26.01. 2016 20:00 Salle de Musique de Chambre Mardi / Dienstag / Tuesday Risings stars Cathy Krier piano «Rising stars» – ECHO European Concert Hall Organisation Nominated by Philharmonie Luxembourg With the support of the Culture Programme of the European Union Ce concert sera enregistré par radio 100,7 et diffusé le 26.02.2016 dans le cadre de l’émission «Classics in Concert». Jean-Philippe Rameau (1683–1764) Suite en sol (g-moll) (Nouvelles Suites de pièces de clavecin) (~1729) N° 1: Les Tricotets: Rondeau N° 2: L’Indifférente N° 3: Menuet I – Menuet II N° 4: La Poule N° 5: Les Triolets N° 6: Les Sauvages N° 7: L’Enharmonique: Gracieusement N° 8: L’Égyptienne 23’ Denis Schuler (1970) L’autre rivage pour piano solo (2015, commande Philharmonie Luxembourg et ECHO European Concert Hall Organisation avec le soutien du programme Culture de l’Union européenne) 6’ Maurice Ravel (1875–1937) Valses nobles et sentimentales (1911) N° 1: Modéré – très franc N° 2: Assez lent – avec une expression intense N° 3: Modéré N° 4: Assez animé N° 5: Presque lent – dans un sentiment intime N° 6: Assez vif N° 7: Moins vif N° 8: Lent 15‘ — Wolfgang Rihm (1952) Toccata capricciosa (2015) (création, commande Philharmonie Luxembourg et ECHO European Concert Hall Organisation avec le soutien du programme Culture de l’Union européenne) 10‘ Henri Dutilleux (1916–2013) Sonate pour piano (1946–1948) Allegro con moto Lied (Lent) Finale: Choral – Variations I, II, III et IV 23’ «J’ai toujours été attirée par le 20e siècle» Conversation avec Cathy Krier Propos recueillis par Anne Le Nabour Récemment nommée par la Philharmonie Luxembourg dans le cadre de la série «Rising stars» de l’ECHO – European Concert Hall Organisation, Cathy Krier, en tournée européenne, propose au public luxembourgeois un récital de musique française et offre en première mondiale une pièce pour piano de Wolfgang Rihm. Vous avez participé en 2005 à l’inauguration de la Philharmonie Luxembourg. Quel souvenir en gardez-vous? La Philharmonie a donné un réel essor culturel au pays. Je garde de l’inauguration un très bon souvenir car c’était la première fois que je me produisais dans une salle aussi grande. J’étais en piano quatre mains avec Cyprien Katsaris, un pianiste très renommé, ce qui m’avait rendue très fière et très stressée à la fois car je voulais faire de mon mieux. Quels rapports entretenez-vous depuis avec cette institution? Depuis, la Philharmonie m’a régulièrement soutenue et invitée. J’ai participé à des productions pour enfants, comme Loopino et, cette année et la saison dernière, Léa, Papi et le piano céleste dans la série Philou, mais aussi à des concerts-conférences consacrés à Ligeti, à des récitals ainsi qu’à des concerts avec orchestre de chambre. Pour le dixième anniversaire, j’ai eu une carte blanche. Entourée d’amis musiciens comme le clarinettiste Nils Kohler, la violoncelliste Eva Boesch et l’altiste Lise Berthaud, j’ai proposé un programme Janáček, Berg, Kurtág, auquel j’ai ajouté une piè4 Wolfgang Rihm: Toccata capricciosa für Klavier © Copyright 2015 by Universal Edition A.G., Wien/UE 36775 5 ce de la jeune compositrice luxembourgeoise Catherine Kontz, également metteur en scène du projet. Les concerts-conférences Ligeti m’ont beaucoup apporté. C’est en effet très différent de jouer une pièce et de l’expliquer ensuite à l’aide de termes simples de manière à ce que tout un chacun puisse comprendre. Il faut faire la synthèse de quelque chose qu’on comprend mais qu’on n’a jamais vraiment fait l’effort d’expliquer simplement. Dans une interview, vous avez dit avoir choisi le piano pour vous asseoir, après vous être essayée au violon… Ce n’est pas une légende mais j’avais 3 ans, ce n’était donc pas un choix mûri. Mon père est violoniste et ma mère pianiste. J’ai commencé par le violon avec mon père – nous avons encore de belles photos à la maison qui en témoignent – et il me disait qu’une violoniste devait rester debout pour travailler or, moi, je n’avais qu’une envie: m’asseoir. J’ai donc décidé de faire du piano avec ma mère. Si on m’avait donné une chaise pour jouer du violon, j’aurais peut-être continué! Que vous apporte votre nomination par la Philharmonie Luxembourg au titre de «Rising star»? Cette nomination est une énorme récompense car ce n’est pas comme un concours, dans la mesure où on est choisi pour ce que l’on est. Je vais faire le tour de l’Europe en jouant dans des salles de grand prestige et dans les meilleures conditions. Ce sont des rêves d’enfant qui se réalisent. Pour cette tournée des Rising Stars, j’ai bâti deux grands programmes: le premier, plutôt allemand, avec Schubert, Janáček – une écriture assez allemande – et Berg; le second, que je joue à la Philharmonie, à la coloration plus française, avec Rameau, Dutilleux et Ravel dont je joue les si festives Valses nobles et sentimentales. 