25 novembre 2014 - Assemblée Nationale - Salle Victor Hugo Réagissez en direct : #AssisesFIEEC Gilles SCNHEPP Président FIEEC Les électrotechnologies, force motrice des filières d’excellence ! Le monde bouge ! Les transitions du XXIème siècle, énergétique ou numérique, sont à l’œuvre et bouleversent nos paradigmes, en profondeur et à une vitesse jamais égalée dans le passé. Le recul nécessaire s’impose dans ce cadre pour appréhender nos atouts et prendre la mesure de la force motrice des technologies industrielles matures qui donnent naissance à une nouvelle société. Les Etats, les entreprises et les citoyens doivent être des acteurs engagés de ce mouvement. En ce sens, les électrotechnologies, qui rassemblent les industries électriques, électroniques et numériques, représentent un triptyque innovant et précieux sur lequel il est impératif de capitaliser. La complémentarité technologique, pilier de notre avenir. Nous disposons d’atouts de première force et de compétences reconnues dans le domaine des industries technologiques de l’énergie, du numérique et de l’électronique. La complémentarité de nos technologies apporte en effet les solutions les plus appropriées aux besoins majeurs de notre société et répond aux usages du futur en termes de santé, de sécurité ou de gestion de l’énergie et ce dans une approche associant les infrastructures énergétiques et numérique, les objets connectés, les bâtiments, la confiance numérique ou la mobilité. Nos industries accompagnent les filières dans leurs mutations et offrent à l’utilisateur un rôle nouveau et central dans chaque application avec notamment le pouvoir de choisir, de maîtriser, de participer à l’action. Ce changement est un phénomène mondial et les réponses apportées par nos industries le sont également. Une approche sociétale novatrice. Nos modèles d’excellence, fondés sur des valeurs fortes telles que celles qui constituent la Responsabilité Sociétale des Entreprises, doivent se dupliquer, s’adapter et s’exporter pour assurer notre rayonnement tout en créant de la richesse et des emplois sur nos territoires. Il est plus que temps d’enclencher une spirale d’enrichissement collectif et nos secteurs sont engagés et volontaires pour entrer dans une telle dynamique vertueuse. Décloisonner les filières et capitaliser sur nos atouts. Notre pays a un rôle de premier plan à jouer dans le concert des Nations industrialisées. Les électrotechnologies agissent comme un catalyseur de croissance et d’emplois car elles irriguent tous les secteurs économiques. Leur maîtrise constitue donc un instrument majeur au service de la puissance de notre pays. Bien plus, elles permettent de décloisonner les filières et d’accompagner la nécessaire mutation des marchés en cours. Au-delà de cet effet démultiplicateur, nos secteurs constituent un fer de lance industriel pour les exportations. Cet apport est d’autant plus important s’il peut s’appuyer sur un marché socle domestique, solide et pérenne. C’est pourquoi il est urgent d’ériger les électrotechnologies en véritable ambition et priorité nationale pour assurer la relance de notre économie et le maintien de notre pays parmi les élites mondiales du siècle à venir. Programme des Assises Présentation des intervenants 10 principes directeurs Présentation des 5 focus • Infrastructures énergétiques et numériques • Bâtiments • Mobilité • Sécurité & confiance numérique • Objets connectés Présentation de la FIEEC François BROTTES Entré à la mairie de Crolles (Isère) en 1983, il en est devenu maire en 2005 et l’est resté jusqu’en mars 2014, date à laquelle il a choisi de ne pas se représenter aux élections municipales , conformément à ses engagements sur le non-cumul des mandats. Fondateur de la communauté de communes devenue après fusions successives, celle du Pays de Grésivaudan - la plus étendue de France - il en a quitté la présidence en 2012 en vertu du non-cumul des mandats. Député de l’Isère depuis 1997, il est, depuis juin 2012, le Président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Rapporteur du budget de la Poste et de la loi d’orientation forestière de 2001, conseiller Energie du