De meilleures stratégies pour un développement durable

FORUM ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL
AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES
2015
De meilleures stratégies
pour un développement
durable
Paris, 5 juin 2015
#LACFORUM
Partenaires média :
7:30 – 8:45
Inscription et café de bienvenue
Remarques d’ouverture
9:00 – 9:45
Michel Sapin, Ministre des Finances et des Comptes publics, France
Angel Gurría, Secrétaire général, Organisation de coopération et de développement économique (OCDE)
Luis Alberto Moreno, Président, Banque interaméricaine de développement (BID)
Session 1: Comment promouvoir une croissance plus soutenue et durable pour tous ?
9:45 – 11:00
Après une décennie de prospérité, la croissance économique en Amérique Latine et aux Caraïbes s’approchera de
1% en 2015, encore en déclin par rapport à son taux de 2014 (1,1%), le plus bas depuis la crise financière globale.
Quelles réformes pourraient alors garantir une croissance durable face au délicat scénario extérieur de la chute
des prix des matières premières et à la nécessaire adaptation du secteur privé ?
Intervenants
Luis Alberto Arce, Ministre de l’Économie, Bolivie
Alicia Bárcena, Secrétaire exécutive, Commission économique pour l’Amérique latine (ONU-CEPALC)
Carlos Bianco, Secrétaire d’État aux Relations Économiques Internationales, Argentine
Mauricio Cárdenas, Ministre des Finances et du Crédit public, Colombie
Enrique García, Président, CAF – Banque de développement de l’Amérique latine
Wilson Laleau, Ministre de l’Économie et des Finances, Haïti
Modérateur
Mario Pezzini, Directeur, Centre de développement, OCDE
Questions & Réponses
11:00 – 11:30
Pause-café
Session 2: De meilleures opportunités à travers l’innovation, l’éducation et les compétences
11:30 – 12:45
L’éducation, les compétences et l’innovation sont des éléments clés pour surmonter le piège du revenu
intermédiaire et renforcer la classe moyenne émergente dans la Région. L'éducation demeure le secteur encore
inachevé en Amérique latine et dans les Caraïbes. Quel rôle le secteur privé doit-il jouer ? Quelle est la
responsabilité sociale, entrepreneuriale et environnementale du secteur privé ? Comment le partenariat publicprivé peut-il être amélioré ?
Intervenants
Marie-Ange Debon, Directrice Générale de la Division Internationale et Directrice générale adjointe
Groupe, SUEZ Environnement
Sergio de la Torre, Ministre de l’Économie, Guatemala
Rebeca Grynspan, Secrétaire générale, Secrétariat général Ibéro-américain (SEGIB)
Goe Rojas Hernández, Vice-Rectrice, Fondation Uniempresarial, Colombie
Alonso Arturo Segura Vasi, Ministre de l’Économie et des Finances, Pérou
Carmen Vela, Secrétaire d’État, Secrétariat d’État à la Recherche, au Développement et à l’Innovation,
Espagne
Modérateur
José Juan Ruiz Gómez, Chef économiste et Directeur du département de recherche, BID
Questions & Réponses
Clôture
12:45 – 13:15
Discours de clôture
Emmanuel Macron, Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, France
Luis Guillermo Solís, Président de la République du Costa Rica
Conclusions
Mario Pezzini, Directeur, Centre de développement de l’OCDE
13:15
Buffet
7:30 – 8:45
Registration and coffee
Opening remarks
09:00 – 9:45
Michel Sapin, Minister for Finance and Public Accounts, France
Angel Gurría, Secretary-General, Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD)
Luis Alberto Moreno, President, Inter-American Development Bank (IDB)
Session 1: How to foster a more robust, inclusive and sustainable growth?
9:45 –11:00
Panellists
Moderator
After a golden decade, the economic growth prospects in Latin American and the Caribbean could reach 1% in
2015, compared to 1.1% in 2014, the lowest growth rate in Latin America since the global financial crisis. What
are the needed reforms and strategies to foster a sustainable growth in front of an external scenario generated
by the drop of commodities prices and the necessary adaptation of the private sector?
Luis Alberto Arce, Minister of Economy, Bolivia
Alicia Bárcena, Executive Secretary, Economic Commission for Latin America (UN-ECLAC)
Carlos Bianco, Secretary of State for International Economic Relations, Argentina
Mauricio Cárdenas, Minister of Finance and Public Credit, Colombia
Enrique García, President, CAF - Development Bank of Latin America
Wilson Laleau, Minister of Economy and Finance, Haiti
Mario Pezzini, Director, OECD Development Centre
Questions & Answers
11:00 – 11:30
Coffee break
Session 2: Better opportunities through innovation, education and skills
11:30 – 12:45
Panellists
Moderator
Education, skills and innovation are key to exit the middle-income trap and strengthen in Latin America.
Education is the great unfinished business in Latin America and the Caribbean. What role could the private sector
play? What would be the social, corporate and environmental responsibilities of the private sector? How could
public-private cooperation be improved?
