Canon de la paix (Romain Rolland) Pam pam pam pam pam... Pam

Espérance
Le front penché sur la terre
J’allais seul et soucieux,
Quand résonna la voix claire
D’un petit oiseau joyeux.
Il disait : « Reprends courage,
L’espérance est un trésor
Même le plus noir nuage
A toujours sa frange d’or. » (bis)
Lorsque le soir se fait sombre
J’entends le petit oiseau
Gazouiller là-haut, dans l’ombre,
Sur la branche au bord de l’eau.
Il me dit : « Reprends courage,
L’espérance est un trésor,
Même le plus noir nuage
A toujours sa frange d’or. » (bis)
Mais il partit vers le Père
Et jamais ne le revis.
Je me penchai sur la terre
Et la contemplai, ravi.
Car il n’est que l’espérance
Pour animer notre cœur
Qui de nos plus noires souffrances
Sait toujours être vainqueur. (bis)
Chant des partisans veilleurs
Ami, entends-tu ces projets qui sont contre nature ? (la nature)
Il y a danger: la famill(e), oui, on la dénature. (dénature)
Ohé Jeun(e)s et vieux, hommes, femmes et enfants, c'est l'alarme, (c'est
l'alarme)
Et nos adversair(es) nous musèle(nt), de nos drapeaux nous désarment
(nous désarment)
Ami, sauras-tu préserver ton bon sens et ta raison? (et ta raison)
Ami, sauras-tu résister, lutter contre ce poison? (oui ce poison)
Ainsi tu seras témoin dans la société défaillante. (défaillante)
Ainsi tu seras un phar(e) pour tous ceux que l'on désoriente.
(désoriente)
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il veille. (quand il veille)
Il cherche à sauver la famill(e) cette grande merveille. (oui merveille)
Ohé gouvernants qui n'entendez pas les gens, prenez garde, (prenez
garde)
En vous, restera jusqu'à la mort un(e) douleur, une écharde. (une
écharde)
Ami, toi qui veill(es), ainsi tu gouteras au vrai bonheur. (au vrai
bonheur)
Ta paix intérieur(e) continue de briller, Tu es veilleur. (tu es
veilleur)
Demain, tout ce mal se sera détruit lui-mêm(e), sur ta route. (sur
ta route)
Chantez, les veilleurs, dans la nuit la liberté nous écoute. (nous
écoute).
Canon de la paix (Romain
Le chant des marais
Rolland)
1 Loin vers l’infini s’étendent
Pam pam pam pam pam...
Pam pam pam pam pam...
La la la la la la...
La la la la la la...
Ecoutez, le temps viendra,
Les hommes un jour saurons
la Vérité,
Le lion s'étendra près de
l'agneau.
Et nous fondrons nos piques
pour des faux
Et des socs pour des herses.
La paix sera notre combat,
Faîtes que le temps vienne
Des grands près marécageux.
Pas un seul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux.
3 Bruit des pas et bruit des
armes,
Sentinelles jour et nuit,
Et du sang, des cris, des larmes,
La mort pour celui qui fuit.
REFRAIN
4 Mais un jour dans notre vie,
Où nous devons sans cesse
Libre enfin, ô ma patrie,
2 Dans le camp morne et
REFRAIN
O, terre de détresse
Piocher.
Le printemps refleurira
Je dirai tu es à moi.
sauvage
O, terre d’allégresse
Entouré de murs de fer
Où nous pourrons sans cesse :
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d'un grand désert
Aimer.