Proposition de sujet de thèse 2014 (A remplir par les équipes d'accueil et à retourner à Isabelle HAMMAD : [email protected] Master Ordre de priorité de la proposition (1) : Candidat(e)(1) Nom - Prénom : Date de naissance : Cursus de second cycle (origine, années, mention) : Mention et classement au Master (Xème sur Y) : Sujet de doctorat proposé SINBIOSE : Concevoir des Scenarios alternatifs et INnovants de gestion des territoires et des espaces agricoles pour la conservation de la BIOdiverSitE Contexte : La destruction et la fragmentation des habitats sont les principales menaces pesant sur la biodiversité (MEA 2005). La fragmentation ne réduit pas seulement la quantité d’habitats disponibles, mais isole également les habitats restants, limitant le mouvement des organismes et les flux de gènes entre populations et modifiant le fonctionnement des écosystèmes et les services écologiques que l’homme en retire (Kremen et al. 2007). De nombreux résultats théoriques et empiriques ont mis en évidence l’importance pour la conservation de la connectivité des habitats (ex. Loreau 2003), i.e. le degré de facilité avec lequel les organismes, ressources et informations peuvent se déplacer dans le paysage (Taylor et al. 1993). La conservation et la restauration de la connectivité des habitats figurent par conséquent au premier rang des recommandations pour adapter la gestion de la biodiversité à la fragmentation des paysages (Crooks & Sanjayan, 2006) et aux changements climatiques (Heller & Zavaleta, 2009; Hodgson et al., 2009). Il est en effet largement reconnu que cette mesure pourrait permettre d’assurer la persistance de nombreuses populations animales et végétales, à long terme, en favorisant leurs déplacements à travers une matrice d’habitats interconnectés. Elle pourrait aussi contribuer à la sauvegarde des services écologiques à long-terme en maintenant ou en améliorant les propriétés et le fonctionnement des écosystèmes (Mitchell et al. 2013, Zitter et al. 2013). Ceci constitue un tournant dans la conservation de la biodiversité qui dépasse les enjeux de qualité des écosystèmes et de création de réserves pour maintenant se préoccuper de la fonctionnalité des milieux naturels, de leur résilience et de leur potentiel évolutif. Plusieurs stratégies sont possibles : la protection des habitats linéaires de type corridors rivulaires ou haies brise-vent dans les terres agricoles, la gestion des dépendances vertes routières et ferroviaires, la création de corridors biologiques, l’élimination des obstacles à la dispersion, la gestion de la perméabilité de la matrice paysagère, la délimitation de zonages de protection des éléments des réseaux d’habitats (Bourdil & Vanpeene 2013). Dans sa stratégie 2020 pour la biodiversité, la Commission Européenne encourage par exemple l’élaboration d’un réseau d’infrastructures vertes. En France, le projet des trames verte et bleue (TVB) vise à préserver et remettre en bon état les continuités écologiques. Cet objectif, assigné par la loi Grenelle 1 et le décret du 27 décembre 2012, a impulsé une dynamique forte autour des enjeux de biodiversité et d’aménagement du territoire à travers l’élaboration de Schémas Régionaux de Cohérence Ecologique (SRCE) qui visent à faire créer du lien entre les différents acteurs et gestionnaires du territoire autour de ces enjeux. Limites actuelles : Dans ce contexte, les espaces agricoles jouent un rôle de premier plan. L’agriculture entretient en effet des milieux semi-naturels ouverts qui bénéficient à de nombreuses espèces animales et végétales. En Europe, une grande partie de la biodiversité dépend des espaces ouverts crées et entretenus par l’agriculture qui représente près de 40 % du territoire (44% en France, www.insee.fr). Bien qu’assurément important, le rôle des espaces et des pratiques agricoles quant à l’aménagement du territoire et à la problématique des continuités écologiques reste mal défini et ce pour plusieurs raisons : - Les données facilement accessibles et le plus souvent utilisées pour caractériser le lien entre agriculture et biodiversité (ex. Reidsma et al. 2005, Vimal et al. 2012) sont les données de couverture du sol qui caractérisent les grands types de cultures (ex. vignobles, céréales, vergers). Pourtant au-delà des types de cultures, il a été mis en évidence que les pratiques en elles-mêmes (ex. extensivité, existence d’éléments paysagers