Le magazine de l’Organisation Nationale des Syndicats d’Infirmiers Libéraux L’infirmière libérale © EMUEMU - FOTOLIA.COM r u s m o o Z 3 1 0 2 n° 156 janvier 2014 www.onsil.fr éditorial éditorial Tous les textes cités dans le journal font l’objet d’un supplément électronique sur le site de l’Onsil : www.onsil.fr L’infirmière libérale Le magazine de l’Organisation Nationale des Syndicats d’Infirmiers Libéraux n°156 janvier 2014 Béatrice Galvan RÉDACTRICE EN CHEF : Isabelle Rios COMITÉ DE RÉDACTION: Bureau national de l’Onsil DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : L’année 2013 est derrière nous, un an déjà que notre équipe a pris le relais du Président Jean-Michel Elvira. Ce mois de janvier nous donne l’occasion de poser regard apaisé sur l’année écoulée : on entend souvent que les syndicats ne font rien, voici une rétrospective d'une partie du travail de l'Onsil sur l'année 2013 ! Vous le savez surement, nous sommes entrés en négociations conventionnelles pour l’avenant n°4 le 18 octobre 2013. Seulement deux réunions pour tenter de négocier des avancées pour la profession, et nous nous sommes vite rendu compte que cet avenant était une vraie mascarade, celui-ci étant prêt à signer en l’état depuis longtemps ! En effet, rien sur la DSI, alors même que nous travaillons sur ce sujet depuis 2007 avec l’Assurance Maladie et trois autres syndicats ; l’Onsil restant très attachée à la notion d’autonomie des infirmières libérales par le biais de la consultation infirmière. Cela n’a pas eu l’air d’émouvoir grand monde, hormis l’Onsil, autour de cette table des négociations. Le contenu de cet avenant ne comprenait que : - La prise en charge par l’Assurance Maladie d’une partie des cotisations sociales de nos honoraires non conventionnés lorsqu’il y a exercice en structure de soins ; - Le protocole de scannérisation des ordonnances et des pièces justificatives pour le paiement de nos honoraires ; - Les sanctions conventionnelles en cas de non télétransmission systématique de nos facturations. L’Onsil, une fois de plus, n’a pas été dupe du jeu mené par l’Assurance Maladie, qui voulait nous voir signer un avenant qui, de fait, n’apportait pas grand chose à la profession ! À ce titre, l’Onsil a refusé de signer cet avenant, marquant par ce refus, sa fidélité à sa politique, sans compromission pour la défense des intérêts des infirmières libérales. Ces négociations ont mis un terme à l’année 2013, mais sachez que votre syndicat s’est acharné tout au long de cette année à continuer à travailler sur de nombreux dossiers. En effet, de nombreuses réunions de travail ont eu lieu sur des sujets tels que : la DSI, cotisations ordinales, cotisations URSSAF, CARPIMKO, dossier perfusions, nombreux communiqués de presse et communications internes… Je veux profiter de cet édito pour présenter mes remerciements et félicitations aux nombreux bénévoles et adhérents de l’Onsil, qui, par leur engagement, ont donné de leur temps et se sont investis pour la défense des intérêts de la profession. Merci également à vous tous, membres du Conseil d’administration, nos précieuses salariées, nos représentants de région, ceux qui siègent dans les commissions, et aux infirmiers libéraux qui, par leurs adhésions, apportent leur pierre à l’édifice de l’Onsil. 2014 est maintenant devant nous, l’Onsil continuera, en s’appuyant comme toujours sur ses adhérents, (sa base) à œuvrer pour une meilleure reconnaissance de notre profession. Je vous souhaite à tous, chères collègues, une TRÈS BONNE ANNÉE 2014 ! Béatrice Galvan - PRÉSIDENTE 16 > Réunion Ministère sur la prise en charge des personnes RÉDACTION ET RÉGIE PUBLICITAIRE : JANVIER Onsil 4, rue Alaric II - 31000 Toulouse Tél. 05 62 30 00 78 - Fax 05 61 22 70 30 mail : [email protected] www.onsil.fr FÉVRIER Prix au numéro : 8 e MISE EN PAGE : Lorena Magee 06 63 52 72 06 IMPRESSION : Escourbiac Dépôt légal à parution N° ISSN : 2267-6066 K agenda MARS dépendantes en présence de Jean-Marc Ayrault 27 > Section paritaire DPC de l’OGDPC 29 > Conseil de surveillance de l’OGDPC 06 13 18 20 13 14 27 > FIF-PL section santé – Réunion PRADO BPCO UNPS > Conseil d’administration de CNPS > Réunion DSI UNCAM > Assemblée plénière UNPS > Assemblée plénière > Convention du CNPS > Conseil de gestion du FIF-PL Glossaire BPCO : broncho-pneumopathie chronique obstructive CNPS : Centre National des Professions Libérales de Santé DSI : Démarche de soins infirmiers DPC : Développement Professionnel Continu FIF-PL : Fonds Interprofessionnel de Formation des Professionnels Libéraux OGDPC : Organisme Gestionnaire du Développement Professionnel Continu PRADO : Programme de retour à domicile UNPS : Union Nationale des Professionnels de Santé L’infirmière libérale • n°156 janvier 2014 • 3 ZOOM SUR AVENANT N°4 Pourquoi l’Onsil n’a pas signé > Parce que, une fois de plus, l’UNCAM a refusé de discuter de la suppression de la DSI et de la mise en place de la consultation infirmière, > Parce que, une fois de plus, les infirmières libérales sont méprisées par l’UNCAM avec une proposition financière indigne en matière d’aide à la mise à jour des logiciels qui