BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers 1591 Editorial Et toujours, le secret médical… 1594 FMH Assura n’a pas le droit d’exclure les porteurs de deux titres 1634 «Et encore…» par Hans Stalder La qualité en médecine: ce qui n’est guère mesurable 44 28. 10. 2015 Bulletin des médecins suisses 1625 Tribune Modèle d’un système intégré innovant pour hôpitaux de soins aigus Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services SOMMAIRE 1589 Rédaction Rédaction Ethique Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, Bâle (Rédacteur en chef); Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo; Annette Eichholtz, M.A. (Managing Editor); Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d. Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice); Rédaction Histoire médicale Dr med. Werner Bauer; Prof. Dr med. Samia Hurst; Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d. Dr med. Jean Martin; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA; Rédaction Economie Dr med. Jürg Schlup (FMH); Prof. Dr med. Hans Stalder; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Dr med. Erhard Taverna; lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Droit Me Hanspeter Kuhn (FMH) FMH ÉDITORIAL:Monique Gauthey 1591 Et toujours, le secret médical… DROIT:Dominique Sprumont, Philippe Ducor 1592 Le secret médical en prison: une fausse polémique Sous le titre Mythen und Realitäten, Steffen Lau et Josef Sachs ont récemment revisité la question du secret médical dans la prise en charge de détenus dangereux. Les professeurs de droit D. Sprumont et P. Ducor prennent position de manière critique et rappellent la différence fondamentale entre le rôle de thérapeute et celui d’expert. Pour le thérapeute, le secret médical est la pierre angulaire de la relation de confiance avec son patient, et à ce titre, il est protégé par la loi. DROIT:Hanspeter Kuhn 1594 Assura n’a pas le droit d’exclure les porteurs de deux titres Un spécialiste en médecine interne générale et en allergologie et immunologie du canton de Neuchâtel a déposé plainte contre Assura en raison de son exclusion du modèle du médecin de famille motivée par sa double spécialisation. Après le Tribunal arbitral cantonal, c’est désormais le Tribunal fédéral qui donne raison au médecin. Eclairage par le chef du Service juridique de la FMH. ASQM:Fabienne Hohl 1595 Mettre en réseau les experts de la qualité Les médecins peuvent dès maintenant postuler pour le Swiss Quality Award. L’un des gagnants de l’édition précédente nous parle de l’impact de ce prix sur son projet. NÉCROLOGIE:John-David Aubert, Jean-William Fitting, Laurent P. Nicod 1597 In memoriam Philippe Leuenberger 1598 Nouvelles du corps médical Autres groupements et institutions SÉCURITÉ DES PATIENTS SUISSE:Olga Frank, Carmen Kerker-Specker, Chantal Zimmermann, David Schwappach 1600 Medikationsfehler mit Morphin – eine systematische Analyse La Fondation Sécurité des patients Suisse a analysé systématiquement toutes les annonces d’erreurs de la banque de données CIRRNET en lien avec l’administration de morphine et identifié les problèmes spécifiques. OFSP:Daniel Koch 1603 Campagne LOVE LIFE: en cas de symptômes grippaux après un rapport non protégé Courrier / Communications 1605 Courrier au BMS 1607 Communications SOMMAIRE 1590 FMH Services 1608 Seminare / Séminaires 1614 Emplois et cabinets médicaux Tribune THÈME:Daniel Liedtke, Ole Wiesinger, Christian Westerhoff, Urs Stoffel, Reto Stocker, Stephan Pahls 1625 Modèle d’un système intégré innovant pour hôpitaux de soins aigus De nombreux hôpitaux sont confrontés aux exigences du lean management, du renouvellement des infrastructures ou du changement de leur forme juridique. L’organisation du corps médical est cependant trop peu considérée comme un facteur de succès. Prenant pour exemple le groupe Hirslanden, les auteurs montrent comment des médecins se sont organisés de manière spécifique à leur fonction afin de retrouver une répartition du travail pertinente. POINT DE VUE:Comité de l’ASSA 1629 L’âge n’est pas le seul motif Article de l’Association Suisse pour la Santé des Adolescents concernant la limite d’âge supérieure pour l’admission dans les hôpitaux pédiatriques en Suisse, accompagné d’une prise de position de la SSMI. 1630 Spectrum Horizons RENCONTRE AVEC…:Daniel Lüthi 1631 «Ich will mit Herz arbeiten» Zaheer Ahmad travaille au service d’accompagnement des patients de l’Hôpital universitaire de Zurich. Tout le monde l’appelle Ahmed, même si son nom de famille est Ahmad. Cela ne le dérange pas car ce qui compte le plus à ses yeux, c’est faire preuve d’empathie et redonner espoir aux patients qu’il accompagne dans des étapes difficiles. Et encore… Hans Stalder 1634 La qualité en médecine: ce qui n’est guère mesurable Dans le numéro précédent du BMS, Hans Stalder s’est penché sur différents aspects de la qualité pouvant potentiellement être mesurés. Une entreprise difficile, mais la qualité de vie et la relation médecin-patient qu’il aborde ici sont encore plus difficiles à quantifier. BADOUX Impressum Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72, fax +41 (0)61 467 85 56, [email protected], www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces: Dr phil. 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ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés. © EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2015. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «openaccess» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur; (2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier, transformer ou adapter cette création. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après Production: Schwabe SA, Muttenz, Photo de couverture: © Michael Brown | Dreamstime.com; Prison: © Clearviewstock | Dreamstime.com 1591 FMH Editorial Et toujours, le secret médical… Monique Gauthey Médecin spécialiste, membre du Comité central de la FMH, responsable du département Médecins hospitaliers ments centrés sur le résultat ou sur le comportement. avec des prisonniers dangereux se mettent à douter Mais quand on s’engage à travailler sur la durée avec face à la pression politique. D’ailleurs, les pressions des comportements gravement déviants, des secrets pour amoindrir le secret médical ne faiblissent pas, troubles, la question est toute autre. Comme le montre bien que les médecins aient été largement soutenus l’article du Pr Sprumont et du Pr Ducor en page 1592, la dans leur combat, en particulier par les avocats et les loi décrit deux rôles distincts, celui de médecin trai- juges. C’est un débat récurrent depuis que le secret tant et celui d’expert, et permet ainsi de préserver le médical existe, et on sait pourtant qu’on n’a rien cadre thérapeutique. Bien que la loi soit claire, les psychiatres qui travaillent trouvé de mieux pour garantir l’accès des soins à toutes les populations: il s’agit d’une mesure de santé publique au sens large. C’est une évidence pour chacun de nous que notre confiance envers Si l’application d’une loi met un médecin dans un conflit éthique, c’est le devoir du médecin de défendre son patient. notre médecin traitant est liée à sa discrétion; de liberté, mais aussi à la notion d’égalité. L’équivalence gner» même sans secret médical, mais avec une res- des soins pour les prisonniers est un socle inaliénable, triction immédiate d’accès à certains patients ou à cer- il ne peut pas, dans un Etat de droit, y avoir des ci- tains troubles. Il s’agirait de maladies «honteuses», de toyens moins égaux que d’autres. patients en conflit avec l’autorité, comme peuvent Grignoter un espace de liberté ou d’humanité sans le l’être des opposants à un régime, mais aussi de patho- défendre pied à pied est prendre le risque d’autres logies psychiatriques. Quand il faut respecter les se- atteintes encore plus graves. On ne peut que citer crets de patients envers et contre tout, ce sont des Benjamin Franklin: «Un peuple prêt à sacrifier un peu secrets graves pour des patients qui sont évidemment de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni une petite minorité. l’autre et finit par perdre les deux.» On touche à des notions fondamentales comme la Les médecins pourraient bien sûr continuer à «soi- notre confiance dépend notre désir de nous confier. Ce serait aussi imposer aux médecins que la loi soit Grignoter un espace de liberté ou d’humanité sans le défendre pied à pied est prendre le risque d’autres atteintes encore plus graves. au-dessus de l’éthique. Si l’application d’une loi mettait un médecin dans un conflit éthique, ce serait le devoir du médecin de défendre son patient. Inverser cette logique mettrait les médecins dans une impasse; on Que les psychiatres pensent pouvoir travailler en toute pourrait toujours et sans fondement leur reprocher de transparence avec des patients contraints au soin par ne pas avoir signalé un fait connu d’eux seuls. Le rap- l’autorité judiciaire n’est pas un argument suffisant port de confiance est une chose fragile, un écart suffit pour modifier le cadre légal. Ils peuvent sûrement le pour le perdre. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI faire en n’abordant pas certains sujets, pour des traite- 2015;96(44):1591 1592 FMH Droit Le secret médical est comme une montre à complications: c’est sa complexité qui fait sa richesse, mais son application suscite beaucoup de questions. Le discours inquiet sur la dangerosité de certains détenus et la prétendue cécité des médecins a mis sous pression les psychiatres forensiques. Les divergences apparues ne sont pourtant pas liées à un Röstigraben, comme le montre l’article ci-dessous, car la loi est claire, mais à la crainte des médecins à utiliser pleinement toutes les potentialités du secret médical, finalement à l’avantage de la société. Monique Gauthey, médecin spécialiste, membre du Comité central de la FMH, responsable du département Médecins hospitaliers Psychiatrie forensique et secret médical – à propos de l’article de Lau et Sachs [1] Le secret médical en prison: une fausse polémique Dominique Sprumont a , Philippe Ducor b a b Prof. Dr iur., Directeur adjoint de l’Institut de droit de la santé, Vice-directeur SSPH+ / ERSP, Université de Neuchâtel Prof. Dr iur., Dr med., avocat, Genève Sous le titre Mythen und Realitäten, Steffen Lau et Josef Sachs ont récemment revisité la question du secret médical dans la prise en charge de détenus dangereux [1]. Leur intention était de recentrer le débat sur la réalité de la psychiatrie forensique en réponse au discours «émotionnel» qui, selon eux, prédomine en Suisse romande. Malheureusement, loin de combattre les mythes, l’article ne fait que les accentuer tout en prenant quelques libertés avec le cadre légal de la pratique médicale en prison. même obligation générale de respecter les droits des dique de base selon lequel en l’absence d’une règle patients dans le secteur public et dans le secteur privé. de droit spécifique, on applique les règles générales. Le médecin reste toujours médecin. Ce principe est du Concrètement, cela signifie que les médecins interve- reste confirmé par les lois cantonales d’application du nant en prison ou mandatés par la justice sont tenus de Code pénal qui reconnaissent qu’en matière de santé, respecter les mêmes règles fondamentales avec les pa- les détenus ont les mêmes droits que les autres per- tients détenus qu’avec les patients en liberté, à moins sonnes. La FMH a ainsi toujours fermement défendu le qu’il n’existe des dispositions légales particulières qui principe de l’équivalence des soins en médecine péni- modifient leurs droits et obligations. Selon Lau et tentiaire ou, encore récemment, dans le cadre des ren- Sachs, le rapport de droit spécial entre le détenu dange- vois forcés. Premièrement, il convient de rappeler un principe juri- reux et l’administration pénitentiaire et judiciaire serait un motif justificatif suffisant. Ils sous-entendent que, dès lors que la relation patient–méde- En l’absence d’une règle de droit spécifique, on applique les règles générales. cin en prison ne relève pas du droit privé, le régime 1 Lau S, Sachs J. Mythen und Realitäten. Bull Méd Suisses. 2015;96(37):1331–3. qu’il ne faut pas seulement tenir compte du droit des ment laisse songeur dans la mesure où, appliqué à la détenus au respect de leur sphère privée, mais égale- lettre, il impliquerait que les patients hospitalisés dans ment de celui de la société d’être protégée. Cet argu- des établissements de droit public, non soumis au droit ment rappelle le slogan de certains politiciens lors des privé, seraient aussi placés sous un régime spécial. Il affaires Adeline et Marie, selon lequel «le doute doit n’en est pourtant rien. Il suffit pour cela de se référer à bénéficier à la société». Posé en des termes aussi géné- l’art. 40 de la Loi fédérale sur les professions médicales raux, il est difficile de leur donner tort. La réalité est (LPMéd), de même qu’aux nombreuses législations toutefois plus complexe. L’enjeu est moins dans les cantonales sur la santé, qui imposent aux médecins la droits des détenus dangereux que dans le mandat que Lau et Sachs soutiennent aussi dans leur conclusion nelles serait fondamentalement différent. Cet argu- BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Références des droits des patients et des obligations profession- 2015;96(44):1592–1593 1593 la justice confie aux médecins en vertu du Code pénal (CPP) établit une distinction claire entre les deux, un (CPS). Pour mémoire, c’est justement parce qu’ils sont expert ne pouvant en même temps agir comme théra- dangereux que les juges prescrivent des mesures thé- peute et inversement [4]. Il s’agit d’un principe général rapeutiques [2] dans le but de faire baisser leur dange- du droit, qui se traduit par des règles de révocation éga- rosité. C’est une obligation à laquelle le juge ne peut lement consacrées dans les codes de procédures civile déroger. Juridiquement, le psychiatre forensique qui [5] et administrative [6]. La raison en est simple. Le thé- agit sous mandat de la justice a ainsi un véritable devoir rapeute se trouve dans un rapport de proximité avec vis-à-vis de la société, dans le respect de ses obligations son patient, ce qui est susceptible d’altérer son juge- de médecin. C’est précisément en raison de ce mandat ment et constitue une source de conflits d’intérêts po- que de nombreux médecins pénitentiaires, les sociétés tentiels. Afin de protéger la société, le Code pénal a dès cantonales de médecins, la FMH et l’Académie Suisse lors établi des procédures spécifiques visant à évaluer des Sciences Médicales ont défendu et continueront à la dangerosité des délinquants particulièrement à défendre le secret médical en prison. La mission du risque [7]. Cette évaluation se fait sous contrôle judi- psychiatre forensique est impossible sans secret. ciaire et avec la participation de plusieurs experts, le FMH Droit plus souvent dans un regard interdisciplinaire. En ce Cela ne signifie pas pour autant que médecin et autorités pénitentiaires et judiciaires ne peuvent pas communiquer. qui concerne la transmission d’information par un médecin à la justice dans le cadre d’une procédure pénale, il convient encore de rappeler l’art. 171 al. 3 CPP qui réserve explicitement le secret médical. Le Tribunal L’efficacité d’un traitement dépend dans une large me- fédéral a ainsi jugé contraire à cette disposition la loi sure du rapport de confiance qui s’établit entre patient sur la santé bâloise qui entendait créer un devoir géné- et médecin. Le secret médical [3] est la pierre angulaire ral d’information dans de telles circonstances [8]. de ce rapport de confiance. Le mettre à mal prive le thé- Il est regrettable que Lau et Sachs ne tiennent pas mieux rapeute d’une partie de sa capacité de soigner, vidant compte de la différence entre le rôle de thérapeute ainsi de son sens le mandat thérapeutique prévu dans et celui d’expert. Leur article donne à penser que les le Code pénal. Cela ne signifie pas pour autant que méde- médecins qui remplissent consciencieusement leur cin et autorités pénitentiaires et judiciaires ne peuvent rôle de thérapeute manquent à leur devoir vis-à-vis de pas communiquer. Au contraire, comme le constatent la société. Ils semblent défendre l’idée que les méde- avec justesse Lau et Sachs, toute mesure thérapeutique cins en prison devraient être des auxiliaires de la jus- fait l’objet d’un suivi par l’autorité en charge de l’appli- tice avant d’être des thérapeutes. Cela est inquiétant, cation des peines. Le «mandat thérapeutique» établi car contraire aux objectifs même du Code pénal et de la suisse du 5 octobre 2007 entre le patient-détenu, le médecin et la justice, en politique criminelle qu’il consacre. Dans leur carica- (CPP). Voir l’art. 56 al. 4bis pleine connaissance et accord du patient-détenu, pré- ture des médecins soucieux du secret médical en pri- cise les éléments qui font l’objet d’un échange d’infor- son, prétendument trop proches de leurs patients, Lau mation entre le médecin et la justice, par exemple le et Sachs omettent de mentionner qu’en pratique ces- respect des prescriptions médicales, la participation mêmes médecins communiquent régulièrement avec aux séances, l’avancement du traitement selon les ob- la justice et les autorités pénitentiaires sur la base de leur 2 Art. 56ss du Code pénal suisse du 21 décembre 1937 (CP). 3 Art. 321 CP. 4 Art. 56–60, 183 al. 3 du Code de procédure pénale CP pour l’internement. 5 Art. 47–51, 183 al. 2 du Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC). 