Publication TDR N15 Mars 2014(5.02 Mo)

DÉVELOPPEMENT
RÉGIONAL
N° 15 - Mars 2014
en AQUITAINE
NOUVEAUX MARCHÉS
EURETEQ consolide ses positions
au Moyen-Orient
RAITEMENT DE L'EAU
T
BGH SE POSITIONNE SUR LE « ZÉRO REJET »
M
IEUX EXPORTER LES PRODUITS AQUITAINS !
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EDITORIAL
ILS FONT L’ACTU
François Souchet
Directeur de Total
Développement
Régional
TRAITEMENT
DE L’EAU
L’année 2013 s’est achevée dans un contexte
toujours dégradé. Cependant l’an passé,
l’activité de Total Développement Régional,
via son soutien aux PME, a permis d’octroyer
des prêts d’honneur pour un montant de
4,3 M€, à 129 entreprises au niveau national,
soit près de 2 500 emplois soutenus, en
progression par rapport à 2012. Notre action
d’aide à l’Export a soutenu 189 entreprises
dans 16 pays (24 missions). Enfin notre
nouveau dispositif d’Appui aux Projets
Innovants (API) a accompagné 9 nouveaux
projets pour un montant total de prêts de
3,2 M€, soit en moyenne 360 K€ par dossier.
En Sud Aquitaine, TDR a clos une période
largement consacrée à l’accompagnement
du processus d’arrêt du gaz commercial
de Total EP France sur le bassin de Lacq.
Chacun a pu prendre connaissance du travail
accompli entre 2009 et 2013, tant du point
de vue des projets industriels mis en œuvre
que de la prise en compte du devenir
des personnels de Total concernés.
Le bilan affiche 603 emplois soutenus.
Nous ne pouvons que nous féliciter
des résultats obtenus, de la ténacité et de la
créativité des dirigeants des PME, du soutien
quotidien apporté par l’équipe de Total
Développement Régional. C’est pour moi
ici l’occasion de tous les remercier.
C’est dans ce contexte que le groupe Total,
à travers ses activités de développement
régional, reste déterminé à s’impliquer
sur l’ensemble de nos régions pour soutenir
l’audace et l’esprit d’entreprise, avec
un seul objectif : créer des emplois.
BGH se positionne
sur le « zéro rejet »
L’AIDE APPORTÉE
« Notre innovation
a retenu toute l’attention
de Total. Un expert du
Groupe va être nommé
pour suivre l’avancée
du projet. TDR nous a
accordé une avance
remboursable de
400 000 euros en
plusieurs tranches.
Un financement
complémentaire de
la BPI et du Conseil
régional Aquitaine
est à l’étude ».
Le sujet est d’actualité. Comment optimiser
le traitement des milliers de m3 d’eau chargés
en matières dissoutes issus de la gestion des
déchets ménagers (lixiviats), du fonctionnement
des centrales nucléaires, d’activités industrielles
telles que le traitement de surface, la fracturation
hydraulique, l’exploitation pétrolière ?...
« Aujourd’hui, les solutions du marché – l’osmose
inverse et l’évaporation – sont loin d’être parfaites. Elles
sont coûteuses ou limitées pour purifier des eaux très
chargées (plus de 50 000 ppm) avec des rendements
supérieurs à 50% », explique Pascal Le Mélinaire qui
travaille depuis deux ans sur un nouveau procédé
non membranaire, et issu de technologies pétrolières,
avec l’École des Mines de Saint-Etienne et l’ENSTA
Paris(École Nationale Supérieure des Techniques
Avancées). Les « plus » de ce nouveau traitement ?
Un rendement optimum pouvant atteindre 90 à 100% :
le procédé permettra de récupérer de l’eau pure
d’un coté et de l’autre des condensats sous forme
de matières solides. Cette solution s’inscrit dans
les technologies de rupture parfaitement adaptée
aux stratégies environnementales « zéro Rejet ».
Bientôt une vitrine commerciale
En août 2013, les porteurs du projet,
Pascal Le Mélinaire et ses associés, ont intégré la
plateforme d’accueil Chemstart’up dédiée aux jeunes
pousses de la chimie. Un pilote va être installé à Lacq
pour une durée de 18 mois, puis dans la foulée
une unité industrielle test. L’effectif de départ,
5 à 6 salariés, sera composé de techniciens et de
thésards. Des collaborations avec le Laboratoire
de mécanique des fluides de l’Université de Pau et
des Pays de l’Adour sont aussi à l’étude. Dans deux
ans, BGH devrait commercialiser des prestations de
purification in situ via un parc d’unités mobiles et des
équipements complets intégrés.
« Nous avons prévu de valoriser le procédé auprès de
deux cibles prioritaires : l’environnement et le pétrole ».
Partout dans le monde !
