap herVormen
Anderzijds koesteren we nog te veel de verwach­
ting dat elk ziekenhuis altijd alles moet kunnen doen.
Dat komt de kwaliteit van onze gezondheidszorg helemaal
niet ten goede. Zo staat België wat gezondheidsuitkom­
sten in onze ziekenhuizen betreft niet eens ­weliswaar
nipt­ in de top­10 van de OESO­landen. Nederland, dat
een gestructureerder ziekenhuislandschap heeft,
staat op nummer één. Al kan Nederland dan weer heel
wat van ons leren op vlak van verzekeringsdekking en
toegankelijkheid.
30
2014 n°2 / Hospitals.be
Complexe zorg vraagt meer concentratie en samenwerking.
Sp.a wenst a priori niet het aantal ziekenhuizen te vermin­
deren, maar wel het ziekenhuislandschap te hervormen
met het oog op een taakverdeling in de hooggespeciali­
seerde zorg. Gezondheidsproblemen die zeer specifieke
vaardigheden van artsen en andere gezondheidszorgbe­
roepen vergen, of hoogtechnologische en zeer dure appa­
ratuur, moeten behandeld worden in gespecialiseerde
ziekenhuizen. Deze zullen in sommige gevallen misschien
verder liggen dan we vandaag gewoon zijn, maar Vlaanderen
is ook maar een zakdoek groot. Nadien kunnen patiënten
herstellen in een lokaal ziekenhuis of in de thuisomgeving
via thuisverpleging. Volgens sp.a is dit een goede zaak voor
de kwaliteit en deels ook voor de betaalbaarheid van onze
gezondheidszorg.
Over de hervorming van
de ziekenhuisfinanciering
Het ziekenhuis wordt nu in essentie gefinancierd
door het budget van financiële middelen, aangevuld door
afdrachten door de artsen, gefinancierd door hun erelonen.
Vandaag is de financiering in onze gezondheidszorg te veel
geënt op een vergoeding per prestatie. Wij willen dat deels,
zeker wat betreft de chronische zorg, afbouwen omdat dit
overconsumptie te veel stimuleert.
Een routeplan naar een nieuwe ziekenhuisfinanciering is
nodig. Sp.a wil ziekenhuizen vooral financieren op basis
van de noden van de patiëntenpopulatie. Wij pleiten voor
een all­in financiering. We willen zeker de link tussen de
ziekenhuisfinanciering en de afdrachten op erelonen
doorknippen. Op die manier willen we de overconsumptie
en de spiraal van ereloonsupplementen ten laste van de
patiënt of zijn private verzekering doorbreken. Een nieuwe
financiering is onlosmakelijk verbonden met een nieuwe
organisatie van het ziekenhuis, waarbij de arts volwaardig
betrokken is bij het ziekenhuisbeheer, én met een systeem
waarbij kwaliteit wordt geëvalueerd en beloond.
Over de riziv-nomenclatuur
ng voor
Over het tekort/teveel
aan sOMMige sPecialisten
Wat de huisartsen betreft, werden al heel wat
inspanningen geleverd. We zien ook dat er weer meer
studenten voor de opleiding tot huisarts kiezen. Maar we
moeten blijven inzetten op het aantrekkelijk maken en
ondersteunen van de eerste lijn. Sp.a plaatst de eerste lijn
alvast centraal in de gezondheidszorg en kiest er voor om
deze te blijven versterken.
Wat het teveel en tegelijkertijd het tekort aan bepaalde
specialisten betreft, zijn we ervan overtuigd dat veel te
maken heeft met enkele serieuze scheeftrekkingen in de
nomenclatuur. Sommige specialisten kunnen nu exube­
rante maand­ of jaarlonen bijeen rijven terwijl andere
het met heel wat minder moeten doen. Bepaalde (vooral
technische) prestaties zijn overgewaardeerd terwijl andere
zaken te weinig gevaloriseerd worden. Daardoor zien we
een scheeftrekking in de populariteit van bepaalde speci­
alismen. Een grondige herziening van de nomenclatuur is
dan ook aan de orde.
Zie voorgaande antwoorden. In het ziekenhuis
geloven wij meer in een all­in financiering waarbij de
ziekenhuisartsen meer door middel van forfaits worden
betaald en minder per prestatie (zoals we ze vandaag
kennen). Dit, in combinatie met meer forfaitarisering in de
eerste lijn en een financiering op basis van zorgtrajecten bij
langdurige of chronische zorg, vergt ook een andere bena­
dering van de RIZIV­nomenclatuur.
sp.a wil de hoge out-ofpocketbijdrage in het
Belgisch gezondheidszorgsysteem aanpakken
La politique hospitalière du sp.a
en 6 points
1. le sp.a ne veut pas remettre en question le principe du financement fédéral des hôpitaux.
2. le sp.a ne souhaite pas, a priori, diminuer le nombre d’hôpitaux
mais bien réformer le paysage hospitalier en fonction des soins
hautement spécialisés.
3. le sp.a veut financer les hôpitaux principalement sur la base des
besoins des patients. le parti veut couper le lien entre le financement hospitalier et les contributions sur les honoraires.
4. le sp.a accorde une place centrale aux soins de première ligne
dans les soins de santé et souhaite les renforcer.
5. le sp.a plaide en faveur d’un financement all-in dans le cadre
duquel les médecins hospitaliers sont davantage payés au forfait
et moins à la prestation.