fixes, diversité du paysage) structurent la biodiversité (ex. richesse spécifique, diversité fonctionnelle, abondance des espèces (Tuck et al. 2013, Overmars et al. 2014. Des indicateurs existent quant à la mise en œuvre de ces pratiques au niveau Européen (Pointereau et al. 2010) et ont fait leur preuve quant à l’analyse des relations entre agriculture et biodiversité au niveau national (Doxa et al. 2010). Pourtant la résolution spatiale de ces indices (niveau de la municipalité) ne permet pas une bonne intégration de cette information sur les pratiques dans les problématiques de continuités écologiques qui se jouent au niveau du paysage. - L’organisation spatiale et la dynamique des espaces et pratiques agricoles reflète un système de contraintes multi-échelles (Europe, France, région, local) et multi-enjeux (milieu physico-climatique, cadre législatif et règlementaire, contexte socio-économique, sensibilité individuelle des acteurs aux problématiques environnementales, Foley et al. 2005). La manière dont ces différentes contraintes et ces différentes échelles interagissent et influent sur les décisions des acteurs (agriculteurs) rend difficile la mise en œuvre de nouvelles contraintes administratives et l’harmonisation des politiques environnementales en termes à la fois de conservation de la biodiversité, d’aménagement du territoire et de pérennisation d’une agriculture durable et capable de répondre aux enjeux de suffisance alimentaire au niveau planétaire. De plus les scénarios de changement d’usage des sols déjà existant sont soit au niveau Européen ou National ne prennent pas en compte les spécificités locales et ne peuvent donc pas être dérivés et utilisés directement (ex. Schröter et al. 2005, Mouysset et al. 2012), soit à un niveau très local et ne peuvent pas nécessairement être extrapolés directement (ex. Lamarque et al. 2013 en PACA, ou Fonderflick et al. 2010 en LR)Les espaces agricoles sont à l’interface entre zones urbaines et espaces naturels et au cœur de la dynamique des paysages. Au-delà des pratiques mises en œuvre dans les espaces agricoles (ex. intensification des pratiques, Rounsevell et al. 2012), les changements d’usage des sols, reflétés par les transitions entre agriculture et milieux encore plus artificialisés dans les zones péri- ou ex-urbaines ou entre agriculture et milieu naturels dans le cas de l’abandon des terres les moins productives, ont également une importance cruciale sur la structure des paysages et la biodiversité. Le maintien d’espaces ouverts et d’espaces agricoles favorables à la biodiversité ne peut donc être envisagé de manière isolée, mais doit être pensé en concertation avec l’ensemble du paysage et des autres usages humains du territoire dans un cadre spatialisé (Benoit et al. 2012). Une vision globale des paysages permettrait de mieux appréhender le besoin de paysages multifonctionnels et leur complémentarité (Egoh et al. 2008) au niveau régional qui ont été identifiés comme des options d’adaptation des sociétés humaines aux changements climatiques (Turner et al. 2013). - L’agriculture, au-delà de son rôle de production de denrées assure le maintien d’espaces semi-naturels ouverts et diversifiés qui peuvent se présenter à la fois comme une source d’habitat et d’opportunités pour les espèces inféodées à ce types de milieux et comme un milieu hostile (souvent appelé matrice), lieu de déplacements entre les taches d’habitats, pour les espèces forestières. Il n’y a donc pas une réponse de la biodiversité, mais des ensembles d’espèces qui répondent à la structure du paysage dépendamment de leurs habitats préférentiels et de leurs traits d’histoire de vie (Fahrig et al. 2013). Cette ambiguïté rend délicate l’intégration de l’agriculture dans les diagnostiques territoriaux étant donné son rôle double de réservoir de biodiversité (ex. Carrière et al. 2013) et de pression sur la biodiversité (ex. Vimal et al. 2012). Objectif : L’objectif de ce projet est donc d’analyser les facteurs socio-économiques structurant l’interaction entre politiques publiques environnementales (en particulier mesures agricoles) et dynamiques locales en termes de pratiques agricoles afin de prédire l’évolution potentielle de ces pratiques et leurs conséquences sur les continuités écologiques au niveau régional. En combinant les démarches de l’écologie et de la sociologie, des scénarios alternatifs seront