MON ENFANT PRÉSENTE (ou est à risque de présenter...) UNE DYSLEXIE ET UNE DYSORTHOGRAPHIE... ... Que dois-je réellement savoir? Que dois-je réellement faire? CE QU'IL FAUT SAVOIR: 1. Qu'est-ce que la dyslexie? La dyslexie est un trouble du langage, une perturbation neurologique, présente dès la naissance et d'ordre génétique (héréditaire) qui entraine une dysfonction importante dans l'apprentissage de la lecture.. Dys = difficulté, trouble, problème; Lexie = lecture. L'enfant L dyslexique apprend la lecture très difficilement. Il tente de deviner les mots et ne se rend pas compte de sess erreurs ou encore il bloque sur une lecture syllabique et ne peut pas bien saisir le sens des mots lus. En bref, même après plusieurs mois de pratique intense, d'un n suivi scolaire et professionnel adéquat, il n'arrive pas à reconnaître correctement les mots qu'il tente de lire. Il en escamote les sons, mélange les lettres, semble ne pas bien voir les mots malgré une bonne vision périphérique (ou une vision corrigée). Souvent la lecture de mots isolés (listes de mots) est même plus difficile que la lecture d'un petit texte, puisqu'il ne peut pas compenser par le sens ou les images pour deviner. 2. Qu'est-ce que la dysorthographie? La dysorthographie est également un trouble du langage, une perturbation neurologique présente dès la naissance et d'ordre génétique (héréditaire) qui entraine une dysfonction importante dans l'apprentissage de l'écriture, de l'orthographe.. Dys = difficulté, trouble, problème; orthographie = orthographe, écriture. L'enfant L dyslexique est toujours aussi atteint de dysorthographie et inversement. Toutefois, un élève atteint peut évoluer positivement et ne présenter en vieillissant que des symptômes visibles de dysorthographie. L'enfant enfant dysorthographique ographique n'arrive pas à se souvenir de l'ordre des lettres (associé à l'ordre des sons) et ne déduit pas de lui-même les régularités orthographiques de la langue. langue Il a également beaucoup de difficulté à se corriger, se relire et développer des stratégies de mémorisation orthographique. Il peut régulièrement inverser les lettres visuellement semblables (ex: b-d, b u--n, g-q) ou confondre les lettres qui se ressemblent dans leur prononciation (ex: f-v, f ch-j, t-d). Les difficultés persistent malgré algré plusieurs heures d'étude, des pratiques et un soutien scolaire régulier. Les progrès sont toujours lents et laborieux. laborieux La dyslexie et la dysorthographique sont des troubles spécifiques mais qui peuvent peu t parfois être associé (ou non) à d'autres troubles connexes qui viennent v eux aussi nuire aux apprentissages. Parmi ceux-ci ci notons : les troubles du langage oral (dysphasie), les troubles de l'attention et de la concentration, les troubles de motricité (ex: dyspraxie) les troubles envahissants du développement et les troubles ubles de l'ordre de la psychopathologies (ex: trouble anxieux, trouble obsessif-compulsif). compulsif). Lorsque un ou plusieurs de ces troubles sont associés, ils ne peuvent pas isolément expliquer les déficits importants observables observable au niveau du langage écrit mais ils il viennent ajouter des obstacles au développement global de l'enfant. 3. Quels sont les impacts de la dyslexie et dysorthographie chez mon enfant? Il n'y a pas de dyslexie et de dysorthographie sans souffrance. L'enfant enfant atteint se rend compte, éventuelle éventuellement, de sa différence. Être conscient cient de cette souffrance chez l'enfant enfant et accepter qu'elle puisse se manifester de différentes façons façons (ex: opposition, dépression, agressivité, perte d'estime de soi, soi, négligence) négligence c'est déjà l'aider à cheminer dans son identité personnelle.. Souvent, l'enfant réagit plus fortement parce qu'il interprète sa différence comme une incompétence ou un manque d'intelligence, ce qui est évidemment faux. faux Toutefois, cette vision est souvent entretenue entretenu par les remarques négatives des autres (ex: tu peux faire mieux que ça...; tu es trop distrait...; Tu ne te concentres pas assez...; Tu devrais étudier plus fort...; etc.) C'est pourquoi tous doivent faire très attention à ne pas porter de jugement négatif sur les performances de l'enfant l'enfan (sans oublier les commentaires écrits sur les examens ou les dictées) au risque de lui nuire au lieu de l'aider à avancer. Il est préférable de