6. d’après le sp.a, la contribution out-of-pocket élevée doit être
adaptée, par exemple en supprimant les suppléments et en
diminuant le prix des médicaments. le sp.a est favorable à
l’importation de patients, à condition que ceux-ci paient une contribution équitable.
Over de kwaliteit van de
Belgische gezOndheidszOrg
hoGe out-oF-pocketbiJdraGe
Dat we een toegankelijke en vrije zorg hebben
waarbij bovendien nagenoeg iedereen verzekerd is, klopt
en is ongetwijfeld de absolute sterkte van ons systeem.
Wat de betaalbaarheid betreft, zitten we toch met een
serieus aandachtspunt. De hoge out­of­pocketbijdrage
moeten we aanpakken. De supplementen doen verdwijnen
en de prijs van medicijnen en hulpmiddelen etc. drukken,
kan hierbij een oplossing zijn. Bovendien maakt dit de
aanvullende hospitalisatieverzekeringen overbodig. Deze
zijn zeer duur en jagen ereloonsupplementen de hoogte
in. Professionele verzekeringen geven de mensen een vals
gevoel geven van bescherming aangezien zij na de pensio­
nering hun plan zullen moeten trekken. Daarnaast wil sp.a
investeren in de zogenaamde onvervulde noden. Daarbij
denken we in de eerste plaats aan een (verbeterde en vooral
uitgebreidere) terugbetaling voor brillen/lenzen, tandzorg
en psychologische bijstand.
patiËnten importeren: Ja, maar …
Onze knowhow over hoe men een sterke en soli­
daire gezondheidszorg opbouwt, willen we gerust exporten.
Wat het importeren van patiënten betreft: patiënten ver­
zorgen in het buitenland kan zinvol zijn. Zo kan een over­
capaciteit in de ziekenhuizen nuttig zijn voor patiënten in
andere landen die bepaalde zorg niet, of in onvoldoende
mate, ter beschikking hebben. Niettemin moeten hieraan
twee bedenkingen worden gekoppeld: in eerste instan­
tie mag dit niet tot gevolg hebben dat wachtlijsten uit het
buitenland geïmporteerd worden. Ten tweede moet hier­
tegenover een billijke vergoeding staan. Dit veronderstelt
een zekere waakzaamheid, die tot het takenpakket behoort
van het Observatorium voor Patiëntenmobiliteit binnen
het RIZIV.
Hospitals.be / 2014 n°2
31
des soins au service des citoyens et des patients
une dynamique terr
de vie et de soins
Des hôpitaux intégrés dans une dynamique
territoriale de bassins de vie et de soins, lieux
privilégiés des soins spécialisés et complémentaires d’une première ligne structurée et
structurante. Telle est la vision d'Écolo.
Le financement des
hôpitaux par Le fédéral
Les soins de santé doivent rester du ressort de la
sécurité sociale fédérale, garante des principes de solidarité et d’équité, lesquels se traduisent dans l’assurance de
chacun vis-à-vis de la maladie et de l’invalidité. Ce modèle
social et sociétal doit être renforcé afin, dans les décennies
à venir, de garantir une offre de soins de qualité, diversifiée
et accessible à tous. Écolo défend ainsi le renforcement du
financement de la sécurité sociale à partir de l’ensemble
des revenus de manière à rencontrer l’évolution des
besoins de la population.
Le nombre d’hôpitaux
en BeLgique
La 6e réforme de l'État permet la conclusion d’accords bilatéraux de reconversion de lits hospitaliers entre le
fédéral et une Communauté qui veut promouvoir la prise en
charge en dehors de l’hôpital. La programmation 2016-2025
est un moment charnière pour discuter de l'offre de soins de
façon globale, avec un rôle de l'hôpital important mais qui
doit être complémentaire à celui des soins de 1re ligne. Cette
complémentarité permettra une offre de soins hospitaliers
correspondant aux besoins, une répartition géographique
adéquate, sans doute une transformation de lits hospitaliers
en places pour MRS et une concentration dans un nombre
limité de structures des soins hyperspécialisés nécessitant
des techniques de pointe et une pratique suffisante de la
part des médecins. L’important n’est pas de savoir s’il y a trop
de lits hospitaliers mais de se demander comment ils sont
utilisés en considérant qu’une politique de santé publique
doit s’organiser d’abord via une 1re ligne puis s’entourer des
structures spécialisées. Les prestataires de soins généralistes, les médecins spécialistes et les gestionnaires des hôpitaux doivent être associés aux discussions sur le futur OIP et
accords de coopération entre fédéral et entités fédérées.
32
2014 n°2 / Hospitals.be
La réforme du financement
des hôpitaux et
La nomencLature inami
Trois consTaTs
1. Une institution hospitalière confrontée à la
contrainte de diminuer la durée des hospitalisations, des
moyens insuffisants pour assurer la continuité des soins
médicaux et paramédicaux et pour les compléter par des
aides à domicile.
2. La surconsommation d’actes techniques dont le financement par l’INAMI est plus important que pour d’autres
prestations. Les médecins doivent rétrocéder ces rémunérations à l'hôpital. S’ensuit un cercle vicieux de surconsommation de certains actes, de fuite de médecins spécialistes
vers des cabinets privés, de pénurie au sein des hôpitaux de
spécialistes moins bien rémunérés, au détriment de soins
accessibles à tous en milieu hospitalier.