développés avec les acteurs locaux à l’aide d’approches participatives (ex. coconstruction) pour intégrer leur connaissance pratique des territoires ainsi qu’une diversité de représentations et de visions. Ces scénarios viseront à concilier les objectifs régionaux en termes de développement socio-économique et de conservation de la biodiversité face aux changements globaux. En investiguant l’articulation entre les échelles, ils permettront finalement d’informer les politiques publiques d’aménagement du territoire régionales sur les synergies ou antagonismes entre leurs différentes composantes (agriculture, conservation, urbanisme). Mise en œuvre : La région Provence-Alpes-Côte d’Azur comme cadre Le niveau de la région semble adéquat pour questionner la gestion des territoires de par son homogénéité relative en termes environnemental et culturel tout en conservant des différences et complémentarités entre sous-régions. Le focus sera mis dans ce projet sur la région administrative Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) qui semble un cas intéressant par rapport à la question posée pour les raison suivantes : 1) La région est reconnue comme un hotspot de biodiversité en France et dans le bassin Méditerranéen (Médail & Quézel 1997). En particulier la région est riche en espèces spécialisées des milieux ouverts et des espaces agricoles (Gasc 2005) ; 2) La région PACA fait face à un défi socio-économique fort étant donné qu’elle est déjà densément peuplée et qu’une hausse la population de 7 à 22% y est attendue d’ici 2040 (www.insee.fr). L’augmentation de la population est accompagnée d’un forte croissance des espaces artificialisés, en particulier sur le littoral; 3) Située à l’interface entre le climat Méditerranéen et le climat alpin, la région PACA couvre de grands gradients climatiques et accueille donc des écosystèmes climatiquement contraints qui pourraient être particulièrement vulnérables aux changements climatiques (écosystèmes adaptés au froid dans les Alpes, Grabher et al. 1994 et adaptés à la sècheresse dans la zone Méditerranéenne, Médail 2008) ; 4) En région PACA, l’agriculture tient une grande place, autant en termes d’espace, d’économie ou d’héritage culturel. 30% de la surface régionale est en production agricole (Surface Agricole Utile en 2010). L’agriculture y est diversifiée et PACA est une zone clé de production de fruits et légumes et de plantes aromatiques (Agreste 2011). Entre 1970 et 2000, les espaces agricoles ont connu un recul de 20% et le recul se poursuit depuis les années 2000 (1.3 % de pertes annuelles). Ce recul des territoires agricoles est largement dû à un étalement rapide des espaces artificialisés (+24% en France entre 1992 et 2004, Teruti 2011) et l’abandon des terres les moins productives. À la différence d’autres régions, les pratiques agricoles tendent à s’adoucir en PACA, avec une importante conversion en agriculture biologique, en particulier dans les vignobles (doublement des surfaces cultivées en agriculture biologique entre 2005 et 2012), devenant ainsi la 1ere région de France de la bio. C’est également l’une des rares régions de France dont la qualité environnementale des espaces agricoles a augmenté entre 1970 et 2000 (High Natural Value, Pointereau et al. 2010). Enfin, la perception sociale de la grande valeur esthétique des paysages repose fortement sur les pratiques agricoles telles que le pâturage de montagne, les canaux d’irrigation, les vergers et vignes et la mosaïque paysagère. L’attachement à des pratiques traditionnelles dans la région pourrait être une piste pour préserver la biodiversité liée à l’agriculture (Garcia -Llorente et al. 2012). 5) Enfin, la région PACA a une bonne couverture en termes de données SIG et de données naturalistes qui seront utiles lors de la réalisation du projet ; Gérer les pratiques agricoles permettrait donc d’offrir plus d’espaces préservés pour les espèces, en complément des nombreuses aires protégées déjà existantes. En outre, c’est une approche qui commence à être adoptée au sein de ces aires, 20 à 30% des zones Natura 2000 de la région dépendent notamment du maintien de pratiques agricoles durables (European Environmental Agency, 2005). Programme scientifique en cinq objectifs 1 – Identification de 3 zones d’étude qui interrogent sur le rapport entre agriculture, dynamique du paysage et continuités écologiques en région PACA. En s’appuyant sur le travail du Schémas Régional de Cohérence Ecologique – PACA, sur les données de changement d’occupation du sol (occsol PACA 1999 et 2006), ainsi que les données HNV (Pointereau et al. 2010), il s’agira d’identifier des zones où l’espace agricole est au cœur des enjeux de connectivité mais présente des dynamiques contrastées comme par exemple : une pression urbaine forte (ex. sur le littoral), un abandon des terres peu productives (ex. abandon des pâturages de montagne), une intensification des pratiques. 