2014 - 2015 CONSTRUCTION DES ORBITALES MOLECULAIRES I- CONSTRUCTION DES OM DE MOLÉCULES DIATOMIQUES SIMPLES 1-Principe et approximations fondamentales 2-Méthode de calcul : interaction de 2 OA 2-A-HYPOTHÈSES ET OUTILS MATHÉMATIQUES 2-B- CALCULS ET RÉSULTATS 3-Application : étude de quelques molécules diatomiques ou assimilées 3-A-LE DIAZOTE, LE DIOXYGÈNE ET LE DIFLUOR (7N , 8O , 9F ) 3-B- LES MOLÉCULES DE HF ET DE HLI ( 1H , 9F , 3LI ) II- INTERPRÉTATION DE QUELQUES DIAGRAMMES FOURNIS PAR LOGICIELS III- LA MÉTHODE DES FRAGMENTS 1- AH2 linéaire EXEMPLE DE BEH2 . EXEMPLE DE CO2 (TD) 2- AH2 coudée 3- L'éthylène et le méthanal ETHYLENE : METHANAL ( TD ) E X E RCI CE S 1- Structures de NH3 et CH3 2- OM de O2 et H2O2 1 Modèle des OM diatomiques et éthylène CONSTRUCTION DES ORBITALES MOLECULAIRES Le modèle de Lewis est insuffisant pour décrire certaines propriétés moléculaires (paramagnétisme de O2) et certaines réactivités ( Réaction de Diels Alder ) . On peut utiliser alors le modèle des Orbitales Moléculaires pour décrire autrement les molécules et interpréter ainsi au mieux certains résultats expérimentaux. I- CONSTRUCTION DES OM DE MOLÉCULES DIATOMIQUES SIMPLES Des principes de calculs présentés ci-dessous dans le cas d'exemples simples, nous tirerons des règles de raisonnement, que nous appliquerons alors, sans calculs, pour fournir d'autres diagrammes simples, ou lire ceux qui nous seront fournis. 1-Principe et approximations fondamentales Dans un atome, les électrons sont décrits par des fonctions mathématiques appelées Orbitales Atomiques OA, notées ici χ, normées : ∫∫∫ χ²dV = 1 et telles que ∫∫∫ χ²dV = p . ∞ V où p est la probabilité de trouver l'électron représenté par χ dans le volume V. Rappel : On associe souvent l’OA (fonction mathématique) à la représentation géométrique du volume de 90% de probabilité de présence de l’électron. Dans une molécule, les électrons sont décrits par des fonctions mathématiques appelées Orbitales Moléculaires OM, notées ici ϕ , normées et donnant de la même manière que le font les OA la probabilité de présence de l’électron décrit par l’OM dans un certain volume V. Les OM sont trouvées grâce aux approximations suivantes : Born Oppenheimer : Les noyaux des atomes constitutifs de la molécule sont supposés immobiles ( ce qui est contraire aux principe de la spectroscopie IR mais suffisant ) Approximation orbitalaire :Comme pour la description de l'atome polyélectronique, chaque électron de la molécle est décrit par une fonction d’onde monoélectronique (ne dépendant que d’un seul électron), appelée OM. Méthode CLOA : Chaque OM ϕi est une Combinaison Linéaire de Orbitales Atomiques de VALENCE des atomes constitutifs de la molécule : ϕi =∑ci, j χ j j 2-Méthode de calcul : interaction de 2 OA Raisonnons sur deux atomes liés A et B 2-A-HYPOTHÈSES ET OUTILS MATHÉMATIQUES ♦Toutes les fonctions d’onde sont réelles. ♦Toutes les OA sont normées soit ∫∫∫ χ ²dV = 1 ∞ ♦Équation de Schrödinger : ♦CLOA : A et ∫∫∫ χ ²dV = 1 ∞ B Hϕ = Eϕ où H est un opérateur agissant sur une fonction et E est l’énergie associée à ϕ c’est à dire l’énergie d’un électron caractérisé par ϕ ϕ = cA χA + cB χB 2 Modèle des OM diatomiques et éthylène Dans la suite , les parties grisées ne sont là que pour vous montrer l'accessibilité éventuelle des calculs conduisant aux résultats qui sont seuls à votre programme. Vous remplacerez donc ces calculs , dans une présentation orale du cours, par, "les calculs montrent que"… 2-B- CALCULS ET RÉSULTATS ♦1 Utilisation l’équation de Schrödinger pour trouver l’OM. H tient compte de la présence des 2 noyaux 2 Hϕ = Eϕ ⇔ ϕHϕ = ϕEϕ ⇔ ϕHϕ = Eϕ ♦2 Somme sur tout l’espace : ∫ (ϕHϕ)dV = E ∞ ∫ ϕ dV 2 ∞ ♦3 Remplacement de ϕ par son expression CLOA : ϕ = cA χA + cB χB ∫ (cA χA + cB χB)H(cA χA + cB χB) dV = E ∫ ( cA χA H cA χA) dV + ∞ ⇔ ∫ (cA χA + cB χB) dV 2 ∞ ∞ ∫ ( cB χB H cB χB ) dV + 2 ∞ ∫ = E[ ∫ cA χA dV + 2 2 ∞ ⇔cA 2 ∫ (χA H χA) dV + cB ∞ 2 ∫ (χB H χB) dV + 2 cAcB cB χB dV + 2 2 2 ∫ ∫ cAcB χAχB dV ] ∞ (χA H χB) dV = E ( cA + cB + 2 cAcB 2 2 ∞ αB < 0 2 χAχB dV ) SAB Intégrale de résonance ou d’échange ⇔ force de liaison ⇔ αA cA + αB cB + 2 βAB cAcB = E ( cA + cB + 2 cAcB SAB ) où αA, αB, βAB, SAB sont des paramètres cA , cB et E sont des inconnues 2 ∫ ∞ βAB Intégrales coulombiennes < 0 ⇔ énergie de l’électron de A (B) dans les atomes A et B 2 ∫ ∞ ∞ αA < 0 ( cA χA H cB χB ) dV ∞ Intégrale de recouvrement Région où les 2 OA se recouvrent 2 β et S sont proportionnels : β = k.S avec k<0 On remarque que SAB est un produit scalaire des 2 OA de A et B. Si ce produit scalaire est nul, c’est à dire si les deux OA sont « orthogonales », alors S est nul, de même que β. Les calculs montrent donc que seules des OA non orthogonales peuvent établir des liaisons. La condition de NON orthogonalité est donc la condition n°1 pour établir une liaison entre 2 OA. Elle mérite que l'on s'y attarde. IMPORTANT : L’interaction est-elle possible entre deux OA c’est à dire sont-elles orthogonales ou pas ? Mathématiquement, une intéraction, ou recouvrement, entre 2 OA correspond à une intégrale sur l’espace entier , du produit de 2 fonctions, elles mêmes symbolisées par un schéma qui montre leurs propriétés de symétrie. La question à se poser est la suivante : puis-je séparer l’espace en 2 domaines tels que les produits des 2 fonctions dans ces 2 ½ espaces seront égaux en valeur absolu, mais opposés, de telle sorte que l’intégrale sera nulle . Exemples : px interaction s px px interaction py px NON py s NON py py py interaction pz NON Si l’interaction est possible, donne-t-elle une liaison de type σ ou π ? L’axe de la liaison peut toujours être défini par l’intersection de deux plans : communément le plan de la feuille que je nommerai F dans la suite, et un plan perpendiculaire à la feuille, parallèle au bas de la feuille, que je nommerai PF dans la suite 3 Modèle des OM diatomiques et éthylène F axe de liaison PF Une interaction est dite de type σ si les 2 OA sont toutes les deux symétriques par rapport aux deux plans F et PF. Une liaison σ s’établit donc selon l’axe de la liaison. Une interaction est de type π si les deux OA présentent au moins UNE relation d’antisymétrie par rapport à l’un des deux plans. Une liaison π s’établit donc de part et d’autre de l’axe de la liaison et est donc moins forte. px s sym/F sym/PF interaction σ px px sym/F sym/PF py interaction σ px NON py s py py sym/F Asym/PF NON interaction π py pz NON Conclusion : ce sont donc des considérations de SYMETRIE qui permettent de trouver si des OA peuvent se recouvrir, et de trouver si le recouvrement est σ ou π. Ces notions de symétries des molécules / complexes, seront primordiales pour juger de l’interaction possible dans le modèle des OM. Les mathématiques apportent leur concours pour construire la THEORIE des GROUPES ( groupes de symétrie ) , qui permet de traiter tous types de symétrie des molécules complexes. ♦4 Application de la "méthode des variations" qui consiste à chercher cA et cB tels que l’énergie E soit minimale (ce qui correspond à décrire la molécule dans un état stable) ⇔ ∂E = ∂E =0 ∂cA ∂c B ( αA – E ) cA + ( β - ES) cB = 0 ⇔ qui sont des équations séculaires ( β - ES ) cA + (αB – E ) cB = 0 Pour qu’il existe une solution autre que cA = cB = 0, il faut que le déterminant séculaire soit nul : αA –E β - ES =0 β - ES αB - E Que l’on peut résoudre , soit dans le cas général, soit dans le cas particulier suivant : α-E β-ES A et B identiques <=> donc αA = αB = α et =0 β-ES α-E Cas de 2 OA identiques : αA =αB =α (α - E) – (β - ES) = 0 ⇔ E− = 2 2 α −β 1- S et E+ = α+β 1+S Si S>0 => β<0 alors E- > E+ L'interaction de 2 OA fournit donc deux valeurs d'énergie, auxquelles correspondront 2 OM ≠ , ϕ+ et ϕOn résout alors le système d’équations séculaires