candidat François Hollande lors de la présidentielle de 2012, il est l’auteur de la loi dite Brottes du 15 avril 2013 sur la transition vers un système énergétique sobre et co-auteur de la loi du 29 mars 2014 visant à reconquérir l’économie réelle. Il a, en outre, présidé la commission d’enquête sur les coûts de la filière nucléaire qui a rendu son rapport le 12 juin 2014 ainsi que la commission spéciale qui a examiné le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte. Gilles SCHNEPP Né le 16/10/1958 à Lyon, Gilles Schnepp est diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC). Gilles Schnepp a débuté sa carrière chez Merrill Lynch France dont il est devenu Vice-Président. Il a ensuite rejoint Legrand en 1989 en tant qu’adjoint au Directeur Financier. Il est devenu Secrétaire Général de Legrand France en 1993, Directeur Financier en 1996 et Directeur Général Délégué en 2000. Gilles Schnepp est administrateur de la Société Legrand depuis 2002 et Président du Conseil d’administration et Directeur Général depuis 2006. Gilles Schnepp est également administrateur de la Compagnie de Saint-Gobain. François BROTTES Président de la Commission des Affaires Sociales ASSEMBLÉE NATIONALE Député de l’Isère Gilles SCHNEPP Président FIEEC Patrick BERTRAND Directeur Général CEGID Patrick BERTRAND Diplômé de l’IEP Paris et titulaire d’une licence en Droit, Patrick Bertrand est attaché de direction puis Fondé de Pouvoirs au Crédit Chimique (19771983 - Banque du groupe Pechiney et Total), puis (1983-1988) Secrétaire Général Adjoint et Directeur Financier au sein de la société Eurafrep (filiale cotée de recherche pétrolière du groupe Lazard). Il rejoint le groupe Cegid en 1988 comme Directeur Financier et assure, depuis 2002, les fonctions de Directeur Général du Groupe. Très engagé sur toutes les questions qui ont trait au développement du Numérique, Patrick Bertrand est cofondateur et a été Président (2007-2012) de l’AFDEL, et membre du CCEN (Comité Consultatif pour l’Economie Numérique auprès du Commissariat Général à l’Investissement). Il a été aussi cofondateur de l’ESA (European Software Association) et membre de la task force « ICT-SME » lancée par la commission européenne. Membre (2011-2012) du Conseil National du Numérique suite à sa nomination par décret le 2 mai 2011, il a aussi participé en 2014 au programme « 34 plans industriels », en tant que membre « personnalité qualifiée » du comité de pilotage présidé par le Ministre de l’Economie. Il est membre, depuis 2010 du Conseil d’Administration de la FIEEC (Fédération Industries Electriques, Electroniques et Communication) et a été nommé en septembre 2013 VicePrésident du Comité Transformation Numérique du MEDEF. Egalement investisseur «capital-risque» à titre personnel, il est notamment cofondateur et membre du groupe de Business Angels « Seed4Soft ». Patrick Bertrand est aussi membre du Conseil d’Administration et du Comité d’Audit d’OL Groupe, du Conseil d’Administration de la Fondation EM Lyon, du Fonds de dotation pour l’entreprenariat et le numérique crée par Cegid Group. Rudy PROVOOST Rudy PROVOOST Président Directeur Général REXEL Rudy Provoost est Président-Directeur Général de Rexel depuis mai 2014 et Président de la Fondation Rexel pour le progrès énergétique depuis juin 2013. Il a été Président du Directoire de Rexel de février 2012 à mai 2014. Avant de rejoindre Rexel, Rudy Provoost a occupé diverses fonctions de direction chez Philips entre 2000 et 2011. En 2000, il est nommé Vice-Président Exécutif de la branche Electronique Grand Public en Europe. En 2004, il devient Président de la branche Electronique Grand Public et est nommé membre du Directoire de Philips en 2006. En 2008, il devient Président de la branche Eclairage et Président du Conseil de Développement Durable. Rudy Provoost a débuté sa carrière chez Procter & Gamble (1984-1987), avant d’occuper diverses fonctions de direction chez Canon (1987-1992), puis Whirlpool (1992-2000). Né en Belgique en 1959, Rudy Provoost est titulaire d’une maîtrise en Psychologie et d’un MBA. Paul RAGUIN Né le 27 février 1941 à Saint-Mars-la-Jaille (Loire-Atlantique) Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur Passion : entreprendre ! Après avoir dirigé une PME horticole puis la direction financière de l’Institut français de gestion, à Paris, Paul Raguin acquiert au 1er janvier 1986 la société Selco à Combrée. En 1997, il crée La Financière de L’Ombrée, qui deviendra trois ans plus tard éolane, société de services industriels en électronique professionnelle. éolane emploie 3 500 personnes (dont 220 en R&D et 1/3 des effectifs hors de France). Son CA HT est 400 M€. Paul Raguin est également président de We Network, de Pays de la Loire Développement, du fonds régional de co-investissement IDEE et Administrateur de AG2R-LA MONDIALE. Luc REMONT Agé de 44 ans, Luc Rémont a rejoint Schneider Electric en 2014. Il est Président de Schneider Electric France. Luc Rémont a débuté sa carrière comme Ingénieur à la Délégation générale pour l’armement (DGA) de 1993 à 1996. De 1996 à 2007, il a occupé plusieurs fonctions au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. D’abord au sein du Trésor, où il était en charge des relations avec les banques multilatérales de développement (BERD, Banque mondiale), puis des participations de l’Etat Français dans les sociétés de transport. Il est ensuite devenu conseiller technique chargé des participations puis directeur adjoint au sein du cabinet des ministres des finances de 2002 à 2007. Il a rejoint la Banque Merrill Lynch en 2007 et a dirigé la banque de financement et d’investissement Bank of America Merrill Lynch en France de 2009 à début 2014. Luc est diplômé de l’Ecole Polytechnique et Ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées (Ensta). Paul RAGUIN Président du directoire EOLANE Luc REMONT Président SCHNEIDER ELECTRIC France Frédéric VINCENT Président NEXANS Alain CROZIER Président MICROSOFT France Frédéric VINCENT Frédéric Vincent, Président du Conseil d’administration de Nexans. Il occupait entre le 26 mai 2009 et le 30 septembre 2014 les fonctions de Président-Directeur Général et précédemment, le poste de Directeur Général Délégué de Nexans. Il rejoint Alcatel en 1986 puis le secteur Câbles et Composants en 1989 où il est nommé, en 1994, Directeur Général Adjoint (Administration et Finances) des activités télécommunications sous-marines d’Alcatel et, en 1997, de Saft, les activités Batteries d’Alcatel. De 1978 à 1985, il est membre d’un grand cabinet d’audit anglo-saxon. Il est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et d’HEC. Alain CROZIER Entré chez Microsoft en 1994, Alain Crozier a occupé depuis lors plusieurs fonctions au sein de la direction financière de Microsoft dont celle de directeur financier de la filiale française, puis contrôleur de gestion pour les régions Amérique du Nord & du Sud et Océanie, enfin contrôleur des ventes pour le monde, avant d’être promu en 2000, directeur financier Monde pour plus d’une centaine de pays, au sein de l’organisation Ventes, Marketing et Services du groupe (SMSG). Dans ce rôle, il supervisait la planification financière et stratégique, ainsi que la gestion de la performance commerciale. Alain a également participé à la définition et à la mise en œuvre de plusieurs projets de transformation de l’entreprise concernant les canaux de distributions, la relation partenaires et en particulier dans le cadre des engagements de Microsoft dans le Cloud Computing. Aujourd’hui, retrouvant la filiale française, Alain Crozier aura l’occasion de partager sa passion pour les technologies, son attachement à la satisfaction de nos clients et partenaires et au développement de l’excellence opérationnelle des équipes. Il commente en ces termes : « Je suis impatient de relever ce nouveau défi et de mettre mon expérience au service de Microsoft France, l’une des filiales les plus dynamiques du groupe. Au-delà de ma connaissance du marché, j’aurai à cœur d’accompagner les équipes afin de capitaliser sur notre portefeuille de produits et services et de saisir toutes les opportunités de croissance qui s’offrent à Microsoft ». Alain Crozier est diplômé de l’Université Claude Bernard, en mathématiques et en sciences sociales et de