CONTACT
>F
RANÇOIS SOUCHET - Directeur du Développement Régional
Tél. : 01 47 44 45 16 - [email protected]
http://developpement-regional.total.com
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NOUVEAUX MARCHÉS
PARTAGEONS VOS PROJETS
EURETEQ
consolide ses positions
au Moyen-Orient
L’AIDE APPORTÉE
La mobilisation de Total
Développement Régional
a été déterminante pour
l’accueil de notre VIE à
Doha. Il est hébergé dans
les bureaux de la filiale Total
EP Qatar où il dispose d’un
bureau, d’un téléphone…
Le directeur n’a pas hésité
à lui ouvrir son carnet
d’adresses, lui présenter
des partenaires et lui
donner des « tuyaux »
sur les perspectives de
marchés.
INDICATEURS
230
« En temps de crise, l’export est une variable d’ajustement
incontournable », lance le Pdg d’Eureteq, François Mourre,
à quelques jours de transmettre son entreprise.
« Le développement des ventes, hors des frontières
européennes, nous a permis de maintenir le chiffre d’affaires et
de préserver l’emploi (50 salariés) », confirme son successeur,
Nicolas Azan. En 2011, la société d’ingénierie Eureteq, basée
à Tarbes depuis 1960, spécialiste des canalisations de transport
terrestres, a signé son premier contrat avec Gasal, une entreprise
qatarie détenue pour partie par Air Liquide et a confié à François
Clément la charge de pérenniser son activité dans cette région
géographique. Deux ans plus tard, elle installait un VIE*, Nils
Deconfin, à Doha. Depuis mai 2013, le jeune ingénieur gère les
projets en cours, fait de la prospection commerciale et participe
à des salons (Qatar, Koweït, Émirats Arabes Unis…). Bilan ?
Plusieurs contrats signés dès la première année, avec Air Liquide
et Fluor (projet Shell). D’où la décision de prolonger le contrat
VIE jusqu’en avril 2015 et de s’implanter de façon durable sur
la zone Moyen-Orient. « Nous créons un bureau à Doha, avec un
directeur sur place. Il sera chargé de consolider nos positions au
Qatar et dans les autres pays du Golfe », annonce Nicolas Azan
qui aimerait poursuivre la diversification géographique d’Eureteq
sur le continent africain, en développant les partenariats avec
des ingénieries locales.
*VIE : Volontaire International en Entreprise
De janvier à décembre 2013
entreprises soutenues
à l’international au niveau national,
dont 12 en Aquitaine.
8
entreprises aidées sur les PyrénéesAtlantiques, dont 4 sur Pau, pour 85 emplois
programmés.
MTI AQUITAINE
Une « vitrine »
pour attaquer l’export
Reprise en 2010 par Unsal Ilhan,
la petite entreprise de chaudronnerie-tuyauterie, implantée
depuis toujours à Lacq, ne cesse
de grandir et recruter.
Quatre salariés à ses débuts,
dix en 2012, quinze aujourd’hui
suite à l’intégration d’un bureau
d’études dédié aux équipements
haute pression pour l’industrie du
pétrole et du gaz. Ses projets ?
Premièrement déménager. « Nous
avons acheté un terrain à Mont,
la construction de notre nouvel atelier a démarré en février ».
Plus moderne, plus grand ! Une
surface de 1500 m² qui permettra à l’entreprise de renforcer son
offre de prestations à forte valeur
ajoutée. Deuxièmement, démarrer
l’export. À Mont, MTI Aquitaine
disposera de la « vitrine » indispensable pour valoriser les savoir-faire
technologiques de l’entreprise et
gagner la confiance des acheteurs
étrangers.
> www.mti-aquitaine.com
MISSION CONGO
Les 3, 4 et 5 décembre derniers, Total Développement Régional
a accompagné 24 entreprises au Congo autour du permis offshore
Moho Nord opéré par Total EP Congo. La mission a été organisée
par Total EP Congo et TDR, en partenariat avec la CCI PointeNoire et Ubifrance. Objectifs : développer le tissu industriel de
Pointe-Noire via des partenariats avec des PME françaises,
favoriser
l’accès
hexagonales
au marché
local
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d’ingénierie...». Cinq entreprises aquitaines – Evolutec Ingénierie,
Deltafluid, Darco, CVA, AE&T – étaient du voyage.
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L’AIDE APPORTÉE
Total Développement Régional
nous a ouvert son réseau à l’export
et a participé au financement de
notre projet par un prêt à taux zéro
de 50 000 euros.
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PARTENAIRE
CE QU’ILS DEVIENNENT…
AÉRODRONES
Décollage confirmé !
MIEUX EXPORTER
LES PRODUITS
AQUITAINS !
En 2011, le Conseil Régional a structuré un Service Export au sein
de son Pôle Développement Économique et Emploi. Cinq personnes
travaillent sur l’internationalisation des filières, le développement
des clusters et l’accompagnement individuel des entreprises.
Entretien avec Anne-Cécile Petit , Chef du service Export.
Quel est le positionnement de ce « jeune »
service ?