en y injectant les valeurs de E+ et E- pour trouver les coefficients cA+ et cB+ qui définiront ϕ+ d’énergie E+ les coefficients cA- et cB- qui définiront ϕ- d’énergie ELa résolution donne : 4 Modèle des OM diatomiques et éthylène cA+ = cB+ = 1 2(1+S) et 1 cA- = - cB- = 2(1 − S ) (en utilisant en plus la condition de normalisation ∫ ϕ dV = 1 ) 2 ∞ soit ϕ+ = 1 2(1+S) (χA + χB) et ϕ- = 1 2(1 − S ) (χA - χB) E ϕ- antiliante E- β < 0 et S > 0 α χA χB ϕ+ liante E+ libres. Pour résumer, meilleur est le recouvrement S, plus forte On remarquera que si S est nul, E+ = E- = α ce qui revient à dire qu’aucun nouveau système énergétique n’est apparu c’est à dire que A et B restent intacts et non liés ce qui a déjà été évoqué d’une autre façon. Plus S est grand, plus l'écart énergétique sera important, donc plus le gain énergétique de l'OM liante sera important / atomes libres est la liaison ; On peut représenter symboliquement le résultat obtenu pour l’OM en fonction des OA de la façon suivante : Un segment représente « la liaison » (attention ce n’est pas un doublet comme dans une représentation selon Lewis), chaque extrémité du segment est représenté avec la forme générale de l’OA apportée par l’atome concerné, d’une taille relative au coefficient qui lui est attribué dans l’OM. Un jeu de hachure de couleur indique le signe identique ou pas du coefficient, de même que les changements de signe de la fonction d'onde atomique. Application : ♦Supposons que les OA de valence de A et B (rappel : identiques) soient des orbitales χ=s. La forme circulaire (symétrie sphérique) est utilisée pour les représenter : ϕ+ ϕ- Les densités électroniques calculées correspondantes sont les suivantes : pour 1s – 1s LIANTE => forte densité entre les atomes de type σ ANTI liante => plan nodal entre les atomes, perpendiculaire à la liaison ♦Si les OA de valence de A et de B (rappel : identiques) sont des orbitales χ=px où Ox est l’axe de la liaison la forme en 8 est utilisée pour les représenter, alors cas exceptionnel , alors l'OM liante est obtenue si les lobes de même signe se recouvrent, l'OM antiliante lorsque les lobes de signe opposé se recouvrent => plan nodal : ϕ- ϕ+ de type σ Densités électroniques correspondantes (95% ) : pour 2px – 2px ♦Si les OA de valence de A et de B (rappel :identiques) sont des orbitales χ=py ou χ=pz , on a un schéma du type : ϕ+ Densités électroniques correspondantes (95% ) : ϕ- ϕ+ ϕ- de type π pour 2pz-2pz et 2py-2py On montre qu'un recouvrement σ est toujours meilleur qu'un recouvrement π 5 Modèle des OM diatomiques et éthylène Le recouvrement entre lobes de même signe signifie une somme d’OA et donc un augmentation de probabilité de présence des électrons entre les atomes ⇔ liaison ⇔ OM liante. Au contraire, le recouvrement entre lobes de signes opposés signifie l’existence d’un plan de probabilité nulle de présence de l’électron ( plan nodal) entre les deux atomes, perpendiculaire à la liaison ⇔ OM antiliante ATTENTION : un plan nodal qui contient la liaison est caractéristique des liaisons π, qu'elles soient liantes ou antiliantes. Le plan nodal caractéristique de l'aspect antiliant est lui, perpendiculaire à la liaison entre les 2 atomes. Cas de 2 OA différentes : αA ≠αBet αA < αB (αA - E) (αB - E)– (β - ES) = 0 ⇔ !!! donne des calculs plus complexes: Il y a deux solutions E+ et E- respectivement proches de αA et αB ( hypothèse de calcul) (β − α A S ) 2 (β − α B S ) 2 E+ = α A + et E- = α B + (α A - α B ) (α B - α A ) 2 et avec ( S>0 => β<0 ) E+ < αA => et E- > αB pour αA < αB Analyse : De même que précédemment, si les OA sont orthogonales, S est nul, β est nul et le système énergétique atomique n’est pas modifié : il n’y a donc pas de liaison. S'il y a recouvrement, alors le gain d'énergie pour l'orbitale liante est d'autant plus important que αA - αB est faible, ce qui signifie que : 2 orbitales atomiques