6 Art. 10 de la loi fédérale sur la procédure administrative du 20 décembre 1968 mandat thérapeutique. De même, ils feignent d’igno- doivent être fournis de manière régulière sur la base rer que, conformément à l’article 17 CPS, il arrive à ces requièrent l’appréciation d’un calendrier préétabli. Ces éléments ne sont pas mêmes médecins d’informer sans tarder les autorités contestés et font partie intégrante de la pratique médi- d’un danger imminent. cale en prison en Suisse. Il n’y a pas en médecine une seule vérité. Il est sain que La question soulevée par la révision de certaines lois les praticiens puissent défendre des approches diffé- d’application du Code pénal en Suisse romande est ail- rentes. Le cadre légal reste toutefois le même pour tous, leurs. Elle porte sur les faits et évènements survenant et il n’est pas inutile d’en rappeler la teneur. La FMH et la Dominique Sprumont en dehors du mandat thérapeutique, qui pourraient Conférence des Médecins Pénitentiaires Suisses (CMPS) Institut de droit de la santé avoir une incidence sur l’appréciation des risques pré- sont bien placées pour le faire! A partir de là, il sera Avenue du 1er Mars 26 sentés par le détenu. A ce propos, il convient de rappe- possible aux spécialistes de se positionner en identi- CH-2000 Neuchâtel ler la différence fondamentale entre le rôle de théra- fiant les pratiques acceptables, plutôt que de se perdre peute et celui d’expert que sont amenés à assumer les dans de fausses polémiques. (PA). d’une commission de dangerosité. 8 Arrêt du Tribunal fédéral 1B_96/2013 du 20 août 2013. Correspondance: Prof. Dr Université de Neuchâtel Tél. 032 718 21 96 Dominique.Sprumont[at] unine.ch psychiatres forensiques. Le Code de procédure pénale BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI jectifs de diminution de la dangerosité, etc. Les rapports 7 Art. 62d, 64b et 75a CP qui 2015;96(44):1592–1593 1594 FMH Droit Concernant l’arrêt du Tribunal fédéral du 22 septembre 2015 [1] Assura n’a pas le droit d’exclure les porteurs de deux titres Hanspeter Kuhn Avocat, chef du Service juridique de la FMH L’assurance-maladie Assura propose un modèle d’assu- Or, Assura n’est pas parvenue à prouver que le porteur de rance avec un choix limité de fournisseurs de prestations, deux titres intimé est plus cher que ses concurrents. Son plus connu sous le nom de modèle du médecin de famille. exclusion de la liste des médecins de famille contrevient Depuis le 1er janvier 2012, elle exclut catégoriquement de ce dès lors à l’interdiction de l’arbitraire, à l’égalité de droit et modèle les porteurs de deux titres de spécialiste. Un spé- à l’égalité entre concurrents (consid. 9). cialiste en médecine interne générale et en allergologie et immunologie du canton de Neuchâtel a déposé plainte Commentaire contre cette exclusion. Après le Tribunal arbitral cantonal, Avec cette importante décision de principe, le Tribunal fé- c’est désormais le Tribunal fédéral qui lui donne raison. déral clarifie la situation en rappelant que l’assureur doit respecter les droits fondamentaux des médecins, y compris tères de sélection pour les listes de médecins de famille lorsqu’il propose des formes d’assurance particulières et à doivent donc être objectifs et justifiés dans chaque cas par- ce titre, il est soumis au droit public. Dans le domaine des ticulier. Les exclusions forfaitaires ne sont pas admises. soins intégrés (Managed care), il est donc également tenu Le Service juridique de la FMH avait déjà prévenu Assura en de respecter, à l’égard du médecin, l’art. 35 al. 2 de la Consti 2011: «L’assureur-maladie qui propose des modèles du mé- tution fédérale: «Aussi, dans l’exécution de ses tâches pu- decin de famille [ ] agit comme un intermédiaire de l’Etat bliques, l’assureur-maladie est-il tenu de respecter les droits et à ce titre, il n’est plus libre d’agir comme il l’entend mais fondamentaux et de contribuer à leur réalisation.» (consid. 5) il doit se soumettre aux principes qui régissent l’adminis- L’assurance-maladie sociale obligatoire doit essentielle- tration, dont notamment les principes d’interdiction de ment «assurer […] que les restrictions d’accès soient éta- l’arbitraire et d’égalité de traitement. Selon l’art. 41 al. 4 blies selon des critères objectifs qui prennent en compte les LAMal, seule la prise en charge plus avantageuse constitue principes de la concurrence de manière appropriée» (le Tri- un critère: ‘L’assuré peut, en accord avec l’assureur, limiter bunal fédéral reprend ici ses considérants de l’arrêt de son choix aux fournisseurs de prestations que l’assureur 2003 sur le gel des admissions). désigne en fonction de leurs prestations plus avantageuses «D’après le principe de l’égalité de traitement entre per- (art. 62, al. 1 et 3).’ L’assureur doit traiter les patients et les sonnes appartenant à la même branche économique, sont médecins sur un même plan d’égalité conformément à interdites les mesures qui causent une distorsion de la la loi. En d’autres termes, lorsque dans une même localité, compétition entre concurrents directs, c’est-à-dire celles il inscrit l’interniste A sur la liste mais pas l’interniste et qui ne sont pas neutres sur le plan de la concurrence.» rhumatologue B, il doit pouvoir prouver que – pour des Selon l’ATF 125 I 431 sur les heures d’ouverture des maga- patients comparables – B coûte plus cher que A» [2]. sins à Zurich cité par le Tribunal fédéral, l’égalité de traite- Le Tribunal fédéral a donc désormais entièrement confirmé ment entre personnes appartenant à la même branche ces considérations, ce dont la FMH prend connaissance économique va plus loin que le principe de l’égalité de trai- avec satisfaction. Depuis l’exclusion des porteurs de deux tement général: elle garantit une protection contre les iné- titres de la liste des médecins de famille par Assura en galités de traitement de la part de l’Etat, qui avantageraient 2012, la FMH s’est investie pour remédier à cette situation ou désavantageraient certains concurrents, notamment en prodiguant des conseils juridiques aux médecins juridique de la FMH à par différentes contraintes ou par une régulation étatique concernés et en proposant en 2013 d’apporter son soutien Assura, 25.10.2011. de l’accès au marché ou de son exclusion (consid. 7.2). financier, dans des cas indiqués, lors de procès. En 2014, Le choix des médecins pour les listes dites de médecins de elle s’est également engagée au Parlement aux côtés de la famille doit avoir lieu exclusivement «en fonction de leurs Société Vaudoise de Médecine pour l’acceptation de l’ini- Elfenstrasse 18 prestations plus avantageuses». Le Tribunal fédéral a re- tiative parlementaire 13.433 «Non-discrimination des mé- CH-3000 Berne 15 jeté l’affirmation péremptoire d’Assura selon laquelle les decins spécialistes en médecine interne générale titu- porteurs de deux titres seraient plus chers. L’assureur doit laires d’un deuxième titre de spécialiste». Il est donc le démontrer concrètement dans chaque cas particulier. réjouissant que le Tribunal fédéral clarifie la situation. Lettre du Service Correspondance: Service juridique de la FMH Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 lex[at]fmh.ch BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2 9C_201/2015. 1 ... dans le domaine des soins intégrés (Managed care). Ses cri- L’assureur-maladie exerce une tâche de l’Etat y compris Extraits de l’arrêt 2015;96(44):1594 1595 FMH ASQM Mise au concours: Swiss Quality Award 2016 Mettre en réseau les experts de la qualité Interview: Fabienne Hohl Vous avez développé un projet novateur en faveur de la qualité qui a fait ses preuves dans la pratique? Le Swiss Quality Award 2016 vous offre une plateforme idéale pour le présenter à un vaste public spécialisé. Nous avons rencontré le Dr Christophe Luthy des Hôpitaux Universitaires de Genève, qui nous parle des répercussions du prix attribué en 2013 au Réseau douleur.* Votre équipe du Réseau douleur a remporté le Swiss Quality Award en 2013 avec son projet «Agissons ensemble contre la douleur!» qui vise à améliorer la prise en charge de la douleur dans les soins hospitaliers. Comment, d’après vous, ce projet s’est-il distingué? Les membres du jury du Swiss Quality Award sont mieux placés que moi pour répondre à cette question! J’espère que l’enthousiasme et la créativité que le Réseau douleur cherche à transmettre aux collaborateurs interdisciplinaires des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) ont été identifiés comme des éléments essentiels de notre approche de la qualité! Améliorer la prise en charge de la douleur est un processus de longue haleine. Il convient notamment de stimuler les échanges d’idées et le partage des compétences à de multiples niveaux. Il convient de créer des synergies entre les différentes ressources qui existent dans une institution comme les HUG, tant en personnels motivés et formés qu’en moyens techniques. Tout ceci afin que ces res- Dr Christophe Luthy, président du Réseau douleur des Hôpitaux Universitaires de Genève: «Le Swiss Quality Award nous a offert une audience locale mais aussi plus largement une audience en Suisse et à l’étranger.» sources soient plus largement utilisées pour soulager les malades. des écoles professionnelles, avec des organisations de soins à domicile et avec d’autres hôpitaux dans les can- Correspondance: Dr Christophe Luthy Réseau douleur Qu’est-ce qui vous a poussé à inscrire votre projet tons de Vaud, de Neuchâtel et du Valais notamment. au Swiss Quality Award et pas à une autre plateforme? Nous avons également été honorés par un premier prix L’audience offerte par cette plateforme pour faire attribué par la Société Suisse d’Etudes et de traitement connaître nos actions et établir des liens avec d’autres de la Douleur (SSED/SGSS). collègues a constitué un élément déterminant. Nous Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4 avons raisonné en termes d’audience locale mais aussi Qu’y a-t-il de nouveau au sein du Réseau douleur CH-1205 Genève plus largement en termes d’audience en Suisse et à depuis l’attribution du Swiss Quality Award 2013? l’étranger. Le Réseau douleur est en évolution régulière (www. christophe.luthy[at]hcuge.ch * Vous trouverez le poster hug-ge.ch/reseau-douleur). Brièvement, nous avons Ces dernières années, nos collaborations interdiscipli- indicateur institutionnel de la qualité des prises en naires se sont étendues au sein même des HUG mais charge. Ceci principalement par le biais de formations et également avec des partenaires extérieurs comme avec d’enquêtes conduites auprès des collaborateurs multi- contre la douleur!» sur www.swissqualityaward.ch → Les projets BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI encore renforcé l’utilisation de la douleur comme un «Agissons ensemble du projet Réseau douleur Qu’est-ce que ce prix a apporté au Réseau douleur? 2015;96(44):1595–1596 FMH ASQM 1596 disciplinaires et des malades. Par ailleurs, nous travaillons à diffuser et à développer du matériel d’information et d’aide à la décision. Ces derniers 18 mois, un accent particulier a été porté afin d’améliorer la prise Remportez vous aussi le Swiss Quality Award! en charge de la douleur induite par les soins (amélioration des pratiques cliniques et de la documentation dans les dossiers des malades) et sur l’antalgie post opératoire (formation des professionnels, coordination interprofessionnelle, diffusion des nouvelles recommandations institutionnelles). Quelles seraient vos priorités en matière de qualité des soins? La nature des soins modernes est en mutation à de multiples niveaux: possibilités de la médecine, évolution des demandes et du profil des malades, interdisciplinarité, coordination entre les hôpitaux et les soins ambulatoires, modes de remboursement, contrôle budgétaire par exemple. Personnellement, j’attache une grande importance à lier les soins à la recherche et réciproquement afin de transférer les connaissances théo- Les idées novatrices en faveur de la qualité dans le domaine de la santé méritent d’être connues – c’est là l’objectif du Swiss Quality Award, qui entend établir un lien entre les pionniers de la qualité, faire connaître des idées ayant fait leurs preuves et nourrir le débat spécialisé. Le Swiss Quality Award récompense les meilleurs projets dans les catégories secteur ambulatoire, secteur hospitalier et projet intersectoriel, dotée chacune d’un prix de 10 000 francs. En outre, une récompense d’une valeur de 2000 francs est décernée au meilleur poster. Inscrivez donc sans plus attendre votre projet! Le délai d’inscription est fixé au 8 janvier 2016. Vous trouverez de plus amples informations sur www.swissqualityaward.ch. riques dans la pratique et réciproquement. Les progrès de la qualité des soins et la maîtrise des coûts imposent consentement et un meilleur partenariat. Les prises en cette ouverture et ces collaborations. Pour donner des soins complexes nécessitent une attention aux aspects exemples concrets, les projets qui étudient le partena- cliniques comme aux aspects organisationnels. La col- riat avec le malade et sa satisfaction ainsi que l’optima- laboration médicale avec les autres professionnels de lisation des modes d’organisation interdisciplinaire des santé, mais aussi la collaboration entre les soins ambu- FMH / Division DDQ soins constituent des priorités selon moi. Mes deux latoires et les soins hospitaliers, constituent donc des Elfenstrasse 18 mots clés sont donc «partenariat avec les malades» et domaines d’amélioration à fort impact sur la qualité «interdisciplinarité»! Ceci car la médecine d’aujourd’hui des soins. Correspondance: Michelle Gerber CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 info[at]swissqualityaward.ch nécessite un échange d’informations pour un meilleur Hommage au Prof. Christoph Röder Le Dr Christoph Röder nous a quittés subitement le 23 août 2015. Son décès nous a profondément touchés et laisse un grand vide. Christoph Röder était directeur de l’Institut pour la recherche évaluative en médecine de l’Université de Berne qu’il représentait non seulement lors du Swiss Quality Award, mais aussi lors du Symposium national pour la gestion de la qualité dans le secteur de la santé. C’était un homme engagé et enthousiaste aux propositions innovantes. Son humour et sa collégialité ont marqué le secteur de l’assurance qualité en médecine. Grâce à son excellent réseau, il a su initier des collaborations fructueuses et inviter des orateurs passionnants au symposium. Nous lui en sommes très reconnaissants. Christoph, tu vas nous manquer. Les organismes responsables du Swiss Quality Award: Société Suisse pour le Management de Qualité dans la Santé Institut pour la recherche évaluative en médecine de l’Université de Berne FMH, département Données, démographie et qualité / Académie suisse pour la qualité en médecine BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2015;96(44):1595–1596 1597 FMH Nécrologie In memoriam Philippe Leuenberger Philippe Leuenberger (1944–2015) née de nombreuses et prestigieuses publications. A pneumologues suisses ont appris la disparition le l’heure actuelle, le projet SAPALDIA, toujours actif, en- 28 septembre dernier du Professeur Philippe Leuen- tame sa troisième décennie. berger. Chef du Service de Pneumologie du CHUV de Puis au début des années 2000 sont apparus peu à peu 1982 à 2007, Philippe Leuenberger a été une figure mar- des symptômes révélant que le corps se refusait insi- quante de la pneumologie de notre pays. dieusement d’obéir à son maître. Les progrès de la mala- Après avoir effectué sa formation médicale à l’Univer- die obligèrent Philippe Leuenberger à quitter préma- sité de Lausanne en 1969, il accomplit sa spécialisation turément le service de pneumologie, étant parvenu en maladie respiratoire auprès du Prof. Favez, puis un à l’extrême limite de ses forces. Le qualificatif qui stage postdoctoral de deux ans à la Columbia Univer- résume le mieux la personnalité de ce gentleman est sity, New York. De retour à Lausanne, il accompagna le celui «d’élégance». Non pas seulement une élégance C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que les déménagement du service des hauteurs de Sylvana dans le nouveau bâtiment hospitalier du CHUV, en conduisant en parallèle l’évolution de cette spécia- Sa grande œuvre restera sans conteste l’étude SAPALDIA. lité, de l’ancienne phtysiologie vers une discipline de surface mais surtout une qualité et une chaleur blèmes de santé publique que sont l’asthme et la BPCO. dans le contact qui étaient unanimement appréciées. Son rayonnement l’amena à présider, entre autres, la Alors que ces derniers temps la souffrance laissait des Société Suisse de Pneumologie et d’être choisi comme traces ostensibles sur son visage, son regard conservait organisateur du congrès de l’European Respiratory cette fraîcheur et cet émerveillement qui l’ont toujours Society en 1999 à Genève. caractérisé. Il fut également pionnier dans le domaine pédagogique, Philippe Leuenberger savait que la science médicale est étant un des premiers à concevoir un enseignement un domaine mouvant et que les certitudes d’aujourd’hui assisté par CD-ROM dans le courant des années 80. A de seraient très certainement remises en doute demain. nombreuses reprises, les étudiants de la Faculté de Aussi a-t-il pris le parti tout au long de sa carrière de Médecine l’ont élu «meilleur enseignant de l’année». faire partager non pas uniquement un savoir ou un Mais sa grande œuvre restera sans conteste l’étude savoir-faire mais avant tout son