2 – Etat de l’art sur les scénarios de changement d’usage des sols et de changements de pratiques en région PACA en visant à une articulation des travaux effectués à différents niveaux spatiaux (Biggs et al. 2007). Les études prospectives reposent souvent sur des scenarios qui sont des descriptions plausibles et simplifiées d’évolution futures du système ayant une cohérence interne par rapport à un jeu d’hypothèses (MEA, 2005). Au niveau Européen et Français, différentes études ont tenté de traduire la retombée des socio-économiques, démographiques et climatiques et des politiques environnementales sur l’usage des sols (ex. Schröter et al. 2005, Rounsevell et al. 2005, Mouysset et al. 2012). A un niveau plus fin, des scenarios dérivés d’entretiens ou de jeux de rôle avec des acteurs locaux peuvent permettre de mieux cerner localement l’allocation spatiale des changements d’usage des sols et la compatibilité ou non avec les niveaux supérieurs (ex. Lamarque et al. 2013 in PACA or Fonderflick et al. 2010 in Languedoc-Roussillon). 3 – Identifier les facteurs structurants des dynamiques de changement d’usage des sols et de pratiques dans les zones d’étude identifiées (1) et analyser la structure des réseaux sociaux dans les milieux agricoles de ces zones. Cet objectif reposera sur la méthode des entretiens et de l’analyse de discours afin de relier les pratiques aux représentations et au sens donné par les acteurs. Une analyse des réseaux sociaux permettra également de comprendre le mode de circulation de l’information et les opportunités de changements et d’innovation. 4 – Co-développement de récits socio-économiques au niveau de la région à partir des facteurs structurants identifiés en 3. Cela impliquera la mobilisation d’une diversité d’acteurs du territoire et d’experts régionaux pour qu’ils co-construisent les récits (Alcamo et al. 2006). Deux ateliers seront organisés. Le premier servira à finaliser la question ainsi que l’identification des facteurs structurant les changements d’occupation et usage des sols. Le deuxième permettra de déterminer la logique et les hypothèses des récits et d’en dessiner les grandes lignes. L’idée est de définir un jeu minimal de récits contrastés qui englobent les différentes tendances possibles sur l’ensemble des éléments de changements (ex. dynamique de la végétation, ressource en eau, évolution du marché). La mise en œuvre de ces ateliers bénéficiera d’une dynamique existante en PACA à travers les ateliers du SRCE (2010-2013) et le groupe de travail GASBI (“groupe aménageurs-scientifiques sur la biodiversité et les infrastructures ») initié par Thierry Tatoni, Appeld’aiR consultant et la fondation SOMECA (Nov. 2013 – Mars2014) 5 – Traduction des récits en termes de leurs conséquences sur les continuités écologiques et la biodiversité. L’intégration des résultats des étapes précédentes permettra de simuler des cartes potentielles d’usage des sols en PACA pour le futur. Les modalités de cette traduction restent à décider et pourront être trouvées parmi les options suivantes : modèle statistique (Verburg et al. 2002), modèle économique (Janssen & van Ittersum, 2007), modèle basé sur agent (Valbuena et al. 2010). Finalement, la répercussion de ces changements d’usage des sols et de pratiques agricoles sur la biodiversité pourra être quantifiée à travers une ré-estimation des pressions potentielles sur la biodiversité (Vimal et al. 2012) ou en termes de quantité d’habitats potentiels pour différents types d’espèces (ex. préférant différents types d’habitat). Programme finançant la recherche : - Obtenu : Envisagé : OT-MED (en attente de réponse) Directeur(s) de thèse proposé(s) (limiter au plus à deux personnes principales, dont au moins une titulaire de l'HDR) Étant donné le caractère pluridisciplinaire de ce projet, nous suggérons ici trois personnes (dont une titulaire de