l’Institut supérieur de Gestion à Paris. Alain FRANCO Alain André Franco, est Professeur honoraire de Médecine Interne, et a enseigné la gérontologie et la gériatrie ainsi que la gérontechnologie. Il a réalisé la plus grande partie de sa carrière au CHU et à la Faculté de Médecine de Grenoble. De 2010 à 2014, il a exercé à l’Université de Nice-Sophia Antipolis. Président de la Société Française de Gériatrie et Gérontologie, SFGG de 2000 à 2002, il créé la Société Française de Technologie pour l’autonomie et Gérontechnologie. Il préside de 2008 à 2014 l’International Society for Gerontechnology, et participe en tant que Master aux Masterclass de Gérontechnologie de l’ISG. Sur le plan scientifique, il a organisé et présidé le 9ème Congrès International Francophone de Gérontologie et Gériatrie à Nice en 2010.Il a contribué à créer et présidé de 2009 à 2012 le Centre national de référence santé à domicile et autonomie, organisme créé à l’initiative du ministère français chargé de l’économie et de l’industrie. A ce titre, il a animé en 2010 une mission à la demande de la Secrétaire d’Etat aux Aînés et signé le rapport « Vivre Chez Soi ». Il est nommé à la Commission Européenne en 2011 en tant que membre du Steering Committee de l’European Innovation Partnership Active and Healthy Ageing, et expert en gériatrie en 2014. Enfin, de 2009 à 2013, il est Secrétaire Général et Vice Président de l’Association Internationale de Gérontologie et Gériatrie, l’IAGG, et à ce titre délégué international économique et social pour les droits humains des aînés, à l’ONU, New-York et Genève. Hervé GOUYET Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métier, Hervé Gouyet effectue un service civil pendant 2 ans à l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie. Il intègre ensuite la direction des études et recherches d’EDF comme ingénieur chercheur en mécanique vibratoire. En 1989, il adhère à Electriciens sans frontières et s’implique dans son premier projet de développement pour l’accès à l’électricité au Maroc. Après un projet photovoltaïque à Cuba, il initie une action en Cisjordanie, dont le volet efficacité énergétique obtiendra le prix du Haut Conseil de la coopération internationale. En 1994, il est élu Président d’Electriciens sans frontières Etudes et recherches et administrateur d’Electriciens sans frontières national puis membre du Bureau en 2002, en qualité de Secrétaire général. Chargé de mission à la délégation aux régulations d’EDF depuis 2001, administrateur de l’Agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies d’Ile de France (ARÈNE), il est Président d’d’Electriciens sans frontières depuis 2004. Alain FRANCO Professeur de Médecine Gériatrique UNIVERSITÉ DE NICE Sophia Antipolis Hervé GOUYET Président ELECTRICIENS SANS FRONTIÈRES Dominique MAILLARD Président du Directoire RTE Patrick SALVADORI Président Région Europe du Sud SONEPAR Dominique MAILLARD Ancien élève de l’École Polytechnique et de l’Ecole des Mines de Paris (dont il a présidé l’association des anciens élèves de 1999 à 2004), Dominique Maillard a consacré la quasi-totalité de sa vie professionnelle au secteur de l’énergie, dont la majeure partie dans la haute fonction publique. Il commence sa carrière en 1974 comme chargé de mission auprès du préfet de la région Ile de France. Après avoir été chef de la division énergie à la Direction Régionale de l’Industrie et de la Recherche d’Ile-de-France, il dirige le service économique de l’Agence pour les Economies d’énergie, de 1978 à 1981. De 1982 à 1984, il est rapporteur de la commission de l’énergie des 8ème et 9ème plans avant d’œuvrer au sein de la Direction générale de l’énergie et des matières premières au ministère de l’Industrie, d’abord comme directeur adjoint puis directeur (de 1991 à 1995) de la direction du gaz, de l’électricité et du charbon. À ce titre, il est commissaire du gouvernement auprès d’EDF, de GDF et de Charbonnages de France. De décembre 1995 à septembre 1998, il exerce les fonctions de directeur de l’économie, de la stratégie et des investissements de la SNCF pour prendre ensuite celles de directeur général de l’énergie et des