toujours prendre pour acquis que l'enfant fait de son mieux (au (au risque de se tromper) que d'interpréter faussement ses erreurs comme des manques d'attention ou de volonté. volonté Avec du temps et avec la reconnaissance régulière de ses efforts et de ses réussites, l'enfant acceptera mieux son fonctionnement mais son parcours d'apprentissage restera difficile et sera ponctué ctué de bonnes et de moins bonnes journées, de progrès et de rechutes. Chaque tâche impliquant de la lecture ou de l'écriture lui demandera aussi de déployer énormément d'énergie, nettement plus que ce qui est prévu chez les autres élèves. Cette dépense démesurée mesurée entraînera une fatigue et un décrochage ponctuel de son attention, qui seront ont à leur tour également influencés par son état émotif et physique. physique Ces hauts et ces bas sont tout à fait normaux chez les élèves dyslexiques et dysorthographiques et font partie intégrante de leurs leur fonctionnements. Certains ertains peuvent penser qu'ils s'agit automatiquement d'un un trouble de d l'attention, ce qui n'est pas nécessairement le cas. 4. Quelle est l'évolution de la problématique dans le temps? Tous les enfants dyslexiques ett dysorthographiques peuvent apprendre à développer leurs capacités en lecture et en écriture mais le trouble demeurera présent pour toute la vie. vie Selon le degré d'atteinte et le niveau de l'enfant, certains ertains n'auront besoin que de quelques adaptations adaptations mineures pour suivre leur groupe d'âge (ex: ajout de temps, soutien en lecture lors des examens, examen placement préférentiel, préférentiel maintien d'une écriture script). D'autres auront besoin d'adaptations majeures et de modifications des exigences académiques (ex: ( diminution ion de la longueur des dictées, lectures enregistrées,, utilisation d'un ordinateur avec correcteur orthographique et logiciels spécialisés,, diminution ou modification des travaux et devoirs). ceux ci, notons D'autres facteurs peuvent aussi modifier le pronostic à plus long terme. Parmi ceux-ci, les aspects neurologiques tel que vu précédemment (c'est-à-dire ( les autres troubles possiblement associés), le vécu émotif de l'enfant et ses manifestations (ex: anxiété de performance, opposition, attitude négative, négative faible estime personnelle) ou les facteurs environnementaux (ex: soutien familial, concertation de l'équipe-école, fréquence des suivis suivi professionnels en orthophonie et orthopédagogie). orthopédagogie CE QU'IL FAUT FAIRE: 1. Obtenir du soutien dans le milieu scolaire Une des premières choses à faire après l'obtention du diagnostic (ou même avant, pour un enfant pour lequel une hypothèse de trouble d'apprentissage est posée) est de participer activement aux rencontres ren du plan d'intervention (PI)) de votre enfant. enfant Si aucune rencontre n'est prévue à cet effet, planifiez planifie une date avec la direction. Le PI doit toujours être fait en présence des parents et assurez-vous assurez vous d'avoir une heure complète à l'horaire pour our vous permettre de débattre ou éclaircir certains points. Au A cours de l'année scolaire, 2 ou 3 rencontres de PI sont requises. Certains points importants sont à vérifier: Les objectifs et les moyens doivent-être précis et spécialement formulés pour votre enfant. enfant Ils doivent toucher minimalement trois sphères: La mise se en place d'objectifs visant la réussite personnalisée de l'élève en lecture, en écriture et la l planification de mesures visant le développement affectif/personnel de l'enfant (ex: favoriser l'estime de soi, développer et encourager une attitude positive, être capable de verbaliser ses réussites, comprendre sa différence,, obtenir du soutien pour la transcription des devoirs et leçons, développer l'autonomie, etc.) Certaines adaptations minimaless peuvent être installées pour tous les enfants qui vivent des difficultés d'apprentissage,, et pas seulement pour ceux qui ont un diagnostic ferme. Elles permettent de soutenir l'enfant et de le respecter dans son rythme personnel: • Prévenir less difficultés en observant le comportement de l'élève. Certains enfants seront plus passifs et vont simplement "attendre" lorsqu'ils ne savent pas quoi faire ou qu'ils se sentent en échec. Un soutien individuel occasionnel est souvent requis. • Laisser plus de temps à l'enfant pour compléter son travail. On peut aussi lui proposer de