JLNNDI 2 FÉVRIER. Année 1 8 5 2 A BeWtHBTT HP : A Bonrg, un an, 20 fr. — -six mots, 10 fr. 50. — trois mois, 5fr. 50.' Baos le départ, : on s a , 24 fr. Hors le départ. ; nn an, 26 fr. G » 6'afcouee-è -Beorg., place d'Armes, K ' * ; à Paris, jchei i l DE M i l . H A V A S el L E J O U W I , e o r - respondans des jeursaits. Une telle situation a é m u l e prince Président, e t , en i du 21 messidor an 12 , c'est-à-dire distraire du ministère conséquence, il me charge de vous transmettre l e » poud e l'intérieur, absorbé par irop de soins d i v e r s , la divoirs nécessaires pour faire sortir immédiatement des rection de ia police g é n é r a l e , et lui donner une organisaActes oSîeïeïs. priions et rendreà leurs famîiles, quellj quesoit d'ailleurs l i o n situple, uniforme, obéissant a une seule impulsion. l'état de l'instruction commencée à leur é g a r d , tous ceux A t N O S D U PECULE F R A N Ç A I S . A cet effet, ii suffira de créer sept à huit inspecteurs* des détenus que vous jugerez fl'avoirélé q u ' é g a r é s , et généraux, embrrs»ant dans leurs attributions plusieurs L o u i s - N a p o l é o n , président d e l à R é p u b l i q u e , dont la mise en liberté n e peut offrir de danger p o u r i a division» m i l i t a i r e » , et correspondant direcrement avec Considérant q u e l'art. 10 du décret d u 23 janvier •société. le minisire, lis auront sou» leurs ordre» des inspecteurs 1 8 5 2 , tout en ayant p o u r but d'augmenter l ' i m p o r L e caractère de vos fonctions, en vous rapprochant des spéciaux, qui eux-mêmes seront en rapport suivi avec tance de l'ordre de la L é g i o n - d ' H o n n e u r , n'a pu stasources les plus naturelles d'informalion, v o u » permettra, les commissaires des v i l l e s , q u i , aujourd'hui éparpillés j e i'espère, de faire aisément la distinction que j e vous tuer q u e p o u r l ' a v e n i r , parce q u e le fonds s u p p l é sur tous les points de la F r a n c e , ne sont que l e s agents signale, l e vous préviens d'ailleurs que les autorités m i - de» municipalité» mentaire de la dotation serait insuffisant p o u r lous litaires et judiciaires, avec lesquelles vous aurez à vous De celte m a n i è r e , l e ministre d e l à police sera à la les décorés actuels; entendre à c e sujet, vont recevoir en m ê m e temps que tête de fonctionnaires hiérarchiquement subordonnés les Q u e , n é a n m o i n s , il est juste d'en étendre les d i s T O U S , par l'intermédiaire de MM. les ministres de la uns ans autres, mais qui n'en obéiront pas moins .aux positions a u x officiers qui ont rendu d'éminents serguerre el de la justice, l e s ordres du prince Président. autorités civiles, depuis le maire jusqu'au préfet. vices , Quant à « t o i , monsieur le préfet, j e suis heureux d'a11 surveillera lout sans rien administrer; il rre dimiDécrète: voir à vous transmettre celte mission de haute confiance. nuera pas le pouvoir des préfets , il ne le partagera pas; J'esp"re que vous la remplirez avec la sagesse et le dis- se» agents seconderont les diverses-autorités-, le»éeiairant A r t . 1 . L'articl» 10 du décret d u 2 3 janvier 1852 ceniemeut qu'elle exige. d'abord, et le gouvernement ensuite, sur tout ce qui conest applicable à tous les officiers de (erre et de m e r R e c e v e z , etc. cerne les services publies. qui seront admis à la retraite i dater d e cette époque. Le ministre de l'intérieur, de l'agriculture et du San» doute, sous un ordre de choses ne représentant A r t . 2. L e ministre de la g u e r r e est chargé de l'exécsmm-merce, F. D E PERSIGNT. que des intérêt» privilégiés , un semblable rainisierepourcution du présent décret. rait inspirer dt-s appréhension» : mais sous un gouverneL e Journal des Débats fait suivre la circulaire de Fait a u palais des T u i l e r i e s , l e 25 janvier 1855. ment dont la mission est desalisfaire les intérêts généraux, M . de Persigny des réflexions suivantes: LOUIS-NAPOLÉON. il ne doit rien avoir que de rassurant pour tous. « Ce document a de l'importance eu ce qu'il a n Ce ne sera donc pas un ministère de provocation e l de L e ministre de la guerre, A . B « SAWT-ARSACD. nonce que le gouvernement croit le moment arrivé persécution , cherchant à dévoiler les secrets des familles, d'entrer dans la voie de la modération et de l ' h u m a voyant partout le mal pour le plaisir de l e signaler, interL o u i s - N a p o l é o n , président de la R é p u b l i q u e , rompant les relations des citoyens entre eux-et faisant nité. Les mesures de rigueur qui avaient pu paraître S u r