matières premières au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, qu’il quitte en février 2007. Pendant cette même période, il est le délégué de la France au Comité de direction de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), qu’il préside en 2002 et 2003. Il représente également l’Etat français au conseil de différentes entreprises du secteur public (ERAP, AREVA, IFP, La Poste). Il est nommé président du directoire de RTE (Réseau de Transport d’Électricité), en mai 2007. A ce titre, il siège au conseil d’administration de RFF (Réseau Ferré de France) et préside également la Fondation RTE, qu’il a fondée en janvier 2008. Depuis décembre 2012, il préside également la Fondation Nationale Entreprise et Performance (FNEP). Patrick SALVADORI Formation : Ingénieur ENSI - MBA HEC A débuté sa carrière dans le groupe SOMMER ALLIBERT - de 1985 à 1999, il a occupé successivement des postes de Direction générale en France et à l’International. Il a rejoint le groupe SONEPAR fin 1999 pour prendre la Direction générale de CGE D, fonction qu’il occupera jusqu’en 2006, date à laquelle il est nommé Directeur général de Sonepar France. Puis, en 2009, le groupe le nomme à la présidence de la Région Europe du Sud. La Région Europe du Sud, avec 11 000 collaborateurs, est constituée de la France, de la Belgique, de l’Italie, de l’Espagne, de la Roumanie et de l’Amérique du Sud. A ce titre, il est membre du Comité Exécutif du Groupe (Sonepar Executive Committee). Thierry BRETON Thierry Breton est Président-Directeur Général d’Atos, société internationale de services informatiques et de technologies numériques présente dans 66 pays, avec un chiffre d’affaires annuel de 10 milliards d’euros et 85.500 collaborateurs au service de ses clients dans le monde entier. Nommé Président-Directeur Général d’Atos en novembre 2008, Thierry Breton a conduit la transformation du groupe afin d’améliorer sa performance opérationnelle. Il a mené à bien l’acquisition de Siemens IT Solutions & Services en juillet 2011 et celle de BULL en 2014. Au cours de sa carrière, Thierry Breton a occupé de nombreuses fonctions de direction dans le monde économique, politique et académique. Il a été Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie de 2005 à 2007, puis Professeur à la Harvard Business School de 2007 à 2008. De 2002 à 2005 il a été PDG de France Télécom et, auparavant, PDG de Thomson de 1997 à 2002. Entre 1993 et 1997, il a été directeur de la stratégie et du développement, puis directeur général et Vice-Président du Conseil d’administration de Bull. Thierry Breton a débuté sa carrière comme entrepreneur à New York en créant Forma Systems, société spécialisée en ingénierie informatique. Thierry Breton est diplômé de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec) et auditeur IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale). Administrateur du Conseil d’administration de Carrefour, de Sonatel (Dakar) et de Bank of America Merill Lynch, il est également l’auteur de nombreux livres sur les technologies de l’information et l’économie. Thierry BRETON Président-Directeur général ATOS Ancien Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie Une profession responsable et engagée ! Consciente de son rôle majeur dans le futur du pays, notre profession a souhaité initier un travail de fond pour définir ses orientations stratégiques, puis les partager avec ses partenaires et plus largement avec l’ensemble de la société. Cette démarche, fondée en premier lieu sur les apports des entreprises du secteur via les syndicats membres de la Fédération, s’est concrétisée par une large consultation de l’ensemble de nos industries. Cela a permis de faire émerger de grandes lignes directrices pour notre profession. Tout sauf un rapport de plus… Cette approche participative a fait émerger des synergies, ouvert des horizons et nous a conduits à définir dix grands principes essentiels pour la compétitivité de nos industries. Au-delà, c’est une vision d’ensemble qui se dégage sur les nombreux apports des industries électrotechnologiques à la société. En cela, ce travail collectif est beaucoup