6 Pour le concert du 26 janvier, votre programme comprend aussi plusieurs œuvres de musique contemporaine. Quelle relation entretenez-vous avec ce répertoire? Ce répertoire occupe une place assez importante dans mon cœur et ce depuis l’enfance. J’ai toujours été attirée par le 20e siècle. J’adorais Bartók, Prokofiev, alors que Schumann et Chopin correspondaient moins à mon univers. C’est un siècle passionnant présentant des écritures variées. Concernant la musique contemporaine, elle me permet de découvrir des choses et j’aime être surprise, ne pas savoir ce qui va m’attendre. Je crois que les musiciens d’aujourd’hui ont le devoir de jouer la musique de notre temps. Comment la Philharmonie Luxembourg en est-elle venue à passer commande à Wolfgang Rihm et Denis Schuler? C’est au cours d’une réunion avec le Chief Dramaturg Bernhard Günther et Sara Kaiser, précédente Head of Artistic Planning, que le nom de Wolfgang Rihm a été évoqué. J’étais très enthousiaste car c’est un dieu de la musique contemporaine. Quand il a accepté la proposition, ce dont je n’étais absolument pas sûre, cela m’a réjouie. Sachant que j’apprécie la musique contemporaine, Bernhard Günther et Sara Kaiser m’ont proposé de passer commande à un autre jeune compositeur de mon choix. J’ai proposé Denis Schuler dont j’aime beaucoup l’univers pluridisciplinaire fait de nombreuses installations vidéo. Séduit, Bernhard Günther a accepté et l’œuvre a été créée en octobre dernier au Bozar de Bruxelles. Comment avez-vous travaillé avec ces compositeurs? Le travail a été très différent. J’ai vu Denis Schuler plusieurs fois en amont car c’était la première fois qu’il écrivait une pièce pour piano seul et il voulait donc être sûr de ses effets. Le travail était beaucoup plus en binôme qu’avec Wolfgang Rihm qui écrit sachant exactement ce qu’il veut, compte tenu de son énorme ex8 Henri Dutilleux périence. Avec Wolfgang Rihm, nous ne nous sommes pas rencontrés et j’ai reçu la partition la semaine dernière. Je ne suis pas sûre de le solliciter car la partition est complexe mais très claire et je pars du principe que je ne peux pas non plus communiquer avec Beethoven. Cela me permet de trouver ma propre approche. Pourquoi avoir choisi d’adjoindre la Sonate de Dutilleux? Je me suis toujours sentie à l’aise dans cette musique. La Sonate de Dutilleux est une pièce magnifique que j’ai beaucoup jouée pendant mon adolescence et que je n’avais pas donnée depuis une dizaine d’années. C’était donc l’occasion de la reprendre avec un regard différent et de trouver ma propre vision de l’œuvre. C’est une jolie sonate assez longue, très légère, même si le troisième mouvement est impressionnant. 9 Comment décririez-vous les esthétiques de ces trois compositeurs du 20e siècle? Denis Schuler a étudié avec Michaell Jarrell. Il appartient à une nouvelle génération de compositeurs qui intègre des formes de spatialisation et d’autres arts à leur musique. La conception est globale. Même si, dans L’autre rivage, il n’y a pas de vidéo, la pièce n’en demeure pas moins une étude de résonance. Elle sonne donc différemment en fonction des lieux, de l’écho, de la taille de la salle ou encore de la qualité du piano. Wolfgang Rihm élabore une musique très écrite, virtuose et très pianistique. Ce sont des approches radicalement différentes: d’un côté, une étude limpide, de l’autre, une partition d’aujourd’hui mais plus «classique». Dutilleux se situe un peu entre les deux. Sa musique est aussi très écrite. Il a offert sa Sonate en cadeau de mariage à son épouse, Geneviève Joy, par ailleurs excellente pianiste, ce qui lui a permis d’aller très loin au niveau technique. Sa musique se caractérise par de nombreuses sixtes ajoutées comme chez Debussy. C’est de la musique française du 20e siècle et, à ce titre, il s’en dégage une certaine légèreté même quand il y a de grands accords. La musique allemande, de Brahms et Beethoven par exemple, obéit à une toute autre esthétique. Cette différence est très nette entre Dutilleux et Rihm. Vous jouerez aussi la Suite en sol de