la HDR) qui offriraient des perspectives très complémentaires à la réalisation de ce projet et à l’étudiant de thèse y travaillant. Directeur HDR proposé Nom - Prénom : TATONI Thierry Corps : Professeur – AMU, écologue Laboratoire : Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE) – équipe Ecologie de la conservation et interactions biotiques Adresse mail : [email protected] Choix de cinq publications récentes : Claeys C., Barthelemy C, Bonhomme P. & Tatoni T., 2011. Protected Areas and Overuse in the Context of Socio-Natural Changes: An Interdisciplinary French Case Study. Int. Rev. Soc. Res., 1, 73-92. Lizée M.H., Mauffrey J.F., Tatoni T. & Deschamps-Cottin M., 2011. Monitoring urban environments on the basis of biological traits. Ecological Indicators, 11, 353-361. Lizée M.H., Manel S., Mauffrey J.F., Tatoni T. & Deschamps-Cottin M., 2012. Matrix structure and patch isolation influences override the species-area relationship for urban butterfly communities. Landscape Ecology, 27, 159-169. Schaffhauser A., Curt T., Vela E. & Tatoni T., 2012. Fire recurrence effects on the abundance of plant grouped by traits in Quercus suber L. woodland and maquis. Forest Ecology and Management, 282, 157-166. Tatoni T., Cramer W, Piégay H. & Galop D., 2013. L’écologie globale, un concept fédérateur pour promouvoir la réflexion environnementale interdisciplinaire. In « Prospectives de l'INEE », CNRS, 219-224. Thèses encadrées ou co-encadrées au cours des quatre dernières années Nom : EL-HAJJ Rita Intitulé : La conservation de la biodiversité en écosystèmes méditerranéens terrestres, au carrefour entre descripteurs écologiques et socioéconomiques Type d'allocation : Bourse Libanaise Date de début de l'allocation de doctorat : 2012 Date de soutenance (si la thèse est soutenue) : Programme finançant la recherche : Programme CEDRE (partenariat franco-libanais) Situation actuelle du docteur (si la thèse est soutenue) : Pourcentage de participation du directeur à l'encadrement en cas de co-direction : .30.% Nom : TSCHANZ Leita Intitulé : Apport de l’observation socio- environnementale pour une approche globale des enjeux de la biodiversité dans l’aménagement de territoire Type d'allocation : Bourse Cifre Date de début de l'allocation de doctorat : 2012 Date de soutenance (si la thèse est soutenue) : Programme finançant la recherche : Futur PNR Baronnies Provençales et Région PACA Situation actuelle du docteur (si la thèse est soutenue) : Pourcentage de participation du directeur à l'encadrement en cas de co-direction : .50.% Nom : LIZEE Marie-Hélène Intitulé : Diversité, organisation spatiale et fonctionnelle des communautés de papillons (lépidoptères, rhopalocères) en milieu urbain et périurbain Type d'allocation : Bourse MRE Date de début de l'allocation de doctorat : 2008 Date de soutenance (si la thèse est soutenue) : 13. 12. 2011 Programme finançant la recherche : PIRVE Situation actuelle du docteur (si la thèse est soutenue) : ATER Pourcentage de participation du directeur à l'encadrement en cas de co-direction : .50.% Nom : YOUSSEF Sami Intitulé : Ecologie d’une espèce endémique méditerranéenne : étude des adaptations et des facteurs déterminant sa persistance et sa distribution. Type d'allocation : Bourse Syrienne Date de début de l'allocation de doctorat : 2007 Date de soutenance (si la thèse est soutenue) : 2011 Programme finançant la recherche : Programme ONF Situation actuelle du docteur (si la thèse est soutenue) : Enseignant Chercheur Pourcentage de participation du directeur à l'encadrement en cas de co-direction : .50.% Nom : SCHAFFHAUSER Alice Intitulé : Impacts de la récurrence des incendies sur la végétation, son inflammabilité et sa combustibilité. Application à la Provence cristalline (Massif des Maures, Var, France) Type d'allocation : Bourse IRSTEA Date de début de l'allocation de doctorat : 2006 Date de soutenance (si la thèse est soutenue) : 2009 Programme finançant la recherche : Programme Européen Situation actuelle du docteur (si la thèse est soutenue) : MCF Université Nantes Pourcentage de participation du directeur à l'encadrement en cas de co-direction : .50.% Autre directeur proposé Nom - Prénom : ALBERT Cécile Corps : CR - CNRS, écologue Adresse mail : [email protected] Laboratoire : Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE) – équipe Macro-biologie et changements globaux Choix de cinq publications récentes (souligner éventuellement les étudiants dirigés co-signataires) : Cadotte M.W.