Juin 1916

e
I i * ANNEE — 14 6 7 1
SAMEDI 33!JUIN 1916
LE NUMÉRO 5 CENTIMES
4*
DU
T Ê R E
Araok
bepred
JOURNAL D'UNION REPUBLICAINE PARAISSANT L E SAMEDI
A B O N N E M E N T D'UN AN
Morlaix et Départements limitrophes. . .
Les autres Départements
P R I X DBS INSERTIONS
a
rr. 6 0
Rédaction et Administration :
4
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chaque mois. — L'abonnement fini, le défaut de renvoi des numéros suivants équivaudra à renouvellement.
tnl» de recouvrement par la poste : 0 tr. 4 0 par abonnement
Pour la production
habitent dans un rayon de quelques kilomètres autour d'un dépôt ou d'un oantonnement.
Mais, dans beauooup de départements, les
unités sont dispersées dans des cantonnements
nombreux et le nombre des bénéficiaires de la
main-d'œuvre volante pourra encore être assez
élevé ; au surplus, la situation aotuelle de
l'agrioulture
no permet de négliger aucun
moyen de lui venir en aide, si faiblo qu'il
puisse paraître au premier abord.
Je vous prie de porter les instructions qui
précèdent a la connaissance de tous los corn
mandants d'unité, et de velllor a oe qu'elles
soient observées dans toute la mesure du possible.
« Il faut intensifier la productiou ; il
faut empêcher le commerce ot l'industrie de péricliter, il faut favoriser la culture des terres. »
Tel est le mot d'ordre du jour qu'on
discute au Parlement, qui préoccupe le
Gouvernement et que la presse, de toutes nuances, développe et comment*» a
l'envi.
C'est trôs bien et l'idée est évidemment louable de tendre à maintenir la
prospérité du pays, pendant que nos
soldats, sur los champs de bataille, versent sans compter leur sang pour assurer la victoire prochaine.
Mais, pour organiser le travail national et lui faire produire un reudement
appréciable, il faut des bras, et l'armée
nous a pris nécessairement le meilleur
de la nation.
Les directeurs d'usines et leurs cm
ployés les plus habiles, sont à l'armée ;
a l'armée, la plupart des commerçants ;
a l'arméo aussi, les hommes solides
dont les bras se sont musclés aux durs
travaux des champs.
Il ne faut pas s'en plaindre. La défense de la Patrie passe avant toute
autre considération.
L e général Galliéni, qui avait donné
Mais derrière les combattants, dans sa démission de ministre de la guerre
les dépôts, demeurent par milliers des pour cause de maladie, avait subi il y
hommes inoccupés ou, du moins, occu- n quelques jours une pénib'e opération.
pés à des besognes dont l'utilité est Un m i e u x sensible s'était produit chez
trop souvent contestable.
le malade. Mais son état no tarda pas
Le Ministre de la Guerre l'a bien à s'aggraver, et il succomba samedi à
compris et s'est efforcé de réagir.
4 h . 4b.
Il s'est heurté à la « routine » qui
C'est un grand Français qui vient de
consiste à immobiliser cent hommes là disparaître.
où vingt suffisent amplement.
AdminiHtrateur et soldat, lo général
La résistance
de ses bu- Galliéni a laissé dans tous los postes
reaux l'ont empêché de mettre sur pied qu'il a occupé la mémoire d'uno actiune organisation rationnelle des servi- vité inlassable, d'une intelligence
ces de l'arriére
claire, et d'une volonté énergique.
La mort du Général Galliéni
On sait comme il a contribué en septembre 1914 à sauver la capitale menacée et pon rôle important dans la bataille de la Mf\rno.
•Paris lui a l'ait jeudi des funérailles
éraouvaulos.
Gilbert s'est évadé
On se souvient que l'avialeur'GJlberl,
interné à Hospeuthal, s'était évadé lo
21 août dernier, et était rentré on
France.
Mais il était, à cetto époquo, prisonnier sur parole.
Il avait bien averti par lettre les autorités militaires suisses qu'il reprenait
cette parolo.
P a r malheur, sa lettre, retardée, ne
pprvlnt à destination qu'au moment
où il avait déjà dépassé la frontière.
Le gouvernement français ne voulut
pas que la parolo d'un do ses olllciers
pût ètro suspectée.
Gilbert reeutl'ordro do so reraettro au
gouvernement suisso le 28 août.
Cette fois, Gilbert refusa de donner
sa parole do no plus s'évader.
Le b' février 1916, au soir, en compagnie de l'aviateur P a r y , Gilbert tenta
une seconde fois do s'évader.
Il était alors à Zurich.
Reconnus à oieten, tandis qu'ils tentaient d'atteindre la frontière en chemin
de fer, les deux fugilifs avaient été arrêtés et renvoyés fi Zurich,
Une troisième fois Gilbert à tenté
d'échapper à ses surveillants.
Colto lois il a réussi.
On ignoro encore à l'heure actuelle
les circonstances d ) sa fuite, maid on
sait qu'il est on Franco.
— — a i — .
,
L'Invasion bulgare en Grèce
\
•••
En présence dè la raréfaction croissante de la main-d'œuvre agricole, le
Ministre de la Guerre, soucieux de
venir en aide aux cultivateurs, dans
toute la mesure de ses moyens, vient
de rappeler aux commandants de région une circulaire du 22 décembre
1918, recommandantl'empbi de la main
d'œuvre volante.
Il y a lieu, dit cotte c i r c u l a i r e de donner
L'attitude do la Grèce domeuro plus
que jamais douteuse.
Los troupes bulgares ont pénétré «ur
lo territoire grec et occupé les forts
Rupel, Caniovo et Dragoulu.
L e roi de Greco a défendu à ses troupes do resistor et s'est contenté d'uno i
protestation toulc pîalonlquo contre
cotte invasion.
Contre les accaparements d'or
au système de la main-d'œuvre volante la On nous afllrmo quo do nombreuses
plus grande extension possible, en autorisant associations su forment pour obtenir dos
/as hommes à travailler ohez les cultivateurs
du voisinage, non seulement pour une journée Chambres et du Gouvernement que les
ou une demi-Journée, mal» mdme pour des pièces d'or déposées par les bons Franpériodes de deux ou trois jours, renouvelées çais dans les caisses publiques soient
aussi fréquemment que les nécessités eu ser- poinçonnées après la guerre, avant d'êWot le permettent. Même les hommes sus- tre remises en circulation.
oeptlbles de partir en renfort dans un bref
Les pièces non poinçonnées n'ai; raient
délai peuvent être ainsi utilisés Jusqu'à la der- plus cours apièu la guerro et subiraient
nière minute pour la vie économique du paye. une
réduotlon de 10 •/<>. c'est-à-dire quo
Il eet vrai que lté seule agriculteurs pouvant
lier bénéfice de oe procédé, sont eeux qui la pièce de 20 francs ne vaudrait plus
36,
Rue de Brest
A n n o n c e s J u d i c i a i r e s et diverses
Otr. 2 0
Réclames
O
80
F a i t s divers
O
60
P o u r les a n n o n c e s de trois e t s i x mois ou à l ' a n n é e ,
on t r a i t e de g r é à g r é
T a r i f d é c r o i s s a n t pour l e s A n n o n c e s p l u s i e u r s fois r é p é t é e
— MORLAIX
que 18 francs, et celle de 10 francs ne un magnifique e x e m p l e de c o u r a g e et
d'abnégation.
vaudrait que 9 franc».
B r i g a d i e r au 35» d'artillerie, E t i e n n e
Tous les corps constitués seront priés
d'appuyer cette mesure qui s'étendrait Ollivier était au front depuis le début de
la c a m p a g n e .
également a u x pièces d'argent.
Son i n t e l l i g e n c e , son esprit d'initiaiive
Appliquée, elle serait une leçon pour le zèle a v e c lequel il remplissait ses m n e
los mauvais patriotes qui gardent im- tions. n e tardèrent pas a le faire remarproductifs daua l"urs maisons, l'or que quer, et bientôt il fut n o m m é m a r é c h a l
réclame impérieusement la Défense d o s - l o g i s .
Aimé et estimé do s e s chefs, qui appré
natioualo, et pour c e u x qui accaparent
los petites pièces et los accumulent ciaiont s e s hautes qualités, il était adoré
dans leurs tiroirs, sa^s se soucier des de ses h o m m e s pour sou c a r a c t è r e enjoué
et l'entrain a v e c lequel il e n t r e t e n a i t l e u r
difficultés qu'ils créent au commerce.
m o r a l . Il eut, s a n s doute, rapidement
conquis do n o u v e a u x grades, m a i s le dostin on avait décidé a u t r e m e n t .
Lo . . . n o v e m b r o 1915, un formidable
duel d'artillerie était e n g a g é à X . . . L e s
coups se s u c c é d a i e n t s a n s interruption
Les c a n o n s s'échauffaient et m e n a ç a i e n t
d'éclater.
V o y a n t le d a n g e r , Ollivier fit r e n t r e r
Là bataille autour de Verdun se poursos h o m m e s dans l o i r s a b r i s , revint à sa
suit avec un nouvel acharnement. Au pièce et c o n t i n u a le t i r .
prix de pertes énormes, l'ennemi a pu
Comme un officier l'invitait à prendre
prendre pied dans une tranchée au sud l u i - m ê m e dos précautions, il répondit
du bon de Gaurettes.
« Nos coups portent en plein dans l e s
Mais les allemands qui avaient pro- B o c h o s . L ' i n f a n t e r i e compto s u r n o u s .
gressé vers Chattancoart ont subi un T a n t quo les c a n o n s tiendront, il faut
échec sanglant, ot nous avons réussi t i r e r coûte que coûte. »
L'accidout prévu so produisit : le c a n o n
on hardi c o u p de main au sud-ost du
fit explosion et Ollivier, m o r t e l l e m e n t
Mort-Homme.
atteint par un éclat, tomba près do s a
pièce.
Les habitants do Plouvorn et des enviLe communiqué officiel du jeudi 23 r o n s évoqueront longtemps le s o u v e n i r
é m u de la physionomie, à la fois é n e r g i heures signale un nouvel effort de l'enque et douco, du j e u n e h é r o s qu'ils ont
nemi du côté de Douaumont Après c o n n u et a i m é et que la mort fauche en
plusiearsassauts Infructueux (la réussi plein-avenir.
a pénétrer dans uuo tranchée entre
L'auréole du sacrifice qui entouro s a
Douaumont et V a u x .
flu et "la c r o i x d'honneur qui vient d'être
r e m i s e à son père, s e r o n t uu adoucissement à la douleur des sions et a u x p r o fonds r o g r e t s do s e s a m i s .
CONSEIL MUNICIPAL
L e 28 j u i l l e t 1914, une forte escadre
a l l e m a n d e attendait te s i g n a l pour bomLe c o n s e i l municipal s'est réuni diman- b a r d e r L e H a v r e e t Cherbourg, puis
c h e , e n s é a n c e e x t r a o r d i n a i r e , sous la d é b a r q u e r datts l a rade de Morlaix et à
p r é s i d e n c e de M. F . H e r v é , m a i r e , assisté M o r g a t des troupes destinées à prendre
B r e s t à revers ; l a m e n a c e de la flotte
do M . E . Croissant, adjoint au m a i r e .
b r i t a n n i q u e suffît à l a faire rentrer au
i7 c o n s e i l l e r s étaient présents. Il n ' y
port. L a flotte f r a n ç a i s e remplissait le
avait à l'ordre du j o u r q u e l a question
môme r ô l e de protection dans la Médidu c o l l è g e .
terranée.
M . l e m a i r e , e n o u v r a n t la s é a n c e , e x Mais l ' A l l e m a g n e avait préparé la
pose qu'il a fait près dos pouvoirs publics
do n o m b r e u s e ? d é m a r c h e s pour o b t e n i r g u e r r e de Course, il fallut purger la
qu'une partie au m o i n s des l o c a u x du m e r ; c e t t e tuche était achevée en avril
c o l l è g e fussent rendus au s e r v i c e de 1915.
P u i s suivent l e s o p é r a t i o n s de l'Adrial'intornat.
D e u x délégués du s o u s - s e c r é t a r i a t tique, des Dardanelles, de Salonique. Que
d'Etat des s e r v i c e s do santé sont venus à 'de détails à r é g l e r pour débarquer, puis
M o r l a i x . Après a v o i r rendu visite au a p p r o v i s i o n n e r l e s troupes. Aux Dardam a i r e qui l e u r a e x p l i q u é s e desiderata, nelles, pour •30.000 hommes il fallait'
ils ont inspecté les l o c a u x du c o l l è g e e t 10 000 tonnes de matériel p a r mois, plus
décidé qu u n e partie de c e s l o c a u x s e - 1.200 tonnes d'eau d o u c e par semaine.
r a i e n t rendus à l'internat et que l'autre C o m b i e n d a v a n t a g e il en faut à Salonipartie d e m e u r e r a i t c o n s a c r é e au s e r v i c e que où n o t r e a r m é e bien plus nombreuse
médical ; l'hôpital 40 devrait é g a l e m e n t est a c c r u e de l ' a r m é e serbe, sauvée par
n o s e s c a d r e s de l a destruction, et par
ê t r e restitué à l ' e n s e i g n e m e n t p r i m a i r e .
T o u t allait pour lo m i e u x quand peu n o s m é d e c i n s des épidémies.
L ' a r m é e s e r b e nous a imposé l'admirade temps après le p a s s a g e des d e u x délég u é s de M. Qodart s o u s - s e c r é t a i r e d'Etat, tion de s a for . e morale mais le concours
un s e r v i c e de c h i r u r g i e s'installait au fraternel de n o s m a r i n s nous a valu la
c o l l è g e a v e c l'intention avouée d'occuper r e c o n n a i s s a n c e é m u e de la Serbie.
E n dehors de n o s opérations militaires
tout l'établissement. M le m a i r e r e p r i t
ses d é m a r c h e s p r ê t du s o u s - s e c r é t a i r e localisées, nous devons garder 400.000
d'Etat et de M. l e P r é f e t e t demanda à k i l o m è t r e s c a r r é s de m e r ; nos arsenaux
n'ont c e s s é de t r a v a i l l e r pour la Guerre, ont
M. F e n o u x , s é n a t e u r , d ' i n t e r v e n i r .
M . F e n o u x e u t a v e c M. H e r v é u n c o n s t r u i t des c a n o n n i è r e s fluviales, armó
é c h a n g e a c t i f de c o r r e s p o n d a n c e et d û - u n e flotte de c h a l u t i e r s , réparé nos nament documenté, se rendit au m i n i s t è r e v i r e s to" jours sur la brèche.
L e s A n g l a i s n'ont pas moins fait. Le
de l'Instruction publique e t au s o u s - s é budget de la m a r i n e b r i t a n n i q u e a passé
c r é t a r i a t d'Etat du S e r v i c e de s a n t é .
L e 26 m a i , il pouvait é c r i r e à M. Hervé : de 1.200 millions a v a n t l a guerre & 4.750
millions l'année d e r n i è r e ; l'Angleterre
a Je sors du soussécrétariat d'Etat du service a c o n s t r u i t toute une flotte nouvelle de
de santé. On m'a donné l'assurance que l'ao- c u i r a s s é s , de ; uonitors, de vedettes, do
cord intervenu entre vous et les délégués du sous-marins.
sous-secrétaire d'Etat serait respecté et qu'on
L'effort n'es", pas moins grand pour le
laisserait à l'établissement universitaire les p e r s o n n e l ; plus d'un m i l l i e r de marins
locaux nécessaires à l'internat
»
ou d'ouvriers luttent ou travaillent pour
Les troupes autrichiennes et italienA
cette
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était
j
o
i
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u
n e a u t r e l'amirauté a n g l a i s e . L e s flottes alliées
nes se.livrent des combats acharnés.
lettre du d i r e c t e u r du c a b i n e t de M . lo ont o r g a n i s é le blocus de l'Allemagne. Ce
La progression autrichienne subit
ministre de l'instruction publique, dont fut u n e t â c h e difficile à cause des comun arrêt. Les Italteus ont repoussé des
p l a i s a n c e s des neutres, mais chaque jour
nous e x t r a y o n s l e s p a s s a g e s suivants :
attaques réitérées dans la direction du
se r e s s e r r e la c o r d e qui tient l'ennemi à
Les Morts
Il
y
a
eu
fausse
alerte.
Le
médecin
qui
a
Mont-Spin et battu une colonne autrila g o r g e .
Nous avons lo r e g r e t d ' e n r e g i s t r o r les passé à Morlaix après le docteur Monod, déléchienne à Santa-Blado.
Les niarínes. m a r c h a n d e s ont fait, elles
gué du sous-secrétaire d'Etat n'avait aucun
mort suivantes :
pouvoir et ce qu'il a pu dire n'avait aucune aussi, un cite 't c o n s i d é r a b l e pour répondre a u x b e s o i n s , m a l g r é la diminution
importance
M. G u s t a v e B E R N A R D
du t o n n a g e due a u x réquisitions et à
//
n'y
a
plus
aucune
crainte
à
avoir,
s'il
y
M. Gustave B e r n a r d , â g é do 23 a n s ,
d'autres c a u s e s , e t malgré les dangers
soldat a u . . . « do ligne, tombé au Champ avait une difficulté nouvelle, je veillerais au que n o s m a r i n s de commerce ont supCitations
règlement de cette affaire, conformément aux
d'Honneur a M o r t - H o m m e le 3 m a i .
porté s a n s uno hésitation, ainsi que eeux
M. Y v e s C A R D I N A L
Son frôro, F e r d i n a n d , q u i s'était e n g a g é promesses faites
de l ' A n g l e t e r r e .
J'ai
fait
préparer
dès
que
j'ai
reçu
vos
renToute la commune sora Hère do la ci- à 17 a n s et demi, est porté c o m m o disNe nous l a i s s o n s pas émouvoir par les
tation ôlogleuse, obtenue par un des paru au r a v i n d'Emerisson, le 8 j a n v i e r seignements une lettre de réponse pour vous c r i m e s
des s o u s - m a r i n s allemands,
que
j'ai
remise
au
cabinet
du
ministre.
enfants de Plonvorn, lo camarade Car- 1915.
n o y a n t f e m m e s e t e e f a n t s ; ils ne nous
dinal Yves, soldat au 71» d'infanterie.