Rameau. Comment interprète-t-on Rameau au piano? La question de l’instrument se pose en permanence aux pianistes car, à part la musique d’aujourd’hui, rien n’a vraiment été écrit pour le piano. Concernant Rameau, je me suis beaucoup p enchée sur les ornements, au cœur de la musique baroque et plus particulièrement de la musique de Rameau. C’est une esthétique différente qu’il s’agit de transposer sur un piano moderne mais, considéré comme l’un des premiers grands musicologues, Rameau a écrit des livres entiers sur l’ornementation. La difficulté consiste surtout à distinguer les ornements destinés à faire résonner le cla10 Jean-Philippe Rameau, portrait attribué à Joseph Aved, Musée des Beaux-arts de Dijon vecin plus longtemps – dont on n’a pas besoin au piano puisque cela résonne plus – des ornements voués à embellir la pièce. J’ai joué pas mal de clavecin et cela m’aide à trouver la bonne sonorité. Vous jouerez dans la Salle de Musique de Chambre. Comment décririezvous l’acoustique de ce lieu? C’est une salle que je connais bien puisque j’y ai enregistré presque tous mes disques, ceux consacrés à Janáček, ainsi que le dernier consacré à Berg, Schönberg, Liszt et Zimmermann. C’est une magnifique salle dotée d’une très belle acoustique qui rend le jeu facile car on s’y entend clairement. 12 Dans quelle mesure la préparation d’un récital diffère-t-elle de celle d’un concert avec orchestre? En récital, on est seul responsable de la soirée; avec un orchestre, la responsabilité est commune mais, au final, la préparation reste la même. Je pense qu’il faut pratiquer les deux et la musique de chambre également que j’adore. Quels sont vos projets? Avec les Rising stars, les gens font plus attention à vous et beaucoup d’opportunités se présentent. J’aime rester ouverte à toutes les propositions qui pourraient arriver. Interview réalisée le 1er décembre 2015 13 Une étude sur les résonances L’autre rivage Denis Schuler L’autre côté, l’ailleurs, suppose deux plans, deux espaces marqués par une séparation. Notre perception du monde est liée à nos connaissances et notre imaginaire. Mais qu’y a-t-il après, au-delà des frontières? La continuation d’un voyage? Réalité et fantasme se mélangent. L’autre rivage est une étude sur les résonances. Des mondes distants se dévoilent côte à côte: les vibrations de deux champs sonores clairement distincts – l’un joué par la main gauche, l’autre par la main droite – s’entremêlent, s’entrechoquent. Chaque note se mélange à la suivante jusqu’à l’arrêt naturel du mouvement de la corde: les sons se déploient ainsi, d’une certaine manière hors du temps. Leur tissage exprime une tension et génère une forme. Ils suggèrent une obstination, l’énergie de vie, l’espoir aussi. Les superpositions créent des champs harmoniques, parfois complexes, qui travaillent la mémoire et participent à la richesse sonore de ce corps, un piano devenu tout entier résonant. L’autre rivage a été écrit pour la pianiste Cathy Krier et est dédiée à la mémoire de Denise et Margrit, music lovers. 14 Denis Schuler: L’autre rivage © Babelscores Von der Cembalo-Suite zum «diamantenen» Klavier Viviane Waschbüsch Als Reise durch die Geschichte des Klaviers vom Barock bis in die jüngste Gegenwart präsentiert sich das Konzert der durch die Philharmonie Luxembourg als «Rising star» der European Concert Hall Organisation (ECHO) nominierten Ausnahmepianistin Cathy Krier. Das Konzert spannt einen großen Bogen, von der Rameau’schen Cembalo-Suite zur Klaviersonate von Dutilleux, der auf der unaufhörlichen kompositorischen Suche nach «diamantartigem» Klavierklang war. Zwei Auftragswerke stehen neben herausragender französischer Klaviermusik unterschiedlicher Epochen und spiegeln ebenso den Wandel musikalischen Geschmacks wie die rasante Entwicklung des Instruments im Laufe der Zeit. Un-erhörte Klänge: Rameaus Suite en sol (g-moll) am Konzertflügel Es ist ein Wagnis, das Cathy Krier mit Rameau unternimmt – für Puristen der Barockmusik fast ein Sakrileg. Sie interpretiert auf dem modernen Konzertflügel, was ursprünglich vom Komponisten für das Cembalo mit seinem perkussiven und kurzlebigen Klang gedacht war. Es ist also eine außerordentliche Herausforderung für die junge Pianistin, Rameau nun instrumentatorisch und interpretatorisch in die Jetztzeit zu tragen. Lange Zeit stieß das kompositorische Schaffen Jean-Philippe Rameaus – insbesondere außerhalb seines Heimatlandes Frankreich – auf wenig Anerkennung. Doch