devront permettre la télétransmission des ordonnances, > Parce que, une fois de plus, alors que nous sommes une des professions dont le taux de télétransmission est le plus important, les infirmières qui ne télétransmettront pas seront les plus sanctionnées parmi toutes les professions de santé, > Parce que les propositions de l’UNCAM contenues dans l’avenant n°4 sont loin d’être claires pour ce qui concerne la participation des caisses aux cotisations sociales des infirmières libérales exerçant en structures, L’Onsil, décidemment seul syndicat défenseur de la profession, s’oppose à la signature d’un avenant au rabais qui ne comporte aucune avancée pour elle ! L’Onsil, fidèle à sa politique sans compromission de défense des intérêts des infirmières libérales, a refusé de signer l’avenant n°4 négocié entre l’assurance maladie et les Instances représentatives de la profession. Béatrice Galvan PRÉSIDENTE Monsieur Frédéric Van Roekeghem Directeur Général de l’UNCAM 75986 PARIS CEDEX 20 Toulouse, le 28 janvier 2013 Monsieur le Directeur général, En ce début d’année, permettez-moi, Monsieur le Directeur Général, de vous présenter tous nos vœux au nom de l’Organisation Nationale des Syndicat d'Infirmiers Libéraux. Ce début d’année 2013 doit aussi être l’occasion de pouvoir faire un point sur nos dossiers en cours et c’est dans ce sens que je souhaiterais vous interpeller. En premier lieu, les négociations portant sur la redéfinition des dispositifs de perfusions dans le cadre de la Commission de Hiérarchisation des Actes Professionnels semblent au point mort. Cela est fort dommageable d’autant plus que les premières réunions tenues semblaient prometteuses. Nous devions recevoir de la part de l’UNCAM un projet à discuter, qu’en est-il ? Deuxièmement, la signature de l’avenant n°3 à notre convention prévoyait également une conclusion de la réforme de la DSI au 31 décembre 2012. Si, malheureusement, un syndicat passéiste semble toujours arc-bouté à la défense de cette DSI que nous avons tous qualifiée d’obsolète, il me semble, pour en avoir parlé avec mes collègues, que rien n’entraverait l’élaboration d’un document conventionnel remplaçant cette démarche de soins, et permettant à la profession d’envisager la possibilité de se voir confier de nouveaux rôles à domicile. Vous savez, Monsieur le Directeur général, combien l’Onsil depuis de nombreuses années déjà, prône la mise en place d’une consultation infirmière dans le cadre de son rôle propre. Lors de notre rencontre informelle en ouverture des négociations de l’avenant n°3, j’avais déjà eu l’occasion de vous entretenir de ce sujet et vous m’aviez conseillé la prudence. Je pense que le moment est maintenant opportun pour aller de l’avant dans l’intérêt de notre profession et de nos patients, surtout si l’on fait le lien avec les problèmes inhérents à la démographie médicale. Enfin, Monsieur le Directeur général, je voulais vous entretenir du problème de la participation des caisses d’assurance maladie au financement des cotisations dues au titre des revenus d’activités non salariées réalisées dans des structures dont le financement inclut la rémunération des professionnels de santé. Comme vous le savez, l’accord-cadre interprofessionnel signé le 15 mai 2012 prévoit une négociation dans le cadre des conventions nationales avant le 31 décembre 2012, c’est dans ce sens que le Conseil d’administration de l’Onsil vous demande de lui faire connaitre les modalités d’entrée dans ce processus de négociation. En vous remerciant de l’intérêt que vous porterez à ce courrier et dans l’attente de votre réponse, Je vous prie je vous prie de croire, Monsieur le Directeur Général, en l’assurance de ma parfaite considération. Jean-Michel Elvira - PRÉSIDENT L’infirmière libérale • n°156 janvier 2014 • 4 ZOOM SUR AVENANT N°4 Extrait de l’avenant n° 4 Article 2 – Obligation de transmission des documents de facturation Le a) de l’article 7.4.1 de la convention nationale est ainsi modifié : après « le non-respect de façon répétée, de la liste visée à l’article L.162-1-7 du code de la sécurité sociale (NGAP) » est ajouté l’alinéa suivant : « le non-respect systématique de l’obligation de transmission électronique à l’Assurance Maladie, posée à l’article L.161-35 du code de la sécurité sociale, des documents de facturation des actes et prestations. » Le paragraphe 1b) de l’article 7.4.1 de la convention nationale est ainsi modifié, après : « L’infirmière ou l’infirmier dispose d’un délai d’un mois à compter de cet avertissement pour modifier sa pratique », il est ajouté la phrase suivante : « Dans le cas de non-respect systématique de l’obligation de transmission électronique des documents de facturation posée à l’article L.161-35 du code de la sécurité sociale, l’infirmière ou l’infirmier dispose d’un délai de trois mois à compter de cet avertissement pour modifier sa pratique. » Au c) de l’article 7.4.1 de la convention nationale est ajouté l’alinéa suivant : « suspension de la participation des caisses aux avantages sociaux d’une durée de trois mois en cas de non-respect de manière systématique de l’obligation de