T o u s doux, avant l e u r départ pour l e
Après a v o i r donne c o n n a i s s a n c e de e n l è v e r o u t pas l a v i c t o i r e ; ces quelques
Citation a l'ordre du Régiment, n° Ш, r é g i m e n t , é t a i e n t typographos à l'impri- c e s documents, M . lo m a i r e propose au c r i m e s deviennent de plus en plus rares
t t mal 1910.
m e r i e Hamon et K e r v e l l e c , où ils étaiont c o n s e i l , qui l'approuve ù l'unanimité, un à m e s u r e que se p e r f e c t i o n n e notre déprojet de délibération e x p r i m a n t la n é - fense.
trôs a i m é s do leurs c a m a r a d e s .
Lo Ue»ronant-Co/ono/, commandant le 71
cessité absolue, tant au point de vue moNos n a v i r e s de s u r i a o e et nos sousrégiment d'infanterie, cite à l'ordre du régiM. P A R C H E M I N A L , L a u r e n t
r a l q u e m a t é r i e l , do r e n d r e l i b r e u n e marins, pour ê t r e i lus humains, n'eu
ment,
P a r c h o m i p a l . L a u r e n t - M a r i e , soldat au partie du c o l l è g e pour les besoins de font pas m o i n s de b o n n e b e s o g n e .
Cardinal Yvos, M. 03540, cfasso 1908, sol''internat.
E c o u t e z le k a i s e r v e r s e r des l a r m e s de
dat do f ro c/asse, 1" C . Très bon soldat, ..» d'infanterie, d e m e u r a n t place du
S u r l'avis du m a i r e la motion suivante c r o c o d i l e s u r l e s souffrances de la populatrès bravo. Au front depuis lo début do la M a r c h a l l a c h , né à Plougonven lo 1 " j u i l tion qui contraindront les puissances centracampagne. Lo 16 juin 1915 est sorti avec sa let 1895, tombé au Champ d'Honneur en- est votée à l ' u n a n i m i t é .
sootion pour s'emparer d'uno tranchée enne- tre lo l " e t lo 5 Mai, a u F o u r do P a r i s .
Le Conseil municipal, réuni en séance ex- les victorieuses a la capitulation.
L a v i c t o i r e des Alliés se produira sans
mie. Son capitaine ayant été blessé mortelletraordinaire
le 28 mai 1916, exprime à M. doute s u r t e r r e , m a i s c'est la mer qui
M. N E V E U , J e a n - H e r v é
ment d'uno grenade a la tête, il est resté près
de lui toute la journée.
N'est rentré que le
Neveu, J e a n - H e r v é , tailleur d'habits, le sénateur Fenoux sa vive reconnaissance fournit les a r m e s . R e n d o n s donc justice
soir après avoir pris tous los papiers quo le soldat au . . « d'infanterie, d e m e u r a n t r u e et ses chaleureux remerciements pour le à l'effort fait s u r m e r et saluons nos macapitaine avait sur lui.
des V i g n e s , n é a M o r l a i x lo 21 f é v r i e r concours précieux qu'il a bien voulu apporter r i n s , c o l s bleus de l ' Y s e r o u des escadres
franco-anglaises. T o u s n o s enfants ont
1895, tombe au Champ d'Honneur entro
Depuis, le camarade Cardinal a été déà la cause de notro collège, concours qui droit à la m ê m e admiration affectueuse,
le l « et lo 5, Mai au F o u r do P a r i s .
coré do la médaille militaire lo 13 counous vaut la solution réconfortante qu'il nous qu'ils combattent sous le drapeau ou sous
rant sur lo front.
M. R O L L A N D , F r a n ç o i s
transmet aujourd'hui,
et qui vient apaiser le pavillon.
C'est a v e c uno légitime fierté quo nous
R e s c u c i t a n t l'union celtique contre les
Rolland,
F r a n ç o i s , f a c t e u r - t é l é g r a - notre appréhension.
adressons a notre compatriote et a sa
G e r m a i n s , les habitants des deux rives
famille, qui demouro a Kervennec a r phisto, soldat au .* zouaves, 2G, place des
L a s é a n c e est ensuite levée.
de la M a n c h e luttent d'une môme ame
Guon (Plouvorn) nos plus sincères ot Halles, n é au H a v r e le 23 Novembro 1894,
pour f o r c e r à n a î t r e l'aurore de l a
tombé
ù
l'ennemi
le
25
août
1915.
cordiales félicitations.
g r a n d e p a i x du m o n d e .
Conférence
Nous prions los familles, en d«mil do
Remise de décorations
V i e n n e le j o u r de la mêlée sur mer,
C'est devant un public n o m b r e u x et
c e s vaillants soldats d'agrûer, l'oxpresils sont prêts les u n s et l e s autres. AdresDimanche, les habitants do Plonzévêdô slon é m u e do n o s s y m p a t h i e s .
a t t e n t i f que M. P a u l C l o a r e c , c a p i t a i n e
sons-leur, à t r a v e r s l'espace, l'assurance
ont ou lo plaisir do voir la croix do
de frégate, frôro du r e g r e t t é député do
que nous les c o m p r e n o n s , q u e nous les
guerre épingléo sur la poitrine do doux
M o r l a i x , a fait m e r c r e d i u n e c o n f é r e n c e
a i m o n s , q u e nous s o m m e s sûrs d'eux et
poilus, compatriotes en permission :
des plus i n t é r e s s a n t e s sur l'Effort des Alliés.
crions ensemble :
François Faujonr, do Créac'h-ar-Stang,
La société d'éducation populaire prêVivent les marines alliées 1
et René Pronost, do Kerscaven. Ces
tait son c o n c o u r s à l a r é u n i o n .
Vive l ' A n g l e t e r r e et vive la France I
vaillants ont été l'objet dos citations suiL a s c è n e avait c o n s e r v é s e s ornevantes :
m e n t s d'ancre m a r i n e , plus quo j a m a i s
L a c o n f é r e n c e de M. Cloarec, si claire,
do c i r c o n s t a n c e , puisque l e c o n f é r e n - si d o c u m e n t é e , s e m é e de comparaisons
l<autour, François, de la 23» compagnio
Nous voulons v a i n c r e et nous v a i n - c i e r allait magnifier l'œuvre de notre frappantes, souvent i m p r é g n é e d'émotion
du Silo» d'infanterio : Sur le front
depuis
le début de la campagne
; soldat
très c r o n s I . . . La paix s o r t i r a do la victoiro Hotte ot que lo bénéfice de la soiréo de- t e r m i n é e par u n e v i b r a n t e péroraison, a
dévoué.
Blessé
grièvement
ù la
poi- dos Alliés ! E l l e no peut s o r t i r quo do n o - vait ê t r e a t t r i b u é à l'œuvre do « S o u v e - v i v e m e n t i n t é r e s s é l e public qui ne loi
a pas m é n a g é s e s applaudissements, et
n i r do la F r a n c o a s e s m a r i n s . »
trine par un éclat d'obus
pendant
le tro v i c t o i r e !
La F r a n c o vient d'ontendro c e s viM. .T. Philippe présidait, assisté de MM. qui les r e n o u v e l l e l o r s q u e M. Philippe,
travail
dans la tranchée,
a fait
preuve
qui est bien l'interprète Adèle du public,
de courage
et de sang-froid
en
criant brantes paroles ; m a i s il ne suffit p a s P a r m e n t i e r , a d m i n i s t r a t e u r principal do
r e m e r c i e le c o n f é r e n c i e r du plaisir & la
и ses camarades
accourus
à son se , qu'ello les entende, il faut, de plus, qu'elle l'inscription m a r i t i m e , L e Guélinel trés o r i e r des Invalidos, Croissant adjoint au fois i n s t r u c t i f e t patriotique qu'il lui a !>
cours : « Prenez
garde,
les gars,
vous s'en p é n è t r e
Nos e n n e m i s soutiennent la lutte p a r m a i r e , K é r c b o l président de la c h a m b r e p r o c u r é .
allez vous faire
attrapper
aussi l »
« leurs Industrie do g u e r r o » et c'ost « p a r do C o m m e r c e .
M. M a x G u y , du théâtre Sarah-BerRené Provost, soldat do 1« olasso au c e s mômes industries » que nous a u r o n s
M. Philippe, dans u n e allocution très nardht, dans s e s monologues, conquiert
23» d'infanterie colonial" : < Blessé
deux raison d'eux.
r e m a r q u é e présente A l'auditoire l e con- u n e fois de plus l e public qui a pris l'hafois depuis le début
de la
campagne.
Augmentons donc n o s m o y e n s d'action. f é r e n c i e r , n o t r e c o n c i t o y e n , officier do bitude de se l a i s s e r charmer par lui.
S'est
particulièrement
distingue
au Et c o m m e il faut, pour y p a r v e n i r , d é - m a r i n e d'uno haute v a l e u r , dont la comUno seconde représentation de la pièce
combat
du 9 février
1910, comme
gre- penser et dépenser encore, v e r s o n s a u pétence h o r s pair v a nous d o n n e r s u r c h a r m a n t e et é m o u v a n t e de M. Philippe,
nadier,
en défendant
avec un
courage Trésor, on é c h a n g e do Bons et d'obligations
de la Provence, clôt la
a g u e r r e n a v a l e des documents p r é c i e u x L e s naufragés
remarquable
un barrage
violemment 5 o/O de la Défense toutes les disponibili- et dos a s s u r a n c e s r é c o n f o r t a n t e s .
soirée.
attaqué.
tés dont nous pouvons disposer.
Mlles II non et G r a l l et M. Delepines
M . C l o a r e c prend e n s u i t e l a parole :
Il s'agit m a i n t e n a n t d'agir vite pour sobre de g e s t e s , s a n s é c l a t s de v o i x , m a i s ont recueilI l e s m ê m e bravos qu'à la
Les décorés sont sur lo iront dopuis
a v e c u n e sûreté de diction qui sait souli- p r e m i è r e r e p r é s e n t i o n et il. Philippe,
l'ouvorturo dos hostilités ot no sont pas n o s héroïques c o m b a t t a n t s .
g n e r les passages saillants et é m o u v o i r i n c a r n a n t , en l ' a b s e n c e de M. de Saint- '
a leur premier coup ri'écla». A eux notro
les auditeurs, lo c o n f é r e n c i e r c a p t i v e L a o n , le viol Alain, a v e c un naturel
sympathique admiration.
et u n e vérité saisissante à révélé qu'à son
tout de suite l'attention.
Les Morts
Après avoir rapidement e x p o s é le but talent d'auteur il ajoutait un talent scôdu Comité de C o n f é r e n c e s dont nous nique r e m a r q u a b l e .
M. Etienne O L L I V I E R
avons indiqué a n t é r i e u r e m e n t l a c o n s COURS DU B E U R R E
Nous avions, il y a quelques mois, lo retitution, le c o n f é r e n c i e r a e x p o s é l'ellort
gret d'enregistrer la mortde M. Etienne
27 Маг, '240 fr. les lOOkilogs.
accompli s u r m e r par la F r a n c o et l'AnDans les remerciements que nous
Ollivier, llls du syinpalhiqno M. René
ЬО Mai, 280 fr.
—
gleterre.
avons adressés, la semaine dernière, aux
oiilvler, marchand-éleveur, à Mez-arL a m e r , dit-il, j o u e dans c e t t e g u e r r e organisateurs de la soirée de gala, nous
Lappi on Plonvorn.
le r ê l e du Destin dans les t r a g é d i e s a n - avons omis de signaler leconcoursdôvouô
P h a r m a c i e de service
Les circonstances émouvantes do sa
tiques ; si son action n'est pas toujours de MM. Guézennec et Marzio. Nous sommort, quo nous avons apprises depuis,
La pharmacie de service dimanche visible, son influence d o m i n e l e s é v é n e - mes heureux de réparer aujourd'hui
s u t dignes d'être relatées, c a r elles sont sera la pharmacie Barbier.
ments.
„ette omission.
La Guerre
La bataille de Verdun
Communiqué du Jeudi M mai 23 heures
Sur le Iront italien
Les Morlaisiensà la guerre
NOS COMPATRIOTES Л LA GUERRE
e
u
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AUGMENTONS
vite nos moyens d'action
CHRONIQUE
LOCALE
L'ECLAIREUR DU FINISTERE
' P a i e m e n t dea A l l o o a t l o n a
Les allocations seront payées à la Re
finances de Morlaix le jeudi 8
Juin 1916, de 8 h. & 11 h. 1/2 pour les certificats noi 1 à 800. De 1 h. à 4, h. pour los
certificats n " 301 à 600.
Le Vendredi 9, de 8 h. a 11 h. ili pour
les certificats n°» 601 à looo. De 1 h. a 4 h
, pour lea oertiflcata n°« 1001 à la fin.
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striotement aux jours et heures cl-desms
indiqué! et ae munir de l'appoint de la
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cette des
P r i é e d'armes
Une prise d'armes pour remise de dé*
oorattons, aura lieu demain samedi 3
Juin au Poullet, à3 heures do l'après-midi
Accident mortel
M, J . - F . Tallabardon, 30 ans, qartlermaUre, dont lea parents demeurent au
Verger, devait prendre mardi le train
de 18 h. 45 pour Brest. Il arriva en retard
a la gara, sauta par dessus le comptoir
d'enregistrement des bagages et pénétra
sur le quai. Le train était déjà on marche.
M. Tallabardon voulut quand môme entrer dans un wagon. Il manqua le marohe-pied et glissa sur la voie.
Quand on le releva il avait les deux
jambes coupées au-dessus des genoux.
L'esprit préoccupé de ses bagages, il eût
encore la forée de s'écrier « ou est mon
aao ? » puis il suocomba.
Le malheureux devait se marier pro
chainement.
On se souvient qu'un de ses frères,
surpris par uno machine haut-le-pied,
avait été écrasé U y a deux ans.
Au T h é â t r e
Au
CHEMINS DE F E R DE L ' E T A T
L'Asthme d'été
Validité prolongée dea billets d'aller
et retour à l'occasion de la Pentecôte
L e s billets d'aller et r e t o u r o r d i n a i r e s
émis p a r les g a r e s du r é s e a u de l'Etat
bénéficieront, oette a n n é e c o m m e les
a n n é e s précédentes, d'une validité pro>
longée A l'occasion de la P e n t e c ô t e .
P a r suite de dispositions spéciales in
aérées dans les tarifs, les billets d'aller
et r e t o u r c o m p o r t a n t seulement dos p a r
c o u r s dans l'intérieur de l'ancien r é s e a u
de l'Etat, a u r o n t une validité exception
nello un peu plus longue : du jeudi a v a n t
la Penteoôte jusqu'au jeudi 28 J u i n .
C'est ainsi quo les billets dont la déli
v r a n c o a u r a é t é effectuée A p a r t i r du 8
J u i n pourront ê t r e utilisés a u r e t o u r
jusqu'au t»' Juillet.
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Des billets d'aller e t retour â p r i x r é
duits, dits de bains de m e r , sont délivrés
actuellement dans toutes les g a r e s du
r é s e a u de l'Etat.
L e s oatégorles de billets ainsi offertes
a u x v o y a g e u r s pour la saison d'été seront
les suivantes :
S u r l'ensemble du r é s e a u , dos billets
de toutes olasses valables pendant 33
j o u r s e t pouvant ètro prolongés d'une ou
de d e u x périodes do 30 jours m o y e n n a n t
un supplément do loo/o par période. S u r
les lignes du sud-ouest, dos billets à validité réduite : 1* — billets du vendredi ou
mardi ou d e l'avant-veille a u surlendemain d'une féte ; 2 ' — billets valables
seulement le dimanche ou un j o u r férié.
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mois, apparaît l'asthme d'été. — Los
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symptômes sont le c o r y z a , des picotements
dans les youx, des ôlernuoments répétés
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201
203
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19 23 9 43 14 t3
19 a5 9 55 14 25
19 41 10 1 14 31
19 46 10 6 14 36
19 52 10 12 14 42
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D
Au c h â t e a u de Landivineo
• a Roscoff
Un la demeure des
époux de KORWIN
LE VENDREDI 16 JUIN
K
Monsieur Gustave BERNARD
Poursuites judiciaires
K
ces diffamateurs que, devant la» Jugea, il
se charge de confondre. »
L'auteur des O/oofies de guerre ajoute : Etude de M» L E VAILLANT,
e J e n'a! ni la faculté, ni le loisir de ré*
notaire à Plougasnou
pondre par la voie de la presse aux
traîtrises d'ennemie metqué» qui assassinent â travers mol l'Union Saorée. J e me
fais seulement un devoir d'avertir, pour
que nulle bonne fol ne puisse être surde gré A gré
prise) qu'à mon très vif regret je me
ou .
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35
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Etude de M G. du PENHOAT, caves, magasin, trois étages.
Toutes facilités de paiement.
notaire à Morlaix, successeur
de M* POILLEU.
S'adresser à l'étude.
A
VENTE
LOUER
308
»с -
M
et jours suivante A midi
Ms de Décès et Senrice
214
<D c * »
0
Par autorité de justice, en
vertu d'ordonnance sur référé
de M. le Président du Tribunal
civil de Morlaix du 24 mai 1916.
15 50
15 58
16 00
16 l i
16 20
16 40
212
(1) Sont.considérés c o m m e j o u r s de fêtes : l'Ascension, le lundi de l a Pentecôte, le 14 juillet et 1«
«
Vente Mobilière
arr.
650
658
7 00
7 11
7 20
7 40
14
oe
3 "2 5 В
24
dép.
Plesti n-les-Gr òves
Pont-Мрпои (a;
Goasmelquin (a)
Plouégat-Guérand
Lanmeur
Plouézoc'h
20 4
;n
20 13
20 25
20 31 S E T 3
20 36
20 42 g.® H
14 13
14 34
14 43
14 50
14 52
15»
SERVICE DES DIMANCHES ВТ FETES (i)
Traimi
réguliers
I Finititi!
SERVICE
DE SEMAINE
| FlCIlIllIif
•iuée au bord de la mer et non loin de
2) Les trains facultatifs ne sont mis en m a r c h e que suivant les besoins du service ilsMA n r t W ? »
gare départementale, avec vergers en
plein rapport produisant bon cidre renommé, vastes jardins parfaitement
exposés pour culture de primeurs,
fosses d'asperges et plantations d'artichauts superbes.
S'adresser au bureau du journal.
Etude de M* MO AL, notaire à Etude de M Du PENHOAT, Etude de M» ERUSSARD, no- Etudede M" ERUSSARD, notaire
taireàMorlaix,38,placeThiers,
à Morlaix, 38 Place Thiers.
notaire à Morlaix.
Saint-Pol-de-Léon
successeur de M" F L E U R Y
et de LANSALUT.