*, Albert C.H.* & Walker S.C.* (2013) The ecology of differences: Assessing community assembly with trait and evolutionary distances. Ecology Letters, 16 (10), 1234-1244 (*All authors contributed equally to the paper) Violle C., Enquist B.J., McGill B.J., Jiang L., Albert C.H., Hulshof C., Jung V. & Messier J. (2012) The return of the variance : intraspecific variability in community ecology. Trends in Ecology and Evolution, 27, 244-252 Albert C.H. et al. (2011) When and how should intraspecific trait variability be considered in plant ecology? Perspectives in Plant Ecology and Evolution, 13:217-225 Albert C.H., Thuiller W., Yoccoz N.G., Soudan A., Boucher F., Saccone P. & Lavorel S. (2010) Intraspecific functional variability: extent, structure and sources of variation within an alpine valley. Journal of Ecology, 98, 604–613. Albert C. H., et al. (2008) Land-use change and subalpine tree dynamics: colonization of Larix decidua in French subalpine grasslands. Journal of Applied Ecology, 45: 659-669. Autre directeur proposé Nom - Prénom : JAQUE Marie Corps : MC – AMU, sociologue Adresse mail : [email protected] Laboratoire : Laboratoire Populations Environnement Développement Choix de cinq publications récentes (souligner éventuellement les étudiants dirigés co-signataires) : Chapitre de livre Jacqué M., (2012), Vers une nouvelle “gouvernance” des canaux : entre logiques territoriales et stratégies locales, in C. Aspe (dir), De l’eau agricole à l’environnementale, Résistance - adaptation aux nouveaux enjeux de partage de l’eau en Méditerranée, Collection Up Date Editions Quae, pp. 363-374 Article Aspe C., Jacqué M., Gilles A., (2014), Analyse socio-environnementale des canaux d’irrigation agricole. Des outils d’ajustement aux effets climatiques des variations de la ressource en eau, Revue d’Études en Agriculture et Environnement, accepté, à paraitre avril 2014 Aspe. C, Gilles A., Jacqué M., (2014), The role of traditional irrigation canals in a long term environmental perspective. A case study in southern France : the Durance basin, Journal of Agricultural sciences and technology, 4 (1) : 1-12. Aspe C, Jacqué M., (2013), French environmental sociology facing interdisciplinary research across social and natural sciences, European Scientific Journal, ISSN : 1857 – 7881. Aspe C., Jacqué M., (2012), Vers de nouveaux modes de gestion participative de l’eau agricole en France : les contrats de canaux, limites et perspectives, in Mouri H. (ed.), Eau, lien social et dynamiques locales, Laboratoire régions et ressources patrimoniales de Tunisie / Faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba, pp. 105-117. Références citées : Alcamo, J., et al. (2006). Searching for the future of land: scenarios from the local to global scale land-use and land-cover change. Benoît, M., et al. (2012). Landscape agronomy: a new field for addressing agricultural landscape dynamics. Landscape Ecology 27: 1385-1394. Biggs, R., et al. (2007). Linking futures across scales: a dialog on multiscale scenarios. Ecology and Society 12(1): 17. Bourdil C., Vanpeene-Bruhier S. (2014). Services écosystémiques & Continuités écologiques. Quelle plus-value du maintien de la connectivité pour la fourniture des services écosystémiques? Note d’analyse bibliographique. Irstea. 53p + annexes Carrière, S. M. et al. (2013) Rio+20, biodiversity marginalized. Conservation Letters 6(1):6–11. Crooks, K. R. and M. Sanjayan (2006). Connectivity conservation, Cambridge University Press. Doxa, A., et al. (2010) Low-intensity agriculture increases farmland bird abundances in France. Journal of Applied Ecology 47: 1348– 1356. Egoh, B., et al. (2008). Mapping ecosystem services for planning and management. Agriculture, Ecosystems and Environment 127: 135-140. European Environmental Agency. (2005) Biodiversity and landscape. Agriculture and Environment in the EU-15 - The IRENA indicator report pp. 89–104. European Environmental Agency. Fahrig, L., (2013). Rethinking patch size and isolation effects: the habitat amount hypothesis. Journal of Biogeography 40: 1649-1663 Foley, J. A., et al. (2005). Global Consequences of Land Use. Science 309: 570. Fonderflick, J., et al. (2010). Biodiversity and landscape dynamics under different scenarios of agricultural changes: a case study in a Mediterranean