transmission électronique des documents de facturation posée à l’article L.161-35 du code de la Sécurité Sociale. Dans le cas où ce manquement est de nouveau constaté après qu’une sanction, devenue définitive, a déjà été prononcée pour le même motif, cette sanction peut être portée à six mois de suspension de la participation de l’Assurance Maladie aux avantages sociaux. » Les termes « et non par des sanctions conventionnelles » figurant à la dernière phrase de l’article 5.3.1 de la convention nationale sont supprimés. L’infirmière libérale • n°156 janvier 2014 • 5 ZOOM SUR CARPIMKO VS CNAVPL Dépenser les réserves nous préserverait du pillage ! Sûr qu'une bonne manif nous rendrait plus visibles. Mais cette option n'est plus envisagée depuis longtemps ! Sur le fond ce sont surtout les médecins qui hurlent parce que l'article 32 prévoit que le président de la CNAPVL soit nommé par le gouvernement. La CNAPVL pille la CARPIMKO depuis de nombreuses années et la nomination par l'État du président ne signifie pas qu'ils feront pire que ce qui est fait depuis trop longtemps. Si l'État n'avait pour but que de vider les réserves de la CARPIMKO et d'elle seule, soyez surs que les toubibs seraient moins enclins à protester. Pour nous la seule solution serait de sortir de la CNAPVL. Enfin pour ne pas se voir piller nos réserves il y a une solution simple : accorder le droit à la retraire complémentaire à taux plein à 62 ans et augmenter toutes les pensions. Dépenser les réserves nous préserverait du pillage ! Jean Poupeau - ADHÉRENT COMMUNIQUÉ DE PRESSE Le SNIIL : un syndicat essoufflé à court d’arguments COM M DE P UNIQUÉ R 17/0 E SSE 6/13 Le SNIIL semble faire sa campagne pour les élections CARPIMKO sur le dénigrement des autres syndicats, dont l’Onsil. C’est un peu court comme ligne politique, mais pas étonnant ! Le dénigrement est la seule communication, le seul argumentaire du SNIIL. J’en veux pour preuve la lecture de leur magazine, et maintenant le contenu de leur campagne CARPIMKO. L’intersyndicale avec le SNIIL, on connait déjà : c’est décamper en pleines négociations conventionnelles (2007), mettant ainsi à mal les travaux entrepris. Pour faire une liste d’union, il faut des syndicats capables de s’asseoir autour d’une table, de décider de rester sur une base commune de négociations et de se présenter en rangs serrés tout au long du chantier conventionnel. À ce jeu, le SNIIL a des leçons à apprendre. Affirmer que la liste d’Union est responsable des 17% d’augmentation de cotisations, c’est ne pas connaitre le dossier retraite. Affirmer que la Présidente de l’Onsil est favorable à une retraite à 67 ans, c’est ne pas comprendre la communication, pourtant claire, de l’Onsil. Quelques cours de sémantique sembleraient les bienvenus. La gouvernance de l’Onsil fait-elle donc si peur au SNIIL qu’il ne lui reste plus que le dénigrement en guise de programme d’opposition ? Infirmières, infirmiers, ne cédez pas aux sirènes de la démagogie. Ce que vous attendez est bien plus ambitieux que la sempiternelle querelle syndicale dont les administrateurs du SNIIL sont les derniers dinosaures. L’Onsil a compris depuis longtemps que seule l’union peut faire la différence. Nous n’aurons de cesse que de rallier à notre mouvement tous les représentants syndicaux de toutes les professions représentées à la CARPIMKO afin de créer une véritable force de construction. Voter SNIIL c’est voter pour l’incompétence, le mensonge et l’isolement. Voter pour l’Union FNI–ONSIL–CI, c’est voter pour de vraies propositions d’avenir pour nos retraites. Béatrice Galvan - PRÉSIDENTE L’infirmière libérale • n°156 janvier 2014 • 6 ZOOM SUR CARPIMKO VS CNAVPL COMMUNIQUÉ DE PRESSE Qui veut s’approprier les cotisations retraite des infirmières libérales ? COM M DE P UNIQUÉ R 23/1 E SSE 0/13 Au voleur ? Depuis toujours ou presque les infirmières libérales voient 50 % des cotisations qu’elles versent à la CARPIMKO englouties par d’autres régimes au titre des compensations internes ou inter-régimes. Résultat ? Des cotisations en forte hausse, des départs en retraite toujours repoussés et des pensions toujours revues à la baisse. Le plus insupportable ? Que les infirmières, dont les pensions sont de loin les plus basses de la CNAPVL, cotisent pour renflouer la caisse des notaires et autres agents d’assurance. En introduisant l’article 32 dans la dernière loi portant réforme des régimes de retraite, le gouvernement semble vouloir mettre la main sur la gestion des différentes caisses de la CNAPVL. Le procédé employé est proprement scandaleux puisque l’article 32 a été introduit au dernier moment alors que les professions libérales ne devaient pas être concernées par la dernière réforme. Cependant la situation des infirmières libérales sera-t-elle pire sous tutelle directe de l’État qu’elle ne l’est aujourd’hui ? On peut le craindre si le but est de créer une nouvelle usine à gaz type RSI dont la gestion calamiteuse a été dénoncée par la cour des comptes. Signalons toutefois que l’autonomie de gestion de la CARPIMKO est déjà toute relative puisqu’aucune décision du conseil d’administration ne peut