ECT 1 lyc´ee Condorcet 2013-2014 Espaces probabilis´es finis - COURS ´s finis Espaces probabilise Historiquement, la th´eorie des probabilit´es s’est d´evelopp´ee en lien avec les jeux de hasard, en particulier les jeux de d´es, et la r´epartition des gains. Le d´eveloppement des probabilit´es commen¸ca au XVI`eme si`ecle, puis Pascal et Fermat lanc`erent vraiment ce nouveau domaine. Elles sont appliqu´ees aujourd’hui `a des domaines tr`es vari´es comme la finance, l’estimation des risques pour les assurances, la physique mol´eculaire. . . I. Mod´ elisation d’une situation al´ eatoire 1) Exp´ erience al´ eatoire Les probabilit´es s’´etudient sur une exp´ erience al´ eatoire, c’est-`a-dire une exp´erience dont on ne peut pas pr´edire avec certitude le r´esultat avant de l’avoir effectu´ee. Par exemple lancer un d´e, mesurer la dur´ee de vie d’un appareil, tirer `a pile ou face, ´evaluer le temps d’attente d’un autobus, le nombre de coups de t´el´ephone journaliers `a un standard . . . On peut d´eterminer l’ensemble des r´esultats possibles ou issues de l’exp´erience : cet ensemble est appel´e univers des possibles, ou encore espace fondamental, on le note Ω (≪ omega ≫). Il y a plusieurs fa¸cons de noter un ensemble, cela d´epend de la mani`ere dont on le d´ecrit : Exemples : Exp´erience al´eatoire 1 : lancer une pi`ece. les issues possibles sont Pile, not´ee P, et Face, not´ee F, on a donc Ω = {P, F }. Exp´erience al´eatoire 2 : lancer trois fois de suite une pi`ece. On peut obtenir PPF, FPF . . . : une succession de 3 lettres, chacune des lettres pouvant ˆetre P ou F. On note l’ensemble de ces issues Ω = {P ; F } × {P ; F } × {P ; F } (≪ croix ≫) ou encore Ω = {P ; F }3 . Exp´erience al´eatoire 3 : lancer un d´e. Les issues possibles qui forment Ω sont tous les nombres entiers entre 1 et 6, on peut noter Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6} (≪ Ω est form´e des ´ el´ ements 1, 2, 3, 4, 5 et 6 ≫) ou Ω = [[1; 6]] (ensemble des nombres entiers entre 1 et 6). /Ω 2 est une issue possible de l’exp´erience : 2 ∈ Ω, mais 9 n’est pas une issue de cette exp´erience : 9 ∈ (autrement dit, 9 n’est pas un ´el´ement de l’ensemble Ω). Exp´erience al´eatoire 4 : lancer deux d´es discernables num´erot´es chacun de 1 `a 6. Ω est l’ensemble des successions de 2 ´el´ements de [[1, 6]], on peut le noter [[1, 6]]2 ce sont les couples d’entiers ω = (x, y) tels que 1 6 x 6 6 et 1 6 y 6 6. Ω = {(x, y), x ∈ [[1; 6]] et y ∈ [[1; 6]]} Exp´erience al´eatoire 5 : brasser un jeu de 32 cartes. Ω est ici l’ensemble des classements possibles des 32 cartes Exp´erience al´eatoire 6 : dans une urne se trouvent 6 boules noires num´erot´ees de 1 `a 6 et 4 boules blanches num´erot´ees de 7 ` a 10 : on tire une boule dans cette urne. Selon que l’on s’int´eresse ` a la couleur de la boule ou `a son num´ero, l’espace fondamental est Ω = {B, N } ou [[1; 10]]. Exp´erience al´eatoire 7 : dans un central t´el´ephonique, on compte chaque jour le nombre d’appels re¸cus. L’espace fondamental est Ω = N. Pour le cours de premi`ere ann´ee, Ω sera un ensemble fini : il y a un nombre fini d’issues possibles `a l’exp´erience. Card(Ω) est le nombre d’´el´ements de