Bulletin des médecins suisses 44/2015

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers
1591 Editorial
Et toujours, le secret
médical…
1594 FMH
Assura n’a pas le droit
d’exclure les porteurs
de deux titres
1634 «Et encore…»
par Hans Stalder
La qualité en médecine:
ce qui n’est guère mesurable
44 28. 10. 2015
Bulletin des
médecins suisses
1625 Tribune Modèle d’un système intégré
innovant pour hôpitaux de soins aigus
Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch
Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch
Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services
Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services
SOMMAIRE
1589
Rédaction
Rédaction Ethique
Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, Bâle (Rédacteur en chef);
Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo;
Annette Eichholtz, M.A. (Managing Editor);
Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.
Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);
Rédaction Histoire médicale
Dr med. Werner Bauer; Prof. Dr med. Samia Hurst;
Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.
Dr med. Jean Martin; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;
Rédaction Economie
Dr med. Jürg Schlup (FMH); Prof. Dr med. Hans Stalder;
lic. oec. publ. Anna Sax, MHA
Dr med. Erhard Taverna; lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)
Rédaction Droit
Me Hanspeter Kuhn (FMH)
FMH
ÉDITORIAL:Monique Gauthey
1591 Et toujours, le secret médical…
DROIT:Dominique Sprumont, Philippe Ducor
1592 Le secret médical en prison: une fausse polémique Sous le titre Mythen und Realitäten,
Steffen Lau et Josef Sachs ont récemment revisité la question du secret médical dans la prise en
charge de détenus dangereux. Les professeurs de droit D. Sprumont et P. Ducor prennent position
de manière critique et rappellent la différence fondamentale entre le rôle de thérapeute et celui
d’expert. Pour le thérapeute, le secret médical est la pierre angulaire de la relation de confiance
avec son patient, et à ce titre, il est protégé par la loi.
DROIT:Hanspeter Kuhn
1594 Assura n’a pas le droit d’exclure les porteurs de deux titres Un spécialiste en médecine interne générale et en allergologie et
immunologie du canton de Neuchâtel a déposé plainte contre Assura en raison de son exclusion du modèle du médecin de famille
motivée par sa double spécialisation. Après le Tribunal arbitral cantonal, c’est désormais le Tribunal fédéral qui donne raison au
médecin. Eclairage par le chef du Service juridique de la FMH.
ASQM:Fabienne Hohl
1595 Mettre en réseau les experts de la qualité Les médecins peuvent dès maintenant postuler pour le Swiss Quality Award.
L’un des gagnants de l’édition précédente nous parle de l’impact de ce prix sur son projet.
NÉCROLOGIE:John-David Aubert, Jean-William Fitting, Laurent P. Nicod
1597 In memoriam Philippe Leuenberger
1598 Nouvelles du corps médical
Autres groupements et institutions
SÉCURITÉ DES PATIENTS SUISSE:Olga Frank, Carmen Kerker-Specker, Chantal Zimmermann, David Schwappach
1600 Medikationsfehler mit Morphin – eine systematische Analyse La Fondation Sécurité des patients Suisse a analysé systématiquement toutes les annonces d’erreurs de la banque de données CIRRNET en lien avec l’administration de morphine et identifié les
problèmes spécifiques.
OFSP:Daniel Koch
1603 Campagne LOVE LIFE: en cas de symptômes grippaux après un rapport non protégé
Courrier / Communications
1605 Courrier au BMS
1607 Communications
SOMMAIRE
1590
FMH Services
1608 Seminare / Séminaires
1614 Emplois et cabinets médicaux
Tribune
THÈME:Daniel Liedtke, Ole Wiesinger, Christian Westerhoff, Urs Stoffel, Reto Stocker, Stephan Pahls
1625 Modèle d’un système intégré innovant pour hôpitaux de soins aigus De nombreux
hôpitaux sont confrontés aux exigences du lean management, du renouvellement des infrastructures ou du changement de leur forme juridique. L’organisation du corps médical est cependant
trop peu considérée comme un facteur de succès. Prenant pour exemple le groupe Hirslanden, les
auteurs montrent comment des médecins se sont organisés de manière spécifique à leur fonction
afin de retrouver une répartition du travail pertinente.
POINT DE VUE:Comité de l’ASSA
1629 L’âge n’est pas le seul motif Article de l’Association Suisse pour la Santé des Adolescents concernant la limite d’âge supérieure
pour l’admission dans les hôpitaux pédiatriques en Suisse, accompagné d’une prise de position de la SSMI.
1630 Spectrum
Horizons
RENCONTRE AVEC…:Daniel Lüthi
1631 «Ich will mit Herz arbeiten» Zaheer Ahmad travaille au service d’accompagnement des patients de l’Hôpital universitaire de
Zurich. Tout le monde l’appelle Ahmed, même si son nom de famille est Ahmad. Cela ne le dérange pas car ce qui compte le plus à ses
yeux, c’est faire preuve d’empathie et redonner espoir aux patients qu’il accompagne dans des étapes difficiles.
Et encore…
Hans Stalder
1634 La qualité en médecine: ce qui n’est guère mesurable Dans le numéro précédent du BMS,
Hans Stalder s’est penché sur différents aspects de la qualité pouvant potentiellement être mesurés.
Une entreprise difficile, mais la qualité de vie et la relation médecin-patient qu’il aborde ici sont
encore plus difficiles à quantifier.
BADOUX
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Paraît le mercredi
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1591
FMH Editorial
Et toujours, le secret médical…
Monique Gauthey
Médecin spécialiste, membre du Comité central de la FMH, responsable du département Médecins hospitaliers
ments centrés sur le résultat ou sur le comportement.
avec des prisonniers dangereux se mettent à douter
Mais quand on s’engage à travailler sur la durée avec
face à la pression politique. D’ailleurs, les pressions
des comportements gravement déviants, des secrets
pour amoindrir le secret médical ne faiblissent pas,
troubles, la question est toute autre. Comme le montre
bien que les médecins aient été largement soutenus
l’article du Pr Sprumont et du Pr Ducor en page 1592, la
dans leur combat, en particulier par les avocats et les
loi décrit deux rôles distincts, celui de médecin trai-
juges. C’est un débat récurrent depuis que le secret
tant et celui d’expert, et permet ainsi de préserver le
médical existe, et on sait pourtant qu’on n’a rien
cadre thérapeutique.
­
Bien que la loi soit claire, les psychiatres qui travaillent
trouvé de mieux pour garantir l’accès des soins à
toutes les populations: il s’agit d’une mesure de
santé publique au sens large. C’est une évidence
pour chacun de nous que notre confiance envers
Si l’application d’une loi met un médecin dans
un conflit éthique, c’est le devoir du médecin
de défendre son patient.
notre médecin traitant est liée à sa discrétion; de
liberté, mais aussi à la notion d’égalité. L’équivalence
gner» même sans secret médical, mais avec une res-
des soins pour les prisonniers est un socle inaliénable,
triction immédiate d’accès à certains patients ou à cer-
il ne peut pas, dans un Etat de droit, y avoir des ci-
tains troubles. Il s’agirait de maladies «honteuses», de
toyens moins égaux que d’autres.
patients en conflit avec l’autorité, comme peuvent
Grignoter un espace de liberté ou d’humanité sans le
l’être des opposants à un régime, mais aussi de patho-
défendre pied à pied est prendre le risque d’autres
logies psychiatriques. Quand il faut respecter les se-
atteintes encore plus graves. On ne peut que citer
crets de patients envers et contre tout, ce sont des
Benjamin Franklin: «Un peuple prêt à sacrifier un peu
secrets graves pour des patients qui sont évidemment
de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni
une petite minorité.
l’autre et finit par perdre les deux.»
­
­
­
­
­
­
­
On touche à des notions fondamentales comme la
Les médecins pourraient bien sûr continuer à «soi-
­
notre confiance dépend notre désir de nous confier.
Ce serait aussi imposer aux médecins que la loi soit
Grignoter un espace de liberté ou d’humanité
sans le défendre pied à pied est prendre le
risque d’autres atteintes encore plus graves.
au-dessus de l’éthique. Si l’application d’une loi mettait
un médecin dans un conflit éthique, ce serait le devoir
du médecin de défendre son patient. Inverser cette
logique mettrait les médecins dans une impasse; on
Que les psychiatres pensent pouvoir travailler en toute
pourrait toujours et sans fondement leur reprocher de
transparence avec des patients contraints au soin par
ne pas avoir signalé un fait connu d’eux seuls. Le rap-
l’autorité judiciaire n’est pas un argument suffisant
port de confiance est une chose fragile, un écart suffit
pour modifier le cadre légal. Ils peuvent sûrement le
pour le perdre.
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
faire en n’abordant pas certains sujets, pour des traite-
2015;96(44):1591
1592
FMH Droit
Le secret médical est comme une montre à complications: c’est sa complexité qui fait sa richesse, mais son application suscite beaucoup de questions. Le discours inquiet sur la dangerosité de certains détenus et la prétendue
cécité des médecins a mis sous pression les psychiatres forensiques. Les divergences apparues ne sont pourtant
pas liées à un Röstigraben, comme le montre l’article ci-dessous, car la loi est claire, mais à la crainte des médecins à utiliser pleinement toutes les potentialités du secret médical, finalement à l’avantage de la société.
Monique Gauthey, médecin spécialiste, membre du Comité central de la FMH,
responsable du département Médecins hospitaliers
Psychiatrie forensique et secret médical – à propos de l’article de Lau et Sachs [1]
Le secret médical en prison:
une fausse polémique
Dominique Sprumont a , Philippe Ducor b
a
b
Prof. Dr iur., Directeur adjoint de l’Institut de droit de la santé, Vice-directeur SSPH+ / ERSP, Université de Neuchâtel
Prof. Dr iur., Dr med., avocat, Genève
Sous le titre Mythen und Realitäten, Steffen Lau et Josef Sachs ont récemment revisité
la question du secret médical dans la prise en charge de détenus dangereux [1]. Leur
intention était de recentrer le débat sur la réalité de la psychiatrie forensique
en réponse au discours «émotionnel» qui, selon eux, prédomine en Suisse romande.
Malheureusement, loin de combattre les mythes, l’article ne fait que les accentuer tout
en prenant quelques libertés avec le cadre légal de la pratique médicale en prison.
même obligation générale de respecter les droits des
dique de base selon lequel en l’absence d’une règle
patients dans le secteur public et dans le secteur privé.
de droit spécifique, on applique les règles générales.
Le médecin reste toujours médecin. Ce principe est du
Concrètement, cela signifie que les médecins interve-
reste confirmé par les lois cantonales d’application du
nant en prison ou mandatés par la justice sont tenus de
Code pénal qui reconnaissent qu’en matière de santé,
respecter les mêmes règles fondamentales avec les pa-
les détenus ont les mêmes droits que les autres per-
tients détenus qu’avec les patients en liberté, à moins
sonnes. La FMH a ainsi toujours fermement défendu le
qu’il n’existe des dispositions légales particulières qui
principe de l’équivalence des soins en médecine péni-
modifient leurs droits et obligations. Selon Lau et
tentiaire ou, encore récemment, dans le cadre des ren-
Sachs, le rapport de droit spécial entre le détenu dange-
vois forcés.
­
­
­
Premièrement, il convient de rappeler un principe juri-
reux et l’administration pénitentiaire et judiciaire
serait un motif justificatif suffisant. Ils sous-entendent que, dès lors que la relation patient–méde-
En l’absence d’une règle de droit spécifique,
on applique les règles générales.
cin en prison ne relève pas du droit privé, le régime
1 Lau S, Sachs J. Mythen und
Realitäten. Bull Méd
Suisses. 2015;96(37):1331–3.
qu’il ne faut pas seulement tenir compte du droit des
ment laisse songeur dans la mesure où, appliqué à la
détenus au respect de leur sphère privée, mais égale-
lettre, il impliquerait que les patients hospitalisés dans
ment de celui de la société d’être protégée. Cet argu-
des établissements de droit public, non soumis au droit
ment rappelle le slogan de certains politiciens lors des
privé, seraient aussi placés sous un régime spécial. Il
affaires Adeline et Marie, selon lequel «le doute doit
n’en est pourtant rien. Il suffit pour cela de se référer à
bénéficier à la société». Posé en des termes aussi géné-
l’art. 40 de la Loi fédérale sur les professions médicales
raux, il est difficile de leur donner tort. La réalité est
(LPMéd), de même qu’aux nombreuses législations
toutefois plus complexe. L’enjeu est moins dans les
cantonales sur la santé, qui imposent aux médecins la
droits des détenus dangereux que dans le mandat que
­
Lau et Sachs soutiennent aussi dans leur conclusion
nelles serait fondamentalement différent. Cet argu-
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
Références
des droits des patients et des obligations profession-
2015;96(44):1592–1593
1593
la justice confie aux médecins en vertu du Code pénal
(CPP) établit une distinction claire entre les deux, un
(CPS). Pour mémoire, c’est justement parce qu’ils sont
expert ne pouvant en même temps agir comme théra-
dangereux que les juges prescrivent des mesures thé-
peute et inversement [4]. Il s’agit d’un principe général
rapeutiques [2] dans le but de faire baisser leur dange-
du droit, qui se traduit par des règles de révocation éga-
rosité. C’est une obligation à laquelle le juge ne peut
lement consacrées dans les codes de procédures civile
déroger. Juridiquement, le psychiatre forensique qui
[5] et administrative [6]. La raison en est simple. Le thé-
agit sous mandat de la justice a ainsi un véritable devoir
rapeute se trouve dans un rapport de proximité avec
vis-à-vis de la société, dans le respect de ses obligations
son patient, ce qui est susceptible d’altérer son juge-
de médecin. C’est précisément en raison de ce mandat
ment et constitue une source de conflits d’intérêts po-
que de nombreux médecins pénitentiaires, les sociétés
tentiels. Afin de protéger la société, le Code pénal a dès
cantonales de médecins, la FMH et l’Académie Suisse
lors établi des procédures spécifiques visant à évaluer
des Sciences Médicales ont défendu et continueront à
la dangerosité des délinquants particulièrement à
défendre le secret médical en prison. La mission du
risque [7]. Cette évaluation se fait sous contrôle judi-
psychiatre forensique est impossible sans secret.
ciaire et avec la participation de plusieurs experts, le
­
FMH Droit
plus souvent dans un regard interdisciplinaire. En ce
Cela ne signifie pas pour autant que médecin
et autorités pénitentiaires et judiciaires ne
peuvent pas communiquer.
qui concerne la transmission d’information par un
médecin à la justice dans le cadre d’une procédure
pénale, il convient encore de rappeler l’art. 171 al. 3 CPP
qui réserve explicitement le secret médical. Le Tribunal
L’efficacité d’un traitement dépend dans une large me-
fédéral a ainsi jugé contraire à cette disposition la loi
sure du rapport de confiance qui s’établit entre patient
sur la santé bâloise qui entendait créer un devoir géné-
et médecin. Le secret médical [3] est la pierre angulaire
ral d’information dans de telles circonstances [8].
de ce rapport de confiance. Le mettre à mal prive le thé-
Il est regrettable que Lau et Sachs ne tiennent pas mieux
rapeute d’une partie de sa capacité de soigner, vidant
compte de la différence entre le rôle de thérapeute
ainsi de son sens le mandat thérapeutique prévu dans
et celui d’expert. Leur article donne à penser que les
le Code pénal. Cela ne signifie pas pour autant que méde-
médecins qui remplissent consciencieusement leur
cin et autorités pénitentiaires et judiciaires ne peuvent
rôle de thérapeute manquent à leur devoir vis-à-vis de
pas communiquer. Au contraire, comme le constatent
la société. Ils semblent défendre l’idée que les méde-
avec justesse Lau et Sachs, toute mesure thérapeutique
cins en prison devraient être des auxiliaires de la jus-
fait l’objet d’un suivi par l’autorité en charge de l’appli-
tice avant d’être des thérapeutes. Cela est inquiétant,
cation des peines. Le «mandat thérapeutique» établi
car contraire aux objectifs même du Code pénal et de la
suisse du 5 octobre 2007
entre le patient-détenu, le médecin et la justice, en
politique criminelle qu’il consacre. Dans leur carica-
(CPP). Voir l’art. 56 al. 4bis
pleine connaissance et accord du patient-détenu, pré-
ture des médecins soucieux du secret médical en pri-
cise les éléments qui font l’objet d’un échange d’infor-
son, prétendument trop proches de leurs patients, Lau
mation entre le médecin et la justice, par exemple le
et Sachs omettent de mentionner qu’en pratique ces-
respect des prescriptions médicales, la participation
mêmes médecins communiquent régulièrement avec
aux séances, l’avancement du traitement selon les ob-
la justice et les autorités pénitentiaires sur la base de leur
2 Art. 56ss du Code pénal
suisse du 21 décembre 1937
(CP).
3 Art. 321 CP.
4 Art. 56–60, 183 al. 3 du
Code de procédure pénale
CP pour l’internement.
5 Art. 47–51, 183 al. 2 du Code
de procédure civile du
19 décembre 2008 (CPC).
6 Art. 10 de la loi fédérale sur
la procédure administrative du 20 décembre 1968
mandat thérapeutique. De même, ils feignent d’igno-
doivent être fournis de manière régulière sur la base
rer que, conformément à l’article 17 CPS, il arrive à ces
requièrent l’appréciation
d’un calendrier préétabli. Ces éléments ne sont pas
mêmes médecins d’informer sans tarder les autorités
contestés et font partie intégrante de la pratique médi-
d’un danger imminent.
cale en prison en Suisse.
Il n’y a pas en médecine une seule vérité. Il est sain que
La question soulevée par la révision de certaines lois
les praticiens puissent défendre des approches diffé-
d’application du Code pénal en Suisse romande est ail-
rentes. Le cadre légal reste toutefois le même pour tous,
leurs. Elle porte sur les faits et évènements survenant
et il n’est pas inutile d’en rappeler la teneur. La FMH et la
Dominique Sprumont
en dehors du mandat thérapeutique, qui pourraient
Conférence des Médecins Pénitentiaires Suisses (CMPS)
Institut de droit de la santé
avoir une incidence sur l’appréciation des risques pré-
sont bien placées pour le faire! A partir de là, il sera
Avenue du 1er Mars 26
sentés par le détenu. A ce propos, il convient de rappe-
possible aux spécialistes de se positionner en identi-
CH-2000 Neuchâtel
ler la différence fondamentale entre le rôle de théra-
fiant les pratiques acceptables, plutôt que de se perdre
peute et celui d’expert que sont amenés à assumer les
dans de fausses polémiques.
(PA).
d’une commission de
dangerosité.
8 Arrêt du Tribunal fédéral
1B_96/2013 du 20 août 2013.
