J. Rech. Sci. Univ. Lomé (Togo), 2014, Série D, 16(1) : 157-162 ASPECTS PHENOTYPIQUES DE LA RESISTANCE AUX ΒLACTAMINES DES SOUCHES DE PSEUDOMONAS AERUGINOSA ISOLEES AU LABORATOIRE DE BACTERIOLOGIE MEDICALE DU CHU SYLVANUS OLYMPIO (CHU SO) DE LOME, TOGO. SALOU M.1, 2,*, DOSSIM S.1, 2, EKOUEVI DK.2, NYASENU T.1,2, LACK F.1,2, LOKO K.1, TIGOSSOU S.1, PRINCE-DAVID M.1,2, DAGNRA A. Y.1,2 1- Laboratoire de Microbiologie CHU SO Lomé-TOGO 2- Département des sciences fondamentales et de Santé publique, faculté des sciences de la santé, Université de Lomé BP 1515, Lomé-Togo (*) Auteur correspondant : Salou Mounerou E-mail : [email protected] Conflit d’intérêt : Nous ne déclarons aucun conflit d’intérêt. Ce travail est une œuvre personnelle des auteurs (Reçu le 27 décembre 2013 ; Révisé le 22 janvier 2014 ; Accepté le 03 Mars 2014) RESUME Objectif : Décrire les phénotypes de résistance aux bèta-lactamines des souches de Pseudomonas aeruginosa par la technique de l’antibiogramme en milieu gélosé Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude transversale réalisée du 1er septembre 2011 au 29 février 2012 sur des souches de Pseudomonas aeruginosa isolées au laboratoire de bactériologie médicale du CHU Sylvanus OLYMPIO. L’antibiogramme par la technique de diffusion en milieu gélosé a été réalisé pour la détermination des phénotypes de résistance. Les disques « Ticarcilline + acide clavulanique(TCC) » Céfotaxime, Ceftazidime, Cefsulodine, Ticarcilline, Aztréonam et Imipénème ont été testés. L’interprétation de l’antibiogramme s’est faite selon les recommandations du Comité Antibiogramme de la société française de Microbiologie. L’identification des phénotypes de résistance a été opérée selon la table proposée par Vedel et al. Résultats : Vingt-huit (28) isolats de Pseudomonas aeruginosa ont été obtenus. Ces souches provenaient des pus et des urines. Parmi elles 16 (57,1%) étaient d’origine communautaire et 12 (42,9%) étaient d’origine hospitalière. Dix huit (64,3%) étaient de phénotype sauvage, 5 (17,9%) étaient de phénotype complexe, 2 (7,1%) étaient de phénotype BLSE, 2 (7,1%) étaient de phénotype céphalosporinases hyperproduites et 1 (3,6%) était de phénotype "imperméabilité spécifique à l’Imipenème ». Conclusion: L’identification des phénotypes de résistance de P.aeruginosa par la technique d’antibiogramme en milieu gélosé constitue une alternative pour les laboratoires de bactériologie médicale dans les pays aux ressources limitées comme le Togo, où les techniques de biologie moléculaire ne sont pas disponibles pour la surveillance de la résistance aux antibiotiques et la prévention des infections nosocomiales. Mots clés : Antibiotiques, Phénotypes, Pseudomonas aeruginosa, résistance. ABSTRACT Phenotypes Pattern of susceptibility to β-lactam of Pseudomonas aeruginosa isolated in the bacteriology medical laboratory of CHU Sylvanus Olympio (CHU SO) of Lome, Togo Objective: Describe phenotypes pattern of susceptibility to beta-lactamines of clinicals strains of Pseudomonas aeruginosa by using agar plate method. Methods: It is a cross-sectional study lead from 1st September 2011 to 29 February 2012 on clinicals strains of Pseudomonas aeruginosa isolated at the laboratory of medical 157 SALOU M. & al. bacteriology CHU Sylvanus Olympio. The susceptibility test to antibiotics (Ticarcilline + clavulanic acid (TCC) » Céfotaxime, Ceftazidime, Cefsulodine, Ticarcilline, Aztreonam and Imipenem) were determined using paper disk diffusion method in well agar. The results were assessed using the " Comité Antibiogramme de la société française de Microbiologie"’recommandations. Identification of phenotype was made by using the table proposed