être mise en oeuvre sans l’aval des autorités de tutelle. Pour l’Onsil, le seul moyen de rendre aux infirmières libérales le fruit de leurs cotisations par le biais d’une pension de retraite permettant de vivre dignement est l’indépendance totale de la CARPIMKO qui doit s’affranchir de son appartenance à la CNAPVL. Notre caisse est largement équilibrée avec plus de 4 cotisants pour un retraité et ceci devrait s’améliorer encore dans les années qui viennent au vu du nombre sans cesse croissant de nouvelles installations. OUI À LA SOLIDARITE INTERGÉNÉRATIONNELLE NON AU PILLAGE DES CAISSES À FORTE DÉMOGRAPHIE MAIS PETITS REVENUS PAR LES CAISSES DE PROFESSIONS REGIES PAR UN NUMERUS CLAUSUS JOUISSANT DE GROS REVENUS. L’Onsil restera un fervent défenseur du régime par répartition avec un système de compensation pour les caisses qui en ont vraiment besoin, mais s'opposera farouchement au pillage de nos cotisations dans le seul but de servir les intérêts de quelque profession protégée que ce soit et quelle que soit l’identité du pilleur. FORMATION CONTINUE FIF-PL ou conventionnelle ? - La formation continue conventionnelle, assurée jusqu’au 31/12/2013 par l’organisme Santé Formation 2, gérée par les syndicats représentatifs dont l’Onsil, est financée par l’Assurance Maladie et est indemnisée pour perte de ressources. - La formation FIF-PL est financée par nos cotisations payées à l’ URSSAF et ses frais sont déductibles, mais elle n’ouvre pas droit à indemnisation pour perte de ressources. En revanche, elle ouvre droit à un crédit d’impôts. Pour retrouver toutes les informations sur le catalogue des formations 2013, consultez le site de l’Onsil : www.onsil.fr rubrique « La formation continue » L’infirmière libérale • n°156 janvier 2014 • 7 ZOOM SUR L’ORDRE INFIRMIER L’Onsil a été reçue par Didier Borniche, Président de l’Ordre infirmier, à Paris le 18/10/2013 SUJETS ABORDÉS n Mécontentement de la gestion par l'Ordre des publicités illicites ; n Mollesse des responsables face à cet état de fait croissant ; n Cotisation à deux vitesses ; n Dette de l'Ordre ; n Acharnement de l'Ordre sur les infirmiers qui refusent de payer, etc. L’Onsil a demandé à l’Ordre de faire son travail en matière de réflexion et de littérature, pour appuyer son cheval de bataille majeur : la consultation infirmière. Nous serons très réactifs à ses réponses. Madame Marisol Touraine Ministre des Affaires sociales et de la Santé 14, avenue Duquesne 75350 PARIS 07 SP Toulouse, le 28 janvier 2013 Madame la Ministre, Lors de votre prise de fonction, vous aviez exprimé votre volonté de revoir les conditions de l’inscription à l’Ordre infirmier. En ce qui concerne les professionnels exerçant à titre libéral au domicile des patients, il est urgent que vous puissiez fixer ce cap. À ce jour, nos confrères libéraux continuent d’être en proie à des menaces à peine déguisées de sanctions par les responsables du Conseil national de l’Ordre infirmier, alors qu’il y a quelque temps, Xavier Bertrand, Ministre de la santé alors en poste, affirmait que rien n’obligerait les infirmiers exerçant en structure à cotiser à l’ONI et qu’aucune sanction ne serait prise à leur encontre. Vous comprendrez aisément, Madame la Ministre, que cet état de fait, injustice évidente, ne peut perdurer. Pour notre Organisation, une loi de la République doit s’appliquer à tous de la même façon, ou ne pas s’appliquer. Soit il existe un Ordre obligatoire pour tous les infirmiers sans distinction du mode d’exercice, soit l’adhésion et la cotisation à cet ersatz d’Ordre ne peuvent alors qu’être facultatives. La profession, par le biais des syndicats et de l’Onsil en particulier, s’est largement exprimée à ce sujet et continue d’appeler au boycott du paiement de la cotisation tant que cette injustice subsiste. Afin d’éviter que la situation ne s’envenime et pour que les infirmiers libéraux puissent se consacrer à leur mission première qui est de prendre en charge la santé de nos concitoyens, l’Onsil vous demande, Madame la Ministre, de bien vouloir mettre fin à ce débat le plus vite possible. Ceci en annonçant votre décision et en statuant sur le caractère inégalitaire d’une inscription et d’une cotisation à l’ONI qui ne sont rendues obligatoires que pour les seuls professionnels libéraux, conditionnant ainsi leur possibilité d’exercer. Dans l’attente de votre réponse, que nous ne manquerons pas de diffuser auprès de nos adhérents, je vous prie de croire, Madame la ministre, en l’assurance de ma très haute considération. Le Président, Jean-Michel Elvira - PRÉSIDENT PETITE ANNONCE Infirmière Libérale cède patientèle secteur du Tampon (Ile de la Réunion) Pour tout renseignement, veuillez me contacter au : 0692871193 – [email protected] L’infirmière libérale • n°156 janvier 2014 • 8 Présidence de l'Assemblée nationale Monsieur Claude Bartolone Hôtel de Lassay 128, rue de l’Université 75355 PARIS 07 SP Toulouse, le 17 juin 2013 Monsieur le Président, En janvier dernier, nous interrogions Madame Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, sur les conditions inégalitaires d’application sur le terrain de l’obligation