Correspondance:
­
Prof. Dr
Université de Neuchâtel
Tél. 032 718 21 96
Dominique.Sprumont[at]
unine.ch
psychiatres forensiques. Le Code de procédure pénale
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
­
jectifs de diminution de la dangerosité, etc. Les rapports
7 Art. 62d, 64b et 75a CP qui
2015;96(44):1592–1593
1594
FMH Droit
Concernant l’arrêt du Tribunal fédéral du 22 septembre 2015 [1]
Assura n’a pas le droit d’exclure
les porteurs de deux titres
Hanspeter Kuhn
Avocat, chef du Service juridique de la FMH
L’assurance-maladie Assura propose un modèle d’assu-
Or, Assura n’est pas parvenue à prouver que le porteur de
rance avec un choix limité de fournisseurs de prestations,
deux titres intimé est plus cher que ses concurrents. Son
plus connu sous le nom de modèle du médecin de famille.
exclusion de la liste des médecins de famille contrevient
Depuis le 1er janvier 2012, elle exclut catégoriquement de ce
dès lors à l’interdiction de l’arbitraire, à l’égalité de droit et
modèle les porteurs de deux titres de spécialiste. Un spé-
à l’égalité entre concurrents (consid. 9).
cialiste en médecine interne générale et en allergologie et
immunologie du canton de Neuchâtel a déposé plainte
Commentaire
contre cette exclusion. Après le Tribunal arbitral cantonal,
Avec cette importante décision de principe, le Tribunal fé-
c’est désormais le Tribunal fédéral qui lui donne raison.
déral clarifie la situation en rappelant que l’assureur doit
respecter les droits fondamentaux des médecins, y compris
tères de sélection pour les listes de médecins de famille
lorsqu’il propose des formes d’assurance particulières et à
doivent donc être objectifs et justifiés dans chaque cas par-
ce titre, il est soumis au droit public. Dans le domaine des
ticulier. Les exclusions forfaitaires ne sont pas admises.
soins intégrés (Managed care), il est donc également tenu
Le Service juridique de la FMH avait déjà prévenu Assura en
de respecter, à l’égard du médecin, l’art. 35 al. 2 de la Consti
2011: «L’assureur-maladie qui propose des modèles du mé-
tution fédérale: «Aussi, dans l’exécution de ses tâches pu-
decin de famille [ ] agit comme un intermédiaire de l’Etat
bliques, l’assureur-maladie est-il tenu de respecter les droits
et à ce titre, il n’est plus libre d’agir comme il l’entend mais
fondamentaux et de contribuer à leur réalisation.» (consid. 5)
il doit se soumettre aux principes qui régissent l’adminis-
L’assurance-maladie sociale obligatoire doit essentielle-
tration, dont notamment les principes d’interdiction de
ment «assurer […] que les restrictions d’accès soient éta-
l’arbitraire et d’égalité de traitement. Selon l’art. 41 al. 4
blies selon des critères objectifs qui prennent en compte les
LAMal, seule la prise en charge plus avantageuse constitue
principes de la concurrence de manière appropriée» (le Tri-
un critère: ‘L’assuré peut, en accord avec l’assureur, limiter
bunal fédéral reprend ici ses considérants de l’arrêt de
son choix aux fournisseurs de prestations que l’assureur
2003 sur le gel des admissions).
désigne en fonction de leurs prestations plus avantageuses
«D’après le principe de l’égalité de traitement entre per-
(art. 62, al. 1 et 3).’ L’assureur doit traiter les patients et les
sonnes appartenant à la même branche économique, sont
médecins sur un même plan d’égalité conformément à
interdites les mesures qui causent une distorsion de la
la loi. En d’autres termes, lorsque dans une même localité,
compétition entre concurrents directs, c’est-à-dire celles
il inscrit l’interniste A sur la liste mais pas l’interniste et
qui ne sont pas neutres sur le plan de la concurrence.»
rhumatologue B, il doit pouvoir prouver que – pour des
Selon l’ATF 125 I 431 sur les heures d’ouverture des maga-
patients comparables – B coûte plus cher que A» [2].
sins à Zurich cité par le Tribunal fédéral, l’égalité de traite-
Le Tribunal fédéral a donc désormais entièrement confirmé
ment entre personnes appartenant à la même branche
ces considérations, ce dont la FMH prend connaissance
économique va plus loin que le principe de l’égalité de trai-
avec satisfaction. Depuis l’exclusion des porteurs de deux
tement général: elle garantit une protection contre les iné-
titres de la liste des médecins de famille par Assura en
galités de traitement de la part de l’Etat, qui avantageraient
2012, la FMH s’est investie pour remédier à cette situation
ou désavantageraient certains concurrents, notamment
en prodiguant des conseils juridiques aux médecins
juridique de la FMH à
par différentes contraintes ou par une régulation étatique
concernés et en proposant en 2013 d’apporter son soutien
Assura, 25.10.2011.
de l’accès au marché ou de son exclusion (consid. 7.2).
financier, dans des cas indiqués, lors de procès. En 2014,
Le choix des médecins pour les listes dites de médecins de
elle s’est également engagée au Parlement aux côtés de la
famille doit avoir lieu exclusivement «en fonction de leurs
Société Vaudoise de Médecine pour l’acceptation de l’ini-
Elfenstrasse 18
prestations plus avantageuses». Le Tribunal fédéral a re-
tiative parlementaire 13.433 «Non-discrimination des mé-
CH-3000 Berne 15
jeté l’affirmation péremptoire d’Assura selon laquelle les
decins spécialistes en médecine interne générale titu-
porteurs de deux titres seraient plus chers. L’assureur doit
laires d’un deuxième titre de spécialiste». Il est donc
le démontrer concrètement dans chaque cas particulier.
réjouissant que le Tribunal fédéral clarifie la situation.
Lettre du Service
­
Correspondance:
Service juridique de la FMH
Tél. 031 359 11 11
Fax 031 359 11 12
lex[at]fmh.ch
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BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
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9C_201/2015.
1
...
dans le domaine des soins intégrés (Managed care). Ses cri-
L’assureur-maladie exerce une tâche de l’Etat y compris
­
Extraits de l’arrêt
2015;96(44):1594
1595
FMH ASQM
Mise au concours: Swiss Quality Award 2016
Mettre en réseau les experts
de la qualité
Interview: Fabienne Hohl
Vous avez développé un projet novateur en faveur de la qualité qui a fait ses preuves
dans la pratique? Le Swiss Quality Award 2016 vous offre une plateforme idéale
pour le présenter à un vaste public spécialisé. Nous avons rencontré le Dr Christophe Luthy des Hôpitaux Universitaires de Genève, qui nous parle des répercussions du prix attribué en 2013 au Réseau douleur.*
Votre équipe du Réseau douleur a remporté le Swiss
Quality Award en 2013 avec son projet «Agissons
ensemble contre la douleur!» qui vise à améliorer la
prise en charge de la douleur dans les soins hospitaliers. Comment, d’après vous, ce projet s’est-il
distingué?
Les membres du jury du Swiss Quality Award sont
mieux placés que moi pour répondre à cette question!
J’espère que l’enthousiasme et la créativité que le Réseau
douleur cherche à transmettre aux collaborateurs interdisciplinaires des Hôpitaux Universitaires de Genève
(HUG) ont été identifiés comme des éléments essentiels de notre approche de la qualité! Améliorer la prise
en charge de la douleur est un processus de longue
haleine. Il convient notamment de stimuler les échanges
d’idées et le partage des compétences à de multiples
niveaux. Il convient de créer des synergies entre les
différentes ressources qui existent dans une institution
comme les HUG, tant en personnels motivés et formés
qu’en moyens techniques. Tout ceci afin que ces res-
Dr Christophe Luthy, président du Réseau douleur des
Hôpitaux Universitaires de Genève: «Le Swiss Quality Award
nous a offert une audience locale mais aussi plus largement
une audience en Suisse et à l’étranger.»
sources soient plus largement utilisées pour soulager
les malades.
des écoles professionnelles, avec des organisations de
soins à domicile et avec d’autres hôpitaux dans les can-
Correspondance:
Dr Christophe Luthy
Réseau douleur
Qu’est-ce qui vous a poussé à inscrire votre projet
tons de Vaud, de Neuchâtel et du Valais notamment.
au Swiss Quality Award et pas à une autre plateforme?
Nous avons également été honorés par un premier prix
L’audience offerte par cette plateforme pour faire
attribué par la Société Suisse d’Etudes et de traitement
connaître nos actions et établir des liens avec d’autres
de la Douleur (SSED/SGSS).
collègues a constitué un élément déterminant. Nous
Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4
avons raisonné en termes d’audience locale mais aussi
Qu’y a-t-il de nouveau au sein du Réseau douleur
CH-1205 Genève
plus largement en termes d’audience en Suisse et à
depuis l’attribution du Swiss Quality Award 2013?
l’étranger.
Le Réseau douleur est en évolution régulière (www.
christophe.luthy[at]hcuge.ch
* Vous trouverez le poster
hug-ge.ch/reseau-douleur). Brièvement, nous avons
Ces dernières années, nos collaborations interdiscipli-
indicateur institutionnel de la qualité des prises en
naires se sont étendues au sein même des HUG mais
charge. Ceci principalement par le biais de formations et
également avec des partenaires extérieurs comme avec
d’enquêtes conduites auprès des collaborateurs multi-
contre la douleur!» sur
www.swissqualityaward.ch
→ Les projets
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
encore renforcé l’utilisation de la douleur comme un
«Agissons ensemble
du projet Réseau douleur
Qu’est-ce que ce prix a apporté au Réseau douleur?
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FMH ASQM
1596
disciplinaires et des malades. Par ailleurs, nous travaillons à diffuser et à développer du matériel d’information et d’aide à la décision. Ces derniers 18 mois, un
accent particulier a été porté afin d’améliorer la prise
Remportez vous aussi le Swiss
Quality Award!
en charge de la douleur induite par les soins (amélioration des pratiques cliniques et de la documentation
dans les dossiers des malades) et sur l’antalgie post­
opératoire (formation des professionnels, coordination
interprofessionnelle, diffusion des nouvelles recommandations institutionnelles).
Quelles seraient vos priorités en matière de qualité
des soins?
La nature des soins modernes est en mutation à de
multiples niveaux: possibilités de la médecine, évolution des demandes et du profil des malades, interdisciplinarité, coordination entre les hôpitaux et les soins
ambulatoires, modes de remboursement, contrôle budgétaire par exemple. Personnellement, j’attache une
grande importance à lier les soins à la recherche et réciproquement afin de transférer les connaissances théo-
Les idées novatrices en faveur de la qualité dans le domaine de
la santé méritent d’être connues – c’est là l’objectif du Swiss
Quality Award, qui entend établir un lien entre les pionniers de
la qualité, faire connaître des idées ayant fait leurs preuves
et nourrir le débat spécialisé. Le Swiss Quality Award récompense les meilleurs projets dans les catégories secteur ambulatoire, secteur hospitalier et projet intersectoriel, dotée chacune d’un prix de 10 000 francs. En outre, une récompense
d’une valeur de 2000 francs est décernée au meilleur poster.
Inscrivez donc sans plus attendre votre projet! Le délai d’inscription est fixé au 8 janvier 2016. Vous trouverez de plus
amples informations sur www.swissqualityaward.ch.
riques dans la pratique et réciproquement. Les progrès
de la qualité des soins et la maîtrise des coûts imposent
consentement et un meilleur partenariat. Les prises en
cette ouverture et ces collaborations. Pour donner des
soins complexes nécessitent une attention aux aspects
exemples concrets, les projets qui étudient le partena-
cliniques comme aux aspects organisationnels. La col-
riat avec le malade et sa satisfaction ainsi que l’optima-
laboration médicale avec les autres professionnels de
lisation des modes d’organisation interdisciplinaire des
santé, mais aussi la collaboration entre les soins ambu-
FMH / Division DDQ
soins constituent des priorités selon moi. Mes deux
latoires et les soins hospitaliers, constituent donc des
Elfenstrasse 18
mots clés sont donc «partenariat avec les malades» et
domaines d’amélioration à fort impact sur la qualité
«interdisciplinarité»! Ceci car la médecine d’aujourd’hui
des soins.
Correspondance:
Michelle Gerber
CH-3000 Berne 15
Tél. 031 359 11 11
info[at]swissqualityaward.ch
nécessite un échange d’informations pour un meilleur
Hommage au Prof. Christoph Röder
Le Dr Christoph Röder nous a quittés subitement le 23 août 2015.
Son décès nous a profondément touchés et laisse un grand vide.
Christoph Röder était directeur de l’Institut pour la recherche
évaluative en médecine de l’Université de Berne qu’il représentait non seulement lors du Swiss Quality Award, mais aussi
lors du Symposium national pour la gestion de la qualité dans
le secteur de la santé. C’était un homme engagé et enthousiaste aux propositions innovantes. Son humour et sa collégialité ont marqué le secteur de l’assurance qualité en médecine. Grâce à son excellent réseau, il a su initier des
collaborations fructueuses et inviter des orateurs passionnants au symposium. Nous lui en sommes très reconnaissants. Christoph, tu vas nous manquer.
Les organismes responsables du Swiss Quality Award:
Société Suisse pour le Management de Qualité dans la Santé
Institut pour la recherche évaluative en médecine de l’Université de Berne
FMH, département Données, démographie et qualité /
Académie suisse pour la qualité en médecine
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1597
FMH Nécrologie
In memoriam Philippe Leuenberger
Philippe Leuenberger
(1944–2015)
née de nombreuses et prestigieuses publications. A
pneumologues suisses ont appris la disparition le
l’heure actuelle, le projet SAPALDIA, toujours actif, en-
28 septembre dernier du Professeur Philippe Leuen-
tame sa troisième décennie.
berger. Chef du Service de Pneumologie du CHUV de
Puis au début des années 2000 sont apparus peu à peu
1982 à 2007, Philippe Leuenberger a été une figure mar-
des symptômes révélant que le corps se refusait insi-
quante de la pneumologie de notre pays.
dieusement d’obéir à son maître. Les progrès de la mala-
Après avoir effectué sa formation médicale à l’Univer-
die obligèrent Philippe Leuenberger à quitter préma-
sité de Lausanne en 1969, il accomplit sa spécialisation
turément le service de pneumologie, étant parvenu
en maladie respiratoire auprès du Prof. Favez, puis un
à l’extrême limite de ses forces. Le qualificatif qui
stage postdoctoral de deux ans à la Columbia Univer-
résume le mieux la personnalité de ce gentleman est
sity, New York. De retour à Lausanne, il accompagna le
celui «d’élégance». Non pas seulement une élégance
­
C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que les
déménagement du service des hauteurs de Sylvana
dans le nouveau bâtiment hospitalier du CHUV, en
conduisant en parallèle l’évolution de cette spécia-
Sa grande œuvre restera sans conteste l’étude
SAPALDIA.
lité, de l’ancienne phtysiologie vers une discipline
de surface mais surtout une qualité et une chaleur
blèmes de santé publique que sont l’asthme et la BPCO.
dans le contact qui étaient unanimement appréciées.
Son rayonnement l’amena à présider, entre autres, la
Alors que ces derniers temps la souffrance laissait des
Société Suisse de Pneumologie et d’être choisi comme
traces ostensibles sur son visage, son regard conservait
organisateur du congrès de l’European Respiratory
cette fraîcheur et cet émerveillement qui l’ont toujours
Society en 1999 à Genève.
caractérisé.
Il fut également pionnier dans le domaine pédagogique,
Philippe Leuenberger savait que la science médicale est
étant un des premiers à concevoir un enseignement
un domaine mouvant et que les certitudes d’aujourd’hui
assisté par CD-ROM dans le courant des années 80. A de
seraient très certainement remises en doute demain.
nombreuses reprises, les étudiants de la Faculté de
Aussi a-t-il pris le parti tout au long de sa carrière de
Médecine l’ont élu «meilleur enseignant de l’année».
faire partager non pas uniquement un savoir ou un
Mais sa grande œuvre restera sans conteste l’étude
savoir-faire mais avant tout son savoir-être. Ses élèves
SAPALDIA, vaste cohorte réunissant quelque 10 000 par-
ne peuvent que lui être reconnaissants d’avoir reçu un
ticipants de toute la Suisse dont les données respira-
tel enseignement durable.
toires ont été collectées au début des années 90 puis à
A ses proches qui l’ont secondé pendant sa carrière pro-
nouveau en 2000. Grâce à la perspicacité et au leader-
fessionnelle et qui l’ont soutenu pendant la maladie
ship de Ph. Leuenberger, cette étude épidémiologique,
nous exprimons toute notre sympathie.
moderne, interactive et connectée aux grands pro-
unique à l’échelle de notre pays, a permis de nombreuses découvertes sur les effets respiratoires de la
Prof. John-David Aubert,
pollution atmosphérique et a gagné très vite une répu-
Jean-William Fitting, Laurent P. Nicod,
tation internationale. Ce succès a permis de poursuivre
Service de Pneumologie, CHUV Lausanne
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
l’étude pour une nouvelle décennie, à nouveau couron-
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1598
FMH Nouvelles du corps médical
Nouvelles du corps médical
Marc Gainon (1938), † 14.6.2015,
Spécialiste en médecine interne générale,
2900 Porrentruy
Franco Spinelli (1933), † 1.9.2015,
Facharzt für Allgemeine Innere Medizin,
4414 Füllinsdorf
Praxiseröffnung /
Nouveaux cabinets médicaux /
Nuovi studi medici
Stefanus Paas, Facharzt für Allgemeine Innere
Medizin, 5102 Rupperswil, angestellt in Praxis in Aarau seit 1. Oktober 2015
LU
Sophie Steger, 5452 Oberrohrdorf, Praxiseröffnung in Oberrohrdorf per 4. September 2015
Kathrin Waldburger-Hauri,
Praktische Ärztin und Fachärztin für All
gemeine Innere Medizin, Zentralstrasse 42,
6030 Ebikon
­
Todesfälle / Décès / Decessi
als Chef- und Leitende ÄrztInnen:
Thomas Hirt, Facharzt für Orthopädische
Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, 3417 Rüegsau, Leitender Arzt
im Spital Muri per 1. Februar 2016
Beat Weber (1943), † 10.9.2015,
Facharzt für Allgemeine Innere Medizin,
8840 Einsiedeln
Reinhard Kern,
Praktischer Arzt und Facharzt für
Allgemeine Innere Medizin, Marktgasse 3,
8600 Dübendorf
Andreas Maurer, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie
des Bewegungsapparates,
D-79639 Grenzach-Wyhlen, Leitender Arzt im
Gesundheitszentrum Fricktal in Laufenburg
seit 1. Januar 2014
­
André Müller (1918), † 8.9.2015,
Spécialiste en oto-rhino-laryngologie,
1110 Morges
­
ZH
Rolf Weber (1948), † 15.9.2015,
Facharzt für Allgemeine Innere Medizin,
2575 Gerolfingen
Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärzte
verband haben sich angemeldet:
­
Aargauischer Ärzteverband
Diese Kandidaturen werden in Anwendung
von Art. 5 der Statuten des Aargauischen
Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen
müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt
machung schriftlich und begründet der
Geschäftsleitung des Aargauischen Ärztever
bandes eingereicht werden. Nach Ablauf der
Einsprachefrist entscheidet die Geschäftsleitung über Gesuch und allfällige Einsprachen.
als ordentlich praktizierende Mitglieder:
­
­
Ärztegesellschaft des Kantons Bern
Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio
Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat
sich angemeldet:
Sandra Fussen, Fachärztin für Allgemeine
Innere Medizin, FMH, 4803 Vordemwald,
Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in
Othmarsingen per 1. Januar 2016
­
­
Olivier Moret (1955), † 30.9.2015,
Spécialiste en chirurgie orthopédique
et traumatologie de l’appareil locomoteur,
1920 Martigny
Alexander Ehrhardt, Facharzt für Anästhesiologie, 8634 Hombrechtikon, Praxiseröffnung
in Praxisgemeinschaft in der Hirslanden
Klinik in Aarau per 1. Dezember 2015
­
Eric Eggenschwiler (1926), † 28.9.2015,
Facharzt für Oto-Rhino-Laryngologie,
4104 Oberwil BL
Lukas Beer, Facharzt für Anästhesiologie,
FMH, 4524 Günsberg, Belegarzt in der Klinik
Villa im Park in Rothrist seit 1. August 2015
­
Eduard Gross (1921), † 24.9.2015,
Spécialiste en médecine interne générale,
6598 Tenero
­
Michaela Kammerer, D-79730 Murg, Praxis
eröffnung in Praxisgemeinschaft in Zei
ningen seit 1. Oktober 2015
­
­
Sergio Roger Thomann, Facharzt für Ortho
pädie und Traumatologie des Bewegungs
apparates, FMH, Klinik Siloah, Worbstrasse 316,
3073 Gümligen
­
Heribert Wallimann (1945), † 1.10.2015,
Facharzt für Allgemeine Innere Medizin,
6215 Beromünster
Ulrich Erwin Hasler (1923), † 7.10.2015,
Facharzt für Allgemeine Innere Medizin,
9000 St. Gallen
Hans Rudolf Sahli (1928), † 9.10.2015,
Facharzt für Chirurgie, 3000 Bern 25
Pia Kälin, Fachärztin für Allgemeine Innere
Medizin, FMH, 5000 Aarau, Praxiseröffnung
in Praxisgemeinschaft in Aarau seit 1. Mai 2015
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
Gabriella Lendvaine, Fachärztin für Ophthalmologie, D-78224 Singen, angestellt in Praxis
in Bad Zurzach seit 1. August 2015
Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen
innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung
schriftlich und begründet beim Präsidenten
des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio
eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist
entscheidet der Vorstand über die Aufnahme
der Gesuche und über die allfälligen
Einsprachen.