plus qu’un simple rapport : c’est une démarche, à la fois introspective et prospective, de l’ensemble d’une profession qui souhaite être proactive et apporter des réponses pertinentes et pérennes aux grands défis du moment. L’avenir se prépare ensemble. Les transitions énergétique et numérique en cours façonnent notre futur. Des enjeux majeurs apparaissent, par exemple dans les infrastructures, la mobilité, le bâtiment, les objets connectés ou la sécurité. Dans ces domaines, nos industries apportent les solutions pour améliorer la vie des citoyens, des entreprises et des administrations. Mettre l’utilisateur au centre Simplifier la complexité Innover, innover, innover Adapter nos modèles économiques aux évolutions du 21ème siècle Rendre accessible aux utilisateurs les solutions globales et systèmes complexes Inscrire le principe d’innovation dans la Constitution, au même titre que le principe de précaution Former pour préparer l’avenir Adapter les formations pour répondre aux nouveaux métiers Instaurer la confiance numérique Assurer la sécurité dès la conception (security & privacy by design) Jouer collectif, acteurs publics et privés, pour une vraie influence française à Bruxelles Faire du respect des règles un avantage compétitif (et non l’inverse) Mettre l’action normative au service de la stratégie des industriels Exporter notre modèle sur la scène européenne et internationale Imposer les mêmes règles pour tous Promouvoir la normalisation technique Capitaliser sur le dynamisme des territoires pour créer de la valeur et des emplois Agir au bon échelon Construire ensemble la croissance Prendre en compte les chaînes de valeur Infrastructures énergétiques et numériques Notre pays ne pourra relever le défi de la double transition énergétique et numérique que grâce à des infrastructures performantes, stables et sécurisées. Intégration des énergies renouvelables, smart cities, smart buildings, smart homes, smart factories, Internet of Things, cloud computing : autant de perspectives nouvelles qui nécessitent un réseau électrique intelligent et solide ainsi qu’un transport et un stockage de données de haut niveau. Les infrastructures énergétiques et numériques sont donc au cœur de la société de demain et constituent un bien commun précieux dont l’entretien, le développement et l’innovation doivent être érigés au rang de priorité stratégique nationale. C’est pourquoi il est essentiel que tout soit mis en œuvre pour faciliter le financement, éventuellement en commun, des infrastructures physiques essentielles qui sont nécessaires à tous les acteurs économiques. Par ailleurs, des pistes d’optimisation doivent être recherchées par la mutualisation à grande échelle des investissements énergétiques et numériques. Cette mutualisation a déjà été expérimentée à de nombreuses reprises à l’échelon local. Nous devons trouver les bons modèles : il en va du futur de notre pays et de notre rang dans le concert des nations. Gabrielle GAUTHEY Vice-présidente de la Fédération GITEP-TICS Présidente secteur public et défense d’ALCATEL-LUCENT Laurent TARDIF Vice-président de la Fédération SYCABEL Président de PRYSMIAN Câbles et Systèmes France Bâtiments Luc REMONT Vice-président de la FIEEC GIMELEC Président de SCHNEIDER ELECTRIC France Les bâtiments résidentiels, tertiaires et industriels sont au cœur de nos sociétés urbaines. Les équipements électriques, électroniques et de communication permettent d’améliorer la performance des bâtiments dans leurs écosystèmes (réseaux de transport et d’énergie), en réponse aux enjeux environnementaux et énergétiques, au vieillissement de la population, au besoin de sécurité et de confort. La rénovation des bâtiments existants est un enjeu majeur. Elle doit s’inscrire dans une démarche globale en prenant en compte tous les enjeux sociétaux mais en définissant les priorités d’action pour des rénovations par étapes en fonction de chaque cas particulier. Les solutions technologiques développées par notre profession doivent être conçues pour répondre aux attentes multiples des utilisateurs. Mobilité La mobilité est un enjeu majeur pour la société de demain. Son