Leçon 4 LE ROLE DE LA PHASE FLUIDE DANS LE METAMORPHISME Où peut-on encore observer des fluides dans les roches métamorphiques? Quelle était l’origine de ces fluides? Où étaient ces fluides à l’époque du métamorphisme? Quelles étaient leurs propriétés dans les conditions du métamorphisme? Quels étaient les effets de ces fluides sur les réactions minérales? Quels étaient leurs effets sur le transport de matière à l’époque du métamorphisme? 4.1 EVIDENCE: LES INCLUSIONS FLUIDES 4.1.1 LES TYPES D’INCLUSIONS FLUIDES inclusions fluides primaires gaz liquide inclusions fluides secondaires solide 1µm inclusion fluide Les inclusions fluides observées à 20 °C et 1 atm. contiennent fluide et gaz et souvent solides. 4.1.2 PRINCIPE DE L ’ANALYSE DES INCLUSIONS FLUIDES pression Isochore: volume molaire constant LIQUIDE isochore conditions P,T du piégeage GLACE Point Critique nucléation de la bulle de gaz (sursaturation) nucléation du cristal saturation (sursaturation) cristal saturation gaz VAPEUR température Th Th: température d’homogénéisation Point critique: liquide et vapeur ont les mêmes propriétés (volume molaire) 4.1.3 INCLUSIONS FLUIDES 1 - Comment voit-on l’homogénéisation? Homogenization of Aqueous-Carbonic Inclusions 1 - disparition du CO2 liquide 2 - disparirion du CO2 gazeux 275 °C: température d’homogénéisation (Th) 4.1.3 INCLUSIONS FLUIDES 2 - Comment voit-on la formation de la glace? Freezing of Aqueous-Carbonic Fluid Inclusions -31 °C: température de fusion (Tf) 4.2 L’ORIGINE DES FLUIDES DANS LE METAMORPHISME 4.2.1 ORIGINE DE L ’EAU: LES REACTIONS DE DESHYDRATATION profondeur km 30 pression GPa 0,8 Première réaction de déshydratation disthène 1: kaol. + 2qtz pyr. + H2O 2 pyr. disth. + 3qtz + H2O 25 0,6 20 15 Seconde réaction de déshydratation 10 pyrophyllite → Si4O10Al2(OH)2 1 0,4 sillimanite 0,2 2 quartz 2 SiO2 → kaolinite + Si2O5Al2(OH)4 2 disthène Al2SiO5 + pyrophyllite + Si4O10Al2(OH)2 3 quartz 3 SiO2 + eau H2O eau H2O 5 andalousite 0,0 0 200 400 600 800 température °C 0 1000 % masse H2O 8 Les quantités d’eau produite: 9 et 4,5 % (% masse) Pour un gradient géothermique de 30°C km-1, ces quantités seront libérées dans les roches approximativement vers 350 et 430 ° masse de H 2O libérée par la réaction 1 roche hydratée kaol. +qtz 6 4 masse de H 2O libérée par la réaction 2 2 0 200 0 400 10 600 20 profondeur km 800 1000 4.2.2 LES QUANTITES D ’EAU MISES EN JEU a% masse H O b % masse H 2O 2 argiles 6 chlorite + phengites argiles + zéolites 6 micas + grenat pumpellyite + glaucophane + lawsonite staurotide + grenat + micas 4 glaucophane + grenat glaucophane + grenat+ omphacite 4 omphacite + grenat sillimanite + feldspath-K 2 2 roche pélitique roche basaltique migmatite 0 0 0 10 20 profondeur km 0 10 20 profondeur km 30 séquences de réactions de déshydratation pour des sédiments argileux (a) et pour les basaltes océaniques (b). 4.3 LOCALISATION DES FLUIDES DANS LES ROCHES METAMORPHIQUES 4.3.1 NOTIONS DE MOUILLABILITE La capacité d’un fluide à mouiller un minéral, c’est-à-dire couvrir au moins une partie de sa surface, est une fonction de la tension de surface (voir leçon 3). Les fluides se fixent sur les sites énergétiques: sommets, arêtes ou défauts cristallins émergeant sur les faces. 