by Vedel and al. Results: Twenty-eight (28) Pseudomonas aeruginosa clinicals strains were obtained during six months. Among them 16 (57.1%) were isolated from the community and 12 (42.9%) were nosocomial strains. Eighteen (64.3%) were wild-type phenotype, 5 (17.9%) were complex phenotype, 2 (7.1%) were ESBL phenotypes, 2(7.1%) were phenotype high level cephalosporinase and 1 (3.6%) was a phenotype with impermeability to imipenem. Conclusion: Antibiotics susceptibility testing by using agar plate method can be use in resources setting countries like Togo to survey bacteria resistance and to prevent nosocomial infection due to Pseudomonas aeruginosa. Keywords: Antibiotics, phenotype, Pseudomonas aeruginosa, susceptibility. INTRODUCTION l’antibiogramme sur gélose Mueller-Hinton. P METHODE seudomonas aeruginosa (P. aeruginosa) est une bactérie ubiquitaire fréquemment rencontrée en milieu hospitalier. En Occident, Pseudomonas aeruginosa était responsable de 10% de l’ensemble des infections nosocomiales dans les établissements de santé (Cholley 2010) et il occupait la troisième place, tous sites confondus, dans la survenue d’infections nosocomiales après Escherichia coli et Staphylococcus aureus (Cavallo et Mérens 2008; Reunes et al., 2011). Au Togo en 2001, Pseudomonas aeruginosa représentait 10,32% des isolats en bactériologie médicale (Hounogbe, 2001). L’émergence des bactéries multirésistantes et la difficulté pour l’industrie pharmaceutique de mettre sur le marché de nouveaux antibiotiques rendent problématiques le traitement des infections (Cholley 2010). Il est donc important de connaître les mécanismes de résistance des microorganismes aux antiinfectieux afin de lutter contre eux. Ces mécanismes peuvent être détectés par la mise en évidence de gène de résistance ou par la détermination de leur phénotype. L’analyse génotypique est une méthode coûteuse et lourde à mettre en œuvre, alors que l’analyse phénotypique peut se faire au moyen de techniques simples comme l’antibiogramme disponibles dans les laboratoires de bactériologie des pays aux ressources limitées. Cette étude a été initiée pour décrire les phénotypes de résistance des souches de Pseudomonas aeruginosa isolées au laboratoire de bactériologie médicale du CHU Sylvanus OLYMPIO (CHU SO) de Lomé à l’aide de Il s’est agi d’une étude transversale qui a porté sur les antibiogrammes de l’ensemble des souches de P. aeruginosa isolées entre le 1er Septembre 2011 et le 29 Février 2012 au laboratoire de bactériologie médicale du CHU SO. - Collecte des souches Tout bacille à Gram négatif, identifié comme Pseudomonas aeruginosa dans les différentes unités de traitement des prélèvements du laboratoire et reçu à la salle d’antibiogramme a été sélectionné. Nous avons procédé au contrôle de l’identification de la bactérie par la réalisation d’un test prouvant la présence d’une oxydase à l’aide d’un disque en papier imprégné de diméthylparaphényl-diamine qui devient violet lorsqu’il s’agit de bactéries du genre Pseudomonas. Le diagnostic d’espèce a été réalisé à l’aide du test au chloroforme qui montre une pyocyanine soluble dans ce solvant organique qui se teinte en bleu en présence de P. aeruginosa. Le diagnostic de P. aeruginosa a été complété par le test de sensibilité à la Kanamycine et à la colistine. Si la Kanamycine est résistante et la Colistine est sensible : il s’agit de Pseudomonas aeruginosa. - Réalisation de l’antibiogramme Au cours de la phase pré analytique, après la préparation des milieux Mueller Hinton (MH), stérilisés à l’autoclave à 121°C pendant 15 minutes puis distribués en boîte de Pétri de 90 158 J. Rech. Sci. Univ. Lomé (Togo), 2014, Série D, 16(1) : 