savoir-être. Ses élèves SAPALDIA, vaste cohorte réunissant quelque 10 000 par- ne peuvent que lui être reconnaissants d’avoir reçu un ticipants de toute la Suisse dont les données respira- tel enseignement durable. toires ont été collectées au début des années 90 puis à A ses proches qui l’ont secondé pendant sa carrière pro- nouveau en 2000. Grâce à la perspicacité et au leader- fessionnelle et qui l’ont soutenu pendant la maladie ship de Ph. Leuenberger, cette étude épidémiologique, nous exprimons toute notre sympathie. moderne, interactive et connectée aux grands pro- unique à l’échelle de notre pays, a permis de nombreuses découvertes sur les effets respiratoires de la Prof. John-David Aubert, pollution atmosphérique et a gagné très vite une répu- Jean-William Fitting, Laurent P. Nicod, tation internationale. Ce succès a permis de poursuivre Service de Pneumologie, CHUV Lausanne BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI l’étude pour une nouvelle décennie, à nouveau couron- 2015;96(44):1597 1598 FMH Nouvelles du corps médical Nouvelles du corps médical Marc Gainon (1938), † 14.6.2015, Spécialiste en médecine interne générale, 2900 Porrentruy Franco Spinelli (1933), † 1.9.2015, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 4414 Füllinsdorf Praxiseröffnung / Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici Stefanus Paas, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 5102 Rupperswil, angestellt in Praxis in Aarau seit 1. Oktober 2015 LU Sophie Steger, 5452 Oberrohrdorf, Praxiseröffnung in Oberrohrdorf per 4. September 2015 Kathrin Waldburger-Hauri, Praktische Ärztin und Fachärztin für All gemeine Innere Medizin, Zentralstrasse 42, 6030 Ebikon Todesfälle / Décès / Decessi als Chef- und Leitende ÄrztInnen: Thomas Hirt, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, 3417 Rüegsau, Leitender Arzt im Spital Muri per 1. Februar 2016 Beat Weber (1943), † 10.9.2015, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8840 Einsiedeln Reinhard Kern, Praktischer Arzt und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Marktgasse 3, 8600 Dübendorf Andreas Maurer, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, D-79639 Grenzach-Wyhlen, Leitender Arzt im Gesundheitszentrum Fricktal in Laufenburg seit 1. Januar 2014 André Müller (1918), † 8.9.2015, Spécialiste en oto-rhino-laryngologie, 1110 Morges ZH Rolf Weber (1948), † 15.9.2015, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 2575 Gerolfingen Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärzte verband haben sich angemeldet: Aargauischer Ärzteverband Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt machung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärztever bandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Geschäftsleitung über Gesuch und allfällige Einsprachen. als ordentlich praktizierende Mitglieder: Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet: Sandra Fussen, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, 4803 Vordemwald, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Othmarsingen per 1. Januar 2016 Olivier Moret (1955), † 30.9.2015, Spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur, 1920 Martigny Alexander Ehrhardt, Facharzt für Anästhesiologie, 8634 Hombrechtikon, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in der Hirslanden Klinik in Aarau per 1. Dezember 2015 Eric Eggenschwiler (1926), † 28.9.2015, Facharzt für Oto-Rhino-Laryngologie, 4104 Oberwil BL Lukas Beer, Facharzt für Anästhesiologie, FMH, 4524 Günsberg, Belegarzt in der Klinik Villa im Park in Rothrist seit 1. August 2015 Eduard Gross (1921), † 24.9.2015, Spécialiste en médecine interne générale, 6598 Tenero Michaela Kammerer, D-79730 Murg, Praxis eröffnung in Praxisgemeinschaft in Zei ningen seit 1. Oktober 2015 Sergio Roger Thomann, Facharzt für Ortho pädie und Traumatologie des Bewegungs apparates, FMH, Klinik Siloah, Worbstrasse 316, 3073 Gümligen Heribert Wallimann (1945), † 1.10.2015, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 6215 Beromünster Ulrich Erwin Hasler (1923), † 7.10.2015, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 9000 St. Gallen Hans Rudolf Sahli (1928), † 9.10.2015, Facharzt für Chirurgie, 3000 Bern 25 Pia Kälin, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, 5000 Aarau, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Aarau seit 1. Mai 2015 BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Gabriella Lendvaine, Fachärztin für Ophthalmologie, D-78224 Singen, angestellt in Praxis in Bad Zurzach seit 1. August 2015 Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen. 2015;96(44):1598–1599 1599 FMH Nouvelles du corps médical Ärztegesellschaft Thurgau Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet: Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz hat sich angemeldet: Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet: Gholam Reza Afarideh, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Luzerner Kantons spital, Departement Medizin-Angiologie, 6000 Luzern 16 Wilfried Schippert, Facharzt für Dermatologie und Venerologie, Taläckerstr. 5, D-72119 Poltringen. Tätigkeit in Hautarzt praxis Brunnen Lorenz Nägeli, Riedern 18, 9325 Roggwil Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Einsprachen gegen diese Aufnahme richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel. ENVOYEZ VOS PROJETS AVANT LE 8 JANVIER 2016 BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Le Swiss Quality Award récompense les meilleures innovations en matière de qualité dans le système de santé. Participez et enregistrez votre projet sur le site www.swissqualityaward.ch. 2015;96(44):1598–1599 1600 AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Sécurité des patients Suisse Medikationsfehler mit Morphin – eine systematische Analyse Olga Frank a , Carmen Kerker-Specker b , Chantal Zimmermann c , David Schwappach d Dr., Leitung Projekte, Produkte, Dienstleistungen, Patientensicherheit Schweiz MScN, Projektmanagerin, Patientensicherheit Schweiz c M.A., Projektmanagerin, Patientensicherheit Schweiz d Prof. Dr., MPH, Wissenschaftlicher Leiter, Patientensicherheit Schweiz a b Die Stiftung Patientensicherheit Schweiz hat alle Fehlermeldungen in der CIRRNETDatenbank, welche die Thematik Morphin aufgreifen, systematisch analysiert und spezifische Problemfelder identifiziert. Am häufigsten kommen Medikationsfehler mit Morphin in der Phase der Ausgabe bzw. der Vorbereitung vor. Neben Berechnungsfehlern sind es auch Fehler bei der Programmierung von Infusomaten/ Perfusoren oder Verwechslungen von Morphin und Pethidin. Einleitung wird, sind die nachstehenden Ergebnisse nicht reprä- Medikationsfehler gehören zu den häufigsten Fehlertypen sowohl im ambulanten als auch im stationären ein grosses Risiko dar. Es kann beispielsweise zu Ver Bereich. Daher stellen sie für die Patientensicherheit wandte Methode zeigt jedoch, dass die Identifikation von spezifischen Problemfeldern möglich ist, die sich wiederum für die Entwicklung von Verbesserungsmassnahmen in den Gesundheitsinstitutionen eignen. lichen Behandlungskosten, unerwünschten Neben zögerungen im Heilungsprozess kommen, zusätz sentativ für Medikationsfehler mit Morphin. Die ange- wirkungen oder bleibenden Gesundheitsschäden. Um Methode Medikationsfehler zu vermeiden, sind Kenntnisse Die CIRRNET-Datenbank wurde mittels einer Freitext- über Risikofaktoren und deren Ursachen wichtig. Medikamente, die häufig mit Medikationsfehlern in Zusammenhang stehen und mit schweren Folgen für den Patienten verbunden sein können, sind dabei von besonderem Interesse. Zu diesen Medikamenten zählt Morphin, welches das Institute for Safe Medication Practices (ISMP) [1] auf der Liste der Hochrisikomedikamente für den akutstationären Bereich führt. Patientensicherheit Schweiz hat aufgrund der hohen Relevanz der Medikationsfehler mit Morphin alle Fehlermeldungen in der CIRRNET*-Datenbank mit einer * CIRRNET (Critical Incident Reporting & Reacting beschriebenen Morphinproblematik systematisch analysiert. Zudem wurden spezifische Problemfelder NETwork) wird seit 2006 entlang der einzelnen Schritte im Medikationsprozess von Patientensicherheit identifiziert. Eine solche Auswertung der CIRRNET- Schweiz (= Stiftung für suche mit festgelegten Stichworten (Morph, BTM, Capros, Kapanol, MST, MSR, MSI, M-STADA, M-long, M-beta, M-retard, Schmerzpflaster, Sevre) auf relevante Fehlermeldungen für den Zeitraum vom 25.9.2006 bis 31.12.2014 durchsucht. Die Fehlermeldungen wurden von zwei Personen mit Fachexpertise nach den fünf Phasen des Medikationsprozesses («Verschreibung/Verordnung», «Dokumentation», «Ausgabe/Vorbereitung», «Verabreichung», «Monitoring/laufender Betrieb») [2] klassifiziert (Abb. 1) und spezifische Problemfelder identifiziert. Die Übereinstimmung der Kategorisierung nach den Phasen des Medikationsprozesses beider Untersucherinnen betrug 87,5% aller Meldungen. Resultate Meldungen ist eine Möglichkeit, mehr über Medika betrieben. Es ist ein tionsfehler bei der Verwendung von Morphin zu erfah- Insgesamt konnten 64 Fehlermeldungen in die Analyse ren. Da die Weiterleitung lokaler Fehlermeldungen an eingeschlossen werden. In Box 1 sind zwei originale die CIRRNET-Datenbank selektioniert durch die CIRR- CIRRNET-Meldungen beispielhaft dargestellt. Die Ana- NET-Teilnehmer erfolgt und in Fehlermeldesystemen lyse zeigt, dass sich 14,1% der CIRRNET-Meldungen auf nicht jedes sicherheitsrelevante Ereignis gemeldet den Prozessschritt der ärztlichen Verschreibung/Ver- systeme in der Schweiz. Weitere Informationen finden Sie unter www.cirrnet.ch BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI lokaler Fehlermelde überregionales Netzwerk Patientensicherheit) 2015;96(44):1600–1602 1601 AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Sécurité des patients Suisse kann vermutet werden, dass es hier ein grosses Feh lerpotential gibt. Dabei spielen Unterbrechungen des 4,7% Arbeitsprozesses eine wesentliche Rolle. Auch Berechnungsfehler, die jedoch nicht ausschliesslich auf Mor- Verschreibung/ Verordnung 14,1% phin zutreffen, sind ein Problemfeld. BerechnungsfehDokumentation (KG etc.) 12,5% ler sind in diesem Fall aber bei einer Überdosierung mit besonderen, im schlimmsten Fall sogar tödlichen Risi- Ausgabe/ Vorbereitung ken für den Patienten verbunden. Auffällig ist, dass die Fehlermeldungen überwiegend Überdosierungen Verabreichung mit Morphin beschreiben. Unterdosierungen kommen kaum vor. An dieser Stelle ist von Interesse, ob Unter Monitoring / laufender Betrieb 45,3% 23,4% dosierungen tatsächlich nicht vorkommen, oder ob diese von den Fachpersonen als nicht gravierende (N = 64) Medikationsfehler eingestuft und deshalb nicht gemeldet werden. Abbildung 1: Verteilung der eingeschlossenen CIRRNET-Meldungen auf die Phasen des Medikationsprozesses. Die Ergebnisse der Analyse zeigen ausserdem, dass die korrekte Programmierung der Fliessgeschwindigkeit 12,5% der Meldungen betreffen die Dokumentation von Morphin. Als Problemfelder werden Übertragungsfehler, unberücksichtigte Allergien und fehlerhafte Dokumentation der Galenik von Morphin genannt, wobei Ursachen solcher Übertragungsfehler können Über Übertragungsfehler am häufigsten beschrieben werden. müdung, Überlastung, Unaufmerksamkeit oder auch Kommunikations- oder Informationsdefizite sein. Knapp die Hälfte aller CIRRNET-Meldungen (45,3%) bezieht sich auf die Ausgabe und Vorbereitung von Morphin. Aufgrund der zahlreichen spezifischen Arbeitsschritte während der Vorbereitung eines Medikaments, wie bspw. das Richten von Morphin zur i.v. Applikation, Schwierigkeit im korrekten Umgang mit Medizintechnik. Besondere Aufmerksamkeit bei der Verwendung von Morphin ist auch der Look-alike-Problematik mit Pethidin-Ampullen zu schenken. Bei vier von fünf Fehlermeldungen, die eine Look-alike-Problematik beschreiben, handelt es sich um eine Verwechslung mit Pethidin. Auf den Prozessschritt der Verabreichung von Morphin beziehen sich 23,4% der CIRRNET-Meldungen. Am häufigsten werden Überdosierungen beschrieben und technische Fehlfunktionen von Infusomaten oder Perfusoren. Aber auch Verwechslungen des Applika Dosierung oder Verabreichungsform. Verabreichung von Morphin, sondern generell die tionsweges kommen vor. Schliesslich betreffen 4,7% der CIRRNET-Meldungen das Monitoring / den laufenden Betrieb. Ein inter Verordnungen von Morphin, wie fehlende Angaben zur darstellt. Jedoch betrifft dieses Problem nicht nur die vollständig und/oder unverständlich dokumentierte von Perfusoren oder Infusomaten ein Problemfeld ordnung beziehen. Sie beschreiben ausschliesslich un- essantes Ergebnis in diesem Prozessschritt ist, dass es auch zu «Fehllieferungen» aus der Apotheke kommt. Beispielsweise kann die Lieferung nicht üblich ver Original-CIRRNET-Meldung zum Prozessschritt «Verschreibung/Verordnung»: «Pat. hat Atemnot. Res.-Medi. ist Morphin 1 mg. Pflege versucht DA zu erreichen, da die Res.-Verordnung nicht zeigt in welcher Form das Morphin verabreicht werden soll und wie häufig es gegeben werden darf. Da Situation akut, entscheidet sich PP für Morphintropfen und verabreicht der Pat. 4 Tropfen Morphin 2%.Nach der Verabreichung hat PP nochmals die Dosierung nachgeprüft, da sie sich in Ungewissheit sah bzgl. der Tropfenmenge. DA nochmals versucht zu kontaktieren und ihm dann Situation geschildert. Man hätte Morphin 1 mg i.v. geben können. Pat. soll Kontrolle erhalten, da von der Dosierung her 1–2 Tropfen genügt hätten, jedoch keine Komplikationen zu erwarten seien meint DA hat dann auch die Reserveverordnung angepasst. OA hat noch vorbeigeschaut und sich erkundigt, und die Verordnung nochmals korrekt aufgeschrieben.» Original-CIRRNET-Meldung zum Prozessschritt «Ausgabe/Vorbereitung»: «Arzt verordnete auf Morgenvisite bei terminaler Pat. 20 mg Morphin/24 h in 500 ml RL. Pflegende spritzte diese Dosis Morphin in eine Infusion, welche bereits am Vorabend um 21 Uhr angehängt wurde und somit nur noch maximal halb voll war. Am Nachmittag bemerkte Spätdienst dies, da Pat. immer stärker eintrübte, Pupillengrösse und Reaktion verändert waren und grosses Unwohlsein äusserte. Pat. erhielt durch den Fehler die Tagesdosis (20 mg) innerhalb von ± 6 Stunden.» wendeter Standardkonzentrationen dazu führen, dass Box 1: Original CIRRNET-Meldungen sichere Prozesse nicht mehr verlässlich sind und es zu Fehlern kommt. Diskussion Der Medikationsprozess stellt einen wesentlichen Bestandteil des klinischen Alltags einer Gesundheitseinrichtung dar. Zu den ärztlichen Tätigkeiten im Rahmen des Medikationsprozesses gehört beispielsweise das Verordnen von Medikamenten. Betrachtet man die fünf Phasen des Medikationsprozesses, die dieser Anaklar, dass es sich um ein komplexes Konstrukt mit einer Vielzahl von parallel laufenden Prozessen han- BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI lyse als Klassifikation zugrunde gelegt wurden, wird 2015;96(44):1600–1602 delt. Die Tatsache, dass am gesamten Medikations 1602 AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Sécurité des patients Suisse reduziert [5]. Zur genannten Look-alike-/Sound-alike- sind, kann die Gefahr für Medikationsfehler drastisch einen Quick-Alert veröffentlicht, der praktische Hand- erhöhen. Vorwiegend sind es jedoch Ärzte und Pflege- lungsempfehlungen beinhaltet [6]. fachpersonen, die am Medikationsprozess beteiligt Die Analyse von Fehlermeldungen ist aufwendig, aber sind. Diese beiden Berufsgruppen müssen sich be- im Vergleich zu einer reinen Häufigkeitsauszählung wusst sein, dass sie zwar im Einzelnen die Verantwor- ertragreicher und weiterführender. Nur durch eine ge- tung für die sichere Durchführung der ihnen zuge zielte Analyse von Fehlermeldungen können Problem- Problematik hat Patientensicherheit Schweiz 2010 prozess immer verschiedene Berufsgruppen involviert felder transparent gemacht und wertvolle Informa Medikationsprozess nur sicher ablaufen kann, wenn tionen gewonnen werden, die zur Unterbrechung der sich alle beteiligten Berufsgruppen gemeinsam für die Fehlerkette beitragen. Die Ergebnisse müssen selbst- Sicherheit des Patienten engagieren. verständlich kritisch betrachtet werden. Die 64 ein Die hier durchgeführte Herangehensweise ist eine geschlossenen Fehlermeldungen sind nicht repräsenta- Möglichkeit der Analyse von Fehlermeldungen. Sie er- tiv, die Klassifikation nach Prozessschritten subjektiv möglicht die Identifikation von Problemfeldern bei der und die Zuordnung in Problemfelder nicht immer ein- Verwendung von Morphin entlang des Medikations- deutig. Dennoch bieten die Ergebnisse einen Überblick prozesses. Mit derselben Vorgehensweise können Ge- darüber, welche Fehlermeldungen an die CIRRNET- sundheitsinstitutionen eigene gezielte Analysen durch- Datenbank weitergeleitet werden und welche Pro führen und Verbesserungsstrategien ableiten. Auf bleme bei der Verwendung von Morphin auftreten. interessant, weil sie die Problemvielfalt im Medika überregionaler Ebene sind die Ergebnisse deshalb tionsprozess aufzeigen. Betrachtet man beispielsweise die Ergebnisse der zwei Prozessschritte «Verschreibung/Verordnung» und «Do- teilten Prozessschritte tragen, dass aber der gesamte CIRRNET hat zum Ziel, die Patientensicherheit zu erhöhen. Da Fehlermeldesysteme von verschiedenen Berufsgruppen genutzt werden, möchte Patientensicherheit Schweiz möglichst vielen Fachpersonen das gleiche Know-how zugänglich machen. Vor diesem Hintergrund wird ein ähnlicher Artikel auch in der Zeitschrift Krankenpflege publiziert (Nr.11/2015). kumentation», liegt die Überlegung zur Einführung eines elektronischen Verordnungssystems nahe. Die werden, dass ein erfolgreiches Funktionieren eine starke Team- und Kommunikationskultur in der Institution voraussetzt, und die Mitarbeitenden in die 3 4 hausinternen Sicherheitsbestrebungen eingebunden 2 werden sollten. Unterbrechungen ein bekanntes Risiko für Medika Schweiz tionsfehler, dem Fachpersonen in Gesundheitsinstitu- Asylstrasse 77 Stiftung Patientensicherheit tionen während des Richtens von Medikamenten per- Tel. 043 244 14 84 manent ausgesetzt sind. Es ist bekannt, dass die Fax 043 244 14 81 frank[at]patienten sicherheit.ch Vermeidung von Störungen beim Richten der Medi CH-8032 Zürich kamente die Rate von Medikationsfehlern signifikant 5 6 Dr. Olga Frank Bei der Ausgabe und Vorbereitung von Morphin sind Korrespondenz: Institute for Safe Medication Practices (ISMP). List of high-alert medications in acute care settings. www.ismp.org/tools/ highalertmedications.pdf. Hicks RW, Cousins DD, Williams RL. Selected medication-error data from USP’s MEDMARX program for 2002. Am J Health Syst Pharm. 