4.3.2 LA FRACTURATION HYDRAULIQUE La pression de fluides (Pf) dépasse la somme de la contrainte minimum (σ3) + la résistance mécanique de la roche (τ0): Pf > σ3 + τ0. La fracture se propage selon σ1 et s’élargit selon σ3. 4.3.3 CRACK AND SEAL (RAPPEL LEÇON 2) a b http://www.virtualexplorer.com.au/2000/Volume2/www/contribs/bons/text/2_3.html 4.4 L’ETAT DES FLUIDES DANS LES CONDITIONS DU METAMORPHISME 4.4.1 RAPPELS: RELATION PRESSION-VOLUME MOLAIRE pression (atm) 140 Exemple: CO2 120 100 Un gaz a un grand volume molaire et il est compressible. Pour les gaz parfaits pV = nRT V : volume occupé par le gaz n : nombre de moles R : constante des gaz parfaits (8,31451 J K-1 mol-1) T: température (K) Le volume molaire Vm = RT/p. isotherme 31,04 °C Les gaz réels se rapprochent des gaz parfaits aux basses pressions. 80 60 40 D C B liquide + vapeur A 20 0 0,2 0,4 volume molaire (L mol )-1 La pression exercée par un mélange de gaz parfaits est la somme des pressions exercées individuellement par chaque gaz comme s’il occupait le volume seul (loi de Dalton). pj = njRT/V 0,6 4.4.2 LES ETATS THERMODYNAMIQUES DE L ’EAU a b pression (b) isochore isochore 3,0volume spécifique 3 kg-1 x 10 3 m2,5 150 b isobare 250 b 2,0 1,5 400 b 1,0 isochore PC critique 221 c liquide glace 0,5 200 volume 3,0 spécifique m3 kg-1 x 10 3 2,5 700°C 400 600 température °C 800 isotherme 2,0 600°C 6 10-4 1,5 500°C vapeur 0.01 1,0 374 température (°C) 0,5 200 400 pression bars Diagrammes d’état de H2O dans le système p-V-T. a) Projection sur le plan p-T (les courbes sont des isochores). b) Projection sur le plan V-T (les courbes sont des isobares). c) Projection sur le plan p-V (les courbes sont des isothermes). 600 4.4.3 VARIATION DU POINT CRITIQUE DANS LE SYSTEME H2O-CO2 EN FONCTION DE LA PRESSION pression d'après takenouchi & Kennedy, 1964 1600 110 °C courbe critique 200 °C 1200 250 °C 270 °C Diagramme de phases du système H2O – CO2 montrant l’évolution de la composition des phases fluides et gazeuses avec la pression pour une température donnée (Takenouchi & Kennedy, 1964). 800 275 °C 300 °C 400 325 °C 0 0 20 40 60 % molaire CO 80 2 100 4.4.4 LE SYSTEME H2O-NaCl Salinity Determination from Halite Dissolution (rappel: 1GPa = 10 kbar) L H+L liquide Solubilité complète de H2O et NaCl vapeur + halite 4.4.5 POINTS CRITIQUES DANS LE SYSTEME H2O-NaCl 1 – lieu géométrique dans l’espace P-T PRESSION (bars) 2500 lieu géométrique des points critiques 2000 40 1500 salinité (masse %) 30 1000 20 10 500 0 0 250 H V+ L+ V+H 500 750 1000 1250 1500 TEMPERATURE (°C) Diagrammes de phases dans le système H2O-NaCl. a) Influence de la salinité sur la position du point critique. b) En présence de la phase solide halite (NaCl), toute variation de conditions P,T se fait sur la ligne triphasée L+V+H. 4.4.5 POINTS CRITIQUES DANS LE SYSTEME H2O-NaCl 2 – lecture du diagramme de phases 1500 Exemple d’une solution à 40% de NaCl 1000 liquide + halite liquide L+ V PRESSION (bars) solution 40% NaCl point critique (T>1150 °C) Th (L+V) 