Espérance Le front penché sur la terre J’allais seul et soucieux, Quand résonna la voix claire D’un petit oiseau joyeux. Il disait : « Reprends courage, L’espérance est un trésor Même le plus noir nuage A toujours sa frange d’or. » (bis) Lorsque le soir se fait sombre J’entends le petit oiseau Gazouiller là-haut, dans l’ombre, Sur la branche au bord de l’eau. Il me dit : « Reprends courage, L’espérance est un trésor, Même le plus noir nuage A toujours sa frange d’or. » (bis) Mais il partit vers le Père Et jamais ne le revis. Je me penchai sur la terre Et la contemplai, ravi. Car il n’est que l’espérance Pour animer notre cœur Qui de nos plus noires souffrances Sait toujours être vainqueur. (bis) Chant des partisans veilleurs Ami, entends-tu ces projets qui sont contre nature ? (la nature) Il y a danger: la famill(e), oui, on la dénature. (dénature) Ohé Jeun(e)s et vieux, hommes, femmes et enfants, c'est l'alarme, (c'est l'alarme) Et nos adversair(es) nous musèle(nt), de nos drapeaux nous désarment (nous désarment) Ami, sauras-tu préserver ton bon sens et ta raison? (et ta raison) Ami, sauras-tu résister, lutter contre ce poison? (oui ce poison) Ainsi tu seras témoin dans la société défaillante. (défaillante) Ainsi tu seras un phar(e) pour tous ceux que l'on désoriente. (désoriente) Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il veille. (quand il veille) Il cherche à sauver la famill(e) cette grande merveille. (oui merveille) Ohé gouvernants qui n'entendez pas les gens, prenez garde, (prenez garde) En vous, restera jusqu'à la mort un(e) douleur, une écharde. (une écharde) Ami, toi qui veill(es), ainsi tu gouteras au vrai bonheur. (au vrai bonheur) Ta paix intérieur(e) continue de briller, Tu es veilleur. (tu es veilleur) Demain, tout ce mal se sera détruit lui-mêm(e), sur ta route. (sur ta route) Chantez, les veilleurs, dans la nuit la liberté nous écoute. (nous écoute). Canon de la paix (Romain Le chant des marais Rolland) 1 Loin vers l’infini s’étendent Pam pam pam pam pam... Pam pam pam pam pam... La la la la la la... La la la la la la... Ecoutez, le temps viendra, Les hommes un jour saurons la Vérité, Le lion s'étendra près de l'agneau. Et nous fondrons nos piques pour des faux Et des socs pour des herses. La paix sera notre combat, Faîtes que le temps vienne Des grands près marécageux. Pas un seul oiseau ne chante Sur les arbres secs et creux. 3 Bruit des pas et bruit des armes, Sentinelles jour et nuit, Et du sang, des cris, des larmes, La mort pour celui qui fuit. REFRAIN 4 Mais un jour dans notre vie, Où nous devons sans cesse Libre enfin, ô ma patrie, 2 Dans le camp morne et REFRAIN O, terre de détresse Piocher. Le printemps refleurira Je dirai tu es à moi. sauvage O, terre d’allégresse Entouré de murs de fer Où nous pourrons sans cesse : Il nous semble vivre en cage Au milieu d'un grand désert Aimer.
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