établiront entre elles une liaison d'autant plus forte qu'elles seront proches en énergie et que S² sera grand. De même l'orbitale antiliante sera d'autant plus éloignée en énergie des OA de départ , et donc antiliante, que les OA d'origine seront proches en énergie. L'interaction de 2 OA différentes fournit aussi 2 valeurs d'énergie auxquelles correspondront 2 OM ≠ , ϕ+ et ϕOn résout alors le système d’équations séculaires en y injectant les valeurs de E+ et E- pour trouver Si N+ et N- sont les coefficients de normalisation, β − α AS β − α BS ϕ + = N+ ( χA + χB ) et ϕ - = N - ( χB + χA ) αA - αB αB - α A ∈ ]0,1[ ∈ ]-1,0[ soitϕ+ = une CL de l'OA de A + une faible contribution liante de B Donc , soit ϕ- = une CL de l'OA de B + une faible contribution antiliante de A Analyse ϕ- E- αB αA E+ χB χA ϕ+ A est plus électronégatif que B L'OM liante est proche en énergie de l'OA la plus basse en énergie, et l'OM antiliante est plus proche en énergie de l'OA la plus élevée en énergie. Par ailleurs, l'OM liante présente un coefficient plus élevé pour l'OA dont elle est proche en énergie. On dit que la contribution de l'OA dans cette OM est plus forte. Physiquement, cela veut dire que la densité de probabilité de présence de l'électron est plus élevée du côté de l'atome à l'OA la plus basse en énergie, c'est-à-dire du côté de l'atome le plus électronégatif. L'OM liante est plus proche en énergie de l'OA la plus basse et donc plus développée sur l'atome le plus électronégatif. C'est la justification des liaisons polarisées. Modèle des OM diatomiques et éthylène On peut prendre en exemple le résultat de la liaison entre l'OA 1s ( -13,6 eV ) de H et l'OA 2s ( -5,4 eV ) de Li . Donc , ϕ- E- -5,4 6 figure de densité électronique ( 95 % de probabilité ) 2s(Li) 1s(H) -13,6 E+ ϕ+ figure de densité électronique ( 95% de probabilité ) H est plus électronégatif que Li Exercice : Justifier l'allure des figures de densité de probabilité de présence à l'aide de l'étude précise des OA 1s et 2s. On rappelle que 2s, sphérique, présente une sphère nodale. Plus l'écart en énergie entre les 2 OA augmente, moins l'interaction est importante, jusqu'à devenir quasiment non liante pour αA et αB trop éloignés. On appelle OM non liante une OM dont l'énergie est très proche ou identique à l'énergie initiale des OA en interaction. Les électrons situés sur une telle OM ont un état d'énergie très peu modifié par rapport à leur état atomique et ne contribuent pas à la stabilisation du système dans son état lié. 3-Application : étude de quelques molécules diatomiques ou assimilées 3-A-LE DIAZOTE, LE DIOXYGÈNE ET LE DIFLUOR (7N , 8O , 9F ) Méthode : ● On fait le bilan des OA de valence des atomes à lier. ● On étudie les symétries relatives de toutes les OA de valence des 2 atomes pour juger des OA non orthogonales qui peuvent interagir. ● Approximation : Si une OA peut interagir avec 2 autres OA , ou plus, on négligera les interactions les moins fortes : on ne tient compte que de l'interaction avec l'OA la plus proche en énergie. Remarque : cette simplification dans la construction est conforme à votre programme. Toutefois, elle devra rester dans votre esprit, car des diagrammes modélisés, ou précisément calculés, tenant compte de ces interactions plus faibles, vous seront fournis, et il vous sera demandé de les interpréter. ● On construit le diagramme qualitativement en joignant par des pointillés les OA à l'origine de la construction des OM proposées. On schématise, en correspondance, les OM proposées, et on leur attribue la dénomination σ, σ*, π,π* selon leur type. On peut les indicer dans l'ordre d'énergie croissante. ● On décompte tous les électrons de valence de la molécule construite, et on les place dans les OM construites en respectant les règles de remplissage des OA ( Pauli, Hundt, et par énergie croissante ) . On en déduit la configuration