Dossier sur le glutathion - Bien

Dossier sur le glutathion
Professeur Luc Montagnier « Les combats de la vie »
Prix Nobel de médecine 2008
Historique
Le glutathion est un antioxydant découvert au XIXe siècle par le docteur Rey Pailhade. Son
action antioxydante n'a été cependant réellement étudiée que depuis le début des années 70.
Description
Le Glutathion, ou GSH, est considéré comme le plus puissant des anti-oxydants, le «Maître antioxydant » (Dr John T. Pinto). Naturellement présent dans notre organisme, il protège l’intégrité
cellulaire, en neutralisant les radicaux libres, il détoxique l’organisme et soutient le système
immunitaire « De hauts niveaux de GSH sont associés à la santé et à la longévité » (Pr. Jean
Carper).
Notre corps ne peut se passer de glutathion pour combattre les radicaux libres qui
endommagent l’ADN, accélèrent le vieillissement, affectent les défenses immunitaires et sont la
cause directe ou indirecte de troubles cellulaires, métaboliques et mêmes fonctionnels. Or, le
niveau de ce tripeptide diminue constamment avec l’âge et de nombreux facteurs épuisent, peu
à peu, nos réserves intracellulaires.
De nombreuses molécules sont reconnues pour leurs actions antioxydants sur l'organisme
(vitamines C et E par exemple...). Mais ces antioxydants sont d'origine exogène, c'est à dire
qu'ils sont extérieurs à notre organisme et ne peuvent donc être produits par notre corps. Le
glutathion est l’antioxydant propre à nos cellules, on ne peut donc sérieusement prétendre
soutenir le potentiel antioxydant de l’organisme sans maintenant à niveau ses réserves
intracellulaires en glutathion.
Le niveau en GSH diminue naturellement et constamment avec l’âge
Age
Perte
0 à 20 ans
21 à 30 ans
31 à 40 ans
41 à 50 ans
51 ans…
perte de 10%
perte de 15%
perte de 25%
perte de 34%
perte de 40%...
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En plus de sa diminution naturelle, plusieurs facteurs extérieurs épuisent nos réserves
intracellulaires de glutathion dans l'organisme:
* les maladies chroniques (cancer, l’arthrite, le sida, etc.)
* une surconsommation d’huiles rances telles les huiles végétales, partiellement hydrogénées
* la pollution, le tabac, une surexposition aux poisons tels les pesticides et les métaux lourds
* les métabolites médicamenteux consécutifs à l’usage de médicaments qui stressent le foie
* le stress
* la mauvaise alimentation
* l'exposition aux radiations, etc.
* la consommation d’alcool et de tabac
Afin d’éviter que les réserves intracellulaires en GSH ne s’épuisent et ouvrent ainsi la porte à
divers troubles de santé, il faut fournir à l’organisme les moyens nécessaires pour qu’il puisse
les reconstituer au fur et à mesure de ses besoins…
Propriété
Le glutathion est à la base de notre système immunitaire et de nos cellules, ils doivent
constamment se réapprovisionner en glutathion afin de pouvoir soulager les problèmes de notre
organisme. Le glutathion joue plusieurs rôles
Antioxydant,
Immunostimulant,
Détoxifiant,
Énergisant
Chaque jour notre corps vieillit et doit faire face à des attaques extérieures (pollution, stress,
infections et les maladies...). Ces différents facteurs diminuent significativement le taux de
glutathion…
Hors notre système immunitaire est composé entre autres, de globules blancs qui en sont les
principaux acteurs. Ces globules blancs dépendent essentiellement du glutathion pour pouvoir
continuer à fonctionner correctement.
Ainsi une baisse de glutathion peut nous rendre beaucoup plus vulnérable aux maladies qui
nous assaillent quotidiennement ainsi que les radicaux libres présents dans notre organisme (ils
sont associés à différents problèmes, tel la fatigue musculaire et le vieillissement prématuré...).
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Les principales actions reconnues du glutathion
 Ralentir le processus de vieillissement de l’organisme :
o Le glutathion prévient certaines maladies neuro-dégénératives, scléroses multiples, maladie de
Lou Gehrig, Alzheimer, Parkinson... (Certaines études ont misent en évidence un niveau bas de
glutathion dans l'organisme des ces malades...).
o Il ralentit la formation de cataractes et la dégénérescence de la macula
 Soulager le système cardiovasculaire : Le glutathion prévient les maladies cardiaques et retarde
le processus de formation de "bouchons dans les artères. Il prévient l’apoplexie, athérosclérose et les
lésions causées par les perfusions.