le terminer ou de le réviser un peu plus tard à tête reposée (ex: après une récréation) Si l'enfant n'a pas eu le temps de terminer, On ne compte pas dans la note les numéros qui n'ont pas été effectués. • Pour un enfant qui éprouve des difficultés d'apprentissage, l'utilisation de l'écriture cursive ne devrait pas être obligatoire. Pour l'enfant qui a eu déjà beaucoup de difficultés à apprendre à écrire et se relire en script, ce passage en lettres attachées pourrait être vécu très difficilement. • Ne jamais pénaliser un enfant suite à de faibles performances (ex: perte de privilèges, remarques remarque négatives ou punitions, etc.) Ceci est également valable si les devoirs reviennent non complétés. Attention également aux jeux compétitifs en classe qui dévalorisent souvent les enfants en difficultés. • Éviter le plus possible les copies qui sont son nuisibles pour les enfants en trouble d'apprentissage.. Si l'enfant commet trop d'erreurs, cibler quelques mots à reprendre pour diminuer la charge de la copie. Ne jamais faire retranscrire un texte entier ou des phrases. Lors des dictées, ill y a d'autres moyens de travailler availler l'orthographe qui peuvent être employés et qui sont plus positifs positif pour l'enfant (ex: dessin avec les lettres, pairage avec un autre mot). mot) Également, la liste des devoirs et leçons pourrait être remise sur une feuille à part au lieu d'être d' recopiée par l'enfant. • Encourager l'enfant à utiliser un cache (petite (petit règle blanche)) pour se réviser en écriture et s'aider en lecture en diminuant la surcharge visuelle. visuelle • Lire à l'enfant chacune des es questions d'examens (ou lui demander de les le lire puis de les expliquer dans ses mots) pour s'assurer qu'il 'il comprend bien le travail à faire. Les relire au besoin à la demande. • Permettre à l'enfant d'obtenir à l'avance certains textes plus longs pour pouvoir les lire en avance avant ses examens. On peut aussi augmenter la grosseur des caractères en photocopiant le texte dans un format agrandi (ex: 8x11 deviendra 11x14) pour en faciliter la lecture. • Laisser aux parents la liste des devoirs et leçon une semaine en avance pour faciliter l'organisation familiale. • Afin d'aider les enfants en difficultés, on peut aussi laisser les enfants utiliser occasionnellement les moyens technologiques compensatoires afin de leur permettre de faire des essais et devenir plus autonomes (ex: logiciels de prédiction orthographique, orthographique, correcteur, synthèse vocale, dictionnaire électronique). À noter: Il n'y a pas de "cote" spécifique pour la dyslexie/dysorthographie (selon les critères des élèves EHDAA) mais ceci n'empêche aucunement la mise en place du PIA et de services complémentaires (particulièrement l'orthopédagogie, qui est habituellement offerte de façon bi-hebdomadaire en sous-groupe groupe de 2 à 5, 5, mais les services peuvent varier en fréquence et modalité selon l'école). Malheureusement, le suivi en orthophonie dans le milieu scolaire n'est actuellement pas offert pour les élèves dyslexiques et dysorthographiques (autre que pour l'évaluation et l'établissement du diagnostic) ce qui est déplorable. déplorable Dans ns tous les cas, évitez de tomber dans le piège des "adaptations déjà prévues pour les élèves dyslexiques". dyslexiques". L'enfant dyslexique et dysorthographique est unique et, quoiqu'il partage effectivement des ressemblances avec ceux qui ont le même diagnostic, il n'en n'en a pas nécessairement les mêmes besoins. Il faut éviter d'installer des adaptations ou des outils qui ne sont pas entraînés ntraînés ou qui ne sont pas recommandé expressément pour l'enfant. Vérifiez auprès de votre orthophoniste pour obtenir les besoins plus précis précis concernant votre enfant. 