seit einigen Jahren findet eine wahre Renaissance seiner Musik statt. Dazu hat auch das 2014 16 international ausgerufene Rameau-Jahr anlässlich des 250. Todestages des Komponisten beigetragen. Letztlich hat diese Entwicklung auch dazu geführt, dass Rameaus Cembalo-Solowerke immer häufiger in einer zeitgenössischen Interpretation am Klavier vorgetragen werden. Rameaus Suite en sol stammt aus den Nouvelles Suites de pièces de clavecin und wurde 1728 veröffentlicht. Die Sammlung mit zwei Suiten in a-moll und g-moll ist durch die Besonderheit geprägt, dass die Suite en la (a-moll) eher dem typischen Formcharakter entspricht und verschiedentlich mit den traditionellen Tänzen der Suite aufwartet, nämlich der Allemande, der Courante und der Sarabande. Die Suite in g-moll hingegen hat eine völlig andere Faktur. Sie besteht abgesehen vom Eröffnungssatz und dem dritten Satz aus einer Aneinanderreihung von Charakterstücken, eine Gattung, die im Barock besonders beliebt war. Bei den Rameauschen Charakterstücken gibt es einen außermusikalischen Bezug, der sich im Stimmungsgehalt der Musik wiederfindet. Besonders ohrenfällig ist dies im vierten Satz La Poule. Der Komponist hat als außermusikalischen Bezug das Gackern der Hühner auf dem Hof gewählt. Um dem Interpreten die Gestaltung des Satzes zu erleichtern, hat Rameau in der Partitur unter das Thema die onomatopoetische Darstellung «co co co co codai» hinzugefügt. Damit spielt er auf humorvolle Weise mit seiner Interpretation des Charakterstückes und klärt den Interpreten über seine Inspirationsquelle auf. Es ist bis heute ein besonderes Erlebnis, im Programmheft die Titel der Sätze zu lesen, um dann den eigenen inneren Bildern nachzuspüren. Eine fantasievolle Klangreise: Denis Schulers L’autre rivage «Die andere Seite, das Anderswo setzt immer zwei Räume voraus, die voneinander getrennt sind. Unsere Wahrnehmung der Welt ist von unserer Vorstellung beeinflusst. Doch was liegt außerhalb dieser Grenze? Die Fortsetzung einer Reise. Realität und Fantasie vereinen sich.» – So beschreibt der Komponist seinen künstlerischen Ansatz in der Partitur. 17 photo: Noïca Anaëlle von Schneider-Marientreu Denis Schuler Das sechsminütige Klavierwerk L’autre rivage von Denis Schuler (*1970) ist ein Auftragswerk der Philharmonie Luxembourg, das bereits im Oktober von Cathy Krier uraufgeführt wurde. Im Solowerk des Schweizer Komponisten, der unter anderem bei Nicolas Bolens, Éric Gaudibert, Michael Jarrell und Emmanuel Nuñes studiert hat, ist der Einfluss der französischen Klangsphäre, von Debussy bis zu den Spektralisten deutlich herauszuhören. Schuler bezeichnet sein Klaviersolostück als Studie zu Resonanzen – also als Klangstudie für Klavier. Durch das langsame Tempo im Andante-Bereich und das dauerhafte Herunterdrücken des rechten Pedals (mit Ausnahme von zwei Akkorden) werden Resonanzen im gesamten Klangraum des Instrumentes angeregt. Interessant ist bei diesem Verfahren, dass die hier18 bei entstehenden Resonanzen nicht notiert werden können, und das Klangergebnis somit auch durch die Überlappung von noch vorhandenen Resonanzen aus vorhergehenden Takten geprägt ist. Ein weiterer sehr spannender Aspekt ist die tonale Verankerung des Werkes in einem klaren A-Dur. Denis Schuler arbeitet in L’autre rivage mit tonalem Material und durchsichtiger Rhythmik. Der schlichte Gestus erinnert an die französischen Komponisten der Vergangenheit wie Debussy und Ravel, und die sieben ineinander ü bergreifenden Formabschnitte stellen jeweils einen neuen musikalischen Gestus vor. Der erste und der letzte Formabschnitt bilden eine Bogenform und ermöglichen dem Zuhörer die thematische Verknüpfung mit dem Anfang von L’autre rivage. Im Klangfarbenrausch des Impressionismus: Ravels Valses nobles et sentimentales Wenn man mit dem zeitgenössischen Ohr den Valses nobles et sentimentales des Impressionisten Maurice Ravel (1875–1937) lauscht, ist man vor allem von der Klangschönheit der Farben des Klaviers überwältigt. Sonderbar und fremd erscheinen einem dann die Kritiken über das 1919 in Paris uraufgeführte Werk. Die Rezeption des Werkes beim zeitgenössischen Publikum war sehr gemischt. Durch die vermeintlich zu gewagten Harmonien und die originelle Auslegung und Erweiterung des Walzers war der Komponist in die Kritik geraten. Heute überwiegt beim Zuhörer der Eindruck von stimmigen, wohlproportionierten sieben aufeinanderfolgenden Walzern mit dem alle Themen in sich vereinenden