électronique de la molécule présentée comme celle d'un atome ( le nbe d'électrons en exposant ) ● On procède à l'analyse du diagramme ainsi construit et rempli : - Quelles sont les OM liantes, antiliantes, NON liantes si elles existent ? - Calculer un indice de liaison : IL = - Les liaisons sont-elles polarisées ? Dans quelles OM sont les é jouant le rôle de doublets libres, et de doublets liants ? La molécule est-elle diamagnétique ( aucun é célibataire ) , ou paramagnétique ( présence d'é célibataire(s) ) ? Définir l'OM la plus haute occupée, notée HO , et la plus basse vacante, notée BV . Nous verrons plus tard leur importance. - NL − NA 2 - - où NL est e nbre d'é liants et NA le nbre d'é antiliants Modèle des OM diatomiques et éthylène Réalisation : Q.Û S 1 U ( O, AU s s I i- /a. ?* ,4 t?,pfe »^ S e ercdUr- .2 U 1 o- » S P , i ••K â / ^> g-oH o?s, clr b Bv < HT* • U " .4-Nr -Wr 0 y S^ -+ t~ -&> ei- rt-* , .—-i^--—"*— T** "7T <=* r MON . r^ " * ' <^ r(f\0-*/feCt/9 c 1 -HP oit _S> 05 —fc us ei ; CH, <aSio.re -^ £Cc % Modèle des OM diatomiques et éthylène Les résultats calculés permettent une comparaison et de juger de l'effet hasardeux des approximations . E(eV) E(eV) A 10- M -10 ; 0- h-0 /V)( " ' | ' '"""i -10- •-10 140 <;—7 <é—J -20- --20 -30- --30 -40- •-40 Configuration électronique Configuration électronique : Indice de liaison : ii = 2 Indice de liaison Diagrammes d'énergies et surfaces d'îsodensités calculées des orbitales moléculaires de O2 et N2 il s'avère que les molécules de O2 et F2 sont correctement évaluées par le travail qui néglige les interactions à AE important, alors que les molécules de B2, C2 et N2 donnent des diagrammes réels, dits corrélés, c'est-à-dire pour lesquels les interactions secondaires inversent l'ordre de la az et des 7ixet 7iy. Il faudra donc rester circonspect devant les diagrammes construits " à la main " , sans l'outil informatique... / 0 IAAA . _ O ft S ei" ,, Modèle des OM diatomiques et éthylène 3-B- LES MOLÉCULES DE H F ET^DE HLi d H . flF (-U. H CM mJ' ries . XV CVIA TV >V % % 1\x , <• -I 5 ' - re û. n_ppfbocu~n<>.XAtn rt f Cl q ^j. H • / —) V ^s -4s (H) tv ) (F) v h *-*-V^ ^ -> OY» 1s/ Zs il ff t-) -L f eu p e-V pr '3 ) Ê o d en d * ..3 f| -S H -f S «v .G /K Kp tv M •P» - <%^ dU> -, n -4^- Y "O ( n Modèle des OM diatoniques et éthylène 10 II- INTERPRÉTATION DE QUELQUES DIAGRAMMES FOURNIS PAR LOGICIELS Symbolisation des OM obtenues Diagramme de CO ,* »» "b *V» j\ 2* (0 \ a«r-. r*«, «AS p S ( l )', 0 -f- CÀ£ '•*• Q ^'-i C-Ld Gl S .CLJcV >»^ C , S Diagramme de NO N Figures de densité de probabilité calculées NO ln î* o c LU \ \ » \ / * î *10 • 10 4K Figure 3. Valence molecular orbital energy level diagram of NO obtained by thé EHT method. 1? (_ .o SS Ç-.fe, LA.* P cif -S' / )^.u et- p s^v. i\ P - *-v. eu £ Sws. C :' t S,-f p no^ ' <m^ Figure 4. Valence molecdar orbitals of NO. A -t protU; 11 Modèle des OM diatomiques et éthylène Diagramme des OM de l'éthylène, calculé par JIMP 2 ( Méthode Fenske-Hall ) Tableau des résultats : ENERGY = -31,45 -25,87 -22,58 -20,11 -19,69 -15,61 0,83 41,21 52,42 58,06 74,96 110,17 -0,35 0,00 0,46 1 C 2 px -0,12 -0,20 -0,01 0,53 -0,01 0,00 0,00 -0,03 0,84 -0,58 -0,04 0,89 1 C 2 py 0,00 0,02 0,39 0,00 0,79 0,03 -0,02 1,16 0,03 0,00 -0,01 0,36 -0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,42 -0,87 0,00 -1,37 1C 2s 0,00 1 C 2 pz 0,00 0,00 0,00 0,00 2C 2s 0,46 0,35 0,00 -0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 -0,43 -0,87 0,00 1,37 2 C 2 px 0,12 -0,20 -0,01 -0,53 0,01 0,00 0,00 -0,03 0,84 0,58 0,04 0,89 2 C 2 py 0,00 -0,01 0,36 -0,02 -0,39 0,00 0,00 0,79 0,03 0,02 -1,16 0,03 2 C 2 pz 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 3H 1s 0,09 0,24 0,25 0,24 -0,36 0,00 0,00 -0,72 0,70 0,64 0,69 -0,16 4H 1s 0,09 0,24 -0,25 0,24 0,36 0,00 0,72 0,70 0,64 -0,69 -0,16 5H 1s 0,09 -0,24 -0,25 0,24 -0,36 0,00 0,00 0,72 -0,70 0,64 