Batterie de cuisine, vaisselle,
verres, services de table, lingerie de table et de toilette, literie,
lingerie de corps et vêtements,
nombreuses toilettes de soie et
de drap, gants, chaussures, parVous êtes prié d'assister au
fums, coupons de soie, flanelle,
service lunèbre qui sera célébré
coton et toile» tapis de parquet,
le Mardi 8 juin 1916. à 9 heures
bijouterie en simili, réchauds,
du matin, en l'église de St-Martin,
théières, cafetières, jeux et
pour le repos de l'âme de
jouets divers, poupée, 2 appareils photographiques, volumes
divers, papier à lettre, bicyclette
Mort eu Champ d'Honneur
à changement de vitesse (Royal
Au Mort-Homme, le 3 Mal 1916
Enfield), électricité, grandes taDe la part de son Père, de sa bles de cuisine, salie à manger
Mère, de son Frère, de ses Tante,
en chêne, beau lit on cuivre, auCousin, Cousines et de ses nomtres lits, armoires à glace et aubreux amis.
tres, tables de nuit, de toilette,
bureau en chêne, chaises carnées, rocklng-chair, chaises et
bancs de jardin, porte-manteaux, établi, baignoires et installations de douches, malles,
M. Léon Durooùer. homme de lettres, valises, eaux minérales, bouteilen traitement à Lannion, où le « retient
la nécessité d'obéir aux prescriptions des les vides, e t c . .
médecins », nous prie, « pour qu'on n'ar
Ordre de la vente : Les 16 et 17
gné d'un mutisme tremblant », d'annonoer qu'en dépit des prescriptions qui juin : batterie de cuisine, vaislui Interdisent de funestes émotions, il selle et lingerie.
va « poursuivre avec une suprême vf
Le 19 : continuation des artigueur, fa tête haute, sans rougir de per cles préoédents, bijouterie, parsonne— ni d'un père près de qui il an
fumerie, jeux, chaussures.
it à marcher au pas dans les rangs de
Les SI et 22 : meubles et arGarde Nationale en 70, ni d'un neveu
direct sortant de Gt-Syr qui a eu la jambe ticles précédents.
Le 23 : malles, cave et articles
brisée par une balle allemande, ni d'un
propre frère qui en oe moment oontribue précédents.
à la défaite des Neo-Vandales — de féroAu comptant S •/, en sus.
Î
19, Rue de Siam
Horaire provisoire des Trains (Service d'ÉTÉ)
SANTE - FORCE - APPÉTIT
ÉTAT-CIVIL DE MORLAIX
p»r»onne d'exproprier ou de fratlonner
ma conscience nationale ; Je revendique
le droit Intégral débattre du tambour à
ileia cœur pour oeux qui défendent la
ustlce, la liberté, la civilisation. »
THIERY & SIGRAND
S'adresser au j o u r n a l .
s'ils sont f a l b l e a ou
Cette préparation, dix fois plus active
que l'huile d e foie de Morue, e x c e l l e n t e
a u goût, leur d o n n e r a toujours, e n très
peu de temps
treotement se rendraient complices
Sd'odieuses
Infamies. J e ne permets à
Grands Magasins d!Habillemen ts
sont pAlea et d é l i c a t s
téjour à Kioto, voyage au japon ; der-
ounulf» Judiciaire» les confrères qui
F O N D É E E N 1859
Envoi
nourrice
et Septembre.
LIGNE DE MORLAIX A PRIMEL ET PLEST1N-LES-GRE VES
L I P L U S AGRÉABLE D I S F O R T I F I A N T S
NAISSANCES
v Armando Penneo, fille de Armand ot de
Maria Morellec, rue Hippolyte Violeau.
—• Luoienne Moriou, fille de Jean et de
Marie Primot, ruedes Bouohera, 30. — Julie Calbecke, fille de Jean et do Véronique
Debonne, àLena. — Marie Calbecke, fille
de Jean et de Véronique Debonne, à Lena
— Paul Loxach, fils ae Alain et de Marie
Garlón, ruedes Brebis, 44.
PUBLICATION
Désiré Martin, plombier et Augustine
Havirel, commerçante.
MARIAGE
François Le Steun, journalier et Marie
Le Gall, laveuse.
DÉCÈS
Marie Nédellee, 45 a. 7 m., quartier du
Château. — Anne Mariais, veuve de Jean
Le Gàll, 76 a. 2 m., quartier du Château.
— Joséphine Cávala n. 49 a . , quartier du
Château. — Gaston Lesoher, xo a. 9 m.,
Hôpital 35. — Maria Lavieo, 3 * a . 9 m . ,
rue Ange-de-Guernisao, 66. — Jean Talabardon, 29 a. 9 m., a la gare. — Marie
Breton, veuve de Auguste Lebreton, 48 a.
11 m.,PlaceEmlle-Souvestre, 4. —Marie
Quelleo, veuve de Le Deunff, 59 a. 4 m.,
quartier du Château.
rue de Brest, 24, à Morlaix.
Téléphone 94.
Maison F r a n ç a i s e
r
Vniqu9
suite
seront fermés le dimanche
p e n d a n t les m o i s de J u i n - Juillet - A o û t
AUXMËRESDE FAMILLE
tin ; Patachon imite Pégoud comédie ;
Camélias,
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l « M a r q u u Franga
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Elle donnera L a Dame aux
S'adresser
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Écriture très visible ; derniers perfectionnements ; grande solidité
« CONTINENTAL » 4 L ! « NEW-AMERICAN »
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l'œuvre oélèbe d'Alexandre Dumas fils,
jouée par Sarah-Bornardt.
« AU BON ACCUEIL »
Vgvm
m a n q u e n t d'appétit
Emouvoir et égayer tour à tour le pu*
VOS
s'ils sont atteints de
bile, tenir en éveil l'attention p a r l a vao u r m e (toque), fflanriété du spectaole. tel est le succès cons- E N F A N T S
es, e c z é m a ou mute
tant de la direction du cinéma.
a u t r e affection do
voici le programme de cette semaine
la p e a n
qui réalise pleinement ces conditions :
Fraternité
d'Arme»
grande scène
N'HÉSITEZ PAS I
dramatique en 3 aotea ; le vieux médaillon charmante oomédie ; à Salonique, D o n n e z - l e u r d u ( x l y c o p h o s p h a t o l
LL MRILLIUR DIT DÉPURATIFS
visite du général Sarrail au roi Constan-
L a Dam* a n s Camélias
Annonçons que la direction du olnéma
réserve la semaine proohaine une heureuse surprise à aes fidèles.
MM. DÉNIEL et L E ROUX informent
le public qu'ils tiennent à sa disposition
des Au 'os pour excursions, courses, etc.
les magasins de nouveautés
Compagnio des Chemins de fer Armoricains. — Réseau du Finistère
Cinéma
comédie.
A p a r t i r du dimanche 4 J u i n 1 9 1 6
des billets valables suivant lo c a s : 3 j o u r s ,
4 J o u r s ou 10 j o u r s .
SI
nier exploit dea suffragettes, joyeuse
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18 13
18 18
18 28
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1
D U
F I N I S T E R
Araok
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JOURNAL D'UNION REPUBLICAINE PARAISSANT L E SAMEDI
P R I X D E S INSERTIONS
A B O N N E M E N T D'UN AN
Morlaix et Départements limltrephos
s fr. 8 0
Les a u t r e s Départements
4
»»
Les abonnements se paient d'avance et partout clos !«<• et 15 d°
cbaque mois. — L'abonnement fini, le défaut do renvoi des numéros suivants équivaudra à renouvellement.
fruì» de recouvrement par lu post» : O t r . 4 0 pur abonnement
I* Ugi>«
Rédaction
Un deuil cruel frappe
l'Angleterre
Lo Ministre de la Guerre, Lord Kitohe
ner, s'ôtaitembarqué à bord du croiseur
Hampshire pour se rendre en R u s s i e .
A l'ouest des îles Orkuey, le croiseur
Les premières nouvelles de la ba- sombra brusquement, coulé soit par
taille
navale livrée au large
du une mine, soit par uuo torpille, entrai
Jutland avait provoqué chez nous une nant Lord Kitchener, l'état-major qu
émotion pénible.
l'accompagnait et l'équipage du navire
Pendant que les Anglais, en effet,
C'est pour l'Angleterre une perte par
reconnaissaient loyalement leurs portes, ticulièremont douloureuse.
les Allemands exultaient, et, selon leur
Avec Lord Kitchener disparait le plus
habitude, autant pour relever le moral glorieux soldat de l'Angleterre et l'une
de leurs compatriotes qui semble sin- des plus grandes figures de l'histoire
gulièrement déprimé depuis quelque britannique.
temps, que pour impressionner les
Les Français s'associeront d'autant
neutres, se hâtaient de proclamor l'implus au deuil do nos alliés, que Lord
portance de la victoire qu'ils venaient
Kitchener, en 1870, s'engagea sous nos
de remporter.
drapeaux.
On pavoisait et on illuminait à BerIls se rappelleront aussi qu'il est lo
lin, les cloches sonnaient à volées leurs créateur de l'armée nationale anglaise,
carillons de (été, les écoles avaient et que c'est grâce à БОП énergie, que la
congé, et au Reischstag le président du petite armée anglaise dont se moquait
conseil magnifiait déjà la splendeur de le kaisor on 191s, est devenue une ar
la puissance navale allemande et es- môe do 4 . OOU.UOt» d ^ o m m e s .
comptait les avantages Incalculables
que l'Allemagne allait retirer de sa
victoire.
1
•
Mais les pseudo vainqueurs nont pas
tardé à décuautor.
Si serrées que soient les mailles de
la censure allemande, elles n'ont pu
arrêter les renseignements qui de jour
en jour, attestent les lourdes pertes
subies par la flotte du kaiser ; un dreadnought et un cuirassé ont été coulés,
trois autres fortement endommagés,
deux croiseurs de bataille, trois cr liseurs légers, neuf contre-torpilleurs et
un sous-marin ont sombré. Los dommages subis par un certain nombre
d'autres navires da diverses catégories
seraient assez graves pour condamner
au moins momentanément la flotte de
haute m e r à l'inaction.
Du côté de la flotte britannique les
pertes sont d'après les déclarations très
complètes de l'amirauté anglaise : trois
croiseurs de batailla et un croiseurcuirassé, deux croiseurs légers et huit
contre torpilleurs coulés. Tous les au'batiments et en particulier les dread
noughts sont rentrés au port à ce point
indemnes qu'ils ont recommencé immédiatement à faire du charbon en vue
d'une nouvelle sortie qui aurait pu être
nécessaire.
En comparant les pertes subies par
les belligérants il est facile de constater
que la marine allemande a été beaucoup
plus affectée que la marine anglaise.
Celle-ci n'a perdu que des croiseurs,
c'est-à-dire des bateaux de second ou
de troisième ordre au point de vue de
la valeur combative tandis que la marine allemande a perdu non seulement
des croiseurs de bataille et autres croiseurs presque en même nombre que
l'Angleterre, des petits navires torpillés en plus grand nombre, mais encore
des dreadnoughts, c'est-à-dire des navires de combat par excellence.
Il en résulte que la puissanco maritime de l'Allemagne est sensiblement
diminuée par la battaillo du Jutland,
tandis que celle de l'Angleterre n'est
pas atteinte. Voilà le résultat le plus
certain de cette bataille.
Administration
La Guerre
La bataille de Verdun
L e P o r t d« V a u x e s t t o m b e
L a bataille dans la région de Verdun
se poursuit avec un acharnement inoui.
a. Apres trois mois d'efforts,après avoir
sacrifié des milliers d'hommes, IQS Allemands ont Uni par s'emparer du fort
de V a u x .
A la suite des bombardements vio
lents dirigés, par l'artillerie allemande
la liaison entre la garnison du fort et
les troupes placées a 3UÜ métrés du fort
n'avait pu être maintenue. Pendant 7
jours, malgré l'absence de ravitaillement, le commandant
Raynal et sa
phalange de héros ont tenu tète à l'ennemi, subissant héroïquement un effroyable inannitago et les assauts sans
cesse renouvelés des formations appar
tenaut à deux divisions fraîche» urne
nées sur le champ do bataille.
La chiite de Vaux était forcée.
C'est uu maigre succès pour les Aile
mands, si l'on considère lo prix auquel
il a été payé. Les abords du fort sont
encore occupés par nos troupes qui b i i
sent tous les assauts de l'ennemi.
D'autre part notre ligne de résistance
constituée par les forts de Ta vannes, de
Souville, les nombreuses batteries de
Fleury et de Froide-Terre soutenues
ar les forts de Belle-Ville et St-Michol
oit-être considérée comme la plus
forte des ligues que nous possédons
devant Verdun.
S
Une grande victoire russe
40.000 prisonniers autrichiens
Los R u s s e s viennent do prendre en
Volhyaio une vigoureuse oll'eusivo qui
a brillamment débuté.
Un télégramme du b juin annonçait
que dan* le combat commencé sur le
front du Pripiat à la frontière roumaine,
les R u s s e s avaient fait 13.000 prisonniers et saiii de nombreux canons.
Le lendemain nos alliés avaient encore développé leur succès : à la date
du 6 juin, le nombre de leurs prisonniers s'élevait à 900 ofllciors et 40 000
soldats, 77 canons, 134 mitrailleuses et
49 lance bombes sont restés uux mains
des vainqueurs. Les portes autrichiennes dopassent 100.000 hommes.
do l ' e n n e m i , p e u v e n t d é j à ê t r e c o n s i I dorés: c o m m e u u e i m p o r t a n t e v i c t o i r e .
Sur le front italien
S u r l'ensemble du i r o n t l e s I t a l i e n s
repoussent, a v e c s u c c è s l e s a s s a u t s
des A u t r i c h i e n s .
Sur nier
Une grande bataille navale
D a n s l ' a p r è s - m i d i du 31 m a i , u n e b a taille n a v a l e s ' e s t l i v r é e a u l a r g e du
Jutlaud, entre u n e encadre anglaise e t
toute la (lotte d e h a u t e m e r a l l e m a n d * ,
c o m p o r t a n t 90 n a v i r e s do t o u t e s c a t é gories.
Les Anglais ont perdu : les croiseurs
de b a t a i l l e Queen-Alery,
Indé/atigable
Invincible
e t l e s c r o i s e u r s Defence e t
Blach-Prince
et 8 contre-torpilleurs.
L e s Allemands ont perdu :
D e u x c u i r a s s é s : Pommern et Wesl/a
len ;
D e u x ( c r o i s e u r s de b a t a i l l e , d o n t ; l e
LuUoui ;
Q u a t r e c r o i s e u r s l é g e r s , dont le
Frauenlob, VElbing, l e II iesbaden.
9contre-torpilleurs, plus.un nombre
inconnu de sous-marins.
L ' a r r i v é e d e n a v i r e s d e renforts a n
g l a i s , a m i s on fuite l a flotte a l l e m a n d e
q u i « ' e s t e m p r e s s é e de r e g a g n e r s e s
ports, pour é v i t e r un d é s a s t r e .
, (TRAVAILLONS TOUS
pour la Défense Nationale
;
T o u s , nous devons t r a v a i l l e r pour la
Défense N a t i o n a l e . Nos soldats m a î t r i sent l'ennemi, nos o u v r i e r s , dans les usines fabriquent nuit et j o u r les fusils, les
c a n o n s , les m u n i t i o n s . Los é p a r g n a n t s
doivent prêter au T r é s o r tout l ' a r g e n t
qui lui p e r m e t t r a de fournir à n o s défenseurs l e s m o y e n s m a t é r i e l s p >ur a s s u r e r
leur puissance.
E n é c h a n g e de c e t a r g e n t que nous
r e m e t t o n s au T r é s o r , nous pouvons sousc r i r e a u x Sons 4 «/o et 5
ou aux Obligations 5 Va de la Défense Nationale, c'est-Adiro : des titres dont les intérêts e x e m p t s
d'impôts, payables d'avance, constituent
un e x c e l l e n t p l a c e m e n t .
E m p r e s s o n s - n o u s donc do répondre à
l'appel du pays. Disposons do nos r e s
s o u r c e s s a n s t a r d e r au prollt du T r é s o r
Les semeurc de haine
Il y
l'avis
Brest
sage»
a quinze jours, nous signalions
ntîiohô à bord d'un navire do
et dont voici les principaux pris
:
« Les permissionnaires de 24 heures
qui assisteront à la messe célébrée
à
bord, pourront partir dès qu'elle sera
terminée.
« Les permissionuaires ordinaires du
jour qui s'y rendront iront à terre après
la messe pour tout le courant de la
journée.
« Les permissionnaires de 24 heures
n'allant
pas à la messe,
quitteront le
bord à 1z h. 30 seulement. »
Nous prétendions qu'il y avait là une
pression, marquée par le régime do laveur accordé aux murins qui voulaient
assister à la messe.
nous accuse
Là-dessus, la Résistance
de « phobie » et nous traite de « s c meurs de baine. »
Si l'on considère d'autre part, que
Et pour motiver ses aménités, elle
seule une très petite partie de la Hotte
afllrme quo le commandement aurait
anglaise luttait contre toute la flotte
simplement voulu faciliter l'assistance
de haute m e r allemande, et qu'à l'arria u x offices dans les paroisses
do llrest,
vée des renforts anglsiB celle-ci a préaux marins catholiques.
cipitamment prlf lafultp, Bosontant perE t voilà comment un pieux journal
due dès qu'elle n'avait plus la supérioNouveaux suooés russes
sait, élégamment fausser un texte et
rité écrasante du nombre, il sera permis
11.000 p r i s o n n i e r s
torturer avec maestria la v é r i t é .
d'arriver à cette conclusion rassuranto
Les R u s s e s accentuent leur s u c c è s .
Et quand, au surplus, la messo aurait
que la marine allemande est totalement
ils out occupé la villo do Loutsk, ot eu lieu dans les paroisses do Brest, au
incapable de tenir tète à la marine brienlevé une série de nouvelles positions 'ieu d'être célébrée à bord, quello raison
tannique.
autrichiennes fortement organisées.
égltime y avait-il d'établir deux mesuEn Oalicie les troupes russes sont res : l'une tout avantageuse pour ceux
arrivées près do la S t r y p a .
qui assistaient à l'office, l'autre afTecEn outre des 40.000 prisonniers fait t«nt une sorte de punition pour c e u x
hier, ils ont pris 68 ofliciers et 11.000 qui n'y allaient pas ï
La Chambre a adopté lo projet d'a- soldats, et un nombreux matériel.
La simple justice n'exigeait-elle pas
vance de l'heure légale tel quo lo Sénat
Les résultats des combats qui se que tous les permissionnaires pussent
l'a voté.
sont déroulés du 4 au 7 j u i n en V o l h y - . sortir à la mémo heure et eussent lo
La loi sera appliquée dans la nuit du 1 nie et en Oalicie et qui ont déterminé I droit do profiter comme il leur aurait
14 au 15 juin.
