Appel à projets - Lyon City Design

Ap pel à p rojets
Dans le cadre de LYON CITY DES!GN 2015
Date limite d’envoi des dossiers de candidature : 7 mai 2014
Lyon D e s ign !
L’OBJECTIF DE L’ASSOCIATION LYON
DESIGN ! EST DE PERMETTRE LA
PROMOTION, LE DÉVELOPPEMENT
ET LA MISE EN VALEUR DU
DESIGN DANS L’AGGLOMÉRATION
LYONNAISE, POUR QU’ELLE
DEVIENNE UN « TERRITOIRE DE
DESIGN ».
L’ASSOCIATION LYON DESIGN ! EST
PRÉSIDÉE PAR BERNARD REYBIER,
PRÉSIDENT DIRECTEUR-GÉNÉRAL
DE FERMOB.
A.D.N.
DE LYON CITY DES!GN
A pour Affirmation. Le design urbain est un élément essentiel du mieux
vivre ensemble en ville.
D pour Démonstration. Présenter simplement le design urbain comme
facteur positif de mutation de la ville.
N pour Novation. Organiser des manifestations publiques gratuites
centrées sur le design urbain dans un lieu en mutation.
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RYTHME DE LYON CITY DES!GN
LYON CITY DES!GN alterne deux types de manifestations :
- les années paires LYON CITY DES!GN ARENA, une série de conférences sur une thématique
spécifique du design urbain. En 2014, le thème est celui de l’EAU DANS LA VILLE. Dans les
prochaines années, sont envisagées la mobilité dans la ville, la nutrition et la santé dans la
ville... Le lieu est choisi pour illustrer le thème des conférences (le quartier de la Confluence pour
l’eau, la Cité de la Gastronomie pour la nutrition, le quartier de la Part-Dieu pour la mobilité...)
- les années impaires, LYON CITY DES!GN, une exposition couvrant tous les aspects du design
urbain dans un lieu emblématique de la ville de Lyon en cours de mutation. Ce fut le Grand
Hôtel Dieu en 2013. Les autres lieux envisagés pour le futur sont le quartier de la Part-Dieu, le
musée Guimet, le barrage de Cusset... Cette manifestation est organisée en résonance sur le
pôle métropolitain de la Biennale Internationale Design Saint-Etienne.
Les deux événements sont ouverts à tous. Néanmoins, la spécificité du thème et le format de
LYON CITY DES!GN ARENA vont concentrer le public vers des personnes a priori sensibilisées au
sujet et voulant accroître leurs connaissances; au contraire, l’objectif de LYON CITY DES!GN est
de rassembler une population large et diversifiée, allant du néophyte au spécialiste du Design.
Le succès de la première édition en 2013 montre que le grand public développe une curiosité et
un réel intérêt pour l’évolution de son environnement urbain.
Un bel exemple est l’engouement suscité par la première mondiale, rue de la République, de la
navette robotisée NAVIA qui ouvre la voie aux déplacements urbains du dernier kilomètre. Ce
test a séduit autant les seniors et les familles que les experts en technologie qui voulaient tous
essayer cette innovation urbaine.
Avec ce rythme alterné, LYON CITY DES!GN s’impose comme un rendez-vous régulier des
lyonnais avec le design urbain, véritable pôle d’innovation et clef du mieux vivre dans la
métropole lyonnaise.
Au-delà, cette régularité renforce également la légitimité du territoire sur les réflexions et
expérimentations autour du design urbain, qui s’inscrit comme un élément critique des villes
durables. La métropole lyonnaise abrite en effet de nombreuses expertises en matière de
design. De la formation aux agences spécialisées, de la science des matières et matériaux
à l’audace architecturale, de la conception virtuelle à la réalisation industrielle, Lyon dispose
d’une large palette et sait aussi accueillir les talents de cette industrie créative en plein essor.
En synthèse, LYON CITY DES!GN, par ces deux manifestations, participe à la réflexion sur les
évolutions urbaines en offrant aux lyonnais découvertes et échanges sur les micro-mutations
de leur quotidien et en ancrant la métropole lyonnaise dans une certaine idée de la ville du
futur.
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LYON CITY DES!GN 2015
La manifestation LYON CITY DES!GN :
- invite les designers à exposer leurs visions des transformations de notre environnement
métropolitain dans un objectif de vulgarisation de la pratique du design pour le grand public
et de partages d’expériences entre professionnels régionaux, nationaux et internationaux ;
- réunit toutes les composantes du design, de l’école aux designers confirmés, de
spécialistes de matériaux aux fabricants de la ville en association avec des entreprises
partenaires ;
- couvre toutes les formes de design urbain :
•
écrire dans la ville, design et signalétique ;
•
voir la ville, design de la lumière ;
•
flâner dans la ville, design de mobilier urbain ;
•
bouger dans la ville, design de la nouvelle mobilité ;
•
entendre la ville, design sonore ;
•
la ville au vert, design d’espace végétalisé ;
•
les objets de la ville, design de produits spécifiquement urbains ;
•
manger dans la ville, design de concepts culinaires.