0,69 0,16 6H 1s 0,09 -0,24 0,25 0,36 0,00 -0,72 -0,70 0,64 -0,69 0,16 0,24 -0,60 -0,89 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 -0,60 0,89 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 Diagramme d'énergie et figures de densités de probabilités associés (JIMP2) H3 H5 C2 C1 H6 H4 y z x Diagramme manuel (Source H prépa ) E en eV +110,6 +74,96 Manque 1 OM +58,06 +52.42 σ*CC, CH +41.21 π*CC πCC +0.83 -15,61 π CH2 , σCH - σCC π -19,69 -20.11 + CH2 -22.58 -25,87 σ CH2 - -31,45 σ + CH2 On associera schéma manuel et résultats calculés… et on corrigera au passage 2 erreurs… 12 Modèle des OM diatomiques et éthylène III- LA MÉTHODE DES FRAGMENTS Que faire ppur construire à moindre frais (informatiques) les OM de molécules plus complexes, c'est-à-dire à plus de 2 atomes, ouicomme on l'a vu , qui nécessitent l'interaction de plus de 2 OA entre elles ? On peut aussi raisonner en décomposant par l'esprit, la molécule complexe, en deux parties plus simples dont les OM sont connues. On fait interagir les OM des deux sous-systèmes, de la même façon que l'on fait interagir 2 OA de symétrie compatible. Cette méthode est connue sous le nom de méthode des fragments. i Certains logiciefs de calcul utilisent cette méthode des fragments pour calculer les OM . On peut ainsi pour commencer, étudier des molécules du type AH2, linéaires ou coudées : on verra combien l'aspect géométrique, à fixer au préalable est important pour le raisonnement. A est un élément de seconde ou troisième ligne de la classification. On verra comment on peut en déduire les OM de l'éthylène par exemple , ou du méthanal. 1 - AH2 linéaire Une molécule typique de cette structure est par exemple BeH2. 1° : Quelle est la géométrie de la molécule ? VSEPR permet de trouver la géométrie de la molécule : 4Be Soit (0,x ), l'axe des liaisons. - H - B e - H - » x -|H => H-Be-H LINEAIRE 2° Fragments utiles : On peut donc la regarder comme un fragment de H2, dont les 2 atomes de H sont plus éloignés que dans la molécule de dihydrogène, et un fragment atome de Be 3° Bilan des OM (ou OA) des fragments : • donc pour H2 fragment, avec les 2 H plus éloignés : Pour H2 molécule : •• , 1s \2 • —G Les OA de valence de Be sont 2s et 2p . 2p 2s 4° Étude des symétries compatibles permettant un recouvrement non nul : |2seti => recouvrement a non nul 2s et cr*H2 sont orthogonales : pas de recouvrement Pz et py sont orthogonales autant à aH2 que à a*H2 ; est orthogonale à aH2 px etCT*H2|=> recouvrement o non nul c (cm Modèle des OM diatomiques et éthylène 5° Construction des OM en tenant compte des valeurs relatives des énergies des orbitales de fragments : σu* 13 Les dénominations g et u sont courantes pour désigner des OM symétriques (=> g ) par rapport au centre d'inversion A de la molécule ( position du Be ici ) , ou antisymétrique ( => u ) , par rapport au même centre d'inversion. σg* 2p πu1, πu2 Les orbitales πu sont NON LIANTES puisqu'elles n'ont pas été modifiées / atome libre. 2s Les orbitales σg et σu sont liantes, puisque apportant un gain d'énergie / fragments séparés. σ*H2 σu σg σH2 Les orbitales σg* et σu* sont antiliantes, puisque plus hautes en énergie que les orbitales de fragment. On notera que g et u sont indépendants de l'aspect liant ou antiliant des OM. 6° Configuration électronique de la molécule : Le nombre d'électrons de valence de la structure vaut 4 . Ces 4 électrons se répartissent dans les OM les plus basses en énergie, conformément aux règles de Hundt, Pauli et Klechkowski adaptées. Donc BeH2 : σg² σu² EXEMPLE DE CO2 (TD) On peut étudier la molécule de CO2 par la même méthode. On donne ci-dessous les résultats des énergies des OM des fragments O===O et C, puis les résultats numériques, énergie et coefficients, de la molécule de CO2 construite à partir des fragments. Proposer une représentation conventionnelle des OM de ce fragment. Analyser les