PV de l’Assemblée Générale Constitutive de l’association Slutwalk Suisse -‐ Marche des Salopes Présentes : Geraldine Viredaz, Leila Talib, Geraldine Brown, Marco Castroni, Reveillet Janine, Claude Golovine, Pawlowska Kaya, Chloé de Senarclens, Coline de Senarclens, Orianna Haldimann, Sarah Irminger, Mathilde Bon, Ghania Mazouzi, Alicia Ségui, Nic Ulmi, Jérôme Chapuis, Anne-‐Claire Adet, Katrin Morisod, Brigitte Oggrer Absentes et excusées : Laura Piccand, Vanessa Monney, Odile Quenoz, Albert Rodrik Présidence de la séance : Leila Talib Historique (Coline de Senarclens) Été 2012 : Deux événements à l’origine de la première Marche des Salopes : à Genève, une soirée informelle entre copines durant laquelle un premier témoignage est lu et d’autres témoignages spontanés sont donnés. Inspirées par le mouvement international Slutwalk et le projet Unbreakable notamment, émerge l’idée d’organiser une manifestation (marche et témoignages). À Lausanne s’organise une manif de nuit non mixte, dans une perspective féministe et non sécuritaire -‐ revendication féministe pour reprendre l’espace public (du type Reclaim the night). S’ensuit une rencontre entre féministes lausannoises et genevoises. En août 2012, création d’une page Facebook, lieu d’échange et d’organisation entre Lausanne et Genève. Septembre 2012 : la première Slutwalk est organisée : Marche, témoignages, et spectacle de néoburlesque. La manifestation est couverte par la presse (cf. Présence médiatique, ci-‐dessous) Suite à la manifestation, un Collectif Slutwalk se constitue et se consolide. Au programme : réunions régulières, gestion des actualités et débats autour des violences sexuelles à travers les page FB et le site internet, travail sur des dossiers spécifiques autour des questions de violence et slutshaming. Décembre 2012 : projection non-‐mixte du documentaire Mutantes de Virginie Despentes, une discussion stimulante sur les possibilités d’un porno féministe et de sortir de la violence du porno standard, blanc, hétérosexiste et patriarcal s’ensuit. Une autre projection est organisée, à la Lanterne Phallique (Lausanne), cette fois-‐ci mixte. On constate les limites du débat qui n’est malheureusement pas orienté vers les mêmes soucis féministes de réappropriation des images et du corps. 8 mars 2013 : plusieurs articles dans la presse, plusieurs invitations pour intervenir, notamment au Festival International du Film sur les Droits Humains (Genève). Printemps 2013 : Travail sur les dossiers suivants : • Prévention Suisse de la Criminalité • Réflexion toujours plus poussée sur le slutshaming, intervention auprès du Service Santé Jeunesse et du Groupe Égalité du post-‐obligatoire (Genève) • Participation au 14 juin de la Ville de Genève Septembre 2013 : Deuxième Slutwalk • Deux réunions ouvertes aux intéressées pour exposer et récolter des idées pour la manifestation à venir 1 • Marche, témoignages, remise des Palmes de la culture du viol, récolte de plaintes symboliques et publication des premières statistiques Slutwalk sur le nombre de personnes ayant subi des violences sexuelles (définition large) Automne-‐Hiver 2013-‐14 : • Réflexion sur l’idée de « culture du viol », rédaction d’un texte sur ce sujet • Rédaction et publication d’un texte à l’attention de la Prévention Suisse de la Criminalité • Volonté de se constituer en association Avril 2014 : • Invitation des fondatrices du projet Unbreakable à l’Unil • Rédaction d’un texte sur le slutshaming Présence médiatique (Kaya Pawlowska) Première Slutwalk : Presse romande : TdG, 20min, TSR, Le Matin, Le Courrier, 24Heures Radio & télévision : Radio Cité, One FM, NRJ, RTS (19 :30), 20minuten, SRF Journal Sites partenaires ont diffusé l’information : l’Usine, magasine 360°, Solidarités, L’émiliE Sites anglophones de presse en Suisse ont par ailleurs reporté l’événement : glocals, thelocal.ch, unitedpress international.com + de nombreuses photos de photographes indépendants, photos AFP. Deuxième Slutwalk : Léman Bleu Documentaire SW, documentaire engagé, observation (en cours de montage) Mention dans Vigousse, à la suite d’une réaction d’un des nominés aux Palmes de la culture du viol. Articles généraux sur