3. Une organisation des budgets qui s’est substituée à une
planification des «lignes de soins» qui met la 1re ligne au
centre et rend leur rôle spécifique aux soins spécialisés en
structure hospitalière et aux hôpitaux universitaires.
TerriToires de sanTé eT subsidiariTé
Écolo défend l’organisation et la régulation de
l’offre de soins sur base des territoires de santé et du principe de subsidiarité: interventions privilégiées des médecins généralistes complétées par celles de spécialistes et/
ou de structures hospitalières. Chaque hôpital doit être
en mesure d’offrir des soins spécialisés de qualité, avec la
possibilité pour certains hôpitaux de se spécialiser dans
des techniques et des traitements pointus et coûteux. Écolo
veut mettre fin aux rétrocessions des médecins sur base des
actes prestés pour limiter la surconsommation et propose
un financement forfaitaire des hôpitaux distinguant les
enveloppes fonctionnement, personnel médical, personnel
paramédical et administratif et tenant compte du nombre,
itoriale de bassins
des «types» de patients et de leurs parcours de soins. Cela
réintroduirait une collégialité entre les praticiens au sein
d’un même hôpital. Les médecins hospitaliers doivent être
rémunérés sur base d’un même barème majoré sur base de
critères objectifs comme les gardes, l’ampleur des formations continuées, travaux de recherche.
Ceci permettra une révision tant attendue de la nomenclature qui rééquilibrerait la rémunération des actes intellectuels et des actes techniques et permettrait, à terme,
d'harmoniser le statut de médecins hospitaliers. Ceci
devra bien sûr être élaboré en concertation avec les acteurs
concernés du milieu hospitalier.
La pléthore/pénurie
de certains spÉciaListes
Le médecin généraliste est central dans un dispositif de santé global et de qualité. Ce rôle pivot d’un dispositif multidisciplinaire d’aides et de soins est nécessaire pour
le bien-être des patients et l’économie du système global de
soins. Écolo propose:
des structures de garde assurant des permanences de
soins les nuits et les week-ends;
une régulation de l’offre de soins basée sur une évaluation prospective, territoriale et multidisciplinaire des
besoins à couvrir au lieu des quotas INAMI;
une organisation par territoires de santé des prestataires
de soins, afin d’assurer leur complémentarité et de valoriser, pour le patient, le recours au généraliste avant le
spécialiste ou le service hospitalier;
un autre mode de financement des hôpitaux pour y
maintenir les spécialistes;
une autre organisation des études afin de mieux valoriser la relation entre le prestataire de soins et les patients
dans une approche globale de la santé;
la redéfinition de la relation entre le médecin de famille
et l’hôpital, dans une optique de continuité;
une attribution et une prolongation automatiques du
dossier médical global.
La Qualité des soins
de santÉ en BeLgique
Les soins de santé en Belgique sont de qualité et
notre modèle de solidarité est important. Mais ce modèle
doit être adapté pour continuer à garantir une offre de
soins de qualité, diversifiée et accessible à tous. Il convient
de répondre aux défis qui se présentent à nous plutôt que
de vouloir exporter notre savoir et importer des patients.
Il faut un partage de savoirs via la formation d’étudiants
étrangers et les échanges entre hôpitaux ou centres de
soins, afin d’améliorer les connaissances et les pratiques.
Nous refusons, par contre, de participer à la fuite de médecins depuis des pays qui en ont besoin, pour répondre aux
pénuries que nous créons chez nous. Nous refusons enfin
de favoriser l’activité médicale pour des soins «rentables»
à destination de patients ciblés qui détourneraient des
médecins ou des cliniques de leur disponibilité vis-à-vis de
l’ensemble de la population.
deuX déFis auJourd’Hui PrioriTaires
1. Prendre en compte les évolutions démographiques dans toutes leurs facettes et répondre aux besoins
nouveaux posés par la croissance démographique et le vieillissement de la population à qui il faut garantir une vie de qualité.
2. Depuis 2008, la crise économique appauvrit la population la plus fragilisée et limite ses capacités à accéder
aux soins de santé, conduisant les États à des restrictions
budgétaires importantes, notamment dans les politiques
sociales et de santé.
Or il c’est dans cette direction qu’il faut valoriser les échanges
et les soutiens entre pays et prestataires de soins en Belgique,
en Europe et dans le monde.
Het ziekenhuisbeleid van Écolo
in 6 punten
1. écolo is van oordeel dat de gezondheidszorg binnen de federale
sociale zekerheid moet blijven, om de principes van solidariteit
en rechtvaardigheid veilig te stellen.
2. voor écolo is het niet de vraag of er te veel ziekenhuisbedden
zijn, wel hoe ze benut worden. daarbij moet er voorrang gegeven
worden aan de eerstelijnszorg, die op haar beurt moet worden
ondersteund door gespecialiseerde structuren.
3 + 5. écolo stelt een forfaitaire financiering van de ziekenhuizen
voor, met naast technische budgetten ook budgetten voor het
medisch, paramedisch en administratief personeel, maar ook
voor de verschillende 'types' patiënten. daarnaast moet er ook
een herziening komen van de nomenclatuur, met een evenwichtiger vergoeding van intellectuele en technische prestaties.