d’inscription et de cotisation à l’Ordre infirmier, selon que les professionnels étaient salariés ou bien libéraux. Notre Ministre nous répondait alors courant février, qu’elle avait été favorable à ce que le Parlement se saisisse de cette question et qu’un travail parlementaire était donc en cours sur le sujet de rendre facultative l’adhésion à cet Ordre. Nous nous permettons donc, par la présente, de revenir vers vous, quant à savoir si nous pouvions avoir communication de l’état d’avancement des travaux Parlementaires sur ce sujet. Vous en remerciant par avance, Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération, La Présidente, Béatrice Galvan ZOOM SUR PÉNIBILITÉ L’Onsil a pris les contacts nécessaires au travers de ces différents courriers, affaire à suivre... COMMUNIQ UÉ Madame Marisol Touraine Ministre des Affaires sociales et de la Santé 4, avenue Duquesne - 75350 PARIS 07 SP Toulouse, le 17 octobre 2013 L’infirmière libérale • n°156 janvier 2014 • 10 La majorité ac tuelle vient d ’inventer un nouveau concept : la pénibilité à géométrie variable Par la nouvel le réforme de s retraites qui le gouvernem vient d’être ad ent vient d’ac optée au parle corder les av ment, reconnues pé antages liés nibles aux in aux profession fir m iè re s salariées du aux infirmière s s salariées du secteur privé secteur public mais pas Un patient de ni aux infirmiè 120 kg hospita res libérales. lisé dans une 30 kg dès qu clinique ne pè ’il est pris en se donc plus que ch ar ge par l’hôpital pu libérale à son blic ou par un domicile ! Vo e infirmière ilà le pr ob définitive ! lème du surp oids résolu d’ une façon Faire des gard es et être au se rvice des patie sur 7 n’est pé nts 24 heures nible qu’au se sur 24 et 7 jour in des établis loin d’assurer s sements privé la totalité des s qui sont po urgences et de urtant Doit-on penser s so in s aux patients en que l’exercice général ! libéral ne mér tournée d’une ite aucune co infirmière libér nsidération ? al e de 6 heures serait-elle un La le matin à 21 e promenade heures le soir touristique ? Scandaleux ! L’Onsil va dè s à présent contacter l’e profession af nsemble des in d’exiger qu syndicats de e soit élargi infirmiers les la s à tous les avantages lié professionne s aux profes ls sions reconn ues pénibles . Madame la Ministre, Après deux courriers du 22 mai 2012 et du 5 juin 2013 restés sans réponse de votre part, et faute de pouvoir vous rencontrer pour vous faire part de nos revendications et propositions, nous sommes amenés ce jour à vous écrire pour la troisième fois. Force est de constater que la majorité actuelle vient d’inventer un nouveau concept : la pénibilité à géométrie variable. Par la nouvelle réforme des retraites qui vient d'être adoptée au parlement, le gouvernement vient d’accorder aux infirmières salariées du secteur privé les avantages liés aux professions reconnues pénibles, mais pas aux infirmières salariées du secteur public ni aux infirmières libérales. Un patient de 120 kg hospitalisé dans une clinique ne pèse donc plus que 30 kg dès qu’il est pris en charge par l’hôpital public ou par une infirmière libérale à son domicile ! Voilà le problème du surpoids résolu d’une façon définitive. Faire des gardes et être au service des patients 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 n’est pénible qu’au sein des établissements privés qui sont pourtant loin d’assurer la totalité des urgences et des soins aux patients en général. Doit-on penser que l'exercice libéral ne mérite aucune considération ? La tournée d'une infirmière libérale de 6 heures le matin à 21 heures le soir serait-elle une promenade touristique ? C’est tout à fait scandaleux ! L’Onsil n’est pas dupe de la méthode qui consiste à diviser pour mieux régner : diviser la profession d’infirmière sur la pénibilité ou sur la cotisation à l’Ordre, la stratégie ne change guère. C’est pour cela que l’Onsil va dès à présent contacter l’ensemble des syndicats de la profession afin d’exiger l’élargissement à tous les professionnels infirmiers des avantages liés aux professions reconnues pénibles. Bien entendu, l’Onsil ne manquera pas de tenir la profession informée de vos réponses. Dans l’attente de vous lire et de vous rencontrer, je vous prie de recevoir, Madame la Ministre, l’assurance de ma haute considération. Béatrice Galvan - PRÉSIDENTE DE PRESSE COM M DE P UNIQUÉ R 17/10 E SSE /13 ZOOM SUR PERFUSIONS - VACCINATION - AVK Pratiques professionnelles COMMUNIQUÉ DE PRESSE Quand le SNIIL se réveille après la bataille COM M DE P UNIQUÉ R 27/0 E SSE 9/13 Ouf, le SNIIL est rentré de vacances. Il était temps, car septembre est terminé, les enfants ont repris l'école depuis longtemps. Mais le SNIIL avait besoin d'un repos estival bien mérité par son investissement démesuré dans les élections à la Carpimko. Car c'est là que passe toute l'énergie du SNIIL : les élections. Et maintenant que se profilent à l'horizon les élections aux URPS, nos chers communicants sniiliens (les seuls à travailler dans ce syndicats) nous sortent un nouveau cheval de bataille, histoire d'endosser de nouveau l'armure du chevalier blanc. En