l’ensemble Ω , qui repr´esente donc le nombre d’issues possibles `a l’exp´erience. Certaines issues sont plus susceptibles de se produire que d’autres, elles sont plus probables. La fr´equence th´eorique de r´ealisation d’une issue est appel´ee probabilit´ e de cette issue. On peut dans de nombreux cas la calculer (c’est l’objectif de la th´eorie des probabilit´es), ou en trouver une valeur approch´ee en r´ealisant l’exp´erience un grand nombre de fois (cela rejoint les statistiques). 1/6 ECT 1 lyc´ee Condorcet 2013-2014 Espaces probabilis´es finis - COURS ´ enements 2) Ev´ Dans l’exp´erience al´eatoire 4, l’affirmation ≪ on obtient un total de points au moins ´egal `a 10 ≫, peut ˆetre juste, ou fausse, selon le r´esultat de l’exp´erience. Cette affirmation est un ´ ev´ enement, compos´e des issues (4; 6); (5; 5); (5; 6); (6; 4); (6; 5) et (6; 6). Si on appelle A cet ´ev´enement, on a alors A = {(4; 6); (5; 5); (5; 6); (6; 4); (6; 5); (6; 6)} que l’on peut aussi noter A = {(x, y) ∈ Ω, x + y > 10} (≪ ensemble des couples (x, y) tels que x + y > 10 ≫). A est donc un ensemble dont tous les ´el´ements sont aussi dans Ω : on dit que A est une partie de Ω, ou un sous-ensemble de Ω, et on note A ⊂ Ω. L’issue (5; 6) est favorable ` a l’´ev´enement A, mais l’issue (2; 4) lui est d´ efavorable : cela se traduit par (5; 6) ∈ A mais (2; 4) ∈ / A. Un ´ ev´ enement est une affirmation li´ee au r´esultat de l’exp´erience. Il est repr´esent´e par l’ensemble des issues (de l’univers) qui lui sont favorables, c’est-`a-dire par une partie de Ω. L’ensemble des parties de Ω se note P(Ω). Remarques : − un ´ev´enement qui ne contient qu’une seule issue est appel´e ´ ev´ enement ´ el´ ementaire. − un ´ev´enement qui n’est jamais r´ealis´e est appel´e ´ ev´ enement impossible : aucune issue ne lui est favorable, il est repr´esent´e par l’ensemble vide, not´e ∅. − un ´ev´enement qui est toujours r´ealis´e est un ´ ev´ enement certain : toutes les issues possibles lui sont favorables, il est donc repr´esent´e par Ω. D´ efinition. Soient Ω un univers, et A et B deux ´ev´enements, repr´esent´es par des parties de Ω. − l’´ ev´ enement contraire de A est l’´ev´enement ≪ A ¯ et est form´e des n’est pas r´ealis´e ≫, il est not´e A, issues qui ne sont pas favorables ` a A. L’ensemble des issues de A¯ est l’ensemble compl´ ementaire de A. − la r´ eunion des ´ev´enements A et B est l’´ev´enement ≪ A est r´ ealis´e ou B est r´ealis´e ≫, il se note A ∪ B (le ou est inclusif) : c’est l’ensemble des issues qui sont favorables ` a A ou favorables ` a B. A ∪ B est l’ensemble qui r´eunit les ´el´ements de A et ceux de B. Les fameux dessins patates . . . − l’intersection des ´ev´enements A et B est l’´ev´enement ≪ A et B sont r´ ealis´es ≫, il se note A ∩ B : c’est l’ensemble des issues qui sont favorables `a la fois `a A et `a B. A ∩ B est l’ensemble des ´el´ements qui sont communs `a A et ` a B. Lorsque A ∩ B = ∅, alors A et B n’ont aucune issue en commun : les deux ´ev´enements sont dits incompatibles. Propri´ et´ e. ¯ = Card(Ω) − Card(A) Si A et B sont deux parties de Ω, alors Card(A) et Card(A ∪ B) = Card(A) + Card(B) − Card(A ∩ B) dessin 2/6 ECT 1 lyc´ee Condorcet 