Epilog. Die Idee, den Walzer harmonisch und damit ästhetisch auszuweiten, war in der Tat zur damaligen Zeit revolutionär und brauchte Zeit, um vom Publikum verstanden und aufgenommen zu werden. Um den Farbenreichtum zu erweitern, ergänzte Ravel die Valses nobles et sentimentales nach der Uraufführung durch den Pianisten Louis Aubert in der Salle Gaveau um eine Version der Walzer für Orchester. Seine phantasievolle und bunte Orchestration macht aus Ravels Musik bis heute eine beliebte Vorlage für die Orchestration von Filmmusik, was dazu geführt hat, dass die Tonsprache des Komponisten heute vom Publikum als sehr eingängig erlebt wird. 21 Maurice Ravel 1926 auf einer Photographie von Vera Prasilova Ravel hat sich ursprünglich für die Valses nobles et sentimentales von Tänzen und Walzern von Franz Schubert inspirieren lassen, die die Bezeichnungen «nobel» und «sentimental» tragen, doch auch weitere Walzerkomponisten wie Johann Strauß oder Frédéric Chopin haben sicherlich bei der Komposition eine Rolle gespielt. Diese kompositorischen Vorlagen hat er dann um seine eigene Stilistik, was Harmonik und Charaktergestaltung der Stücke angeht, erweitert. Bis heute haben die Ravel’schen Walzer nichts von ihrer Kraft und Farbigkeit eingebüßt und sind in das pianistische Standardrepertoire für das frühe 20. Jahrhundert eingegangen. 23 photo: Eric Marinitsch / Universal Edition Wolfgang Rihm Virtuose Klangsphären: Wolfgang Rihms Toccata capricciosa Wolfgang Rihms Verhältnis zum Klavier lässt sich vielleicht am besten durch ein Zitat aus dem Jahr 1982 beschreiben: «Die Musik, die ich für Klavier komponiert habe, ist nicht ein gesonderter Block innerhalb des Produktionsstroms. Jedes Stück nimmt auf seine Art teil an der umgebenden Problematik.» Der Komponist, der 1952 in Karlsruhe geboren wurde und bei Eugen Werner Velte, Karlheinz Stockhausen und Klaus Huber Komposition studiert hat, wurde erstmals durch die Uraufführung seines Orchesterstückes Morphonie – Sektor IV bei den Donaueschinger Musiktagen 1974 einer breiteren Öffentlichkeit bekannt. In den darauffolgenden Jahren entwickelte er sich zu einem der bedeutendsten Komponisten im deutschsprachigen Raum. Seine Musik ist durch einen starken und eigenwilligen Ausdruck und rhapsodischen Einfallsreichtum geprägt. In seinen frühen Jahren war sein kompositorisches Schaffen durch einen latent romantischen Gestus gekennzeichnet, der von manchen als eine Rückwendung zu den Ausdrucksidealen der Neoromantik gedeutet wurde. Viele der über 400 Kompositionen des umfangreichen Werkkatalogs kann man einem größeren Werkkomplex zuordnen, zu dem der Komponist häufig wieder zurückkehrt und neue, andersartige Gebilde anschließt. Zu seinen bedeutendsten Arbeiten zählen die Opern Jakob Lenz (nach Georg Büchner), Die Hamletmaschine (nach 24 Wolfgang Rihm in einem Brief vom 16.12.2015 Sie komponieren gern für bestimmte Interpreten – im Januar 2016 kann man Ihr Hornkonzert für Stefan Dohr [am 15.01. mit dem OPL] und Ihr neues Klavierstück für Cathy Krier in der Philharmonie hören. Was macht es für Sie aus, zu wissen, wer Ihre Musik als Erster zum Klingen bringt? Beim Komponieren selbst – also dem Vorgang des Erfindens – sind Gedanken an konkrete Personen, also auch an Interpreten mit ihren Eigenarten und speziellen Möglichkeiten, nicht im Vordergrund. Solche Gedanken und Vorstellungen können aber auslösend wirken, einen kompositorischen Prozess in Gang zu setzen. Der Prozess dann gehört ganz sich selbst. So glaube ich das wenigstens. Ich sitze ja nicht an einer Art geistigen Röntgengeräts, das mich während der Arbeit durchleuchtet. Beim Arbeiten muss ich die Sinne freihaben, um das Dunkel erfassen zu können, aus dem Kunst sich auswächst. Ist die Partitur dann fertig, beginne ich mich wieder auf die Realisation zu freuen, deren imaginierte Gestalt vielleicht auslösend am Anfang stand. Wolfgang Rihm im Interview mit Bernhard Günther am 04.01.2016 Heiner Müller), Ödipus (nach Sophokles, Friedrich Nietzsche und Heiner Müller), Die Eroberung von Mexiko (nach Antonin Artaud) und Dionysos (nach Friedrich Nietzsche). Nun hat Rihm als Auftragswerk der Philharmonie Luxembourg für Cathy Krier eine Toccata capricciosa komponiert, die in diesem Konzert uraufgeführt wird. Das zehnminütige Stück ist ein verspieltes, virtuoses Klavierwerk, in dem sich Rihm bewusst der Doppeldeutigkeit des Begriffs «Toccata» bedient. Der Komponist 26 bezieht sich in seinem Werk natürlich nur bedingt auf