- est ouverte à l’International en accueillant des personnalités étrangères à échanger sur
leur vision de la ville (en 2013, la Corée était invitée d’honneur)
Elle crée des parallèles avec les autres initiatives dans le domaine du design en résonance
sur le pôle métropolitain de la Biennale Internationale Design Saint-Etienne.
À l’instar du Grand Hôtel-Dieu en 2013, c’est le quartier de la Part-Dieu, qui entame une
longue et profonde mutation, qui accueillera l’événement LYON CITY DES!GN 2015. Et c’est
dans ce contexte, à la fois très particulier et si représentatif des enjeux du design urbain,
que les designers seront invités à présenter leur projet.
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Le quartier Part-Dieu plonge dans
la ville de demain
Lyon Part-Dieu est le cœur stratégique de la métropole lyonnaise et l’un des moteurs
de son rayonnement et de son attractivité à l’échelle nationale et européenne. Depuis
40 ans, les acteurs de la Part-Dieu conjuguent leurs efforts à ceux du Grand Lyon pour
coproduire un quartier performant qui facilite les échanges et les rencontres, accélère le
développement économique, produit des emplois, offre une réelle qualité d’usage et de
services et facilite la vie en ville.
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Afin de conforter cette dynamique et d’anticiper les besoins de la ville de demain, le
Grand Lyon met en œuvre un projet à la hauteur du potentiel exceptionnel de ce quartier
et de sa capacité de développement. Piloté par la Mission Part-Dieu autour d’une équipe
d’urbanistes-architectes et divers experts autour de l’agence AUC, ce projet se développe
autour des questions de mobilités, de développement économique et de la qualité de vie
en hyper-centralité métropolitaine. Le projet a pour ambition de faire de Lyon Part-Dieu,
d’ici 2030, une référence internationale en matière de qualité, d’innovation urbaine et de
performance économique, tout en rendant le quartier encore plus actif et habité.
Aujourd’hui, Lyon Part-Dieu, porte d’entrée de la métropole, abrite la première gare de
correspondance de France, maillée à un réseau de transport en commun métropolitain et
une connexion directe et rapide à l’aéroport. Conçue pour accueillir 35 000 voyageurs par
jour, elle en compte aujourd’hui près de 130 000 et selon les études plus de 220 000 en
2030. Demain, une « Gare ouverte » contemporaine, multimodale et mieux dimensionnée
reliera encore davantage Lyon aux plus grandes villes européennes.
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Lyon Part-Dieu accueille un tissu dynamique de 2 200 entreprises, représentant 45 000
emplois, qui inventent un écosystème inédit. Le quartier devient le lieu où l’on produit et
expérimente la ville de demain, intelligente et performante. Ces dix dernières années , le très
fort développement des activités d’ingénierie, de pilotage et de conception des nouveaux
systèmes industriels, énergétiques et de réseaux en est la traduction. Ce potentiel élevé
d’intelligence économique sera encore renforcé pour accueillir à terme 70 000 emplois,
de nouvelles entreprises en pointe et une plateforme d’innovation (Lyon Urban Data). À
terme, l’offre immobilière tertiaire, neuve ou réhabilitée, diversifiée et flexible, pour toutes
les entreprises, sera portée de 1 million à 1,6 million de m2.
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Lyon Part-Dieu bénéficie d’ores et déjà d’un cadre de vie et de travail facilité par la présence
d’une offre importante de loisirs, de culture, de commerces, de services et de restaurants.
À l’avenir, le quartier sera plus animé, actif et accueillant, avec de nouveaux logements, des
commerces et services en pied d’immeubles au cœur du quartier, un centre commercial
complètement repensé, des institutions culturelles plus visibles et mieux reliées entre
elles. Des espaces publics requalifiés intégrant lieux de pause et espaces verts et un « sol
facile » favoriseront l’orientation, l’information et les déplacements des nombreux piétons.
Plus humain et plus vivant, le quartier sera agréable et attractif après les heures de
bureau, et une nouvelle destination urbaine le soir et le week-end au cœur de Lyon, pour
se détendre, se cultiver et se divertir.
