illustration P3C chap 1

Œil
Sclérotique
Rétine
Corné
e
Fovéa
Humeur vitrée
Cristallin
Humeur
aqueuse
Point aveugle
Cristallin
Iris
Cristallin
Face
antérieure
Humeur
aqueuse
Sutures
Face
postérieure
Cellules en ruban
du cortex et du
noyau
Cornée
Epithélium
Ligament
Muscle ciliaire
Capsule
antérieure
Capsule
postérieure
Cellules cristalliniennes en ruban - les canaux d’échanges entre cellules –
connexons et aquaporines
cellules jointives incurvées L : 1 cm ; e : 4,5 m et l : 10 m)-
http://www5.ac-
Aquaporine
lille.fr/~svt/svt/articles.php?lng=fr&pg=562
on observe très nettement les fibres constitutives du
cristallin, aussi bien en coupe longitudinale (amas de fibres
jointives parallèles) qu’en coupe transversale (amas
Connexon
d’hexagone). Photo de Karine Lamoureux
Canaux transmembranaires permettant le
passage de l’eau : aquaporines
Autres canaux (connexons) pour le
passage de divers métabolites
(glucose,...)
Eau
Métabolites,
ions
L’organisation du cristallin et
origine de la cataracte
Perte d’adhérence
entre 2 cellules
voisines
Espace
intercellulaire
rempli d’eau
Rétine au niveau fovéa (macula)
Photographie tirée de http://www.chups.jussieu.fr/polys/histo/histoP2/POLY.Chp.7.2.3&IMG94.html
Rétine
1 : cellules photoréceptrices
2 : cellules bipolaires
3 : cellules ganglionnaires
La rétine
3
2
1
70 m
environ
Structure centrale de la rétine humaine d’après Jeannerod – La Recherche, janvier
1974-
nombre de
photorécepteurs
(x 10 3 /mm 2)
140
cônes
bâtonnets
100
60
1,3°
1,3°
20
microns
100
200
100
0
100
200
fovéa
300
cellules
ganglionnaires
cellules bipolaires
photorécepteurs
Coupe rétine
CHOROÏDE
Zone pigmentée
Zone ciliée (cônes et bâtonnets)
Noyaux des cellules photoréceptrices
Zone de fibres nerveuses et de
synapses
Noyaux des neurones bipolaires
Zone de fibres nerveuses et de
synapses
Noyaux des neurones multipolaires
Zone de fibres nerveuses
Humeur vitrée
Cellules visuelles : photorécepteurs
...............
..........................
...............
...............
...............
...............
...............
Absorption des radiations lumineuses par les photorécepteurs
Cône « bleu »
437nm
Bâtonnet
498nm
Cône « rouge »
564nm
Absorbance
relative
Cône « vert »
533nm
Longueur d’onde (nm)
400
450
500
550
600
650
700
700
600
500
400
Texte extrait du site de l’INRP « Il existe deux grands types de photorécepteurs : les bâtonnets, fonctionnant en
faible éclairement, et les cônes, actifs seulement en fort éclairement. Chaque photorécepteur ne synthétise qu'un
seul type de pigment. Tous les bâtonnets contiennent la même protéine appelée rhodopsine, ayant un maximum
d'absorption à 496 nm. Par contre, il existe 3 types de cônes, chacun ayant une protéine (opsine) différente ; on
qualifie ces cônes de S, M et L d'après les caractéristiques du spectre d'absorption de l'opsine qu'ils possèdent
(opsine S ou Bleue : maximum d'absorption à 420 nm, opsine M ou verte : maximum d'absorption à 530 nm,

(nm)
opsine L ou rouge : maximum d'absorption à 560 nm). »
Rhodopsine : la molécule d’opsine dans la membrane d’un disque de
bâtonnet
http://webvision.med.utah.edu/book/par t-ii-anatomy-and-physiology-of- the-retina/photoreceptors/ ; http://svt.ac-dijon.fr/schemassv t/ar ticle.php3?id_ar ticle=2869
chromophore, le 11- cis -rétinal.
La structure tertiaire de la rhodopsine et celle des photopigments des cônes est similaire, les séquences et le nombre d’acides aminés sont différents.