développement, notamment en zone urbaine, génère en effet un triple défi environnemental, sociétal et sécuritaire. Dans ce contexte, les technologies de l’énergie, de l’électronique et du numérique, dont la complémentarité ne cesse de se renforcer, jouent un rôle essentiel pour rendre la mobilité plus durable, plus sûre et plus intelligente, et donc la ville et les territoires plus smart. Ce constat ressort pleinement des travaux et auditions qui ont été menés par le Groupe de Réflexion Stratégique sur la Mobilité, au sein de la FIEEC et en lien avec les acteurs de la filière. Nos industries apportent des réponses fortes aux enjeux sociétaux en termes de mobilité : sur le plan économique en créant de la croissance et de la valeur ajoutée ; sur le plan social, en répondant aux nouveaux usages et besoins dans les transports individuels (automobile, véhicules légers) comme collectifs (transports en commun, trains), sur le plan environnemental enfin grâce à des technologies rendant les déplacements plus durables. Ainsi, les principales lignes directrices qui apparaissent aujourd’hui et pour les années à venir sont le développement de la mobilité électrique, des véhicules connectés et de la voiture autonome. En ce sens, notre profession œuvre activement à la définition des standards idoines et promeut un cadre réglementaire adapté au développement de ces technologies d’avenir. Gérard MATHERON Vice-président de la FIEEC Président d’ACSIEL Group VP R&D and Public Affairs STMICROELECTRONICS Crolles site Director Sécurité & confiance numérique Jean-Pierre QUEMARD Vice-président de la FIEEC Président de l’ACN VP Security and Technology AIRBUS Defense and Space La sécurité et la confiance numérique portent des enjeux économiques et sociétaux majeurs. Tous les nouveaux usages liés à la gestion de l’énergie dans le bâtiment, la route intelligente, les objets connectés, la multi-mobilité, la ville intelligente, … développent autant de nouveaux besoins de sécurité, de protection des échanges et des données privées. Pour évoquer de façon plus globale la cybersécurité, on peut dire que de l’aptitude d’un Etat moderne à défendre l’ensemble de ses réseaux dépend sa capacité à conserver sa souveraineté et la maîtrise de son avenir. Objets connectés En quelques années, les objets connectés ont connu un formidable développement. Leurs apports et leurs influences sociétales n’en sont néanmoins qu’aux prémices tant les possibilités sont infinies. Les constantes innovations mettent en effet en évidence la diversité des applications : bien-être, santé, activités sportives, alimentation, sécurité, gestion des embouteillages et donc de la pollution… Ce marché est toutefois exigeant car il suppose une adéquation entre l’objet et les services découlant de sa connexion ainsi qu’un renouvellement régulier du contenu de ces derniers. Le défi pour notre industrie est ainsi d’innover de manière durable tout en garantissant la protection des données personnelles et en développant l’interopérabilité. Grâce à notre créativité et notre savoir-faire en matière d’innovation, nous avons la capacité de répondre présents via une approche filière et de marquer collectivement notre empreinte dans ce secteur en évolution permanente. Gérard SALOMMEZ Vice-président de la FIEEC Président du GIFAM Président Groupe SEB France Présentation de la profession La FIEEC est une Fédération de l’industrie qui rassemble 26 syndicats professionnels dans les secteurs de l’électricité, de l’électronique et du numérique (biens de consommation, biens intermédiaires et biens d’équipement). Les secteurs qu’elle représente regroupent près de 3 000 entreprises (dont 87% de PME et d’ETI), emploient 420 000 salariés et réalisent plus de 98 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur le territoire national dont 40% à l’export. La FIEEC est membre de l’ORGALIME, du GFI, du MEDEF, de la CGPME et de l’UIMM. www.fieec.fr @ FIEEC Réagissez en direct : #AssisesFIEEC FIEEC Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communicaton 11-17 rue de l’Amiral Hamelin - 75783 PARIS Cedex 16
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