effet, le SNIIL semble aujourd'hui s'émouvoir des termes de l'avenant n°1 à la Convention des pharmaciens, ouvrant le droit à ces professionnels de gérer avec rémunération au sein de leur officine les patients sous anti-coagulants oraux. Rappelons que ce texte a été signé le 10 janvier 2013 et publié au Journal Officiel le 27 juin 2013. Le temps de réaction est conséquent. Dès juillet 2009, lors de la communication du rapport Rioli au Ministre de la Santé de l'époque, l'Onsil s'était vivement élevée contre certains de ses termes, comme ceux qui proposaient clairement de donner la gestion des AVK aux pharmaciens. L'Onsil ne se rappelle pas avoir été épaulée par le SNIIL à ce moment-là. Depuis deux ans, de nombreux travaux ont eu lieu en régions, avec pour thème « la gestion des AVK à domicile ». Ce n'est pas la présence du SNIIL qui a pu faire avancer les prérogatives de l'infirmière libérale sur ce sujet capital. Heureusement que l'Onsil et d'autres syndicats d’infirmières libérales s'occupent sur le terrain des intérêts de la profession. Alors, se réveiller aujourd'hui sur ce sujet des AVK, alors que la cause est entendue depuis plusieurs mois, est indécent et met en exergue les seules intentions électoralistes du SNIIL. Il ne suffit pas de communiquer à grand renfort d'agence de presse, il faut travailler sur le terrain avec les infirmières pour mettre en partition ces beaux arguments électoraux. Mais aujourd'hui, on attend encore la contribution concrète du SNIIL sur ce sujet. Les infirmières libérales ne seront pas dupes de cette manipulation et n'oublierons pas que : Le seul moteur de l'Onsil, c'est la profession. Le seul moteur du SNIIL, ce sont les élections Béatrice Galvan - PRÉSIDENTE L’infirmière libérale • n°156 janvier 2014 • 12 COM M DE P UNIQUÉ R 05/12E SSE /13 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Hold-up sur la perfusion Alors que les syndicats infirmiers travaillent depuis plusieurs mois sur l'élaboration de nouvelles cotations simplifiées pour les perfusions à domicile, le Comité Économique des Produits de Santé (CEPS, organisme interministériel placé sous l'autorité conjointe des ministres de la santé, de la sécurité sociale et de l'économie) se réunit aujourd'hui (et dans les jours qui viennent) dans le but d'accorder aux prestataires fournisseurs de matériel de perfusion de nouveaux forfaits particulièrement avantageux dont le contenu est en passe de leur octroyer un quasi monopole sur la perfusion à domicile. Le plus préoccupant est la présence dans ces forfaits d'un volet infirmier (salarié du prestataire) empiétant largement sur nos prérogatives libérales. Et on imagine mal la CNAMTS payer deux forfaits, à deux personnes différentes, pour la même prestation. Alors, quels forfaits seront supprimés de la NGAP ou de la LPP ? Les nôtres ou les leurs ? L'Onsil est bien incapable de le dire, car comme d'habitude, la profession infirmière a été tenue soigneusement à l'écart de ces négociations. Aucune concertation, aucune discussion, aucune information. La technique est toujours la même : diviser pour mieux régner. Mais l'Onsil est bien décidée à se faire entendre et ne laissera pas une quelconque profession enterrer nos nouvelles cotations des perfusions à domicile avant même qu'elles ne soient signées avec la CNAMTS. De la même manière, l'Onsil n'acceptera pas que l'infirmière libérale devienne un prestataire du fournisseur de matériel. L'infirmière libérale est et restera le pivot de la coordination au domicile du patient. Encore une fois, l'Onsil va demander un rendez-vous (ce ne sera que le quatrième) à la Ministre de la santé sur ce nouveau sujet et espère obtenir autre chose qu'une fin de non recevoir. La profession infirmière mérite mieux que cette attitude méprisante. Béatrice Galvan - PRÉSIDENTE ZOOM SUR PERFUSIONS - VACCINATION - AVK COMMUNIQUÉ DE PRESSE Non à la vaccination chez les pharmaciens ! COM M DE P UNIQUÉ R 22 / 0 E S S E 5/13 Le 23 avril dernier, au cours de la semaine européenne de la vaccination organisée à l’initiative de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), un débat a eu lieu devant le Sénat concernant le problème de l’élargissement de la couverture vaccinale en France. À cette occasion, notre Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a dévoilé les pistes suivies par le Gouvernement, non seulement pour habiliter davantage de professionnels à vacciner, mais encore pour « fluidifier le parcours vaccinal » : - Regroupement des professionnels au sein des maisons de santé (nous rappelons que l’Onsil est farouchement opposée aux maisons de santé et au salariat des infirmières libérales dans ces structures); - Possibilité de permettre aux sages-femmes de vacciner l'entourage des femmes enceintes ; - Possibilité pour les infirmiers d’être autorisés à vacciner au sein des pharmacies et à pratiquer de leur propre initiative les rappels des patients adultes. Une fois encore, nos technocrates s’efforcent de rechercher des solutions alternatives compliquées à des problèmes déjà parfaitement résolus : la vaccination par les infirmières libérales dans leur cabinet ou au