* renfoncement profond du front fortifié I convenu de leur liberté ?
L'heure légale est avancée
:
A n n o n c e s J u d i c i a i r e s et diverses
O tr. 2 0
Réclames
O
80
F a i t s divers
O
60
P o u r les a n n o n c e s de trois et s i x m o i s ou à l'année,
on t r a i t e de gré à gré
T a r i f d é c r o i s s a n t pour l e s A n n o n c e s plusieurs fois r é p é t é e
36, Bue de Brest — MORLAiX
La mort de Lord Kitchener
La bataille
du Jutland
et
Nous maintenons qu'il y a eu pression sur les marins d u . . . pour les contraindre à aller à la messe, et nous
concluons que les semeurs de haine
sont surtout c e u x qui établissent ainsi
des distinctions entre des hommes qui,
appelés au même titre à servir leur
Patrie et considérés comme é g a u x devant le danger, ont le droit de réclamer aussi l'égalité de traitement.
Paquet du Prisonnier
de l'Arrondissement
do Morlaix
Les lots do la loterie du P a q u e t du
P r i s o n n i e r non r é c l a m é s avant le 15 j u i n
r e s t e r o n t acquis à l'œuvre et n e s e r o n t
plus délivrés après cette date.
L a réunion g é n é r a l e des sous-comités
de l'arrondissement se tiendra, samedi
10 j u i n , salons do l'hôtel de ville, à 1 b . 1/2
après-midi.
Souscriptions
L a n h o u a r n e a u , écolo do filles, (Mme
Lintilbaoj G francs.
P l o u g o n v c n id., (Mme Guivarch), 8 f r .
P l o u g a r , au paiement des a l l o c a t i o n s
(M. Gélin, perceptour, M . B i d e a u , insti
tuteur), 2 0 f r a n c s .
Les Morlaisiens à la guerre
Citation
M. J e a u . I N I Z A N
M. J e a n Inizan. g a r ç o n b o u c h e r chez
Madame Castel, de la b a r r i è r e de B r e s t
soldat au 118« r é g i m e n t
d'infanterie
viont d'ôtro cité à 1 o r d r e du r é g i m e n t
dans les t e r m e s suivants :•
Au front depuis le début ; pendant les vio
lents bombardements du 2 au 6 avril, a
sans souci du danger, assuré les liaisons téléphoniques do son poste.
Nos vives félicitations.
CHRONIQUE LOCALE
COURS
5 Juin,
6 Juin,
DU
308 fr. Ics
310 fr.
BEURRE
lOOkilÓgs.
-
l'li«riiinf<<> d e e e r v i e e
L a p h a r m a c i e de s e r v i c e d i m a n c h e
s e r a la p h a r m a c i e Coëff.
Avis important
S u i v a n t les prescriptions r é g l e m e n t a i
res, tout chion laissé en libertó dans la r u e
d o i t ô t r o muni non s e u l e m e n t d'un collior, m a i s c e c o l l i e r doit de plus porter
une plaque indiquant le nom e t l'adresse
du propriétaire do l ' a n i m a l .
Nous s o m m e s priés d'aviserles I n t é r e s sés quo des o r d r e s s é v è r e s o n t é t é donnés
pour fairo o b s e r v e r le r è g l e m e n t ; tout
chien qui s e r a r e n c o n t r é démuni de coll i e r ou n e portant qu'un c o l l i e r s a n s plaque indicatrice s e r a mis ou f o u r r i è r e ot
son propriétaire s e r a l'objet d'une c o n
travontion.
Concours de bourse* a u x Collèges
Los familles sont a v e r t i e s que l ' e x a m e n
pour l'obtentlondesboursos c o m u n í c a l e s ,
a u x c o l l è g e s de g a r ç o n s o t d e filles, a u r a
lieu à la m a i r i e , lo (3 j u i l l e t A 8 h e u r e s .
L e s épreuves, e x c l u s i v e m e n t é c r i t e s ,
c o m p r e n n e n t u n e dictée, uuo n a r r a t i o n
ot des problèmes arithmétique de la force
du cortilleat d'études p r i m a i r e s .
P o u r permettre a u x b o u r s i e r s qui s e ront admis eu s i x i è m e , au mois d'octobre,
do t o r m i n e r c o m p l è t e m e n t lours études,
et pour l e u r d o n n e r a c c è s a u x g r a n d e s
écoles, avant l'ô| oquo dos obligations
militaires, le Conseil Municipal a décidé
d'abaisser d'un an la limite d'ftgo : Nul
no pourra désormais otro candidat s'il a
dépassé l'Age de ouzo a n s et s i x mois au
31 m a r s de l'année du c o n c o u r s .
I l o s t d u devoir et d e l ' l n t é r ô t des parents
pou furtunôs do p r é s e n t e r a u x épreuves
l e u r s e n f a n t s dont les aptitudos auront
été c o n s t a t é e s A l'école p r i m a i r e .
Après le cortilleat d'études, tout élève
intelligent et l a b o r i e u x doit prétendre à
uno c a r r i è r e plus l u c r a t i v e qu'un simple
m é t i e r et A laquollo des études s e c o n daires seules peuvent j i r é p a r e r . E n mettant A profit s e s facultés, dans toute la
m e s u r e des m o y e n s qui lui sont a c c o r dés par la villo, il r e n d r a s e r v i c e , non
pas s e u l e m e n t A l u i - m ê m e et A sa famille,
mais e n c o r e A la nation qui, plus quo
jamais, a u r a besoin d'esprits cultivés,
e n t r e p r e n a n t s ot vigoureux, capables de
prendre part au développement i n t e n s i f
de n o t r e p u i s s a n c e é c o n o m i q u e après la
guerre.
R e m i s e de décorations
S a m e d i a p r è s - m i d i , u n e foule nomb r e u s e s e pressait s u r l e c h a m p de foire
du Pouliet, où M. le c o m m a n d a n t L a g i i e
allait p r o c é d e r à u n e c é r é m o n i e t o u j o u r s
é m o u v a n t e , c e l l e de l a r e m i s e de d é c o tions.
A 3 h e u r e s , l e s troupes de l a g a r n i s o n
p é n è t r e n t s u r l e c h a m p de foire et s e form e n t on c a r r é , au c e n t r e duquel s e tiennent MM. G e o r g e s H e r r , sous-lieutenant
au 19« et M . T a i l l i e z , Augustin, c o n d u c teur-canonnier.
C r o i x de g u e r r e e t L é g i o n d ' h o n n e u r
M. Georges H E R R
L e c o m m a n d a n t fait o u v r i r le b a n e t
donne l e c t u r e des d e u x citations ôlogieuscs suivantes :
« L e g é n é r a l c o m m a n d a n t l e 11« c o r p s
d'armée c i t e A l'ordre du c o r p s d ' a r m é e ;
Le sergent major Herr, Georges, d'> la 12'
compagnie du 19» régiment
d'infanterie.
Parti comme soldat de 2» classe, a fait la
retraite, le combat de Lenharrée. Dans la
matinée du 25 septembre 1915. est monté résolument avec sa section h l'assaut des premières lignes allemandes devant Tahure ; est
resté plusieurs heures sur la plaine avec quelques hommes, sous un feu violent oUs bombes
et de mitrailleuses, montrant ainsi de belles
qualités de ténacité et d'endurance.
M. H e r r , G e o r g e s , F r é d é r i c . R e n é ,
sous-lieutenant de r é s e r v e A T . T . au 19«
r é g i m e n t d'infanterie a é t é n o m m é dans
l'ordre de la L ô g i e n d'Honneur au g r a d e
de C h e v a l i e r .
Le 19 Avril 1916, à pris spontanément le
commandement de sa compagnie dans des circonstances critiques et diflicdes, l'a superbement entraînée a la résistance et a réussi à
arrêter /'attaque ennemie en lui causant des
perles sensibles. Grièvement blessé « la mâchoire, n'a consenti à so faire panser quo
lorsqu'il eût comuniqué, par écrit, les plus
utiles renseignements, et signalé ceux de ses
subordonnés qui s'étaient fait remarquer. Déjà
cité à l'ordre.
La présente nomination c o m p o r t e l'attribution d e l a c r o i x d e g u e r r e a v e c p a l m e .
Le c o m m a n d a n t s'approohant a l o r s de
M. Herr, lui épiDgle s u r l a poitrine la
c r o i x do g u e r r e et la c r o i x de la L é g i o n
d'honneur e t lui donne l'accolade, a u x
applaudissements de l'assistance.
L e nouveau l é g i o n n a i r e s'efforce d e
r e s t e r impassible. Mais on devine la profonde émotion qui l'agite, émotion q u e
double e n c o r e l e , s e n t i m e n t qu'il r e ç o i t la
g l o r i e u s e r é c o m p e n s e des b r a v e s , devant
la maison paternelle, a u x l i e u x m ô m e s
qui furent l e s témoins de s a j e u n e s s e .
L e nouveau d é c o r é , a v o c a t A P a r i s , e s t
le frère de M. Edouard Herr, d i r e c t e u r
do la B r a s s e r i e du Pouliet, c o n s e i l l e r
municipal.
Il est très e n t o u r é e t v i v e m e n t félicité
par les n o m b r e u x a m i s que compte s a famille A M o r l a i x , des hautes distinctions
qu'il a si b r i l l a m m e n t c o n q u i s e s s u r le
c h a m p de b a t a i l l e .
C r o i x de G u e r r e e t M é d a i l l e . M i l i t a i r e
Al. A u g u s t i n
TAILLIEZ
Le c o m m a n d a n t fait de nouveau o u v r i r
lo ban, et après avoir donné l e c t u r e de
la belle citation suivante, é p i n g l e l a m é daille militaire, s u r la poitrine de M .
Tailliez Augustin :
Augustin Tailliez, c a n o n n i e r conducteur r e n g a g é A la 8* b a t t e r i e du 15" r é g i m e n t d'artillerie :
Etant agent de transmission, a fait i'admiraVon de tous ceux qui étaient présents en allant pendant dix jours, sous des rafales extrêmement violentes d'obus de gros calibre, porter
des ordres au lieutenant de la batterie.
Le 11 mars a été blessé grièvement au bras
gauche en accomplissant sa périlleuse mission.
La p r é s e n t e nomination c o m p o r t e l a
c r o i x de g u e r r e a v e c p a l m e .
L'imposante c é r é m o n i e so t e r m i n e p a r
lo défilé dos troupes devant les h é r o s do
la j o u r n é e , a u x q u e l s nous s o m m e s heur e u x d'adresser nos m e i l l e u r e s félicitations.
Mort expliquée
Il résulte de l'enquôto du P a r q u e t de
M o r l a i x , a p r è s déclaration d'un témoin
présent au m o m e n t de l a mort de M .
J e a n P ô r e a u , médecin a u x i l i a i r e au. 72«
infanterie que c e d e r n i e r a é t é v i c t i m e
de son imprudence en m a n i a n t s a n s précaution un r e v o l v e r g e n r e B r o w n i n g ,
dans le c a n o n duquel était r e s t é e u n e
c a r t o u c h e non e x D l o s é e .
La mort de M. J e a n P é r e a u est donc l e
fait d'un a c c i d e n t . .
Le Commandant du Dépôt du 72* d'Inf,
Lkom
i 'âii
LECLAIREUR DU FINISTERE
L e Collège
A la suite- des d é m a r c h e s faites pour
r e n d r e le collège à sa destination, M . le
8ous-soorétalre d'Etat a u ministère do la
G u e r r e , a adresse à M. F e n o u x , s é n a t e u r du F i n i s t è r e , la lettre suivante :
P a r i s , le 1 « Juin 1010.
Monsieur lo sénateur,
Vous avez bien voulu m e t r a n s m e t t r e ,
en la signalant a m a particulière attention, une correspondance do M. le m a i r e
do Morlalx, dans laquelle 11 tous fait
part do ses c r a i n t e s au sujet du sort r é s e r v é au collège de g a r ç o u s de cotte
ville. J'ai l'honneur do vous f a i r e conn a î t r e qu'à la demande de M. l e ministre do l l n s t r u c t i o n publique, un olllcior
do mon oablnet s'est rendu à Morlaix
dans les premiers J o u r s du mois oourant
pour étudier sur plaoe s'il était possible,
sans diminuer les ressources hospitalières, de r e n d r e & l'administration universitaire la libre disposition d'une partie
du collège, afin d'y Installer l'internat a
la r e n t r é e dos classes. L'accord intervenu outre M, le docteur Monod et l'administration académique s a u v e g a r d a n t
à la fois les intérêts du servloe de santé
et c e u x du collège, J ' y ai donné mon
approbation. Los m e s u r e s nécessaires
pour l'évacuation de la partio du oollôgo
Indiquée et pour la r e m i s e en état des
l o e a u x ont été prescrites, J e vous prie
do vouloir bien faire p a r t a M. le m a i r e
do Morlaix de cette décision, qui dissipera toutes ses inquiétudes.
j'ai r e ç u v o t r e mot aimablo accompagnant l'engagement, signé de la main
mémo de M. lo Sous-Socrétaire d'Etat
Justin Godart, quo : « les mesures n é c e s saires ont été proscrites pour l'évacuation do la partio du oollôgo indiquée o t l a
remise en état dos l o c a u x . »
Nous n'avons donc qu'a aller, dro avec
patience ot quiétude 1 exécution do cotlo
r e m i s e e n état, qui, j e l'espère, s e r a
complètement terminée sous peu, tout
au moins avant Un septembre.
Au nom de toute la population ot au
mien, j o vous réitère m e s bien vifs r e merciements pour votre intervention
agissante et fructueuse et vous prie de
c r o i r e a. l'assurance de mes sentiments
de toute cordialité.
Morlaix le 6 Juin
Monsieur lo Ministre
M. le Sénateur Fenoux mo c o m m u n i que, s u r v o t r e invitation, la réponse quo
vous voue/, de lui a d r e s s e r : a s s u r a n t le
mairo do Morlaix de la mise en exéoution
prochaine do l'accord intervenu pour la
rétrocession a u collège internat d'une
partio do l'hôpital 16.
Cette déoision, empreinte de justioo ot
de fermeté va mettre tin à des controverses, à d 0 8 projets d'empiétement complotés eu sourdine c o n t r e la décision a r r ê t é e
par vos délégués et v a .solutionner h e u reusement une question depuis longtemps
troublante.
J'ai l'honneur, Monsieur l e Ministre,
au nom do touto la population m o r l a i Blenne, du c o r p s enseignant et au mien
de vous a d r e s s e r l'expression r e c o n n a i s sante de n o t r e gratitude.
Agréez, monsieur le s é n a t e u r , l'assur a n c e de m a haute considération.
Signé : J u s t i n GoDAito.
M. F e n o u x a aussitôt t r a n s m i s a M .
Hervé, m a i r o do M o r l a i x , les décisions
Voilà donc résolue, pour lo plus g r a n d
de M . l e sous-secrétaire d'Etat e n le intérêt de la ville et des élèves qui suifaisant a c c o m p a g n e r de l a lettre sui- vent les c o u r s du collège, la question do
l'internat.
P a r i s , lo 2 juin 1916.
L a restitution do l'internat est déjà en
période d'exécution.
Mon c h e r m a i r e et ami,
Lo s e r v i c e de santé supprime 200 lits a
J'espère que c e s e r a la d e r n i è r e lettre
quo j'aurai à vous t r a n s m e t t r e a u sujet l'hôpital 10, ot rond au s e r v i c e de l'enseide l a question du oollôgo de M o r l a i x : g n e m e n t l'aile droite ou sud du collège,
le aous-seorétaire d'Etat du s e r v i c e de comprenant : la cuisine, la chapelle, lo
sauté nous continue en effet les assuran- dortoir, le réfectoire. U n e p a r t i e d u r e z ces du ministère de l'Instruction publique. de-chaussée de l'ai le g a u c h e s e r a r é s e r v é e
T o u t e difficulté semble dono désormais pour les études. De plus les élèves a u r o n t
é c a r t é e et j'en suis a v e c vous t r è s heu- pour leur r é c r é a t i o n , la moitié dos d e u x
premières c o u r s , l a c o u r du fond tout
reux.
entière.
Signé : FKNOUX
Ainsi, à la g r a n d e satisfaction du m a i r e
M. H e r v é a a d r e s s é les r e m e r c i e m e n t s
suivants à M. F e n o u x et a M. le Sous- et du principal, l'internat et les éludes
S e c r é t a i r e d'Etat a u miulBtôro de l a surveillées reprendront dans les conditions normales.
guerre :
L'école Gantbetta
M o r l a i x , lo G J u i n 1016.
Ajoutons que l'évacuation de l'hôpital
17 est ohose officielle. Les malades qui y
i Mon c h e r S é n a t e u r et a m i ,
C'est a v e c une g r a n d e satisfaction que
Miin\.-H<ii ftMBBBBBJBMBWWHHMfiBSi
sont s o i g n é s seront, comme cou x do l'hôpital 10, répartis dans los autres hôpitaux.
L'école Gambotta v a donc a ussi ôtro
rendue à sa destination.
Collège e t é c o l e f i r l m n i r e
s u p é r i e u r * ; d e s (cm i;«ns
Lo principal a lo plaisir de faire conn a î t r e a u x familles que l'internat sera
r o u v e r t au l octobro prochain dans los
l o c a u x de l'établissement à K c r n é g u è s .
E t a n t donné le nombre considérable des
nouveaux p e n s i o n n a i r e s i n s c r i t s , les familles désirant condor leur fila à l'internat sont priées do faire c o n n a î t r e leur
intention le plus tôt possible.
, r
L e s v a e a q c e s d e la P e n t e c ô t e
Los v a c a n c e s de la P e n t e c ô t e , au c o l l è g e c o m m e n c e r o n t lo samedi lo j u i n ,
après la c l a s s e du soir, et la r e n t r é e l e
jeudi 15 au matin L a c l a s s e du mercredi
s e r a faite le j e u d i .
S o u v e n i r de la F r a n c e
à nés M a r i n s
Les marins-pêcheurs de P r l m e l et de
T o r r é n è s ont eu depuis plusieurs mois,
la g é n é r e u s e ponséo de prélever mensuellement sur leurs modestes s a l a i r e s , une
part qu'ils remettent r é g u l i è r e m e n t à
l'administrateur du quartier do M o r l a i x
pour l'œuvre du S o u v e n i r do la l-rauce
a ses M a r i n s . L e u r 6» v e r s e m e n t vient
d'être adressé au comité à P a r i s .
La population maritime de Looquenolé
et du Dourduft, a lait é g a l e m e n t p a r v e n i r
à cet administrateur uno importante cotisation.