symétries relatives des OM du fragment O===O et C et prévoir toutes les interactions possibles. Construire le diagramme à l'aide des tableaux de résultats et proposer les représentations conventionnelles de chacune. Comparer avec les surfaces d'isodensité calculées par le même logiciel et fournies ci après. mo nbr ENERGY = AO 1O 2s 1O 2px 1O 2py 1O 2pz 2O 2s 2O 2px 2O 2py 2O 2pz Fragment O===O 1 2 3 4 5 6 7 8 -34,1649 -33,6954 -18,5266 -17,2484 -17,2484 -16,2995 -16,2995 -14,2044 (eV) 0,69885 0,03093 0,00112 0 0,69862 -0,03094 -0,00112 0 0,71014 -0,03225 -0,00117 0 -0,71036 -0,03224 -0,00117 0 mo nbr ENERGY = 1C 1C 1C 1C 2s 2px 2py 2pz -0,07378 0 0 0 0 0,6734 -0,0253 0 -0,02606 0 0,02446 0,69647 0 0,71728 0 0 0 -0,69692 0 0,71776 -0,07378 0 0 0 0 -0,67338 -0,0253 0 0,02606 0 -0,02446 0,69637 0 -0,71738 0 0 0 -0,69683 0 -0,71785 Fragment C 1 2 3 4 -19,3098 -10,9735 -10,9735 -10,9735 (eV) 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 -0,06796 -0,99769 0 -0,99769 0,06796 -0,07843 -0,74697 -0,02714 0 0,07843 -0,74699 -0,02714 0 14 Modèle des OM diatomiques et éthylène Molécule de CO2 par les fragments O====O et C MO nbr 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ENERGY = -41,8037 -40,5377 -22,1373 -21,4795 -21,4795 -18,8349 -15,4981 -15,4981 10 11 12 4,8439 4,8439 67,0362 119,7055 f1 1 mo 0,68578 0,00121 -0,47692 0 0 0,00077 0 0 0 0 -1,01164 0,00197 f1 2 mo -0,00118 0,70716 0,00078 0 0 0,46631 0 0 0 0 0,00163 f1 3 mo -0,05538 -0,00003 -0,79439 0 0 0,00017 0 0 0 0 0,93043 -0,00013 f1 4 mo 0 0 0 0,67169 f1 5 mo 0 0 0 f1 6 mo 0 0 0 -0,00056 f1 7 mo 0 0 0 f1 8 mo 0,00002 -0,1285 0,00016 0 0 0,85075 0 0 0 0 -0,00015 -0,7729 f2 1 mo 0,41995 0,00004 0,28548 0 0 -0,00001 0 0 0 0 1,40111 0,00003 f2 2 mo 0,00003 -0,34183 0,00001 0,01823 0 0 0 -0,03607 0 -0,00003 1,54184 f2 3 mo 0 -0,00084 0 -0,03411 0,50105 0,00063 f2 4 mo 0 -0,01239 0 -0,50072 -0,03413 0,00929 -0,00001 0 0 -0,6717 0 0 0,00057 0 0,00082 0 0 0,88792 0 0,00082 0 0,99998 0 0,00001 1,00002 0,2563 1,228 0 0 0 0 0,88792 0 0 0 0 0 0 -0,00073 0 0 0 -0,00072 0 -0,00001 0,06748 0,99136 0 0,99071 -0,06753 (eV) 0 0,00381 0 0,05588 Comparer les résultats avec les calculs réalisés à l'aide de Jimp2, logiciel de calcul d'OM, donnés ci dessous. Energies en EV OM 1 : -41.80 OM 2 : -40.54 OM 3 : -22.14 OM 4 et 5 : -21.48 OM 6 : -18.84 OM 7 et 8 : -15.50 OM 9 et 10 : 4.85 OM 11 : 67.04 OM 12 : 119.72 Modèle des OM diatomiques et éthylène 2- AH2 coudée Une molécule typique de cette structure est H2O , ou le méthylène CH2 , dont nous pourrons nous servir ensuite pour construire l'ëthylène ou le méthanal. 1 ° Géométrie de H?O n 2° Fragments utiles : H - H légèrement allongé Atome d'O, plus électronégatif. \c .s eu. b. ( ' 3° Bilan des OM (ou OA) des fragments : H-H: 1s 0: 2p Fort écart 2s o 4° Étude des symétries compatibles permettant un recouvrement non nul et simplification: Sont orthogonales : 2s et <j*H2 2px et CJH2 2py et cjH2 2py et a*H2 2pz et a*H2 En interaction nous aurons donc : |2set gH2i |2px et g*H2l |2pzetaH: On constate que ciH2 interagit avec 2 orbitales du fragment H - H . Par approximation, nous utiliserons donc uniquement l'interaction majoritaire ( AE le plus faible ). Toutefois, des calculs plus précis montreraient des combinaisons linéaires à 3 orbitales de fragment, fournissant 3 OM . 5° Construction des OM en tenant compte des valeurs relatives des énergies des orbitales de fragments (données) : Diagramme simplifié obtenu : / •- —i-^ . t^ov Diagramme calculé précisément : ' °H2 > 2S dU ' / \ / 2s —-W \i / a' •O Modèle des OM diatomiques et éthylène 16 On peut justifier l'allure des OM moléculaire foyrnies, grâce à leur position relative, à l'allure de leur schématisation fournie, et en tenant compte de toutes les interactions prévues, sans en négliger aucune : •+ „• &. V De la plus basse à la plus haute, ces orbitales atomiques sont nommées : Justifier ces dénominations a2 n-, n2 a*i o*2 6° Configuration électronique de la molécule : Attribuer les doublets liants et les doublets non liants, en relation avec la structure de Lewis, et justifier leur localisation. „, /y\ ' tWcCx.L^Vc.vv^ul" xtux O ^ Exercice : Proposer le diagramme des OM du fragment triangulaire H3 . 