500 °C 480 bars vapeur 500 H L+V+ Tm (L+V+H) 323 °C 100 200 300 vapeur + halite 400 500 TEMPERATURE (°C) 600 700 800 4.4.5 POINTS CRITIQUES DANS LE SYSTEME H2O-NaCl 3 – Projection dans l’espace salinité - pression Lire le diagramme de phases pour l’isotherme 500 °C. fluide supercritique 500 °C liquide 500 °C gaz 500 °C 4.4.6 LA SOLUBILITE DE L’EAU DANS LE MAGMA 1 – basse pression (<2 GPa) 763°C 764°C 765°C 766°C 4.4.6 LE SECOND POINT CRITIQUE 2 - La limite entre fluide aqueux et magma hydraté (P>2GPa) H2O wt% Hermann et al. 2013 Elements Au-delà de 3,5 GPa – 750°C, la transition entre fluide aqueux et magma hydraté se fait par l’intermédiaire d’un fluide supercritique. Plus salé que le premier, son domaine s’étend jusqu’à moins de 30% d’eau. 4.4.6 LE SECOND POINT CRITIQUE 3 – des inclusions fluides aux inclusions vitreuses Liquide + paragonite, sidérite,anhydrite, magnétite et X indéterminé) Hermann et al., Elements, 2013 Phlogopite, phengite, paragonite, quartz, diamant Primary aqueous fluid inclusion pyrope-rich garnet Feldspath-K, , quartz piégés dans un grenat (melt inclusion) Primary aqueous fluid inclusion microdiamants 4.5 LA SOLUBILITE DES MINERAUX 4.5.1 LA SOLUBILITE DU QUARTZ 2 % masse SiO en solution 36 32 température critique 28 gaz + quartz 1500 b 1000 b 1250 b quartz + liquide 24 20 750 b 16 12 600 b 200 b 8 4 0 500 b 300 b quartz + liquide + gaz 160 200 240 280 320 250 b point critique 360 400 440 480 520 560 600 température °C La solubilité du quartz croît avec la température excepté à proximité du point critique de l’eau où la densité des solutions est trop basse. D’une façon générale, la solubilité du quartz est beaucoup moins grande que celle de NaCl. La solubilité croît avec la pression. 0 1 kb, elle est constamment croissante au-delà de 500°C. 4.5.2 APPLICATION: LA TAILLE DES FILONS DE QUARTZ 1 - le problème On considère les transferts de matière liés à la migration des fluides dans le contexte du métamorphisme régional. - Soit 1 km3 de roche porté à une température de 500°C et une pression de 400 MPa. Les réactions de déshydratation qu’elle subit produisent une phase fluide représentant 1% en masse. - Ce fluide remonte vers les zones de métamorphisme moins intense où la pression est de 100 MPa et la température de 300°C. Les données Densité moyenne des roches à 400 MPa-500°C = 2,7 Volume molaire du quartz à 100 MPa-300°C = 22,688 cm3 mol-1 Masse molaire de SiO2 = 60,09 g mol-1 La solubilité du quartz - à 400 Mpa - 500°C : 7,08 g de SiO2 dissout dans 1 kg d’eau. - à 100 Mpa - 300°C : 1,12 g de SiO2 sont dissout dans 1 kg d’eau. 4.5.2 APPLICATION: LA TAILLE DES FILONS DE QUARTZ 2 - la solution 1 la quantité de fluide produite - 1 km3 de roche représente 2,7 1015 g; - la masse de fluide est 1% de 2,7 1015 g soit 2,7 1013 g. 2 la différence de solubilité - à 400 MPa-500°C, la masse totale de quartz dissout est donnée par 7,08 x 2,7 1010 soit environ 2 1011 g. - à 100 MPa-300°C, la masse totale de quartz dissout est donnée par 1,12 x 2,7 1010 soit environ 3 1010 g. 3 la masse de quartz précipité - son volume - masse de quartz déposée : 2 1011 - 3 1010 = 1,7 1011 g. - nombre de moles de quartz : 1,7 1011/60,09 soit 28 108 moles - volume de quartz déposé : 22,688 x 28 108 soit 6,4 1010 cm 3. Si on considère une veine de 10 cm d’épaisseur et 10 m de largeur, elle aura 6,4 km de longueur. 