2- Obtenir du soutien spécialisé en orthophonie La dyslexie et la dysorthographie sont d'abord et avant tout des troubles complexes du langage qui doivent être analysés analysé d'un point de vue différent des autres difficultés d'apprentissages. pprentissages. Le suivi en orthophonie est essentiel pour revoir avec l'enfant les zones langagières affectées qui entravent ses apprentissages en langage écrit (ex: conscience phonologique, accès lexical, encodage phonémique, mémoire verbale, discrimination auditive, conscience lexicale, morphologique et grammaticale...) Plusieurs de ces habiletés sont des incontournables pour parvenir à apprendre à lire et à écrire efficacement. De plus, en ciblant les forces et les faiblesses de l'élève, il est toujours possible d'améliorer ces zones moins efficientes par le biais du jeu, de l'image, des analogies et surtout, en ramenant l'enfant à un niveau où il peut réussir pour lui faire connaitre enfin l'expérience du succès. Par la suite, il reprendra graduellement confiance en ses capacités et sera prêt à revoir les apprentissages scolaires autrement.. Le suivi en orthophonie est aussi différent du suivi en orthopédagogie puisque les deux professions ont des formations différentes, donc des perspectives différentes, tout en étant complémentaires. complémentaires L'idéal est d'obtenir une concertation des services en orthophonie et en orthopédagogie afin de mieux répondre aux besoins de l'enfant. 3- Agir positivement au quotidien pour aider l'enfant Le suivi des devoirs et leçons est st souvent difficile et devient rapidement une source de conflit dans la famille. Si vous êtes déjà dans ce type de rouage négatif, il convient de casser ce cycle le plus rapidement possible. Abordez toujours les devoirs et les leçons comme un défi pour l'enfant, enfant, par exemple: "Ce soir (ou cette semaine) tu as tous ces travaux à faire (présenter la liste). Disons qu'on se donne 45 minutes pour faire tout ce qu'on peut ce soir, ce que je te demande c'est de faire de ton mieux et de mon côté, je veillerai à t'aider t'aider sans m'énerver. À la fin, on va se donner une note d'équipe. Par quoi veux-tu veux qu'on commence?" Ce qui sera le plus dur au début, ce sera de contrôler vos réactions si l'enfant ne collabore pas bien. S'il présente une attitude négative, arrêtez tout momentanément et dites : "Je ne te demande pas de réussir, mais juste d'essayer" Dites-lui Dites lui que c'est difficile aussi pour vous et que vous faites des efforts aussi. Tentez de rester calme devant la non-coopération non coopération de l'enfant, et parlez doucement, même si l'enfant ne semble pas comprendre, essayez avec d'autres mots, des images, des exemples. Si son mauvais comportement se poursuit, dans votre tête, répétez "il a peur de quelque chose et je fais de mon mieux pour le rassurer" (vous pourrez revoir avec lui plus tard quelles émotions sous-tendent tendent son comportement d'opposition). Si vous sentez que vous êtes sur le point de "craquer" ou si vos paroles deviennent plus brusques, demandez à l'autre parent de prendre la relève, ou arrêtez tout, en expliquant ce quii a bien été pour cette fois et ce qui a été plus difficile. Faites ensuite le point pour voir ensemble quelle note vous pouvez attribuer à votre équipe (ex: 6/10) en mentionnant que demain vous allez tenter ensemble de faire mieux. Il ne faut pas voir la liste des devoirs et leçons comme une obligation absolue. Tant pis si vous n'avez pas tout fait avec votre enfant, ce qui est important est de faire de son mieux et de le faire positivement. Laissez une note au professeur pour expliquer la situation, au besoin. besoin. N'oubliez pas de voir les efforts que vous y mettez comme parent, et pas seulement les points négatifs, c'est précieux pour our votre propre bien-être. bien Lorsque l'étape des devoirs et des leçons sera plus facile, nous recommandons d'ajouter quelques petits moments d'étude et de travail complémentaire au quotidien. Par exemple, l'installation tallation d'une petite dictée quotidienne (inventée par vous ou par l'enfant à partir des mots de vocabulaire étudiés) de même qu'un moment de lecture silencieuse pour votre enfant (ex: 10 minutes avant de se coucher, avec une petite lampe de lecture et un livre qui correspond aux intérêts du jeune). D'autres petits exercices plus ludiques ou d'appoints d'appoint peuvent aussi être suggérés par votre orthophoniste. 