1-1 présentation USF

Contact : Coralie PAILHES
3, Av. Maréchal de Lattre de Tassigny
66160 LE BOULOU
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Tél : 06 61 53 94 60
Récépissé de déclaration : W661001885
Siret : 795 316 264 00014
Présentation des actions de l’association : Union des Savoir-Faire.
Trait d’union entre la main et l’esprit, l’esthétique et la fonction, nos savoir-faire font partie de notre
patrimoine de notre culture immatérielle et plus particulièrement de nos entreprises locales.
 Qu’avons-nous retenu de notre patrimoine ?
 Comment valoriser nos savoir-faire artisanaux, gastronomiques, culturels, quand le grand public
ne peut donner une définition de ces professions ?
 Comment valoriser notre patrimoine immatériel, quand les institutions locales, régionales,
nationales connaissent peu ou mal les problématiques de ces hommes et femmes qui œuvrent
aux développements économiques de notre département ?
 Comment pérenniser une économie qui n’est pas délocalisable ?
 Comment développer une Économie Sociale et Solidaire autour de ces professions en
regroupant les critères de l’utilité sociale ?
1. Les objectifs opérationnels
Les objectifs opérationnels se définissent suivant trois finalités :
 La promouvoir les savoir-faire dans le cadre de l’Économie Sociale et Solidaire
 la visibilité « l’ancrage territorial » des savoir-faire ;
 la plus-value des savoir-faire.
La promotion des savoir-faire dans le cadre de l’Économie Sociale et Solidaire
Connaître les professionnels, savoir les identifier pour répondre à une vraie préoccupation qui
caractérise ce secteur, celle d’être un secteur peu ou mal connu et ce, du fait de la difficulté
d’appréhender son périmètre précis, alors que son rôle dans le paysage économique et social du
département des Pyrénées-Orientales est significatif et porteur de potentialités réelles.
Développer l’accès aux droits et à l’information quelle que soit le statut juridique ou la situation
sociale
et
géographique.
Lutter
contre
l’exclusion
d’un
trop
grand
nombre
de
professionnels/professionnelles. Développer un réseau de permanence pour les aider quel que soit le
statut juridique.
Rompre l’individualisme, développer le droit à la formation afin d’améliorer la visibilité, pérenniser
l’activité, instaurer une compétence manageriale indispensable à la conduite d’une entreprise.
La visibilité « l’ancrage territorial » des savoir-faire ;
 La création d’un guide des savoir-faire qui pourrait soit être sectorielle suivant les
différents pays soit développer à l’ensemble du département des Pyrénées-Orientales ;
Développer un guide des savoir-faire consiste à fédérer une unité sociale entre l’ensemble des
professionnels des savoir-faire du département des Pyrénées-Orientales. Il s'agit d'un document
regroupant les technicités issues de la nomenclature des métiers d’art ainsi que les produits du
terroir.
Clair et pratique, ce guide permettrait aux consommateurs de se repérer facilement. Un préambule
serait dédié aux mécènes ayant permis la réalisation dudit guide par leur apport financier. Les
lecteurs trouveraient une liste de sigles et abréviations leur permettant de voyager sur le
département au gré de leurs envies et attentes.
Une identification des professionnels pouvant accueillir des stagiaires sera mentionnée ainsi que les
ateliers accessibles aux handicapés et les jours et heures d’ouverture.
À travers ce document l’utilité sociale doit s’intéresser aux effets positifs d’une action auprès de
deux groupes de population : le consommateur qui recherche l’authenticité et le producteur qui
apporte une plus-value territoriale.
 La création d’un e-commerce ;
Le secteur marchand du e-commerce ne cesse d’augmenter. Les Français n’hésitent plus à surfer sur
Internet pour y effectuer leurs achats. Ce mode de consommation se généralise par un langage:
Le « B to C » qui signifie « commerce B to C », appelé également « Business to customer », en
français : « Des entreprises aux particuliers ».
Lien avec l’Économie Sociale et Solidaire :
Une baisse des charges de l’entreprise : banque – interface bancaire, permettre aux
professionnels/professionnelles de se regrouper au sein d’une même boutique ;
Une réactivité accrue par la mise en place d’une organisation plus performance, une plus grande
crédibilité, banque assurance ;
Avoir une démarche de qualité des produits pour les consommateurs ;
La traçabilité des produits, responsabilité par rapport au produit final ;
 Développer des animations locales de promotion liées à l’appui et la dynamique de
développement ;
Développer des salons, marchés, expositions/ventes permet au public, aux consommateurs de prendre
conscience que les productions issues des métiers d’art, de nos savoir-faire ne sortent pas tous de
chaînes industrielles.
De nombreuses pièces naissent de savoir-faire uniques, d’autres de la matière issue d’un écosystème
si particulier que le produit est inimitable.
Ces actions de communication locales représentent l’opportunité de créer de la valeur ajoutée sur un
territoire et de renforcer la spécificité des produits.
 Promouvoir un logo d’identification des savoir-faire ;
Signe d’identification: il confirme une visibilité accrue des entreprises qui détiennent une technicité
issue des métiers d’art ou des produits du terroir.
La valorisation des savoir-faire participe très souvent à une politique de développement local. Elle
assure le maintien du tissu économique et social, accroît l’attractivité du territoire, favorise la
reconnaissance du potentiel économique et touristique auprès des habitants.
La plus-value des savoir-faire :
Pérennisation de nos savoir-faire :
La plus-value dans le cadre de la pédagogie est intergénérationnelle.
Elle doit permettre la sensibilisation des jeunes en recherche d’identité professionnelle qui se définit
suivant trois critères ; compétences, métiers, qualité humaine. Par ailleurs, l’équilibre de notre vie
repose sur trois piliers : la famille, la vie professionnelle, la vie sociale de citoyen. Afin d’aider les
jeunes à comprendre leur identité professionnelle, il est important de comprendre d’abord leur
identité personnelle et sociale. Ce lien est primordial dans le cadre de la transmission de nos savoirfaire.
Développer l’écoconstruction :
L’écoconstruction consiste à créer ou restaurer un habitat en limitant ses impacts sur l’environnement
dans le cadre de la construction. Cette plus-value cherche à s’intégrer dans le paysage et à utiliser le
plus respectueusement possible les ressources transformées localement en favorisant l’environnement
et le lien social. Les savoir-faire en relation avec ces professions se retrouvent autour du liège, de la
maçonnerie, de l’isolation (chanvre, laine…), des peintures naturelles.
Développer la filière touristique :
Il est important de définir dans le cadre d’une étude de faisabilité un réseau de distribution de nos
savoir-faire autour des différents sites patrimoniaux.
Développer la définition des circuits courts :
Qui sont les consommateurs de savoir-faire ? Afin de répondre à cette question, il est important de
différencier la notion de circuit court et de circuit long
Les circuits courts de commercialisation permettent au producteur de diminuer les intermédiaires
entre producteurs et consommateurs. Ainsi, le circuit le plus court est celui où le producteur remet
directement son produit au consommateur (vente directe). Ce mode de production crée de la valeur
ajoutée sur le territoire et renforce la spécificité des produits, ce qui caractérise une économie non
délocalisable.
À l’autre extrémité, on trouve les circuits longs. Le produit est créé de façon semi-artisanale ou
industrielle. Les produits standards sont commercialisés auprès de différentes chaînes de
revendeurs.
La notion de circuit court ou de circuit long ne renvoie pas à la distance physique entre producteur et
consommateur, mais au nombre d’intermédiaires.