2004;61(10):993–1000. Kaushal R, Kern L, Barron Y, Quaresimo J, Abramson E. Electronic prescribing improves medication safety in community-based office practices. J Gen Intern Med. 2010;25(6):530–6. Nuckols TK, Smith-Spangler C, Morton SC, Asch SM, Patel VM, Anderson LJ, et al. The effectiveness of computerized order entry at reducing preventable adverse drug events and medication errors in hospital settings: a systematic review and meta-analysis. Systematic Reviews. 2014;3(56). Westbrook JI, Woods A, Rob MI, Dunsmuir WTM, Day RO. Association of Interruptions With an Increased Risk and Severity of Medication Administration Errors. Arch Intern Med. 2010;26;170(8):683–90. Stiftung Patientensicherheit Schweiz. Quick-Alert Nr. 14. «soundalike & look-alike» – Verwechslungsproblematik bei Arzneimitteln, Fokus: Ampullen. www.patientensicherheit.ch/de/ publikationen/Quick-Alerts.html. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI mentierung eines Verordnungssystems berücksichtigt chend untersucht [3, 4]. Allerdings muss bei der Imple- 1 der Sicherheit des Medikationsprozesses ist hinrei- Literatur Effektivität solcher Verordnungssysteme zur Erhöhung 2015;96(44):1600–1602 1603 AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS OFSP Campagne LOVE LIFE: la bonne réaction est essentiel pour les patients et pour la prévention du VIH En cas de symptômes grippaux après un rapport non protégé… Daniel Koch Dr med., responsable de la division Maladies transmissibles, Office fédéral de la santé publique OFSP Les épidémiologistes estiment que plus d’une fois sur deux le VIH est transmis durant la phase de primo-infection. 70% des personnes récemment infectées par le VIH présentent des symptômes de primo-infection, «une chance» qu’il s’agit de saisir. La campagne LOVE LIFE incite les personnes ressentant des symptômes grippaux après des rapports sexuels non protégés à consulter un médecin. Si les professionnels ont les bons réflexes, la personne n’infectera pas son/sa partenaire, un traitement pourra être envisagé. Symptômes de primo-infection dans 70% des cas Une infection au VIH comprend deux phases, l’une pré- Plus de la moitié des infections au VIH sont dues à un partenaire sexuel en phase de primo-infection coce, l’autre chronique. Pendant la première phase, qui Le diagnostic de la primo-infection VIH est important, dure entre quelques semaines et plusieurs mois, le virus car la charge virale dans le sang et dans les sécrétions se réplique rapidement dans l’organisme. C’est notam- génitales des personnes concernées est considérable à ment pour cela qu’il se transmet facilement à ce moment-là. Une fois que le virus s’est disséminé dans l’organisme, l’infection s’établit définitivement, surtout dans le système lymphatique et le système nerveux central. Elle déclenche alors une réponse immune et la séroconversion a lieu. L’infection devient alors chronique. Lors de la phase dite «précoce» où le système immunitaire tente de lutter contre la multiplication et la propagation massives du virus, près de 70% des personnes concernées présentent des symptômes semblables à ceux d’une grippe. Ce tableau clinique, qui dure en général entre trois et dix jours, et parfois plus longtemps, est appelé «infection aiguë» ou en Suisse «primo-infection». La durée et la sévérité des symptômes varient fortement d’un individu à l’autre. Ils peuvent être si discrets et si peu spécifiques qu’ils passent inaperçus. Mais ils peuvent aussi être tellement graves qu’ils rendent une hospitalisation nécessaire. Le plus souvent, ces signes cliniques comprennent de la fièvre, une lymphadénopathie, une pharyngite, des lésions muco-cutanées, une myalgie, des arthralgies, des diarrhées, des céphalées, des nausées, des vomissements et une perte de poids. Dans la majorité des cas, ces symptômes sont soudains et durent plus longtemps L’affiche de la campagne. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI que ceux d’une grippe ordinaire. 2015;96(44):1603–1604 1604 AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS OFSP d’être irrémédiablement entravées ou détruites en ponse immune ralentit en partie la réplication du virus. l’absence de réaction immédiate. S’il était possible un Durant cette première phase, le risque de contagion est jour de guérir du VIH, les personnes ayant bénéficié beaucoup plus élevé. Un quart des hommes homo- d’un traitement antirétroviral durant les premiers sexuels et plus de la moitié des femmes hétéro- jours de la primo-infection seraient avantagées, leur sexuelles chez lesquels le VIH a été diagnostiqué in- réservoir VIH étant encore peu développé. Un traite- diquent que le virus leur a été transmis par leur ment anti rétroviral efficace a un autre effet bénéfique: partenaire fixe. si la charge virale demeure stable et devient indétec- ce moment-là. Elle diminue ensuite, lorsque ou si la ré- table, il se peut que le patient ne soit plus contagieux, ce qui constitue un soulagement pour lui et un plus Les symptômes de la primo-infection: une «chance» pour la prévention et la thérapie… au niveau de la santé publique. Aborder la question des rapports sexuels avec les patients présentant les symptômes d’une primo-infection Le slogan «En cas de symptômes grippaux après un rapport non protégé, parlez du VIH à votre médecin» de la campagne LOVE LIFE entend faire comprendre qu’il est Pour inciter tout un chacun à consulter un médecin en trouve dans une telle situation. La consultation médi- cas de symptômes grippaux après des rapports sexuels cale et la réaction du professionnel de la santé sont non protégés, la campagne prévoit des spots télévisés, essentielles à double titre: premièrement, le ou la par- des affiches et des interventions sur les médias électro- important de s’adresser à un médecin lorsque l’on se tenaire fixe n’est pas encore infecté(e) et deuxièmement, le patient peut bénéficier d’un traitement immédiat. L’OFSP sait que les symptômes d’une Il vaut pourtant la peine que les professionnels de la santé sortent de leur réserve. primo-infection ne sont pas identiques à ceux niques à partir de la fin octobre 2015. En effet, les pa- tinées à la population doivent être clairs et compré- tients qui consultent pour des symptômes grippaux – hensibles. Il est primordial que le professionnel de la alors qu’ils sont touchés par une primo-infection – santé pense à une primo-infection lorsqu’un patient n’osent souvent pas dire à leur médecin qu’ils ont eu présente un tableau clinique semblable à celui d’une des rapports sexuels non protégés ou ne pensent pas à mononucléose. Lorsque ce dernier lui indique qu’il a le faire. En dehors de la période de la grippe saisonnière, eu des rapports sexuels non protégés et qu’il a de la il est donc particulièrement recommandé d’aborder le fièvre, le médecin doit immédiatement le soumettre à sujet avec les patients. Des études montrent que le pa- un test VIH de laboratoire (auquel il fournira l’anam- tient espère que le médecin commence à lui en parler nèse) et non pas à un test rapide. Il doit également et que le médecin attend que le patient entre en ma- informer le patient du risque de contagion durant la tière… Il vaut pourtant la peine que les professionnels primo-infection et l’inciter à respecter les règles du de la santé sortent de leur réserve, pour le bien de leur safer sex, même lors de rapports sexuels avec son ou sa patient et de la prévention. d’une grippe. Mais le message et les informations des- partenaire fixe. Protéger son ou sa partenaire fixe Plus d’informations Envisager un traitement rapide de l’infection au VIH Pour en savoir davantage sur la primo-infection et commander du matériel d’information pour votre cabinet, consultez le site Internet de l’Office fédéral de la santé publique: www.bag.admin.ch/themen/medizin/00682/00684/01023/ index.html?lang=fr Correspondance: Division Maladies transmissibles Office fédéral de la santé publique OFSP CH-3003 Berne epi[at]bag.admin.ch Un traitement précoce peut permettre de conserver d’importantes fonctions immunitaires, qui risquent Informations sur la campagne LOVE LIFE: www.lovelife.ch BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI aidera le patient à ne rien devoir regretter par la suite. 2015;96(44):1603–1604 1605 COURRIER redac [email protected] Courrier au BMS - Baitsch G, Nidecker A, Knüsli C. Stromversorgung – Atomausstieg – Klimawandel. Schweiz Ärzte zeitung. 2015;96(40):1440–1. 2 www.ippnw.de/commonFiles/pdfs/Atomenergie/ Ulmer_ Expertentreffen_Gefahren_ionisierender_ Strahlung.pdf 3. Spycher BD et al. Childhood cancer and nuclear power plants in Switzerland: a census based cohort study. Int J Epidemiol 2011, doi: 10.1093/ije/dyr115 Im Vorfeld der Aufbereitung der Studie, die von Spycher et al. [1] publiziert wurde, und die als CANUPIS Studie bekannt ist, haben Knüsli, Scherb und Walter davor gewarnt, dass diese BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI - Zum Artikel «Praxisnahe Qualitäts kontrolle» [1] Über die Kontrollen der ANQ habe ich mich in einem Leserbrief an die SÄZ im Juni 2015 [2] ausgelassen. Vermutlich ist die ANQ an Kriti ken nicht interessiert, publiziert zwar in der SÄZ, liest sie aber nicht. Die Selbstdarstellung der ANQ über (Haupt )Partizipationsziele, Te trapack und CIRS ist praxisfremd und bürdet unnötige Arbeiten auf (ca. 15 Seiten Formulare vor und nach Rehabilitation). ANQ schreibt 2015;96(44):1605–1606 - - Kontrolle muss sein, Überreglemen tierung dagegen nicht! Antwort 3 1 - 2 Printzen G. Festbeiträge – ein schlechtes Rezept für die Patientensicherheit. Schweiz Ärtzezeitung. 2015;96(39):1403. Printzen G. Antwort. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(42):1517–8. Schwarz H. Falsche Behauptungen. Schweiz Ärzte zeitung. 2015;96(42):1517. 1 Spycher BD, Feller M, Zwahlen M, Röösli M, von der Weid NX, Hengartner H, Egger M, Kuehni CE. Child hood cancer and nuclear power plants in Switzer land: a census based cohort study. Int J Epidemiol. 2011 Oct;40(5):1247–60. 2 Knüsli C, Scherb H, Walter M. Sufficient Statistical Power for CANUPIS? Study on Childhood Cancer and Nuclear Power Plants in Switzerland. SKB/BSC(29) Nr. 4–09. 3 Körblein A. Kinderleukämie um Kernkraftwerke: Neue epidemiologische Studie aus Frankreich. Strahlentelex, Nr. 602–603 / 2012:1–3. Dr. med. Daniel Drozdov, Aarau Dr. med. Otmar Häfliger, Dagmersellen 1 Dr. med. Günter Baitsch Dr. med. Claudio Knüsli Prof. Dr. med. Andreas Nidecker Dr. med. Martin Walter - - - Zum Beitrag «Stromversorgung – Atomausstieg – Klimawandel» [1] Mit dieser kurzen Mitteilung möchte ich nur auf die Ungenauigkeit der Zitate bezüglich der erhöhten Kinderkrebshäufigkeit in der Um gebung von Kernkraftwerken hinweisen. Im SÄZ Artikel bezieht sich der folgende Satz: «Studien zeigen signifikante zeitlich räumliche Assoziationen von Nuklearanlagen und Kinderleukämien ...» auf die Ergebnisse des Ulmer Expertentreffens der IPPNW zum Thema: «Gefahren ionisierender Strahlung» vom 19. Oktober 2013 [2]. In diesem Papier ist zu lesen: «Entfernungsabhängig lässt sich eine erhöhte Rate von Leukämie und anderen Krebserkrankungen bei Kleinkindern nach weisen (mit bester Evidenz derzeit aus Deutschland, mit konsistenten Ergebnissen aus Studien in der Schweiz, Frankreich ...).» Somit werden die Ergebnisse der Schweizeri schen Studie von Spycher et al. «Childhood cancer and nuclear power plants in Switzer land: a census based cohort study» [3], veröf fentlicht am 12.7.2011 im International Journal of Epidemiology, als «konsistent» mit der Aus sage bezeichnet. Nun ist aber dem Originaltext der Veröffent lichung von Spycher et al. zu entnehmen: «This nationwide cohort study found little evidence of an association between residence near NPPs and the risk of leukaemia or any childhood cancer.» Ungenauigkeit von Zitaten G. Printzen führt in seinem Editorial in der SÄZ [1] sowie in seiner «Antwort» [2] auf den Leserbrief «Falsche Behauptungen» von Prof. Hanspeter Schwarz [3] diverse Gründe an, weshalb Festbeträge für Generika ein «schlech tes Rezept für die Patientensicherheit» sind. Ich verweise auf ein Editorial von Prof. Rolf A. Streuli (Swissmedic, Bern) im Schweizerischen Medizin-Forum [4]: «Bei Bioäquiva lenzprüfungen wird in der Regel von den Zulassungsbehörden weltweit eine mittlere Streubreite von 80 bis 125% der im Blut gemes senen Wirkstoffparameter akzeptiert. Wenn die meist bei gesunden Versuchspersonen ge messenen Blutwerte des Generikums, ver glichen mit dem Originalpräparat, innerhalb dieses Streubereiches liegen, wird dieses als Generikum zugelassen.» Meines Wissens gelten diese Vorgaben auch heute noch. Der Wirkstoffspiegel kann also im Extremfall bei einem Generikum das Anderthalbfache eines andern Generikums betragen. Es ist unverantwortlich, wegen eines unbe wiesenen minimalen ökonomischen Vorteils die Ärzteschaft de facto zu zwingen, solche Risiken (ständiger Wechsel auf das billigste Generikum) in Kauf zu nehmen resp. ihren Patienten zuzumuten. Es ist schon riskant genug, nach Spitalaufent halten Originalpräparate, welche offenbar von den Spitälern zum Teil günstiger einge kauft werden können als entsprechende Ge nerika («im ambulanten Spitalbereich sind die durchschnittlichen Einheitskosten von Generika höher als jene des substituierbaren Originalpräparates» [5]), ersetzen zu müssen, weil sonst häufig der höhere Selbstbehalt anfällt. Es ist eine dringliche Aufgabe der FMH, sich gegen diesen gefährlichen Unsinn mit allen Kräften zur Wehr zu setzen. Anderer Blöd sinn wie «rezeptfreie Abgabe von rezept pflichtigen Medikamenten durch Apothe ken» oder «Rezeptpflicht für rezeptfreie Medikamente im Versandhandel» sind im Vergleich dazu Bagatellen. 5 Studie aufgrund der Kohorte wahrscheinlich eine ungenügende statistische Power haben würde [2]. Dies war nach Auswertung der Daten dann tatsächlich der Fall, indem ein geringgradig erhöhtes Risiko für kindliche Leukämie von den Autoren zwar gefunden wurde für Kinder, die im näheren Umkreis von Atomkraftwerken aufgewachsen waren. Das Resultat wurde von den Autoren als nicht signifikant bezeichnet. Körblein hat später in einer Metaanalyse von Studien aus europä ischen Ländern die Daten der Leukämieinzi denz aggregiert und eine signifikante, von der Distanz des Wohnortes der Kinder vom Atom kraftwerk abhängige Inzidenzerhöhung kind licher Leukämien gefunden [3]. Die an der Schweizer Kohorte erhobenen Resultate ent sprechen diesen europäischen Daten gut und stehen nicht im Widerspruch zu ihnen. Für die Autoren ist klar, dass mit den zitierten epidemiologischen Arbeiten der kausale Zu sammenhang der geographischen Nähe des Wohnortes von Kindern mit einer erhöhten Leukämieinzidenz belegt ist. Wir glauben nicht, einen Vorwurf der Ungenauigkeit von Zitaten auf uns nehmen zu müssen. Streuli RA. Generika Substitution: Was ist zu beach ten? Schweiz Med Forum. 2009;9(47):849. Roth S, Decollogny A, Pellegrini S. Influence des génériques sur le marché des médicaments. OBSAN Rapport 58, veröffentlicht 19.11.2013. 4 Ökonomischer Unsinn gefährdet Patienten 1606 Prof. Dr. med. André Gächter, Mörschwil 1 2 - Menzi L. Praxisnahe Qualitätskontrolle. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(41):1476–7. Gächter A. Qualität der Qualitätskontrolle in Spitä lern. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(27–28):1020–1. - und aller Seelen drumherum, insbesondere jene der Mutter. Ich werde die eindrückliche Vorlesung mei nes damaligen Lehrers Professor Stalder vom Kinderspital Basel niemals vergessen, der uns eindringlich zeigte, was Trisomie 21 Kinder alles können, und einen Satz wiederhole ich gerne bis heute: «Wenn es eine Menschen gruppe gibt, welche niemals den Friedens nobelpreis erhalten wird, obwohl sie ihn mehr als verdient hat, dann sind es Menschen mit Down Syndrom.» Wie Recht er doch hat! Noch viel mehr, wenn man nun diese Diskussionen und Vorgänge verfolgt. - Beteiligten am ANQ (von H+, KK, Kantonen etc.) auch einmal an die Folgen für das knappe Pflegepersonal denken: für jedes neue Formu lar müsste mindestens ein altes eingestampft werden. - Bravo Frau Sax Dr. med. Dietmar Thumm, Luzern - Ich kann den Text «Zu guter Letzt» bezüglich des NIPT [1] zum Down Syndrom nur unter schreiben. Dies gilt am Ende natürlich nicht nur für die sen pränatalen Test, sondern für viele Schwan gerschafts Probleme. Insbesondere aber ist für mich absolut unverständlich, welches Theater um diese Trisomie 21 gemacht wird. Dies sind am Ende Kinder, Lebewesen mit einem Recht auf Leben seit der Zeugung. Was nehmen wir uns heraus, entscheiden zu dürfen, wen wir abtreiben oder wen nicht? Würden wir das Kind töten, wenn es schliess lich geboren wurde? Eben. Aber solange es sich intrauterin noch nicht wehren kann, nehmen wir alles in Kauf. Die Ermordung eines potentiellen Lebens, das Leiden dieser Seele 1 Sax A. Erhöhtes Risiko. Schweiz Ärtzezeitung. 