2015;96(44):1598–1599
1599
FMH Nouvelles du corps médical
Ärztegesellschaft Thurgau
Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion
Stadt hat sich gemeldet:
Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des
Kantons Schwyz hat sich angemeldet:
Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau
hat sich gemeldet:
Gholam Reza Afarideh, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Luzerner Kantons
spital, Departement Medizin-Angiologie,
6000 Luzern 16
Wilfried Schippert, Facharzt für Dermatologie
und Venerologie, Taläckerstr. 5,
D-72119 Poltringen. Tätigkeit in Hautarzt
praxis Brunnen
Lorenz Nägeli, Riedern 18, 9325 Roggwil
Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der
Publikation schriftlich und begründet zu
richten an: Ärztegesellschaft des Kantons
Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern
­
Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz
­
Ärztegesellschaft des Kantons Luzern
Einsprachen gegen diese Aufnahme richten
Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med.
Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.
ENVOYEZ VOS PROJETS AVANT LE 8 JANVIER 2016
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
Le Swiss Quality Award récompense les meilleures innovations en matière
de qualité dans le système de santé. Participez et enregistrez votre projet sur
le site www.swissqualityaward.ch.
2015;96(44):1598–1599
1600
AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Sécurité des patients Suisse
Medikationsfehler mit Morphin –
eine systematische Analyse
Olga Frank a , Carmen Kerker-Specker b , Chantal Zimmermann c , David Schwappach d
Dr., Leitung Projekte, Produkte, Dienstleistungen, Patientensicherheit Schweiz
MScN, Projektmanagerin, Patientensicherheit Schweiz
c
M.A., Projektmanagerin, Patientensicherheit Schweiz
d
Prof. Dr., MPH, Wissenschaftlicher Leiter, Patientensicherheit Schweiz
a
b
­
Die Stiftung Patientensicherheit Schweiz hat alle Fehlermeldungen in der CIRRNETDatenbank, welche die Thematik Morphin aufgreifen, systematisch analysiert und
spezifische Problemfelder identifiziert. Am häufigsten kommen Medikationsfehler
mit Morphin in der Phase der Ausgabe bzw. der Vorbereitung vor. Neben Berechnungsfehlern sind es auch Fehler bei der Programmierung von Infusomaten/
Perfusoren oder Verwechslungen von Morphin und Pethidin.
Einleitung
wird, sind die nachstehenden Ergebnisse nicht reprä-
Medikationsfehler gehören zu den häufigsten Fehlertypen sowohl im ambulanten als auch im stationären
ein grosses Risiko dar. Es kann beispielsweise zu Ver
­
Bereich. Daher stellen sie für die Patientensicherheit
wandte Methode zeigt jedoch, dass die Identifikation
von spezifischen Problemfeldern möglich ist, die sich
wiederum für die Entwicklung von Verbesserungsmassnahmen in den Gesundheitsinstitutionen eignen.
lichen Behandlungskosten, unerwünschten Neben
­
­
zögerungen im Heilungsprozess kommen, zusätz
sentativ für Medikationsfehler mit Morphin. Die ange-
wirkungen oder bleibenden Gesundheitsschäden. Um
Methode
Medikationsfehler zu vermeiden, sind Kenntnisse
Die CIRRNET-Datenbank wurde mittels einer Freitext-
über Risikofaktoren und deren Ursachen wichtig.
­
Medikamente, die häufig mit Medikationsfehlern in
Zusammenhang stehen und mit schweren Folgen für
den Patienten verbunden sein können, sind dabei von
­
besonderem Interesse. Zu diesen Medikamenten zählt
Morphin, welches das Institute for Safe Medication
Practices (ISMP) [1] auf der Liste der Hochrisikomedikamente für den akutstationären Bereich führt.
Patientensicherheit Schweiz hat aufgrund der hohen
Relevanz der Medikationsfehler mit Morphin alle Fehlermeldungen in der CIRRNET*-Datenbank mit einer
* CIRRNET (Critical Incident
Reporting & Reacting
beschriebenen Morphinproblematik systematisch
analysiert. Zudem wurden spezifische Problemfelder
NETwork) wird seit 2006
entlang der einzelnen Schritte im Medikationsprozess
von Patientensicherheit
identifiziert. Eine solche Auswertung der CIRRNET-
Schweiz (= Stiftung für
suche mit festgelegten Stichworten (Morph, BTM, Capros, Kapanol, MST, MSR, MSI, M-STADA, M-long, M-beta,
M-retard, Schmerzpflaster, Sevre) auf relevante Fehlermeldungen für den Zeitraum vom 25.9.2006 bis
31.12.2014 durchsucht. Die Fehlermeldungen wurden
von zwei Personen mit Fachexpertise nach den fünf
Phasen des Medikationsprozesses («Verschreibung/Verordnung», «Dokumentation», «Ausgabe/Vorbereitung»,
«Verabreichung», «Monitoring/laufender Betrieb») [2]
klassifiziert (Abb. 1) und spezifische Problemfelder
identifiziert. Die Übereinstimmung der Kategorisierung nach den Phasen des Medikationsprozesses beider Untersucherinnen betrug 87,5% aller Meldungen.
Resultate
Meldungen ist eine Möglichkeit, mehr über Medika
betrieben. Es ist ein
tionsfehler bei der Verwendung von Morphin zu erfah-
Insgesamt konnten 64 Fehlermeldungen in die Analyse
ren. Da die Weiterleitung lokaler Fehlermeldungen an
eingeschlossen werden. In Box 1 sind zwei originale
die CIRRNET-Datenbank selektioniert durch die CIRR-
CIRRNET-Meldungen beispielhaft dargestellt. Die Ana-
NET-Teilnehmer erfolgt und in Fehlermeldesystemen
lyse zeigt, dass sich 14,1% der CIRRNET-Meldungen auf
nicht jedes sicherheitsrelevante Ereignis gemeldet
den Prozessschritt der ärztlichen Verschreibung/Ver-
systeme in der Schweiz.
Weitere Informationen
finden Sie unter
www.cirrnet.ch
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
lokaler Fehlermelde
­
überregionales Netzwerk
­
Patientensicherheit)
2015;96(44):1600–1602
1601
AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Sécurité des patients Suisse
­
kann vermutet werden, dass es hier ein grosses Feh
lerpotential gibt. Dabei spielen Unterbrechungen des
4,7%
Arbeitsprozesses eine wesentliche Rolle. Auch Berechnungsfehler, die jedoch nicht ausschliesslich auf Mor-
Verschreibung/ Verordnung
14,1%
phin zutreffen, sind ein Problemfeld. BerechnungsfehDokumentation (KG etc.)
12,5%
ler sind in diesem Fall aber bei einer Überdosierung mit
besonderen, im schlimmsten Fall sogar tödlichen Risi-
Ausgabe/ Vorbereitung
ken für den Patienten verbunden. Auffällig ist, dass
die Fehlermeldungen überwiegend Überdosierungen
Verabreichung
mit Morphin beschreiben. Unterdosierungen kommen
kaum vor. An dieser Stelle ist von Interesse, ob Unter
Monitoring / laufender Betrieb
45,3%
­
23,4%
dosierungen tatsächlich nicht vorkommen, oder ob
diese von den Fachpersonen als nicht gravierende
(N = 64)
­
Medikationsfehler eingestuft und deshalb nicht gemeldet werden.
Abbildung 1: Verteilung der eingeschlossenen CIRRNET-Meldungen auf die Phasen
des Medikationsprozesses.
Die Ergebnisse der Analyse zeigen ausserdem, dass die
korrekte Programmierung der Fliessgeschwindigkeit
12,5% der Meldungen betreffen die Dokumentation von
Morphin. Als Problemfelder werden Übertragungsfehler, unberücksichtigte Allergien und fehlerhafte Dokumentation der Galenik von Morphin genannt, wobei
Ursachen solcher Übertragungsfehler können Über
­
Übertragungsfehler am häufigsten beschrieben werden.
müdung, Überlastung, Unaufmerksamkeit oder auch
Kommunikations- oder Informationsdefizite sein.
Knapp die Hälfte aller CIRRNET-Meldungen (45,3%) bezieht sich auf die Ausgabe und Vorbereitung von Morphin. Aufgrund der zahlreichen spezifischen Arbeitsschritte während der Vorbereitung eines Medikaments,
wie bspw. das Richten von Morphin zur i.v. Applikation,
Schwierigkeit im korrekten Umgang mit Medizintechnik. Besondere Aufmerksamkeit bei der Verwendung
von Morphin ist auch der Look-alike-Problematik mit
Pethidin-Ampullen zu schenken. Bei vier von fünf
Fehlermeldungen, die eine Look-alike-Problematik beschreiben, handelt es sich um eine Verwechslung mit
Pethidin.
Auf den Prozessschritt der Verabreichung von Morphin beziehen sich 23,4% der CIRRNET-Meldungen.
Am häufigsten werden Überdosierungen beschrieben
und technische Fehlfunktionen von Infusomaten oder
Perfusoren. Aber auch Verwechslungen des Applika
­
Dosierung oder Verabreichungsform.
Verabreichung von Morphin, sondern generell die
tionsweges kommen vor.
Schliesslich betreffen 4,7% der CIRRNET-Meldungen
das Monitoring / den laufenden Betrieb. Ein inter
­
Verordnungen von Morphin, wie fehlende Angaben zur
darstellt. Jedoch betrifft dieses Problem nicht nur die
­
vollständig und/oder unverständlich dokumentierte
von Perfusoren oder Infusomaten ein Problemfeld
­
ordnung beziehen. Sie beschreiben ausschliesslich un-
essantes Ergebnis in diesem Prozessschritt ist, dass es
auch zu «Fehllieferungen» aus der Apotheke kommt.
Beispielsweise kann die Lieferung nicht üblich ver
Original-CIRRNET-Meldung zum Prozessschritt «Verschreibung/Verordnung»:
«Pat. hat Atemnot. Res.-Medi. ist Morphin 1 mg. Pflege versucht DA zu erreichen, da die
Res.-Verordnung nicht zeigt in welcher Form das Morphin verabreicht werden soll und
wie häufig es gegeben werden darf. Da Situation akut, entscheidet sich PP für Morphintropfen und verabreicht der Pat. 4 Tropfen Morphin 2%.Nach der Verabreichung hat PP
nochmals die Dosierung nachgeprüft, da sie sich in Ungewissheit sah bzgl. der Tropfenmenge. DA nochmals versucht zu kontaktieren und ihm dann Situation geschildert. Man
hätte Morphin 1 mg i.v. geben können. Pat. soll Kontrolle erhalten, da von der Dosierung
her 1–2 Tropfen genügt hätten, jedoch keine Komplikationen zu erwarten seien meint DA
hat dann auch die Reserveverordnung angepasst. OA hat noch vorbeigeschaut und sich
erkundigt, und die Verordnung nochmals korrekt aufgeschrieben.»
Original-CIRRNET-Meldung zum Prozessschritt «Ausgabe/Vorbereitung»:
«Arzt verordnete auf Morgenvisite bei terminaler Pat. 20 mg Morphin/24 h in 500 ml RL.
Pflegende spritzte diese Dosis Morphin in eine Infusion, welche bereits am Vorabend um
21 Uhr angehängt wurde und somit nur noch maximal halb voll war. Am Nachmittag
bemerkte Spätdienst dies, da Pat. immer stärker eintrübte, Pupillengrösse und Reaktion
verändert waren und grosses Unwohlsein äusserte. Pat. erhielt durch den Fehler die
Tagesdosis (20 mg) innerhalb von ± 6 Stunden.»
wendeter Standardkonzentrationen dazu führen, dass
­
Box 1: Original CIRRNET-Meldungen
sichere Prozesse nicht mehr verlässlich sind und es zu
Fehlern kommt.
Diskussion
Der Medikationsprozess stellt einen wesentlichen Bestandteil des klinischen Alltags einer Gesundheitseinrichtung dar. Zu den ärztlichen Tätigkeiten im Rahmen
des Medikationsprozesses gehört beispielsweise das
Verordnen von Medikamenten. Betrachtet man die
fünf Phasen des Medikationsprozesses, die dieser Anaklar, dass es sich um ein komplexes Konstrukt mit
­
einer Vielzahl von parallel laufenden Prozessen han-
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
­
­
lyse als Klassifikation zugrunde gelegt wurden, wird
2015;96(44):1600–1602
delt. Die Tatsache, dass am gesamten Medikations
­
1602
AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Sécurité des patients Suisse
reduziert [5]. Zur genannten Look-alike-/Sound-alike-
sind, kann die Gefahr für Medikationsfehler drastisch
einen Quick-Alert veröffentlicht, der praktische Hand-
erhöhen. Vorwiegend sind es jedoch Ärzte und Pflege-
lungsempfehlungen beinhaltet [6].
fachpersonen, die am Medikationsprozess beteiligt
Die Analyse von Fehlermeldungen ist aufwendig, aber
sind. Diese beiden Berufsgruppen müssen sich be-
im Vergleich zu einer reinen Häufigkeitsauszählung
wusst sein, dass sie zwar im Einzelnen die Verantwor-
ertragreicher und weiterführender. Nur durch eine ge-
tung für die sichere Durchführung der ihnen zuge
zielte Analyse von Fehlermeldungen können Problem-
­
Problematik hat Patientensicherheit Schweiz 2010
­
prozess immer verschiedene Berufsgruppen involviert
felder transparent gemacht und wertvolle Informa
Medikationsprozess nur sicher ablaufen kann, wenn
tionen gewonnen werden, die zur Unterbrechung der
sich alle beteiligten Berufsgruppen gemeinsam für die
Fehlerkette beitragen. Die Ergebnisse müssen selbst-
Sicherheit des Patienten engagieren.
verständlich kritisch betrachtet werden. Die 64 ein
Die hier durchgeführte Herangehensweise ist eine
geschlossenen Fehlermeldungen sind nicht repräsenta-
Möglichkeit der Analyse von Fehlermeldungen. Sie er-
tiv, die Klassifikation nach Prozessschritten subjektiv
möglicht die Identifikation von Problemfeldern bei der
und die Zuordnung in Problemfelder nicht immer ein-
Verwendung von Morphin entlang des Medikations-
deutig. Dennoch bieten die Ergebnisse einen Überblick
prozesses. Mit derselben Vorgehensweise können Ge-
darüber, welche Fehlermeldungen an die CIRRNET-
sundheitsinstitutionen eigene gezielte Analysen durch-
Datenbank weitergeleitet werden und welche Pro
führen und Verbesserungsstrategien ableiten. Auf
bleme bei der Verwendung von Morphin auftreten.
­
interessant, weil sie die Problemvielfalt im Medika
­
überregionaler Ebene sind die Ergebnisse deshalb
tionsprozess aufzeigen.
Betrachtet man beispielsweise die Ergebnisse der zwei
Prozessschritte «Verschreibung/Verordnung» und «Do-
­
­
­
teilten Prozessschritte tragen, dass aber der gesamte
CIRRNET hat zum Ziel, die Patientensicherheit zu erhöhen. Da Fehlermeldesysteme von verschiedenen Berufsgruppen genutzt werden,
möchte Patientensicherheit Schweiz möglichst vielen Fachpersonen
das gleiche Know-how zugänglich machen. Vor diesem Hintergrund
wird ein ähnlicher Artikel auch in der Zeitschrift Krankenpflege publiziert (Nr.11/2015).
kumentation», liegt die Überlegung zur Einführung
­
eines elektronischen Verordnungssystems nahe. Die
werden, dass ein erfolgreiches Funktionieren eine
starke Team- und Kommunikationskultur in der Institution voraussetzt, und die Mitarbeitenden in die
3
4
­
hausinternen Sicherheitsbestrebungen eingebunden
2
werden sollten.
Unterbrechungen ein bekanntes Risiko für Medika
Schweiz
tionsfehler, dem Fachpersonen in Gesundheitsinstitu-
Asylstrasse 77
­
Stiftung Patientensicherheit
tionen während des Richtens von Medikamenten per-
Tel. 043 244 14 84
manent ausgesetzt sind. Es ist bekannt, dass die
Fax 043 244 14 81
frank[at]patienten
sicherheit.ch
Vermeidung von Störungen beim Richten der Medi
­
CH-8032 Zürich
kamente die Rate von Medikationsfehlern signifikant
5
6
Dr. Olga Frank
Bei der Ausgabe und Vorbereitung von Morphin sind
Korrespondenz:
Institute for Safe Medication Practices (ISMP). List of high-alert
medications in acute care settings. www.ismp.org/tools/
highalertmedications.pdf.
Hicks RW, Cousins DD, Williams RL. Selected medication-error
data from USP’s MEDMARX program for 2002. Am J Health Syst
Pharm. 2004;61(10):993–1000.
Kaushal R, Kern L, Barron Y, Quaresimo J, Abramson E. Electronic
prescribing improves medication safety in community-based
office practices. J Gen Intern Med. 2010;25(6):530–6.
Nuckols TK, Smith-Spangler C, Morton SC, Asch SM, Patel VM,
Anderson LJ, et al. The effectiveness of computerized order entry
at reducing preventable adverse drug events and medication
errors in hospital settings: a systematic review and meta-analysis. Systematic Reviews. 2014;3(56).
Westbrook JI, Woods A, Rob MI, Dunsmuir WTM, Day RO. Association of Interruptions With an Increased Risk and Severity of
Medication Administration Errors. Arch Intern Med.
2010;26;170(8):683–90.