2013-2014 Espaces probabilis´es finis - COURS Exemples : dans l’exp´erience al´eatoire 4 on d´efinit les ´ev´enements suivants : − A : ≪ La somme obtenue est sup´erieure ou ´egale `a 10 ≫, − B : ≪ Le nombre obtenu avec le premier d´e est 6 ≫, − C : ≪ On obtient deux nombres impairs ≫, alors − les ´ev´enements B et C sont incompatibles, A et B ne le sont pas, en effet A ∩ B = {(6; 4); (6; 5); (6; 6)} − A ∪ B ={(6; 1); (6; 2); (6; 3); (6; 4); (6; 5); (6; 6); (5; 5); (5; 6); (4; 6)} − A¯ : ≪ la somme obtenue est strictement inf´erieure `a 10 ≫ C¯ : ≪ on obtient au moins un nombre pair sur les 2 ≫ − A ∩ C ={(5; 5)} contraire de ≪ la somme est plus grande que 10 et on a 2 nombres impairs ≫, contraire de somme est plus grande que 10 ≫. . . Propri´ et´ e. ≪ x = 6 ou la R`egles de calcul : ∅ = Ω ; Ω = ∅ ; A ∪ B = A ∩ B et A ∩ B = A ∪ B . le contraire de la r´eunion est l’intersection des contraires, et le contraire de l’intersection est la r´eunion des contraires ≫ ≪ faire le contraire du A ∪ B et du A ∩ C d’au dessus Remarques : Soient Ω un univers, A1 , A2 , A3 et A4 des ´ev´enements. − La r´eunion de tous ces ´ev´enements : A1 ∪ A2 ∪ A3 ∪ A4 , que l’on peut noter 4 [ Ak , est l’´ev´enement k=1 ≪ au moins un des ´ ev´enements A1 ou A2 ou A3 ou A4 est r´ealis´e ≫ : c’est l’ensemble des issues qui sont dans l’un ou l’autre des Ak (ou dans plusieurs `a la fois). 4 \ Ak est l’´ev´enement ≪ tous les ´ev´enements A1 et A2 et A3 − L’intersection A1 ∩ A2 ∩ A3 ∩ A4 not´ee k=1 et A4 sont r´ealis´es ≫ : c’est l’ensemble des issues qui sont dans tous les Ak `a la fois. Exemple : dans la situation de l’exp´erience al´eatoire 6 on effectue maintenant plusieurs tirages successifs avec remise, en observant les couleurs des boules. On note Bk l’´ev´enement ≪ la boule tir´ee au k i`eme tirage est blanche ≫. Exprimer en fonction des (Bk )k∈N∗ les ´ev´enements suivants : ≪ au moins une boule blanche est tir´ee au cours des 5 premiers tirages ≫ : B1 ∩ B2 ∩ B3 ∩ B4 ∩ B5 ≪ au cours des 4 premiers tirages, toutes les boules tir´ees sont noires ≫ : B¯1 ∩ B¯2 ∩ B¯3 ∩ B¯4 ≪ au moins une boule noire est tir´ee au cours des 10 premiers tirages ≫ : 10 [ Bk ou T10 k=1 Bk k=1 D´ efinition. On dit que A implique B si la r´ealisation de A entraˆıne celle de B : toutes les issues de A sont favorables aussi `a B. A ⊂ B si tous les ´el´ements de A sont aussi dans B. Exemples : 3/6 ECT 1 lyc´ee Condorcet 2013-2014 Espaces probabilis´es finis - COURS 3) R´ esum´ e Vocabulaire des probabilit´ es Vocabulaire des ensembles Notations espace fondamental, univers ensemble Ω issue ´el´ement ω ´ev´enement partie de Ω A, B, ... tous les ´ev´enements ensemble des parties de Ω P(Ω) l’issue ω r´ealise l’´ev´enement A ω est un ´el´ement de la partie A ω∈A ´ev´enement certain espace entier Ω ´ev´enement impossible partie vide ∅ ´ev´enement contraire partie compl´ementaire A ou AC ou ∁Ω A et intersection ∩ ´ev´enements incompatibles parties disjointes A1 ∩ A2 = ∅ ou (non exclusif) r´eunion ∪ implication inclusion ⊂ (ω ∈ Ω) Notations des ensembles : {. . . ; . . . . . . ; . . .