2015;96(41):1504. - zwar auch «Können Sie einen Milchkarton (Tetrapack) öffnen?» sei auf den ersten Blick «unangebracht». Auch auf den zweiten! Heute gibt es bekanntlich verschiedenste Systeme (aufreissen, Schraubverschlüsse etc.). Zur Be wältigung des Alltags sicher nicht zentral, die Milch wird der Patient in jedem Fall schlürfen können. Kritisiert habe ich auch das CIRS (Cumulative Illness Rating Scale): warum auf Englisch, weshalb wird eine Abkürzung ver wendet, die bereits seit Jahren in den Spitä lern für Besseres Anwendung findet (Critical Incidence Reporting System). Dieses Original CIRS ist viel wichtiger als die willkürliche Ein teilung in Organgruppen der ANQ, deren Funktion nach Reha beurteilt werden soll. Kontrolle muss sein, Überreglementierung dagegen nicht! Die Schweizer Orthopäden haben (endlich) ein Prothesenregister (SIRIS) eingeführt. Wir wollten nur wissen, welche Prothesensysteme sich allfälligerweise nicht bewähren. Seit der Übernahme durch die ANQ werden die For mulare ausgeweitet, die Prothesen sind bald Nebensache. Wichtig ist jetzt das Benchmar king unter den Spitälern und Operateuren, das allerdings von falschen Voraussetzungen ausgeht und zu kuriosen statistischen Aus wertungen führen dürfte, aber natürlich mit knallharten Folgen (Publikation in der Sonn tagspresse). Die ANQ verfügt über zu viele Geldmittel, für jedes Formular ist ein Spe zialist zuständig. Vielleicht müssten nun die COURRIER redac [email protected] BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Lettres de lecteurs Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous: www.bullmed.ch/auteurs/ envoi-lettres-lecteurs/ 2015;96(44):1605–1606 1607 COMMUNICATIONS Communications Taschenwörterbuch des Gesundheitswesens Interpharma Améliorer les conditions de l’expérimentation animale Vollständige Version online Leider wurde die vollständige Version des Taschenwörterbuch des Gesundheitswesens von Werner Brühlmann (SÄZ 42, S. 1544) einen Tag zu spät auf die Homepage der SÄZ gestellt. Wir bedauern dieses Versehen und weisen darauf hin, dass Interessierte die vollständige Version über den Pfad www. saez.ch → Archiv → 2015 → 42 oder den untenstehenden Link finden. www.saez.ch/docs/saez/2015/42/de/ SAEZ-3742-Bruehlmann.pdf La charte de protection des animaux a été adoptée par Interpharma il y a cinq ans. Dans leur rapport annuel, les entreprises membres d’Interpharma informent des projets de recherche concrets visant à réduire le nombre d’expériences sur animaux ainsi que des nombreuses activités par lesquelles elles s’efforcent d’améliorer le bien-être des animaux dans le sens de la charte. Les entreprises pharmaceutiques pratiquant la recherche souscrivent dans leur charte au principe de base des 3R: réduire le nombre d’expériences sur animaux (reduce), les améliorer (refine) et les remplacer (replace). La recherche de méthodes de substitution vaut la peine, non seulement du point de vue de la réduction du nombre d’animaux, mais aussi financièrement. En effet, les méthodes de substitution sont généralement moins onéreuses et fournissent des résultats plus faciles à reproduire que les modèles animaux. Mais pour pouvoir renoncer aux expériences sur animaux correspondantes, il faut d’abord que les autorités reconnaissent la méthode de substitution. Les entreprises s’engagent donc pour leur acceptation et leur validation. Au niveau des entreprises, des recherches ont constamment lieu pour aboutir à des améliorations dans le sens des 3R. Un dialogue franc sur l’expérimentation animale, impliquant des représentants des milieux politiques, de la protection des animaux et universitaires, est important pour éliminer les malentendus et aboutir à des améliorations dans la protection des animaux. Cette approche est également poursuivie à l’échelon international. Vous trouverez le rapport complet «Animal Welfare Report 2015» sur le site Internet www.interpharma.ch à la rubrique Publications/Recherche. Il y est disponible au format PDF. Sujets actuels de forum Joignez la discussion en ligne sur www.bullmed.ch Dr med. Felix Wittlinger, spécialiste en pédiatrie, FMH, médecin scolaire, Zurich Accès aux résultats d’études Tous les résultats d’études doivent être accessibles au public! Dr med. Roman Hari, chef de projet formation postgraduée, SOS Ärzte, Zurich Formation médicale postgraduée BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI La pénurie de médecins, une chance pour la formation postgraduée 2015;96(44):1607 1608 FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES Sponsors Les coûts sont pris en charge par divers sponsors (voir www.fmhservices.ch). Daten Dates Genève Crowne Plaza Jeudi 19 novembre 2015 13h30–18h00 K23 Contenu – Aspects juridiques (autour du contrat de remise/reprise) – Estimation d’un cabinet (inventaire et goodwill) – Assurances (prévoyance, assurances à l’intérieur et autour du cabinet) – Conséquences fiscales d’une remise Kosten Für FMH Services-Mitglieder kostenlos. K25 Jeudi 12 novembre 2015 13h30–18h00 Genève Crowne Plaza Dates Sponsors Les coûts sont pris en charge par divers sponsors (voir www.fmhservices.ch). Anmeldung und Auskunft / Inscription et information www.fmhservices.ch oder FMH Consulting Services, Cornelia Fuchs, Tel. 041 925 00 77 Contenu – Business plan (préparation du plan de financement et crédit d’exploitation, financement par la banque) – Aménagement (implantation, projet et concept d’aménagement, choix du mobilier, budget) – Estimation d’un cabinet (inventaire et goodwill) – Laboratoire – Administration d’un cabinet médical – Assurances – Passage du statut de salarié à celui d’indépendant – Fiscalité BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Hinweis/Remarque Bei sämtlichen Seminaren, bei denen die Kosten teilweise oder gänzlich von Seminarsponsoren gedeckt werden, werden die Teilnehmeradressen den jeweiligen Sponsoren zur Verfügung gestellt. Les adresses des participants aux séminaires dont les coûts sont couverts en partie ou totalement par des sponsors sont communiquées aux sponsors concernés. Annullierungsbedingungen / Conditions d’annulation Bei Abmeldungen oder Fernbleiben werden folgende Unkostenbeiträge erhoben: Un montant est perçu pour une absence ou une annulation. Il est de: – 50 CHF pro Person ab 14 Tage vor Seminar beginn / par personne dans les 15 jours avant le début du séminaire; – 100 CHF pro Person ab 7 Tage vor Seminarbeginn oder Fernbleiben / par personne dans les 7 jours avant le début du séminaire. 2015;96(44):1608–1611 Le séminaire est destiné aux médecins sur le point d’ouvrir un cabinet médical (individuel ou de groupe), de joindre un cabinet de groupe ou de reprendre un cabinet existant. Ouverture et reprise d’un cabinet médical Olten Stadttheater Themen – Juristische Aspekte (Praxisübergabevertrag, allg. Vertragswesen, Übergabe der Krankengeschichten) – Nachfolgeplanung und Bewertung einer Arztpraxis (projektorientiertes Vorgehen in der Nachfolgeplanung, Berechnung Inventarwert und Goodwill als Verhandlungs basis) – Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Übergabe/Auflösung von Versicherungsverträgen, Pensions- und Finanzplanung) – Steuern (Steueraspekte bei der Praxisübergabe: Optimierung der steuerlichen Auswirkungen, Liquidations- und Grundstückgewinnsteuer, Bestimmung des optimalen Übergabezeitpunktes) Donnerstag, 26. November 2015 13.30–18.00 Uhr Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, die ihre Praxis übergeben wollen. Idealtermin: 5–10 Jahre vor geplanter Übergabe (aus steuertechnischen und vorsorgeplanerischen Gründen). Praxisübergabe Daten K15 Themen – Anforderungen an ein Praxisinformationssystem (Einführung) – Evaluationsprozess (projektorientiertes Vorgehen in der Evaluation eines Praxis informationssystems) – Präsentation von sechs führenden Praxisinformationssystemen (Leistungserfassung, elektronisches Abrechnen unter Einbezug der TrustCenter, Agendaführung, Statistiken, Laborgeräteeinbindung, elek tronische Krankengeschichte, Finanzbuchhaltungslösungen usw.) Le séminaire s’adresse aux médecins désirant remettre un cabinet médical. Idéalement 5–10 ans avant la remise prévue (pour des questions de taxation et prévoyance). Basel Hotel Victoria Donnerstag, 5. November 2015 09.00–16.30 Uhr K05 Daten Remise d’un cabinet médical Der Workshop richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung oder Praxisübernahme stehen oder bereits praxistätig sind. Sponsoren Die Kosten werden durch diverse Sponsoren (siehe www.fmhservices.ch) gedeckt. Praxiscomputer-Workshop Themen – Juristische Aspekte (Praxisbewilligung, Zulassung zur Sozialversicherung, Vertragswesen) – Gesellschaftsformen / Ehe- und Erbrecht (Privat-/Geschäftsvermögen, Güterstand, Erbschaftsplanung) – Praxiseinrichtung (Inneneinrichtung, Kostenberechnung) – Praxisadministration (Leistungserfassungs- und Abrechnungssysteme) – Bewertung einer Arztpraxis (Berechnung Inventarwert und Goodwill) – Finanzierung der Arztpraxis (Businessplan, Kredite, Absicherungsmöglichkeiten) – Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Personen- und Sachversicherungen, Vorsorgeplanung) Basel Hotel Victoria Donnerstag, 12. November 2015 13.30–18.00 Uhr K10 Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung (Einzel-/ Gruppenpraxis), dem Einstieg in eine Gruppenpraxis oder vor einer Praxisübernahme stehen. Sponsoren Die Kosten werden durch diverse Sponsoren (siehe www.fmhservices.ch) gedeckt. Praxiseröffnung/-übernahme Seminare / Séminaires 1609 FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical dass bei den Patientinnen und Patienten, für die sie verantwortlich ist, optimale Laborkontrollen gewährleistet sind. Seminarsponsoren 2015 Engagierte Kompetenz Bioanalytica, 1957 in Luzern gegründet, basiert auf einer langjährigen Tradition. Stetige Innovation und ein Team qualifizierter Fachspezialisten und Labormediziner bilden das Fundament unserer Kompetenz. Qualität und Seriosität – das sind die Werte, denen wir uns verschrieben haben. Aus der Überzeugung, dass dies auch unseren Kunden wesentliche Vorteile bietet, haben wir unser Labor im Jahre 2000 akkreditieren lassen. Schnell, wenn notwendig auch rund um die Uhr, sind wir für Sie da. Mit dem Know-how von rund 85 Mitarbeitenden, modernster Laborautomation und Informationstechnologie sind unsere Laborresultate in kürzester Zeit verfügbar. Bei Bioanalytica stehen Sie als Kunde im Mittelpunkt. Wir unterstützen Sie und Ihr Praxisteam jederzeit gerne optimal im persönlichen Kontakt und mit zahlreichen wertvollen zusätz lichen Dienstleistungen. Polyanalytic SA Avenue de Sévelin 18, 1004 Lausanne Tel. 021 804 92 50, Fax 021 804 92 50 info[at]polyanalytic.ch www.polyanalytic.ch MOGE LS B E RG MEDIPRINT • CLASSICPRINT Polyanalytic ist ein Labor für medizinische Analysen, das auf dem Gebiet der Kantone Waadt und Neuenburg tätig ist. Gestützt auf seine Kompetenzen, die es in den Dienst der Patientinnen und Patienten und der Ärzteschaft stellt, bietet Polyanalytic eine umfassende Palette von medizinischen Analysen. Seit Polyanalytic 1983 gegründet wurde, ist das Unternehmen für herausragende Qualität und kundennahe Dienstleistungen bekannt. Den frei praktizierenden Ärztinnen und Ärzten werden mit unvergleichlicher Konstanz verlässliche, rasche und kompetente Leistungen geboten, damit sie ihre Kunst ausüben können. Mit Polyanalytic verfügen die Ärztinnen und Ärzte nicht nur über einen Partner, der auf ihre Bedürfnisse eingeht, sondern auch tagtäglich über echte Unterstützung bei ihrer Tätigkeit. Polyanalytic ist mehr als ein Unternehmen: Dank der Kompetenz der Menschen, die dort arbeiten, kann die Ärzteschaft darauf vertrauen, BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Bioanalytica AG Maihofstrasse 95a, 6006 Luzern Tel. 041 429 31 31, Fax 041 429 31 30 service[at]bioanalytica.ch www.bioanalytica.ch Dianalabs ist ein Labor für medizinische Analysen, das 1988 mit dem Ziel gegründet wurde, der Ärzteschaft und den Patientinnen und Patienten optimale Laborkontrollen zu bieten. Aufgrund seiner Publikationen und Präsentationen ist das Genfer Labor für die Qualität seiner Serologie international anerkannt. Wir bieten eine umfassende Palette von medizinischen Analysen, um alle Bedürfnisse der Medizin abzudecken. Doch Dianalabs ist mehr als ein polyvalentes Allround-Labor: Dank seinem Spezialistenteam deckt es eine Vielzahl von Fachgebieten ab und bietet eine Schnittstelle zu jedem medizinischen Fachgebiet mit seinen besonderen Bedürfnissen. Durch die wissenschaftliche Zusammenarbeit mit den Ärztinnen und Ärzten und den universitären Zentren wurde uns klar, dass nur ein regionales Unternehmen, das grundlegende menschliche Werte wie Qualität, Austausch und Dienstleistungsbereitschaft in den Vordergrund stellt und mit den lokalen Verhältnissen vertraut ist, die Bedürfnisse der Bevölkerung und der Ärzteschaft kompetent erfüllen kann. Schmid Mogelsberg AG Sonnmattstrasse 1, 9122 Mogelsberg Tel. 071 375 60 80, Fax 071 375 60 81 info[at]schmid-mogelsberg.ch www.schmid-mogelsberg.ch Ärztedrucksachen – 80 Jahre im Dienste der Ärzte Seit 80 Jahren pflegen wir die Kunst des Details. Deshalb vertrauen uns im Bereich Mediprint über 9000 Ärzte in der ganzen Schweiz. Qua lität, Perfektion und Vertrauensbildung sind für uns ebenso ausschlaggebend wie für Sie als Kunde. Nehmen Sie unsere sorgfältige Be ratung oder unsere Druckmusterkollektion in Anspruch. Anruf genügt. 2015;96(44):1608–1611 Medizinisches Labor und mehr Medics Labor ist ein Schweizer Unternehmen, zu Hause in Bern, hier verwurzelt und seit vielen Jahren erfolgreich tätig im Kanton sowie weiteren Regionen. Geschätzt als persönliches, unkompliziertes Gegenüber, überzeugt Medics Labor durch fachliches und menschliches Gespür mit zahlreichen Hilfestellungen und Dienstleistungen. Wir verstehen uns als sozialer Arbeitgeber und beschäftigen auch behinderte Personen. Medics Labor ist ein Labor von Ärzten für Ärzte. Es gehört den Laborspezialisten und den Ärzten, die das Unternehmen gemeinsam führen. Werte. Verbinden. Sehr geehrte Frau Kollega, sehr geehrter Herr Kollege Die Analytica Medizinische Laboratorien AG wurde 1957 von meinem Vater gegründet und ich durfte das Labor 1985 in zweiter Generation übernehmen. Eigentlich mag ich es gar nicht, mich unpersönlich und mit schönen Worten vorzustellen. Ich bin durch und durch Praktiker, gibt es ein Problem, dann löse ich es und kennt mich ein Kunde noch nicht persönlich, dann komme ich gerne vorbei und stelle mich vor. Wir haben uns nach langen Diskussionen für den Slogan «Werte. Verbinden.» entschieden. Der Punkt zwischen den Worten ist kein Schreibfehler. Wir haben Werte. Werte, die uns einen persönlichen Umgang miteinander ermög lichen, Werte, die die Qualität unserer Arbeit beschreiben und Werte, die wir mit Ihnen – unseren Kunden – teilen. Diese Werte verbinden uns miteinander und stellen das tragfähige Netz dar, das uns alle seit so vielen Jahren trägt. Für das bin ich dankbar. Dr. med. Peter Isler Dianalabs SA Rue de la Colline 6, 1205 Genève Tel. 022 807 12 40, Fax 022 807 12 44 info[at]dianalabs.ch www.dianalabs.ch Medics Labor AG Chutzenstrasse 24, 3001 Bern Tel. 031 372 20 02, Fax 031 371 40 44 info[at]medics-labor.ch www.medics-labor.ch Analytica Medizinische Laboratorien AG Falkenstrasse 14 8024 Zürich Tel. 044 250 50 50, Fax 044 250 50 51 kundendienst[at]analytica.ch www.analytica.ch Die Unterstützung durch verschiedene Sponsoren ermöglicht es der FMH Consulting Services AG, ihre Seminarreihen für FMH Services-Mitglieder teils kostenlos, teils kostengünstig anzubieten. Gerne stellen wir Ihnen diese Firmen in einem Kurzporträt vor. 1610 MEDIZINISCHE LABORATORIEN DR. F. KAEPPELI AG Eidgenössisch anerkannte Laboratorien Wolfbachstr. 17, Postfach, 8024 Zürich Tel. 044 269 99 99, Fax 044 269 99 09 info[at]medica.ch www.medica.ch BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Innovative Lösungen im Praxislabor Die Diatools AG ist seit dem Jahr 2000 im Bereich Labordiagnostik tätig und hat sich mit zuverlässigen Produkten und kompetenten Dienstleistungen einen Namen gemacht. Dank der langjährigen Erfahrung unserer Mitarbeiter im Diagnostikbereich und einem Netzwerk von ausgesuchten Partnerfirmen bieten wir unseren Kunden auf ihre Bedürfnisse abgestimmte Dienstleistungen an. Produktpalette: Klinische Chemie (Dialab Autolyser); Elektrolyt Analyser (Medica EasyElec trolytes); Hämatologie (Swelab Alpha); PT/INR (Alere INRatio®2); HbA1c/CRP/ACR (Alere Afinion AS100); Urinanalytik (Analyticon Urilyzer®100); Schnellteste (Diagnostik Nord). Legen Sie Wert auf individuelle Betreuung, umfassenden Service und kundenorientierte Lösungen, dann sind Sie bei uns an der richtigen Adresse. 2015;96(44):1608–1611 kgarchîv-schweiz bietet in Zusammenarbeit mit FMH Services datenschutzkonforme Systeme, um Ärzte/-innen die Archivierung der Krankengeschichten gemäss Standesregeln abzunehmen. Wir übernehmen sämtliche Archivaufgaben nach der Praxisaufgabe. Wir bieten mit Scanning on demand eine einfache und kostengünstige Lösung bei der Umstellung von der physischen zur digitalen Krankengeschichte an. Das Krankengeschichten-Archiv ist eine spezifische Dienstleistung der Berner Archiv AG. Die sehr sensiblen Patientendaten verlangen nach einem sorgfältigen, fachgerechten und datenschutzkonformen Handling. Entsprechend zertifiziertes Fachpersonal erfüllt diese Aufgabe gemäss den ISO-Normen 9001/2008, Goodpriv@cy + VDSZ Datenmanagement. Als Vollgrossist setzt Galexis AG Standards im Schweizer Gesundheitsmarkt. 