Doté de signatures architecturales et d’une silhouette urbaine audacieuse, Lyon PartDieu, grâce à sa skyline, sera plus visible et mieux intégré à la ville. Des points hauts,
parmi lesquels le toit du centre commercial réaménagé en une place suspendue, offriront
un panorama sur la métropole, dont Lyon Part-Dieu constitue l’épicentre, le hub de
développement et de connexion et le laboratoire urbain de référence.
Plus d’information sur www.lyonpart-dieu.com
C’est dans le contexte unique de la Part-Dieu, quartier en pleine mutation, que s’inscrira
l’édition 2015 de LYON CITY DES!GN. Au programme de l’événement : conférences,
expositions et appel à projets visant à présenter le travail de 15 designers sur le design
urbain.
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L’appel à projets
LYON CITY DES!GN
Il s’adresse à un public professionnel du design : designers, architectes, urbanistes, artistes,
individuellement ou collectivement, représentés par une personne physique porteuse du
projet. Peuvent également y participer les collectifs d’étudiants et écoles de design s’ils
sont encadrés par un professionnel.
Les designers sélectionnés seront ensuite associés, par paire, à une entreprise partenaire
qui accompagnera et financera la production du projet.
Partenariats entreprises
Chacune des entreprises partenaires sera associée à un projet de designers en phase
avec ses problématiques. Elle accompagnera ensuite l’équipe du projet et financera sa
production.
Les entreprises souhaitant participer à l’événement peuvent contacter les organisateurs
afin d’identifier parmi les projets retenus ceux qui traitent de leurs problématiques.
Les entreprises ayant déjà un projet répondant à l’une des problématiques peuvent
également le présenter à l’organisation afin d’exposer leur installation pendant l’événement
et en marge de l’appel à projets.
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LES 5 THÉMATIQUES
DE L’APPEL À PROJETS
Les candidats devront orienter leur travail en
fonction d’une ou plusieurs des cinq thématiques
présentées ci-dessous. Chacune d’entre elle est
détaillée puis déclinée en plusieurs questions qui
devront être le point de départ de la réflexion des
candidats. Une visite du quartier Part-Dieu, ainsi
que l’accès à des informations sur ses mutations,
seront proposés aux designers candidats afin de
mieux appréhender le contexte.
Les thématiques ci-dessous ont été sélectionnées
pour leur pertinence dans les débats actuels sur le
design urbain, mais également pour leur adéquation
avec le cadre de la Part-Dieu à Lyon.
1. Subir ou accompagner la
transformation urbaine
La mutation de la ville passe nécessairement par
des phases de bouleversements de l’environnement
urbain. Chantiers et travaux défigurent le quotidien
et masquent les repères traditionnels des habitants.
Ils génèrent frustrations et colères s’ils sont imposés
au risque d’une perte de confiance dans les projets
d’aménagements et un sentiment de «subir sa
ville». Il est donc crucial d’entrainer l’adhésion des
riverains dans tout processus d’évolution de leur
quartier pour qu’ils le vivent le moins péniblement
possible, voire y participent.
Cet accompagnement se fait en trois phases :
expliquer les projets, rendre le chantier lisible et
acceptable, baliser la progression des travaux avant
la livraison finale.
Projeter l’avenir pour emporter l’adhésion
Tout commence par donner le but de la transformation
en expliquant, par l’illustration et l’exemple, les
projets pour les faire comprendre et en révéler les
objectifs.
Les transformations urbaines modernes atteignent
une complexité sans égale qui pousse à l’innovation
dans les outils de cette pédagogie.
Faut-il réinventer maquettes et plans ?
À l’heure du numérique, peut-on aller plus loin en
explorant les frontières de la réalité augmentée ou
tout autre innovation de représentation virtuelle ?
Comment intégrer l’interactivité pour impliquer
d’avantage les habitants ?
Quelle stratégie adopter pour établir un contact avec la
population ? Kiosques d’information, ambassadeurs
identifiés...?
Anoblir le chantier en creuset de mutation
Les perturbations d’un chantier en milieu urbain
sont multiples et génèrent de nombreuses nuisances
tant visuelles que sonores. L’aspect traditionnel de
travaux, surtout dans des phases initiales, donne
une impression inquiétante de fin du monde. On
visualise la destruction sans encore appréhender les
constructions ou les infrastructures futures.
C’est pour cela qu’une zone de travaux en milieu
urbain doit être pensée pour que ces territoires de
mutation soient perçus comme des cadeaux faits à
la ville pour améliorer le confort de ses habitants et
non comme des éléments perturbateurs, des «maux
nécessaires» qui la rendent insupportable.
Le passage obligatoire par cette phase peu gracieuse
peut être mis en valeur en réinventant certains codes
et présentations.
L’empilement des baraques de chantiers peut-il être
traité comme un immeuble ?