} : ´enum´eration des ´el´ements ; par exemple [. . . ; . . .] : intervalle ; par exemple [−1; 4] est l’ensemble des nombres mˆeme `a virgule, entre −1 et 4. [[. . . ; . . .]] : intervalle de nombres entiers ; p. ex. [[3; 7[[= {3; 4; 5; 6} {. . . ; . . . . . . ; . . .}3 : ensemble des successions ordonn´ees de 3 ´el´ements de l’ensemble {. . . ; . . . . . . ; . . .} ; par exemple {P ; F }3 = {P P P ; P P F ; P F P ; F P P ; P F F ; F P F ; F F P ; F F F } de mˆeme, [[1; 4]]2 : ensemble des successions ordonn´ees de 2 nombres entiers entre 1 et 4 : [[1; 4]]2 = {11; 12; 13; 14; 21; 22; . . .} 4) Exercice Exp´erience al´eatoire 2 : trois lancers de pi`ece successifs. 1. D´eterminer Card(Ω). arbre si besoin 2. On consid`ere l’´ev´enement A : ≪ la premi`ere pi`ece am`ene Pile ≫, et l’´ev´enement B : ≪ Pile est arriv´e au moins deux fois ≫. Donner toutes les issues de A et celles de B, puis d´eterminer les ´ev´enements A ∪ B, A ∩ B et B. 3. On note C l’´ev´enement ≪ tous les lancers ont donn´e Pile ≫, et D ≪ aucun lancer n’a donn´e Pile ≫. D´ecrire par des phrases les ´ev´enements contraires de C et de D ? C et D sont-ils compatibles ? implication ? C et A 4/6 ECT 1 lyc´ee Condorcet 2013-2014 Espaces probabilis´es finis - COURS II. Probabilit´ es On rappelle que pour toute la fin du cours, l’univers Ω est un ensemble fini. P(Ω) est l’ensemble des parties de Ω, qui repr´esente donc tous les ´ev´enements possibles. Pour compl´eter l’´etude d’une exp´erience al´eatoire, il nous reste `a associer `a tout ´ev´enement A dans l’univers Ω ses chances d’ˆetre r´ealis´e : c’est la probabilit´ e de A, que l’on notera P(A). 1) Qu’est-ce qu’une probabilit´ e? D´ efinition. On appelle probabilit´ e sur Ω une application P : P(Ω) → [0; 1] A 7 → P(A) qui v´erifie les propri´et´es : (i) la probabilit´e d’un ´ev´enement est un nombre entre 0 et 1 : pour tout ´ev´enement A, P(A) ∈ [0; 1] . ≪ P associe ` a tout ´ev´enement A de P(Ω), un nombre P(A) dans [0; 1] ≫ (ii) la probabilit´e de l’´ev´enement certain Ω est 1 : P(Ω) = 1 . (iii) si A et B sont incompatibles, la probabilit´e de leur r´eunion est la somme des probabilit´es de chacun : si A ∩ B = ∅, alors P(A ∪ B) = P(A) + P(B) . Alors (Ω; P(Ω); P ) est un espace probabilis´ e fini. En fait, si l’on connaˆıt la probabilit´e de chacune des issues, on peut trouver la probabilit´e de tous les ≪ ≫ ´ev´enements : par exemple, dans l’exp´erienceal´eatoire 2, avec A : la premi` ere pi`ece am`ene Pile (voirI.4)), on a P(A) = P {P F F ; P F P ; P P F ; P P P } = P {P F F } + P {P F P } + P {P P F } + P {P P P } . Propri´ et´ e. La probabilit´e d’un ´ev´enement est ´eP gale `a la somme des probabilit´es des ´ev´enements ´el´ementaires (ou issues) qui le constituent : P(A) = ω∈A P({ω}). En particulier, pour d´efinir une probabilit´e, il suffit de choisir les valeurs de P({ω}) pour chaque issue possible ω : il faut leur donner des valeurs entre 0 et 1, et s’assurer que la somme fait 1. Autrement dit : si Ω = {ω1 , ω2 , . . . , ωn } et P({ωi }) = pi , alors il faut que p1 + p2 + . . . + pn = 1. Remarque : choisir les probabilit´es de chaque issue revient `a choisir un mod` ele probabiliste pour notre exp´erience al´eatoire. Le choix d’un mod`ele probabiliste d´epend des modalit´es de l’exp´erience al´eatoire. Par exemple, sur un lancer de pi`ece ` a Pile ou Face, on a toujours Ω = {P ; F }, mais on peut avoir plusieurs 1 mod`eles selon la pi`ece : si elle est ´equilibr´ee, P(P ) = P(F ) = , mais on pourrait avoir P(P ) = 0, 4 et 2 P(F ) = 0, 6 si elle est truqu´ee. Exercice : Une pi`ece est truqu´ee de telle sorte qu’il y a deux fois plus de chances d’obtenir Face que Pile. D´eterminer l’espace probabilis´e associ´e ` a cette situation. 