COMMISSION NATIONALE D`ARBITRAGE KENDO

COMMISSION NATIONALE D’ARBITRAGE KENDO
COMPTE RENDU DU STAGE D’ARBITRAGE EUROPEEN DE BRUXELLES FEVRIER 2015
Samedi 31 janvier
Les français étaient représentés en nombre à ce stage : Hidalgo Michel, HOARAU Jean-Yves , LABRU
Jean-Pierre, Moutarde Silvain, Pruvost Claude, RAICK Jean-Pierre, GUENTLEUR Michel (Observateur),
DAVID Christiane, ANTONI Daniel, BLANCHARD Aurélia, LE MOIGN Izumiko, MALASSIS Eric, MAYAUD
Thierry, MOHATTA Mohamed, MOUTARDE-NAGANO Kayoko, PETITMANGIN Alexandre, Pruvost
Odile, ROYO Michel, THEODOSE Igor, VIRAPHAN Othone.
Le stage a commencé avec les recommandations suivantes ; soyez relâchés, arrêtez-vous au coup de
sifflet et n’oubliez pas que d’être un bon arbitre c’est bon pour le développement du kendo mais
aussi cela génère de beaux combats et un bon kendo.
Pour les déplacements sachez anticiper et ne suivez pas les combattants, spécialement en quittant la
position de tsubazériaï , le Sushin doit être au centre des deux pointes.
Annoncez fort (Okiku). Chaque arbitre doit voir les 4 autres personnes. Pour annoncer Hikiwaké
croisez les drapeaux devant vous et pas au-dessus de votre tête. Suivre le compétiteur des yeux pour
vérifier le zanshin.
En cas de Nito, comme sur Jodan, les arbitres doivent se positionner pour voir le Tsuki possible.
On annonce « Yamé » sur place, on rabaisse ses drapeaux puis on rejoint sa place. On ne rabaisse pas
ses drapeaux avant d’avoir constaté que les combattants ont bien compris le « Yamé ».
Pour garder la bonne distance entre Fukushin il faut « couper » en se déplaçant (Kirikomu).
Attention à ne pas relever ses drapeaux au fur et à mesure de ses déplacements, il faut les garder
tout le temps en direction du sol.
Les Fukushin doivent réagir à la fin du temps su le Sushin n’a pas entendu le signal.
Si vous vous trompez de couleur, changez vite les drapeaux.
Si le combattant ne croit pas en sa technique, si belle soit-elle, ce n’est pas aux arbitres d’y croire.
Les combattants doivent sentir que les arbitres sont avec eux. Ne vous laissez pas envahir pas le
stress. Si vous ne savez pas où aller c’est à ce moment que va intervenir l’action et vous ne saurez
pas réagir correctement. Ne vous fixer pas sur vos déplacements. Les 3 arbitres doivent agir comme
une équipe.
Même s’il y a un infime temps entre deux frappes (débana koté et men), il faut bien juger la qualité
du Koté par rapport au Men qui suit ;
Pour anticiper les déplacements des combattants, il faut bien les observer, dès le départ, pour
connaître lequel va à droite et lequel va à gauche.
Dès qu’il y a un problème (perte de shinaï ou autre), il faut annoncer « Yamé » et désigner le
Hansoku.
S’il y a une sortie simultanée au signal de fin de combat, il faut faire Gogui pour savoir si on annonce
le Shobu-ari ou si on donne la pénalité puis ensuite le Shobu-ari.
Dimanche 1er février
Précision sur le déplacement : toujours regarder les combattants et se déplacer un pied après l’autre
face aux compétiteurs. Ne soyez pas stressés par les déplacements rapides des compétiteurs et ne
subissez pas leur timing.
Un « Men » sur un pas ne donne pas ippon.
Regardez bien la main : si elle est tournée, le shinaï est tourné et donc le « Asuji » est mauvais.
Attention à l’appréciation du « Ippon ».l
Quand les combattants sont face à face, il fut voir le Koté et, ensuite, se déplacer en conservant cette
vision, les deux Fukushin étant solidaires.
Michel GUENTLEUR