Stiftung Patientensicherheit Schweiz. Quick-Alert Nr. 14. «soundalike & look-alike» – Verwechslungsproblematik bei Arzneimitteln, Fokus: Ampullen. www.patientensicherheit.ch/de/
publikationen/Quick-Alerts.html.
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
mentierung eines Verordnungssystems berücksichtigt
chend untersucht [3, 4]. Allerdings muss bei der Imple-
1
der Sicherheit des Medikationsprozesses ist hinrei-
Literatur
­
Effektivität solcher Verordnungssysteme zur Erhöhung
2015;96(44):1600–1602
1603
AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS OFSP
Campagne LOVE LIFE: la bonne réaction est essentiel pour les patients et pour la prévention du VIH
En cas de symptômes grippaux
après un rapport non protégé…
Daniel Koch
Dr med., responsable de la division Maladies transmissibles, Office fédéral de la santé publique OFSP
­
Les épidémiologistes estiment que plus d’une fois sur deux le VIH est transmis
durant la phase de primo-infection. 70% des personnes récemment infectées par
le VIH présentent des symptômes de primo-infection, «une chance» qu’il s’agit de
saisir. La campagne LOVE LIFE incite les personnes ressentant des symptômes
grippaux après des rapports sexuels non protégés à consulter un médecin. Si
les professionnels ont les bons réflexes, la personne n’infectera pas son/sa
partenaire, un traitement pourra être envisagé.
Symptômes de primo-infection
dans 70% des cas
Une infection au VIH comprend deux phases, l’une pré-
Plus de la moitié des infections au VIH
sont dues à un partenaire sexuel en phase
de primo-infection
coce, l’autre chronique. Pendant la première phase, qui
Le diagnostic de la primo-infection VIH est important,
dure entre quelques semaines et plusieurs mois, le virus
car la charge virale dans le sang et dans les sécrétions
se réplique rapidement dans l’organisme. C’est notam-
génitales des personnes concernées est considérable à
ment pour cela qu’il se transmet facilement à ce moment-là. Une fois que le virus s’est disséminé dans l’organisme, l’infection s’établit définitivement, surtout
dans le système lymphatique et le système nerveux central. Elle déclenche alors une réponse immune et la séroconversion a lieu. L’infection devient alors chronique.
Lors de la phase dite «précoce» où le système immunitaire tente de lutter contre la multiplication et la propagation massives du virus, près de 70% des personnes
concernées présentent des symptômes semblables à
ceux d’une grippe. Ce tableau clinique, qui dure en général entre trois et dix jours, et parfois plus longtemps, est
appelé «infection aiguë» ou en Suisse «primo-infection». La durée et la sévérité des symptômes varient
fortement d’un individu à l’autre. Ils peuvent être si
discrets et si peu spécifiques qu’ils passent inaperçus.
Mais ils peuvent aussi être tellement graves qu’ils
rendent une hospitalisation nécessaire. Le plus souvent, ces signes cliniques comprennent de la fièvre,
une lymphadénopathie, une pharyngite, des lésions
muco-cutanées, une myalgie, des arthralgies, des diarrhées, des céphalées, des nausées, des vomissements
et une perte de poids. Dans la majorité des cas, ces
symptômes sont soudains et durent plus longtemps
L’affiche de la campagne.
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
que ceux d’une grippe ordinaire.
2015;96(44):1603–1604
1604
AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS OFSP
d’être irrémédiablement entravées ou détruites en
ponse immune ralentit en partie la réplication du virus.
l’absence de réaction immédiate. S’il était possible un
Durant cette première phase, le risque de contagion est
jour de guérir du VIH, les personnes ayant bénéficié
beaucoup plus élevé. Un quart des hommes homo-
d’un traitement antirétroviral durant les premiers
sexuels et plus de la moitié des femmes hétéro-
jours de la primo-infection seraient avantagées, leur
sexuelles chez lesquels le VIH a été diagnostiqué in-
réservoir VIH étant encore peu développé. Un traite-
diquent que le virus leur a été transmis par leur
ment anti rétroviral efficace a un autre effet bénéfique:
partenaire fixe.
si la charge virale demeure stable et devient indétec-
­
ce moment-là. Elle diminue ensuite, lorsque ou si la ré-
table, il se peut que le patient ne soit plus contagieux,
ce qui constitue un soulagement pour lui et un plus
Les symptômes de la primo-infection:
une «chance» pour la prévention
et la thérapie…
au niveau de la santé publique.
Aborder la question des rapports sexuels
avec les patients présentant les
symptômes d’une primo-infection
Le slogan «En cas de symptômes grippaux après un rapport non protégé, parlez du VIH à votre médecin» de la
campagne LOVE LIFE entend faire comprendre qu’il est
Pour inciter tout un chacun à consulter un médecin en
trouve dans une telle situation. La consultation médi-
cas de symptômes grippaux après des rapports sexuels
cale et la réaction du professionnel de la santé sont
non protégés, la campagne prévoit des spots télévisés,
essentielles à double titre: premièrement, le ou la par-
des affiches et des interventions sur les médias électro-
­
important de s’adresser à un médecin lorsque l’on se
tenaire fixe n’est pas encore infecté(e) et deuxièmement, le patient peut bénéficier d’un traitement
immédiat. L’OFSP sait que les symptômes d’une
Il vaut pourtant la peine que les professionnels
de la santé sortent de leur réserve.
primo-infection ne sont pas identiques à ceux
niques à partir de la fin octobre 2015. En effet, les pa-
tinées à la population doivent être clairs et compré-
tients qui consultent pour des symptômes grippaux –
hensibles. Il est primordial que le professionnel de la
alors qu’ils sont touchés par une primo-infection –
santé pense à une primo-infection lorsqu’un patient
n’osent souvent pas dire à leur médecin qu’ils ont eu
présente un tableau clinique semblable à celui d’une
des rapports sexuels non protégés ou ne pensent pas à
mononucléose. Lorsque ce dernier lui indique qu’il a
le faire. En dehors de la période de la grippe saisonnière,
eu des rapports sexuels non protégés et qu’il a de la
il est donc particulièrement recommandé d’aborder le
fièvre, le médecin doit immédiatement le soumettre à
sujet avec les patients. Des études montrent que le pa-
un test VIH de laboratoire (auquel il fournira l’anam-
tient espère que le médecin commence à lui en parler
nèse) et non pas à un test rapide. Il doit également
et que le médecin attend que le patient entre en ma-
informer le patient du risque de contagion durant la
tière… Il vaut pourtant la peine que les professionnels
primo-infection et l’inciter à respecter les règles du
de la santé sortent de leur réserve, pour le bien de leur
safer sex, même lors de rapports sexuels avec son ou sa
patient et de la prévention.
­
­
d’une grippe. Mais le message et les informations des-
partenaire fixe. Protéger son ou sa partenaire fixe
Plus d’informations
Envisager un traitement rapide
de l’infection au VIH
Pour en savoir davantage sur la primo-infection et commander
du matériel d’information pour votre cabinet, consultez le site
Internet de l’Office fédéral de la santé publique:
www.bag.admin.ch/themen/medizin/00682/00684/01023/
index.html?lang=fr
Correspondance:
Division Maladies
transmissibles
Office fédéral de la santé
publique OFSP
CH-3003 Berne
epi[at]bag.admin.ch
Un traitement précoce peut permettre de conserver
d’importantes fonctions immunitaires, qui risquent
Informations sur la campagne LOVE LIFE: www.lovelife.ch
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
­
aidera le patient à ne rien devoir regretter par la suite.
2015;96(44):1603–1604
1605
COURRIER redac [email protected]
Courrier au BMS
-
Baitsch G, Nidecker A, Knüsli C. Stromversorgung
– Atomausstieg – Klimawandel. Schweiz Ärzte­
zeitung. 2015;96(40):1440–1.
2 www.ippnw.de/commonFiles/pdfs/Atomenergie/
Ulmer_ Expertentreffen_Gefahren_ionisierender_
Strahlung.pdf
3. Spycher BD et al. Childhood cancer and nuclear
power plants in Switzerland: a census based cohort
study. Int J Epidemiol 2011, doi: 10.1093/ije/dyr115
Im Vorfeld der Aufbereitung der Studie, die
von Spycher et al. [1] publiziert wurde, und die
als CANUPIS Studie bekannt ist, haben Knüsli,
Scherb und Walter davor gewarnt, dass diese
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
-
Zum Artikel «Praxisnahe Qualitäts­
kontrolle» [1]
Über die Kontrollen der ANQ habe ich mich in
einem Leserbrief an die SÄZ im Juni 2015 [2]
ausgelassen. Vermutlich ist die ANQ an Kriti­
ken nicht interessiert, publiziert zwar in der
SÄZ, liest sie aber nicht. Die Selbstdarstellung
der ANQ über (Haupt )Partizipationsziele, Te­
trapack und CIRS ist praxisfremd und bürdet
unnötige Arbeiten auf (ca. 15 Seiten Formulare
vor und nach Rehabilitation). ANQ schreibt
2015;96(44):1605–1606
-
-
­
Kontrolle muss sein, Überreglemen­
tierung dagegen nicht!
Antwort
3
1
-
2
Printzen G. Festbeiträge – ein schlechtes Rezept für
die Patientensicherheit. Schweiz Ärtzezeitung.
2015;96(39):1403.
Printzen G. Antwort. Schweiz Ärztezeitung.
2015;96(42):1517–8.
Schwarz H. Falsche Behauptungen. Schweiz Ärzte­
zeitung. 2015;96(42):1517.
1 Spycher BD, Feller M, Zwahlen M, Röösli M, von der
Weid NX, Hengartner H, Egger M, Kuehni CE. Child­
hood cancer and nuclear power plants in Switzer­
land: a census based cohort study. Int J Epidemiol.
2011 Oct;40(5):1247–60.
2 Knüsli C, Scherb H, Walter M. Sufficient Statistical
Power for CANUPIS? Study on Childhood Cancer and
Nuclear Power Plants in Switzerland. SKB/BSC(29)
Nr. 4–09.
3 Körblein A. Kinderleukämie um Kernkraftwerke:
Neue epidemiologische Studie aus Frankreich.
Strahlentelex, Nr. 602–603 / 2012:1–3.
­
Dr. med. Daniel Drozdov, Aarau
Dr. med. Otmar Häfliger, Dagmersellen
1
Dr. med. Günter Baitsch
Dr. med. Claudio Knüsli
Prof. Dr. med. Andreas Nidecker
Dr. med. Martin Walter
-
­
-
-
Zum Beitrag «Stromversorgung –
Atomausstieg – Klimawandel» [1]
Mit dieser kurzen Mitteilung möchte ich nur
auf die Ungenauigkeit der Zitate bezüglich der
erhöhten Kinderkrebshäufigkeit in der Um­
gebung von Kernkraftwerken hinweisen.
Im SÄZ Artikel bezieht sich der folgende
Satz: «Studien zeigen signifikante zeitlich
räumliche Assoziationen von Nuklearanlagen
und Kinderleukämien ...» auf die Ergebnisse
des Ulmer Expertentreffens der IPPNW zum
Thema: «Gefahren ionisierender Strahlung»
vom 19. Oktober 2013 [2]. In diesem Papier ist
zu lesen: «Entfernungsabhängig lässt sich eine
erhöhte Rate von Leukämie und anderen
Krebserkrankungen bei Kleinkindern nach­
weisen (mit bester Evidenz derzeit aus
Deutschland, mit konsistenten Ergebnissen
aus Studien in der Schweiz, Frankreich ...).»
Somit werden die Ergebnisse der Schweizeri­
schen Studie von Spycher et al. «Childhood
cancer and nuclear power plants in Switzer­
land: a census based cohort study» [3], veröf­
fentlicht am 12.7.2011 im International Journal
of Epidemiology, als «konsistent» mit der Aus­
sage bezeichnet.
Nun ist aber dem Originaltext der Veröffent­
lichung von Spycher et al. zu entnehmen:
«This nationwide cohort study found little
evidence of an association between residence
near NPPs and the risk of leukaemia or any
childhood cancer.»
­
Ungenauigkeit von Zitaten
­
­
­
­
­
G. Printzen führt in seinem Editorial in der
SÄZ [1] sowie in seiner «Antwort» [2] auf den
Leserbrief «Falsche Behauptungen» von Prof.
Hanspeter Schwarz [3] diverse Gründe an,
weshalb Festbeträge für Generika ein «schlech­
tes Rezept für die Patientensicherheit» sind.
Ich verweise auf ein Editorial von Prof. Rolf
A. Streuli (Swissmedic, Bern) im Schweizerischen Medizin-Forum [4]: «Bei Bioäquiva­
lenzprüfungen wird in der Regel von den
Zulassungsbehörden weltweit eine mittlere
Streubreite von 80 bis 125% der im Blut gemes­
senen Wirkstoffparameter akzeptiert. Wenn
die meist bei gesunden Versuchspersonen ge­
messenen Blutwerte des Generikums, ver­
glichen mit dem Originalpräparat, innerhalb
dieses Streubereiches liegen, wird dieses als
Generikum zugelassen.»
Meines Wissens gelten diese Vorgaben auch
heute noch. Der Wirkstoffspiegel kann also
im Extremfall bei einem Generikum das
Anderthalbfache eines andern Generikums
betragen.
Es ist unverantwortlich, wegen eines unbe­
wiesenen minimalen ökonomischen Vorteils
die Ärzteschaft de facto zu zwingen, solche
Risiken (ständiger Wechsel auf das billigste
Generikum) in Kauf zu nehmen resp. ihren
Patienten zuzumuten.
Es ist schon riskant genug, nach Spitalaufent­
halten Originalpräparate, welche offenbar
von den Spitälern zum Teil günstiger einge­
kauft werden können als entsprechende Ge­
nerika («im ambulanten Spitalbereich sind
die durchschnittlichen Einheitskosten von
Generika höher als jene des substituierbaren
Originalpräparates» [5]), ersetzen zu müssen,
weil sonst häufig der höhere Selbstbehalt
anfällt.
Es ist eine dringliche Aufgabe der FMH, sich
gegen diesen gefährlichen Unsinn mit allen
Kräften zur Wehr zu setzen. Anderer Blöd­
sinn wie «rezeptfreie Abgabe von rezept­
pflichtigen Medikamenten durch Apothe­
ken» oder «Rezeptpflicht für rezeptfreie
Medikamente im Versandhandel» sind im
Vergleich dazu Bagatellen.
­
­
5
Studie aufgrund der Kohorte wahrscheinlich
eine ungenügende statistische Power haben
würde [2]. Dies war nach Auswertung der
Daten dann tatsächlich der Fall, indem ein
geringgradig erhöhtes Risiko für kindliche
Leukämie von den Autoren zwar gefunden
wurde für Kinder, die im näheren Umkreis
von Atomkraftwerken aufgewachsen waren.
Das Resultat wurde von den Autoren als nicht
signifikant bezeichnet. Körblein hat später
in einer Metaanalyse von Studien aus europä­
ischen Ländern die Daten der Leukämieinzi­
denz aggregiert und eine signifikante, von der
Distanz des Wohnortes der Kinder vom Atom­
kraftwerk abhängige Inzidenzerhöhung kind­
licher Leukämien gefunden [3]. Die an der
Schweizer Kohorte erhobenen Resultate ent­
sprechen diesen europäischen Daten gut und
stehen nicht im Widerspruch zu ihnen. Für
die Autoren ist klar, dass mit den zitierten
epidemiologischen Arbeiten der kausale Zu­
sammenhang der geographischen Nähe des
Wohnortes von Kindern mit einer erhöhten
Leukämieinzidenz belegt ist. Wir glauben
nicht, einen Vorwurf der Ungenauigkeit von
Zitaten auf uns nehmen zu müssen.
­
Streuli RA. Generika Substitution: Was ist zu beach­
ten? Schweiz Med Forum. 2009;9(47):849.
Roth S, Decollogny A, Pellegrini S. Influence des
génériques sur le marché des médicaments. OBSAN
Rapport 58, veröffentlicht 19.11.2013.
4
Ökonomischer Unsinn gefährdet
Patienten
1606
Prof. Dr. med. André Gächter, Mörschwil
1
2
-
Menzi L. Praxisnahe Qualitätskontrolle. Schweiz
Ärztezeitung. 2015;96(41):1476–7.
Gächter A. Qualität der Qualitätskontrolle in Spitä­
lern. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(27–28):1020–1.
-
und aller Seelen drumherum, insbesondere
jene der Mutter.
Ich werde die eindrückliche Vorlesung mei­
nes damaligen Lehrers Professor Stalder vom
Kinderspital Basel niemals vergessen, der uns
eindringlich zeigte, was Trisomie 21 Kinder
alles können, und einen Satz wiederhole ich
gerne bis heute: «Wenn es eine Menschen­
gruppe gibt, welche niemals den Friedens­
nobelpreis erhalten wird, obwohl sie ihn mehr
als verdient hat, dann sind es Menschen mit
Down Syndrom.»
Wie Recht er doch hat! Noch viel mehr, wenn
man nun diese Diskussionen und Vorgänge
verfolgt.
-
Beteiligten am ANQ (von H+, KK, Kantonen
etc.) auch einmal an die Folgen für das knappe
Pflegepersonal denken: für jedes neue Formu­
lar müsste mindestens ein altes eingestampft
werden.
-
Bravo Frau Sax
Dr. med. Dietmar Thumm, Luzern
-
Ich kann den Text «Zu guter Letzt» bezüglich
des NIPT [1] zum Down Syndrom nur unter­
schreiben.
Dies gilt am Ende natürlich nicht nur für die­
sen pränatalen Test, sondern für viele Schwan­
gerschafts Probleme. Insbesondere aber ist
für mich absolut unverständlich, welches
Theater um diese Trisomie 21 gemacht wird.
Dies sind am Ende Kinder, Lebewesen mit
einem Recht auf Leben seit der Zeugung. Was
nehmen wir uns heraus, entscheiden zu
dürfen, wen wir abtreiben oder wen nicht?
Würden wir das Kind töten, wenn es schliess­
lich geboren wurde? Eben. Aber solange es
sich intrauterin noch nicht wehren kann,
nehmen wir alles in Kauf. Die Ermordung eines
potentiellen Lebens, das Leiden dieser Seele
1
Sax A. Erhöhtes Risiko. Schweiz Ärtzezeitung.
2015;96(41):1504.
-
­
zwar auch «Können Sie einen Milchkarton
(Tetrapack) öffnen?» sei auf den ersten Blick
«unangebracht». Auch auf den zweiten! Heute
gibt es bekanntlich verschiedenste Systeme
(aufreissen, Schraubverschlüsse etc.). Zur Be­
wältigung des Alltags sicher nicht zentral, die
Milch wird der Patient in jedem Fall schlürfen
können. Kritisiert habe ich auch das CIRS
(Cumulative Illness Rating Scale): warum auf
Englisch, weshalb wird eine Abkürzung ver­
wendet, die bereits seit Jahren in den Spitä­
lern für Besseres Anwendung findet (Critical
Incidence Reporting System). Dieses Original
CIRS ist viel wichtiger als die willkürliche Ein­
teilung in Organgruppen der ANQ, deren
Funktion nach Reha beurteilt werden soll.
Kontrolle muss sein, Überreglementierung
dagegen nicht!