S o u h a i t o n s q u e l'exemple dovionno
c o n t a g i e u x : nos cols-blous, le m é r i t e n t
bien.
D a n s les postes
M. F l o c h , r e c e v e u r des postes et des
télégraphes à C b â t e a u b r i a n t , a été n o m m é ,
en la môme qualité a Morlaix, on r e m placement do M. D u g r é , qui vient de
prendre sa r e t r a i t e .
Nous lui adressons nos souhaits de
bienvonuo.
ÉTAT-CIVIL DE M O R L A I X
du a au 0 juin 1916
'
NAISSANCES
J e a n T a l é g a s , fils do J e a n et do E u g é nie L'Hoslis, r u e ah F i l , 12. — A n n a Coir»,
fille do Y v e s et do Augusline L * Gall, rue
des B o u c h e r s , 00. —• Andrée Doz, flllo do
Albert e t do M a r i t Madec, Avenue de
Kcrnéguès.
PUBLICATIONS
S e r g e Lomoino, comptable ot L é o n c e
M e s s a g e r , s. p. — Armand Raffry, Garçon d'nôlel et M a r i e L a p e r c h e , e m p l o y é e
de c o m m e r c e . — Guillaume C r i m i n e c ,
marin b r e v e t é et J e a n n e Huon, c i g a r i è r o .
— F r a n ç o i s Daniellou, préposé des Tab a c s et J e a n n e P i c a r t , s . p.
DÉCÈS
Y v e s Auffret, v e u f de F r a n ç o i s e Cousse
05 a. 4 m., quartier du Château. — M n i e
Morvan, 28 a. 10 m., q u a r t i e r du Château.
— R o s a l i e Pourriot, 81 a . , quartier du
Château. — G e r m a i n e G r a l l , 1 a. 3 m . ,
rue L o n g u e , 25. — Côlestin Gourdon,
époux de M a r i e Sarottes, 31 a . 1 m., Hôpital 3 5 . — Anno L e Moal, époux de
F r a n ç o i s T a n g u y , 55 a . 5 m . , r a m p e
St-Nicolas, 1. — F r a n ç o i s M o n z , 2 4 a . 5 m.,
Hôpital m i x t e . — Olympo Moris, v e u v e
de Joseph P r e t o t , 91 a . , q u a r t i e r du
Château.
хжсшшатшЁ»шш8шшехявтз>
Objet perdu
P e r d u il y a trois s e m a i n e s du bas de
la r u e L o n g u e à la r u e Gambetta une
s o m m e de 35 fr. en billets de 5 f r . L e s
rapporter chez Mme L e Gall, 3, rue Loni
g u e — Récompensé.
Monsieur et Madame B e r n a r d
et touto la famille, r e m e r c i e n t bien
s i n c è r e m e n t toutes les personnes
qui ont assisté au servico de
Au T h é â t r e
Au
AUTOMOBILESDE LOCATION
MM. DÉNIEL et L E R O U X informent
le public qu'ils tiennent à sa disposition
dos Au os pour excursions, courses, etc.
•S'adresser
rue de Brest, 24, à Morlaix.
Téléphone 94.
—
******
(
v
L'Asthme d'été. - Ses causes
(Suite)
t. Les causes déterminantes de l'éclosion
de la maladie : !• l'hérédité ; 2° l'action
des pollens, des poussières et les microbes cantonnés dans les fosses nasales ;
3° l'action des premières chaleurs et de
la lumière solaire. Comme traitement :
soigner le rhume de cerveau avec le Narizol Berthiot et combattre les symptômes pulmonaires, c'est-à-dire l'oppression
les crises d'asthme, avec la Poudre Louis
Legras, co merveilleux médicament qui
a obtenu la plus haute récompensé à
l'Exposition Universelle de 1900. — Narizol Berthiot, i fr. 35 la boîte. Poudre
Louis Legras, 2 fr. lo. Envoi contre
mandat adressé à Louis Legras, 139, Bd
Magenta, A Paris.
M. Gustave BERNARD
AVIS
Royal Femilla
Cinéma
C'est e n c o r e un s p e c t a c l e de touto
beauté que nous offre cette s e m a i n e l a
direction du c i n é m a ,
A la représentation dp, la Dame aux Camé/tas, lo magnifique
chef
d'œuvr«
d'Alexand: o Dumas, fils, j o u é e par M m e
S a r a h - B c r n b a r d t , s'ajouteront des t a b l e a u x d'allures j o y e u s e s ou d'un haut
intérêt dramatique telB ' que : une émule
de Cendrillon, grande, s c è n e comédie-comique r u 2 a c t e s ; la valise jaune, s c è n e
hilai ante ; sur les fils télégraphiques, d r a m e
policier,' t t des vues é m o u v a n t e s de V e r dun, où depuis plus do c e n t j o u r s se déroulent les s c è n e s l e s plus t r a g i q u e s .
OUVERTURE"
ainsi que c e l l e s qui leur ont t é m o i g n é de la sympathie en celte douloureuse c i r c o n s t a n c e .
d'un Cabinet Dentaire
Le 15 Juin
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par un Chirurgien-Dentiste de la F a culté de Médecine de P a r i s .
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et dos T é l é g r a p h e s du F i n i s t è r e rappelle
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a u x intéressés quo l e s c o r r e s p o n d a n c e s
adressées a u x p r i s o n n i e r s de g u e r r e n e août et septembre, l e magasin sera
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19 30
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de Carhaix
STATIONS
à Morlaix
3
Carhaix
dép. вЬ.55 10
Plounôvézel ( h a l t e ) . 7 9 10
7 22 M
H u e l g o a t - L o c m a r i a . 7 35 Il
K e r v a l l o n ( a r r ê t ) — 7 5ti
S c r i g n a c - B e r r i e n . . . 8 4 12
Le Cloltre-Lannéanou 8 37 12
P l o u g o n v o n - P l o u r i j 8 51 12
9 18 13
5
Facult.
A i
Mixte
1
18 b. 48
19
3
19 16
19 28
19 37
3 19 45
39 20 13
57 20 25
81 20 44
b. 35
50
5
21
14 h. 48
14 55
15 9
15 20
15 31
15 40
16 11
16 26
16 46
(1) Les trains A et В ont lieu les j o u r s de m a r c h é à M o r l a i x et C a r h a i x .
Etude de M* MOAL, notaire à
Saiut-Pol-de-Léon
Vente Mobilière
Au château de Landivineo
• n Roicoflj
Bn l a demeure des
é p o u x de K O R W I N
LE VENDRED116 JUIN
tulvent»
Etude de M E R U S S A R D , no
taireàMorlaix, 38, place Thiers,
successeur de M" F L E U R Y
et de LANSALUT.
Etude de M* G. DU PENHOAT,
notaire à Morlaix, successeur
de M* POILLEU
Vente Mobilière
LE LUND112 JUIN 1916
pour /o 29 septembre 1917
0
à midi
Batterie de cuisine, vaisselle,
verres, services de table, lingerie de table et de toilette, literie,
lingerie de corps et vêtements,
nombreuses toilettes de sole et
de drap, gants, chaussures, paîfums, coupons de soie, llauelle,
coton et toile» tapis de parquet,
bijouterie en simili, réchauds,
théières, cafetières,
j e u x et
jouets divers, poupée, 2 appareils photographique, volumes
divers, papier a lettre, bicyclette
à changement de vitesse (Royal
Enfleld), électricité, grandes tables do cuisine, salle à manger
en chêne, beau lit en cuivre, autres lits, armoires à glace et autres, tables de nuit, de toilette,
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pourra recueillir les ressources néces- Lit ovsk.
nous-ne c r o y o n s m i e u x faire quo de r e aairesau payement de c e s p i m e s , c'est,
produire l'attestation suivante que nous
S'ils peuvent s'emparer de ce point
comme le remarque M. Bénazet, le côté ou seulement le tenir sous le feu de leur
de Pleyber-Christ
avons r e ç u e de son c o m m a n d a n t :
Favorisons la Natalité par une prime
accessoire de son vaste projet. Un im- artillerie, les armées autrichiennes se
Le matelot Ollivicr, Auguste, est un exM. Jean MANACH
pôt suplémentaire pourrait être créé,
cellent soldat dont la conduite n'a jamais donné
Sous oe titre, M. Maurice Lctulle, une « taxe de la natalité », qui s'élève- trouveront privées des secours que
M. Jean Manach, 42 ans, cultivateur à lieu qu'k des éloges et qui est très apprécié de
pourraient lent envoyer par là les Al- Pleyber-Christ, affecté a u 2« territorial,
professeur à l'académie de médecine,
dans un artiole fortement documente, rait au sixième ou môme au tiers des lemand?, et leur débâcle en sera préci- est a u front depuis le début des hostilités. tous les officiers qui l'ont eu sous leurs ordres :
sa réputation est au-dessus de tout soupçon et
dont nous reproduisons les grandes li- impôts supportés par toute personne pitée.
Il a été l'objet d'une citation et a r e ç u il est profondément regrettable qu'on ait fait
gnes, montre le péril que fait courir à la de l'un ou de l'autre sexe demeurée,
Les nouvelles du jeudi 23 heures sont la médaille militaire dans les circonstan- circuler sur le compte de ce matelot des bruits
France, le fléchissement de lo natalité et pour une raison quelconque, sans en- encore excellentes.
ces suivantes :
aussi regrettables que mensongers.
indique les moyens de le conjurer.
tants, ou n'en ayant élevé qu'un seul.
Sa c o m p a g n i e , criblée de marmites, n e
Les
Russes
ont
remporté
de
nouLongtemps arant la guerre actuelle,
Nous sommes h e u r e u x d'insérer c e p r é Français de France, lisez le projet de
pouvant plus tenir, eût l'ordre do se r e la natalité française avait fortement di- loi Bénazet. Faites la pleine lumière veaux succès malgré les renforts alle- plier, mais Manach et un de ses camara- c i e u x témoignage d'estime donné par ses
mands venus au secours des Autri- des, Sanquer, considérant le tas de g r e - chefs à M. Ollivier. Il s e r a , nous l'espéminué et était tombé en 1911 à 742.000
naissances. Gonséquenoe, le recrutement autour de la prime à la natalité et for- chiens.
nades qui allait r e s t e r dans la t r a n c h é e r o n s , une leçon pour les tristes diffamade notre armée avait diminué d'autant : cez vos députés à la voter, sans n.ucun
La pénétration russe en Volhynie abandonnée, ne purent se résoudre à les teurs qui ont si l é g è r e m e n t propagé les
343.000 conscrits en 1893 et 293 000 seule- délai. E t vous, mères douloureuses, est évaluée à ce mom-mt à 60 ki- laisser a u x B o c h e s .
insinuations malveillantes dont a u r a i t pu
ment de 1911 à 1914.
éternelles v ctimes, adorables mamans, lomètres en profondeur et 100 kilomèPendant que leur c o m p a g n i e s'installait ê t r e victime un b r a v e soldat et un h o n Quelle est donc la raison de cette dé espérez : l'aube de la justice se lève,' tres en largeur, et au sud du Dniester dans une a u t r e t r a n c h é e , à 50 mètres en nête h o m m e .
oheancede nos forces nationales? La enfin. Soyez bénies, vous qui sauverez
à 45 kilomètres en profondeur et 50 en a r r i è r e , les Allemands a r r i v a i e n t .
terre est toujours aussi féconde qu'au la France I
Ils furent surpris d'être r e ç u s à coups
largeur.
trefoia ; les mariages sont aussi nomg r e n a d e s . Une centaine d'entre e u x
Professeur Maurice Letulle,
Les pertes autrichiennes sont de la de
breux et l'œuvre accomplie par nos sol
tombèrent. Il y eût un fléchissement dans
de l'Académie de Médecine.
data sur tous les champs de bataille té
moitié des effectifs engagés contre les leurs r a n g s . Mais les munitions des deux
Nous r e c e v o n s la lettre suivante :
molgno que le sang de notre race n'est
Russes, c'est-à-dire 300.000 hommes.
poilus furent vite épuisées. Manach et
pas épuisé. Alors ? Alors la douloureuse
Monsieur le R é d a c t e u r ,
Sanquer. qui ne pouvaient pins songer à
vérité est que nombre do nos ménages
V o u l e z - v o u s nous p e r m e t t r e d e p r o se s a u v e r , furent faits prisonniers.
français veulent se reproduire le moins
On les conduisit à l'arrière. Au passage t e s t e r p a r la voie de v o t r e j o u r n a l c o n L'offensive
autrichienne h
brisée
possible ; avoir un enfant, deux au plus.
L'offensive autrlchtann»
rl^
d'une t r a n c h é e , M a n a c h réussit à se dé- t r e u n e s o r t e d ' o s t r a c i s m e dont e s t
•ur
tout
le
front
Les résultats de oe criminel égoïsme
g a g e r et à se c a c h e r sous trois c a d a v r e s v i c t i m e n o t r e r é g i o n .
ont été : l'invasion étrangère, pacifique
Les Italiens ont c o m p l è t e m e n t a r r ê - allemands.
d'abord, bientôt armée, les meurtres, les
Des v e n t e s f r é q u e n t e s d e c h e v a u x
Il r e s t a là trois heures sans bouger. L a
La bataille do Verdun se poursuit t é s les p r o g r è s a u t r i c h i e n s . Ils ont r é villes en ruine, les désastres sans nomtabli l e u r s l i g n e s s u r p r e s q u e t o u t le nuit venue, il se glissa vers les t r a n c h é e s r é f o r m é s ont lieu clans les villes voisiavec
des
accalmies
dont
ont
besoin
les
bre et les crimes sans nom.
françaises, se c a c h a n t dans les abris n e s à L a n d i v i s i a u , à L e s n e v e n , L a n La puissance d'une nation no peut en Allemands pour reconstituer leurs front e t à leur tour ils p r e n n e n t l'offen- c r e u s é s p a r les trous de marmites. Profi- d e m e a u , d a n s le d é p a r t e m e n t s v o i s i n ,
effet être garantie que par les progrès rangs décimés, et des reprises furieuses s i v e .
tant du mouvement de relève des senti- à G u i n g a m p , à L a n n i o n .
incessants de sa natalité ; il faut dans d'attaque.
nelles allemandes, il put f r a n c h i r les
Il n'y en a jamais à Morla'x.
les familles un quatrième infant oomme
Le krompriuz voudrait tirer parti de
lignes ennemies et a r r i v e r enfin, à bout
L a réquisition n o u s a p o u r t a n t p r i s
minimum. Se refuser à cette règle, c'est la conquête, si chèrement achetée, des
de forces, a u x lignes françaises, où on nos c h e v a u x c o m m e c e u x d'ailleurs,
.
Un
engagement
naval
pour un peuple courir au suicide.
lui
fit
une
ovation.
Il
y
avait
24
heures
ruines de Vaux ; mais nous tenons enet nous sommes dans la nécessité de
Ayant ainsi établi la nécessité de favoqu'il n'avait pas m a n g é .
10 Steamers allemands coulés
les r e m p l a c e r p o u r les b e s o i n s d e n o t r e
riser à tout prix là natalité française sous core une partie du plateau de DouauSa
récompense
a
été
la
citation
sui14 n a v i r e s a l l e m a n d s , c o n v o y é s p a r
culture.
eine pour notre pays de disparaître mont, ce qui le gône considérablement.
vante,
a
c
c
o
m
p
a
g
n
ô
e
d
e
la
c
r
o
i
x
de
g
u
é
r
i
e
C'est pourquoi il multiplie ses efforts huit c h a l u t i e r s a r m é s , un c r o i s e u r
ans un avenir prochain, M. Letulle
a v e c palmes :
N e serait-il p a s j u s t e qu'on nous fasanglants pour s'emparer de l'ouvrage a u x i l i a i r e e t d e u x d e s t r o y e r s ont é t é a t conclut :
cilitât,
à nous a u s s i , l'achat de c h e v a u x
4 montré le plus grand mépris du danger
Dorénavant, le public ne pourra se de Thiaumont, en môme temps qu'il t a q u é s p a r s i x d e s t r o y e r s e t p l u s i e u r s pendant une lutte incessante de 16 heures k r é f o r m é s e n p r o c é d a n t a u chef-lieu d e
canonne
nos
deuxièmes
lignes,
de
Sousous-marins russes.
targuer d'avoir ignoré la terrible situala grenade. Fait prisonnier, s'est dégagé par n o t r e a r r o n d i s s e m e n t à la v e n t e d e c e s
Un c r o i s e u r e t 10 s t e a m e r s a l l e m a n d s la force et a réussi k regagner nos lignes.
c h e v a u x , a u lieu d e n o u s forcer à n o u s
tion dans laquelle se débat la nation, ville à Tavannea, pour empêcher de
r e n d r e d a n s d e s localités t r o p é l o i g n é e s
par la faute de notre dépopulation volon- or te r secou rs aux défenseurs de l'avant, o n t é t é c o u l é s .
Mais,
en
raison
du
c
a
r
a
c
t
è
r
e
particulais ses efforts demeurent stériles.
L e s R u s s e s n'ont subi a u c u n e p e r t e . lièrement audacieux de ses exploits, il a de n o t r e r é s i d e n c e .
taire. Chacun de nous, en face de sa
Après plusieurs assauts, il n'a réussi
conscience, décidera de l'avenir de la
r e ç u de plus la médaille militaire.
Veuillez a g r é e r , e t c .
qu'à
pénétrer dans quelques éléments
patrie. Les Chambres françaises ont,
Nous félicitons MM. Manach et Sanquer
Un groupe de cultivateurs.
d'avoir une fois de plus, si vaillamment,
en effet, reçu une proposition de loi, avancés sur les pentes de la cote 321.
affirmé le tradition de b r a v o u r e des
déposée par M. Paul Bénazet, tendant
Communiqué du Jeudi J5 juin 23 heures
Bretons.
à instituer dés le l« janvier 1917, des
primes à la nationalité en faveur de
Le communiqué officiel du jeudi 23
En prêtant ses titres de pays neutres au
de l'Arrondissement de Morlalx
toutes les mères et des pères de famille. heures annonce qu'au cours d'une vive T r é s o r lo porteur rend plus aisées les NOS COMPATRIOTES A LA GUERRE
Ancien rapporteur du budget de la attaque nos troupes ont enlevé une opérations que le Ministre des F i n a n c e s
Conformément a u x décisions a r r ê t é e s
Nous avons lo plaisir de r e l e v e r pour
guerre, M. Bénazet, prévoyant les tranchée allemande au RUd du Mort- doit faire à l'étranger pour les a c h a t s
en c o u r s de notre réunion g é n é r a l e du
considérables
qu'exige
la
Défense
Nationotre
région,
les
citations
suivantes
dangers qui nous menaçaient, avait Homme et fait 130 prisonniers dont 3 nale.