 Aide sur le système digestif : Le GSH protège le système digestif, et soulage les inflammations
intestinales (gastrite, ulcères stomacaux, ulcère du colon et la maladie de Crohn...Le glutathion peut
restaurer les fonctions du foie lors de dommages liés à un abus de drogues ou alcool
 Maladies infectieuses et immunologiques :
o
o
o
o
o
Maladies antivirales (Hépatite, herpès, rhume…)
Infections bactériennes
Dysfonctionnement auto-immunitaires
Fatigue chronique
Pour les personnes atteints du Sida, le taux de glutathion est relativement bas, il est important
d'élevé le taux de glutathion dans les ces cas précis
 Prévention du cancer :
o Le glutathion bloque l'action de toxines cancérigènes,
o Permet d'optimiser les fonctions immunitaires de l'organisme,
o Ralentit la croissance des tumeurs.
 Aide du système pulmonaire :
o Des propriétés thérapeutiques du glutathion ont été mises en évidence dans plusieurs affections
pulmonaires (asthme, bronchite chronique et l’emphysème...).
o Le GSH Éclaircit le mucus dans les poumons et facilite la toux expectorante et réduit
l’inflammation pulmonaire.
 Aide sur le métabolisme :
o Le glutathion protège les cellules contre l'oxydation, et les radicaux libres (peroxyde
d’hydrogène...)
o Le glutathion Protège les globules rouges contre les dommages et améliore ainsi le transport de
l'oxygène dans l'organisme.
o Augmente les performances athlétiques. Réduit le temps de récupération après un effort
physique.
o Le glutathion protège les cellules contre l'oxydation, et les radicaux libres (peroxyde
d’hydrogène...)
o Le glutathion protège les globules rouges contre les dommages et améliore ainsi le transport de
l'oxygène dans l'organisme.
 Grossesse : Lors de grossesse et d'allaitement, développement du fœtus le glutathion est important car
il neutralise les agents polluants nocifs pour l'enfant.
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Antioxydants et chimiothérapie
Une méta-analyse a inclus 19 essais cliniques portant sur un
total de 1 554 participants et a examiné les effets des
antioxydants sur la capacité de tolérance de la chimiothérapie.
Le glutathion (7 essais), la mélatonine (4 essais), la vitamine
A (2 essais), un mélange d’antioxydants (2 essais), la
vitamine C (1 essai), la N-acétyl-cystéine (1 essai), la
vitamine E (1 essai) et l’acide ellagique (1 essai) sont les
antioxydants évalués. Les sujets de la plupart des études
avaient une maladie avancée ou une rechute. Après avoir
examiné les données, les chercheurs ont déterminé que les sujets cancéreux prenant des
antioxydants avaient un taux de survie similaire ou meilleur que les témoins. De plus,
aucun de ces essais n’a soutenu la théorie selon laquelle des suppléments antioxydants
diminuaient l’efficacité de la chimiothérapie. Sur les 17 essais évaluant la toxicité de la
chimiothérapie, incluant diarrhées, perte de poids, dommages neurologiques et
diminution des globules sanguins, 15 ont conclu que le groupe prenant des antioxydants
souffrait de ces effets secondaires à un taux similaire ou moindre que les témoins. Selon
les chercheurs, une réduction des effets secondaires pourrait éviter que les patients
réduisent leur dose de chimiothérapie, interrompent le traitement programmé ou
l’abandonnent. Par conséquent, la capacité des antioxydants à réduire ces effets
secondaires pourrait avoir un effet favorable sur les résultats du traitement.
(Cancer Treatment reviews – Elsevier – published online 28 March 2007.)
Cette nouvelle étude a enrôlé 52 personnes traitées pour un cancer avancé du colon avec une
chimiothérapie utilisant l’oxaliplatine. La moitié des sujets a également reçu, en même temps
que la chimiothérapie, du glutathion en injections intraveineuses à une dose moyenne de 2 500
mg tandis que l’autre moitié recevait un placebo.
Les sujets recevant le glutathion ont eu une incidence nettement plus faible de lésions nerveuses
induites par la chimiothérapie que ceux du groupe témoin. Peut-être plus important, l’ajout de
glutathion au traitement ne diminuait pas l’efficacité de la chimiothérapie à réduire la taille des
tumeurs du colon. En fait, les sujets recevant du glutathion avaient légèrement plus de chance
(mais pas de façon significative) de voir la taille de leur tumeur rétrécir.
(Journal of Clinical Oncology, 2002 ; 20 : 3478-3483.)
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Antioxydants et diabète (1er novembre 2003)
Des preuves substantielles démontrent une augmentation du stress oxydant dans le diabète à travers
une variété de mécanismes induits par l’augmentation des niveaux de sucre dans le sang.