domicile de leur patient. Quelles peuvent être les motivations gouvernementales pour vouloir faire cher et compliqué ce que nous réalisons de manière économique et simple ? Tout comme ces mêmes technocrates ont déjà cherché à créer de nouvelles structures, de nouveaux métiers, de nouveaux rôles, qui empiètent inutilement sur nos compétences, ils cherchent aujourd’hui où nous pourrions bien exercer notre métier. Le résultat de leur cogitation nous amènerait à travailler chez les pharmaciens. Comment ne pas s’insurger contre une telle idée, qui bafouerait notre indépendance et notre autonomie ? Rappelons que les infirmière libérales sont réparties sur tout le territoire français bien au-delà des cabinets médicaux et même des pharmacies (plus de 57 100 cabinets infirmiers, contre 22 635 pharmacies), qu’elles ont joué le jeu de la régulation démographique inscrite dans l’avenant n° 3, et qu’elle sont les seules professionnelles de santé à être au chevet de leur patients 24h/24, 7 jours sur 7 avec obligation légale de continuité des soins. Comment occulter le fait que nous avons le devoir légal de disposer d’un cabinet, que la loi nous interdit d’exercer notre profession ailleurs que dans ce cabinet ou au domicile de nos patients, et que nous réalisons déjà efficacement les vaccinations antigrippales ? Les infirmières ne sont pas là pour laisser les tutelles démanteler leur profession sous couvert « d’actions de proximité », et, par un glissement de tâches, la disloquer au profit d’autres professionnels en perte de vitesse, même si leurs demandes auprès de Madame la Ministre deviennent pressantes. L’Onsil demande donc à Madame la Ministre de revoir sa copie, en concertation avec les infirmières, premières concernées et sentinelles de la santé sur le terrain jour après jour. Béatrice Galvan - PRÉSIDENTE PERFUSIONS Le dossier est sur le point d'aboutir, ouverture prochaine de la CHAP*, l’Onsil veille ! * Commission de Hiérarchisation des Actes Professionnels INFO PERFUSIONS Suite au communiqué de presse de l’Onsil nous avons été reçus le 28 novembre 2013 par André Tanti, Directeur du CEPS (Comité Economique des Produits de Santé) qui a inclu l’Onsil au projet pour avis et amendement. Il est intégré à ce projet la rémunération des infirmières libérales prenant en charge les malades ventilés en direct par les prestataires de service. Ce lien de subordination et ce paiement sont catégoriquement refusés par l’Onsil. Notre position étant d’obtenir une nouvelle lettre clé (cela nécessite, parait-il, une modification du Code de la Santé Publique). Dans tous les cas, ce projet ne se fera pas sans la vigilance de l’Onsil. L’infirmière libérale • n°156 janvier 2014 • 13 ZOOM SUR RÉSEAUX DE SOINS COMPLÉMENTAIRES SANTÉ Non à la privatisation de l’Assurance Maladie L’Onsil bien seule face à la menace qui pèse sur notre indépendance Aucun des autres syndicats de la profession ne semble s’inquiéter du vote définitif de la loi autorisant la constitution de réseaux de soins mutualistes et surtout de leur possibilité de moduler le taux de remboursement suivant que leurs adhérents iront consulter ou non des professionnels de santé agréés. Pourtant le danger est bien réel et les médecins ne s’y sont pas trompés qui ont demandé, et obtenu, qu’ils soient exemptés, au moins temporairement, des dispositions de la nouvelle loi. Nous avons été les seuls à alerter les députés, les exhortant à ne pas voter cette loi qui remet en cause fondamentalement le libre choix du praticien. Nombre d’entre eux ont confirmé notre analyse et nous ont apporté leur soutien. Malheureusement, une fois de plus, la mobilisation des professionnels et de leurs représentants n’a pas été à la hauteur et le texte a été définitivement adopté. L’avenir dira si l’Onsil aura rai- Toulouse, le 3 septembre 2013 Proposition de loi portant autorisation aux mutuelles de créer des réseaux de soins Attention danger ! Chères consœurs, chers confrères, L’Onsil a déjà écrit à tous les députés au nom du syndicat son une fois de plus. En attendant, nous ne pouvons que réitérer notre appel à ne pas signer de convention individuellement avec les mutuelles. Si cela s’avère nécessaire, et nous craignons que ce soit le cas dans un avenir proche, nous solliciterons à nouveau les autres organisations afin de faire front ensemble face aux règles que tenteraient de nous imposer les réseaux mutualistes. La solution que nous proposerons : élaborer une convention unique dans l’intérêt des infirmières libérales qui s’appliquerait à l’ensemble des mutuelles, négociée et signée par les représentants des deux parties. C’est le seul moyen de sauvegarder notre indépendance. L’Onsil reste bien entendu vigilante et vous invite à se joindre à elle pour signaler et mettre en échec toutes les tentatives que ferait telle ou telle mutuelle pour remettre en cause le libre choix du patient. Jean Poupeau - ADHÉRENT COM M COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE P UNIQUÉ RE S 0 7 / 08/1 SE Réseaux de soins complémentaires santé : 3 Non à la privatisation de l’Assurance Maladie Le gouvernement vient d’adopter en première lecture