Anne-Cécile Petit : Jusqu’en 2011, la
Région Aquitaine jouait un rôle de « financeur
passif ». Le président Alain Rousset a
souhaité que la collectivité pilote le dispositif
d’appui à l’export pour en renforcer son
efficacité auprès des entreprises et qu’elle
conduise une stratégie de développement
à l’international en cohérence avec les
priorités données à l’innovation et aux
filières industrielles. L’Aquitaine n’est que
la 12e région exportatrice de l’hexagone
alors qu’elle arrive 6e pour son PIB, nous
devons impérativement gagner des places
pour préserver l’emploi et le dynamisme
économique.
Quel est votre périmètre d’intervention ?
Qui sont vos partenaires ?
A-C.P : Nous avons créé deux plateformes en
partenariat avec la CCI International Aquitaine
et la Banque Publique d’Investissement.
La première gère l’accompagnement des
porteurs de projets, la seconde l’ingénierie
financière. En 2013, nous avons écrit notre
feuille de route stratégique à trois ans –
le Plan Régional pour l’Internationalisation des
Entreprises (PRIE) – qui va dans le sens du
redressement de la balance commerciale de
la France. Il repose sur cinq actions majeures :
- la mise en place d’un observatoire
des échanges internationaux,
- la consolidation du parcours export
et la mise en place d’une offre régionale
en matière d’appui à l’implantation,
- l’internationalisation des filières et des clusters,
- la formation et le recrutement de spécialistes
export dans les entreprises,
- l’organisation des partenaires (Ubifrance,
Bpifrance, Coface, État, conseillers
du commerce extérieur, agences de
développement…).
Votre feuille de route 2014 ?
A-C.P : Sur la partie parcours, de nouveaux
outils vont être proposés aux entreprises –
ciblages de marchés, outils de formation,
élaboration de plans d’actions et financement
– pour lever les freins à l’export, pérenniser
l’internationalisation et diversifier les marchés.
La région s’est aussi engagée à mettre en
place des incubateurs d’appui à l’implantation
dans quatre pays (Allemagne, Brésil, Chine
et États-Unis). Et d’ores et déjà, une date
à retenir : la nouvelle édition du Salon de
l’Export, le 20 novembre 2014 à Bordeaux.
Comment travaillez-vous avec Total
Développement Régional ?
A-C.P : Toutes les PME régionales
que nous avons rapprochées de TDR ont
apprécié le dispositif d’accompagnement
du groupe Total. Outre le volet financier,
je voudrais insister sur la mise en réseau
qui est un véritable accélérateur à l’export.
TDR ouvre son carnet d’adresses, provoque
des rencontres aux quatre coins de la planète,
s’implique dans l’animation d’un club
Oil & Gas… Il faudrait que tous les grands
groupes et Entreprises de Taille Intermédiaires
(ETI) dupliquent ce modèle !
« L’arrêté autorisant l’usage de
drones aériens civils sur le territoire
français est sorti en avril 2012 »,
explique Hubert Forgeot, président
fondateur d’Aérodrones. Un texte
que la PME, spécialisée
dans le développement de logiciels
et de systèmes
embarqués pour
la surveillance
aérienne pilotée
et les drones,
attendait
depuis
quelques
années. « Le marché va enfin pouvoir
s’ouvrir. Depuis un an,
beaucoup
d’expérimentations sont en cours chez les donneurs d’ordre. Les drones sont promis à une formidable croissance.
Demain ils seront utilisés pour surveiller des installations industrielles,
inspecter des ouvrages d’art, détecter des pollutions marines… ».
Aérodrones se positionne sur
les volets commande, contrôle,
récupération et exploitation des
données aériennes. À ce titre,
l’entreprise propose des solutions
« métiers » dédiées tant aux utilisateurs de drones qu’aux constructeurs. Il s’agit par exemple de solutions pour la surveillance aérienne
de pipelines. Implantée à Bidart, sur
la technopole Izarbel, la PME est un
membre actif du cluster AETOS dédié aux drones et du pôle de compétitivité Aerospace Valley. Effectif :
Sept personnes début 2014 et des
perspectives de recrutement.
> www.aerodrones.com
L’AIDE APPORTÉE
Aérodrones a bénéficié d’une aide
financière de Total Développement
Régional au moment de sa
création, début 2008 : un prêt
de 15 000 euros à taux zéro,
aujourd’hui remboursé.
AGENDA 2014
TDR accompagne les PME qui se créent, se développent,
exportent ou innovent. Le groupe Total contribue ainsi
à la création et au maintien de l’emploi en partenariat
avec les acteurs socio-économiques locaux sur
l’ensemble du territoire.
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Directeur de la publication : François Souchet
Comité de rédaction : François Souchet, Christiane
Lorey, Florence Elman / Conception : analogue
Réalisation : cComsi / Crédits photos : © Anaël
Barrière, Rodolphe Escher, Eureteq, MTI, Laurent
Zylberman, Sophie James - Fotolia.com, Total SA,
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es Étoiles de l’Économie
le 13 novembre 2014 à 18h
28/03/14 17:28

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