4. écolo is van mening dat de sleutelrol van de huisarts noodzakelijk is voor de zorgkwaliteit, het welzijn van de patiënt en het
financiële evenwicht binnen de globale gezondheidszorg.
6. belgië beschikt over een goede gezondheidszorg, en ons solidariteitsmodel is belangrijk. dat model moet echter aangepast
worden, om de komende decennia een degelijk, divers en voor
iedereen toegankelijk zorgaanbod te kunnen blijven garanderen.
Hospitals.be / 2014 n°2
33
multicare
Ziekenhuisbed voor intensieve verpleging
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grondige herdenking nodig
hervorming
ziekenhuisfinanciering
vereist globaal plan
Een grondige hervorming moet de ziekenhuisfinanciering transparanter en minder
complex maken, vindt CD&V. Daarbij moeten
conflicten tussen artsen en ziekenhuisdirecties weggewerkt worden. Er is ook een
oplossing nodig voor het tekort aan artsen in
knelpuntdisciplines.
Over federale
ziekenhuisfinanciering
Over de hervorming van
de ziekenhuisfinanciering
CD&V wil evolueren naar een financiering van de
sociale zekerheid via twee pijlers. Vandaag al komt ruim een
derde van de financiering uit belastingmiddelen in plaats
van sociale bijdragen. In de toekomst blijven enkel arbeidsgerelateerde risico’s gefinancierd via de sociale zekerheidsbijdragen. Voor niet-arbeidsgerelateerde risico’s gebeurt
de financiering vanuit de algemene middelen. De opsplitsing van de financiering van de sociale zekerheid zal bijdragen tot transparantie en een efficiëntere dienstverlening.
Het eindresultaat van de 'roadmap' moet
voor ons een gedragen visie zijn op het toekomstig
ziekenhuismodel met een daarbij horend aangepast
financieringsmodel.
Vandaag hebben afzonderlijke maatregelen zoals het
afschaffen en beperken van de erelonen, de evolutie naar
meer forfaitaire (bv. farmaceutische specialiteiten) en
pathologiegebonden financiering, en de herwaardering van
intellectuele prestaties ten nadele van technische prestaties een impact op de financiële toestand van een ziekenhuis. Er is daarom nood aan een globaal plan.
We onderschrijven daarbij de volgende doelstellingen:
zo moet de financiering van de ziekenhuizen transparanter
en minder complex, en daarbij moeten (mogelijke) conflicten tussen artsen en ziekenhuisdirecties weggewerkt en
vermeden worden. Daarnaast moet het nieuwe financieringsmodel een oplossing bieden voor het tekort aan artsen
in knelpuntdisciplines.
Over het aantal
ziekenhuizen in België
Uit cijfers van professor Gezondheidseconomie
Lieven Annemans blijkt dat er vandaag te veel ziekenhuisbedden zijn in België. Ons land beschikt over 6,6 bedden
per 1.000 inwoners. Ter vergelijking: Denemarken, dat
heel goed scoort op vlak van gezondheidszorg, beschikt
over 3,5 ziekenhuisbedden per 1.000 inwoners. Ook het
aantal ziekenhuisopnames in België ligt 15% boven het
EU-gemiddelde.
Dit gegeven en ook andere factoren (toename van chronische ziektes en meervoudige pathologie, de nood aan
samenwerking tussen zorgvoorzieningen, de verschuiving
van 'cure' naar 'care' …) zijn de ideale aanleiding om eens
stil te staan bij ons huidig ziekenhuismodel en de globale
ziekenhuisfinanciering grondig te herdenken.
CD&V is van oordeel dat er in elk ziekenhuis basiszorg moet
aanbieden maar nietdezelfde gespecialiseerde zorg. Hierbij
houden we rekening met de geografische bereikbaarheid
en een kritisch volume aan medische ingrepen dat nodig is
om de kwaliteit te garanderen.
Over het tekort/teveel
aan sOmmige specialisten
Kadaster gezondheidsberoepen
Cruciaal is de uitwerking van een operationeel
kadaster van de gezondheidsberoepen teneinde een reëel
inzicht te krijgen in hun aantal, hun huidige activiteitsniveau en het aantal natuurlijke afvloeiingen of migraties
in alle gezondheidsberoepen. Hiertoe moeten onder meer
gegevens worden verzameld inzake praktijkregelingen,
werklastindicatoren en bepaalde determinanten van medische productiviteit.
Hospitals.be / 2014 n°2
35
Daarnaast wil CD&V maatregelen nemen om bepaalde disciplines, in de knelpuntspecialismen (bv. huisartsen, kinderpsychiaters, geriaters) aantrekkelijker te maken.
Zo willen we aan het RIZIV-nummer van knelpuntdisciplines
een specifieke extensie voor ziekenhuisartsen toekennen.
aantreKKeLiJKer MaKen
KneLpUntspeCiaLisMen
We willen het beroep van huisarts aantrekkelijker maken door een herwaardering van de taken van de
huisarts, die fungeert als spilfiguur in de eerstelijnsgezondheidszorg en als een toegangspoort naar meer gespecialiseerde medische zorg. Een actualisering van K.B. nr. 78
dringt zich daarbij op, waarbij zorgkundigen meer handelingen zouden moeten kunnen stellen.
Verder zetten we in op inspirerende, kwaliteitsvolle stageplaatsen. Ook willen we de samenwerking tussen ziekenhuizen, eerstelijnszorg en thuiszorg stimuleren door meer
netwerkfinanciering.
