BIOGRAPHIE -‐ LES HAY BABIES (mars 2014) www.leshaybabies.com Elles s’appellent Katrine Noël, Julie Aubé et Vivianne Roy. Elles sont Les Hay Babies et rarement un groupe de musique ne nous aura semblé aussi proche -‐ une proximité familière, doucement authentique -‐ et aussi lointain -‐ un éloignement dépaysant et propice au rêve. Car d’abord il y a l’Acadie dont le groupe est originaire, le Nouveau-‐Brunswick très exactement, à l'Est du Canada. Le nom seul sonne comme une contrée fantastique. L’Acadie est en réalité faite de continent et d’îles où la nature a pris la meilleure part, de quelques grandes villes et d’une multitude de petits villages où l’on vit relativement isolé tout en connaissant presque intimement chacun de ses voisins. Les jours coulent au ralenti, la vie est paisible, mais le peuple est dynamique, engagé et fière de sa Francophonie ! Tout en étant très différentes les unes des autres, Les Hay Babies ont connu un parcours assez semblable. Elles ont grandi dans des familles aimantes qui les ont toujours encouragées dans leur passion. Très tôt, Vivianne, Katrine et Julie s’immergent dans la musique. Les magasins de disques ne courent pas les rues, mais les filles se construisent une solide culture, notamment en écoutant les disques de leurs parents. On peut citer entre autres les Beatles, Cat Stevens, Travelling Wilburys, Jean Leloup pour Katrine, Wilco, Feist, Tom Waits pour Vivianne, Merle Hagard, Gillian Welsh, Townes Van Zandt, Iron and Wine pour Julie, des artistes comme Neil Young et Bob Dylan remportant les trois suffrages ! Elles commencent la guitare à l’entrée de l’adolescence. Vivianne prend des cours dès l’âge de 12 ans et Julie se console bien vite d’avoir reçu une guitare à Noël à la place du saxophone qu’elle espérait tant. Katrine démarre plus tard -‐ à 14 ans -‐ car elle apprend d’abord le chant -‐ dès l'âge de 10 ans -‐ sur les machines à karaoké que sa mère collectionne. Leur instrument prend bientôt toute la place. Elles s’accommodent très bien d’une certaine solitude, non pas qu’elles soient impopulaires, mais les trois adolescentes ont un profil plutôt atypique, pas du genre pom-‐pom-‐girls ou reines du bal. La dimension poétique qui les habite leur offre un refuge qui se suffit à lui-‐même et d’où elles observent la vie qui s’épanouit et se défile au rythme des saisons. Comme beaucoup, elles sont partagées entre un attachement profond à leurs racines et une envie viscérale de partir à la découverte du monde. Mais là encore, la créativité qui les anime comble cette attente, la métamorphose en textes rugueux et tendres, mélancoliques et malicieux. Vivianne commence à écrire ses propres chansons vers l’âge de 16 ans, Julie alors qu’elle en a 13 et qu’elle fait déjà quelques scènes dans les villages alentours. Lorsque la sœur de Katrine s’installe en Australie, elle envoie à cette dernière des listes de mots en la mettant au défi d’en faire des histoires. Quand l’inspiration lui manque, la jeune femme s’installe dans le resto du coin, un de ceux qu’on trouve dans tous les patelins d’Amérique du Nord où les serveuses s’appellent toujours Rita et où l’on sert à la faune locale des plats graisseux et du café filasse. Toutes les trois écrivent et chantent en français et en anglais, et en chiac dans le cas de Julie et Vivianne, le chiac étant une sorte de franglais typiquement acadien du sud du Nouveau-‐Brunswick, prononcé avec un accent à nul autre semblable et qui donne un langage riche et savoureux, très musical. Les Hay Babies s’émancipent en sortant de leur parcours scolaire. En grandissant, elles multiplient les performances. C’est dans un concours de chanson, qui met en compétition des jeunes de partout au Nouveau-‐Brunswick, qu'elles se rencontrent. L’idée de monter un groupe à trois voix fait vite son chemin car même si chacune a un univers bien à elle, les trois nouvelles amies partagent une confiance réciproque, un talent rare et une volonté de progresser ; enfin elles se trouvent mutuellement « cools », ce qui est le summum de la reconnaissance quand on n’a pas même encore vingt ans. Quelques mois plus tard, à l'été 2012, Les Hay Babies sortent un EP intitulé « Folio », premier point d’orgue d’une courte carrière où elles se sont surtout concentrées sur la scène, enchaînant plus de 150 concerts chez elles et à l’étranger en un an et demi, satisfaisant par là-‐même cette vaste envie d’ailleurs. Chacune a écrit et composé plusieurs chansons, des mélodies indie-‐folk impeccables qui s’équilibrent entre nostalgie et esprit rock. Julie est au banjo, Vivianne à la guitare, Katrine au ukulélé, ce qui donne des sonorités au charme simple et assez irrésistible. Leurs voix harmonieuses sont claires et profondes à la fois, reflet presque parfait de l’heureux paradoxe que composent la fraîcheur de leur jeunesse et la sagesse de leurs vieilles âmes. Les Hay Babies racontent des histoires en forme de contes où le réel et l’imaginaire s’entremêlent si étroitement qu’on n’a d’autre choix que de lâcher prise. Ni militantes, ni donneuses de leçons, elles ne délivrent pas de messages prêts à consommer, mais plutôt une vision du monde qui leur est propre, à la fois moderne et intemporelle et surtout pétrie d’humour. À l’auditeur d’y mêler ses propres aspirations ou de se laisser juste bercer par l’émotion. La Bear Song est un hommage à la nature qui les entoure, puissante et fragile ; Horse On Fire (écrit par Julie) et Tumbleweed (écrit par Vivianne) racontent chacune les aventures de drôles de cowboys mi-‐héros mi-‐victimes, paraboles qui mêlent souvenirs et réflexions. Obsédée (écrit par Katrine) est une déclaration d’amour revue et corrigée entre potacherie, candeur et sensualité. Chu pas une femme à marier est un pied de nez tragicomique aux résolutions du nouvel an. Enfin, On ne reviendra plus en courant (écrit par Vivianne) est peut-‐être le morceau le plus touchant de cet opus. Le titre raconte avec une économie de mots et d’images -‐ un peu à la manière d’un haïku -‐ mais avec une vraie dimension romantique, le moment où l’on réalise -‐ alors qu’on est tout petit -‐ que le temps qui s’envole ne reviendra plus... En avril 2014, elles lancement le disque « Mon Homesick Heart » avec 10 nouvelles chansons, sous l’étiquette Simone Records, de Montréal. Dans la même période, elles proposent une deuxième formule de spectacle « full band » accompagnées des musiciens Mico Roy, Kevin McIntyre et Marc-‐André Belliveau. Si vous tapez par mégarde « Hay Baby » et non pas « Hay Babies » sur internet vous trouverez d’adorables photos d’un bébé dans le foin. Si Les Hay Babies cultivent effectivement une certaine innocence, comme une réminiscence de l’enfance qu’elles ont quittée il n’y a pas si longtemps, elles affichent également une maturité sensible et apaisante. Ces deux dimensions cohabitent sans effort dans leurs chansons, promesse subtile mais assurée d’une longue et belle carrière -‐ www.leshaybabies.com. INFO : Carol Doucet, gérance, booking, production Le Grenier musique www.legreniermusique.com 506-‐384-‐6897 -‐ 506-‐850-‐2158 -‐ [email protected] -‐ www.leshaybabies.com 81 Archibald, Moncton (Nouveau-‐Brunswick) E1C 5J2 Canada
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