Die Schweizer Orthopäden haben (endlich)
ein Prothesenregister (SIRIS) eingeführt. Wir
wollten nur wissen, welche Prothesensysteme
sich allfälligerweise nicht bewähren. Seit der
Übernahme durch die ANQ werden die For­
mulare ausgeweitet, die Prothesen sind bald
Nebensache. Wichtig ist jetzt das Benchmar­
king unter den Spitälern und Operateuren,
das allerdings von falschen Voraussetzungen
ausgeht und zu kuriosen statistischen Aus­
wertungen führen dürfte, aber natürlich mit
knallharten Folgen (Publikation in der Sonn­
tagspresse). Die ANQ verfügt über zu viele
Geldmittel, für jedes Formular ist ein Spe­
zialist zuständig. Vielleicht müssten nun die
COURRIER redac [email protected]
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
­
­
Lettres de lecteurs
Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple
et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez
un outil spécifique pour le faire. Votre lettre de
lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous:
www.bullmed.ch/auteurs/
envoi-lettres-lecteurs/
2015;96(44):1605–1606
1607
COMMUNICATIONS
Communications
Taschenwörterbuch des
Gesundheitswesens
Interpharma
Améliorer les conditions
de l’expérimentation animale
Vollständige Version online
Leider wurde die vollständige Version des
Taschenwörterbuch des Gesundheitswesens
von Werner Brühlmann (SÄZ 42, S. 1544)
einen Tag zu spät auf die Homepage der SÄZ
gestellt. Wir bedauern dieses Versehen und
weisen darauf hin, dass Interessierte die
vollständige Version über den Pfad www.
saez.ch → Archiv → 2015 → 42 oder den
untenstehenden Link finden.
www.saez.ch/docs/saez/2015/42/de/
SAEZ-3742-Bruehlmann.pdf
La charte de protection des animaux a été
adoptée par Interpharma il y a cinq ans. Dans
leur rapport annuel, les entreprises membres
d’Interpharma informent des projets de
recherche concrets visant à réduire le
nombre d’expériences sur animaux ainsi que
des nombreuses activités par lesquelles elles
s’efforcent d’améliorer le bien-être des
animaux dans le sens de la charte.
Les entreprises pharmaceutiques pratiquant
la recherche souscrivent dans leur charte au
principe de base des 3R: réduire le nombre
d’expériences sur animaux (reduce), les
améliorer (refine) et les remplacer (replace).
La recherche de méthodes de substitution
vaut la peine, non seulement du point de vue
de la réduction du nombre d’animaux, mais
aussi financièrement. En effet, les méthodes
de substitution sont généralement moins
onéreuses et fournissent des résultats
plus faciles à reproduire que les modèles
animaux. Mais pour pouvoir renoncer aux
expériences sur animaux correspondantes, il
faut d’abord que les autorités reconnaissent
la méthode de substitution. Les entreprises
s’engagent donc pour leur acceptation et leur
validation.
Au niveau des entreprises, des recherches ont
constamment lieu pour aboutir à des
améliorations dans le sens des 3R.
Un dialogue franc sur l’expérimentation
animale, impliquant des représentants des
milieux politiques, de la protection des
animaux et universitaires, est important
pour éliminer les malentendus et aboutir à
des améliorations dans la protection des
animaux. Cette approche est également
poursuivie à l’échelon international.
Vous trouverez le rapport complet «Animal
Welfare Report 2015» sur le site Internet
www.interpharma.ch à la rubrique Publications/Recherche. Il y est disponible au format
PDF.
Sujets actuels de forum
Joignez la discussion en ligne sur www.bullmed.ch
Dr med. Felix Wittlinger,
spécialiste en pédiatrie, FMH, médecin scolaire, Zurich
Accès aux résultats d’études
Tous les résultats d’études doivent être accessibles au public!
Dr med. Roman Hari,
chef de projet formation postgraduée, SOS Ärzte, Zurich
Formation médicale postgraduée
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
La pénurie de médecins, une chance pour la formation postgraduée
2015;96(44):1607
1608
FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical
Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES
Sponsors
Les coûts sont pris en charge par divers sponsors (voir www.fmhservices.ch).
Daten
Dates
Genève
Crowne Plaza
Jeudi
19 novembre 2015
13h30–18h00
K23
Contenu
– Aspects juridiques (autour du contrat de
remise/reprise)
– Estimation d’un cabinet (inventaire et
goodwill)
– Assurances (prévoyance, assurances à l’intérieur et autour du cabinet)
– Conséquences fiscales d’une remise
Kosten
Für FMH Services-Mitglieder kostenlos.
K25
­
Jeudi
12 novembre 2015
13h30–18h00
Genève
Crowne Plaza
Dates
­
Sponsors
Les coûts sont pris en charge par divers sponsors (voir www.fmhservices.ch).
Anmeldung und Auskunft /
Inscription et information
www.fmhservices.ch oder FMH Consulting Services, Cornelia Fuchs, Tel. 041 925 00 77
Contenu
– Business plan (préparation du plan de financement et crédit d’exploitation, financement par la banque)
– Aménagement (implantation, projet et
concept d’aménagement, choix du mobilier,
budget)
– Estimation d’un cabinet (inventaire et
goodwill)
– Laboratoire
– Administration d’un cabinet médical
– Assurances
– Passage du statut de salarié à celui d’indépendant
– Fiscalité
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
Hinweis/Remarque
Bei sämtlichen Seminaren, bei denen die Kosten
teilweise oder gänzlich von Seminarsponsoren
gedeckt werden, werden die Teilnehmeradressen
den jeweiligen Sponsoren zur Verfügung gestellt.
Les adresses des participants aux séminaires
dont les coûts sont couverts en partie ou totalement par des sponsors sont communiquées aux
sponsors concernés.
Annullierungsbedingungen /
Conditions d’annulation
Bei Abmeldungen oder Fernbleiben werden folgende Unkostenbeiträge erhoben:
Un montant est perçu pour une absence ou une
annulation. Il est de:
– 50 CHF pro Person ab 14 Tage vor Seminar
beginn / par personne dans les 15 jours
avant le début du séminaire;
– 100 CHF pro Person ab 7 Tage vor Seminarbeginn oder Fernbleiben / par personne
dans les 7 jours avant le début du séminaire.
2015;96(44):1608–1611
­
Le séminaire est destiné aux médecins sur le
point d’ouvrir un cabinet médical (individuel
ou de groupe), de joindre un cabinet de groupe
ou de reprendre un cabinet existant.
Ouverture et reprise d’un cabinet
médical
Olten
Stadttheater
­
Themen
– Juristische Aspekte (Praxisübergabevertrag, allg. Vertragswesen, Übergabe der
Krankengeschichten)
– Nachfolgeplanung und Bewertung einer
Arztpraxis (projektorientiertes Vorgehen in
der Nachfolgeplanung, Berechnung Inventarwert und Goodwill als Verhandlungs
basis)
– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen
(Übergabe/Auflösung von Versicherungsverträgen, Pensions- und Finanzplanung)
– Steuern (Steueraspekte bei der Praxisübergabe: Optimierung der steuerlichen Auswirkungen, Liquidations- und Grundstückgewinnsteuer, Bestimmung des optimalen
Übergabezeitpunktes)
Donnerstag,
26. November 2015
13.30–18.00 Uhr
Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und
Ärzte, die ihre Praxis übergeben wollen. Idealtermin: 5–10 Jahre vor geplanter Übergabe (aus
steuertechnischen und vorsorgeplanerischen
Gründen).
­
Praxisübergabe
Daten
K15
Themen
– Anforderungen an ein Praxisinformationssystem (Einführung)
– Evaluationsprozess (projektorientiertes
Vorgehen in der Evaluation eines Praxis
informationssystems)
– Präsentation von sechs führenden Praxisinformationssystemen (Leistungserfassung, elektronisches Abrechnen unter Einbezug der TrustCenter, Agendaführung,
Statistiken, Laborgeräteeinbindung, elek
tronische Krankengeschichte, Finanzbuchhaltungslösungen usw.)
Le séminaire s’adresse aux médecins désirant
remettre un cabinet médical. Idéalement 5–10
ans avant la remise prévue (pour des questions
de taxation et prévoyance).
Basel
Hotel Victoria
Donnerstag,
5. November 2015
09.00–16.30 Uhr
K05
Daten
Remise d’un cabinet médical
Der Workshop richtet sich an Ärztinnen und
Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung oder Praxisübernahme stehen oder bereits praxistätig
sind.
­
Sponsoren
Die Kosten werden durch diverse Sponsoren
(siehe www.fmhservices.ch) gedeckt.
Praxiscomputer-Workshop
­
Themen
– Juristische Aspekte (Praxisbewilligung,
Zulassung zur Sozialversicherung, Vertragswesen)
– Gesellschaftsformen / Ehe- und Erbrecht
(Privat-/Geschäftsvermögen, Güterstand,
Erbschaftsplanung)
– Praxiseinrichtung (Inneneinrichtung, Kostenberechnung)
– Praxisadministration
(Leistungserfassungs- und Abrechnungssysteme)
– Bewertung einer Arztpraxis (Berechnung
Inventarwert und Goodwill)
– Finanzierung der Arztpraxis (Businessplan,
Kredite, Absicherungsmöglichkeiten)
– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Personen- und Sachversicherungen, Vorsorgeplanung)
Basel
Hotel Victoria
Donnerstag,
12. November 2015
13.30–18.00 Uhr
K10
Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und
Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung (Einzel-/
Gruppenpraxis), dem Einstieg in eine Gruppenpraxis oder vor einer Praxisübernahme stehen.
Sponsoren
Die Kosten werden durch diverse Sponsoren
(siehe www.fmhservices.ch) gedeckt.
Praxiseröffnung/-übernahme
Seminare / Séminaires
1609
FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical
dass bei den Patientinnen und Patienten, für die
sie verantwortlich ist, optimale Laborkontrollen
gewährleistet sind.
Seminarsponsoren 2015
­
Engagierte Kompetenz
Bioanalytica, 1957 in Luzern gegründet, basiert
auf einer langjährigen Tradition. Stetige Innovation und ein Team qualifizierter Fachspezialisten und Labormediziner bilden das Fundament
unserer Kompetenz. Qualität und Seriosität –
das sind die Werte, denen wir uns verschrieben
haben. Aus der Überzeugung, dass dies auch
unseren Kunden wesentliche Vorteile bietet,
haben wir unser Labor im Jahre 2000 akkreditieren lassen.
Schnell, wenn notwendig auch rund um die Uhr,
sind wir für Sie da. Mit dem Know-how von rund
85 Mitarbeitenden, modernster Laborautomation und Informationstechnologie sind unsere
Laborresultate in kürzester Zeit verfügbar.
Bei Bioanalytica stehen Sie als Kunde im Mittelpunkt. Wir unterstützen Sie und Ihr Praxisteam
jederzeit gerne optimal im persönlichen Kontakt und mit zahlreichen wertvollen zusätz
lichen Dienstleistungen.
Polyanalytic SA
Avenue de Sévelin 18, 1004 Lausanne
Tel. 021 804 92 50, Fax 021 804 92 50
info[at]polyanalytic.ch
www.polyanalytic.ch
MOGE LS B E RG
MEDIPRINT • CLASSICPRINT
Polyanalytic ist ein Labor für medizinische Analysen, das auf dem Gebiet der Kantone Waadt
und Neuenburg tätig ist.
Gestützt auf seine Kompetenzen, die es in den
Dienst der Patientinnen und Patienten und der
Ärzteschaft stellt, bietet Polyanalytic eine umfassende Palette von medizinischen Analysen.
Seit Polyanalytic 1983 gegründet wurde, ist das
Unternehmen für herausragende Qualität und
kundennahe Dienstleistungen bekannt. Den frei
praktizierenden Ärztinnen und Ärzten werden
mit unvergleichlicher Konstanz verlässliche,
rasche und kompetente Leistungen geboten,
damit sie ihre Kunst ausüben können.
Mit Polyanalytic verfügen die Ärztinnen und
Ärzte nicht nur über einen Partner, der auf ihre
Bedürfnisse eingeht, sondern auch tagtäglich
über echte Unterstützung bei ihrer Tätigkeit.
Polyanalytic ist mehr als ein Unternehmen:
Dank der Kompetenz der Menschen, die dort arbeiten, kann die Ärzteschaft darauf vertrauen,
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
Bioanalytica AG
Maihofstrasse 95a, 6006 Luzern
Tel. 041 429 31 31, Fax 041 429 31 30
service[at]bioanalytica.ch
www.bioanalytica.ch
Dianalabs ist ein Labor für medizinische Analysen, das 1988 mit dem Ziel gegründet wurde, der
Ärzteschaft und den Patientinnen und Patienten optimale Laborkontrollen zu bieten.
Aufgrund seiner Publikationen und Präsentationen ist das Genfer Labor für die Qualität seiner
Serologie international anerkannt.
Wir bieten eine umfassende Palette von medizinischen Analysen, um alle Bedürfnisse der
Medizin abzudecken. Doch Dianalabs ist mehr
als ein polyvalentes Allround-Labor: Dank seinem Spezialistenteam deckt es eine Vielzahl von
Fachgebieten ab und bietet eine Schnittstelle zu
jedem medizinischen Fachgebiet mit seinen besonderen Bedürfnissen.
Durch die wissenschaftliche Zusammenarbeit
mit den Ärztinnen und Ärzten und den universitären Zentren wurde uns klar, dass nur ein
regionales Unternehmen, das grundlegende
menschliche Werte wie Qualität, Austausch und
Dienstleistungsbereitschaft in den Vordergrund
stellt und mit den lokalen Verhältnissen vertraut ist, die Bedürfnisse der Bevölkerung und
der Ärzteschaft kompetent erfüllen kann.
Schmid Mogelsberg AG
Sonnmattstrasse 1, 9122 Mogelsberg
Tel. 071 375 60 80, Fax 071 375 60 81
info[at]schmid-mogelsberg.ch
www.schmid-mogelsberg.ch
Ärztedrucksachen – 80 Jahre im Dienste
der Ärzte
Seit 80 Jahren pflegen wir die Kunst des Details.
Deshalb vertrauen uns im Bereich Mediprint
über 9000 Ärzte in der ganzen Schweiz. Qua
lität, Perfektion und Vertrauensbildung sind
für uns ebenso ausschlaggebend wie für Sie
als Kunde. Nehmen Sie unsere sorgfältige Be
ratung oder unsere Druckmusterkollektion in
Anspruch. Anruf genügt.
2015;96(44):1608–1611
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Medizinisches Labor und mehr
Medics Labor ist ein Schweizer Unternehmen,
zu Hause in Bern, hier verwurzelt und seit vielen Jahren erfolgreich tätig im Kanton sowie
weiteren Regionen.
Geschätzt als persönliches, unkompliziertes
Gegenüber, überzeugt Medics Labor durch fachliches und menschliches Gespür mit zahlreichen
Hilfestellungen und Dienstleistungen. Wir verstehen uns als sozialer Arbeitgeber und beschäftigen auch behinderte Personen.
Medics Labor ist ein Labor von Ärzten für Ärzte.
Es gehört den Laborspezialisten und den Ärzten,
die das Unternehmen gemeinsam führen.
Werte. Verbinden.
Sehr geehrte Frau Kollega, sehr geehrter Herr
Kollege
Die Analytica Medizinische Laboratorien AG
wurde 1957 von meinem Vater gegründet und
ich durfte das Labor 1985 in zweiter Generation
übernehmen. Eigentlich mag ich es gar nicht,
mich unpersönlich und mit schönen Worten
vorzustellen. Ich bin durch und durch Praktiker,
gibt es ein Problem, dann löse ich es und kennt
mich ein Kunde noch nicht persönlich, dann
komme ich gerne vorbei und stelle mich vor.
Wir haben uns nach langen Diskussionen für
den Slogan «Werte. Verbinden.» entschieden.
Der Punkt zwischen den Worten ist kein Schreibfehler. Wir haben Werte. Werte, die uns einen
persönlichen Umgang miteinander ermög
lichen, Werte, die die Qualität unserer Arbeit
beschreiben und Werte, die wir mit Ihnen –
unseren Kunden – teilen. Diese Werte verbinden uns miteinander und stellen das tragfähige
Netz dar, das uns alle seit so vielen Jahren trägt.
Für das bin ich dankbar.
Dr. med. Peter Isler
Dianalabs SA
Rue de la Colline 6, 1205 Genève
Tel. 022 807 12 40, Fax 022 807 12 44
info[at]dianalabs.ch
www.dianalabs.ch
­
Medics Labor AG
Chutzenstrasse 24, 3001 Bern
Tel. 031 372 20 02, Fax 031 371 40 44
info[at]medics-labor.ch
www.medics-labor.ch
Analytica Medizinische Laboratorien AG
Falkenstrasse 14
8024 Zürich
Tel. 044 250 50 50, Fax 044 250 50 51
kundendienst[at]analytica.ch
www.analytica.ch
­
Die Unterstützung durch verschiedene Sponsoren ermöglicht es der FMH Consulting Services
AG, ihre Seminarreihen für FMH Services-Mitglieder teils kostenlos, teils kostengünstig anzubieten. Gerne stellen wir Ihnen diese Firmen in
einem Kurzporträt vor.
1610
MEDIZINISCHE LABORATORIEN
DR. F. KAEPPELI AG
Eidgenössisch anerkannte Laboratorien
Wolfbachstr. 17, Postfach, 8024 Zürich
Tel. 044 269 99 99, Fax 044 269 99 09
info[at]medica.ch
www.medica.ch
­
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
Innovative Lösungen im Praxislabor
Die Diatools AG ist seit dem Jahr 2000 im Bereich Labordiagnostik tätig und hat sich mit
zuverlässigen Produkten und kompetenten
Dienstleistungen einen Namen gemacht.
Dank der langjährigen Erfahrung unserer Mitarbeiter im Diagnostikbereich und einem Netzwerk von ausgesuchten Partnerfirmen bieten
wir unseren Kunden auf ihre Bedürfnisse abgestimmte Dienstleistungen an.
Produktpalette: Klinische Chemie (Dialab Autolyser); Elektrolyt Analyser (Medica EasyElec
trolytes); Hämatologie (Swelab Alpha); PT/INR
(Alere INRatio®2); HbA1c/CRP/ACR (Alere Afinion
AS100); Urinanalytik (Analyticon Urilyzer®100);
Schnellteste (Diagnostik Nord).
Legen Sie Wert auf individuelle Betreuung,
umfassenden Service und kundenorientierte
Lösungen, dann sind Sie bei uns an der richtigen
Adresse.
2015;96(44):1608–1611
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kgarchîv-schweiz bietet in Zusammenarbeit
mit FMH Services datenschutzkonforme Systeme, um Ärzte/-innen die Archivierung der
Krankengeschichten gemäss Standesregeln abzunehmen.
Wir übernehmen sämtliche Archivaufgaben
nach der Praxisaufgabe. Wir bieten mit Scanning on demand eine einfache und kostengünstige Lösung bei der Umstellung von der physischen zur digitalen Krankengeschichte an.
Das Krankengeschichten-Archiv ist eine spezifische Dienstleistung der Berner Archiv AG. Die
sehr sensiblen Patientendaten verlangen nach
einem sorgfältigen, fachgerechten und datenschutzkonformen Handling. Entsprechend zertifiziertes Fachpersonal erfüllt diese Aufgabe
gemäss den ISO-Normen 9001/2008, Goodpriv@cy + VDSZ Datenmanagement.