Ten slotte gaan we na waar de arbeidswetgeving kan worden
aangepast, met het oog op een hogere inzetbaarheid van
zorgverstrekkers.
Voor CD&V moeten
de taken van de huisarts geherwaardeerd
worden. Deze laatste
fungeert als spilfiguur
in de eerstelijnsgezondheidszorg
Over de riziv-nomenclatuur
In onze Innesto Congrestekst 2013 stellen we
dat we werk willen maken van een degelijk wettelijk kader
dat rechtszekerheid biedt aan artsen die als zelfstandigen
werken in ziekenhuizen, ambulante centra en andere residentiële centra.
Daarnaast moet er (verder) werk worden gemaakt van de
herijking van de intellectuele prestaties. Hiertoe dient het
Comité voor de Nomenclatuur te worden geactiveerd.
Een herlocalisering van middelen binnen de nomenclatuur
maken we mogelijk door te blijven inzetten op de vermindering van het aantal technische prestaties en onderzoeken
La politique hospitalière
du CD&V en 6 points
1. le cd&v veut évoluer vers un financement de la sécurité sociale
par le biais de deux piliers, les impôts et les cotisations sociales.
2. le cd&v estime que tous les établissements hospitaliers doivent
proposer les soins de base mais des soins spécialisés différents.
3. le financement des hôpitaux doit être plus transparent et moins
complexe et, dans ce contexte, il faut éviter les éventuels conflits
entre médecins et directions hospitalières.
4. il est important entre autres de disposer d’un cadastre opérationnel des professions de la santé afin d’avoir une idée réelle de
leur nombre, du niveau d’activité actuel et du nombre de départs
naturels.
5. le cd&v veut entre autres s’atteler à un cadre légal offrant
une sécurité juridique aux médecins qui travaillent en tant
qu’indépendants dans des hôpitaux, des centres ambulatoires et
autres centres résidentiels.
6. il est essentiel d’oser innover. À l’exemple du soutien de projets
novateurs via flanders’ care. en outre, la transparence en matière
de qualité des soins et la disponibilité des résultats des soins
sont essentiels pour positionner la Belgique au sein de l’europe.
36
2014 n°2 / Hospitals.be
in het kader van klinische biologie. Ook menen we dat de
keuze voor meer financiering op basis van pathologie, forfaits, referentiebedragen en de evolutie naar all-in financiering, een impact zal hebben op de nomenclatuur.
Over de kWaliteit van de
Belgische gezOndheidszOrg
dUrVen innoVeren
De Belg blijkt heel erg tevreden over de kwaliteit,
betaalbaarheid, beschikbaarheid en toegankelijkheid van
de geleverde zorg en zorgverleners. Deze zorg ook in de
toekomst kunnen garanderen is voor CD&V een prioriteit,
maar vormt tegelijkertijd een hele grote uitdaging. Durven
innoveren en het durven herdenken van de bestaande
organisatie en financieringsmodellen is hierbij essentieel. Zo ondersteunt Vlaanderen vandaag via Flanders’ Care
innovatieve projecten in de zorg als zij enerzijds bijdragen
aan een betere kwaliteit van zorg en anderzijds een economische meerwaarde hebben (werkgelegenheid creëren,
exportmogelijkheden …).
transparantie Van KWaLiteit zorg
Ook werd de afgelopen jaren geïnvesteerd in het
transparant maken van de kwaliteit van de geleverde zorg,
denk bijvoorbeeld aan het Vlaams indicatorenproject,
klinische performantie, kwaliteitsindicatoren voor woonzorgcentra … Transparantie over de kwaliteit van de geleverde zorg en de beschikbaarheid van resultaten van zorg
zijn essentieel om België binnen Europa te positioneren
en transnationaal patiëntenverkeer mogelijk te maken en
onder controle te houden.
Wel is het belangrijk dat aan buitenlandse patiënten een correcte prijs kan worden aangerekend voor de geleverde zorg.
les besoins de santé ont évolué, l’offre de soins doit être adaptée
il faut adapter l’offre
à l’évolution des bes
L’offre de soins doit être réorientée pour
mieux prendre en compte les besoins chroniques. Les centres hospitaliers doivent se
spécialiser pour constituer des pôles d’expertise complémentaires les uns des autres.
Il faut également développer des structures
intermédiaires et renforcer la première ligne.
Le financement des
hôpitaux par Le fédéral
Actuellement, et malgré la 6e réforme de l’État,
le fédéral, et en particulier la sécurité sociale, dispose
toujours de compétences majeures en matière de soins de
santé. La solidarité est la plus efficace lorsqu’elle est financée sur une base la plus large. Le cdH considère dès lors
que le financement de la sécurité sociale en général et des
soins de santé en particulier doit être maintenu au niveau
fédéral.
Le nombre d’hôpitaux
en BeLgique
Pour le cdH, le plus important est que l’offre de
soins soit cohérente par rapport aux besoins. Les pathologies chroniques (nouvelles pathologies liées à notre style
de vie, caractérisé par des comportements néfastes pour
la santé, mauvaise alimentation, manque d’exercice physique, stress…) et la prise en charge de la dépendance liée
notamment au vieillissement de la population (qui nécessite le développement de soins à domicile et de structures
intermédiaires) sont en augmentation.