157-162 Aspects phénotypiques de la résistance aux β-lactamines des souches de pseudomonas aeruginosa isolées au laboratoire de bactériologie médicale du CHU Sylvanus Olympio (CHU SO) de Lomé, Togo. mm de diamètre de sorte à obtenir une épaisseur de 4 mm. Ces milieux sont conservés au réfrigérateur entre 2 à 8°C jusqu’à l’emploi. Dans la phase analytique, nous avons à J1 ensemencé une colonie isolée obtenue après 24 heures de culture dans un tube à hémolyse stérile contenant le bouillon Eau Peptonée Saline (EPS) puis incuber à 37°C pendant 24 heures. A J2, à partir du bouillon EPS de 24 heures réaliser une suspension bactérienne homogène dans 10 ml d’eau physiologique stérile. Cette suspension est à comparer à l’étalon d’opacité 0,5 ml de l’échelle de MAC Farland. Cet inoculum a ensemencé la gélose MH par inondation puis aspiration et séchage à 37°C pendant 10 minutes. A l’aide d’une pince stérile, nous avons déposé le disque de la Ticarcilline + acide clavulanique (TCC) au centre de la boîte et l’avons entouré par ceux de Céfotaxime, Ceftazidime, Cefsulodine, dTicarcilline, Aztréonam et d’Imipénème tout en respectant une distance de 30 mm centre à centre entre les disques et 15 mm de la bordure de la boîte. Le tout a été pré-incubé pendant 10 minutes à la température du laboratoire puis incubé en plaçant la boîte à l’étuve pendant 18 à 24 heures à 37°C. A J3, nous avons observé les boîtes à la recherche d’une image de synergie entre le disque de la Ticarcilline + acide clavulanique et ceux des C3G et ou Aztréonam, d’une résistance contacte autour des éventuels disques et d’une image d’antagonisme entre l’Imipénème et la Cefsulodine. Les diamètres de la zone d’inhibition de chaque disque sont mesurés à l’aide d’un double décimètre appliqué au revers de la boîte de Pétri contenant la gélose. Ainsi, l’identification des phénotypes a été faite selon la description de Vedel et al. (Vedel 1994). Le phénotype sauvage correspond : ⋅ à l’absence d’image de synergie entre le disque de la Ticarcilline + acide clavulanique et ceux des C3G et/ou Aztréonam ; ⋅ à la présence d’image d’antagonisme entre l’Imipénème et la Cefsulodine ; ⋅ au diamètre de la zone d’inhibition autour de la Cefsulodine est sensiblement égal au diamètre de la zone d’inhibition autour de l’Aztréonam. Le phénotype BLSE correspond : ⋅ à l’absence d’une image de synergie entre le disque de la Ticarcilline + acide clavulanique et ceux des C3G et/ou Aztréonam ; ⋅ à la résistance contacte autour des disques de la Ticarcilline et ceux des C3G et de l’Aztréonam ; ⋅ à une diminution de diamètre de sensibilité autour de Ceftazidine (diamètre ≤ 22 mm) et/ou Aztréonam (diamètre ≤ 27 mm). Le phénotype céphalosporinase hyperproduite: Dans le cas de la dérépression partielle correspond : ⋅ à l’absence d’une image de synergie entre le disque de la Ticarcilline + acide clavulanique et ceux des C3G et/ou Aztréonam ; ⋅ à la présence d’une image d’antagonisme entre l’Imipénème et la Cefsulodine ; ⋅ au diamètre de la zone d’inhibition autour de la Ceftazidine est inférieur au diamètre de la zone d’inhibition autour de l’Aztréonam ; ⋅ au diamètre de la zone d’inhibition du disque de Cefsulodine est intermédiaire ou résistant. Dans le cas de dérépression totale correspond : ⋅ à l’absence d’une image de synergie entre le disque de la Ticarcilline + acide clavulanique et ceux des C3G et/ou Aztréonam ; ⋅ à l’absence d’une image d’antagonisme entre l’Imipénème et la Cefsulodine ; ⋅ au diamètre de la zone d’inhibition autour de la Ceftazidine est inférieur ou égal au diamètre de la zone d’inhibition autour de l’Aztréonam ; ⋅ au diamètre de la zone d’inhibition du disque de la Cefsulodine est résistant. 