4- Prendre conscience de e vos émotions et de votre comportement vis à vis de l'enfant Tout comme votre enfant, vous (les parents) êtes des humains soumis à un vécu émotif unique. Devant les difficultés importantes de votre fils ou votre fille, vous avez vos propres réactions qui sont le reflet de vos pensées, de votre vision personnelle et de vos souffrances Certaines émotions négatives sont souvent évitées et souffrances. camouflées spontanément pour se protéger, par exemple de: de: la peur (celle celle de l'échec, de l'avenir, de la souffrance, de l'infériorité fériorité ou de l'incompétence parentale,, du jugement, de l'abandon), l' la peine, la colère, l'impuissance, etc. Tout comme votre enfant peut se tromper dans son interprétation de sa différence, vous pouvez également avoir des perspectives vraies, fausses ou biaisées qui sous-tendent tendent vos émotions (ex: Je n'ai pas été assez... ou trop...; trop... J'aurais dû...ou pas...; C'est ma faute si...;; Ce n'est pas ma faute si...; Il (elle) ne fait pas assez d'effort...; Il (elle) ne se concentre pas...; Il (elle) fait exprès de...; Ses professeurs étaient trop ... ou pas assez...; assez... Ce n'est pas si grave...;; C'est bien trop grave... ; Je refuse que...;; Je ne sais pas comment... comment ; On va penser que...) Une prise de conscience de vos propres émotions vous permettra de voir la situation sous un jour nouveau et sera aidante pour votre enfant. Observez-vous non pas pour vous juger ou pour vous trouver des fautes,, mais pour vous comprendre, comprendre ressentir et accepter votre propre cheminement pour finalement vous ouvrir réellement à celui de votre enfant. Les émotions se vivent souvent inconsciemment à travers ers nos gestes et nos réactions mais malheureusement peu de gens s'y attardent vraiment sérieusement. Par exemple, certains parents seront ont en colère et brusqueront leur enfant,, l'accusant de ne pas faire les choses correctement. En parlant avec avec eux de leur vécu et de leurs frustrations, ils peuvent par exemple se rendre compte qu'ils se sentent coupables ou qu'ils ont peur de ne pas faire "comme il faut" en tant que parent. parent En prenant conscience de ces sentiments, et en les es confrontant à la réalité,, ils trouveront les moyens de modifier positivement leur comportement un jour à la fois. D'autres parents ignorent, nient les difficultés ou évitent de travailler avec l'enfant pour se protéger, pour ne pas voir ce qu'ils qu ne sont pas prêt à accepter par peur de vivre plus de souffrance. D'autres encore seront en mode défensif ou en attaque, envers et contre l'école, le système ou les intervenants pour rejeter cette angoisse ailleurs. D'autres seront au contraire passifs et délaisseront toutes les responsabilités aux intervenants et à l'école, sans oser rien dire ou contredire par peur de se tromper ou par peur du jugement. Enfin, toutes sortes de réactions mixtes sont possibles au-delà de ces exemples. Même les intervenants scolaires et les professionnels peuvent vivre aussi ces émotions et réactions au contact de l'enfant en difficulté, qui n'apprend pas comme on le voudrait et qui confronte toutes les méthodes utilisées. Toutes ces réactions sont normales et humaines. Elles ne sont pas pas à blâmer mais plutôt à identifier comme des réflexes de protection contre une peur, une peine ou une colère inconsciente ente qui mérite d'être exprimée. Ensuite, et seulement lorsque lorsq e ces émotions auront été mises à jour, il sera possible d'ajuster les réactions réacti qui en découlent. En tant que parent, vos enfants sont le prolongement de vous même et vous leur portez un amour inconditionnel. Vous souhaitez le mieux pour eux, vous donnez tout ce que vous pouvez pour eux, alors devant cette détresse qu'est la dyslexie dyslexie et la dysorthographie et tous les troubles possibles qui y sont parfois associés,, vous vivrez vous aussi ce passage obligé de perturbations émotives qui évolueront au fil du temps pour vous permettre de mieux vous comprendre et mieux intervenir avec votre enfant. Derrière ces comportements et ces émotions, il y a des humains, vous (les parents) et les intervenants.. Tous visent au final à obtenir la même chose: aider l'enfant qui, lui-même, lui ne demande pas mieux que de vivre des succès.. La mise en commun comm des expertises et des connaissances, la mise sur pied d'un plan d'action individualisé et précis pour l'enfant, la révision fréquente de l'efficacité des méthodes, les suivis professionnels professionnel réguliers et l'implication de tous permettront de porter collectivement la responsabilité de la réussite de l'enfant et de son bien être, dans le respect du fonctionnement et du vécu de chacun. Nathalie Martin, M.O.A Orthophoniste Clinique privée "Il était une phrase..." 500 Jules Choquet, suite 202 Ste-Julie, Qc J3E 1W6 (450) 986-1678 [email protected] @videotron.ca http://www.iletaitunephrase.ca Dernière mise à jour: mai 2014.
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