De plus, on pense que cette augmentation du stress oxydant contribue au développement des
complications diabétiques comme des lésions sur les gros et petits vaisseaux (macro et microangiopathie). Cela peut avoir de graves conséquences pour des organes cibles tels que les nerfs, les
yeux ou les reins. Cinquante-quatre patients atteints de diabète de type 1 (18 hommes et 36 femmes)
ont été comparés à 40 personnes témoins en bonne santé de même âge. Les patients diabétiques étaient
divisés en deux groupes : l’un sans complication diabétique (18 patients avec un diabète diagnostiqué
environ 14 ans plus tôt) et un autre avec des signes cliniques de complications typiques du diabète (26
patients avec un diabète diagnostiqué depuis env 18 ans).
Les niveaux de lipides de ces deux groupes de patients étaient plus
élevés que ceux du groupe témoin et les valeurs moyennes de HbA1c
(hémoglobine glyquée, un marqueur du contrôle à long terme de la
glycémie) étaient au-dessus de 7,5%, c’est-à-dire assez élevées. Les
marqueurs des lésions oxydatives sur les protéines et les lipides étaient
significativement plus importantes chez les diabétiques par rapport à
ceux des témoins, les marqueurs des lésions oxydatives étant encore
augmentés dans le groupe de patients avec des complications
diabétiques.
Les marqueurs de la protection antioxydante (vitamine E, bêta-carotène,
glutathion et glutathion peroxydase) étaient plus bas dans les deux
groupes de diabétiques que chez les témoins.
Free Radical Biology & Medicine, 2003 June 15 ; 34 (12) : 1563-1574
Antioxydants et polyarthrite rhumatoïde (1er février 2004)
Des données cliniques suggèrent que la polyarthrite
rhumatoïde est associée à une augmentation du stress oxydant.
On a montré qu’une augmentation de la consommation
d’antioxydants soulage les symptômes de cette maladie,
probablement en diminuant le stress oxydant. Des chercheurs
ont comparé la consommation de nutriments et le statut
antioxydant de 97 patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde
avec celui de 97 personnes en bonne santé. La consommation
de nutriments a été évaluée en utilisant des études alimentaires
et 20 sujets de chacun des deux groupes ont fourni des
échantillons sanguins.
Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde consommaient moins de calories et des quantités de
graisse, de vitamine A et de bêta-carotène significativement plus faibles que les sujets en bonne santé.
De plus, ils avaient des niveaux sanguins de vitamine E et d’enzymes antioxydantes (superoxyde
dismutase et glutathion peroxydase) significativement plus faibles. Les chercheurs en ont conclu
qu’une consommation appropriée de nutriments antioxydants pourrait réduire la génération de radicaux
libres et améliorer le statut antioxydant des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde.
(Journal of the American College of Nutrition, 2003 ; 22 : 11-35)
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Protéger le foie et l’organisme de la toxicité induite par
l’alcool et les poisons (1er décembre 1998)
Le Foie est l’organe qui enlève puis élimine les produits toxiques qui circulent dans le sang.
C’est un véritable cheval de labour métabolique qui doit assurer en permanence un travail
difficile et complexe : · Il métabolise tous les produits chimiques que le corps rencontre, y
compris les médicaments. · Il filtre le sang, s’attaque aux bactéries, fabriquer la bile et d’autres
substances comme les lipoprotéines. · Il stocke les vitamines et les munit de co-enzymes pour
les rendre utilisables par l’organisme, fabrique le cholestérol, synthétise le fibrinogène et la
prothrombine (des coagulants), élimine les composés biochimiques toxiques, synthétise des
protéines et transforme le glucose en glycogène pour le stocker. La santé du foie est essentielle
parce que tout ce qui l’affecte se transmet très rapidement aux autres organes. Une personne
avec un foie malade est une personne qui a un réel problème !
La cirrhose
La cirrhose du foie commence par une infiltration graisseuse de l’organe qui rend beaucoup de
cellules hépatiques non fonctionnelles, puis progresse jusqu’à ce que le foie dégénère
complètement en nodules et tissu conjonctif. Le foie est pourtant le seul organe du corps
humain qui soit capable de se régénérer (souvenez-vous du supplice de Prométhée !).
La cirrhose se produit lorsque la dégénérescence causée par l’alcool, les toxiques, les virus ou
la malnutrition l’emporte sur la capacité du foie à s’auto-régénérer. Une des principales
conséquences biochimiques de la cirrhose est la déplétion du Glutathion, un antioxydant très
important que le foie assemble et qui protège les lipides et les mitochondries du dommage
radicalaire. Une bonne partie des dégâts occasionnés par la cirrhose provient directement de
cette carence en Glutathion.