La palissade, au-delà du masquage, devrait-elle
devenir une source d’information ou de loisir ?
La signalétique, absolument essentielle, peut-elle
s’améliorer en utilisant les supports numériques ?
Du cône à la barrière, le mobilier de chantier peut-il
devenir ludique et amusant pour faire de ces travaux
des terrains de curiosité et de mutation ?
Baliser pour gérer l’attente
La longueur des grands chantiers urbains provoque
des impressions d’éternité car l’attente se confronte
à la réalité et aux aléas de la construction. Les
commentaires de type « ça ne finira jamais» ont des
incidences sur le moral mais mettent aussi en doute
la capacité des professionnels ou des décideurs de
ces projets. La compétence est questionnée tant sur
la forme (budget, durée) que sur le fond (fallait-il
engager de telles sommes ?) et l’enthousiasme peut
s’émousser au bénéfice du cynisme et de la critique.
Il est donc essentiel de gérer l’impatience par de
l’information sur les sites et de faire comprendre que,
même si le sentiment global reste celui d’un chantier
ouvert, les progrès sont réels et des étapes majeures
d’avancement sont passées.
Négliger cette gestion du temps est un frein à
l’adoption de la vision d’un quartier ou d’une ville.
Ce partage se fait-il au travers d’ambassadeurs?
Faut-il traduire visuellement le progrès du chantier
sur site physique ou virtuel ?
Les technologies numériques peuvent-elles apporter
des réponses ?
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2. Fluidifier la diversité de la ville
La densité et le mélange des activités urbaines,
mêlant les habitants, les étudiants, professionnels en
transit ou les visiteurs occasionnels sont générateurs
de blocages dans la fluidité de la ville. Certains ont
des besoins de transports efficaces tandis que
d’autres flânent. Les uns prennent leur temps quand
les autres sont pris par les obligations horaires...
Les réponses initiales visaient plus à spécifier les
voies par usage, comme identifier les pistes cyclables
et piétonnières, creuser des métros ou zébrer la ville
de rails de tramway infranchissables... On créait ainsi
un éventail de transports clairement signifiés avec
une volonté d’accélération des transits.
L’augmentation du flux et la diversité croissante des
options offertes aux citadins : modes doux, autopartage, vélos en libre-service, obligent toutefois à
aller plus loin dans la réflexion sur le partage d’une
circulation aux rythmes multiples.
La multiplication des conflits de cohabitation sur
les trottoirs entre piétons et 2 roues, les attitudes
caricaturales revendiquant le trottoir aux piétons et la
rue aux voitures, contestant les limitations de vitesse
en ville ou le manque de parking sont des signaux
faibles trahissant cette nécessaire réinvention de la
fluidité de la ville essentielle à son dynamisme et sa
richesse.
Celle-ci doit être repensée sur le fond et sur la forme :
une réflexion sur la structure du territoire de transport
prenant en compte les évolutions de déplacements et
de mode de vie urbain d’une part et une assistance
à la lisibilité de ses zones pour optimiser les flux
d’autre part.
Repenser la structure pas l’infrastructure
L’objectif du designer doit être distingué de celui
de l’urbaniste. Dans la réinvention de la fluidité, il
s’agit de partir de l’existant pour l’optimiser et le
structurer. Les rues piétonnes en sont un intéressant
exemple : créées pour la plupart à la fin des années
70, elles avaient pour objectif de redonner la ville aux
piétons. Leur réalité actuelle est un développement
anarchique qui étale des terrasses aléatoires, s’ouvre
à tout type de transport sauf l’automobile, ne gère
pas ou peu les flux au croisement. Ces rues, conçues
pour la déambulation, sont dans les faits devenues
des axes de transport plus sûrs et plus rapides pour
les modes doux comme les vélos ou les trottinettes
qui perturbent les marcheurs. Elles ont perdu leurs
fonctions et usages.
Sans en changer l’infrastructure, comment les rendre
plus agréables et efficaces pour leurs utilisateurs ?
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À partir de cet exemple, d’autres questions méritent
des réponses :
Comment organiser les rues à l’heure de l’évolution
des transports non automobiles ?
Comment redéfinir les limites rue/trottoir quand les
moyens de déplacement urbains ne sont plus limités
à une simple alternative automobile/piéton?
Comment gagner du territoire de transport en
réduisant le stationnement en ville ?
Inventer un nouveau code de la rue
Le manichéisme piéton/voiture de la circulation
urbaine a vécu ! Il était régi par le code de la route,
qui à une époque où plus de la moitié de la population
mondiale vit en ville devrait se renommer le code de
la rue.
Ce code dispose de règles et de balises sous
forme d’une signalétique traditionnelle que l’on
doit sophistiquer au regard des nouveaux types de
déplacements urbains.