3- L'éthvlène et le méthanal ETHYLENE: Géométrie de C?H4 0 y^lx 2° Fragments utiles : On propose ici 2 fragments CH2 de géométrie : Tr ^ H * * 3° Bilan des OM (ou OA) des fragments : Les OM du fragment utile sont proches, en forme et ordre des énergies, à ce qui est obtenu pour l'eau. Justifier. Indiquer comment l'angle particulier modifie éventuellement, légèrement, les énergies des différentes OM du fragment H20. / Proposer une schématisation adaptée à la molécule d'éthylène dans le plan (O,x,y) de la feuille . (. '" ) n a. Quelle est la structure de Lewis du méthylène associée à ce résultat ? ., \y/- g5 ^v- 0 y v 0» o '(H)s V 5 'H >jj nT 4. yt 17 Modèle des OM diatomiques et éthylène 4° Étude des symétries compatibles permettant un recouvrement non nul et approximations: dOF^ 5° Construction des OM en tenant compte des approximations : On donne ici les résultats des ordres des énergies lors des interactions des 2 fragments CH?. Annoter totalement ce diagramme, préciser le caractère a ou n, liant, antiliant, ou non liant de chaque OM, et justifier ^ posteriori les intensités relatives des recouvrement. Donner la schématisation de chaque OM obtenue et comparer avec le résultat-calculé donné précédemment. Préciser la configuration de la molécule. ~ --Àv "P c Ttp .''<r >*".**** ^ /^ \^1^ 0F aF ©F . - -- ~j*\ \ °V «--'" ><0 H H 4 H H C=C >* S H H H H t*Jîa ûf^ C. i? 18 Modèle des OM diatomiques et éthylène Ces orbitales de fragment peuvent être aussi données en densité de probabilité : Voici des résultats partiels : associer ces résultats aux précédents . OF 4 π + OF 4 π - OF 3 σ OF 2 OF 1 π + OF 3 + OF 2 σ - σ + OF 1 Pourquoi le calcul par ordinateur propose-t-il de placer 2 électrons célibataires sur chaque fragment CH2 ? Pour préfigurer que chaque C participe, par un électron à une liaison σ , et par l'autre à une liaison π , entre les 2 C. METHANAL ( TD ) 1- Préciser par le rajout des lignes d'origine des OM , les OA de fragments qui composent chacune des OM du méthanal données page suivante, après l'étude des symétries compatibles, et une schématisation manuelle adaptée. p 2- Les deux états excités les plus importants du méthanal correspondent respectivement aux excitations n O π*CO et πCO π*CO . Comment évolue la longueur de la liaison CO lorsqu'on effectue l'une ou l'autre de ces excitations ? Conclusion La description des électrons dans les structures polyatomiques permettra de comprendre la réactivité de ces structures, en réactivité organique classique, mais aussi d'étudier la structure des complexes métalliques catalyseurs, 19 Modèle des OM diatomiques et éthylène DIAGRAMME DES OM DU METHANAL OM du fragment CH2= OM du fragment =O 20 Modèle des OM diatomiques et éthylène EXERCICES ORBITALES MOLÉCULAIRES 2014 2015 1- Structures de NH3 et CH3 Leur géométrie commune est une pyramide à base triangulaire, N ou C au sommet de la pyramide On les construit donc à l’aide de 2 fragments : H3 , avec les 3 atomes d’hydrogène disposés en triangle, et N ou C, atomique. Le diagramme des OM du fragment H3 qui a déjà été évalué en exercice, est donné précisément ci-dessous, de même que le résultat pour NH3 et CH3 . Interpréter ces diagrammes en justifiant l'origine des schématisation pour chacune des OM . Mettre en relation ces OM avec la structure de Lewis de NH3 et de CH3 . Proposer une dénomination σ, π, ou n pour chaque OM. 2- OM de O2 et H2O2 1 d'après CCP Rappeler le diagramme des OM de O2 . Préciser le type des OM obtenues : σ, σ*, π, π* ( * pour antiliant ) 2- 34-
© Copyright 2024 ExpyDoc