Il est dès lors nécessaire d’adapter progressivement la
capacité hospitalière et de développer (dans les mêmes
structures ou non) des structures intermédiaires (notamment en revalidation) et des services de proximité.
L’évolution du secteur hospitalier doit s’analyser en correspondance également avec la médecine de proximité.
Celle-ci doit être développée pour mieux répondre aux
interventions d’urgence. Il s’agit de veiller à ce que les
délais d’intervention soient les plus courts possibles
grâce à une offre répartie sur tout le territoire et renforcée
grâce aux postes de garde médicaux. Les centres hospitaliers doivent développer une médecine spécialisée, qui
nécessite une expertise ou des équipements de pointe.
Le cdH prône une spécialisation des centres hospitaliers
38
2014 n°2 / Hospitals.be
pour favoriser leur expertise ainsi que la complémentarité des équipements.
Enfin, il convient également de renforcer la concertation entre entités et avec le fédéral en ce qui concerne les
investissements hospitaliers et les appareillages lourds,
afin d’assurer la cohérence de l’offre de soins. C’est une
exigence majeure du cdH dans le cadre de la réforme de
l’État, que nous avions exprimée dès février 2012 par notre
modèle fédéré de protection sociale et qui a mené à la
conclusion d’un accord entre les présidents de partis francophones. Nous serons particulièrement attentifs à sa mise
en œuvre.
La réforme du financement
des hôpitaux
Le financement des hôpitaux est un débat majeur.
Il faut évoluer vers un financement correct, transparent
et juste. Pour que cette réforme produise des résultats
probants sans nuire à la qualité des soins, il est essentiel
qu’elle ait lieu en concertation avec toutes les parties prenantes. Il faut veiller à ce que le financement permette une
répartition équilibrée des moyens entre les hôpitaux.
La pléthore/pénurie
de certains spéciaListes
Le renforcement de la première ligne est absolument nécessaire parce qu’elle permet une médecine
accessible au niveau tant géographique que financier.
Elle permet également d’éviter une sur-fréquentation des
services d’urgence. Enfin, la médecine de première ligne
permet une meilleure prise en charge globale et pluridisciplinaire du patient.
Le renforcement de la première ligne doit notamment
passer par un développement des postes de garde médicaux, des réseaux locaux multidisciplinaires ou des maisons
médicales.
hospitalière
soins
Il faut être attentif à ce
que la part payée par
le patient reste limitée
Il convient par ailleurs d’améliorer l’attractivité des spécialités en pénurie (par exemple en psychiatrie infanto-juvénile, gériatrie, médecine aiguë, urgences).
La lutte contre la pénurie de médecins généralistes doit
notamment être basée sur la réorganisation des gardes
et sur la modification des critères d’agrément pour
les adapter à l’évolution de la pratique de la médecine
générale.
La nOMencLature inami
Het ziekenhuisbeleid van cdH
in 6 punten
1. het cdh is van oordeel dat de financiering van de sociale zekerheid in het
algemeen en van de gezondheidszorg in
het bijzonder federaal moet blijven.
Une réforme de la nomenclature s’impose. Il
convient de revaloriser les actes intellectuels, pour notamment mieux valoriser le temps de communication nécessaire entre le professionnel de la santé et le patient. Par
ailleurs, les prestations dans certaines spécialités comme
la gériatrie doivent être mieux valorisées.
2. voor het cdh komt het er vooral op aan
om het zorgaanbod af te stemmen op
de bestaande noden.
La Qualité des soins
de santé en BeLgique
4. de versterking van de eerstelijnszorg is
voor het cdh een absolute must, omdat
die een toegankelijke geneeskunde
mogelijk maakt, zowel geografisch als
financieel. Knelpuntspecialisaties moeten trouwens aantrekkelijker gemaakt
worden.
Les soins de santé en Belgique sont parmi les
meilleurs au monde. Il faut conserver la qualité de notre
système pour les soins de santé, basé sur le libre choix
du patient, la qualité de soins et l’accessibilité. Une part
majeure de la satisfaction de la population est due au fait
que l’on peut (souvent) être traité rapidement chez le
médecin ou dans l’hôpital de son choix.
Il convient néanmoins de poursuivre nos efforts pour renforcer l’accessibilité des soins. Il faut être en particulier
attentif à ce que la part payée par le patient reste limitée,
analyser l’extension de la couverture de l’assurance obligatoire et, par ailleurs, s’assurer que les primes des assurances complémentaires soient adaptées en proportion.
Le cdH ne souhaite pas que l’on procède à une commercialisation poussée des soins de santé, qui ne peut mener qu’à
une médecine à deux vitesses et au renforcement des inégalités d’accès à la santé.
3. het cdh vindt dat we moeten evolueren naar een correcte, transparante en
rechtvaardige financiering, in overleg
met alle betrokkenen.
5. het cdh is ook voorstander van een
hervorming van de nomenclatuur. Zo
moeten de intellectuele handelingen en
de prestaties binnen bepaalde specialisaties geherwaardeerd worden.
6. het cdh is tegen een doorgedreven commercialisering van de gezondheidszorg,
aangezien die alleen maar kan leiden
tot een geneeskunde met twee snelheden en tot een grotere ongelijkheid
binnen de gezondheidszorg.