4.5.3 LA SOLUBILITE INVERSE: LA CALCITE a b solubilité de -1 la calcite g kg 0,60 température: T = 150 °C solubilité de -1 la calcite g kg 0,60 0,50 0,50 0,40 0,40 0,30 0,30 0,20 0,20 0,10 0,10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 pression de CO 2 atm 0 P CO2 = 62 atm P CO2 = 12 atm P CO2 = 4 atm P CO2 = 1 atm 100 150 200 250 température °C La calcite est moins soluble à chaud qu ’à froid. Elle est d ’autant plus soluble que PCO2 est élevée 300 4.6 LES REACTIONS DE DEVOLATILISATION MINERAL → MINERAL + FLUIDE 4.6.1 DESHYDRATATION A LA PRESSION LITHOSTATIQUE P • For example the location on a P-T phase diagram of the dehydration reaction: KAl2Si3AlO10(OH)2 + SiO2 = KAlSi3O8 + Al2SiO5 + H2O pressure of H2O (pH2O) Rappel leçon 1 The equilibrium curve represents equilibrium between the reactants and products under water-saturated conditions (pH2O = PLithostatic) depends upon the partial 4.6.2 DESHYDRATATION A PRESSION PARTIELLE H2O VARIABLE. 1- effet de XH2O (mélange H2O + CO2) KAl2Si3AlO10(OH)2 + SiO2 = KAlSi3O8 + Al2SiO5 + H2O Ms Qtz Kfs Sill W • • • • Suppose H2O is withdrawn from the system at some point on the watersaturated equilibrium curve: pH2O < Plithostatic According to Le Châtelier’s Principle, removing water at equilibrium will be compensated by the reaction running to the right, thereby producing more water This has the effect of stabilizing the right side of the reaction at the expense of the left side So as water is withdrawn the Kfs + Sill + H2O field expands slightly at the expense of the Mu + Qtz field, and the reaction curve shifts toward lower temperature 4.6.3 DESHYDRATATION A PRESSION PARTIELLE H2O VARIABLE. 2 – dérivation du diagramme T fonction de XH2O • Because H2O and CO2 are by far the most common metamorphic volatiles, the X in T-X diagrams is usually the mole fraction of CO2 (or H2O) in H2O-CO2 mixtures. • Because pressure is also a common variable, a T-Xfluid diagram must be created for a specified pressure Rappel leçon 1 4.6.4 REACTION DE DECARBONATATION la réaction dans les espaces P-T et XCO2-T CaCO3 + SiO2 = CaSiO3 + CO2 CALCITE + QUARTZ → WOLLASTONITE Relation graphique simple entre les deux systèmes 4.6.5 LES REACTIONS DE DEVOLATILISATION H2O-CO2 • 5 types of devolatilization reactions, each with a unique general shape on a T-X diagram • Type 3: Tmax at XCO2 determined by the stoichiometric ratio of CO2/H2O produced Ca2Mg5Si8O22(OH)2 + 3 CaCO3 + 2 SiO2 = 5 CaMgSi2O6 + 3 CO2 + H2O 4.6.6 NOTION D ’AVANCEMENT DE LA REACTION Application aux réactions de déshydratation-décarbonatation quatre types de réactions minérales: 1 production de CO2 (décarbonatation) 2 production de H2O (déshydratation) 3 consommation de H2O – production de CO2 (hydratation – décarbonatation) 4 production de CO2 et de H2O (décarbonatation et déshydratation). température E D 41 C 3 B 22 A 41 0 XCO2 1 Wo + CO2 calcite + quartz 2 anorth. + gross. + H2O zoisite + quartz 3 talc + calcite + CO2 dol + quartz + H2O 4 diopside + CO2 + H2O trémolite + calcite + quartz 1 APPLICATION: Réactions minérales dans une roche ( quartz + dolomite + zoisite) en présence d’un fluide (XCO2 = 0,2). On considère que les réactions se produisent en système fermé. 