10 juin 1916, le comité c e n t r a l porte à la
Citation à l'ordre du régiment
demandé, en temps utile, effectifs et officiers.
connaissance des sous-comités c o m m u Il
m
é
n
a
g
e
lesdorniers
publics
;
e
n
eftet,
n a u x les nouvelles dispositions prises
crédits nécessaires pour accroître notre
M. PIROU François, de Plougonven
l'Etat, mis en môme de p a y e r dans les
en c e qui c o n c e r n e l'expédition de3 c o matériel de guerre.
pays où sont nos fournisseurs en m o n L e colonel c o m m a n d a n t le 118« r é g i - lis a u x prisonniers.
Aujourd'hui, après s'être bien battu
n a i e de c e s m ê m e s pays devra moins ment d'infanterie cite à l'ordre le soldat
L'interdiction d'envoyer du pain en
sur le front, l'honorable représentant
compter a v e c le c h a n g e qui est élevé, P i r o u , F r a n ç o i s , a v e c la mention :
Allemagne r é d u i r a forcément le volume
La grande victoire russe
puisqu'absorbées par les besoins de nos
étudie les grands problèmes nationaux
Brave soldat, blessé mortellement dans les et le poids de nos paquets, il n e s e r a donc
a r m é e s , nos industries, n'exportent que
et demande avant tout, aux Français,
150.000 soldats autrichiens et 2 . 4 6 7
plus désormais adressé que d e u x colis
tranchées de !«• ligne le 1" avril 1916.
très
peu.
des enfanté. Il se guide sur l'idée mai
officiers prisonniers
par mois.
M.
POT
F°'»
Marie,
de
St-Vougay
Il
r
e
'
i
r
e
,
enfin
de
son
prêt
un
imporCzernowltz cernée
tresse tant de foin développée par PiLes prisonniers inscrits s u r nos listes
tant
profit
représenté
p
a
r
une
bonificaLe commandant du 248« régiment d'iu
nard : « Lorsqu'il y aura intérêt à avoir
de s e c o u r s c o m m e devant r e c e v o i r un
Le foudroyant succès de nos alliés en tion d'un quart, soit de 25 0/o de l'intérêt fanterie
cite à l'ordre Pot, F r a n ç o i s - M a
colis p a r mois participeront à la predee enfante, lorsque ces derniers, au Volhynie et en Oalicie, se poursuit brut annuel de ses titres.
rie, soldat mitrailleur :
m i è r e expédition qui se f e r a du 1" au 10.
lieu de constituer des chargea, POURRONT
sans interruption.
S e r v i r les intérêts du pays tout en faiC e u x qui, jusqu à c e j o u r , r e c e v a i e n t
un feu violent de mousqueterle, s'est
devenir, pour leurs parents, un profit,
Les communiqués officiels annoncent sant une excellente affaire, c'est ainsi misMalgré
deux colis p a r mois participeront à la
en batterie sur le bord d'un boyau, emalors seulement on verra se produire les nombres croissants des prisonniers:
ue se r é s u m e l'opération,
deuxième expédition, dont la v a l e u r
l'augmentationdelanatalitéen France. »
usai, a u c u n o hésitation n'est-elle per- pêchant ainsi l'ennemi de sortir de ses tran
Dimanche 5.000.
sera sensiblement le double de la preohées.
mise.
Fort de cette vérité sociale, M. Bena
Lundi et mardi 35.000.
M. Pot, qui est au front depifis le dé- m i è r e .
zet compte obtenir des femmes franJeudi C.( 00
C e u x qui recevaient trois colis p a r
but des hostilités est titulaire de la c r o i x
mois a u r o n t droit à la totalité des envois,
çaises qu'elles désireront non pas deux,
Le pardon de la Reine Anne
de g u e r r e .
A l'heure actuelle le total des prisonet par conséquent, seront inscrits à la
mais trois et, surtout, quatre enfants, niers est de 150.roo soldats et de 2.467
première et a la deuxième expédition.
Le pardon de la Reine Anne a été côlô
ces deux derniers chiffres étant, « seuls, officiers, un général, trois commanCes trois c a t é g o r i e s r e c e v r o n t indisimportant pour la conservation de la dants de régiments, cinq aides-majors, bré le 28 mal à Montfort-l'Amaury.
Une délégation bretonne était venue,
tinctement des sous-vêtements. Il est bien
race ». Bans ce but, 11 propose à l'Etat 163 canons, 266 mitrailleuses, 131 lance- selon
la tradition, apporter son h o m entendu que le Comité ne peut a c c o r d e r
d'accorder à chaque mère 500 francs bombes, 32 lance-mines.
Citation
m a g e à la bonne duchesse. P a r m i les
des souliers, l'expédition en étant interpour chaoun de ses deux premiers endite.
Les Russes continuent à avancer à membres de cette délégation, on r e m a r M. Jean BROUDIN
tants vivants ; 1.000 francs pour le troi- peu près sur toute la ligne de leur front quait : MM. L a s s e r r e , ancien sous-préfet
Les uniformes seront expédiés du 10
M. Broudin, Lôop-Jean, soldat a u 19« au 20.
no Pontivy. ancien préfet d'Angers :
sième bébé et S 000 francs pour le qua- méridional.
r
é
g
i
m
e
n
t
d'infanterie,
a
été
cité
à
l'ordre
J
e
a
n
L
o
r
e
d
a
n
,
du
comité
do
la
société
trième ; enfin, 1.000 trancs pour chacun
Alin d'apporter au sort de nos prisonDans l'extrême sud, ils ont atteint des gens de lettres ; Bosson, administra du régimeut dans les termes suivants :
niers toutes les améliorations possibles,
des suivants.
d'un côté la rive gauche du Pruth qu'ils teur do la « Revue Bleue » ; A. Oarand.
Agent de liaison brave et dévoué. Pendant nous nous sommes adressés a u x direcCet argent sera la propriété exclusive remoutout au delà de Cz îrnowitz ; de vico-prôsidentdosMorbihaunaisde P a r i s ;
les journées des 17 et 18 avril 1916, s'est pro- teurs des c a m p s pour les prier de nous
de la mère mariée ou non ; Il sera inces- l'autre, la frontière roumaine aux envi- le pointre Duramel ; E m i l e Gilles, direc- digué
sans relâche, transmettant les prdres faire savoir quels sont les c a m p s où il
sible et insaisissable. Mais, dit l'auteur rons do Bajan. La capitale de la Buko- teur du j o u r n a l de Pontivy ; Léon L e sous les plus violents bombardements.
s e r a possible a u x prisonniers de c u i r e
du projet, comme il importo d'engager vine est aussi coupée de sa communi- Borro, directeur do t l'Union A g r i c o l e »,
les aliments qui leur seraient expédiés.
Ce brave soldat faisait partie de la Mu- Jusqu'à plus amples i n f o r m a t i o n s nous
les mères à prodiguer au nouveau-né cation avec le nord et le sud. On dit etc.
sique municipale et est le fils de M. Broules soins minutieux et attentifs que même qu'elle est cernée, et quo déjà
A l'iss te de la fête, les membres de la din, Edouard, le très dévoué m e m b r e de n'adressons que des produits ne demandant a u c u n e préparation.
réclame une aussi fragile existence, une furieuse bataille se livre dans ses délégation bretonne ont voté l'adresse de la dite société depuis 40 ans.
sympathie suivante, au Pentyern Léon
L'interdiction de l'expédition du pain,
c'est seulement un an après la naissance faubourgs,
D u r o c h e r , qu'une cruelle maladie r e t e faite a u x œ u v r e s et. a u x familles, c r é e
de l'enfant que les sommes d'argent
Plus au nord, nos alliés ont égale- nait loin du pardon.
de nouvelles obligations. L a Fédération
auxquelles la mère aura droit lui seront ment percé le front autrichien ot franNationale d'assistance donnera mensuel« Les m e m b r e s do la délégation b r e remisas par l'Etat. »
chi le Dniester.
lement a u x prisonniers huit kilogramtonne et les amis do Montfort-l'Amaury,
Des r a c o n t a r s r e g r e t t a b l e s ont, nous- m e s de pain, nous leur en assurions
Voilà pour la mère. L e père, lui aussi,
Enfin, dans la partie la plus septem- réunis a u piod du monument de la Reine
se trouve Intéressé à donner à ses en- trionalo, ils sont arrivés à 25 kilomètres Anne, adressent au P e n t y e r n Léon Duro- a-t-on a s s u r é , circulé s u r le compte do M. douze.
Ollivier, Auguste, matelot-canonnier fai
fants nombroux tous les soins néoes à l'ouest do Loutsk, à Torchin d'une c h e r , tous leurs r e g r e t s do c e qu'il n'est sant
11 importe donc de remédier à cette
partie du 1 « g r o u p e du 19« A. L . Q. P, diminution
de pain en la compensant
•aires. L a loi projetée accorde une part, et, d'autre part, ils ont atteint la pas aujourd'hui parmi e u x , et tous leurs (1™ battorie de c a n o n n l e r s marins).
par un supplément de vivres dont les
prime de 2.000 fraucs s'il presento à la rivière Stokhad, qui coule du sud au souhaits do meilleure santé, do prompte
On a u r a i t insinué que sa conduite à qualités nutritives seront de n a t u r e à
g u é r i s o n . Et, en mime temps, ils tiennent k l'armée n'était pas oxempto do tout r e mairie de son domicile, « au moins qua- nord, pour se jeter dans le Pripet.
a u g m e n t e r les forces de nos c h e r s prilui exprimer toute leur sympathlo et toute p r o c h e .
tre de ses enfants vivants, dont il aura
Ainsi ils se rapprochent des deux leur
sonniers.
estime,
k
lui
dire
l'indignation
profonde
d'une façon continue assuré l'entretien côtés de Kovel, important noeud do
P o u r m e t t r e fin à dos insinuations d'auNous nous r é s e r v o n s à c e t é g a r d de
que
leur
cause
l'abominable
campagne
en
ce
tant plus iniâmes qu'elle portent atteinte r e p r e n d r e la question des pâtes alimendepuis leur naissance. »
chemins de fer par lequel arrivent les moment dirigée contre lui. s
Les exploits d'un territorial
Les chevaux réformés
Sur le front italien
La bataille de Verdun
Sur mer
S
£
L'UTILITE DU PRETA L'ETAT
des titres des pays neutres
r
Paquet du Prisonnier
Sur le front russe
Î
Les Morlaisiens_à la guerre
4 propos de racontars
à la réputation d'une homme qui se con-
t a i r e s à j o i n d r e à nos expéditions,
et
LECLAIREUR DU FINISTERE
P o u r les blessés
dont il a été question au oours de oette
dernière réunion.
Les collectes faites au profit des bles' L e Comité orolt devoir rappeler en sés par les percepteurs de l'arrondisseterminant que nous avons non seule
ment, lors des d e r n i e r s paiements des
ment le devoir d'atténuer les privations allocations, ont donné les résultats suide nos prisonniers, mais encore celui de vants :
sauvegarder l'avenir de notre pays on
Perception de St-Thégonnec : Pleybertravaillant à conserver les foroes de Christ 98 fr.45 ; Saint-Thégonnec 71.40 ;
coux qui au lendemain de la victoire, Plouaéour, 55.20 ; Le Cloître, 17 ; Locseront appelés & nous aider à relever les Egulner, 11.80 ; total : 853 fr. 8 5 .
ruines accumulées sur notre terre de
Perception de Lanmeur : Oarlan, 5.40,
Franoe.
Guimaëo, 16.90 ; Lanmeur, 12.85 ; LooNous serons fidèles à notre t(\cue ; delà quireo, 5.05 ; total : 40 fr. 5 0 .
nos nouvelles commandes de pâtes, de
Perception de Morlalx-banlieue, Plouconserves variées, de confitures, chocolat, rin, 23.15 ; Sainte-Sève, 3.30 ; au bureau
calé, e t c . . sont faites. Il ne nous reste de la perception, 3.35 ; Total : 29 fr. 80.
dono qu'à adresser un appel aux familles
Le tronc de la recette des finances à
et & leur demander de bien comprendre produit 715 f r a n c s .
et de bien sentir toute l'importauce de
M. Pbilirpe, Receveur des finances,
la composition des nouveaux colis. De ohargé de la répartition, vient de distrila continuité de nos envols dépendent la buer au divers hôpitaux de Morlaix, au
vie. la santé de ceux que nous aimons prorata du nombre des blessés, une
et dont nous espérons le retour. Ils ont somme totale de 980 fr.
hautement mérité que nous leur prouvions autrement que par des paroles et
D a n s les hôpitaux
de stériles regrets la sinoôritô et la chaLe médecin-chef et l'officier d'adminisleur de notre affection et de notre gratration gestionnaire de l'hôpital complétitude.
mentaire n* 35 remercient M. Philippe,
Nous communiquerons la semaine pro- receveur des finances, et MM. les percepchaine le compte-rendu des travaux de teurs de l'arrondissement de Morlaix.
l'Œuvre depuis le 1« janvier jusqu'au 31 pour le don généreux gracieusement
mal 1916.
offert aux blessés et malades de leur hôpital.
CHRONIQUE. LOCALE
COURS
DU BEURRE
40 Juin, 310 fr. les 100 kilogs.
15 Juin, 300 fr.
—
Pharmacie de service
La pharmacie de service
sera la pharmacie Le Maître
dimanche
L a foire blanche
& La foire blanohe, qui s'est tenue jeudi
au Pouliet et au Marnallao'h, a otó très
importante.
Chevaux et bètes à cornes étalent très
nombreux sur le marché, où les transactions ont été animées. On a remar*
qué beaucoup d'acheteurs étrangers à la
région.
Les vaches et les bœufs se Vendaient
de 1 fr. 70 & i fr. 80 le kilo sur pied ; les
oros, de 3 fr. 70 A 3 fr. 80 le kilo. Le prix
es chevaux était très rémunérateur.
S
L'heure
légale
La réforme de l'heure s'est accomplie
dans la nuit du 14 au 15. A 83 heures,
toutes les horloges publiques ont été
avancées 'l'une heure et les aiguilles ont
marqué o heure (minuit).
Il ne semble pas que c e changement
ait apporté aucune perturbation dans la
vie de notre ville.
Tout au plus, peut-on signaler que des
laveuses, entendant l'angélus sonner a
i l heures, à l'église d'une de nos paroisses, s'en furent d'un plèd léger, lâchant 1
heure plus tôt leur besogne.
Les chemins de 1er ont naturellement
subi le retard que leur imposait la réforme. Le train B . 17 a oependant regagné
une certaine avance en cours de route.
Il n'est arrivé qu'avec 88 minutes en
retard.
.
Lee
versement» d'or
Les représentants de la Banque de
France à Morlalx se rendront :
Le 80 juin à Saint-Pol-de-Lôon, à la
mairie ; l e 22 juin & Berven, pour r e ouelllir dans ces communes l o r nécessaire a la Défense nationale.
Nous espérons que les habitants leur
feront un accueil empressé et se feront
un devoir d'éohanger oontre des billets
de banque ou des Bons de la Défense
nationale, l'or qu'Us possèdent Improductif dans leur bourse et qui, versé à
l'Etat, hâtera lafinde la guerre en permettant de fournir à nos soldats les armes
et les munitions dont Us ont besoin pour
lutter victorieusement contre notre implacable ennemi.
serbe, et uniquement r é s e r v é e a u x m « m
bres de l'enseignement, a u x . é l è v e s des
oollèges et des écoles c o m m u n a l e s a u r a
Heu demain samedi.
fournis a u x a g r i c u l t e u r s pour leurs t r a v a u x de culture sont tous des B r e t o n s .
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de main-d'œuvre militaire peuvent faire
des demandes en toute confiance.
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A c c i d e n t d e v o i t u r e . — Un acci
Opdrtthns effectuées dans le département dent qui a u r a i t pu e n t r a î n e r de fâcheuses
conséquence, s'est produit mardi matin,
du Finistère pendant le molsde Mai 1916.
Versements r e ç u s d e 369 déposants, sur la route du Bas d e l à Rivière, à la
hauteur d<. la maison Blanche.
dont 64 n o u v e a u x 4 9 . 9 7 6 f r . 4'2.
M. Blouzen J e a n , s e rendait à Morlaix
Remboursements à 8.594 déposants,
en voiture, a c c o m p a g n é de sa fille.
dont 81 pour solde 121.779 fr. 03
E x c é d e n t des Remboursements? 1,802f. 62
Le train do Primel passait. L e cheval
effrayé s'embaila. L e mécanteien du
train a n é t a immédiatdmont le convoi.
Mais la béte affolée se jeta v i o l e m m e t
sur un tas de pierre qui bordait la route,
du 9 au 16 juin 1916
et s'abattit. M. Blouzen et sa fille furent
projetés â plusieurs m è t r e s .
NAISSANCES
L e conducteur du train e t les voyaAuguste Nédellec, fils de Louis et de g e u r s se hâtèrent de leur p o r t e r secours.
J e a n n e Lintanf, r u e Général L e F l o . —
P a r un h e u r e u x hasard, ils n'avaient
Mario Oodeau, F I L L E de L é o n c e et de Anna que des contusions sans g r a v i t é . L e cheCoatélant, r u e de B r e s t , 45.
val é g a l e m e n t s'est tiré sans blessures
de l'aventure. ^ ^ ^ ^ ^
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M - F L E U R Y et de LANSALUT.
de M* POILLEU
pour / 8 29 septembre 1917
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Morlaix
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Lee Pertes blanches e t le» Hémorragies les ont
épuisées. Elles ont été sujettes aux Maux d'«stomac,
Crampes, Aigreurs, Vomissements,aux Migraines,
aux idées noires. Elles ont ressenti des Lancements
continuels dans L E bas-vcntrc et comme un poids
énorme qui rendait la marche difficile E T pénible.
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Bellec, tonnelier et Denise Guyader, c i g a r i ô r e . —i J e a n L e R o u x , jardinier e t
Pardon de St-Jean-du-DoIgt
Maria Luoas, s. p.
L a Compagnie des Chemins de for A r DÉCÈS
moricains a l'honneur d'informer le puCHIRURGIEN-DENTISTE
Marie L e Coz, 38 a. 9 m . , quartier du blic qu'elle m e t t r a «n m a r c h e 1 s 23 et 24
de
la
Faculté de Médecine de Paris
juin
prochain,
â
l'occasion
du
pardon
de
ChAtoau. — Camille Malard, 15 a . 8 m . ,
— Les malades et les infirmières de l'hô- quartier du Château. — Marie Godeau, St-Jean-du-Doigt des t r a i n s supplémen- 14, R u e Carnot et 3 , R u e du Mur
pital 34, remercient M. Philippe du don i jour, r u e de B r e s t , 45. — J * a n T o u a i e r , taires facultatifs suivant les besoins du
généreux qu'il leur a fait.