Als Vollgrossist setzt Galexis AG Standards im
Schweizer Gesundheitsmarkt. Wir beliefern
unsere Kunden ganz nach dem Motto «Alles
aus einer Hand» mit Pharma, Praxis- und Laborbedarf sowie Medizintechnik und erbringen darüber hinaus integrierte Dienstleistungen in der Gesundheitslogistik – schweizweit.
Mit erprobten Lösungen fördert Galexis den
Erfolg ihrer Kunden.
Möchten Sie ausserdem Ihre eigene Praxis praktisch, funktionell und ästhetisch einrichten?
Genau hier kann Sie Galexis mit ihren Fachpartnern und einer langjährigen Erfahrung
professionell beraten und unterstützen!
Überzeugen Sie sich – mit Galexis können Sie
rechnen!
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kgarchîv-schweiz
Berner Archiv AG
Bernstrasse 23, 3122 Kehrsatz
Tel. 031 960 10 70
info[at]kgarchiv.ch / www.kgarchiv.ch
Diatools AG
Durisolstrasse 12e, 5612 Villmergen
Tel. 0878 800 232, Fax 0878 800 233
info[at]diatools.ch
www.diatools.ch
Galexis AG
Industriestrasse 2, Postfach, 4704 Niederbipp
Tel. 058 851 71 11, Fax 058 851 71 14
info[at]galexis.com / www.galexis.com
­
Spezialisiert auf die Bedürfnisse von Ärztinnen
und Ärzten und deren Ehegatten, bietet die Versicherung der Schweizer Ärzte Genossenschaft
individuelle, flexible und kostenoptimierte
Lösungen für Risikoabdeckungen (Tod und Invalidität) sowie für den sicheren Kapitalaufbau
im Bereich der privaten Vorsorge an.
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Versicherung der Schweizer Ärzte
Genossenschaft
Länggassstrasse 8, 3000 Bern 9
Tel. 031 301 25 55, Fax 031 302 51 56
versa[at]versa.ch / www.versa.ch
Pharmapool ist der ärzteeigene Grossist mit
24-Stunden-Lieferbereitschaft. Das Kennen der
Bedürfnisse von Arzt und Praxispersonal und
das Wissen über die medizinischen Abläufe stehen im Mittelpunkt.
Dank der fundierten Betreuung und rationellen
Belieferung wird die Wirtschaftlichkeit der von
Pharmapool bedienten Praxen verbessert –
sowohl von rezeptierenden als auch selbstdispensierenden Ärzten. Unabhängig von Einzel
interessen der Pharma-Branche erhalten unsere
Kunden das gesamte Sortiment an Originalprodukten, Generika, Seren, Verbrauchsmaterialien, Einrichtungsgegenständen und MiGeLArtikeln zu transparenten Konditionen.
Eng verbunden mit der attraktiven Lieferpolitik
sind unsere praxiserprobten Dienstleistungen
rund um die Medikamenten-Logistik, wie z.B.
modernes Bestellwesen sowie praktische Preisnachführung und hilfreiche Einkaufs-Statistiken.
Pharmapool – von Ärzten für Ärzte.
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Der promovierte Mikrobiologe und Biochemiker Dr. F. Käppeli, Laborspezialist FAMH, übernahm 1976 das heute über 50 jährige Unternehmen und gründete als Leiter und Inhaber die
Einzelfirma medica. Der wichtigste unternehmerische Leitgedanke von Dr. F. Käppeli heisst
kontinuierliche Innovation und Schaffung wegweisender Standards auf allen Gebieten der
Labormedizin: Mikrobiologie inklusive Parasitologie, Serologie, Immunologie, klinische Chemie, Hämatologie, molekulare Diagnostik, Medizinische Genetik und Pathologie. So entstand
ein Kompetenz-Zentrum für Labordiagnostik
von gesamtschweizerisch grosser Bedeutung.
Die modernsten Laboratorien werden laufend
erweitert und befinden sich im Herzen von
Zürich. Über 200 Angestellte der Labore, begleitet von Spezialisten aus Medizin, Pharmakologie, Naturwissenschaften und Technik, garantieren höchste Professionalität.
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Die richtige Adresse für Erwerbsausfall
deckungen, Kollektivkrankenkasse und
Versicherungsplanung.
Mit mehr als 110 Jahren Erfahrung kennt unsere
Organisation auch heute die Bedürfnisse der Ärztinnen und Ärzte. Sie bietet entsprechend durchdachte und kostengünstige Lösungen an, sowohl
für Praxiseröffner/-innen wie auch für selbständige und angestellte Ärztinnen und Ärzte.
Pharmapool AG
Unterlettenstrasse 18, 9443 Widnau
Tel. 071 727 25 25, Fax 071 727 25 55
info[at]pharmapool.ch / www.pharmapool.ch
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Schweizerische Ärzte-Krankenkasse
Oberer Graben 37, Postfach 2046,
9001 St. Gallen
Tel. 071 227 18 18, Fax 071 227 18 28
info[at]saekk.ch / www.saekk.ch
­
FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical
1611
FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical
Medical
Lohmann & Rauscher AG
Oberstrasse 222, 9014 St. Gallen
Tel. 071 274 25 70, Fax 071 274 25 71
info[at]ch.LRmed.com
www.Lohmann-Rauscher.ch
­
L&R ist ein international führender Anbieter
von erstklassigen Medizin- und Hygieneprodukten höchster Qualität – vom klassischen Verbandstoff bis zum modernen Therapie- und
Pflegesystem. 1998 aus den Unternehmen Lohmann (gegründet 1851) und Rauscher (gegründet 1899) entstanden, verfügt L&R über mehr
als 160 Jahre Kompetenz als zuverlässiger Pro
blemlöser für seine Kunden. Mit über 4000
Mitarbeitern, 37 Konzerngesellschaften und Beteiligungen sowie mehr als 130 ausgewählten
Partnern ist L&R in allen wichtigen Märkten
der Welt vertreten und konnte sein Umsatzvolumen 2013 auf 530 Millionen Euro steigern.
Das 100-prozentige Tochterunternehmen Lohmann & Rauscher Schweiz sitzt in St. Gallen
und vertreibt einen Grossteil der internationalen
L&R Marken aus den Bereichen Setsysteme &
Hygiene, Unterdrucktherapie, Wundversorgung,
Kompressionstherapie sowie Mobilisation und
Immobilisation.
Ein verlässlicher Partner: Damit Sie sich auf
Ihre Patienten konzentrieren können.
Die Neuroth Medical Switzerland AG ist ein
eigenständiges Schweizer Unternehmen und
Teil der Neuroth-Gruppe, Österreichs ältestem
Familienunternehmen für Hörgeräteakustik.
Die bereits über 60 Jahre lange Erfahrung der
Neuroth Medical hat gezeigt, dass Kunden bzw.
Patienten von einer engen, partnerschaftlichen
Zusammenarbeit mit ORL-Ärzten profitieren.
Die Neuroth Medical Switzerland AG bietet das
erlangte Know-how des österreichischen Marktführers in ORL-Medizintechnik in Kombination
mit qualitativ hochwertigen Produkten (Zeiss,
Storz, Atmos, Interacoustics, Otodynamics, Melag, Miele etc.) nun vor Ort für Sie an: von der
Praxisplanung bis zur ORL-Einheit; von der Pinzette bis zum RF-Gerät; vom OAE-Screener bis
zur kompletten neurootologischen Testbatterie;
vom Desinfektionsmittel bis zum Hygieneplan.
­
synlab Suisse – Der Laborpartner
in Ihrer Nähe
synlab Suisse ist an 20 Standorten, inklusive
überregionalen Kompetenzzentren, mit 500
hochqualifizierten Mitarbeitenden in der gesamten Schweiz vertreten. Die Nähe zu unseren
Kunden ist uns wichtig. Dies garantiert eine
schnelle Abwicklung, gekoppelt mit fundierter
medizinischer Erfahrung, moderner Analysentechnik und Resultate-Übermittlung. Wir bieten
unseren Kunden ein umfassendes Angebot an
Dienstleistungen, von der Routineanalytik bis
hin zu Spezialanalysen, dies umfasst über 4000
verschiedene Analysen aus allen Bereichen der
Labormedizin.
synlab – Synergien, die Werte schaffen
synlab ist ausserdem eine der führenden medizinisch-analytischen Laborgruppen in Europa.
synlab ist in 23 Ländern vertreten und beschäftigt ca. 7000 Mitarbeiter, die sich täglich für das
Wohlergehen der Patienten engagieren.
Neuroth Medical Switzerland AG
Allmendstrasse 11, 6312 Steinhausen
Tel. 0800 100 018, Fax 041 741 30 11
medical[at]neuroth.ch
www.neuroth.ch
­
synlab Suisse SA
Alpenquai 14, 6002 Luzern
Tel. 041 360 35 35, Fax 041 360 72 94
labor.suisse[at]synlab.ch
www.synlab.ch
Sandoz Pharmaceuticals AG
Sandoz Pharmaceuticals AG ist der führende
Generika-Anbieter in der Schweiz. Das Produktportfolio beinhaltet über 180 Wirkstoffe in über
1100 Darreichungsformen und deckt damit viele
Indikationsgebiete ab. Zudem zeichnet sich Sandoz durch die Entwicklung und Herstellung von
differenzierten Generika und Biosimilars (Folgepräparate patentierter biotechnologischer Arzneimittel) aus. Derzeit sind drei Biosimilars in
der Schweiz zugelassen. Sandoz Schweiz versteht sich als vertrauenswürdiger Partner für
die Ärzte, Apotheker und Patienten. Umfassende
Serviceleistungen wie Patientenbroschüren, klar
bezeichnete Verpackungen, benutzerfreund
liche und innovative Darreichungsformen runden das Angebot ab.
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
­
Meditest est un laboratoire d’analyses médicales
Suisse fondé à Vevey en 1978 dans le but d’offrir
un service de proximité à haute valeur ajoutée
et des prestations sur mesure aux médecins et
aux patients de Romandie. Le groupe Meditest
s’est développé dans toute la Suisse Romande
depuis 1979 et a depuis 1992 exporté son savoir
faire à Singapour.
Depuis maintenant plus de 30 ans, notre philosophie est restée la même, nous associons les
plus hautes compétences intellectuelles aux dernières innovations technologiques en matière
d’interprétation, de diagnostic, et de prévention.
Nous cherchons toujours à nous adjoindre les
services de médecins et consultants reconnus
dans leurs domaines pour offrir un diagnostic
complet, cela toujours dans un esprit de service
sur mesure et de proximité.
Sandoz Pharmaceuticals AG
Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz
Tel. 041 763 74 11, Fax 041 763 74 00
info.switzerland[at]sandoz.com
www.generika.ch
Laboratoire Meditest Vevey SA
Av. Général-Guisan 30B, 1800 Vevey
Tél. 021 925 40 20, Fax 021 922 92 88
info[at]meditest.ch / www.meditest.ch
2015;96(44):1608–1611
FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical
Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES
Seit Jahren bin ich jeden Tag pünktlich.
Warum dürfen meine
Zahlungseingänge nicht auch
mal pünktlich sein?
Encath AG - Koordinationsstelle
Postfach 624, 2501 Biel
Tel. 032 344 39 69 - Fax 032 344 39 66
[email protected] - www.fmhinkasso.ch
Encath AG - Koordinationsstelle
Neuengasse 5, 2502 Biel
Tel. 032 560 39 10 - Fax 032 560 39 11
[email protected] - www.fmhfactoring.ch
Inkassodienstleistungen für Ärzte
Honorarabrechnung für Ärzte inklusive
Zahlungsgarantie und Übernahme des
Verlustrisikos

Bitte senden Sie mir unverbindlich und kostenlos Unterlagen über das komplette Leistungspaket von:
FMH Inkasso Services
FMH Factoring Services
Ich wünsche eine persönliche Beratung. Bitte rufen Sie an:
Telefon
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Beste Anrufzeit
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Name der Praxis
______________________________
Ansprechpartner
______________________________
Adresse/Stempel
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Bitte Antworttalon einsenden oder per Fax an 032 560 39 11
44/15
InkASSodIenSTleISTungen & HonorArABrecHnung Für ÄrZTe
FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical
Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES
Krankenkassen-Rahmenverträge
für Ärzte
Profitieren Sie bereits von den Rabatten der FMH Insurance Services
Rahmenverträge, welche wir mit verschiedenen Krankenversicherern abgeschlossen haben? Falls nein, bestellen Sie kostenlos und unverbindlich
ein persönliches Angebot. Von diesen Spezialkonditionen profitieren alle
FMH Services Mitglieder sowie im gleichen Haushalt wohnende Familienangehörige und Lebenspartner. Ein Beitritt ist bis Alter 65 möglich.
Gerne beraten wir Sie auch bei der Wahl des für Sie am besten geeigneten
Grundversicherungsmodells oder bei der Zusammenstellung der Zusatzversicherungen.
Wir verfügen über Rahmenverträge bei folgenden Krankenversicherern:

Ich möchte eine kostenlose und unverbindliche Vergleichsofferte zu meiner bestehenden Krankenkasse. (Bitte
legen Sie eine aktuelle Policenkopie bei, damit wir die Deckungen dementsprechend zusammenstellen können.)
Bitte suchen Sie für mich das beste Angebot aus.
Ich möchte eine Offerte der folgenden Kassen (max. 2 Offerten):
CSS-Gruppe
Helsana-Gruppe
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Ich bin mit einer Trennung der Grund- und Zusatzversicherung einverstanden, sofern ein grösseres Einsparpotential resultiert.
Ich wünsche eine persönliche Beratung. Bitte rufen Sie mich an.
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undDienstleistungen:
Dienstleistungen:
Berufshaftpflichtversicherung
Rechtsschutzversicherung
Hausratversicherung
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Kapitalanlage
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Pensionsplanung
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Vorname / Name
Adresse
PLZ / Ort
Geburtsdatum
Telefon Privat / Geschäft
Beste Zeit für einen Anruf
E-Mail-Adresse
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IN44/15
KRAnKenKASSen-RAhmenVeRtRÄge FüR ÄRzte
Roth Gygax & Partner AG - Koordinationsstelle
Moosstrasse 2, 3073 Gümligen
Tel. 031 959 50 00 - Fax 031 959 50 10
[email protected] - www.fmhinsurance.ch
1625
TRIBUNE Thème
Série d’articles sur l’organisation spécifique aux fonctions du corps médical en hôpital
Modèle d’un système intégré innovant pour hôpitaux de soins aigus
Daniel Liedtke a , Ole Wiesinger b , Christian Westerhoff c , Urs Stoffel d , Reto Stocker e , Stephan Pahls f
Dr, COO Groupe de cliniques privées Hirslanden; b Dr med., CEO Groupe de cliniques privées Hirslanden; c Dr med., CCO Groupe de cliniques privées
Hirslanden; d Dr med., Cabinet Chirurgical Enge, Zurich; e Prof. Dr med., Institut d’anesthésiologie et de soins intensifs Klinik Hirslanden, Zurich;
f
Dr med., Pahls Consulting, Zurich
a
financement hospitalier, le paysage hospitalier suisse
s’occupent des besoins spécifiques des médecins réfé-
vit une mutation de grande ampleur. Les cantons pres-
rents et des patients. Cela montre que ces di érentes
crivent en détail aux hôpitaux les prestations qu’ils
tâches médicales nécessitent également une organisa-
peuvent fournir, les exigences à respecter en matière
tion et une direction di érentes.
de qualité, la quantité de personnel à former et les
Bien que Porter et Teisberg aient décrit leur modèle
coûts acceptables par cas. Les hôpitaux sont en concur-
des «unités de pratique intégrées» (UPI) [1] il y a bientôt
rence sur le front des patients, du personnel de soin et
10 ans, l’organisation du corps médical dans de nom-
des meilleurs médecins, mais ils sont en même temps
breux hôpitaux persiste à suivre les modèles tradition-
restreints par la pénurie en personnel qualifié, la pres-
nels. Comment améliorer la relation entre hôpitaux et
sion exercée par les coûts et la marge de manœuvre des
médecins? Professeur d’économie à Zurich, Tilman
ff
­
ff
ou «super»-spécialisées toujours plus nombreuses qui
­
A la suite de la nouvelle planification et du nouveau
listes hospitalières. De nombreux hôpitaux réagissent à ces défis par un changement de forme ju-
L’organisation du corps médical et l’attribution
des tâches de ce dernier sont essentielles.
ridique, la mise en place d’un lean management, le
renouvellement de l’infrastructure hospitalière, la
constitution de centres de compétence et le renforcement de coopérations. Est-ce suffisant? D’après nous,
­
deux sujets importants sont négligés: l’organisation du
corps médical et l’attribution des tâches de ce dernier.
­
Ces sujets sont essentiels pour tous les hôpitaux et ont
une influence sur l’importance et la pérennité de la
compétitivité.
centres logistiques, qui mettent à disposition des équipements et des salles de consultation et d’opération.
Les opérations sont réalisées par des médecins indétème des médecins accrédités. Par conséquent, d’ici
10 à 15 ans, il ne devrait plus avoir de chirurgiens en
vité du lieu de travail, ne sont pas efficientes en termes
de coût et ne sont plus acceptables à long terme du fait
du manque de personnel qualifié. Pour d’autres, il
s’agit de mettre en place une organisation fonction­
nelle performante pour le corps médical en hôpital.
Ces dernières années, deux profils d’activité hospita-
comparables dans d’autres secteurs de l’économie.
Nous voudrions reprendre cette théorie et montrer, à
l’exemple de la Klinik Hirslanden de Zurich (ci-après
Clinique Hirslanden), qu’une organisation di érenciée
spécifique aux fonctions du corps médical o re de
solides avantages aux patients, médecins, hôpitaux et
organismes payeurs.