159 J. Rech. Sci. Univ. Lomé (Togo), 2014, Série D, 16(1) : 157-162 SALOU M. & al. Le phénotype à l’imperméabilité spécifique à l’Imipénème correspond : ⋅ à l’absence d’image de synergie entre le disque de la Ticarcilline + acide clavulanique et ceux des C3G et/ou Aztréonam ; ⋅ à la présence d’image d’antagonisme entre l’Imipénème et la Cefsulodine ; Tableau I: Répartition des souches de Pseudomonas aeruginosa isolées par service Services ⋅ au diamètre de la zone d’inhibition autour de la Cefsulodine est sensiblement égal au diamètre de la zone d’inhibition autour de l’Aztréonam ; ⋅ à la résistance de l’Imipénème. Le phénotype complexe : L’interprétation du phénotype complexe est difficile. RESULTATS Vingt-huit souches de Pseudomonas aeruginosa ont été isolées au cours des six mois de l’étude. Données épidémiologiques Les prélèvements étaient issus de 17 hommes et de 11 femmes. Seize sur 28 souches de P. aeruginosa isolées, provenaient de patients non hospitalisés, et 12 provenaient des patients admis en hospitalisation. (Tableau I). Les pus (n=25) et les urines (n=3) ont été les deux types de produits pathologiques analysés. Effectif Externes 16 Traumatologie 5 Pneumologie 2 Pédiatrie 2 Pavillon Militaire 1 Gynécologie 1 Chirurgie viscérale Total 1 28 Données biologiques Phénotype Dix-huit souches de Pseudomonas aeruginosa isolées étaient de phénotype sauvage (Figure 1) et 10 étaient des phénotypes résistants (Figures 2, 3, 4, 5 ; Tableau II). Parmi les phénotypes sauvages, 11 provenaient de prélèvements de ville. Cinq sur les 12 souches isolées de patients hospitalisés, provenaient du service de traumatologie (Tableau III). La moitié (n=5) des souches exprimant des phénotypes de résistance aux béta lactamines était des souches communautaires. (Tableau III). Tableau II: Répartition des phénotypes des souches de Pseudomonas aeruginosa isolés Phénotypes isolés Phénotypes sauvages Effectif 18 Phénotypes complexes 05 BLSE 02 Céphalosporinases hyperproduites 02 Imperméabilité spécifique à l’Imipenème 01 Total 28 160 J. Rech. Sci. Univ. Lomé (Togo), 2014, Série D, 16(1) : 157-162 Aspects phénotypiques de la résistance aux β-lactamines des souches de pseudomonas aeruginosa isolées au laboratoire de bactériologie médicale du CHU Sylvanus Olympio (CHU SO) de Lomé, Togo. Tableau III : Répartition des phénotypes selon le service demandeur Phénotype sauvage Phénotype complexe BLSE Céphalosporinase hyperproduite Imperméabilité spécifique à l’Imipénème Total (%) Externe 11 02 01 01 01 16 (57,14) Traumatologie 04 01 00 00 00 05 (17,86) Pneumologie 01 00 00 01 00 02 (7,14) Pédiatrie 01 01 00 00 00 02 (7,14) Pavillon militaire Gynécologie 00 00 01 00 00 01 (3,57) 01 00 00 00 00 01 (3,57) Chirurgie 00 01 00 00 00 01 (3,57) Total (%) 18 (64,29) 05 (17,86) 02 (7,14) 02 (7,14) 01 (3,57) 28 (100) DISCUSSION La majorité des isolats était retrouvées dans le pus (25/28), ce qui confirme le caractère pyogène de la bactérie. Ces pus provenaient aussi bien des patients externes qu’hospitalisés. Maïmoussa à Niamey au Niger a retrouvé une proportion similaire de 91,66% de Pseudomonas aeruginosa isolés dans les pus en 2009 (Maimoussa 2009). Parmi les souches isolées au cours des six mois, le phénotype sauvage était majoritaire (64,3%) soit environ deux tiers des souches humaines n’ayant pas mutées et donc sensibles aux antibiotiques anti-pyocyaniques et à l’imipenème. Nous avons retrouvé en proportions similaires aussi bien dans la communauté qu’à l’hôpital autant d’isolats à phénotype de résistance. Parmi les isolats résistants, cinq (5) étaient des phénotypes complexes dont deux (2) provenaient de prélèvements non hospitaliers, 2 