la Slutwalk Suisse, sa place dans le paysage féministe Le Courrier, article dans la presse marocaine, émission Géopolitis RTS (février 2013) sur le « sextrémisme » ð • • • Enjeux majeurs quant à la présence médiatique Faire passer le message : « non, c’est non», l’importance du consentement, l’importance de reprendre la lutte contre les violences sexuelles, l’importance d’aider les survivantes à sortir du silence La revendication d’ « être des salopes » : le détournement et la réappropriation du terme demeurent mécompris/sujets à débat L’éternelle comparaison avec Femen : dans les manifestations des unes et des autres, il y a des personnes à poil. Les similitudes entre les mouvements s’arrêtent là. 2 Partenaires (Kaya Pawlowska) Feminista (Lausanne), l’Usine, le Café Gavroche, Ultimate Production, l’émiliE, Viol-‐Secours, Aspasie, la clafg, F-‐information, SOS femmes, Solidarités femmes, Camarada, Gendering, Lestime, Dialogai, Vogay, 360°, le CODAP, FIFDH, Groupe Regards Critiques, Bureau pour l’Egalité du DIP (Genève), Service Santé Jeunesse. Présentation de la Charte (Géraldine Viredaz) Lecture des statuts (Chloé de Senarclens) Modifications des statuts • Art. 11, al. 4 : exercice du droit de vote par une membre absente (procuration) L’alinéa est accepté à l’unanimité, moins une voix contre et deux abstentions • Art. 12, al. 2 : limitation d’un nombre maximum de membres du Comité Le nombre maximum est accepté à l’unanimité, moins un refus et sept abstentions. Le nombre maximum sera en outre fixé au moment de l’élection du Comité, en fonction du nombre de candidates. • Art. 13, al. 3 : biffer l’alinéa (voix consultative des membres fondatrices) La suppression de l’alinéa est acceptée à l’unanimité, moins deux abstentions. À noter que la suppression de l’alinéa signifie simplement que toute personne assistant aux délibérations du Comité pourra avoir une voix consultative. • Art. 16 : proposition : « l’association est valablement engagée financièrement par la signature collective à deux de la Trésorière et d’une membre du Comité. » La proposition est acceptée, moins trois absentions. Les statuts sont adoptés dans leur totalité à l’unanimité (17 voix), moins une abstention. Fixation des cotisations Propositions : • • • 5.-‐ : 0 voix 10.-‐ : 5 voix Prix libre : 11 voix La cotisation est fixée à : prix libre (deux abstentions) Élection du Comité Se présentent au Comité : Chloé de Senarclens Géraldine Viredaz 3 Coline de Senarclens Leila Talib Geraldine Brown Jérôme Chapuis Alicia Ségui Lisa Muñoz Marco Castroni • Acceptation de l’élection en bloc du Comité Unanimité, moins un refus et une abstention • Élection en bloc du Comité Unanimité, moins un refus et une abstention. • Fixation à un maximum de neuf les membres du Comité (statuts, art. 12, al. 2) Unanimité, moins six abstentions. • Candidate à la Trésorerie : Jérôme Chapuis Unanimité Tirage au sort des Co-‐présidentes et secrétaire (Nic Ulmi) • • Co-‐présidentes : Leila Talib et Marco Castroni Secrétaire : Géraldine Viredaz Se dévouent au poste de vérificatrices des comptes : Kaya Pawlowska et Natasha Rault Projets (Coline de Senarclens & membres) • • • • • • • • • • • • Assises sur les violences sexuelles Remise des plaintes symboliques Expo de la Campagne photo de 2013 (« Pourquoi je participe à/soutiens la Slutwalk ? ») Marche exploratoire : récolte de données sur les violences sexuelles, production de statistiques VS s’appropier les lieux. Fête du Slip 2015 Textes, publications, témoignages écrits ou non Marche de nuit non mixte – atelier GRTR (Kaya Pawlowska, Sarah Irminger) Ateliers d’autodéfense féministe (Leila Talib) Réflexions sur la non-‐mixité militante (contact : CTAS, Loriane Georges) Marche des Salopes 2014 (septembre) Groupe de travail « sortir du binaire » : violences et LGBTIQ Groupe Slutshaming, parallèle avec Cycle d’orientation (groupe de paroles de jf), Stop Suicide. 4 Agenda Première réunion du comité et rencontre pour parler des projets : 20.5, 19h, Café Gavroche Divers Jérôme Chapuis : avertissement sur la conférence de Greg Corneau (masculiniste québécois) à l’UNIL, le 13.5, 19h. 5
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