la proposition d u grand chancelier de la planer partout le soupçon et la crainte; ce sera, au con*nécessitées par les circonstances vont a\oir uu terme. Légion-d'honneur, traire, une institution essentiellement protectrice j princiTons les honnêtes gens seront heureux de v o i t le Décrète c e qui suit : palement animée de cet esprit de bienveillance e t de mo> g o u v e r n e m e n t dans d e pareilles dispositions, et c'est A r t , 1 . L a forme de la décoration des membres dération qui n'exclut pas la fermeté :elle n'intimidera q u * avec plaisir q o e nous i n s é r o n s l a circulaire de M de les ennemis de la société. En résumé, son rôle est de $e la L é g i o n - d ' H o n n e u r est rétablie l e l l c qu'elle Persigny. » AKHAND BERTÎX, s w s e r l l e r , a « point de vue d e l'humanité , d e la sécurité a v a i l été adoptée p a r l ' e m p e r e u r . p**Wique, de l'utilité générale, des améliorations-à i n t r o A r t . 2 . L e g r a n d chancelier d e l'ordre d e la duire, des abus à supprimer, toutes les parties d o service P a r décret d u président de la R é p u b l i q u e f r a n L é g i o n d ' H o n n e u r est c h a r g é de l'exécution du j peWic. Alors elle fournira au gouvernemerrt l e moyen le çaise, est n o m m é présent décret. plus puissant de faire le bien. P r o c u r e u r général près la C o e r d e cassation , M . F a i t a u palais des T u i l e r i e s , le 28 janvier 1852. C'est à v o u s , monsieur le ministre, qui m'avez donné © e l a n g t e , président de la section de l'intérieur, d e Louis-NAFOLÉOK. tant de preuves de votre discernement, de votre courage Pinstrucrion publique c l des c u l t e s , a u C o n s e i l dans les moments difficiles et de voire devoûment, que j e P a r le président i d ' E l a t , ancien p r o c u r e u r général prèsla C o a r d ' a p p e l confie cette noble et importante mission de faire parvenu* Le ministre d'Elat, X . D E CASABÎAKCA. . de Paris, en remplacement de M D u p i n , dont la d é sans cesse jusqu'à m o i la vérité, qu'où s'efforce trop souvent de tenir éloignée du pouvoir. mission est acceptée. P a r décret du 31 j a n v i e r , M . le colonel V a u Recevez l'assurance de mes sentimeats. àrey, aide-de camp du prince Président de la R é L E T T R E » C PR-INCE-PRÉSH>ENT D E L A B É P U H L I G U Ê A LOUIS-NAPOLÉON. p u b l i q u e , a élé n o m m é g e u v e r n e u r des T u i l e r i e s , M. L E MINISTRE D E L A POLICE GÉNÉRALE. a v e c le r a n g el le litre de général de brigade. V o i c i , cn attendant q u e nous l e p u b l i i o n s , . l e s Monsieur le ministre, dispositions principales du décret q u i organise l e — P a r décrets d u 30 j a n v i e r , M M . de C h a m b l a i n , A u moment où vous allez organiser l e ministère de la ministère de la police générole. « u d i t c u r de 2 classe au conseil d ' E t a t , et Henri police générale, j e dési-re -que l'idée dominante qui me L'administration centrale se compose d u cabinet B o r d e l , avocat, sent nommés auditeurs de l classe. fait juger c e ; . j organisation nécessaire, vous soit toujours du ministre, d'une l d i v i s i o n , s e c r t i a r i a l - g é n e . r a t , présente, et q o e vous demeuriez bien pénétré d 3 l'esprit suirant lequel elle doit être mise en pratique. Gircwlaire de M. le Ministre de l'intérieur à MM. les d'une 2 d i v i s i o n . sûrdé générale, et enfin d ' u n e A u j o u r d h u i , quoique responsable, le président de l a 3 division, de laquelle rassortissent la s u r v e i l l a n c e préfets des départements. République n e peut, à l'aide des seuls moyens officiels, générale d e l'imprimerie et de la l i b r a i r i e , ainsi q u e P a r i s , le 29 janvier 1852. connaître que très-imparfaitement l'état général du pays. la police administrative. 11 ignore comment f jnetionnent les divers rouages de Monsieur le préfet, les nouvelles que reçoit le -gouverL e ministre esl assisté de (rois directeurs g é n é l'administration, si les mesures arrêtées avec ses minisnement sur la manière dont s e poursuit l'instruction, des r a u x , a u n o m b r e desquels est le préfet de police d e tres s'exécutent conformément à l'inle?ition q u i les a dicI r o u b l e » du mois dernier l'autorisent à penser que dans la Seine. Ceux-ci travailleront avec le ministre et t é e » , si l'opinion publique applaudit aux actes d e son quelques départements l e zMe des autorités administragouvernement ou- les désapprouve; il ignore enfin quels tives n'e»t pas suffisamment pénétré d e ses intentions ; seront chargés de la correspondance e t de l'instrucsont, dans le» diverses localité», les écarts à réprimer, les «H en conséquence il c r o i t nécessaire de vous les faire tion des affaires. 