upland. Biological Conservation 143(3): 737-746. García-Llorente, M., et al (2012). The role of multi-functionality in social preferences toward semi-arid rural landscapes: An ecosystem service approach. Environmental Science & Policy 19–20 : 136–146 Gasc, D. (2005) Concilier biodiversité et pratiques culturales : Usages de semences fermières et plantes messicoles en Luberon. Mémoire Diplôme Agronomie Approfondie, ENSA Rennes. Grabherr, G., et al. (1994). Climate effects on mountain plants. Nature 369: 448-450. Heller, N. E. and E. S. Zavaleta (2009). Biodiversity management in the face of climate change: A review of 22 years of recommendations. Biological Conservation 142: 14-32. Hodgson, J. A., et al. (2012). The speed of range shifts in fragmented landscapes. Plos One 7(10): e47141 Janssen, S. and M. K. van Ittersum (2007). Assessing farm innovations and responses to policies: A review of bio-economic farm models. Agricultural Systems 94(3): 622–636. Kremen, C. et al. (2007) Pollination and other ecosystem services produced by mobile organisms: a conceptual framework for the effect of land-use change. Ecology 10(4): 299-314 Lamarque, P., et al. (2013). Taking into account farmers’ decision making to map fine-scale land management adaptation to climate and socio-economic scenarios. Landscape and Urban Planning 119: 147-157. Loreau, M. (2003) Biodiversity as spatial insurance in herterogeneous landscapes. PNAS 100, 12765-12770 MEA (2005). Millennium Ecosystem Assessment Synthesis Reports. Médail, F. (2008). Mediterranean. Ecosystems. S. E. Jorgensen and D. Brian. Oxford, Elsevier. 3: 2296-2308. Médail, F. and P. Quézel (1997). Hot-spots analysis for conservation of plant biodiversity in the Mediterranean Basin. Annals of the Missouri Botanical Garden 84: 112-127 Mitchell MGE, Bennett EM, Gonzalez A. (2013). Linking Landscape Connectivity and Ecosystem Service Provision: Current Knowledge and Research Gaps. Ecosystems, 16: 894–908. Mouysset, L. et al. (2012) Different policy scenarios to promote various targets of biodiversity. Ecological Indicators 14: 209–221 Overmars, K.P. et al. (2014). Developing a methodology for a species-based and spatially explicit indicator for biodiversity on agricultural land in the EU. Ecological Indicators, 37, Part A, 186–198. Pointereau, P., et al. (2010) Analysis of spatial and temporal variations of High Nature Value farmland and links with changes in bird populations: a study on France J. S. a. T. reports. Reidsma, P. et al. (2006). Impacts of land-use change on biodiversity: An assessment of agricultural biodiversity in the European Union. Agriculture, Ecosystems and Environment 114: 86–102 Rounsevell, M., et al. (2005). Future scenarios of European agricultural land use: II. Projecting changes in cropland and grassland. Agriculture, Ecosystems and Environment 107(3): 117-135. Rounsevell, M., et al. (2012). Challenges for land system science. Land Use Policy 29(4): 899-910. Schröter, D., et al. (2005). Ecosystem service supply and human vulnerability to global change in Europe. Science 310(5752): 13331337 Taylor P.D., et al. (1993) Connectivity is a vital element of landscape structure. Oikos 68: 571-573 Teruti (2011). L'occupation physique du territoire de 1992 à 2004 et en 2010, http://www.agreste.agriculture.gouv.fr. Tuck, S.L. et al. (2013). Land-use intensity and the effects of organic farming on biodiversity: a hierarchical meta-analysis. Journal of Applied Ecology, n/a–n/a. Turner II, B. L., et al. (2013). Land system architecture: Using land systems to adapt and mitigate global environmental change. Global Environmental Change in press. Valbuena, D., et al. (2010). Effects of farmers’ decisions on the landscape structure of a Dutch rural region: An agent-based approach. Landscape and Urban Planning 97(2): 98-110. Verburg P.H., et al. (2009). Combining top-down and bottom-up dynamics in land use modeling: exploring the future of abandoned farmlands in Europe with the Dyna-CLUE model. Landscape Ecology 24, 1167-1181 Vimal, R., et al. (2012). Exploring spatial patterns of vulnerability for diverse biodiversity descriptors in regional conservation planning. Journal of Environmental Management 95(1): 9-16. Ziter, C., Bennett, E. M. and Gonzalez, A. (2013). Functional diversity and management mediate carbon storage in small forest fragments. Ecosphere 4, 1-21
© Copyright 2024 ExpyDoc