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Überzeugen Sie sich – mit Galexis können Sie rechnen! kgarchîv-schweiz Berner Archiv AG Bernstrasse 23, 3122 Kehrsatz Tel. 031 960 10 70 info[at]kgarchiv.ch / www.kgarchiv.ch Diatools AG Durisolstrasse 12e, 5612 Villmergen Tel. 0878 800 232, Fax 0878 800 233 info[at]diatools.ch www.diatools.ch Galexis AG Industriestrasse 2, Postfach, 4704 Niederbipp Tel. 058 851 71 11, Fax 058 851 71 14 info[at]galexis.com / www.galexis.com Spezialisiert auf die Bedürfnisse von Ärztinnen und Ärzten und deren Ehegatten, bietet die Versicherung der Schweizer Ärzte Genossenschaft individuelle, flexible und kostenoptimierte Lösungen für Risikoabdeckungen (Tod und Invalidität) sowie für den sicheren Kapitalaufbau im Bereich der privaten Vorsorge an. Versicherung der Schweizer Ärzte Genossenschaft Länggassstrasse 8, 3000 Bern 9 Tel. 031 301 25 55, Fax 031 302 51 56 versa[at]versa.ch / www.versa.ch Pharmapool ist der ärzteeigene Grossist mit 24-Stunden-Lieferbereitschaft. Das Kennen der Bedürfnisse von Arzt und Praxispersonal und das Wissen über die medizinischen Abläufe stehen im Mittelpunkt. Dank der fundierten Betreuung und rationellen Belieferung wird die Wirtschaftlichkeit der von Pharmapool bedienten Praxen verbessert – sowohl von rezeptierenden als auch selbstdispensierenden Ärzten. Unabhängig von Einzel interessen der Pharma-Branche erhalten unsere Kunden das gesamte Sortiment an Originalprodukten, Generika, Seren, Verbrauchsmaterialien, Einrichtungsgegenständen und MiGeLArtikeln zu transparenten Konditionen. Eng verbunden mit der attraktiven Lieferpolitik sind unsere praxiserprobten Dienstleistungen rund um die Medikamenten-Logistik, wie z.B. modernes Bestellwesen sowie praktische Preisnachführung und hilfreiche Einkaufs-Statistiken. Pharmapool – von Ärzten für Ärzte. Der promovierte Mikrobiologe und Biochemiker Dr. F. Käppeli, Laborspezialist FAMH, übernahm 1976 das heute über 50 jährige Unternehmen und gründete als Leiter und Inhaber die Einzelfirma medica. Der wichtigste unternehmerische Leitgedanke von Dr. F. Käppeli heisst kontinuierliche Innovation und Schaffung wegweisender Standards auf allen Gebieten der Labormedizin: Mikrobiologie inklusive Parasitologie, Serologie, Immunologie, klinische Chemie, Hämatologie, molekulare Diagnostik, Medizinische Genetik und Pathologie. So entstand ein Kompetenz-Zentrum für Labordiagnostik von gesamtschweizerisch grosser Bedeutung. Die modernsten Laboratorien werden laufend erweitert und befinden sich im Herzen von Zürich. Über 200 Angestellte der Labore, begleitet von Spezialisten aus Medizin, Pharmakologie, Naturwissenschaften und Technik, garantieren höchste Professionalität. Die richtige Adresse für Erwerbsausfall deckungen, Kollektivkrankenkasse und Versicherungsplanung. Mit mehr als 110 Jahren Erfahrung kennt unsere Organisation auch heute die Bedürfnisse der Ärztinnen und Ärzte. Sie bietet entsprechend durchdachte und kostengünstige Lösungen an, sowohl für Praxiseröffner/-innen wie auch für selbständige und angestellte Ärztinnen und Ärzte. Pharmapool AG Unterlettenstrasse 18, 9443 Widnau Tel. 071 727 25 25, Fax 071 727 25 55 info[at]pharmapool.ch / www.pharmapool.ch Schweizerische Ärzte-Krankenkasse Oberer Graben 37, Postfach 2046, 9001 St. Gallen Tel. 071 227 18 18, Fax 071 227 18 28 info[at]saekk.ch / www.saekk.ch FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical 1611 FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical Medical Lohmann & Rauscher AG Oberstrasse 222, 9014 St. Gallen Tel. 071 274 25 70, Fax 071 274 25 71 info[at]ch.LRmed.com www.Lohmann-Rauscher.ch L&R ist ein international führender Anbieter von erstklassigen Medizin- und Hygieneprodukten höchster Qualität – vom klassischen Verbandstoff bis zum modernen Therapie- und Pflegesystem. 1998 aus den Unternehmen Lohmann (gegründet 1851) und Rauscher (gegründet 1899) entstanden, verfügt L&R über mehr als 160 Jahre Kompetenz als zuverlässiger Pro blemlöser für seine Kunden. Mit über 4000 Mitarbeitern, 37 Konzerngesellschaften und Beteiligungen sowie mehr als 130 ausgewählten Partnern ist L&R in allen wichtigen Märkten der Welt vertreten und konnte sein Umsatzvolumen 2013 auf 530 Millionen Euro steigern. Das 100-prozentige Tochterunternehmen Lohmann & Rauscher Schweiz sitzt in St. Gallen und vertreibt einen Grossteil der internationalen L&R Marken aus den Bereichen Setsysteme & Hygiene, Unterdrucktherapie, Wundversorgung, Kompressionstherapie sowie Mobilisation und Immobilisation. Ein verlässlicher Partner: Damit Sie sich auf Ihre Patienten konzentrieren können. Die Neuroth Medical Switzerland AG ist ein eigenständiges Schweizer Unternehmen und Teil der Neuroth-Gruppe, Österreichs ältestem Familienunternehmen für Hörgeräteakustik. Die bereits über 60 Jahre lange Erfahrung der Neuroth Medical hat gezeigt, dass Kunden bzw. Patienten von einer engen, partnerschaftlichen Zusammenarbeit mit ORL-Ärzten profitieren. Die Neuroth Medical Switzerland AG bietet das erlangte Know-how des österreichischen Marktführers in ORL-Medizintechnik in Kombination mit qualitativ hochwertigen Produkten (Zeiss, Storz, Atmos, Interacoustics, Otodynamics, Melag, Miele etc.) nun vor Ort für Sie an: von der Praxisplanung bis zur ORL-Einheit; von der Pinzette bis zum RF-Gerät; vom OAE-Screener bis zur kompletten neurootologischen Testbatterie; vom Desinfektionsmittel bis zum Hygieneplan. synlab Suisse – Der Laborpartner in Ihrer Nähe synlab Suisse ist an 20 Standorten, inklusive überregionalen Kompetenzzentren, mit 500 hochqualifizierten Mitarbeitenden in der gesamten Schweiz vertreten. Die Nähe zu unseren Kunden ist uns wichtig. Dies garantiert eine schnelle Abwicklung, gekoppelt mit fundierter medizinischer Erfahrung, moderner Analysentechnik und Resultate-Übermittlung. Wir bieten unseren Kunden ein umfassendes Angebot an Dienstleistungen, von der Routineanalytik bis hin zu Spezialanalysen, dies umfasst über 4000 verschiedene Analysen aus allen Bereichen der Labormedizin. synlab – Synergien, die Werte schaffen synlab ist ausserdem eine der führenden medizinisch-analytischen Laborgruppen in Europa. synlab ist in 23 Ländern vertreten und beschäftigt ca. 7000 Mitarbeiter, die sich täglich für das Wohlergehen der Patienten engagieren. Neuroth Medical Switzerland AG Allmendstrasse 11, 6312 Steinhausen Tel. 0800 100 018, Fax 041 741 30 11 medical[at]neuroth.ch www.neuroth.ch synlab Suisse SA Alpenquai 14, 6002 Luzern Tel. 041 360 35 35, Fax 041 360 72 94 labor.suisse[at]synlab.ch www.synlab.ch Sandoz Pharmaceuticals AG Sandoz Pharmaceuticals AG ist der führende Generika-Anbieter in der Schweiz. Das Produktportfolio beinhaltet über 180 Wirkstoffe in über 1100 Darreichungsformen und deckt damit viele Indikationsgebiete ab. Zudem zeichnet sich Sandoz durch die Entwicklung und Herstellung von differenzierten Generika und Biosimilars (Folgepräparate patentierter biotechnologischer Arzneimittel) aus. Derzeit sind drei Biosimilars in der Schweiz zugelassen. Sandoz Schweiz versteht sich als vertrauenswürdiger Partner für die Ärzte, Apotheker und Patienten. Umfassende Serviceleistungen wie Patientenbroschüren, klar bezeichnete Verpackungen, benutzerfreund liche und innovative Darreichungsformen runden das Angebot ab. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Meditest est un laboratoire d’analyses médicales Suisse fondé à Vevey en 1978 dans le but d’offrir un service de proximité à haute valeur ajoutée et des prestations sur mesure aux médecins et aux patients de Romandie. Le groupe Meditest s’est développé dans toute la Suisse Romande depuis 1979 et a depuis 1992 exporté son savoir faire à Singapour. Depuis maintenant plus de 30 ans, notre philosophie est restée la même, nous associons les plus hautes compétences intellectuelles aux dernières innovations technologiques en matière d’interprétation, de diagnostic, et de prévention. Nous cherchons toujours à nous adjoindre les services de médecins et consultants reconnus dans leurs domaines pour offrir un diagnostic complet, cela toujours dans un esprit de service sur mesure et de proximité. Sandoz Pharmaceuticals AG Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz Tel. 041 763 74 11, Fax 041 763 74 00 info.switzerland[at]sandoz.com www.generika.ch Laboratoire Meditest Vevey SA Av. Général-Guisan 30B, 1800 Vevey Tél. 021 925 40 20, Fax 021 922 92 88 info[at]meditest.ch / www.meditest.ch 2015;96(44):1608–1611 FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES Seit Jahren bin ich jeden Tag pünktlich. Warum dürfen meine Zahlungseingänge nicht auch mal pünktlich sein? Encath AG - Koordinationsstelle Postfach 624, 2501 Biel Tel. 032 344 39 69 - Fax 032 344 39 66 [email protected] - www.fmhinkasso.ch Encath AG - Koordinationsstelle Neuengasse 5, 2502 Biel Tel. 032 560 39 10 - Fax 032 560 39 11 [email protected] - www.fmhfactoring.ch Inkassodienstleistungen für Ärzte Honorarabrechnung für Ärzte inklusive Zahlungsgarantie und Übernahme des Verlustrisikos Bitte senden Sie mir unverbindlich und kostenlos Unterlagen über das komplette Leistungspaket von: FMH Inkasso Services FMH Factoring Services Ich wünsche eine persönliche Beratung. Bitte rufen Sie an: Telefon ______________________________ Beste Anrufzeit ______________________________ Name der Praxis ______________________________ Ansprechpartner ______________________________ Adresse/Stempel ______________________________ Bitte Antworttalon einsenden oder per Fax an 032 560 39 11 44/15 InkASSodIenSTleISTungen & HonorArABrecHnung Für ÄrZTe FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES Krankenkassen-Rahmenverträge für Ärzte Profitieren Sie bereits von den Rabatten der FMH Insurance Services Rahmenverträge, welche wir mit verschiedenen Krankenversicherern abgeschlossen haben? Falls nein, bestellen Sie kostenlos und unverbindlich ein persönliches Angebot. Von diesen Spezialkonditionen profitieren alle FMH Services Mitglieder sowie im gleichen Haushalt wohnende Familienangehörige und Lebenspartner. Ein Beitritt ist bis Alter 65 möglich. Gerne beraten wir Sie auch bei der Wahl des für Sie am besten geeigneten Grundversicherungsmodells oder bei der Zusammenstellung der Zusatzversicherungen. Wir verfügen über Rahmenverträge bei folgenden Krankenversicherern: Ich möchte eine kostenlose und unverbindliche Vergleichsofferte zu meiner bestehenden Krankenkasse. (Bitte legen Sie eine aktuelle Policenkopie bei, damit wir die Deckungen dementsprechend zusammenstellen können.) Bitte suchen Sie für mich das beste Angebot aus. Ich möchte eine Offerte der folgenden Kassen (max. 2 Offerten): CSS-Gruppe Helsana-Gruppe Innova KPT Ich bin mit einer Trennung der Grund- und Zusatzversicherung einverstanden, sofern ein grösseres Einsparpotential resultiert. Ich wünsche eine persönliche Beratung. Bitte rufen Sie mich an. Ich interessiere mit michfür fürweitere weitereProdukte Produkteund undDienstleistungen: Dienstleistungen: Berufshaftpflichtversicherung Rechtsschutzversicherung Hausratversicherung Taggeld Säule 3a Kapitalanlage Finanzplanung Pensionsplanung ______________________________ Vorname / Name Adresse PLZ / Ort Geburtsdatum Telefon Privat / Geschäft Beste Zeit für einen Anruf E-Mail-Adresse ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ Bitte Antworttalon einsenden oder per Fax an 031 959 50 10 IN44/15 KRAnKenKASSen-RAhmenVeRtRÄge FüR ÄRzte Roth Gygax & Partner AG - Koordinationsstelle Moosstrasse 2, 3073 Gümligen Tel. 031 959 50 00 - Fax 031 959 50 10 [email protected] - www.fmhinsurance.ch 1625 TRIBUNE Thème Série d’articles sur l’organisation spécifique aux fonctions du corps médical en hôpital Modèle d’un système intégré innovant pour hôpitaux de soins aigus Daniel Liedtke a , Ole Wiesinger b , Christian Westerhoff c , Urs Stoffel d , Reto Stocker e , Stephan Pahls f Dr, COO Groupe de cliniques privées Hirslanden; b Dr med., CEO Groupe de cliniques privées Hirslanden; c Dr med., CCO Groupe de cliniques privées Hirslanden; d Dr med., Cabinet Chirurgical Enge, Zurich; e Prof. Dr med., Institut d’anesthésiologie et de soins intensifs Klinik Hirslanden, Zurich; f Dr med., Pahls Consulting, Zurich a financement hospitalier, le paysage hospitalier suisse s’occupent des besoins spécifiques des médecins réfé- vit une mutation de grande ampleur. Les cantons pres- rents et des patients. Cela montre que ces di érentes crivent en détail aux hôpitaux les prestations qu’ils tâches médicales nécessitent également une organisa- peuvent fournir, les exigences à respecter en matière tion et une direction di érentes. de qualité, la quantité de personnel à former et les Bien que Porter et Teisberg aient décrit leur modèle coûts acceptables par cas. Les hôpitaux sont en concur- des «unités de pratique intégrées» (UPI) [1] il y a bientôt rence sur le front des patients, du personnel de soin et 10 ans, l’organisation du corps médical dans de nom- des meilleurs médecins, mais ils sont en même temps breux hôpitaux persiste à suivre les modèles tradition- restreints par la pénurie en personnel qualifié, la pres- nels. Comment améliorer la relation entre hôpitaux et sion exercée par les coûts et la marge de manœuvre des médecins? Professeur d’économie à Zurich, Tilman ff ff ou «super»-spécialisées toujours plus nombreuses qui A la suite de la nouvelle planification et du nouveau listes hospitalières. De nombreux hôpitaux réagissent à ces défis par un changement de forme ju- L’organisation du corps médical et l’attribution des tâches de ce dernier sont essentielles. ridique, la mise en place d’un lean management, le renouvellement de l’infrastructure hospitalière, la constitution de centres de compétence et le renforcement de coopérations. Est-ce suffisant? D’après nous, deux sujets importants sont négligés: l’organisation du corps médical et l’attribution des tâches de ce dernier. Ces sujets sont essentiels pour tous les hôpitaux et ont une influence sur l’importance et la pérennité de la compétitivité. centres logistiques, qui mettent à disposition des équipements et des salles de consultation et d’opération. Les opérations sont réalisées par des médecins indétème des médecins accrédités. Par conséquent, d’ici 10 à 15 ans, il ne devrait plus avoir de chirurgiens en vité du lieu de travail, ne sont pas efficientes en termes de coût et ne sont plus acceptables à long terme du fait du manque de personnel qualifié. Pour d’autres, il s’agit de mettre en place une organisation fonction nelle performante pour le corps médical en hôpital. Ces dernières années, deux profils d’activité hospita- comparables dans d’autres secteurs de l’économie. Nous voudrions reprendre cette théorie et montrer, à l’exemple de la Klinik Hirslanden de Zurich (ci-après Clinique Hirslanden), qu’une organisation di érenciée spécifique aux fonctions du corps médical o re de solides avantages aux patients, médecins, hôpitaux et organismes payeurs. f lière diférents se sont dégagés. D’un côté, les fonctions nous connaissons déjà des solutions «shop in shop» ff menté ces dernières années. Elles diminuent l’attracti- rie est audacieuse, mais pas tout à fait aberrante, car ff dicales des cadres médicaux ont constamment aug- poste que dans les hôpitaux universitaires. Cette théo- Pour certains, il s’agit de revenir à une répartition Slembeck, les hôpitaux sont avant tout devenus des pendants organisés en réseaux, comme dans le sys- Revenir à une répartition des tâches intelligente des tâches en hôpital. Les tâches non mé Slembeck a été cité brièvement à ce sujet dans le SonntagsBlick [2], avec une théorie digne d’attention. D’après thésie et la médecine intensive, la médecine interne générale et la médecine d’urgence, ou bien encore la radiologie, qui doivent se comporter en hôpital comme des prestataires médicaux ou des «médecins de premier recours». De l’autre, des équipes médicales sous- Hirslanden: fusion des systèmes de médecin-chef et de médecins accrédités Ces dix dernières années, la direction de la clinique et le corps médical de la Clinique Hirslanden ont transformé cette dernière, la faisant passer d’une infrastruc- BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI transdisciplinaires médicales, comme par ex. l’anes- 2015;96(44):1625–1628 1626 rents et une organisation solide des processus; ils s’en- indépendants travaillant généralement seuls, en un gagent entre autre à participer au service des urgences système intégré de soins stationnaires organisés au- de leur spécialité médicale, à respecter les normes de tour de centres accrédités. Cela permet à la Clinique qualité de l’hôpital et à définir des normes de traite- Hirslanden de proposer aujourd’hui, en tant qu’établis- ment uniformes à l’intérieur du centre. sement listé, l’ensemble du spectre des prestations Les médecins du système médical mettent ainsi leurs d’un hôpital général. Un facteur de succès fondamental prestations à disposition des patients et des médecins a été en ce sens l’organisation di érenciée du corps des centres médicaux en tant qu’une o re intégrée de médical en un «système Hirslanden», dans lequel les soins de base; ils gèrent les comorbidités et les compli- systèmes de médecin-chef et de médecins accrédités cations et permettent ainsi aux médecins des centres ont été fusionnés. Ce système définit le rôle et l’organi- de se concentrer sur leurs activités spécialisées princi- sation des médecins de manière di