S’orienter dans la ville, distinguer les différentes
options proposées pour transiter ou accéder à un lieu
précis, mieux vivre tout type de déplacement urbain
va entraîner une créativité dans les signes de la ville
qu’il faudra apprendre et comprendre.
Pour les piétons, comment distinguer les zones
sécurisées par utilisateur : chalands, piétons pressés,
poussettes... ?
Faut-il créer un permis de marcher en ville, ne seraitil pas l’occasion de mieux la découvrir et la vivre ?
Doit-on conserver un système de feux de signalisation
unique pour tous les véhicules ?
Quel revêtement de sols pour quel usage ?
3. Conquérir l’espace urbain
La ville peut être lue comme un regroupement
de bâtiments structurés autour de rues et qui se
développent très souvent verticalement. Cette vision
cubique de la ville en définit les usages : un toit
protège, un hall accueille, un hangar stocke.
Les évolutions industrielles et environnementales
ont toutefois bouleversé les utilisations de nombreux
lieux qui, après désertion, sont autant de champs
exploratoires pour des nouvelles exploitations. Ainsi
une ancienne voie de chemin de fer à New York est
devenue un des lieux de promenade favoris des
locaux et une zone touristique à la mode, les toits
accueillent des installations sportives à Dubaï, les
parkings des hôtels à Istanbul...
Repenser ces friches pour en faire de nouveaux
lieux de vie urbaine est un défi de Design qui intègre
créativité et rigueur car les contraintes ne sont
généralement pas traditionnelles.
Transformer un toit en parc végétalisé imposera par
exemple la prise en compte de paramètres comme
le poids, les infiltrations, la sécurité pour évacuation.
Néanmoins, dans l’espace confiné et limité qu’est la
ville, conquérir ce territoire est une absolue nécessité.
Que faire des toits d’immeubles, comment permettre
de circuler de l’un à l’autre ?
Comment transformer les halls d’accueil en tiers lieu,
zones de travail ou d’échanges ?
A l’heure de la réduction automobile en ville, que
deviendront les parkings souterrains ? Des salles de
concerts, des gymnases pour compétitions modernes ?
Des zones de stockage pour le e-commerce pilotée
par des robots ?
4. Révéler les signatures sensorielles
de la ville
Une ville, au-delà de sa géographie ou de ses activités
économiques, se vit charnellement. Corps vivant, elle
a son propre souffle, son esthétisme révélé souvent
par la lumière que le prisme de son architecture
découpe, sa voix mêlant le bruit de fond de son
énergie, les avertisseurs de son trafic et les chants
des oiseaux de ses parcs, son odeur qui décline sa
culture culinaire... ou industrielle.
Certaines villes ont des signatures internationalement
connues comme New York et ses incessantes sirènes
ou Florence et sa lumière crue qui se reflète sur les
bâtiments d’albâtre. Pour d’autres, ces signatures
sont plus anecdotiques mais contribuent à la
tradition comme Toulouse, ville rose, Noirmoutier et
la Vendée aux volets bleus de ses maisons, ou Grasse
dont l’odeur des fleurs omniprésente rassure les
industriels du parfum.
On peut simplement accepter que ces traces soient
le fruit de l’histoire ou de la géographie des lieux
mais on peut également affirmer des signatures
sensorielles de la ville en les provoquant. La sélection
des sons de la ville par exemple n’est pas anodine.
Du simple avertisseur de feux de signalisation pour
malvoyant à l’annonce de fermeture des portes du
métro, la musicalité de la ville est partout.
Comment façonner le son de la ville pour que le bruit,
nuisible et stressant, devienne plus supportable ?
Comment façonner et intégrer le toucher, les formes
ou les couleurs d’une ville moderne en fonction de
son patrimoine, de sa géographie, de ses matériaux
propres ?
Faut-il, à côté des normes quantitatives sur un
chantier, comme le volume de décibels, imposer
d’autres contraintes plus qualitatives comme les
gammes sonores des moteurs ?
Comment souligner les odeurs de la ville pour en
faire une identité, sur un marché ou dans des halles
maraîchères ?
Quels pourraient être les marqueurs de la signature
sensorielle de Lyon aujourd’hui, ceux de la nouvelle
Part-Dieu ?
5. Connecter la vie à la ville
La segmentation entre vie privée et vie professionnelle
a une traduction dans la géographie de la ville : les
zones résidentielles se distinguent des quartiers
d’affaires, le domicile étant isolé du travail. Elle
a conduit à des extrêmes où les cités « dortoirs»
sont terriblement ennuyeuses et les immeubles
de services sont désertés dès la nuit tombée. Faire
cohabiter commerces, lieux de culture, habitat et
tertiaire dans un même quartier, tout en préservant
les flux, semble être une équation compliquée.