La rhodopsine compte 348 acides aminés
Cytosol
Cytosol
P
P
HOOC
P P
P
II
I
I
V
I II
V
V
I
PP
Membrane
du disque
VI
I
N
II
Espace intra-disque
Phospholipide
Acides aminés
Site de fixation du rétinal
H
Ac N
Espace intra-disque
Région contenant des oligosaccharides
Sites d’interaction avec des protéines
du cytoplasme
Sites de phosphorylation
Opsines M, L et S - comparaisonsChaque cercle représente 1 acide aminé- les acides aminés identiques entre les 2 opsines sont en blanc tandis que ceux qui diffèrent sont en rouge ou en
bleu
HOOC
HOOC
Cytosol
Membrane
plasmique
H
Ac N
H
Ac N
N
Comparaison entre
opsine M et opsine S
composition de la iodopsine
(nb d’acides aminés)
Opsine
Cône S
Cône M
Cône L
348
364
364
N
Gènes codant les opsines chez l’Homme, localisation
Gène codant la
rhodopsine
Gène codant
l’opsine S
Pigment
Gène codant
l’opsine L
Gène codant
l’opsine M
Chromosome 3
Localisation du gène
Rhodopsine des bâtonnets
Opsine L (ou « pigment rouge ») des
cônes L
Opsine M (ou « pigment vert ») des
cônes M
Opsine S (ou « pigment bleu ») des
cônes S
Gène R sur le chromosome 3
Gène L sur le chromosome X
Gène M sur le chromosome X
Gène S sur le chromosome 7
Chromosome X
Chromosome 7
Famille multigénique des gènes des pigments rétiniens : origine –scénario
Gène de l’opsine M
Gène de l’opsine S
Gène de l’opsine L
Chromosome X
Chromosome 7
Mutations
Mutations
Duplication et transposition
Gène de la rhodopsine
Chromosome 3
Mutations
Chromosome 7
Chromosome 3
Temps
Translocation
Chromosome 3 ou 7
Duplication et transposition
Mutations
Mutations
Chromosome 3 ou 7
Chromosome X
Translocation
Duplication et transposition
Chromosome 3 ou 7
Gène ancestral des
pigments rétiniens
Localisation chromosomique des gènes des opsines
L
M
M
Chromosome X
S
Chromosome 7
Rho
Chromosome 3
L
M
S
Gènes des opsines (cônes)
Rho
Gène de la rhodopsine
(bâtonnets)
Trois types de cônes pour la vision des couleurs
Gène de l’opsine S
Pigments
(protéines)
Pigment
Opsine S
Cône bleu
Gène de l’opsine M
Gène de l’opsine L
Opsine L
Opsine M
Cône vert
Cône rouge
Perception de toutes les couleurs, vision trichromatique
Longueur d’onde (en nm)
histoire des gènes ‘’opsines’’
http://www.inrp.fr/Acces/biotic/evolut/mecanismes/opsines/html/points.htm
La vision des couleurs mobilise trois types de photorécepteurs rétiniens contenant un pigment photorécepteur constitué pour
partie d’opsine
les opsines sont des protéines photoréceptrices, elles permettent, dans les cellules visuelles, la conversion de la lumière en en
signal nerveux
Les séquences nucléotidiques des gènes codant les opsines
matrice des différences (calcul d’après le logiciel Anagène)
humaines sont très semblables. ces gène dérivent d’un même gène
Ops. Vert
Ops. rouge
Ops. bleu
ancestral et constituent donc une famille multigénique
Ops. Vert
0
15
195
Les opsines sont donc des protéines homologues ainsi que les gènes
Ops. rouge
0
199
qui les codent.
Ops. bleu
0
L'arbre phylogénétique de quelques Primates permet de dater la
dernière duplication à l'origine des gènes "rouge" et "vert" portés par le chromosome X.
0
Ouistiti
Macaque
Chimpanzé
Homme
20 Ma
chromosome 7 portant le gène codant
pour l’opsine sensible au bleu
40 Ma
singes du Nouveau Monde
singes de l’Ancien Monde
chromosome X portant les gènes
codant pour les opsines sensibles au
rouge et au vert
Localisation chromosomique des gènes
codant pour les opsines humaines
1) quelles innovations génétiques ont rendu possible l’existence des 3 gènes ‘’opsines’’ ?
2) placer ces innovations sur l’arbre et dater les approximativement
3) placer les ‘’ancêtres communs’’