­f
lière diférents se sont dégagés. D’un côté, les fonctions
nous connaissons déjà des solutions «shop in shop»
ff
menté ces dernières années. Elles diminuent l’attracti-
rie est audacieuse, mais pas tout à fait aberrante, car
ff
dicales des cadres médicaux ont constamment aug-
poste que dans les hôpitaux universitaires. Cette théo-
­
­
Pour certains, il s’agit de revenir à une répartition
­
Slembeck, les hôpitaux sont avant tout devenus des
pendants organisés en réseaux, comme dans le sys-
Revenir à une répartition des tâches
intelligente des tâches en hôpital. Les tâches non mé
Slembeck a été cité brièvement à ce sujet dans le SonntagsBlick [2], avec une théorie digne d’attention. D’après
thésie et la médecine intensive, la médecine interne
générale et la médecine d’urgence, ou bien encore la
­
radiologie, qui doivent se comporter en hôpital comme
des prestataires médicaux ou des «médecins de premier recours». De l’autre, des équipes médicales sous-
Hirslanden: fusion des systèmes de
médecin-chef et de médecins accrédités
Ces dix dernières années, la direction de la clinique et
le corps médical de la Clinique Hirslanden ont transformé cette dernière, la faisant passer d’une infrastruc-
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
­
transdisciplinaires médicales, comme par ex. l’anes-
2015;96(44):1625–1628
1626
rents et une organisation solide des processus; ils s’en-
indépendants travaillant généralement seuls, en un
gagent entre autre à participer au service des urgences
système intégré de soins stationnaires organisés au-
de leur spécialité médicale, à respecter les normes de
tour de centres accrédités. Cela permet à la Clinique
qualité de l’hôpital et à définir des normes de traite-
Hirslanden de proposer aujourd’hui, en tant qu’établis-
ment uniformes à l’intérieur du centre.
sement listé, l’ensemble du spectre des prestations
Les médecins du système médical mettent ainsi leurs
d’un hôpital général. Un facteur de succès fondamental
prestations à disposition des patients et des médecins
a été en ce sens l’organisation di érenciée du corps
des centres médicaux en tant qu’une o re intégrée de
médical en un «système Hirslanden», dans lequel les
soins de base; ils gèrent les comorbidités et les compli-
systèmes de médecin-chef et de médecins accrédités
cations et permettent ainsi aux médecins des centres
ont été fusionnés. Ce système définit le rôle et l’organi-
de se concentrer sur leurs activités spécialisées princi-
sation des médecins de manière di érente pour les
pales. De leur côté, les médecins des centres doivent
prestations médicales de base que pour les prestations
maintenir le positionnement sur le marché de leurs
spécialisées – et incarne ainsi, en un sens, le concept de
centres grâce à de bons résultats cliniques et des rela-
groupes de prestations de la planification hospitalière
tions privilégiés avec leurs pourvoyeurs. La fourniture
du canton de Zurich.
de prestations est ainsi divisée est dirigée par le service
Le socle de la liste des hôpitaux forment, avec la méde-
de planification des lits et du bloc opératoire, qui est
cine d’urgence, l’anesthésie, la médecine intensive, la
lui-même directement subordonné à la direction de
médecine générale, la chirurgie générale et la radiolo-
l’hôpital et par le service qualité clinique de l’hôpital
gie, les soins de base stationnaires. Il ne faut pas se
(coordination des standards de prise en charge, col-
méprendre sur la notion de «soins de base». Elle
loques pluridisciplinaires d’indications, commissions
désigne la fonction d’une prestation dans l’hôpital, et
mortalité & morbidité, CIRS, direction des registres,
non son degré de complexité. Cela veut dire que des
hygiène hospitalière, etc.).
­
­
ff
­
ff
ture médico-technique mise à disposition de médecins
ff
TRIBUNE Thème
prestations de médecine intensive typiquement
perçues comme étant (hautement) spécialisées du
point de vue médical sont malgré tout classées
dans les soins de base internes à l’hôpital du point
Un médecin exempt de tâches cliniques dirige
l’unité organisationnelle «système médical» en
tant que responsable des processus médicaux-clés.
de vue fonctionnel.
Dans le modèle Hirslanden, les services médicaux et
Cette organisation duale du corps médical (médecins
non médicaux des soins de base internes à l’hôpital
de premier recours gérés dans le système dit de chef de
sont rassemblés dans l’unité organisationnelle «sys-
service et centres spécialisés de médecins accrédités),
tème médical». Cette dernière est dirigée par un méde-
complétée par une gestion centralisée de la qualité et
cin exempt de tâches cliniques, qui gère en tant que
des performances, a si bien fait ses preuves pour le
responsable à temps complet les processus médi-
corps médical et la direction de la Clinique Hirslanden
caux-clés. Les médecins du système médical sont em-
que le modèle est devenu un exemple pour l’ensemble
ployés et soumis à la direction d’un médecin-chef,
du groupe Hirslanden.
comme les thérapeutes et soignants par ailleurs. Le
système médical pousse à une forte intégration des
services médicaux et paramédicaux, et ainsi à une
Les éléments du modèle intégré
Parce que nous sommes convaincus que ce modèle
prise en charge.
peut également aider d’autres hôpitaux, quelle que soit
D’un autre côté, les centres médicaux (centre de cardio-
leur forme juridique ou leur responsabilité, à a ronter
logie, centre du pied, etc.) fournissent – en collabora-
les défis du futur, nous voudrions proposer à la discus-
tion avec le système médical – des prestations spéciali-
sion un modèle intégré dont les bases sont constituées
sées et hautement spécialisées. Les centres sont gérés
des quatre éléments suivants:
ff
haute intégration interdisciplinaire des processus de
la plupart du temps sous forme de cabinets de groupes
1. Unités de services médicaux
des locaux dans l’hôpital, sont dirigés collégialement
Les unités de services médicaux (fourniture de presta-
et leurs formes juridiques et organisationnelles dif-
tions; en vert dans fig. 1) sont formées de médecins qui
fèrent (par ex. cabinet collectif, modèle de partenariat
assument la fonction de généralistes pour l’hôpital et
analogue aux cabinets d’avocat, ou société anonyme
de prestataires pour les patients et les spécialistes.
avec médecins salariés). Les centres in-house sont
Elles comprennent des unités de services médicaux
étroitement liés à l’hôpital par des contrats transpa-
(anesthésie, médecine intensive, radiologie, médecine
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
mono-disciplinaires de médecins accrédités: ils louent
2015;96(44):1625–1628
1627
TRIBUNE Thème
d’urgence, etc.) et non médicales (soins, thérapies, etc.)
entrepreneuriale pour la fourniture des prestations
et elles relèvent d’une direction commune. Elles ré-
médicales spécialisées, les relations avec les pour-
gissent l’infrastructure hospitalière médicale centrale,
voyeurs, l’acquisition de patientèle ainsi que l’innova-
comme le service des urgences, le bloc opératoire,
tion dans leurs spécialités; elles assurent, en coopéra-
l’unité de soins intensifs et les étages de lits. Elles as-
tion avec les unités de services médicaux, le service
surent également le service des urgences pour les soins
des urgences pour la spécialité médicale concernée.
de base. Leur principal objectif est une forte intégra-
Les médecins des unités spécialisées sont soit engagés
tion interdisciplinaire de tous les processus de traite-
par l’hôpital ou sont accrédités et peuvent s’organiser
ments stationnaires ainsi que la sécurité des patients.
de diverses manières (par ex. dans un système de pré-
En étroite concertation avec les unités médicales spé-
sidence, un système de partenaires ou encore un sys-
cialisées, les unités de services médicaux sont impli-
tème de médecin-chef) mais ils doivent démontrer une
quées dans toutes les étapes du processus de traite-
bonne cohérence de groupe.
ment des patients, de l’entrée à la sortie de l’hôpital.
sont gérés dans le système de chef de service. Ces
3. Gestion de la qualité et des performances
médicales
médecins-chefs dépendent directement du directeur
La gestion de la qualité et des performances médicales
médical des unités de services médicaux, qui doit être
(unité pour la conduite de la fourniture des presta-
membre de la direction de l’hôpital.
tions; en bleu clair sur fig. 1). Elle assure, par une plani-
­
Les médecins de ces unités dépendent de l’hôpital et
fication centralisée, la gestion des plages opératoires,
des lits ainsi que la gouvernance centralisée de la qua-
Les unités médicales spécialisées (fourniture de pres-
lité clinique et de l’économicité de l’hôpital. Elle sou-
tations; en bleu foncé dans fig. 1) assument les sous-
lage ainsi les unités de services médicaux et les unités
­
2. Unités médicales spécialisées
spécialités (par ex. gastro-entérologie, chirurgie de la
spécialisées des tâches de planification et d’adminis-
colonne vertébrale). Elles endossent la responsabilité
tration. Dans un objectif de séparation des pouvoirs
Exemple 1:
Organisation des unités médicales spécialisées selon les disciplines médicales
Chirurgie
Exemple 2:
Organisation des unités médicales spécialisées selon les systèmes organes
Ventre
Orthopédie
Mouvement
Chirurgie viscérale
Orthopédie
Chirurgie viscérale
Proctologie
Urgence
ORL
Ophthalmologie
Médecine
Interne
générale
Médecine
Gynécologie
Cardiologie
Obstétrique
Patient
Tête
Gynécologie
Radiologie
Neurologie
Thérapies
Soins
Pédiatrie
Cardiologie
Patient
Médecine
interne
générale
Radiologie
Pneumologie
Oncologie
Services de coordination médicale
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Urologie
Urologie
Unités médicales spécialisées
•
•
Néonatalogie /
Pédiatrie
Gynécologie
Unités de services médicaux
médecins de premier recours à l'hôpital
prestataires pour les patients et
spécialistes
service d'urgences pour les soins de base
objectif primaire: augmenter l'intégration
interdisciplinaire des processus de prise en
charge et de la sécurité des patients
elles relèvent d'une direction commune
médecins salariés
gestion des médecins dans le système de
Soins
Oncologie
Oncologie
Fourniture de prestations
Femme &
Enfant
Obstétrique
Thérapies
Poumons
Neurologie
Angiologie
Pneumologie
Rhumatologie
Anesthésie
ORL
Pédiatrie
Rhumatologie
IMC/USI
Chirurgie
générale
Ophthalmologie
Néonatalogie
Gastroentérologie
Urgence
Angiologie
Urologie
Anesthésie
Chirurgie de la
main
Chirurgie vasculaire
IMC/USI
Chirurgie
générale
Chirurgie de la colonne
vertébrale
Vasculaire
Chirurgie de la
main
Chirurgie vasculaire
Orthopédie
Gastroentérologie
Chirurgie de la colonne
vertébrale
Fourniture de prestations
•
•
•
fourniture de prestations spécialisées
stationnaires et ambulatoires
service d'urgences pour les domaines
spécialisés
objectif primaire: soins aux patients
référés, acquisition de patients, innovation
dans les spécialités médicales
médecins salariés et médecins accrédités
gestion des médecins en partenariat
Prestation de services et coordination
•
•
•
•
prestataire pour les unités de services et
unités spécialisées
secrétariats et reporting
coordination de la planification des
prestations
coordination de la formation continue
médicale
objectif primaire: exploitation des
synergies, libération des médecins au profit
des tâches essentielles
Gestion de la qualité et des
performances médicales
Gestion de la fourniture des prestations
•
•
•
•
planification centralisée des plages
opératoires et des lits
gestion centralisée de la qualité clinique
objectif primaire: garantie de la qualité et
de l'économicité de l'hôpital
elle relève directement de la direction
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
Figure 1: Possibilités d’organisation du modèle de système intégré dans les hôpitaux de soins aigus (sélection des unités spécialisées est simplement un exemple).
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1628
soins médicaux de base dans les unités de services
doit pas dépendre des cadres dirigeants des unités
médicaux;
ff
e ective et indépendante des intérêts, cette unité ne
­
de services médicaux ou des unités spécialisées, mais
– gestion des ressources centralisée par hôpital et
doit plutôt être dirigée par des médecins dépendant
donc plus efficiente (planification des plages opéra-
TRIBUNE Thème
toires et des lits);
­
directement de la direction de l’hôpital.
– gestion de la qualité centralisée et donc fiabilité de
4. Unités de coordination médicale
son contrôle et de son amélioration;
– exploitation du potentiel entrepreneurial des spé
Les unités de coordination médicale (unités de prestations; en gris dans fig. 1). Elles prennent en charge les
cialistes dans les unités spécialisées;
– intégration facilitée des médecins accrédités dans
planification des piquets, le reporting, l’organisation de
toutes les sous-spécialités (pas uniquement dans les
la formation continue médicale, la coordination des
petites branches);
tâches de coordination et d’administration telles que la
– simplification de la répartition du travail entre
cales etc. pour un groupe d’unités de services médicaux
spécialistes, ainsi que du travail des spécialistes à
et d’unités spécialisées médicales apparentées. Elles
temps partiel entre plusieurs hôpitaux et donc dés
tirent ainsi profit de synergies et génèrent un gain d’ef-
amorçage de la pénurie en personnel qualifié;
– augmentation de l’attractivité de l’hôpital pour les
ficience dans les services non cliniques, ce qui laisse
­
­
standards de prise en charge entre spécialités médi-
plus de place pour les tâches médicales essentielles.
spécialistes hautement qualifiés grâce à des solutions d’emploi flexibles et à une plus grande liberté
Par rapport aux systèmes de gestion existant dans de
d’entreprise;
– réduction de la distance entre médecins hospita-
grande importance à la répartition des tâches entre
liers travaillant principalement en domaine station-
professions et unités opérationnelles, ainsi qu’à une
naire et médecins spécialisés travaillant de manière
organisation interne adaptée spécifiquement aux uni-
indépendante et principalement en domaine ambu-
tés opérationnelles et à la gestion des médecins.
latoire – le modèle est une réponse moderne au
Du fait des conditions-cadres variées des hôpitaux
virage ambulatoire de la médecine.
­
­
suisses, notre modèle se limite délibérément à quel
nombreux hôpitaux, notre modèle accorde une plus
«département» médical classique, organisé hiérarchi-
adaptée aux di érents sites. Le Groupe de cliniques
quement, doit devenir une petite unité de coordina-
privées Hirslanden lui-même ne met pas en œuvre
tion sans pouvoir de planification sur les lits ou les dis-
tous les éléments du modèle dans l’ensemble de ses
ponibilités opératoires. La fonction de «médecin-chef»
cliniques. Nous sommes toutefois convaincus que les
doit être recentrée, en premier lieu, sur les tâches cli-
éléments du modèle décrit ont une universalité cer-
niques essentielles du médecin, la formation continue
taine et présentent un grand potentiel pour la gestion
médicale et l’innovation dans les branches spéciali-
moderne des hôpitaux.
sées. Les médecins accrédités doivent se former de
En ce sens, l’exemple de la figure 1 est à comprendre
manière croissante en unités spécialisées organisées
comme un schéma idéal, à adapter individuellement
collégialement et coopérer étroitement avec les unités
pour chaque hôpital.
de services médicaux. Cela ne se fera pas en un jour,
­
Le modèle implique un changement d’approche. Le
la direction et des aspects contractuels doit ainsi être
­
­
ff
ques principes. La mise en œuvre de l’organisation, de
mais cela en vaut vraiment la peine.
Le modèle offre du potentiel significatif
pour le corps médical
Nous présenterons une sélection d’éléments et fonctions du modèle de système intégré dans un article de
la prochaine édition du Bulletin des médecins suisses.
ff
Le modèle o re tout particulièrement pour le corps
Correspondance:
Groupe de cliniques privées
Hirslanden
Seefeldstrasse 214
CH-8008 Zurich
temps pour les tâches essentielles;
– gestion de la sécurité des patients, de la qualité des
Dr Daniel Liedtke
services et de l’efficience des processus, grâce à une
intégration renforcée et une gestion uniforme des
1
2
–
Michael E. Porter, Elizabeth O. Teisberg. Redefining Health Care:
Creating Value-Based Competition on Results. 2006.
Les hôpitaux gaspillent des milliards. SonntagsBlick du 22 février
2015.
Littérature disponible chez Daniel Liedtke.
Remerciement
Nous remercions Cédric Bossart pour la traduction de ces articles.
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
cience sur les tâches non cliniques et donc gain de
Références
– pour les médecins cadres en général: gain d’effi-
médical un potentiel significatif:
2015;96(44):1625–1628
1629
TRIBUNE Point de vue
A propos de la limite d’âge de la pédiatrie en Suisse
L’âge n’est pas le seul motif
Comité de l’ASSA
Association Suisse pour la Santé des Adolescents
Prise de position – Résumé*
Prise de position de la SSMI – Résumé*
– Les hôpitaux pédiatriques Suisses devraient proposer des soins hospitaliers et ambulatoires à tous
Augmenter la limite d’âge des services pédiatriques à
les adolescents au moins jusqu’à l’âge de 18 ans.
18 ans peut permettre plus de souplesse quant au suivi
ambulatoire et hospitalier des adolescents et prendre
des patients pédiatriques vers les services adultes,
en compte même chez des jeunes adultes le développe-
qu’ils soient suivis en consultation ambulatoire ou
ment physique, psychique et social.
hospitalisés. Plutôt que de motiver le transfert sur la
La formation des professionnels de santé est essentielle
base de l’âge chronologique, celui-ci devrait se faire
et doit concerner aussi bien les pédiatres, les généra-
sur la capacité de l’adolescent à se prendre en charge
listes et les internistes généralistes ou spécialistes et les
et à défendre ses intérêts.
internistes hospitaliers avec des formations communes
– Il est essentiel de planifier à l’avance la transition
– Les professionnels de la santé adulte qui n’ont pas
leur permettant de développer ensemble des stratégies
suffisamment d’expérience de soins aux adolescents
de soins.
devraient être soutenus et accompagnés par des
Un plan de transition devrait être proposé aux jeunes
personnes formés, afin d’offrir des soins globaux
suivis en pédiatrie mais également aux jeunes de plus
appropriés, prenant en compte les aspects biopsycho-
de 16 ans débutant une maladie chronique et suivis dans
sociaux du développement adolescent.
des services adultes.
– Certains patients adolescents, souffrant de maladies
chroniques rares, peuvent avoir besoin d’un suivi
collectif et collaboratif entre spécialistes pédiatriques
© Clarsen 55 | Dreamstime.com
et adultes bien au-delà de l’âge de 18 ans.
Nous remercions les Dr Anne Meynard, Dagmar M. Haller-Hester et
Françoise Narring, Hôpitaux Universitaires de Genève, pour leur
contribution à la prise de position de la SSMI et Prof. Valérie Junod,
Faculté de droit, Université de Genève, pour sa relecture critique et
son aide pour les questions de droit.
* Les versions allongées se
trouveront sous www.
bullmed.ch → Numéro
actuel ou Archives
→ 2015 → 44.
Correspondance:
Bureau ASSA
Haldenrain 18
Tél. 079 449 62 06
info[at]sgga-assa.ch
La transition des patients pédiatriques vers les services adultes ne doit pas être motivée seulement sur la base de l’âge
chronologique.
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
CH-8909 Zwillikon
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1630
TRIBUNE Spec trum
Rauchfreie Luft –
gesunde Kinder!
Der Präsident der Bundesärztekammer, Prof.
Dr. Frank Ulrich Montgomery, ist zuversichtlich, dass die bisher erwarteten Flüchtlinge in
Deutschland ausreichend medizinisch versorgt
werden können. «Was Man-Power und Kapazitäten betrifft, schaffen wir das», sagte er dem
Tagesspiegel. Allerdings müsse dafür zusätzliches Geld ins System fliessen. Um Engpässe
zu vermeiden, fordert Montgomery, allen Ankömmlingen gleich bei der Registrierung
Gesundheitskarten auszuhändigen. Erbrachte
Leistungen könnten später mit den Bundesländern abgerechnet werden. Langfristig sei
es allerdings höchst fragwürdig, so viele Menschen mit dem beschränkten Leistungskatalog
abzuspeisen, den das Asylbewerberleistungsgesetz vorsehe, so der Ärztepräsident.
Knapp 10% der täglich rauchenden Personen
in der Schweiz setzen Kinder und Jugendliche
in ihrer Wohnung dem Passivrauch aus. Das
Projekt «Rauchfreie Luft – gesunde Kinder!»
hat zum Ziel, Kinder in ihrem Zuhause besser
vor dem Passivrauchen zu schützen. Eltern
sind eher bereit, ihr Rauchverhalten zu ändern,
wenn es um die Gesundheit ihrer Kinder geht.
Diese Motivation ist die ideale Ausgangslage,
um mit den Eltern ins Gespräch zu kommen.