R e ç o i t tous les jour»
époux de J e a n n e Nicolas, 38 a , r u e s e r v i c e :
Haute, 3 . — Kfllain Sallou, époux de Anne
Départ de Morlaix
8 b . 5 0 . S p é c i a l i t é d'appareils d e n t a i r e s p e r f e c Bourses d e l'enseignement
J a c o b , 55 a. 8 m . , r u e de Brest, 58. — A r r i v é e à S t - J e a n - d u - D o i g t — 9 h. 5 5 . tionnés, s a n s p l a q u e , s a n s c r o c h e t s e t
primaire supérieure
Marie L e F l o c h , épouse de B i g e r , 45 a .
Départ de S-Jean-du-Doigt. ...16 h. 18
sans succions
Parmi les élèves reçues à l'examen de 7 m . , quartier du Château. —' F r a n ç o i s et trains supplémentaires suivant les beEXTRACTIONS SANS DOULEUR
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du Collège
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malades
doivent
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M. Carion, ancien professeur au colI 2 , R u e de B r e s t , - M o r l a i x
chaleur, les v o y a g e s en chemin de f e r ,
lège de Morlalx, a été tué par un obus
Au Cinéma
les poussières et toutes les causes d'exasallemand au cours d'une,; reconnaissance
pération. L e r h u m e de c e r v e a u s e r a
qu'il effectuait aux abords du fort d e . . . .
Samedi soir, une foule nombreuse a s - soigné a v e c l e Narizol Berthiot. L'opM. Carion était capitaine depuis l'année
à 4.S0, 1.25, 0.95, 0.65, 0.80,
sistait au c i n é m a à la magnifique r e p r é - pression, les c r i s e s d'asthme disparaîdernière et avait été décore de la Légion
tront p a r l'emploi de fulmigations de
0.45,0.20
et 0.10.
sentation de la Dame aux Camélias.
d'honneur pour fait de guerre.
C'est s u r cette pièce superbe que s'est P o u d r e Louis Legras. C e merveilleux
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L U U I I I U A M O U I calme
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A U N E mi
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après, À moitié enseveli dans un boyau.
du c i n é m a .
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Excellent officier, il fut aussi excellent
M. et Mme Révil, Q U I par la variété e t c a t a r r h e , essoufflement, toux de vieille* 1
Encadrements, Gravures,
rofesseur. Ses collègues appréciaient
la beauté des spectacles qu'ILS offraient bronchites et a m è n e progressivement »
Papiers peints — Devants de Cheminée
autement son mérite professionnel, l'éléa u x a m a t e u r s avaient assuré au c i n é m a la guèrison — Narizol Berthiot, 1 f r . 35
Article)) d e P e i n t u r e
vation de son oaractère, sa modestie, la
une clientèle fidèle, et qui par leur c o u r - la boîte. P o u d r e Louis L e g r a s , 2 f r . 10.
Couleurs L e f r a n c & Bourg;eols
sympathieet la cordialitéde ses manières.
toisie, leur tact et L E U R amabilité avaient Envoi c o n t r e mandat adressé à Louis
Il est tombé sans avoir eu la joie de
personnellement conquis toutes les sym- L e g r a s , 139, Bd M a g e n t a , à P a r i s .
CIERGES & COURONNES MORTUAIRES
revoir les siens, restés en pays envahi.
athies. ont e u x - m ê m e s emporté des
MACHINES à ÉCRIRE
lorlaisieus une excellente impression.
Majorations derentes Viagères
É
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t r è s visible ; d e r n i e r s p e r f e c Il N O U S reviendront en septembre P R O Dans le but d'encourager la prévoyance chain a v e c un grand c h o i x de films S E N t i o n n e m e n t s ; g r a n d e solidité
et la constitution de . retraites, des majo- sationnels, et D È S maintenant N O U S pou« CONTINENTAL » & LA « NEW-AMERICAN »
rations de rentes viagères seront accor- vons a n n o n c e r Quo-Vadis, les Misérables,
MM. DÉNIEL e t L E R O U X informent
dées en 1916, en exécution de la loi du le Maître de Forges, Madame Sans Gène,
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le public qu'ils tiennent à s a disposition
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M a i q . A U £ ï.
31 décembre 1855, aux titulaires de livrets éîc, e t c .
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t
c
.
de la Caisse nationale des retraites pour
S'adresser rue de Brest, 24, à Morlaix.
la vieillesse, ainsi qu'aux pensionnaires
des sociétés de seoours mutuels ou des
Téléphone 94.
sociétés de secours et de prévoyance qui
Dans la liste des jurés appelés â siéger
rempliront, au point de vue de l'àg<\ de
Le Gérant Y . L E Q U É R É .
la continuité des versements et do la si- pendant les A S S I S E S D U 2 t r i m e s t r e de 1916,
qui
s'ouvriront
le
L
U
N
D
I
3
Juillet,
N
O
U
S
r
e
tuation de fortune, les conditions vouMaison Française
levons pour n o t r e région ies noms suilues.
F O N D É E E N 1859
vants
:
Ces rentes supplémentaires seront serMM. Marcel P u y o , n é g o c i a n t à Morlaix.
vies par la Gaisso nationale des retraites.
B a r o n , s e c r é t a i r e de m a i r i e & LandiviElles ne pourront excéder le cinquième
siau.
de la rente primitive.
Y vos Guillou, m a i r e de Tréflaouônan.
Louis Queinec, minotier à Guiolan.
L e s c o n f é r e n c e s d e AI. J a o u e n
Louis Goaoc, cultivateur à PlounévezM. Jaouen, de Locquénolé, si connu L o c h r i s t .
sous le nom de Pipi Talon, fait actuelleY v e s Lautrou, cultivateur à Plourin.
ment dans le Finistère, une tournée de
J . Y . Abgrall, propriétaire-cultivateur
R
u
ed
e l a
19, Rue de Siam
Mairie, 36
conférences sur les versements d'or.
àSt-Sauveur.
Lundi, a Lambader, devant un auditoire
de plus de 4.000 personnes, Il a éloquemment démontré que le devoir de chacun
était d'apporter à la Patrie, tout l'or qu'il
possédait.
Envoi Franco du Catalogue général
PLOUJEAN
Membre Fondateur
Nous le félicitons de sa propagande paet d'échantillons
Comité agricole
triotique.
de la Ligue
Anti-Germanique
L e comité a g r i c o l e de Ploujean est
pour
li
Osteins
in
intérêts français
V
o
i
r
n
o
s
é
t
a
l
a
g
e
s
Matinée
h e u r e u x de faire savoir a u x cultivateurs
Une matinée donnée par la Tournée que toutes les demandes F A I T E B P O U R obtedes Conférences Spectacles au bénéfice | nir l a main-d'œuvre militaire ont été
du Comité (Universitaire de la j e u n e s s e favorablement accueillies. L e s soldats
Etude de M* Ernest LE VAIL- Etude de M* ERUSSARD, no- Etude de M» O. DU PENHOAT,
notaire à Morlaix, successeur
taire à Morlaix, successeur de
LANT, notaire à Plougasnou
sans attribution de quai lté, de meuble»
et objet» mobiliers
dépendent de le auooeas/on
de Mlle Françoise M0RVAN
AUXMERESDE FAMILLE
-
M O R L A I X
Certitìó par le gérant soussigné,
gratis)
866
m
e
18 ANNEE — № 6 7 4
LE NUMÉRO 5 CENTIMES
D U
SAMEDI 3 4 JUIN 1 9 1 6
F I N I S T È R E
Araok
àepred
JOURNAL D'UNION REPUBLICAINE PARAISSANT L E SAMEDI
A B O N N E M E N T D'UN AN
Morlaix et Départements limitrophes
8 if. 5 0
4
»»
Les autres Départements
Les abonaements sa paient d'avance et partent des 1 » et 15 d
chaque mois. — L'abonnement fini, le défaut de renvoi des numéros suivants équivaudra à renouvellement.
frais de recouvrement par /a poste : 0 tr. 4 0 par abonnement
P R I X D B S INSERTIONS
LA LIGNA
R É D A C T I O N
E T
Annonces Judiciaires et diverses
0 tr. 20
Réclames
O
80
Faits divers
O
00
P o u r les annonces de trois et s i x mois ou à l'année,
on traite de g r é à g r é
T a r i f décroissant pour les Annonces plusieurs fois répétée
A D M I N I S T R A T I O N
e
Le Privilège
des Bouilleurs de crû
36, Rue de Brest
— MORLAIX
Songeons à l'avenir, c'est le cas de
rappeler co mot du poète : « Il faut qu'ici toute lâcheté soit morte. »
Après le discours de M. Renoist, M.
Un ultimatum des Alliés
Tournan qui sent la partie compromise
pour les bouilleurs de crû, monte à la
La Grèce cède
tribune et s'efforce de faire croire que
Démission
du ministère
la suppression du privilège peut être
en France une cause de troubles et de
En raison de l'attitude du gouvernedivision.
ment grec qui a ouvert son territoire
« Ce n'est pas, insinuo-t-il, à cette aux troupes Bulgares et qui malgré ses
heure, devant l'ennemi qui épie nos déclarations réitérées de neutralité a
fautes, qu'il faut risquer de rompre toujours coopéré avec nos ennemis, les
« l'Union Sacrée ».
Alliés ont adressa un ultimatum à la
M. Ribot, ministre des Finances, Grèce.
Ils exigent :
vient alors à la rescousse.
En termes vibrants qui produisent
1° Démobilisation effective et générale
sur la Chambre la plus vive impres- de l'armée grecque ;
sion, il supplie la Chambre de regarder
2° Remplacement du ministère Skouen faoe tout le problème :
loudis par un cabinet présentant toutes
— L'alcool, s'écrie-t-il, est devenu un garanties touchant l'observation d'une
danger national. La Franoe victorieuse neutralité bienveillante à l'égard de
sur les champs de bataille peut être l'Entente, conformément aux engagevaincue demain par ce fléau si elle man ments mêmes du gouvernement grec ;
que d'énergie et de courage.
3° Dissolution de la Chambre et réé
m- Le privilège des bouilleurs de crû,
lections générales ;
a fait faire à l'alcoolisme des progrès in
4° Remplacement des fonctionnaires
uiétants, plus inquiétants que jamais.
e»us les moindres cantons, à la nouvelle do la police, qui ont trop souvent obéi
récolte, vont être déversés des torrents à des inspirations étrangères.
de poison. Devant do pareilles considéAu cas où le gouvernement
grec n'adhérations, allez-vous reculer ?
il serait
seul
— Le péril est à nos nortes I Le cri rerait pas à ces demandes,
des événements qui
pourraient
d'alarme est partout 1 L'Académie de responsable
médecine, l'Académie des sciences dé advenir par la suite.
clarent, avec l'autorité qui leur apPour appuyer l'ultimatum de l'Eu
partient, que la Chambre ne ferait pas
son devoir si elle ne faisait pas la ré- tente une escadre anglo-française, sous
forme réclamée par le pays. Dans les les ordres de l'amiral Moreau, a fait une
départements normands, des voix auto démonstration dans les eaux hellénirisées s'élèvent pour réclamer la sup- ques et s'est tenue prête à assurer la
pression du privilège. Quant à la Breta- mise à terre d'un corps de débarque^
gne, qui se sent atteinte'par le fléau, elle ment.
vous demande, par ses conseils gêné
La Grèce a immédiatement cédé s
raux, de venir à son secours. Il faut
to'is
les points.
conserver toutos nos admirables races,
Le ministère a tout de suite donné
confondues aujourd'hui dans nos armées
pour la défense de la Franco, notre sa démission, et M. Zaïmis a remplacé
France qui demain ne serait plus la M. Skouloudis à la présidence du conmême si nous laissions se poursuivre l'a- seil et a u . ministère des affaires étranbâtardissement de notro race par l'alcoo- gères .
lisme.
La nouvelle de la nomination de M
L'éloquento et énergique intervention Zaïmis et de la constitution d'un noude M. Ribot a conquis la Chambre qui veau cabfnetaété reçueavecune grande
par 252 voix contre 160 repousse la mo- satisfaction à Athènes, où l'on espère
tion des bouilleurs de crû tendant à une détente dans la situation.
disjoindre du projet de loi du ministre
des Finances l'article 5 relatif à leur
Une grande révolte Arabe contre les Turcs
privilège.
Ces derniers, ncus l'espérons, s'incliOn annonce que le Chérif de la Mecneront sans protestation devant la déue a proclamé l'indépendance des
cision de la Chambre.
.rabes vis h vis des Turcs.
S'ils ne voulaient pas faire de bon
Les opérations militaires ont comcœur la concession qu'on leur demaude mencé le 9 juin. Les troupes chériflenet qu'impose la situation actuelle, ils nés ont remporté un grand succès et
sembleraient oublier qu'ils sont Fran- pris la Mecque (ville sainte de 50.000
çais, avant d'ôtre bouilleurs de c r û .
habitants), et assiègent Médine, autre
ville Sainte.
La Grècejt l'Entente
f
En août 1915, M. Rlbot, ministre des
Finances, déposait sur le bureau de la
Chambre un projet de loi destiné à
combattre l'alcoolisme.
Parmi les réformes proposées, l'une
des'plus importantes était la suppression des privilèges des bouilleurs de
crû.
Ce fut aussitôt parmi les béniilcialres
du privilège une levée ardente de boucliers : ils organisèrent des ligues, multiplièrent les conférences, obtinrent l'apnui de quelques conseils généraux, si
bien que la majorité de la Chambre
sembla devenir douteuse, hésitant a
prendre parti contre des intéressés qui
sedéfendalent avec tant d'acharnement.
Mais la question était tout de môme
trop importante pour qu'on l'abandonnât.
Le privilège des bouilleurs de crû
coûte 300 millions par an à l'Etat et
constitue en môme temps une véritable injustice puisqu'il permet & certains privilégiés d'utiliser les fruits de
leur* récoltes en les distillant chez eux,
pour en faire de l'alcool, sans contrôle
ni taxation, alors que tout le reste de
ce qui est fabriqué d'alcool dans notre
pays est soumis à la surveillance ininterrompue de la régie et au paiement
de droits considérables. Seuls les producteurs de vins et de cidres ont le
droit de distiller, droit qui est refusé
aux cultivateurs de betteraves et de
pommes d é t e r r e . Il y a donc la une
inégalité entre les droits des récoltants
de fruits et ceux des autres produits
agricoles.
Cette Inégalité déjà choquante en
temps de paix devient injustifiable en
temps de guerre.
L'Etat a, à l'heure actuelle, de constants besoins d'argent: pas plus que
les autres citoyens, les bouilleurs de
crû ne peuvent soustraire 300 millions
aux recettes publiques en vertu d'un
principe contraire a u x principes mômes
de la République.
Aussi M. Ribot a-t-il estimé qu'il n'y
avait pas lieu de tenir compte des protestations Intéressées qu'a soulevées
son projet.
Il a d'ailleurs trouvé d'ardents partisans.
A l'occasion du projet de loi sur les
crédits provisoires, M. Ch. Renoist a
prononcé un vigoureux réquisitoire
contre les bouilleurs dè crû.
t Leur privilège, a-t-il dit en subsistance, a produit des résultats rapides
et effrayants : de 1809 à 1913, eu 44 ans,
Les séances secrètes de la Chambre,
voici la marohe en Franco, de l'armée
commencées le 16 juin, se poursuivent.
des boniliours de orû :
En 1800, 11 y avait 43 départements Le secret des délibérations est strictement observé.
bouilleurs :
En 1913, il y a des bouilleurs dans 84
Clôture de la séance secrète
départements.
En 1869, 11 y avait 00.809 bouilleurs
L'ordre du jour de confiance voté
En 1013, il y en a 1.070.470.
Après sept séances, le Comité secret
Aujourd'hui, dix-neuf départements
comptent chacun plus do 2 0 . 0 0 0 bouil- a clos ses délibérations.
leurs.
La Chambre, s'est aussitôt rénnie en
Le premlor est la Sartho, avec 58.000 séance publique, et comme sanction
bouilleurs; puis, la Mayenne, avcc39.O0O; des débats du comité secret a voté par
puis le Maine-et-Loire, l'Orne, etc.
444 voix contre 80 un ordre du jour de
Cette extension du privilège a entraîné confiance au gouvernement.
la diminution de la natalité, particulièreEn voici les principaux passages
ment dans les départements à bouilleurs
La C H A M B R E , en collaboration étroite
de orû où en 1913, huit sur dix étaient aveo le gouvernement, se déclare résolue
en déficit quant aux naissances.
à donner une impulsion déplus en plus
Dans le Calvados on a signalé la mort vigoureuse a la défense du pays, tqut
d'un enfant de 13 ans, déoédé d'alooolismo, en « ' A B S T E N A N T strictement d'intervenir
d'un alcoolisme non hérité, mais con- dans la conception, la direction ou l'exétracté individuellement.
C U T I O N des opérations militaires.
A St-Méen, l'asile des aliénés a vu
Elle entend veiller & ce quo, en vue
doubler le nombre de ses pensionnaires
do C E S opérations, la préparation des
du fait de l'alcoolisme.
Dans une péroraison très applaudie, moyens offensifs et délensifs, industriels
et M I L I T A I R E S , soit P O U S S É E aveo un soin,
le député de Paris conclut :
une activité et une prévoyanco corresL'un des premiers problèmes qui se pondant à l'héroïsme des soldats de la
posera, après avoir sauvé la France, co- République ;
géra de la refaire, mais nous ne la refeConstatant que le comité secret lui a
rons pas, si nous ne détruisons pas un permis do se renseigner efficacement sur
fléau qui la défait au Jour le |our dans a conduite générale de la g u e r r e , ollese j
réserve de recourir, si besoin est, à la
les générations nées et à naître.
-,
Ce pays, saigné aux quatres veines, m ê m e procédure ;
Elle décide d'instituer et d'organiser
11 faudra le repeupler en gagnant do la
qualité et de la quantité. Nous le devons une délégation directe qui e x e r c e r a , avec
à l'humanité, pour lui conserver la meil- le concours du gouvernement, le contrôle
leure part d'un peuple qui l'a si 'noble- effectif et sur place do tous les s e r v i c e s
ment servie. Nous le devons a nous- ayant la mission de pourvoir a u x besoins 1
de l'armée.
mêmes.
Î
Î
Les séances secrètes de la Chambre!