die historischen Vorfahren dieser Form und nutzt den Begriff Capriccioso, um auf die Freiheit der musikalischen Form hinzuweisen. Er sieht sich in einer Tradition, in der er die historische Namensgebung dazu nutzt, Neues zu schaffen. Dieses kompositorische Schaffen bewegt sich zwischen Ordnung und Freiheit: «Es ist menschenunmöglich, künstlerisch etwas ‹Ungeordnetes› zu vollbringen. Alles, was wir tun, ordnet sich. All unser Tun entstammt unseren eigenen Strukturen. Die Frage ist immer: wie ist etwas geordnet, wie ist es strukturiert? Darin liegt unsere Freiheit in den Künsten: die momentanen Entscheidungen des DASS und des WIE zu treffen. Der Rest ist Geschmack und Zeitdisput.» (Wolfgang Rihm) In der Toccata capricciosa finden sich viele geordnete rhythmische Gestalten des Toccatentyps des Wohltemperierten Klavier I von Bach, doch handelt es sich bei Rihms Werk eindeutig um eine freie, mehrteilige musikalische Struktur. Das Werk besteht aus der Introduktion, neun Grundstrukturen mit jeweils neuer Motivik, gefolgt von einer kurzen langsamen Coda. Rihm wiederholt in der Toccata capricciosa keine der grundlegenden motivischen Strukturen, sondern verbindet die verschiedenen Formteile auf kapriziöse Art und Weise durch eine elegante neue Motivbildung und Intensivierung der musikalischen Grundstrukturen der vorangehenden Abschnitte. Der Komponist entführt das Publikum in ein neues Hören und eröffnet ihm damit neue Klangsphären, denn wie er einmal so trefflich für das Erklingen neuer Werke anmerkte: «Man hört zuerst sein eigenes Hören». Der Traum vom «diamantenen» Klavier: Henri Dutilleux’ Sonate pour piano Es ist ein durchaus ambitioniertes Vorhaben von Cathy Krier, eine Neuinterpretation der Sonate pour piano von 1948 vorzulegen. Immerhin hat die grandiose Pianistin Geneviève Joy, die Widmungsträgerin des Werkes und Ehefrau des Komponisten, die Sonate in den 1980er Jahren in einer fulminanten Interpre27 tation aufgenommen. Damit hat Geneviève Joy den Grundstein für die Dutilleux-Interpretation gelegt, die nun von einer jungen Generation von Pianisten neu betrachtet wird. Henri Dutilleux, der in der ästhetischen Nachfolge von Claude Debussy, Maurice Ravel und Albert Roussel steht, war wohl einer der diskretesten Komponisten des 20. Jahrhunderts, was die eigene Beschreibung seiner Arbeitsweise angeht. In seinen Gesprächen mit Claude Glayman, erschienen in Mystère et mémoire des sons, äußert sich Henri Dutilleux über seinen Traum vom idealen Klavierklang: «Ein sinnliches Klavier, aber kein romantisches Klavier, sondern ein diamantartiges Klavier.» Die Sonate pour piano trägt bereits das gesamte ausdrucksstarke musikalische Material in sich, das man in späteren Werken des Komponisten wiederfindet. Die Sonate ist dreisätzig aufgebaut: ein erster Satz Allegro con moto, der dem klassischen Aufbau eines ersten Sonatensatzes folgt, ein zweiter Satz Lied, der durch die durchsichtige Linienführung der Melodik und eine sehr feine Nuancierung der Dynamik aufwartet, und ein ungewöhnlicher dritter Satz Choral et variations. Dieser Finalsatz besteht aus einem Choral, dem vier Variationen folgen: Variation I vivace, Variation II un poco piu vivo, Variation III calmo und Variation IV prestissimo. Dutilleux merkt zu seiner Klaviersonate an: «Choral et Variations, die das Finale der Sonate konstituieren, ist mit den vier Sätzen der Sonatenform gleichzusetzten, insofern stellt dieses Verfahren eine Sonatenform innerhalb der Sonate dar.» Der dritte Satz stellt durch die vier Variationen in einer Mikroform die vier Sätze der Sonate nach, wobei der Komponist dieses formale Verfahren der «Sonate in der Sonate» ausschließlich in diesem Klavierwerk verwendet hat. So wird dieses Werk zum Ausgangspunkt seiner harmonischen und formalen kompositorischen Überlegungen, denn in der Sonate pour piano spielt die Variation eine besonders große Rolle. Seine weiteren Werke für Klavier werden nur noch von der Klanglichkeit des Instrumentes bestimmt sein – immer auf der Suche nach dem «diamantartigen» Klavierklang. 