phénotypes BLSE dont 1 de source communautaire, 2 phénotypes céphalosporinases hyperproduites dont 1 de souche non hospitalière et 1 seul cas de phénotype à l’imperméabilité spécifique à l’Imipenème qui provenait d’un prélèvement non hospitalier. Ce phénomène est alarmant car de façon classique, les souches résistantes se retrouvent par excellence en milieu hospitalier et non en milieu communautaire. Les raisons seraient la consommation anarchique des antibiotiques par l’automédication (Bignandi, 2005) et l’utilisation des biocides (Faure, Kipnis, et Gueri 2008) dont un grand nombre se retrouve en ventre libre sur les marchés trottoirs dans la majorité des pays sous développés notamment le Togo. De plus, il faut signaler l’inondation du marché des pays du tiers monde par des antibiotiques, provenant des nouveaux pays émergents d’Afrique et d’Asie, qui ne sont pas toujours pré-qualifiés par l’organisation mondiale de la santé (OMS). Cette situation pose la problématique de la qualité de ces antibiotiques fabriqués sous licence. Il est important de rappeler que cette catégorie de médicaments dits "moins chers". est cependant abondamment prescrite car étant plus accessible pour les consommateurs. Très souvent, les populations des pays pauvres ne recourent à l’hôpital qu’après l’échec d’une première thérapie auto administrée faite souvent d’un cocktail d’antibiotiques, d’antalgiques et d’anti inflammatoires (Bignandi 2008). L’émergence des souches multi résistantes est inquiétante car elle représente un sérieux problème thérapeutique et épidémiologique surtout avec l’apparition des souches de Pseudomonas aeruginosa résistantes de phénotype complexe ou de phénotype résistant à l’action de l’imipenème qui est une molécule de choix pour le traitement des infections à bactéries multi résistantes aux beta lactamines (Ait El Kadi et al. 2006). Il est donc nécessaire de mettre en place un système de surveillance de 161 J. Rech. Sci. Univ. Lomé (Togo), 2014, Série D, 16(1) : 157-162 SALOU M. & al. l'environnement microbien hospitalier et d'appliquer les mesures strictes d'hygiène et le respect des normes de prescription et de prise des antibiotiques. CONCLUSION L’identification des phénotypes de résistance de P. aeruginosa par la technique d’antibiogramme en milieu gélosé constitue une alternative pour les laboratoires de bactériologie médicale dans les pays aux ressources limitées comme le Togo. Cette technique peu onéreuse, en l’absence des techniques de biologie moléculaire, peut permettre de suivre la circulation hospitalière du bacille pyocyanique dans un contexte d’hygiène hospitalière et de prévention des infections nosocomiales. REFERENCES 1. AIT El KADI M., AGHROUCH M., SEFFAR M., J. El HARTI A., BOUKLOUZE Y., CHERRAH K., SOULY et ZOUHDI M., 2006. « Prévalence des souches d’Acinetobacterbaumannii et de Pseudomonas aeruginosa résistantes à l’imipeneme par production de metallo-beta-lactamases ». Médecine et maladies infectieuses, 36, 7, 386389. 2. BIGNANDI A., 2005. « Vente illicite du médicament ». Lomé: Faculté Mixte de Médecine et de Pharmacie. 3. 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REUNES S., ROMBAUT V., VOGELAERS D., BRUSSELAERS N., LIZY C., CANKURTARAN M., LABEAU S., PETROVIC M. et BLOT S., 2011. « Risk Factors and Mortality for Nosocomial Bloodstream Infections in Elderly Patients ». European Journal of Internal Medecine, 22, 5, 39-44. 9. VEDEL G., 1994. Pseudomonas aeruginosa: Une méthode de détection des phénotypes de résistance aux β-lactamines. Issy-les-Moulineaux: Glaxo Wellcome SA. 162 J. Rech. Sci. Univ. Lomé (Togo), 2014, Série D, 16(1) : 157-162
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