La Défense à Paris, totalement inoccupée le weekend, a par exemple créé un festival musical pendant
l’été pour remettre de l’humain dans ce quartier, et a
immédiatement bénéficié d’une forte fréquentation.
Comment faire entrer la culture et les commerces de
proximité dans les bureaux de grandes entreprises
et dans le quotidien de la population active ? Dans
l’usage, comment intégrer le monde professionnel
dans le quartier résidentiel ? Et comment en retour
inoculer une dose de vie privée, de loisirs au milieu
des sièges d’entreprises et des tours ?
Il est important de créer du lien entre ces mondes
pour ne pas vivre une ville à courant alternatif qui
peuple le jour certaines parties et les vide la nuit
pour en remplir d’autres. Apporter à un quartier une
évolution de son activité tout au long de la journée est
une garantie de dynamisme économique et social.
Comment adapter le design d’un immeuble d’affaires
pour qu’il puisse se transformer après les horaires
de travail en lieu de vie ?
Quelle structure de la ville favorise proximité et
flexibilité entre lieu de travail et lieu de vie?
Finalement, comment casser les codes traditionnels
du quartier d’affaires ?
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Calendrier
6 mars 2014 : publication et lancement de l’appel à projets
1er ou 2 avril 2014 (date à confirmer avec la Mission Part-Dieu) : organisation d’une visite
du quartier Part-Dieu et mise en ligne d’une base de données et présentation pour ceux qui
ne peuvent y participer.
Date limite d’envoi des dossiers de candidature : 18 avril 2014 7 mai 2014 à 19h00 :
présentation des concepts par les participants, envoyés par email à contact@LyonCityDesign.
com ou par courrier (cachet de la Poste faisant foi)
17 mai 2014 (pendant LYON CITY DES!GN ARENA) : annonce des dossiers sélectionnés et des
entreprises partenaires sur le site www.LyonCityDesign.com et par communiqué de presse
transmis aux média spécialisés
19 mai au 4 juillet 2014 : journées d’accompagnement par le jury et les organisateurs dans
l’avancée des projets sélectionnés et visite des sites d’exposition
Septembre 2014 : workshop avec les designers sélectionnées, le comité scientifique de LYON
CITY DES!GN et les entreprises partenaires. Présentation des projets aboutis et échanges.
Octobre 2014 à février 2015 : production des projets, mise en avant des projets sur le site
www.LyonCityDesign.com, sur la page facebook et dans le dossier de presse présentant
l’événement.
16 et 17 mars 2015 : montage des installations
19 au 22 mars 2015 : événement LYON CITY DES!GN et présence des designers pendant
toute la durée des expositions
22 mars au 12 avril 2015 : prolongation des expositions
21 mars 2015 : présentation complète des projets exposés, des designers et entreprises
associées, et lauréats sur le site www.LyonCityDesign.com et diffusion du communiqué de
presse bilan de l’édition 2015 à l’ensemble des média spécialisés et généralistes régionaux
et nationaux.
21 mars 2015 (date à confirmer) : remise des prix lors du dîner de gala
A partir du 13 avril 2015 : maintien ou démontage des installations selon les partenaires
et lieux d’exposition
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Description des installations
Les projets proposés peuvent être de nature, de forme et de taille différentes : ils relèvent du
design d’environnement, d’espace, de produit, de services, d’expérience, de lumière, design
olfactif ou sonore, design graphique ou d’interface web.
Certains projets seront exposés en intérieur dans des espaces plus réduits, d’autres en extérieur
et non protégés.
De nombreux espaces d’exposition sont déjà identifiés. L’attribution de ces espaces se fera en
fonction de la thématique retenue, du contexte (bâtiment, rue, quartier) et des dimensions du
projet.
Sauf exception, les projets doivent pouvoir être mis au contact du public. Certaines zones
d’exposition étant très fréquentées, les installations devront impérativement être conçues pour
supporter un usage intense du public, le plus souvent sans surveillance.
Budget
Les 15 projets lauréats se verront soutenus financièrement dans leur phase de conception puis
de production d’un prototype.
Phase 1 : conception
La phase de conception sera soutenue à hauteur de 3 000€ TTC par projet, quelle que soit sa
nature, par l’association LYON DESIGN ! .
Phase 2 : production
C’est l’entreprise partenaire associée à chaque projet qui soutiendra sa production. Selon la taille,
la nature et la complexité du prototype, le soutien financier de la seconde phase (production de
l’idée) oscillera entre 3 000€ TTC et 10 000€ TTC attribué par les entreprises partenaires de
l’appel à projets, sous forme de numéraire et/ou en temps passé, en fonction du partenaire.