28 Cathy Krier photo: Delphine Jouandeau Interprètes Biographies Cathy Krier piano Née à Luxembourg en 1985, Cathy Krier commence ses études de piano à l’âge de 5 ans au Conservatoire de musique de Luxembourg. En 1999, elle est admise dans la classe de virtuosité de Pavel Gililov à la Hochschule für Musik und Tanz Köln. En 2000, elle enregistre le Concerto pour piano N° 4 en sol majeur de Beethoven avec le Latvian Philharmonic Chamber Orchestra, sous la direction de Carlo Jans. En 2003, Cathy Krier reçoit le Prix Norbert Stelmes attribué par les Jeunesses Musicales du Luxembourg. En 2004, on lui décerne le prix de la Fondation IKB International. Elle participe en 2005 à l’inauguration de la Philharmonie Luxembourg où elle présente un concert à quatre mains aux côtés de Cyprien Katsaris. L’année suivante, elle joue au Klavier-Festival Ruhr, étant l’une des invités de la master classe de Robert Levin. D’autres master classes lui permettent de suivre les conseils de Dominique Merlet, Homero Francesch et Andrea Lucchesini avec lequel elle parfait ses études à la Scuola di musica di Fiesole. En 2009, Cathy Krier est invitée à l’Académie musicale de Villecroze. En 2007, elle prend part à l’inauguration officielle de «Luxembourg et Grande région – Capitale européenne de la culture». Cathy Krier présente des concerts à la Philharmonie Luxembourg et joue régulièrement dans le cadre de festivals luxembourgeois tels que le Festival International d’Echternach, le Festival de Bourglinster et Musek am Syrdall. Ses récitals l’ont menée aux États-Unis (à Washington au Millenium Stage du Kennedy Center) et aux Pays-Bas (à l’Abbaye Rolduc de Kerkrade sur invitation de la Fondation Euriade). Elle a également donné des concerts en Autriche, en Allemagne, en 31 Espagne, en Andorre, en Lettonie, en Italie, en France et en Belgique. Elle a ensuite été invitée au Festival Sommerclassics, e PianoPlus (Bonn), et en récitals de piano au musée K20/K21 (Düsseldorf), à la Maison du Luxembourg (Berlin) et au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg. Au cours de la saison 2012/13, elle s’est produite à l’International Piano Stars Festival de Liepaja, au Festival Midi-Minimes de Bruxelles, au Sint-Peter Festival de Louvain, au Festival Spaziomusica de Cagliari, au Schloß Elmau en Bavière, au festival de l’Hôtel d’Albret à Paris, au Leipziger Klaviersommer ainsi qu’au Mendelssohn-Haus. Elle a été artiste en résidence à la Fondation Biermans-Lapôtre à Paris et a effectué une tournée en Chine. Lors de la saison 2013/14, Cathy Krier a présenté des concerts au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, à la Philharmonie Luxembourg, à la Körber-Stiftung de Hambourg, au Festival International d’Echternach, au festival Nuits d’été à Pausilippe de Naples et au festival 1001 notes de Limoges. Elle s’est produite à plusieurs reprises avec le Philharmonisches Streichquintett Berlin dans différents festivals et est partie en tournée en Colombie. Cathy Krier collabore régulièrement avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, les Solistes Européens Luxembourg, L’Estro Armonico, le Latvian Philharmonic Chamber Orchestra et le Liepaja Symphony Amber Sound Orchestra, sous la direction de chefs tels que Bramwell Tovey, Garry Walker, Pierre Cao, Yoon K. Lee et Atvars Lakstigala. Son premier disque, des œuvres solo de Scarlatti, Haydn, Chopin, Dutilleux et Müllenbach, paraît en 2008. Son CD consacré à l’œuvre pour piano de Leoš Janáček (CAvi-music), a reçu d’élogieuses critiques de la presse internationale pour son originalité et sa diversité. L’enregistrement s’est vu attribuer le «Coup de cœur» de France Musique et la récompense «Pianiste Maestro» de Pianiste. Un nouveau disque consacré à Musica ricercata de György Ligeti et aux pièces de clavecin de Jean-Philippe Rameau paru à l’été 2014 (CAvi-music / Deutschlandfunk) a également été reconnu par la presse internationale comme enregistrement de référence (Wiener Zeitung). Cathy Krier a été désignée «Rising Star» par l’European Concert Hall Organisation (ECHO) pour la saison 2015/16. Dans ce cadre, elle présentera, entre autres, une nouvelle œuvre du compositeur allemand Wolf32 gang Rihm, spécialement écrite pour elle. Elle se produira au Bozar de Bruxelles, au Barbican Centre de Londres, à la Philharmonie 2 de Paris, au Sage Gateshead, à la Philharmonie Luxembourg, à la Laeiszhalle de Hambourg, au Konzerthaus Dortmund, au Palau de la música de Barcelone, à la Fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne, au Palais des Arts de Budapest, au Konserthuset de Stockholm, au Concertgebouw Amsterdam, à la Kölner Philharmonie, à la Casa da música de Porto, au Wiener Musikverein, au Town Hall de Birmingham et au Festspielhaus Baden-Baden. Cathy Krier Klavier Geboren 1985 in Luxemburg, begann Cathy Krier im Alter von fünf Jahren den Klavierunterricht am Konservatorium ihrer Heimatstadt. 