Les toxiques
Le foie n’a pas non plus été conçu pour traiter les polluants qui sont devenus une part intégrante
de la vie moderne depuis 100 ans : Les toxiques les plus dangereux sont les métaux lourds
(Plomb, Mercure, Cadmium, Arsenic, Nickel et Aluminium) qui se trouvent dans l’air que nous
respirons (pollution industrielle, gaz d’échappements), mais aussi dans les poissons contaminés,
les alliages dentaires, les ustensiles de cuisine, les conduites d’eau, la fumée de cigarette et
certains médicaments (par exemple les anti-acides).
Les autres toxiques sont les pesticides et herbicides, les Drogues, l’Alcool, les solvants, les
poisons naturels, les endotoxines, certains médicaments (contraceptifs oraux, stéroïdes
anabolisants) et, peut être, certains additifs alimentaires.
Lorsque la quantité de polluants présente dans l’organisme est supérieure à la capacité de
détoxification du foie, la surcharge entraîne fatigue, maux de tête, douleurs et troubles digestifs.
Puis : pâleur, vertiges, anémie et troubles de la coordination. Enfin : dépression, confusion
mentale, et troubles moteurs. Cette " congestion " du foie est caractérisée par une augmentation
de certains marqueurs que détectent les analyses de laboratoire de la fonction hépatique :
bilirubine sérique, phosphatase alcaline, SGOT, SGTP et Gamma GT.
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Conclusion
Le glutathion accomplit énormément de taches importantes pour l'organisme. Il en est le
principal antioxydant et préserve notre système immunitaire. Le glutathion est à la base de nos
cellules et préserve leur intégrité en les désintoxiquant des composés dangereux (métaux lourds,
agents polluant...).
Un apport seul en glutathion n'est pas suffisant. La consommation et l’administration directe de
glutathion ne permettent pas de reconstituer l’intégralité de nos réserves intracellulaires en
GSH.
Pour y parvenir, il est donc nécessaire d’obtenir une production endogène et intracellulaire de
GHS. Cette production endogène est apportée par des précurseurs peptidiques du GSH
(gamma-L-Glutamyl-L-Cystéinylglycine) qui favorise la production de glutathion naturelle au
sein de l'organisme.
« Le stress oxydant n’est pas une fatalité, nous pouvons
nous en protéger, en réduire les effets par la connaissance
des comportements et des facteurs qui l’aggravent, et
espérer ainsi vivre plus longtemps en bonne santé »
Professeur Luc Montagnier
« Les combats de la vie »
Prix Nobel de médecine 2008
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À la fine pointe de la recherche médicale
Les 3 « grands » de la recherche sur le glutathion
et le système immunitaire reconnus à travers le monde
Le Dr Gustavo Bounous
Chercheur de carrière à
l’Université McGill
Initiateur de la recherche sur la
cystéine liée
Créateur du HMS
90/Immunocal en voie de
révolutionner la médecine
Ses travaux ont suscité un
intérêt mondial sur le glutathion
à travers tout le monde
scientifique (quelques
douzaines d'articles seulement
publiés à ce sujet sur
PubMed* au début de ses
recherches. Près de 90,000
aujourd'hui!).
Récipiendaire de la médaille du
Collège royal des médecins et
chirurgiens du Canada (1965)
trois ans seulement après son
arrivée au pays
Le Dr Wulf Drogüe
Scientifique de renommée mondiale
spécialisé en immunologie et en
antivieillissement
Président du conseil médical d’Immunotec
(Recherche & développement)
Le Dr Jimmy Gutman
Urgentologue spécialiste en
médecine familiale
2 passions: médecine/formation
Ex-directeur des études et du
programme de résidence en
médecine d'urgence à l'Université
McGill, à Montréal
A publié 289 rapports scientifiques.
A dirigé jusqu’en 2005 la division
d’immunologie de l’Institut national du
cancer à Heidelberg, en Allemagne
Membre de divers groupes :
- Association européenne pour la recherche
sur le cancer
- Association américaine des
immunologistes
- Société de recherche des radicaux libres
- Société Britannique pour l’immunologie
Créateur de la formule de composition du
Immunocal Platinum
PubMed est une bibliothèque
médicale accessible par Internet
partout à travers le monde et
publiant l’ensemble de la recherche
effectuée dans tous les domaines.
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Conférencier scientifique
international
Expert du rôle du glutathion sur la
santé.
Auteur de plusieurs ouvrages sur
le glutathion dont Glutathion (GSH)
le protecteur le plus puissant de
votre organisme, (livre
fondamental sur les fonctions du
GSH).