5/6 ECT 1 lyc´ee Condorcet 2013-2014 Espaces probabilis´es finis - COURS 2) Exemple fondamental : cas d’´ equiprobabilit´ e Dans certaines situations, il se peut que les conditions de l’exp´erience permettent d’affirmer que toutes les issues ont la mˆeme probabilit´e : d´e ´equilibr´e, boules indiscernables, choix au hasard . . . Dans le cas d’´equiprobabilit´e, la probabilit´e associ´ee `a l’univers Ω est appel´ee probabilit´ e uniforme, 1 . elle prend la mˆeme valeur pour chaque issue : pour toute issue ω, P({ω}) = Card(Ω) Card(A) nombre d’issues favorables Alors pour tout ´ev´enement A de P(Ω), P(A) = = Card(Ω) nombre total d’issues Exemples : • Dans l’exp´erience o` u on lance un d´e ´equilibr´e, le mot ≪ ´equilibr´e ≫ sous-entend qu’il y a ´equiprobabilit´e des diff´erentes issues de l’univers [[1; 6]], et donc chaque nombre sort avec une probabilit´e 16 . On parle aussi de d´es non pip´es. 3 1 Alors, si A est l’´ev´enement ≪ obtenir un nombre pair ≫, Card(A) = . . . donc P(A) = = 6 2 2 1 De mˆeme P(≪ obtenir un nombre plus grand que 5 ≫) = = . 6 3 Remarque : que le d´e soit ´equilibr´e ou non, Ω = [[1; 6]] toujours, ce sont ensuite les probabilit´es qui changent ´eventuellement. • Dans l’exp´erience al´eatoire 6 de la boˆıte ` a 6 boules noires et 4 boules blanches, toutes indiscernables : il y a ´equiprobabilit´e sur chaque boule, c’est-`a-dire sur Ω = [[1; 10]]. Il y a alors . . . . . . . . . issues favorables `a l’´ev´enement P(≪ obtenir une boule noire ≫) = ≪ obtenir une boule noire ≫ , donc Ainsi, il n’y a pas ´equiprobabilit´e si l’on consid`ere l’univers Ω = {N; B} : P(N) = . . . . . . et P(B) = . . . . . . Remarque : dans le cas d’´equiprobabilit´e, les calculs de probabilit´es d’´ev´enements se r´eduisent `a des calculs de cardinaux d’ensembles, c’est ce que l’on appelle le d´ enombrement, et c’est l’objet du prochain chapitre. 3) Formules g´ en´ erales Propri´ et´ e. Soit (Ω; P(Ω); P) un espace probabilis´e fini, alors : ⋆ P(∅) = 0 ¯ = 1 − P(A) . penser aux cardinaux, mˆeme ⋆ pour tout ´ev´enement A, P(A)+P A = 1, ou P(A) formule ⋆ pour tous ´ev´enements A et B, P(A ∪ B) = P(A) + P(B) − P(A ∩ B) . ¯ . ⋆ pour tous ´ev´enements A et B, P(B) = P(B ∩ A) + P(B ∩ A) ⋆ si A implique B, c’est-`a-dire si A ⊂ B, alors P(A) 6 P(B) . Exemple : exp´erience 4, lancer deux d´es ´equilibr´es. 1. On avait d´efini l’´ev´enement A : ≪ la somme obtenue est sup´erieure ou ´egale `a 10 ≫. Calculer P(A). 2. On d´efinit D ≪ obtenir deux nombres diff´erents ≫. Calculer P(D). 3. On pose E ≪ obtenir deux nombres pairs ou inf´erieurs ou ´egaux `a 2 ≫. D´eterminer P(E). 4. autre calcul, avec implication par exemple. FAIRE LES SCE DANS CHAPITRE INDEP COND. 6/6
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