1999 wurde sie in die Virtuosenklasse von Pavel Giliov an der Hochschule für Musik und Tanz Köln aufgenommen. 2000 nahm sie Beethovens Viertes Klavierkonzert mit dem Latvian Philharmonic Chamber Orchestra unter Carlo Jans auf. 2003 wurde Cathy Krier der Prix Norbert Stelmes der Jeunesses Musicales du Luxembourg verliehen, 2004 der Preis der Stiftung IKB International. Anlässlich der Eröffnung der Philharmonie Luxembourg spielte sie 2005 ein vierhändiges Konzert an der Seite von Cyprien Katsaris. Im Folgejahr musizierte sie als Teilnehmerin der Meisterklasse von Robert Levin beim Klavier-Festival Ruhr. Weitere Meisterklassen ermöglichten ihr, mit Dominique Merlet, Homero Francesch und Andrea Lucchesini zu arbeiten, bei dem sie ihre Studien an der Scuola di musica di Fiesole vervollkommnete. 2009 folgte Cathy Krier einer Einladung an die Académie musicale de Villecroze. 2007 wirkte sie bei der Eröffnungszeremonie von «Luxembourg et Grande région – Capitale européenne de la culture» mit. Cathy Krier konzertiert ebenso in der Philharmonie Luxembourg wie regelmäßig im Rahmen luxemburgischer Festivals wie Festival International d’Echternach, Festival de Bourglinster oder Musek am Syrdall. Recitals führten sie in die USA (Millenium Stage des Kennedy Centers Washington) und in die Niederlande (Abtei Rolduc von Kerkrade auf Einladung der Stiftung Euriade). Darüber hinaus 35 konzertierte sie in Österreich, Deutschland, Spanien, Andorra, Lettland, Italien, Frankreich und Belgien. Schließlich wurde sie eingeladen, im Rahmen des Festivals Sommerclassics und von PianoPlus (Bonn) zu spielen ebenso wie im Klavierrecital im Museum K20/K21 (Düsseldorf), in der Maison du Luxembourg (Berlin) und im Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg. Im Laufe der Spielzeit 2012/13 trat sie beim International Piano Stars Festival von Liepaja auf, beim Festival Midi-Minimes Brüssel, Sint-Peter Festival Leuven, dem Festival Spaziomusica Cagliari, auf Schloß Elmau, im Rahmen des Festivals de l’Hôtel d’Albret Paris, des Leipziger Klaviersommers ebenso wie im dortigen Mendelssohnhaus. Sie war Artist in Residence der Fondation Biermans-Lapôtre in Paris und absolvierte eine China-Tournee. Die Saison 2013/14 führte sie zu Konzerten ins Théâtre des Bouffes du Nord Paris, die Philharmonie Luxembourg, die Körber-Stiftung Hamburg, zum Festival International d’Echternach, zu Festivals in Neapel und Limoges. Wiederholt trat sie mit dem Philharmonischen Streichquintett Berlin im Rahmen von Festivals auf und begleitete das Ensemble auf einer Kolumbien-Tournee. Regelmäßig arbeitet Cathy Krier mit dem Orchestre Philharmonique du Luxembourg, den Solistes Européens Luxembourg, L’Estro Armonico, dem Latvian Philharmonic Chamber Orchestra und dem Liepaja Symphony Amber Sound Orchestra unter Leitung von Dirigenten wie Bramwell Tovey, Garry Walker, Pierre Cao, Yoon K. Lee oder Atvars L akstigala. Ihre erste CD mit Solowerken von Scarlatti, Haydn, Chopin, Dutilleux und Müllenbach erschien 2008. Ihre dem Klavierwerk von Leoš Janáček gewidmete CD (CAvi-music) wurde durch die internationale Presse in euphorischen Kritiken für ihre Originalität und Vielfalt gefeiert. Der Einspielung wurde der «Coup de cœur» von France Musique verliehen ebenso wie der Titel «Pianiste Maestro» durch Pianiste. Ihre aktuelle CD, die sich György Ligetis Musica ricercata sowie zwei Werken Jean-Philippe Rameaus für Cembalo zuwendete und im Sommer 2014 erschien (CAvimusic / Deutschlandfunk) wurde durch die internationale Presse als «Referenzeinspielung» (Wiener Zeitung) gewürdigt. Durch die Philharmonie Luxembourg wurde Cathy Krier als «Rising Star» der European Concert Hall Organisation (ECHO) der Sai36 son 2015/16 nominiert. In diesem Rahmen spielt sie u.a. auch eine Neuschöpfung, die der deutsche Komponist Wolfgang Rihm eigens für sie geschrieben hat. Die Pianistin ist an folgenden Orten zu erleben: im Bozar Brüssel, dem Barbican Center London, der Philharmonie Paris, im Sage Gateshead, in der Philharmonie Luxembourg, der Laeiszhalle Hamburg, im Konzerthaus Dortmund, dem Palau de la música Barcelona, in der Fondation Calouste Gulbenkian Lissabon, im Kunstpalast Budapest, dem Konserthuset Stockholm, Concertgebouw Amsterdam, in der Kölner Philharmonie, der Casa da música Porto, im Wiener Musikverein, Town Hall Birmingham und im Festspielhaus Baden-Baden. 38
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