1
Mexique
La situation est très tendue entre
'Amérique et le Mexique. L e s EtatsUnis refusent de retirer leurs troupes
du Mexique tant que le gouvernement
mexicain n'aura pas donné la preuve
qu'il est capable d'assurer lui-même la
tranquillité. Le Président du Mexique
exige, de son côté, le départ des troupeu américaines.
Des deux côtés on déclare qu'on ne
veut pas la guerre, mais qu'on l'acceptera si les circonstances l'exigent
Les américains ont massé 60.000 soldats sur la frontière.
On assure qu'un violent engagement
a eu lieu entre des détachements américains et mexicains.
La disette allemande
Manifestations T U L M U T U E U B C S
De viol ntes manifestations se sont
produites à Munich vendredi et samedi
dernier.
Une foule nombreuse réunie sur la
Marionplotz a criblé de pierres les vidu cafô Rathaus, près de l'hôtel de
ville en criant : « A bas la guerre 1 Nous
voulons du pain. »
La démonstration prenant de graves
proportions la police a dû charger.
Los Muenchncr Neuste Nachrichten ont
publié une note officielle du président
de la police de la ville qui confirme les
faits :
a Parmi les manifestants, ajoute la
n
note, cum posés e n graDde p a r t i e d e
f e m m e s e t de jeunes g o n s , se trouv a i e n t des h o m m e s et m a l h e u r e u s e ment aussi des soldats. »
La Guerre
Les Morlaisiens__ à la guerre
Nous avons le plaisir de relever les
glorieuses citations suivantes dont ont
été l'objet nos concitoyens :
Citations
M. l e c a p i t a i n e SIMON
Le capitaine'Simon, pilotede dirigeable
au port d'attache de T . . . . vient d'être cité
Les Allemands s'obstinent à livrer à l'ordre de l'armée dans les termes élodans la région de Verdun des attaques g i e u x suivants :
« A accompli au-dessusde l'ennemi plusieurs
incessantes qui n'ont généralement aucun succès et leur coûtent des pertes ascensions de bombardement au cours desquelles le dirigeable a été soumis au feu de
énormes.
l'ennemi, notamment dans la nuit du 21 au 22
Par contre, nos troupes profitent sou- mai.
où le ballon, éclairé par de nombreux
vent du désarroi que leurs échecs pro- projecteurs et violemment canonné, reçut
voquent chez les Allemands, pour faire plusieurs atteintes. A fait preuve, dans des
d'heureuses contre-attaques : c'est circonstances particulièrement
difficiles, de
ainsi que le 16 juin, elles ont pris 1 ki- beaucoup d'habileté professionnelle, de courage eide sang-froid. »
lomètre de tranchée au Mort-Homme
et le 17, des éléments de tranchée aux
L e capitaine Simon est le fils du s y m environs de Thiaumont.
pathique sor.s-di recteur des contributions
indirectes à Morlaix.
La bataille de Verdun
Communiqué du Jeudi 22 juin 23 heures
§£l M. l e sous-lieutenant L e G A D
Le dernier comuniqué officiel signale
L e général commandant la 22« division
qu'après quelques jours de calme relatif les Allemands ont repris l'action au- cite à l'ordre de la division le sous-lieutenant L e Gad, Victor (armée active).
tour de Verdun avec un redoublement
« A enlevé s a s e c t i o n à trois reprises difféd'énergie.
rentes, avec un élan superbe, à l ' a s s a u t des
Après une violente canonnade sur les tranchées ennemies à la contre attaque du
deux rives de la Meuse, ils ont lancé 2i avril 1916 (Bois d'H...)
des colonnes d'assauts sur les pentes
L e sous-lieutenant L e Gad, 21 ans, est
du Mort-Homme et dans la région du le fils de l'ancien propriétaire de l'Hôtel
fort de V a u x .
des Bains de Boscoff et le frère de MaIls ont réussi à prendre pied sur la [ dame L e Gall. propriétaire de la mairivo droite entre le bois du Fumin et son Au Chat Noir, à Morlaix.
du Chenois, mais ils n'ont pu s'y mainM. l e sous-lieutenant L E GOAZIOU
tenir.
Le général commandant l'artillerie de
la ..." a r m é e cite à l'ordre de l'artillerie
de l'armée le sous-lieutenant L e Goaziou
L a prise de C z e r n o v l t z
P i e r r e , de la 130« batterie de 58 de tranchée du 8« régiment d'artillerie :
Nous annoncions dans notre dernier
L e 9 janvier, au moment où se déclanchait
numéro qu'on se battait dans les fau- une attaque brusquée, s'est porté à s e s pièces
bourgs de Czernovitz.
en traversant une zone particulièrement
batAprès une série de combats acharnés, tue par les tirs de barrage : a donné à tous
les Russes ont pris cette ville impor- l'exemple du plus grand sang-froid en venant
vérifier le tir de ses pièces, dont l'efficacité
tante qui compte 92.000 habitants.
est parvenue à e,nrayer complètement cette
Partout, d'ailleurs, l'avance de nos attaque.
alliés s'accentue et bien que la presse
M. P i e r r e L e Goaziou est le fils de Maallemande s'efforce de diminuer l'importance de leurs succès, chaque jour dame L e Goaziou, imprimeur-libraire à
Morlaix.
de cette semaine a marqué pour eux
Nous leur adressons nos biens vives féun nouvel avantage.
Entrelo 4 et le 17 juin, les Autrichiens licitations.
ont perdu plus de 300.000 hommes et les
Russes leur ont fait 171.000 prisonniers
et leur ont pris 274 canons et 230 mitrailleuses.
Poursuivant leur succès, les Russes
COURS DU B E U R R E
ont coupé en deux l'armée du général
47
Juin,
300 fr. les lOOkilogs.
Pflanzer et ont poursuivi leur avance
M
Juin,
300
fr.
—
au-delà de Czernovitz, jusqu'à Jadove,
sur le Sereth, en Bukovine, et d'autre
P H A R M A C I E
D E
S E R V I C E
part, jusqu'à Hliboka, au pied des Car
pathes.
L a pharmacie de service dimanche
Ils ont ainsi dépassé la capitale de la sera la pharmacie Roger.
Eukovine de 40 kilomètres.
Les Allemands ont amené de nomCONSEIL MUNICIPAL
breux renforts dans la région du Styr
où se livre une furieuse bataille qui
Le Conseil Municipal s'est réuni
jusqu'ici demeure à l'avantage des
lundi à 8 heures 1/4 du 6oir, en séance
Russes.
extraordinaire.
La seule question à l'ordre du jour
comportait une demande du relèvement
Sur le front italien, les Autrichiens du prix du gaz. formulée par la compane marquent plus que des échecs. Les gnie Le Eon, et basée sur l'augmentaItaliens continuent à les repousser un tion du prix du charbon.
peu partout.
Le Conseil a rejeté cette demande en
s'appuyant sur les raisons suivantes :
Considérant
qu'aucun des contrats
passes par la Compagnie
avec la ville de
Morlaix,
dont le dernier en date de Mai
V e n t e de titres à L o n d r e s
4914, ne prévoit une augmentation
quelP r ê t s de titres & l'Btat
conque des prix du gai ou d'électricité
en
du prix du
L a Banque de Franoe reçoit tous les relation avec l'augmentation
jours les dépôts de titres prêtés à l'Etat coût du charbon ;
et les ordres do vente de titres à Londres.
Que cette relation,
sur laquelle nos
E n dehors des titres compris dans la contrats avec la Compagnie
Le Bon /ont
liste très variée des valeurs pouvant être
lors
prêtées a l'Etat, qui donnent a u x prê- le silence, a été au contraire stipulée
du contrat de 1904 de ta
teurs u n e bonification de 25 0/0 du revenu de la passation
Bordeaux
annuel, beaucoup d'autres peuvent être Compagnie générale du gaz de
vendus à Londres, en assurant a u x v e n - avec la ville de Bordeaux
et dont fait
deurs u n b d n ô f i c o spécial résultant du change : surtout état l'arrêt du Conseil d'Etat du
Fonds d'Etat : (Japonais, Busses, e t c . ) , 50 mars 1916 condamnant
la ville de
valeurs industrielles (caoutchouc, P é - Bordeaux
;
trole : Boyal Dutch, Shell, Transport,
Considérant
que Us bénéfices
colossaux
etc. e t c . ) Mines d'or (de Beers, Lautaro,
réalisés dans le passé par la
Compagnie
Nitrate, etc).
de rembourser
à
LA Banque de Franco prend à.sa charge Le Bon lui ont permis
les 5 dixièmes
des actions
les frais d'envoi et d'assurance des litres ses actionnaires
qui peuvent être négociés à Londres, libérées émises à 300 fr. sans
préjudice
mémo non revêtus du timbre trançalê.
des amortissements
effectués et de
distri-
La victoire des Russes
CHRONIQUE, LOCALE
Sur le front italien
Banque de France
x
L'ECLAIREUIl DU FINISTERE
¡sjsjsjpssjpssjsjBP
huer jsquu'ici, même pour l'exercice 1915,
un dividende annuel de 60 fr, ; que ses
riches ressources lui permettent
d'envisager, sans crainte justifiée, une augmentation passagère du coût de sa matière première qui, au surplus, sera bientôt enrayée par le fait de ta taxation
récemment
décrétée par l'Etat ;
Considérant
que les conventions faitant la loi des parties,
doivent,
lorsqu'elles ont été librement consenties, être
scrupuleusement
exécutées
de part et
d'autre, à moins d'impossibilité
absolue
crée par un cas de force majeure ;
Considérant que la Compagnie
n'invoque à l'appui de ta demande
aucune
impossibilité mais seulement la dépense
provenant de l'élévation du coût du charoon ;
Considérant que cette dépense, malgré
le cri d'alarme de la Compagnie, ne peut
affecter que dans une certaine mesure et
passagèrement la distribution de ses bénéfice» sans ébranler It moindrement la
forte constitution de ton actif ;
Par cet motif8 :
Le Conteil repousse la demande
Compagnie Le Bon.
de la
Collège et E c o l e P r i m a i r e
Supérieure
Le Principal lait savoir qu'a la rentrée
d'octobre, il aura besoin d'un certain
nombre de surveillants d'internat.
Les candidats à oes fonctions n'ont
qu'a lui adresser une demande en indiquant très exactement leurs noms, prénoms, date et lieu de naissanoe, adresse,
antécédents et références.
Les mutilés de la guerre seront particulièrement bien accueillis.
A vis Important
Il est rappelé aux familles que l'internat sera rouvert dans les looaux de l'établissement a partir du 1 octobre prochain,
les classes continuant a être faites en
ville.
Il importe que l'administration collégiale connaisse le plus tôt possible le
nombre exact d'internes qu'elle aura a
loger,
Il faut donc que ceux-oi se fassent inscrire dans le plus bref délai.
Etant donné le nombre d'intornea nouveaux déjà inscrits, il peut arriver que
tous les ic ternes qui se présenteront on
> octobre ne puissent être logés.
Dans ce cas, ceux-là seuls seront acceptés d'abord qui seront inscrits.
Les Boursiers sont inorits d'offloe sans
intervention des familles.
vies par l'Administration départementale
devant les Tribunaux, conformément a
la loi.
P o u r lesi « Col* bU'iiN »
La soirée du 24 mai, organisée par
la Commission do Secours, au prolit du
Souvenir de la Franco à ses marins, a
produit un bénéilce de 750 francs.
Le boni de la conférence de M. Cloarec,
faite sous les auspices do la Société
d'Education populaire a été de luo fr.
Ces deux sommes ont été adresséos à
M. lo Préfet du Finistère.
Les oolleotes faites pour la mémeumvre,
Lesi p r i s o n n i e r * * a l l e m a n d s
par les percepteurs, ont donné les r é sultats suivants : perception do MorlaixLes prisonniers allemands attendus a
banlieue, commune d'Henvic, 19.35 ; M o r l a i x sont arrivés dimanche. I's ont
Carantoo. 31.05 ; Ploujean, 07.70. Percep- été cantonnés au champ de bataille, dans
tion de Saiut-Pol, 139 fr. Tronc do la les établissements de M . L e Marchand de
Rtoetto des llnances, 184 fr., au total: T r i g o n , et sont employés à d é c h a r g e r les
442 francs qui ont été également envoyés wagons contenant des cailloux pour l a
réfection des routes du front ot à les r e à M. le Préfet.
c h a r g e r dans les bateaux.
L a question d u charbon
Billets de Banque trouvés
Nous recevons, avec prière d'insérer,
Une personne a trouvé dans la ruo une
la lettre suivante, adressée par les négociants en charbons à M. Krébel, prési- c e r t a i n e somme en billets et s'est emdent de la Chambre de Commerce de pressée d e l à porter au c o m m i s s a r i a t de
police où leur propriétaire pourra les
Morlaix :
réclamer.
Morlaix lo 1 Juin 1916,
Monsieur le Président de la Chambre
de Commerce do Morlaix,
ÉTAT-CIVIL D E M O R L A I X
Par suite des événements de guerre, le
du 16 au 24 j u i n 1916
.
service normal des wagons est arrêté
pour le commerce de gros ; c'est vaineNAISSANCES
ment que nous demandons de nous livrer
Y v o n n e Morvan, illlo de Antoine et de
notamment de Brest les wagons de charbons que nous y avons achetés. Nous Madeleine Mallégol, rue Villeneuve, 40.
n'en avons plus dans nos chantiers et — J e a n Morvan, fils de J e a n et de J e a n n e
nous nous trouvons devant une clientèle L T l é n o r e t , r u e L o n g u e , 8 . — Y v o n n e
qui a des besoins croissants de ce com- Clec'h, fille de P i e r r e et de Marie L e Qall,
bustible et nous en demande malgré son rue L o n g u e , 51. — Louis F e r r e o l , q u a r tier du Château. — S u z a n n e Quéguiner,
prix élevé.
Importateurs de charbons anglais de fille do F r a n ç o i s et de Marie Lo Disez,
provenance de CardiU, Swansea et d'E- F o n t a i n e au L a i t . — Adolphe Berthelemô,
cosse, nous n'avons pas voulu contracter fils de Adolphe et de Claudine Edouard,
'
de nouveaux achats, voulant faire profi- rue GamboUa, 41.
ter nos concitoyens de la baisse devant
MARIAGES
résulter des conventions engagées enCharles Guyomard, marin breveté et
tre les gouvernements Français et Anglais, dont nous attendons l e résultat Y v o n n e Guyader, dactylographe. —
F r a n ç o i s Daniellou, préposé â la manupour reprendre nos achats.
facture des tabacs et J e a n n i e P i c a r t , s. p.
La conséquence de cette situation est — Joseph Rivoalen, c a v a l i e r au dépôt de
qu'il nous faut nous adresser aux gros
importateurs de notre région qui sont remonte de Guingamp ot F r a n c h i e J é g o u ,
,
/
tout disposés à nous en fournir sous la s. PDECEb
réserve que nous leur donnions des bons
do priorité, ne pouvant obtenir de waElrançois Lo Gac, ônoux de Anne R o gons que munis de oes bons.
pars, 62 a. 1 m., quartier du Château. —
Nous venons, M. le Président, vous prier E u g è n e G a r r e c . époux do Catherine R a de nous faire obtenir oes bons sans les- zor, ai) a. 8 m., Hôpital m i x t e . — B a r b e
quels notre population sera privée d'un Q u e y n n e c , veuve de Mathias Cloach. 70 a.
combustible indispensable (privation que 2 nu, quartier du Château. — Pôtronille
la population pourrait nous imputer Le Bris, veuve de Georges Nédellec, 79 a.
malgré tous nos recours pour la lui épar- 1 m . , q u a r t i e r du Château. - P i e r r e F o l gner;.
loroux, veuf de Caroline L e Goil, 75 a.
9 m . , q u a r t i e r du Château.
L u t t e c o n t r e la m o r t a l i t é Infantile
• •
Le Maire de Morlaix rappelle à ses
administrés que toute personne qui désire
M. Kérébel a transmis a la date du 3
prendre oliez elle un entant de moins de Juin les desiderata des négociants en
deux ans doit auparavant obtenir un charbons à M. l'ingénieur en chef du
certifloat médloal constatant qu'elle service commercial des chemins de fer
remplit les conditions nécessaires pour de l'Ouest-Etat à Rennes, en le priant
élever un enfant au sein, au biberon, ou de vouloir bion y faire droit.
en sevrage : elle doit ensuite déclarer a
Nous croyons savoir que M. lo présila mairie, dans les trois Jour», l'arrivée du dent de la Chambre de Commerce n'a
nouirisson chez elle.
encore reçu auoune réponse.
De même les parents qui placent leur»
Nous espérons qu'en raison de l'imporenfants en nourrioe doivent, aussitôt tance do la question au point de vuo du
après, en faire la déclaration à la mairie ravitaillement en charbon de la populado leur domicile.
I
tion morlaisienne, cette réponse ne sauLes personnes qui négligeraient de rait tarder et quelle sera de naturo à
remplir oes formalités seraient poursui- donner satisfaction aux intéressés.
Etude de M* Ernest L E VAILLANT, notaire à Plougasnou
Etude de M» G. DU PENHOAT,
notaire à Morlaix, successeur
de M» POILLEU
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sans attribution de quai lté, de meubles
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dépendant de la »uooe»»lon
de Mlle Françoise MORVAN
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sions s u r la c a i s s e des Invalides ut sur la
caisso de prévoyance, seront payées dans
l'ordre cl-aprés: de neuf heures à lOheuros
30, pensions sur la caisse des Invalides
(hommes) et do 10 heures 30 h mi ti, pensions sur la caisse dos Invalides (vruves).
A partir do 13 heures 30, les pensions
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F o i r e e t p a r d o n . — L a foire de Scrinac, très importante en raison du nomre de bétail qui y est présenté, aura lieu
le mardi 27 j n i n .
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~ qui gênent plus ou moins la menstruation et qui expliquent les Hémorragies et les Pertes presquo continuelles auxquelles elles sont sujettes.
Ls Femme se préoccupe peu d abord
de ces inconvénients, puis tout à coup
ie ventre commence a grossir et les
malaises redoublent. Le FIBROME se
„ yrffTr^.
J développe peu à peu, il pèse sur les
Esiger ce portrait)
s intéri
intérieurs, occasionne des
douleurs «a bai ventre et aux reins. La malado s'affaiblit
et des pertes abondante* la forcent a s'aliter presque
continuellement.
o r g a n e
A toutes ces malheureuses
il faut dire et redire : Faites
qui voua guérira sûrement, sans que vous ayex besoin
de recourir à uno opération dangereuse. N'hésites
pas, car il y va de votre santé, et sachex bion que ls
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guérir toutes les Maladies intérieures de la Femme :
tfétrites, Fibromes, Hémorragies,
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