4.7 LES EQUILIBRES ISOTOPIQUES (isotopes stables 18O et D) 4.7.1 DEFINITION DE δ 18Ο Les variations naturelles des rapports isotopiques sont faibles; c’est la raison pour laquelle le fractionnement entre deux isotopes est exprimé par la variation δ du rapport R d’un isotope lourd (rare) à un isotope léger (abondant) par rapportà un standard: ⎡⎛ R ⎞ ⎤ δ = ⎢⎜ é chantillon ⎟ − 1⎥ × 10 3 ⎣⎝ Rs tan dard ⎠ ⎦ Le standard pour les isotopes de O et H est l’eau de mer (SMOW:Standard Mean Ocean Water) ⎤ ⎡ ⎛ 18 O ⎞ ⎛ 18 O ⎞ − ⎜ 16 ⎟ ⎥ ⎢ ⎜ 16 ⎟ O O ⎝ ⎠ ⎝ ⎠ é chantillon eaudemer ⎥ × 1000 δ 18O = ⎢ ⎥ ⎢ ⎛ 18 O ⎞ ⎥ ⎢ ⎜ 16 ⎟ ⎝ O ⎠ eaudemer ⎥⎦ ⎢⎣ La fréquence de vibration d’un atome est une fonction inverse de la masse, de ce fait les isotopes lourds réagissent moins vite que les légers. 4.7.2 LE PARTITIONNEMENT ISOTOPIQUE Le partionnement des isotopes entre les paires A-B minéral-minéral, fluide-fluide ou minéral-fluide est donné par α = RA/RB ou en notation δ: 1 + δ A / 1000 α A− B = 1 + δ B / 1000 On obtient une formulation utilisable en prenant les logarithmes des deux membres de l’équation: ln α = ln(1 + δ A / 1000) − ln(1 + δ B / 1000) δ/1000 est toujours inférieur à 1, donc on peut simplifier l’expression ln(1+δA/1000) par δA/1000. De même pour δB. L’équation devient alors: Δ A − B ≡ δ A − δ B ≈ 1000 ln α A− B Equilibre des échanges isotopiques Exemple: équilibre quartz magnétite 1 18 1 1 1 Si O2 + Fe 3 16 O4 = Si 16O2 + Fe 3 18 O4 2 4 2 4 La constante d’équilibre K s’écrit: X ) (X ( K= (X ) (X 2 16 , Q 2 18 , Q 1 2 1 2 4 18 , Mt 4 16 , Mt ) ) 1 4 1 4 X représente la fraction de 18O ou 16O dans le site oxygène du quartz (Q) ou de la magnétite (Mt): X16,Q = [16O/(18O + 16O)]Q. On tire donc K = α = (18O/16O)Mt / (18O/16O)Q 4.7.3 LES EQUATIONS THERMOMETRIQUES la constante K=α pour des échanges isotopiques (1 espèce atomique) entre des paires de silicates ou d’oxydes est une fonction linéaire de la température: - température ambiante: K≅1/T (au zéro absolu la séparation isotopique est théoriquement totale) - hautes températures: LogK≅1/T2. Exemple: Calcul de l’équation de l’équilibre quartz - calcite. On part du fractionnement de l’oxygène dans les systèmes quartz (q) - eau (w) et calcite (c)- eau (w) ( = 2 ,78(10 ) T ) − 2 ,89 − 1000 ln α = 0,60(10 1000 ln α qw = 3,38 10 6 T −2 − 2 ,90 1000 ln α cw 1000 ln α q w −2 6 c w 6 T −2 ) donc on en déduit q c On sait que 1000 ln α w ≈ δ q − δ w et que 1000 ln α w ≈ δ c − δ w . δ q − δ c = Δqc = 0,60(10 6 T −2 ) 4.7.4 LA COMPOSITION ISOTOPIQUE DES FLUIDES METAMORPHIQUES: 18O/16O et D/H fluides appauvris en 18 O fluides enrichis en 18O eau de mer 0 Rangoon 15°N Fluides métamorphiqu -50 D -100 Copenhague 55°N fluides magmatique Groenland Est 70°N -150 Pôles -15 -10 -5 0 18 O +5 +10 +15
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