Le soutien financier à la production du projet pourra aller au-delà de ce montant si l’entreprise
le décide. L’association LYON DESIGN ! n’est dans cette dernière phase plus engagée dans le
soutien financier.
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Description des prix décernés
Quatre prix seront attribués par le jury au cours de l’édition 2015 de LYON CITY DES!GN :
- Le prix Lyon récompense un projet qui présente le plus d’intérêt pour une utilisation dans le
contexte de la ville de Lyon.
- Le prix City est attribué à une installation qui, par sa valeur d’usage, contribue au mieux vivre
dans la ville.
- Le prix Design distingue une exposition particulièrement intéressante dans le domaine du
design urbain.
- Le prix du public est décerné par les internautes votant pour leur coup de cœur sur le site
www.LyonCityDesign.com
La remise des prix aura lieu au cours de la soirée de gala de l’édition 2015. L’attribution des prix
ne donne droit à aucune rétribution financière supplémentaire.
Exposants lors de l’édition 2013
Designers exposants et lauréats
Adrian Blanc : Cly les marches du Lugdunum
Amaury Poudray : Plots
Anaïs Bretonnet : Banc Lumière
Benjamin Rousse : Banc galet, prix du public. Egalement exposés : Birdy, Puddle
Chloé Ruchon : La ligne Urb’N, prix CITY
CREAD (Mathieu Poiret et François-Xavier Paire)/ Laetitia Poty : Feu tricolore autonome, prix LYON
Florent Aziosmanoff : Arbréole, Jardin des Amours
WIIM Production/Jérôme Schmider : Body/City
Maia Garnier/Naço/Marcelo Joulia : Tricycle
House Work/Nathalie Faessel & Didier Muller : Livre Echange
La Martinière Diderot / Sophie Tinland : Beeskin
Beau et Bien/Sylvie Maréchal : Arbre de Lumière, prix DESIGN
Designers invités
Alexis Tricoire
ICH & KAR
Les Grands Ateliers : Luminaissance, La Chariote, Chloronisation
Master I.D.E.A. Centrale/EM Lyon
Village des Créateurs
Partenaires exposants
Awabot
Club Chic
Fermob
Focal
Induct
JCDecaux
Sotexpro
16
Règlement
INSCRIPTION, SÉLECTION ET FINANCEMENT
TOUT DOSSIER INCOMPLET (VOIR CI-DESSUS LA LISTE DES ÉLÉMENTS À FOURNIR) NE SERA PAS
ÉTUDIÉ. L’ORGANISATION SÉLECTIONNE LES PROJETS SELON LEUR INTÉRÊT INTRINSÈQUE, LA OU
LES RÉPONSES QU’ILS PROPOSENT AUX CINQ PROBLÉMATIQUES ET LEUR ADAPTATION AU CONTEXTE
D’EXPOSITION. L’ORGANISATION N’EST PAS TENUE DE MOTIVER SON CHOIX LORSQU’UN PROJET N’EST
PAS RETENU. DE PLUS, AUCUNE INDEMNITÉ NE SERA VERSÉE AUX DESIGNERS DONT LE PROJET
N’EST PAS RETENU PENDANT LA PHASE DE SÉLECTION.
CONCERNANT LES PROJETS SÉLECTIONNÉS, LE FINANCEMENT ASSURÉ PAR L’ORGANISATION ET
LES PARTENAIRES IMPLIQUE L’ENGAGEMENT DU DESIGNER JUSQU’AU DERNIER JOUR D’EXPOSITION
PENDANT L’ÉVÉNEMENT. EN CAS DE DÉFAUT D’EXPOSITION DU PROJET ET/OU D’ABSENCE DU
DESIGNER LORS DE L’ÉVÉNEMENT, L’ORGANISATION SE RÉSERVE LE DROIT DE DEMANDER LE
REMBOURSEMENT INTÉGRAL DU SOUTIEN FINANCIER APPORTÉ.
EXPOSITION
CHAQUE DESIGNER EXPOSANT SON OU SES OBJETS DOIT ACCEPTER SANS RÉSERVES LES CONDITIONS
ET CONTRAINTES D’EXPOSITION : MAINTIEN DU LIEU D’EXPOSITION EN L’ÉTAT, FRÉQUENTATION ET
UTILISATION PAR LE PUBLIC DES OBJETS, ABSENCE TOTALE DE RISQUE POUR LE PUBLIC, NOTAMMENT
LES ENFANTS, LORS DE L’UTILISATION DES OBJETS, RESPECT DES RÈGLES DE SÉCURITÉ.