Hospitals.be / 2014 n°2
39
Weg van overgeWaardeerde technische prestaties
een eerlijkere
verloning
voor intellectuele
prestaties
Groen wil een een dubbele heroriëntering van
de middelen voor de vergoeding van artsen en
specialisten: van overgewaardeerde techni­ Over het aantal
sche prestaties naar intellectuele prestaties, ziekenhuizen in België
en van villageneeskunde naar ziekenhuis­
Onze gezondheid mag een prijs hebben, maar
de
middelen
voor de gezondheidszorg zijn niet oneindig.
geneeskunde.
Groen is van mening dat er nog steeds bepaalde vormen van
Over federale
ziekenhuisfinanciering
Communautaire rust
De zesde staatshervorming is een goede zaak.
Mede dankzij Groen werd de aloude knoop rond BrusselHalle-Vilvoorde doorgehakt en kregen de deelstaten er
een hoop belangrijke bevoegdheden bij, onder meer op
het vlak van gezondheidszorg. Nu komt het er op aan deze
bevoegdheden ook goed in de praktijk te brengen. De deelstaten hebben de eerstvolgende jaren nodig om belangrijke
beslissingen te nemen, o.m. in het domein van de gezondheidszorg. Het zou geen goed idee zijn om in die belangrijke
overgangsfase al opnieuw te onderhandelen over een volgende staatshervorming. Daarom pleit Groen voor communautaire rust tijdens de volgende legislatuur (2014-2019).
solidariteit
Groen is voorstander van een modern en constructief federalisme, maar gelooft niet in een confederalisme
dat eigenlijk een verdoken separatisme is. Wij geloven in
'Vlaanderen', in 'Brussel' én in 'België' als noodzakelijke
bestuursniveaus voor de 21e eeuw. Een modern federalisme
laat ruimte voor belangrijke bevoegdheden voor de deelstaten, maar ook voor interpersoonlijke solidariteit op het
federaal niveau. Dat laatste is in de gezondheidszorg ook erg
belangrijk. Het gaat om de solidariteit in de ziekteverzekering
tussen gezonde en zieke mensen. Die solidariteit is essentieel voor de toegankelijkheid van onze gezondheidszorg en
kan het beste op het federaal niveau georganiseerd worden.
Door verzekeringsrisico’s te spreiden over een grotere groep
mensen krijg je immers een stabielere verzekering.
medische overconsumptie bestaan, maar dan vooral als het
gaat over bepaalde hoogtechnologische toestellen of diensten (bv. robotchirurgie). Het is belangrijk dat de patiënt
voor bepaalde basiszorgen in een ziekenhuis in de streek
terecht kan, maar niet elk ziekenhuis moet daarom alles
willen doen. Groen pleit voor een centralisatie van hooggespecialiseerde ziekenhuisdiensten en van dure medischtechnische toestellen. Het huidig overaanbod stimuleert
de overconsumptie van bepaalde zorgen. Bovendien is het
nefast voor de kwaliteit als het ziekenhuis te weinig routine
en ervaring met bepaalde handelingen heeft. Door centralisatie garandeert de overheid dat kwaliteit aanwezig is in
elk centrum dat de behandeling mag aanbieden. De voorwaarde voor meer centralisatie is een betere samenwerking
tussen minder en meer gespecialiseerde ziekenhuizen en
diensten, en een tijdige doorverwijzing van de patiënt. Dit
alles kan gebeuren op basis van een objectieve behoefteramingen en health technology assessments.
Over de hervorming van de
ziekenhuisfinanciering
We zijn het eens met de minister dat een hervorming van de ziekenhuisfinanciering zich opdringt.
De huidige financiering heeft een aantal kwalijke neveneffecten: ze werkt overconsumptie in de hand en vergt
veel energie voor onderhandelingen tussen ziekenhuisdirecties en specialisten. Een rapport van het Federaal
Kenniscentrum voor de Gezondheidszorg toont aan dat
een afbouw van de prestatiefinanciering niet noodzakelijk tot meer wachtlijsten leidt. Bij het uitwerken van
een nieuwe financiering gelden onder meer de volgende
aandachtspunten:
Hospitals.be / 2014 n°2
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De duale financiering halen we uit elkaar zodat op
ziekenhuisniveau minder tijd en energie kruipt in
onderhandelingen en meer energie overblijft voor
kwaliteitsbevordering.
Het ziekenhuis krijgt een forfait per verblijf en per
patiënt, dat verschilt naargelang de soort pathologie. Om
heropnames te vermijden zitten in dat forfait ook alle
ziekenhuisgerelateerde onkosten tot één maand na het
ontslag uit het ziekenhuis. De basisfinanciering van het
ziekenhuis moet minimaal de normen die de overheid
oplegt voor personeel dekken.
Ongeveer 10% van de financiering van ziekenhuizen en
artsen komt uit specifieke programma’s die de kwaliteit
van de ziekenhuiszorg promoten (Pay For Quality). Hierbij
zorgen we ervoor dat we de ziekenhuizen die meer achtergestelde patiëntengroepen aantrekken niet straffen.
De artsen krijgen een apart basisforfait voor hun intellectuele prestaties, waar nodig aangevuld met een beperkte
financiering voor extra prestaties.
Over het tekort/teveel aan
sOMMige sPecialisten
Voor Groen is het noodzakelijk om op een objectieve manier op te volgen welk soort dokters waar aan het
werk zijn. Er moet eindelijk werk gemaakt worden van een
betrouwbaar kadaster – een document waarin men oplijst
hoeveel artsen er zijn –, wat ze precies doen en hoeveel ze
werken. Een dergelijk kadaster stelt de Planningscommissie
(de commissie die bepaalt hoeveel studenten zich mogen
inschrijven) in staat het correcte aantal studenten naar de
juiste specialisaties te laten doorstromen.