11 y aura chaque j o u r une audience négligences à stimuler, les améliorations indispensable» connaître d'une manière précise. tenue par un des directeurs généraux , indépendamà introduire. En effet, il n'a pour s'éclairer que les renLorsqu'à la suite du 2 décembre, des mouvements inment de celles tenues p a r le ministre. seignements souvetrt contradictoires, toujours insuffisants surrectionnels éclatèrent sur plusieurs points du terriL'administration d u s e r v i c e départemental c o m de divers ministères. t o i r e , il fallait qu'une répression prompte et énergique prend les i n s p e c t e u r s - g é n é r a u x , les inspecteurs vînt garantir la sécurité du pays et assurer la liberté du L'administration d e la g u e r r e , celle des finances, ont spéciaux et les c o m m i s s a i r e de police. L e s premiers, suffrage universeL Alors il élait sage et prudent nonun contrôle ; l e ministère de l'inlérieur, qui est le seul poseulement de comprimer par les armes toute tentatiTe de o u i sont au n o m b r e de neuf, divisés en irois classes, l i t i q u e , n'en a pas. Lorsqu'un ordre e » t transmis à un rébellion , iniis de prévenir par des arrestations les efforts préfet, il faut s'en rapporter à ce préfet lui-même pour et q u i ont 1 5 , 12 o u 10 m i l l e f r a n c s , suivant la désespérés des factions vaincues. savoir si l'exécution a été ce qu'elle devait êlre. Supposez classe à laquelle i l s a p p a r t i e n n e n t » exercent leurs des conflits entre les diverses autorités, c o m m e n t , sur Aujourd'hui que le peuple tout entier a donné ses poufonctions sous l'autorité immédiate d u ministre de des informations incomplètes et nécessairement paTtiales, voirs au n e v e u de l'empereur, aujourd'hui q u ' i l a constila police g é n é r a l e , avec lequel i l s correspondent j u g e r qni a raisen; qui réprimander ou récompenser tué de ses main» un gouTernement puissant dont l'autodirectemenL L e s inspecteurs spéciaux , a u n o m b r e avec justice? rité légitime impose à tous les partis le respect et l'obéisde d o u z e , agissent sous l'autorité des inspecteurs •sance, rien ne doit plus s'opposer à ce que l e s généreuses D'an autre c ô t é , l a surveillance se trouvant trop locag é n é r a u x , avec q u i ils correspondent. Dans les c a s intentions du chef de l'Etal soient promptement réalisées. lisée , renfermée dans um; sphère trop é t r o i t e , exercée e x t r a o r d i n a i r e s , ils correspondent directement a v e c Vous savez, monsieur le préfet, que s'il e x i s t e parmi par des agents indépendants les uns des autres et sans l e s insurgés de décembre de ces hommes pervers et danlien direct avec l e pouvoir central, les délits, les crimes, le ministre; ils onl 5,000 fr. d e traitement**! 1,000 f. gereux dont il importe de débarrasser le pays, les autres, les complots ne sauraient être ni prévus, n i réprimés de frais de bureau. U s s o n t , aussi bien q u e les i n s pour la plupart, sont de malheureux ouvriers ou habitants d'une manière efficace. pecteurs gétiéraux , logés par les v i l l e s , et il leur des campagnes, q u i n'ont é t é entrain 's à la T é v o l t e q u e Dans Téta* actuel des choses, il n^existe aucune orgasera fourni u n c m p l a c e m e n t p o u r leurs b u r e a u x . ^•ar faiblesse ou par ignorance. N'est-il pas affligeant de nisation qui constate avec rapidité et certitude l'état d e penser q u e de pauvres gens é g a r é s , q u i n ' o a t é t é que d e s l'opinion •publique, c a r i l n'en est aucune qui en ait la instruments entre les mains des véritables coupables, mission exclusive, qui dispose des moyens pour le bien L e Moniteur public un décret d u 3 0 j a n v i e r , soient l i v r é s , c o m m e ces derniers, a u x rigueurs d'une faire, q u i , désintéressée dans toutes les questions poliqui -organise le service de la justice distinctement : détention si prolongée, et que tant de familles privées de tiques , ait le pouvoir d'être impartiale, de dire la vérité 1 ° p o u r Mayotte et Nossibé ; 2 p o u r l'île Sainteleurs soutiens gémissent dans la misère et dan* les et de la transmettre. larmes? Pour suppléer à cette lacune, il îaut reprendre le décret i M a r i e , e t q u i rapporte l'ordonnance d u 26 août ' BOl'RS, 8 FÉVStiriS. e r e r e r e r e e e e
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