CHAQUE DESIGNER EST RESPONSABLE DU TRANSPORT, DU MONTAGE, DE L’UTILISATION PAR LE
PUBLIC DE SES OBJETS, DES DOMMAGES CAUSÉS AUX LIEUX D’EXPOSITION ET AU PUBLIC ET DU
DÉMONTAGE.
CHAQUE DESIGNER SERA PRÉSENT SUR SON INSTALLATION PENDANT TOUTE LA PÉRIODE
D’EXPOSITION DE L’ÉVÉNEMENT.
AVANT L’INSTALLATION AURA LIEU UNE PRÉSENTATION DES LIEUX D’EXPOSITION AVEC LA PRÉSENCE
OBLIGATOIRE DU DESIGNER, AFIN QUE CELUI-CI PRENNE CONNAISSANCE DE LEURS CONTRAINTES.
POUR CHAQUE OBJET SERA MIS À DISPOSITION UN PANNEAU SIGNALÉTIQUE DÉCRIVANT L’OBJET. IL
SERA RÉALISÉ PAR L’ORGANISATION, CHAQUE DESIGNER POUVANT SOUMETTRE SA PROPOSITION
DE DESCRIPTION (TEXTE, VISUEL). SAUF EXCEPTION, AUCUN ÉLÉMENT (KAKÉMONO, AFFICHE, ETC)
AUTRE QUE L’OBJET EN LUI-MÊME NE SERA EXPOSÉ.
DROITS D’IMAGE
CHAQUE DESIGNER, EN PARTICIPANT À L’ÉVÉNEMENT, RENONCE EXPLICITEMENT AUX DROITS D’IMAGE
RELATIFS À SA PERSONNE ET À TOUTE PERSONNE DE SON ENTREPRISE OU COLLECTIF, AINSI QU’À
CEUX DE SA MARQUE ET DES OBJETS EXPOSÉS, À TITRE GRACIEUX ET SANS LIMITATION DE DURÉE
POUR LA DIFFUSION LIBRE, PAR L’ORGANISATION OU LES MÉDIAS, DE PHOTOS OU VIDÉOS DIFFUSÉES
SUR TOUS SUPPORTS, NOTAMMENT PUBLICITAIRES.
ASSURANCE
LES DESIGNERS PARTICIPANTS À L’EXPOSITION DOIVENT IMPÉRATIVEMENT CONTRACTER UNE
ASSURANCE COUVRANT LES DOMMAGES SUBIS ET CAUSÉS PAR LEURS INSTALLATIONS AINSI QUE
LEUR RESPONSABILITÉ CIVILE.
LES DESIGNERS ONT LA RESPONSABILITÉ TOTALE DES OBJETS EXPOSÉS. LES VOLS, DOMMAGES OU
DESTRUCTIONS CAUSÉS NE POURRONT EN AUCUN CAS ÊTRE IMPUTÉS À L’ORGANISATION.
LES DESIGNERS ET LEURS SOUS-TRAITANTS RENONCENT À TOUT RECOURS CONTRE L’ORGANISATEUR
EN CAS DE DOMMAGE SUBI PAR SES OBJETS.
ANNULATION
L’ORGANISATION POURRA ANNULER, SUR DEMANDE EXPRESSE D’UN DES LIEUX D’EXPOSITION OU
DE LA VILLE, TOUT OU PARTIE DE LA MANIFESTATION, NOTAMMENT EN CAS DE FORCE MAJEURE. LES
DESIGNERS RENONCENT À TOUT RECOURS CONTRE L’ORGANISATION EN CAS DE TELLE SITUATION.
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Ap pel à p rojets
Dossier de présentation
Prénom et nom de la personne physique porteuse du projet
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Nom et présentation rapide de l’entreprise, association ou collectif et de sa spécialité
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Projets déjà réalisés, exposés et distinctions éventuelles
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Coordonnées postales
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Tél. .....................................................................................................................................................................
E-mail...............................................................................................................................................................
Site web...........................................................................................................................................................
Nom des autres membres du collectif
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Document Word (ou équivalent) de 3 pages maximum décrivant :
- Thématique(s) choisie(s)
- Objectif poursuivi par l’installation
- Typologie du lieu d’exposition demandé
- Description du dispositif
- Matériaux utilisés
- Dimensions
- Type d’interaction avec le public (à prévoir, sauf rare exception)
- Contraintes de montage, stockage et gardiennage
- Budget prévisionnel de production
c o ntact
LYON CITY DES!GN
Email : [email protected]
Tel.: + 33 (0)4 78 37 17 50
Association LYON DESIGN !
45, rue de Paris
69890 La Tour de Salvagny