Verder is het voor Groen zeer belangrijk dat er blijvende
inspanningen gebeuren om (knelpunt)zorgberoepen extra
in de watten te leggen. Bij zorgprofessionals klinkt de roep
om een betere combinatie arbeid-gezin steeds luider – en
terecht. Op de eerste lijn stimuleren we daarom multidisciplinaire groepspraktijken (via installatiepremies, via
administratieve ondersteuning ...) en meer haalbare wachtdiensten (via een centraal oproepnummer en telefonische
triage). Bovendien ondersteunen we de ziekenhuizen die
zich willen inzetten voor een aantrekkelijk combinatiebeleid, zowel voor verpleegkundigen, verzorgenden, administratief personeel als voor artsen-specialisten. Ook willen we
via verdere investeringen in de informatisering van de zorg
het administratieve werk verlichten.
Daarnaast maken we zorgberoepen toegankelijker voor zijinstromers via de erkenning van elders verworven competenties. We versoepelen de procedure voor de erkenning
van artsendiploma’s behaald in het buitenland. Deze procedure is momenteel te zwaar, log en oubollig.
Over de riziv-nomenclatuur
Groen is voorstander van nieuwe financieringsmechanismen in de gezondheidszorg die meer het accent
leggen op forfaitaire financiering, en die meer prikkels
bevatten voor samenwerking en multidisciplinair overleg.
De nomenclatuur is verouderd. Groen wil de verdeling van
de middelen tussen de verschillende artsen op basis van
eerlijkere criteria laten gebeuren. Er komt een eerlijkere
verloning voor intellectuele prestaties ten aanzien van
technische prestaties. Daarbij brengen we ook factoren
zoals noodzakelijke aanwezigheid, de mate van verantwoordelijkheid, consequenties van beslissingen en handelingen, de noodzakelijke studietijd om bij te blijven in
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2014 n°2 / Hospitals.be
een domein enz. in rekening. Voor bepaalde specialisten is
het momenteel vaak aantrekkelijker om hun beroep uit te
oefenen in een privépraktijk dan in een ziekenhuiscontext.
In een ziekenhuis gaat het immers vaker om patiënten met
bijkomende ziektes die extra toezicht en extra tijd vergen,
om spoedeisende gevallen of acute zorg die de dagplanning
omvergooien. Ook de wachtdiensten waarin ziekenhuisartsen moeten meedraaien maken het extra zwaar. Daarom
maken we werk van een dubbele heroriëntering van de
middelen voor de vergoeding van artsen en specialisten:
van overgewaardeerde technische prestaties naar intellectuele prestaties, en van villageneeskunde naar ziekenhuisgeneeskunde (met een bijzondere appreciatie voor
spoeddiensten en wachtdiensten).
Over de kWaliteit van de
Belgische gezOndheidszOrg
In de ogen van de patiënt is onze gezondheidszorg zeer goed, en dat moeten we ook zo houden. Het vrij
verkeer van goederen en diensten binnen Europa is een
tendens die is ingezet en die niet kan worden tegengehouden. Het is een evolutie die kansen biedt voor patiënten én voor zorgverstrekkers, op voorwaarde dat ze goed
omkaderd wordt. Duidelijke regels en afspraken over welke
overheid/ziekteverzekering tegemoet komt in welke kosten
zijn belangrijk. Voor bepaalde hooggespecialiseerde zorg
kan internationale samenwerking inderdaad de meest
efficiënte oplossing zijn. Maar voor Groen is het tegelijk
belangrijk om erover te waken dat in deze globale evolutie de ziekenhuizen en de basiszorg toegankelijk blijven
voor al wie permanent in België verblijft. Groen vraagt op
Europees vlak ook aandacht voor de patiëntenrechten op
vlak van patiëntenmobiliteit.
La politique hospitalière
de Groen en 6 points
1. groen plaide en faveur de la paix communautaire pendant la
prochaine législature (2014-2019) et est partisan d’un fédéralisme
permettant entre autres la solidarité dans l’assurance maladie.
2. groen est pour une centralisation des services hospitaliers hautement spécialisés et des appareils médicotechniques chers.
3. pour groen, il faut mettre fin au financement dual; l’établissement
hospitalier doit recevoir un forfait par séjour et par patient, qui
diffère selon le type de pathologie; les médecins doivent toucher un
forfait de base distinct pour leurs prestations intellectuelles, etc.
4. groen estime qu’il faut établir un cadastre fiable des médecins;
les professionnels de la santé (point noir) doivent être encore
davantage chouchoutés; le travail administratif doit être allégé
via une informatisation supplémentaire des soins, etc.
5. groen est favorable à de nouveaux mécanismes de financement
des soins de santé mettant davantage l’accent sur le financement
forfaitaire, la collaboration et la concertation multidisciplinaires.
6. pour certains soins hautement spécialisés, une collaboration
internationale pourrait être la solution la plus rentable, mais
pour groen il est important que, dans cette évolution globale, les
établissements hospitaliers et les soins de base restent accessibles à tous ceux qui séjournent de façon permanente en Belgique.
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