Da Gesundheitsbotschaften von Gesundheitsfachpersonen besser akzeptiert werden, richtet sich das Projekt «Rauchfreie Luft – gesunde
Kinder!» mittels eines «Train the Trainer»Konzepts in erster Linie an diese Zielgruppe.
Sie soll darin geschult werden, Eltern in Kurzinterventionen auf ihr Rauchverhalten anzusprechen.
(spectra)
«Message spécial» –
Les adolescents
Le «Message spécial» – Les adolescents de Pro
Juventute permet aux parents de mieux comprendre l’univers des adolescents. Le «Message
spécial» contient huit chapitres sur les adolescents et leurs parents, l’école et la formation, les
médias, l’argent et la consommation, les loisirs
et les sorties, l’amour et la sexualité, la santé et
le bien-être, ainsi que les droits et les obligations, avec de nombreux conseils pour des relations détendues avec les jeunes de 12 à 16
ans. Le guide est rédigé en collaboration avec
des experts. Il accompagne les parents et les
encourage à ne pas avoir peur des confron
tations dans la vie commune avec un adolescent. Devenir adulte signifie aussi dé
marrer une nouvelle forme de relation
parent-enfant.
­
­
(Deutsche Bundesärztekammer)
Le «Message spécial» permet aux parents de
mieux comprendre le monde des adolescents.
Deutschland: Gesundheitskarte
für Flüchtlinge gefordert
© Vasile87 | Dreamstime.com
(Pro Juventute)
Das Projekt «Rauchfreie Luft – gesunde Kinder!»
möchte Kinder und Jugendliche in ihrem
Zuhause besser vor Passivrauchen schützen.
24-Stunden-Arztpraxis für zu Hause
Der (kleine) Schweizer Hausarzt ist auch zur
Stelle, wenn der persönliche Hausarzt nicht erreichbar ist. Bei den mehr als 100 häufigsten
Krankheiten, Unpässlichkeiten, Verletzungen und
Unfällen bietet das Nachschlagewerk des Beobachters kompetente medizinische Sofortinformationen. Mit kurzen, klaren Anleitungen erklärt
der Ratgeber, wie man richtig reagiert und sich
selber behandelt. Aber auch was der Hausarzt zusätzlich tun kann, welche Medikamente allenfalls
nützen und wann ein Patient unverzüglich in medizinische Behandlung gehört. Anders als bei einer
Google-Recherche findet sich hier sofort alles
Wichtige – mit Schweizer Begriffen und aus bekannter, verlässlicher Quelle.
(beobachter.ch)
Aménagement sans obstacles des TP
Le Conseil fédéral a révisé l’Ordonnance sur les
aménagements visant à assurer l’accès des personnes handicapées aux transports publics (OTHand). Le Conseil fédéral veut aménager les transports publics (TP) de façon à ce que les personnes touchées par un handicap ou entravées
dans leur mobilité en raison de leur âge puissent
utiliser autant que possible les TP en toute autonomie. Ainsi, il verse des aides financières spéciales au titre de mesures telles que le rehaussement de quais. Conformément à la Loi sur
l’égalité pour les handicapés (LHand), les entreprises de transport sont chargées de la mise en
œuvre. L’ordonnance révisée entrera en vigueur
début 2016.
(Conseil fédéral /
Secrétariat général DETEC /
Office fédéral des transports)
­
Der Präsident der deutschen Bundesärztekammer fordert, allen Flüchtlingen bei ihrer Regis
trierung Gesundheitskarten auszuhändigen.
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
Auch zur Stelle, wenn der persönliche Hausarzt
nicht erreichbar ist: Der (kleine) Schweizer Hausarzt des Beobachters.
2015;96(44):1630
1631
HORIZONS Rencontre avec…
… Zaheer Ahmad, Mitarbeiter des Patientenbegleitdienstes am UniversitätsSpital Zürich
«Ich will mit Herz arbeiten»
Daniel Lüthi
Freier Journalist und Fotograf, Medientrainer, Bern
Alle rufen ihn Ahmed, als ob dies sein Vorname wäre.
er – ober- und unterirdisch – Betten umher. Spitalbet-
Aber er heisst Ahmad, und das ist sein Familienname.
ten mit oder ohne Patienten. Leere Betten bringt er von
Wie auch immer – er nimmt’s gelassen: «Ahmed ist
der Bettenzentrale in die Abteilungen und von dort zu-
schon recht, das kennen die Leute. Und ‘Herr Ahmed’
rück in die Bettenzentrale – zum Beispiel dann, wenn
ist ohnehin nicht nötig.» Er ist ein grosser, stattlicher
sie gereinigt werden müssen. Betten und Rollstühle mit
Mann mit einer sanftmütigen, weichen Art. Dunkel in
einer Patientin oder einem Patienten drin verschiebt
seiner Erscheinung, hell und vertrauenserweckend in
er beispielsweise von C Süd zum Röntgen, von Nord 1
seiner Wirkung.
in den Ops, vom Schockraum in die Überwachung, von
Nord 2 in die Augenklinik, die Zahnpoliklinik, die nuk-
Begleiter, nicht Bettenschieber
leare Medizin oder ins Gipszimmer. Die einzelnen Gebäude liegen zum Teil weit auseinander und sind unter
dem Erdboden miteinander verbunden. «Dieses Spital
nannt wurde. In den langen Gängen des Spitals schiebt
ist wie eine kleine Stadt», berichtet Zaheer Ahmad mit
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
Ahmad macht das, was früher «Transportdienst» ge-
2015;96(44):1631–1633
1632
HORIZONS Rencontre avec…
Freude, ja Stolz; zum Teil sind die Wege für ihn also lang.
«Von Rämistrasse bis Haldenbach brauche ich etwa
zwölf Minuten.» Für solche längeren Strecken werden
in der Regel ein elektrischer Bettenschieber oder ein
kleines Elektroauto benutzt. Oft ist er aber auch zu Fuss
unterwegs: «Wenn wir viel Arbeit haben, gehe ich
­
sicher 15 bis 20 Kilometer pro Tag.»
Sich selber sieht Ahmad keineswegs als Bettenschieber.
Er spricht deshalb auch nie von «Transportdienst», sondern immer von «Begleitdienst». Er ist sich bewusst,
dass er oft Menschen auf einem schwierigen Stück Weg
begleitet. «Im Zimmer stelle ich mich immer zuerst
vor», erzählt er, «‘Ahmed’, sage ich, und ich erkläre,
wohin die Reise geht. In dieser kurzen Zeit merke ich
meistens, wie es dem Patienten geht. Ob er sprechen
will oder nicht.» Eine Art Kurz-Anamnese.
«Manchmal wollen die Leute Spass und manchmal
sind sie sehr traurig, weinen vielleicht. Dann habe ich
ab und zu auch Tränen in den Augen.» Ein Profi mit
Zaheer Ahmad
Zaheer Ahmad wurde 1968 in einem
Dorf in der Nähe der Stadt Toba Tek
Singh in Pakistan geboren, wo er bis
in die 7. Klasse die Schule besuchte.
Dann folgte er seinem Bruder nach
Karachi. Dort schloss er die Schulen
ab und erwarb ein Diplom als Mittelschullehrer. 1992 bis 1997 arbeitete er
als Lehrer, gleichzeitig bildete er sich an einer Abendschule in
Homöopathie weiter. Wegen finanzieller Probleme und vor allem, weil er als schiitischer Moslem verfolgt wurde, flüchtete
er in die Schweiz. Sein Asylantrag wurde zweimal abgelehnt.
Trotzdem fand er in einem Restaurant Arbeit. Im Jahr 2000 heiratete er eine Schweizerin, deshalb konnte er hier bleiben.
2001 bis 2007 arbeitete er in der Migros-Bäckerei in Zürich,
dann bei der Post. Im September 2007 trat er seine jetzige
Stelle als Mitarbeiter des Patientenbegleitdienstes am UniversitätsSpital Zürich an. 2014 wurde er Schweizer Bürger. Mit
seiner heutigen Frau, einer Pakistanerin, lebt Zaheer Ahmad in
Zürich.
menschlichem Antlitz. Einer, der seine Arbeit ernst
Ab und zu reist er in das Dorf, aus dem er stammt:
denen er unterwegs ist.
«Dann sitzen wir zusammen, rauchen eine Wasser-
­
nimmt, vor allem aber die Leute ernst nimmt, mit
pfeife und trinken Tee.» Das geniesse er, aber: «Wenn
Gutes tun
ich die Ungerechtigkeit dort sehe, schmerzt mich das,
und ich will zurück in die Schweiz.» Zurück in ein
«Ich will den Patienten Hoffnung geben», sagt Zaheer
Land, von dem er in seiner Kindheit bereits gehört hat.
Ahmad. Und: «Ich will mit Herz arbeiten.» Aussagen,
«Die Schweiz ist ein schönes Land, das wusste ich schon
die auch in einem religiösen Kontext zu sehen sind.
damals.»
­
Zaheer Ahmad ist Muslim und er ist überzeugt: «Meine
Religion will, dass ein Mensch ein guter Mensch ist.
Deshalb mache ich meine Arbeit nicht nur, weil ich Geld
Wege und Umwege
verdienen muss, sondern auch, weil ich Gutes tun will.
Über Umwege ist er hierhergekommen und über Um-
Und ich sage Ihnen: Patienten spüren Menschlichkeit.»
wege ist er auch hiergeblieben. «Das ist eine lange Ge-
Und er – hat er als Dunkelhäutiger, der Deutsch mit
schichte, wissen Sie», kommentiert er. Wichtig ist ihm
einem Akzent spricht, auch schon das Gegenteil zu
die Feststellung, dass er nie einen Franken Sozialgeld
spüren bekommen? War er schon fremdenfeindlichen
bezogen und seine Rechnungen immer fristgerecht be-
Äusserungen ausgesetzt? «Einmal hat mir eine Patien-
zahlt habe. «Die anderen können es für dich nicht gut
tin gesagt, es sei ungerecht, dass sie als Schweizerin und
machen. Du musst es selber gut machen. Deshalb wollte
nicht ich als Ausländer krank sei», erinnert sich Ahmad.
ich immer arbeiten und deshalb habe ich auch immer
«Ich habe nicht reagiert – die Frau war ja krank. Ich
gearbeitet.»
habe ihr nur alles Gute gewünscht.»
Seine heutige Stelle mache ihn glücklich. Vor allem deshalb, weil er mit vielen Menschen in Kontakt komme
«Ich kenne jede Ecke des Spitals, und oft werde
ich nach dem richtigen Weg gefragt.»
und vielen einen guten Dienst erweisen könne. In der
Dispo komme er nicht zum Einsatz; er sitze nicht gern
in einem Büro, sei lieber unterwegs, nehme lange Wege
gerne unter die Füsse. «Eine Superstelle», fasst er zu-
Extremismus – den er als junger Mann am eigenen Leib
sammen. Eine mit Früh-, Spät- und Nachtdiensten. Eine,
erfahren hat – und entsprechende Reaktionen auch
die einer wohl so oder so ausfüllen kann: mechanisch
hierzulande will sich Ahmad konkret nicht äussern.
oder menschlich.
Sein Herkunftsland Pakistan ist weit weg für ihn und
In diesem Spital ist Zaheer Ahmad einer von rund 30 Pa-
doch immer noch eine Heimat. Die kleinen Reis-, Baum-
tientenbegleitern. Ein schöner Begriff. Denn irgendwie
woll- und Zuckerrohrfelder seines Vaters liegen ihm
ist es doch die Aufgabe von fast allen der über 8000 An-
nach wie vor am Herzen.
gestellten hier, Patienten zu begleiten …
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
Zu aktuellen politischen Diskussionen über islamischen
2015;96(44):1631–1633
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Wer krank oder verletzt ist und mehr oder weniger hilflos in einem Spitalbett liegt, wird die Begegnung mit
ihm irgendwo im UniversitätsSpital Zürich schätzen.
Was sofort auffällt und im hektischen Alltag eines
Grossunternehmens besonders wohltuend ist: Ahmad
kann zuhören, und er lässt seinem Gegenüber den
nötigen Raum. «Ich habe Zeit», sagt er. Eine Aussage,
die in einem Spital, ja im Gesundheitswesen generell,
kaum mehr zu hören ist. Weder sein Chef noch sein
Arbeitsplan würden ihn unnötig hetzen – «Stress
macht man sich selber». Es sei ihm wichtig, mit Bedacht und Respekt ans Werk zu gehen. «Ich will sauber
sein und gut riechen», erklärt er. «Ich will ein Bett
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sorgfältig stossen. Wenn ich renne, schwitze ich. Dann
rieche ich unangenehm, und das will ich nicht.»
«Ich will den Patienten Hoffnung geben.»
matologie ist.» Die Ärztinnen und Ärzte übrigens erlebt er nicht als arrogant. «Wenn wir viel Arbeit haben,
stösst auch mal einer von ihnen ein Bett.»
Medizin als Thema
Kommt er als einer, der in der Spital-Hierarchie weit
unten angesiedelt ist, mit denen ganz oben, den Chefärzten zum Beispiel, ins Gespräch? «Mit denen, die ich
kenne, schon», antwortet Ahmad, «dann plaudern wir
über dies und das. Manchmal aber haben sie ein Pro
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Zeit haben
blem oder ein Programm im Kopf, dann bleibe ich
still und störe nicht.»
In Pakistan hat sich Ahmad seinerzeit in homöopathischer Heilkunde weitergebildet. Ob dies in diesem
Spital bisweilen wohl ein Gesprächsthema ist? «Noch
nie habe ich mit jemandem darüber gesprochen», sagt
er, «obschon dies doch manchmal sicher eine Super
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HORIZONS Rencontre avec…
methode wäre. Ich brauche nicht kiloweise Medikamente und nehme mir die nötige Zeit, um die Ursache
Und zwar, wie jetzt klar wird, auch deshalb nicht, weil
einer Krankheit herauszufinden. In der Schulmedizin
er sich nicht nur isoliert in seiner Funktion sieht, son-
muss halt vieles schnell, schnell gehen.»
dern auch als Teil und damit als Visitenkarte eines
Sagt’s und stösst sein Bett mit einem Lächeln auf den
Ganzen: «Ich vertrete das UniversitätsSpital Zürich»,
Lippen, rechts und links freundlich grüssend, in die
stellt Ahmad wie selbstverständlich fest. «Ich kenne
Station F.
jede Ecke des Spitals, und oft werde ich nach dem richtigen Weg gefragt.» Jeden Monat gebe es beim Personal
meisten der Angestellten im Unterschied zu ihm halt
immer etwa die gleichen Wege gehen. «Ein Arzt, der im
dl[at]dlkommunikation.ch
Notfall arbeitet, weiss wahrscheinlich nicht, wo die Der-
Die nächste Begegnung mit ...
dann regelmässig verlieren würden. Auch würden die
Am Ende jeden Monats stellt die Schweizerische Ärztezeitung
eine Persönlichkeit vor, die sich im Gesundheitswesen engagiert. Im November schildert Daniel Lüthi seine Begegnung
mit Béatrice Aebersold, Geschäftsleiterin der Aids Hilfe Bern.
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
etwa 100 Neueintretende, die sich im grossen Labyrinth
2015;96(44):1631–1633
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ET ENCORE...
La qualité en médecine:
ce qui n’est guère mesurable*
Hans Stalder
Prof. Dr med., membre de la rédaction
Quand nos procédures suivent une certaine linéarité,
les êtres vivants et donc aussi nos patients. D’autres
par exemple quand l’anamnèse et l’examen clinique
spécificités de ces systèmes sont l’imprévisibilité – une
nous mènent au diagnostic différentiel puis, après les
petite intervention peut avoir des effets imprévus – et
examens complémentaires, au diagnostic final et au
la sensibilité à la condition initiale, c’est-à-dire au passé,
traitement, des mesures de qualité sont théoriquement
ce qui fait que deux patients, même avec exactement la
possibles, entre autres par le suivi des guidelines, même
même pathologie, ne se ressemblent jamais complète-
si ceci peut poser des problèmes [1, 2]. Mais ce qui compte
ment. En plus, un système complexe ne peut être dissé-
finalement dans n’importe quelle approche de qualité
qué dans ses parties sans perdre son identité: on ne peut
n’est pas la procédure, mais le résultat et, en médecine,
donc l’analyser, par exemple par un questionnaire, et
le but est d’améliorer la qualité de vie du patient.
croire pouvoir le reconstituer et le comprendre dans son
C’est en particulier dans l’élaboration des quality-
ensemble. Enfin, un système complexe peut entrer en
adjusted life years (QALYs), une procédure pour calculer
contact avec d’autres. Et un de ces autres systèmes com-
l’utilité d’interventions médicales comme un nouveau traitement en oncologie, qu’une appréciation
de la qualité de vie a été tentée. Des questionnaires,
tels que l’EQ-5D, mesurent des paramètres comme
Le contact entre médecin et patient est
doublement unique: deux systèmes complexes
qui se rencontrent.
mobilité, douleur, indépendance, anxiété, dépression, activité quotidienne [3]. Des points à chacun de
plexes avec qui le patient entre en contact est justement
ces items sont appliqués, puis additionnés ce qui don-
le médecin qui en constitue lui-même un en soi avec
nerait une valeur de la qualité de vie. On s’est aperçu
toutes ces spécificités.
rapidement que les résultats de ces questionnaires ne
Le contact entre médecin et patient est donc double-
correspondent pas toujours à ce que le patient ressent.
ment unique: deux systèmes complexes qui se ren-
Une question plus générale a alors été ajoutée telle que
contrent. Chaque intervenant a son propre passé in-
«Comment est votre état de santé aujourd’hui?» [3].
dividuel avec ses propres expériences. La qualité de ce
contact et surtout la qualité du résultat de ce contact –
On s’est aperçu rapidement que les résultats
de ces questionnaires ne correspondent pas
toujours à ce que le patient ressent.
l’amélioration de la qualité de vie du patient – peuvent
possiblement être pressenties ou estimées, mais ne
jamais être mesurées exactement, même avec les questionnaires les plus sophistiqués. Et surtout ne pas être
propos de la qualité a été
patients, mais plutôt la santé selon une nouvelle défi-
publié dans le BMS
nition faite par un groupe d’experts: «La santé est la
numéro 43 [1].
capacité de s’adapter et de s’autogérer» [4].
La capacité de s’adapter et s’autogérer est une des spéci-
hans.stalder[at]saez.ch
ficités des systèmes complexes qui caractérisent tous
2
3
4
Stalder H. La qualité en médecine: ce qui est (potentiellement)
mesurable. Bull Méd Suisses. 2015;96(43):1588.
Woolf SH, Grol R, Hutchinson A, Eccles M, Grimshaw J.
Clinical guidelines: potential benefits, limitations,
and harms of clinical guidelines. BMJ. 1999;318:527–30.
http://phi.uhce.ox.ac.uk/inst_types.php
Huber M, Knottnerus JA, Green L, van der Horst H, Jadad AR,
Kromhout D, et al. How should we define health?
BMJ. 2011;343:235–7.
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
Un premier texte à
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*
1
d’infirmité» – car elle ne s’applique jamais à un de nos
Références
et social et pas seulement une absence de maladie ou
traduites en termes économiques…
l’OMS – «un état de complet bien-être physique, mental
Votre santé? Certainement pas celle de la définition de
2015;96(44):1634
BADOUX
BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI
La dernière page du BMS est gérée indépendamment de la rédaction.
2015;96(44)