érente pour les pales. De leur côté, les médecins des centres doivent prestations médicales de base que pour les prestations maintenir le positionnement sur le marché de leurs spécialisées – et incarne ainsi, en un sens, le concept de centres grâce à de bons résultats cliniques et des rela- groupes de prestations de la planification hospitalière tions privilégiés avec leurs pourvoyeurs. La fourniture du canton de Zurich. de prestations est ainsi divisée est dirigée par le service Le socle de la liste des hôpitaux forment, avec la méde- de planification des lits et du bloc opératoire, qui est cine d’urgence, l’anesthésie, la médecine intensive, la lui-même directement subordonné à la direction de médecine générale, la chirurgie générale et la radiolo- l’hôpital et par le service qualité clinique de l’hôpital gie, les soins de base stationnaires. Il ne faut pas se (coordination des standards de prise en charge, col- méprendre sur la notion de «soins de base». Elle loques pluridisciplinaires d’indications, commissions désigne la fonction d’une prestation dans l’hôpital, et mortalité & morbidité, CIRS, direction des registres, non son degré de complexité. Cela veut dire que des hygiène hospitalière, etc.). ff ff ture médico-technique mise à disposition de médecins ff TRIBUNE Thème prestations de médecine intensive typiquement perçues comme étant (hautement) spécialisées du point de vue médical sont malgré tout classées dans les soins de base internes à l’hôpital du point Un médecin exempt de tâches cliniques dirige l’unité organisationnelle «système médical» en tant que responsable des processus médicaux-clés. de vue fonctionnel. Dans le modèle Hirslanden, les services médicaux et Cette organisation duale du corps médical (médecins non médicaux des soins de base internes à l’hôpital de premier recours gérés dans le système dit de chef de sont rassemblés dans l’unité organisationnelle «sys- service et centres spécialisés de médecins accrédités), tème médical». Cette dernière est dirigée par un méde- complétée par une gestion centralisée de la qualité et cin exempt de tâches cliniques, qui gère en tant que des performances, a si bien fait ses preuves pour le responsable à temps complet les processus médi- corps médical et la direction de la Clinique Hirslanden caux-clés. Les médecins du système médical sont em- que le modèle est devenu un exemple pour l’ensemble ployés et soumis à la direction d’un médecin-chef, du groupe Hirslanden. comme les thérapeutes et soignants par ailleurs. Le système médical pousse à une forte intégration des services médicaux et paramédicaux, et ainsi à une Les éléments du modèle intégré Parce que nous sommes convaincus que ce modèle prise en charge. peut également aider d’autres hôpitaux, quelle que soit D’un autre côté, les centres médicaux (centre de cardio- leur forme juridique ou leur responsabilité, à a ronter logie, centre du pied, etc.) fournissent – en collabora- les défis du futur, nous voudrions proposer à la discus- tion avec le système médical – des prestations spéciali- sion un modèle intégré dont les bases sont constituées sées et hautement spécialisées. Les centres sont gérés des quatre éléments suivants: ff haute intégration interdisciplinaire des processus de la plupart du temps sous forme de cabinets de groupes 1. Unités de services médicaux des locaux dans l’hôpital, sont dirigés collégialement Les unités de services médicaux (fourniture de presta- et leurs formes juridiques et organisationnelles dif- tions; en vert dans fig. 1) sont formées de médecins qui fèrent (par ex. cabinet collectif, modèle de partenariat assument la fonction de généralistes pour l’hôpital et analogue aux cabinets d’avocat, ou société anonyme de prestataires pour les patients et les spécialistes. avec médecins salariés). Les centres in-house sont Elles comprennent des unités de services médicaux étroitement liés à l’hôpital par des contrats transpa- (anesthésie, médecine intensive, radiologie, médecine BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI mono-disciplinaires de médecins accrédités: ils louent 2015;96(44):1625–1628 1627 TRIBUNE Thème d’urgence, etc.) et non médicales (soins, thérapies, etc.) entrepreneuriale pour la fourniture des prestations et elles relèvent d’une direction commune. Elles ré- médicales spécialisées, les relations avec les pour- gissent l’infrastructure hospitalière médicale centrale, voyeurs, l’acquisition de patientèle ainsi que l’innova- comme le service des urgences, le bloc opératoire, tion dans leurs spécialités; elles assurent, en coopéra- l’unité de soins intensifs et les étages de lits. Elles as- tion avec les unités de services médicaux, le service surent également le service des urgences pour les soins des urgences pour la spécialité médicale concernée. de base. Leur principal objectif est une forte intégra- Les médecins des unités spécialisées sont soit engagés tion interdisciplinaire de tous les processus de traite- par l’hôpital ou sont accrédités et peuvent s’organiser ments stationnaires ainsi que la sécurité des patients. de diverses manières (par ex. dans un système de pré- En étroite concertation avec les unités médicales spé- sidence, un système de partenaires ou encore un sys- cialisées, les unités de services médicaux sont impli- tème de médecin-chef) mais ils doivent démontrer une quées dans toutes les étapes du processus de traite- bonne cohérence de groupe. ment des patients, de l’entrée à la sortie de l’hôpital. sont gérés dans le système de chef de service. Ces 3. Gestion de la qualité et des performances médicales médecins-chefs dépendent directement du directeur La gestion de la qualité et des performances médicales médical des unités de services médicaux, qui doit être (unité pour la conduite de la fourniture des presta- membre de la direction de l’hôpital. tions; en bleu clair sur fig. 1). Elle assure, par une plani- Les médecins de ces unités dépendent de l’hôpital et fication centralisée, la gestion des plages opératoires, des lits ainsi que la gouvernance centralisée de la qua- Les unités médicales spécialisées (fourniture de pres- lité clinique et de l’économicité de l’hôpital. Elle sou- tations; en bleu foncé dans fig. 1) assument les sous- lage ainsi les unités de services médicaux et les unités 2. Unités médicales spécialisées spécialités (par ex. gastro-entérologie, chirurgie de la spécialisées des tâches de planification et d’adminis- colonne vertébrale). Elles endossent la responsabilité tration. Dans un objectif de séparation des pouvoirs Exemple 1: Organisation des unités médicales spécialisées selon les disciplines médicales Chirurgie Exemple 2: Organisation des unités médicales spécialisées selon les systèmes organes Ventre Orthopédie Mouvement Chirurgie viscérale Orthopédie Chirurgie viscérale Proctologie Urgence ORL Ophthalmologie Médecine Interne générale Médecine Gynécologie Cardiologie Obstétrique Patient Tête Gynécologie Radiologie Neurologie Thérapies Soins Pédiatrie Cardiologie Patient Médecine interne générale Radiologie Pneumologie Oncologie Services de coordination médicale • • • • • • • • • Urologie Urologie Unités médicales spécialisées • • Néonatalogie / Pédiatrie Gynécologie Unités de services médicaux médecins de premier recours à l'hôpital prestataires pour les patients et spécialistes service d'urgences pour les soins de base objectif primaire: augmenter l'intégration interdisciplinaire des processus de prise en charge et de la sécurité des patients elles relèvent d'une direction commune médecins salariés gestion des médecins dans le système de Soins Oncologie Oncologie Fourniture de prestations Femme & Enfant Obstétrique Thérapies Poumons Neurologie Angiologie Pneumologie Rhumatologie Anesthésie ORL Pédiatrie Rhumatologie IMC/USI Chirurgie générale Ophthalmologie Néonatalogie Gastroentérologie Urgence Angiologie Urologie Anesthésie Chirurgie de la main Chirurgie vasculaire IMC/USI Chirurgie générale Chirurgie de la colonne vertébrale Vasculaire Chirurgie de la main Chirurgie vasculaire Orthopédie Gastroentérologie Chirurgie de la colonne vertébrale Fourniture de prestations • • • fourniture de prestations spécialisées stationnaires et ambulatoires service d'urgences pour les domaines spécialisés objectif primaire: soins aux patients référés, acquisition de patients, innovation dans les spécialités médicales médecins salariés et médecins accrédités gestion des médecins en partenariat Prestation de services et coordination • • • • prestataire pour les unités de services et unités spécialisées secrétariats et reporting coordination de la planification des prestations coordination de la formation continue médicale objectif primaire: exploitation des synergies, libération des médecins au profit des tâches essentielles Gestion de la qualité et des performances médicales Gestion de la fourniture des prestations • • • • planification centralisée des plages opératoires et des lits gestion centralisée de la qualité clinique objectif primaire: garantie de la qualité et de l'économicité de l'hôpital elle relève directement de la direction BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Figure 1: Possibilités d’organisation du modèle de système intégré dans les hôpitaux de soins aigus (sélection des unités spécialisées est simplement un exemple). 2015;96(44):1625–1628 1628 soins médicaux de base dans les unités de services doit pas dépendre des cadres dirigeants des unités médicaux; ff e ective et indépendante des intérêts, cette unité ne de services médicaux ou des unités spécialisées, mais – gestion des ressources centralisée par hôpital et doit plutôt être dirigée par des médecins dépendant donc plus efficiente (planification des plages opéra- TRIBUNE Thème toires et des lits); directement de la direction de l’hôpital. – gestion de la qualité centralisée et donc fiabilité de 4. Unités de coordination médicale son contrôle et de son amélioration; – exploitation du potentiel entrepreneurial des spé Les unités de coordination médicale (unités de prestations; en gris dans fig. 1). Elles prennent en charge les cialistes dans les unités spécialisées; – intégration facilitée des médecins accrédités dans planification des piquets, le reporting, l’organisation de toutes les sous-spécialités (pas uniquement dans les la formation continue médicale, la coordination des petites branches); tâches de coordination et d’administration telles que la – simplification de la répartition du travail entre cales etc. pour un groupe d’unités de services médicaux spécialistes, ainsi que du travail des spécialistes à et d’unités spécialisées médicales apparentées. Elles temps partiel entre plusieurs hôpitaux et donc dés tirent ainsi profit de synergies et génèrent un gain d’ef- amorçage de la pénurie en personnel qualifié; – augmentation de l’attractivité de l’hôpital pour les ficience dans les services non cliniques, ce qui laisse standards de prise en charge entre spécialités médi- plus de place pour les tâches médicales essentielles. spécialistes hautement qualifiés grâce à des solutions d’emploi flexibles et à une plus grande liberté Par rapport aux systèmes de gestion existant dans de d’entreprise; – réduction de la distance entre médecins hospita- grande importance à la répartition des tâches entre liers travaillant principalement en domaine station- professions et unités opérationnelles, ainsi qu’à une naire et médecins spécialisés travaillant de manière organisation interne adaptée spécifiquement aux uni- indépendante et principalement en domaine ambu- tés opérationnelles et à la gestion des médecins. latoire – le modèle est une réponse moderne au Du fait des conditions-cadres variées des hôpitaux virage ambulatoire de la médecine. suisses, notre modèle se limite délibérément à quel nombreux hôpitaux, notre modèle accorde une plus «département» médical classique, organisé hiérarchi- adaptée aux di érents sites. Le Groupe de cliniques quement, doit devenir une petite unité de coordina- privées Hirslanden lui-même ne met pas en œuvre tion sans pouvoir de planification sur les lits ou les dis- tous les éléments du modèle dans l’ensemble de ses ponibilités opératoires. La fonction de «médecin-chef» cliniques. Nous sommes toutefois convaincus que les doit être recentrée, en premier lieu, sur les tâches cli- éléments du modèle décrit ont une universalité cer- niques essentielles du médecin, la formation continue taine et présentent un grand potentiel pour la gestion médicale et l’innovation dans les branches spéciali- moderne des hôpitaux. sées. Les médecins accrédités doivent se former de En ce sens, l’exemple de la figure 1 est à comprendre manière croissante en unités spécialisées organisées comme un schéma idéal, à adapter individuellement collégialement et coopérer étroitement avec les unités pour chaque hôpital. de services médicaux. Cela ne se fera pas en un jour, Le modèle implique un changement d’approche. Le la direction et des aspects contractuels doit ainsi être ff ques principes. La mise en œuvre de l’organisation, de mais cela en vaut vraiment la peine. Le modèle offre du potentiel significatif pour le corps médical Nous présenterons une sélection d’éléments et fonctions du modèle de système intégré dans un article de la prochaine édition du Bulletin des médecins suisses. ff Le modèle o re tout particulièrement pour le corps Correspondance: Groupe de cliniques privées Hirslanden Seefeldstrasse 214 CH-8008 Zurich temps pour les tâches essentielles; – gestion de la sécurité des patients, de la qualité des Dr Daniel Liedtke services et de l’efficience des processus, grâce à une intégration renforcée et une gestion uniforme des 1 2 – Michael E. Porter, Elizabeth O. Teisberg. Redefining Health Care: Creating Value-Based Competition on Results. 2006. Les hôpitaux gaspillent des milliards. SonntagsBlick du 22 février 2015. Littérature disponible chez Daniel Liedtke. Remerciement Nous remercions Cédric Bossart pour la traduction de ces articles. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI cience sur les tâches non cliniques et donc gain de Références – pour les médecins cadres en général: gain d’effi- médical un potentiel significatif: 2015;96(44):1625–1628 1629 TRIBUNE Point de vue A propos de la limite d’âge de la pédiatrie en Suisse L’âge n’est pas le seul motif Comité de l’ASSA Association Suisse pour la Santé des Adolescents Prise de position – Résumé* Prise de position de la SSMI – Résumé* – Les hôpitaux pédiatriques Suisses devraient proposer des soins hospitaliers et ambulatoires à tous Augmenter la limite d’âge des services pédiatriques à les adolescents au moins jusqu’à l’âge de 18 ans. 18 ans peut permettre plus de souplesse quant au suivi ambulatoire et hospitalier des adolescents et prendre des patients pédiatriques vers les services adultes, en compte même chez des jeunes adultes le développe- qu’ils soient suivis en consultation ambulatoire ou ment physique, psychique et social. hospitalisés. Plutôt que de motiver le transfert sur la La formation des professionnels de santé est essentielle base de l’âge chronologique, celui-ci devrait se faire et doit concerner aussi bien les pédiatres, les généra- sur la capacité de l’adolescent à se prendre en charge listes et les internistes généralistes ou spécialistes et les et à défendre ses intérêts. internistes hospitaliers avec des formations communes – Il est essentiel de planifier à l’avance la transition – Les professionnels de la santé adulte qui n’ont pas leur permettant de développer ensemble des stratégies suffisamment d’expérience de soins aux adolescents de soins. devraient être soutenus et accompagnés par des Un plan de transition devrait être proposé aux jeunes personnes formés, afin d’offrir des soins globaux suivis en pédiatrie mais également aux jeunes de plus appropriés, prenant en compte les aspects biopsycho- de 16 ans débutant une maladie chronique et suivis dans sociaux du développement adolescent. des services adultes. – Certains patients adolescents, souffrant de maladies chroniques rares, peuvent avoir besoin d’un suivi collectif et collaboratif entre spécialistes pédiatriques © Clarsen 55 | Dreamstime.com et adultes bien au-delà de l’âge de 18 ans. Nous remercions les Dr Anne Meynard, Dagmar M. Haller-Hester et Françoise Narring, Hôpitaux Universitaires de Genève, pour leur contribution à la prise de position de la SSMI et Prof. Valérie Junod, Faculté de droit, Université de Genève, pour sa relecture critique et son aide pour les questions de droit. * Les versions allongées se trouveront sous www. bullmed.ch → Numéro actuel ou Archives → 2015 → 44. Correspondance: Bureau ASSA Haldenrain 18 Tél. 079 449 62 06 info[at]sgga-assa.ch La transition des patients pédiatriques vers les services adultes ne doit pas être motivée seulement sur la base de l’âge chronologique. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI CH-8909 Zwillikon 2015;96(44):1629 1630 TRIBUNE Spec trum Rauchfreie Luft – gesunde Kinder! Der Präsident der Bundesärztekammer, Prof. Dr. Frank Ulrich Montgomery, ist zuversichtlich, dass die bisher erwarteten Flüchtlinge in Deutschland ausreichend medizinisch versorgt werden können. «Was Man-Power und Kapazitäten betrifft, schaffen wir das», sagte er dem Tagesspiegel. Allerdings müsse dafür zusätzliches Geld ins System fliessen. Um Engpässe zu vermeiden, fordert Montgomery, allen Ankömmlingen gleich bei der Registrierung Gesundheitskarten auszuhändigen. Erbrachte Leistungen könnten später mit den Bundesländern abgerechnet werden. Langfristig sei es allerdings höchst fragwürdig, so viele Menschen mit dem beschränkten Leistungskatalog abzuspeisen, den das Asylbewerberleistungsgesetz vorsehe, so der Ärztepräsident. Knapp 10% der täglich rauchenden Personen in der Schweiz setzen Kinder und Jugendliche in ihrer Wohnung dem Passivrauch aus. Das Projekt «Rauchfreie Luft – gesunde Kinder!» hat zum Ziel, Kinder in ihrem Zuhause besser vor dem Passivrauchen zu schützen. Eltern sind eher bereit, ihr Rauchverhalten zu ändern, wenn es um die Gesundheit ihrer Kinder geht. Diese Motivation ist die ideale Ausgangslage, um mit den Eltern ins Gespräch zu kommen. Da Gesundheitsbotschaften von Gesundheitsfachpersonen besser akzeptiert werden, richtet sich das Projekt «Rauchfreie Luft – gesunde Kinder!» mittels eines «Train the Trainer»Konzepts in erster Linie an diese Zielgruppe. Sie soll darin geschult werden, Eltern in Kurzinterventionen auf ihr Rauchverhalten anzusprechen. (spectra) «Message spécial» – Les adolescents Le «Message spécial» – Les adolescents de Pro Juventute permet aux parents de mieux comprendre l’univers des adolescents. Le «Message spécial» contient huit chapitres sur les adolescents et leurs parents, l’école et la formation, les médias, l’argent et la consommation, les loisirs et les sorties, l’amour et la sexualité, la santé et le bien-être, ainsi que les droits et les obligations, avec de nombreux conseils pour des relations détendues avec les jeunes de 12 à 16 ans. Le guide est rédigé en collaboration avec des experts. Il accompagne les parents et les encourage à ne pas avoir peur des confron tations dans la vie commune avec un adolescent. Devenir adulte signifie aussi dé marrer une nouvelle forme de relation parent-enfant. (Deutsche Bundesärztekammer) Le «Message spécial» permet aux parents de mieux comprendre le monde des adolescents. Deutschland: Gesundheitskarte für Flüchtlinge gefordert © Vasile87 | Dreamstime.com (Pro Juventute) Das Projekt «Rauchfreie Luft – gesunde Kinder!» möchte Kinder und Jugendliche in ihrem Zuhause besser vor Passivrauchen schützen. 24-Stunden-Arztpraxis für zu Hause Der (kleine) Schweizer Hausarzt ist auch zur Stelle, wenn der persönliche Hausarzt nicht erreichbar ist. Bei den mehr als 100 häufigsten Krankheiten, Unpässlichkeiten, Verletzungen und Unfällen bietet das Nachschlagewerk des Beobachters kompetente medizinische Sofortinformationen. Mit kurzen, klaren Anleitungen erklärt der Ratgeber, wie man richtig reagiert und sich selber behandelt. Aber auch was der Hausarzt zusätzlich tun kann, welche Medikamente allenfalls nützen und wann ein Patient unverzüglich in medizinische Behandlung gehört. Anders als bei einer Google-Recherche findet sich hier sofort alles Wichtige – mit Schweizer Begriffen und aus bekannter, verlässlicher Quelle. (beobachter.ch) Aménagement sans obstacles des TP Le Conseil fédéral a révisé l’Ordonnance sur les aménagements visant à assurer l’accès des personnes handicapées aux transports publics (OTHand). Le Conseil fédéral veut aménager les transports publics (TP) de façon à ce que les personnes touchées par un handicap ou entravées dans leur mobilité en raison de leur âge puissent utiliser autant que possible les TP en toute autonomie. Ainsi, il verse des aides financières spéciales au titre de mesures telles que le rehaussement de quais. Conformément à la Loi sur l’égalité pour les handicapés (LHand), les entreprises de transport sont chargées de la mise en œuvre. L’ordonnance révisée entrera en vigueur début 2016. (Conseil fédéral / Secrétariat général DETEC / Office fédéral des transports) Der Präsident der deutschen Bundesärztekammer fordert, allen Flüchtlingen bei ihrer Regis trierung Gesundheitskarten auszuhändigen. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Auch zur Stelle, wenn der persönliche Hausarzt nicht erreichbar ist: Der (kleine) Schweizer Hausarzt des Beobachters. 2015;96(44):1630 1631 HORIZONS Rencontre avec… … Zaheer Ahmad, Mitarbeiter des Patientenbegleitdienstes am UniversitätsSpital Zürich «Ich will mit Herz arbeiten» Daniel Lüthi Freier Journalist und Fotograf, Medientrainer, Bern Alle rufen ihn Ahmed, als ob dies sein Vorname wäre. er – ober- und unterirdisch – Betten umher. Spitalbet- Aber er heisst Ahmad, und das ist sein Familienname. ten mit oder ohne Patienten. Leere Betten bringt er von Wie auch immer – er nimmt’s gelassen: «Ahmed ist der Bettenzentrale in die Abteilungen und von dort zu- schon recht, das kennen die Leute. Und ‘Herr Ahmed’ rück in die Bettenzentrale – zum Beispiel dann, wenn ist ohnehin nicht nötig.» Er ist ein grosser, stattlicher sie gereinigt werden müssen. Betten und Rollstühle mit Mann mit einer sanftmütigen, weichen Art. Dunkel in einer Patientin oder einem Patienten drin verschiebt seiner Erscheinung, hell und vertrauenserweckend in er beispielsweise von C Süd zum Röntgen, von Nord 1 seiner Wirkung. in den Ops, vom Schockraum in die Überwachung, von Nord 2 in die Augenklinik, die Zahnpoliklinik, die nuk- Begleiter, nicht Bettenschieber leare Medizin oder ins Gipszimmer. Die einzelnen Gebäude liegen zum Teil weit auseinander und sind unter dem Erdboden miteinander verbunden. «Dieses Spital nannt wurde. In den langen Gängen des Spitals schiebt ist wie eine kleine Stadt», berichtet Zaheer Ahmad mit BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Ahmad macht das, was früher «Transportdienst» ge- 2015;96(44):1631–1633 1632 HORIZONS Rencontre avec… Freude, ja Stolz; zum Teil sind die Wege für ihn also lang. «Von Rämistrasse bis Haldenbach brauche ich etwa zwölf Minuten.» Für solche längeren Strecken werden in der Regel ein elektrischer Bettenschieber oder ein kleines Elektroauto benutzt. Oft ist er aber auch zu Fuss unterwegs: «Wenn wir viel Arbeit haben, gehe ich sicher 15 bis 20 Kilometer pro Tag.» Sich selber sieht Ahmad keineswegs als Bettenschieber. Er spricht deshalb auch nie von «Transportdienst», sondern immer von «Begleitdienst». Er ist sich bewusst, dass er oft Menschen auf einem schwierigen Stück Weg begleitet. «Im Zimmer stelle ich mich immer zuerst vor», erzählt er, «‘Ahmed’, sage ich, und ich erkläre, wohin die Reise geht. In dieser kurzen Zeit merke ich meistens, wie es dem Patienten geht. Ob er sprechen will oder nicht.» Eine Art Kurz-Anamnese. «Manchmal wollen die Leute Spass und manchmal sind sie sehr traurig, weinen vielleicht. Dann habe ich ab und zu auch Tränen in den Augen.» Ein Profi mit Zaheer Ahmad Zaheer Ahmad wurde 1968 in einem Dorf in der Nähe der Stadt Toba Tek Singh in Pakistan geboren, wo er bis in die 7. Klasse die Schule besuchte. Dann folgte er seinem Bruder nach Karachi. Dort schloss er die Schulen ab und erwarb ein Diplom als Mittelschullehrer. 1992 bis 1997 arbeitete er als Lehrer, gleichzeitig bildete er sich an einer Abendschule in Homöopathie weiter. Wegen finanzieller Probleme und vor allem, weil er als schiitischer Moslem verfolgt wurde, flüchtete er in die Schweiz. Sein Asylantrag wurde zweimal abgelehnt. Trotzdem fand er in einem Restaurant Arbeit. Im Jahr 2000 heiratete er eine Schweizerin, deshalb konnte er hier bleiben. 2001 bis 2007 arbeitete er in der Migros-Bäckerei in Zürich, dann bei der Post. Im September 2007 trat er seine jetzige Stelle als Mitarbeiter des Patientenbegleitdienstes am UniversitätsSpital Zürich an. 2014 wurde er Schweizer Bürger. Mit seiner heutigen Frau, einer Pakistanerin, lebt Zaheer Ahmad in Zürich. menschlichem Antlitz. Einer, der seine Arbeit ernst Ab und zu reist er in das Dorf, aus dem er stammt: denen er unterwegs ist. «Dann sitzen wir zusammen, rauchen eine Wasser- nimmt, vor allem aber die Leute ernst nimmt, mit pfeife und trinken Tee.» Das geniesse er, aber: «Wenn Gutes tun ich die Ungerechtigkeit dort sehe, schmerzt mich das, und ich will zurück in die Schweiz.» Zurück in ein «Ich will den Patienten Hoffnung geben», sagt Zaheer Land, von dem er in seiner Kindheit bereits gehört hat. Ahmad. Und: «Ich will mit Herz arbeiten.» Aussagen, «Die Schweiz ist ein schönes Land, das wusste ich schon die auch in einem religiösen Kontext zu sehen sind. damals.» Zaheer Ahmad ist Muslim und er ist überzeugt: «Meine Religion will, dass ein Mensch ein guter Mensch ist. Deshalb mache ich meine Arbeit nicht nur, weil ich Geld Wege und Umwege verdienen muss, sondern auch, weil ich Gutes tun will. Über Umwege ist er hierhergekommen und über Um- Und ich sage Ihnen: Patienten spüren Menschlichkeit.» wege ist er auch hiergeblieben. «Das ist eine lange Ge- Und er – hat er als Dunkelhäutiger, der Deutsch mit schichte, wissen Sie», kommentiert er. Wichtig ist ihm einem Akzent spricht, auch schon das Gegenteil zu die Feststellung, dass er nie einen Franken Sozialgeld spüren bekommen? War er schon fremdenfeindlichen bezogen und seine Rechnungen immer fristgerecht be- Äusserungen ausgesetzt? «Einmal hat mir eine Patien- zahlt habe. «Die anderen können es für dich nicht gut tin gesagt, es sei ungerecht, dass sie als Schweizerin und machen. Du musst es selber gut machen. Deshalb wollte nicht ich als Ausländer krank sei», erinnert sich Ahmad. ich immer arbeiten und deshalb habe ich auch immer «Ich habe nicht reagiert – die Frau war ja krank. Ich gearbeitet.» habe ihr nur alles Gute gewünscht.» Seine heutige Stelle mache ihn glücklich. Vor allem deshalb, weil er mit vielen Menschen in Kontakt komme «Ich kenne jede Ecke des Spitals, und oft werde ich nach dem richtigen Weg gefragt.» und vielen einen guten Dienst erweisen könne. In der Dispo komme er nicht zum Einsatz; er sitze nicht gern in einem Büro, sei lieber unterwegs, nehme lange Wege gerne unter die Füsse. «Eine Superstelle», fasst er zu- Extremismus – den er als junger Mann am eigenen Leib sammen. Eine mit Früh-, Spät- und Nachtdiensten. Eine, erfahren hat – und entsprechende Reaktionen auch die einer wohl so oder so ausfüllen kann: mechanisch hierzulande will sich Ahmad konkret nicht äussern. oder menschlich. Sein Herkunftsland Pakistan ist weit weg für ihn und In diesem Spital ist Zaheer Ahmad einer von rund 30 Pa- doch immer noch eine Heimat. Die kleinen Reis-, Baum- tientenbegleitern. Ein schöner Begriff. Denn irgendwie woll- und Zuckerrohrfelder seines Vaters liegen ihm ist es doch die Aufgabe von fast allen der über 8000 An- nach wie vor am Herzen. gestellten hier, Patienten zu begleiten … BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Zu aktuellen politischen Diskussionen über islamischen 2015;96(44):1631–1633 1633 Wer krank oder verletzt ist und mehr oder weniger hilflos in einem Spitalbett liegt, wird die Begegnung mit ihm irgendwo im UniversitätsSpital Zürich schätzen. Was sofort auffällt und im hektischen Alltag eines Grossunternehmens besonders wohltuend ist: Ahmad kann zuhören, und er lässt seinem Gegenüber den nötigen Raum. «Ich habe Zeit», sagt er. Eine Aussage, die in einem Spital, ja im Gesundheitswesen generell, kaum mehr zu hören ist. Weder sein Chef noch sein Arbeitsplan würden ihn unnötig hetzen – «Stress macht man sich selber». Es sei ihm wichtig, mit Bedacht und Respekt ans Werk zu gehen. «Ich will sauber sein und gut riechen», erklärt er. «Ich will ein Bett sorgfältig stossen. Wenn ich renne, schwitze ich. Dann rieche ich unangenehm, und das will ich nicht.» «Ich will den Patienten Hoffnung geben.» matologie ist.» Die Ärztinnen und Ärzte übrigens erlebt er nicht als arrogant. «Wenn wir viel Arbeit haben, stösst auch mal einer von ihnen ein Bett.» Medizin als Thema Kommt er als einer, der in der Spital-Hierarchie weit unten angesiedelt ist, mit denen ganz oben, den Chefärzten zum Beispiel, ins Gespräch? «Mit denen, die ich kenne, schon», antwortet Ahmad, «dann plaudern wir über dies und das. Manchmal aber haben sie ein Pro Zeit haben blem oder ein Programm im Kopf, dann bleibe ich still und störe nicht.» In Pakistan hat sich Ahmad seinerzeit in homöopathischer Heilkunde weitergebildet. Ob dies in diesem Spital bisweilen wohl ein Gesprächsthema ist? «Noch nie habe ich mit jemandem darüber gesprochen», sagt er, «obschon dies doch manchmal sicher eine Super HORIZONS Rencontre avec… methode wäre. Ich brauche nicht kiloweise Medikamente und nehme mir die nötige Zeit, um die Ursache Und zwar, wie jetzt klar wird, auch deshalb nicht, weil einer Krankheit herauszufinden. In der Schulmedizin er sich nicht nur isoliert in seiner Funktion sieht, son- muss halt vieles schnell, schnell gehen.» dern auch als Teil und damit als Visitenkarte eines Sagt’s und stösst sein Bett mit einem Lächeln auf den Ganzen: «Ich vertrete das UniversitätsSpital Zürich», Lippen, rechts und links freundlich grüssend, in die stellt Ahmad wie selbstverständlich fest. «Ich kenne Station F. jede Ecke des Spitals, und oft werde ich nach dem richtigen Weg gefragt.» Jeden Monat gebe es beim Personal meisten der Angestellten im Unterschied zu ihm halt immer etwa die gleichen Wege gehen. «Ein Arzt, der im dl[at]dlkommunikation.ch Notfall arbeitet, weiss wahrscheinlich nicht, wo die Der- Die nächste Begegnung mit ... dann regelmässig verlieren würden. Auch würden die Am Ende jeden Monats stellt die Schweizerische Ärztezeitung eine Persönlichkeit vor, die sich im Gesundheitswesen engagiert. Im November schildert Daniel Lüthi seine Begegnung mit Béatrice Aebersold, Geschäftsleiterin der Aids Hilfe Bern. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI etwa 100 Neueintretende, die sich im grossen Labyrinth 2015;96(44):1631–1633 1634 ET ENCORE... La qualité en médecine: ce qui n’est guère mesurable* Hans Stalder Prof. Dr med., membre de la rédaction Quand nos procédures suivent une certaine linéarité, les êtres vivants et donc aussi nos patients. D’autres par exemple quand l’anamnèse et l’examen clinique spécificités de ces systèmes sont l’imprévisibilité – une nous mènent au diagnostic différentiel puis, après les petite intervention peut avoir des effets imprévus – et examens complémentaires, au diagnostic final et au la sensibilité à la condition initiale, c’est-à-dire au passé, traitement, des mesures de qualité sont théoriquement ce qui fait que deux patients, même avec exactement la possibles, entre autres par le suivi des guidelines, même même pathologie, ne se ressemblent jamais complète- si ceci peut poser des problèmes [1, 2]. Mais ce qui compte ment. En plus, un système complexe ne peut être dissé- finalement dans n’importe quelle approche de qualité qué dans ses parties sans perdre son identité: on ne peut n’est pas la procédure, mais le résultat et, en médecine, donc l’analyser, par exemple par un questionnaire, et le but est d’améliorer la qualité de vie du patient. croire pouvoir le reconstituer et le comprendre dans son C’est en particulier dans l’élaboration des quality- ensemble. Enfin, un système complexe peut entrer en adjusted life years (QALYs), une procédure pour calculer contact avec d’autres. Et un de ces autres systèmes com- l’utilité d’interventions médicales comme un nouveau traitement en oncologie, qu’une appréciation de la qualité de vie a été tentée. Des questionnaires, tels que l’EQ-5D, mesurent des paramètres comme Le contact entre médecin et patient est doublement unique: deux systèmes complexes qui se rencontrent. mobilité, douleur, indépendance, anxiété, dépression, activité quotidienne [3]. Des points à chacun de plexes avec qui le patient entre en contact est justement ces items sont appliqués, puis additionnés ce qui don- le médecin qui en constitue lui-même un en soi avec nerait une valeur de la qualité de vie. On s’est aperçu toutes ces spécificités. rapidement que les résultats de ces questionnaires ne Le contact entre médecin et patient est donc double- correspondent pas toujours à ce que le patient ressent. ment unique: deux systèmes complexes qui se ren- Une question plus générale a alors été ajoutée telle que contrent. Chaque intervenant a son propre passé in- «Comment est votre état de santé aujourd’hui?» [3]. dividuel avec ses propres expériences. La qualité de ce contact et surtout la qualité du résultat de ce contact – On s’est aperçu rapidement que les résultats de ces questionnaires ne correspondent pas toujours à ce que le patient ressent. l’amélioration de la qualité de vie du patient – peuvent possiblement être pressenties ou estimées, mais ne jamais être mesurées exactement, même avec les questionnaires les plus sophistiqués. Et surtout ne pas être propos de la qualité a été patients, mais plutôt la santé selon une nouvelle défi- publié dans le BMS nition faite par un groupe d’experts: «La santé est la numéro 43 [1]. capacité de s’adapter et de s’autogérer» [4]. La capacité de s’adapter et s’autogérer est une des spéci- hans.stalder[at]saez.ch ficités des systèmes complexes qui caractérisent tous 2 3 4 Stalder H. La qualité en médecine: ce qui est (potentiellement) mesurable. Bull Méd Suisses. 2015;96(43):1588. Woolf SH, Grol R, Hutchinson A, Eccles M, Grimshaw J. Clinical guidelines: potential benefits, limitations, and harms of clinical guidelines. BMJ. 1999;318:527–30. http://phi.uhce.ox.ac.uk/inst_types.php Huber M, Knottnerus JA, Green L, van der Horst H, Jadad AR, Kromhout D, et al. How should we define health? BMJ. 2011;343:235–7. BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI Un premier texte à * 1 d’infirmité» – car elle ne s’applique jamais à un de nos Références et social et pas seulement une absence de maladie ou traduites en termes économiques… l’OMS – «un état de complet bien-être physique, mental Votre santé? Certainement pas celle de la définition de 2015;96(44):1634 BADOUX BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI La dernière page du BMS est gérée indépendamment de la rédaction. 2015;96(44)
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