la loi autorisant les complémentaires santé à créer des réseaux de soins qui leur per- mettront de moduler leurs remboursements suivant que leurs assurés consulteront des professionnels de santé adhérents ou non à ces réseaux de soins. Cette loi porte un coup fatal à l’universalité de l’Assurance Maladie et vous demande à votre tour d’envoyer le courrier joint, pour tous les patients. et qu’ils prennent toute la mesure des problèmes engen- appel au professionnel de santé qu’il souhaite s’il veut être rembour- qui est prêt à l’envoi, afin d’inonder leurs boites à lettres drés par la possibilité donnée aux mutuelles de créer leurs propres réseaux de soins. Un article sur ce sujet sera prochainement publié dans notre journal, mais vous pouvez d’ores et déjà le retrouver en ligne sur notre site www.onsil.fr, consultez-le ! Vous savez que vous pouvez compter sur nous, à notre tour nous avons besoin de pouvoir compter sur vous. Ce courrier est déjà personnalisé aux coordonnées de votre propre député, il vous suffit de rajouter votre tam- pon et d’envoyer ! Faites-le également passer à tous vos collègues du même secteur, qui n’auront qu’à le photoco- pier et l’envoyer à leur tour. Face à ce nouveau péril pour la profession, pour la liberté de choix du patient et pour l’Assurance mala- die telle que nous la connaissons, unissons-nous ! Béatriz Galvan - PRÉSIDENTE L’infirmière libérale • n°156 janvier 2014 • 14 Elle supprime de fait le libre choix du patient qui ne pourra plus faire sé au mieux. Elle crée une clientèle captive directement inspiré du système assu- rantiel en cours aux États-Unis. Elle porte en elle la fin de l’indépendance des professionnels de santé qui seraient tenté de signer des conventions individuelles qui les asserviront à terme aux exigences de rentabilité des complémentaires santé. L’Onsil dénonce ce choix fait par le gouvernement et invite l’ensemble des infirmières libérales à refuser de signer les conven- tions individuelles qui leur seraient proposées par les complémen- taires santé. L’Onsil fera rapidement des propositions, si possible en accord avec les autres syndicats infirmiers, pour faire en sorte de maintenir l’indépendance indispensable des infirmières libérales dans leur pratique quotidienne et le maintien d’un remboursement égal POUR TOUS LES ASSURES SOCIAUX des soins qu’elles dispensent. Béatrice Galvan - PRÉSIDENTE BULLETIN D’ADHÉSION ONSIL 2014 Organisation Nationale des Syndicats d’Infirmiers Libéraux Nom Nom de jeune fille Prénom Né(e) le à Adresse complète Code postal Ville Tél. domicile Tél. professionnel Tél. mobile Courriel : Fait à le Signature et cachet : ❏ Oui, je déclare adhérer à l’ONSIL pour l’année civile en cours, et verse la somme de 180 e, montant de la cotisation annuelle, par chèque bancaire ou postal à l’ordre de l’ONSIL Les informations recueillies sont nécessaires pour votre adhésion. Elles font l’objet d’un traitement informatique et sont destinées au secrétariat de l’Onsil. En application de l’article 34 de la loi du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent. Si vous souhaitez exercer ce droit et obtenir communication des informations vous concernant, vous pouvez vous adresser au secrétariat de l’Onsil. Si vous ne souhaitez pas être inscrit à la liste de diffusion destinée aux adhérents, ou ne pas recevoir nos newsletters d’information, merci de cocher cette case : ❏ Pour celles ou ceux qui choisissent d’adhérer en réglant leur cotisation trimestriellement (45 e x 4), veuillez remplir le formulaire ci-dessous. DEMANDE DE PRÉLÈVEMENT PRÉLÈVEMENT AUTOMATIQUE DE COTISATIONS : 45 e par trimestre Mandat de prélèvement SEPA En signant ce formulaire de mandat, vous autorisez (a) ONSIL à envoyer des instructions à votre banque pour débiter votre compte, et (B) votre banque à débiter votre compte conformément aux instructions de ONSIL Vous bénéficiez du droit d'être remboursé par votre banque suivant les conditions décrites dans la convention que vous avez passée avec elle. Une demande de remboursement doit être présentée dans les 8 semaines suivant la date de débit de votre compte pour un prélèvement autorisé. référence unique du mandat Identifiant créancier SEPA : FR41ZZZ001018 DéBItEur : CréANCIEr : Votre nom Nom oNSIL adresse 4, RUE aLaRIC II ...................................................... Votre adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................................................................. Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . Ville Pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville toULoUSE Pays FRaNCE FRaNCE IBAN BIC À Code postal 31000 Paiment x Récurrent/Répétitif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Signature : Nota : Vos droits concernant le présent mandat sont expliqués dans un document que vous pouvez obtenir auprès de votre banque. Veuillez compléter tous les champs du mandat. L’infirmière libérale n° 156 - jan. 2014 Merci de retourner votre bulletin rempli au siège national de l’ONSIL 4, rue Alaric II - 31000 TOULOUSE - Tél. 05 62 30 00 78
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