Marie-Ange Debon, Chief Executive Officer in charge of International activities and Group Deputy Chief
Executive Officer, SUEZ Environnement
Sergio de la Torre, Minister of Economy, Guatemala
Rebeca Grynspan, Secretary General, Ibero-American General Secretariat (SEGIB)
Goe Rojas Hernández, Vice Rector, Uniempresarial Foundation, Colombia
Alonso Arturo Segura Vasi, Minister of Economy and Finance, Peru
Carmen Vela, Secretary of State, Secretariat of state of Research and Development and Innovation, Spain
José Juan Ruiz Gómez, Chief Economist and Manager of the Research Department, IDB
Questions & Answers
Closing session
12:45 – 13:15
Key note speech
Emmanuel Macron, Minister for the Economy, Industry and the Digital Sector, France
Luis Guillermo Solís, President of the Republic of Costa Rica
Conclusions
Mario Pezzini, Director, OECD Development Centre
13:15
Luncheon
7:30 – 8:45
Inscripción y café de bienvenida
Palabras de apertura
9:00 – 9:45
Michel Sapin, Ministro de Hacienda y Cuenta Pública, Francia
Angel Gurría, Secretario General, Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE)
Luis Alberto Moreno, Presidente, Banco Interamericano de Desarrollo (BID)
Sesión 1: ¿Cómo promover un crecimiento más fuerte y sostenible para todos?
9:45 –11:00
Panelistas
Moderador
Después de una década dorada, el crecimiento económico de América Latina y el Caribe podría acercarse a 1%
en 2015, frente a 1,1% en 2014, la tasa más baja desde la crisis financiera global. ¿Cuáles serían las reformas e
estrategias que podrían asegurar un crecimiento sostenible frente al escenario externo generado por la caída
de los precios de las materias primas y la necesaria adaptación del sector privado?
Luis Alberto Arce, Ministro de Economía, Bolivia
Alicia Bárcena, Secretaria ejecutiva, Comisión Económica para América latina y el Caribe (CEPAL)
Carlos Bianco, Secretario de Estado de Relaciones Económicas Internacionales, Argentina
Mauricio Cárdenas, Ministro de Hacienda y Crédito Público, Colombia
Enrique García, Presidente, CAF - Banco de desarrollo de América Latina
Wilson Laleau, Ministro de Economía y Finanzas, Haití
Mario Pezzini, Director, Centro de Desarrollo de la OCDE
Preguntas y Respuestas
11:00 – 11:30
Pausa-café
Sesión 2: Mejores oportunidades à través de la innovación, la educación y las competencias
11:30 – 12:45
Panelistas
Moderador
La innovación, la educación y las competencias son ámbitos claves para superar la trampa de ingresos medios y
fortalecer la emergente clase media de la región. La educación es la gran asignatura pendiente en América
Latina y el Caribe. ¿Qué papel debe jugar el sector privado? ¿Cuál es la responsabilidad social, empresarial e
medioambiental del sector privado? ¿Cómo mejorar la cooperación público-privada?
Marie-Ange Debon, Directora General de la División Internacional y Directora General Adjunta, Grupo
SUEZ Environnement
Sergio de la Torre, Ministro de Economía, Guatemala
Rebeca Grynspan, Secretaria-General, Secretaria General Iberoamericana (SEGIB)
Goe Rojas Hernández, Vice-Rector, Fundación Uniempresarial, Colombia
Alonso Arturo Segura Vasi, Ministro de Economía y Finanzas, Perú
Carmen Vela, Secretaria de Estado, Secretaría de Estado de Investigación y Desarrollo e Innovación,
España
José Juan Ruiz Gómez, Economista Jefe y Gerente del Departamento de Investigación, BID
Preguntas y Respuestas
Clausura
12:45 – 13:15
Discurso de clausura
Emmanuel Macron, Ministro de Economía, Industria y Sector Digital, Francia
Luis Guillermo Solís, Presidente de la República de Costa Rica
Conclusiones
Mario Pezzini, Director, Centro de Desarrollo de la OCDE
13:15
Almuerzo
DE MEILLEURES STRATÉGIES POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE
Note conceptuelle Session 1 :
Comment promouvoir une croissance plus soutenue et durable pour tous ?
Si l’Amérique latine avait pu démontrer une grande capacité de résilience face à la crise économique mondiale
de 2008 en faisant face de manière efficace aux effets de la crise économique et financière, grâce à une faible
dette publique, à des réserves de change élevées, mais aussi grâce à la hausse alors généralisée des prix des
matières premières, la région connait à présent un ralentissement économique notable. La reprise ne semble
pas au rendez-vous : une dynamique à la baisse des prix des matières premières, combinée à une demande
extérieure atone dans la région, continuent d’accroître l’incertitude dans un contexte de relance lente et
hétérogène de l’économie mondiale.
En 2015, les perspectives de croissance du PIB de la région sont de seulement 1% ; pour la première depuis 10
ans, la région croît à un rythme inférieur à celui de la moyenne OCDE. Ces prévisions moins optimistes reflètent
notamment la décélération de l’activité mondiale et une baisse de l’investissement.
La chute des prix des matières premières pèsera aussi sur la croissance de certains pays de la région en 2015.
L'activité économique en Amérique du Sud et au Mexique, importants producteurs de matières premières,
restera moins dynamique en 2015 que par le passé, et ce, principalement en raison de la baisse des prix sur les
produits de première nécessité au niveau mondial. Après avoir affiché un taux de croissance annuel d’environ
10% pendant de nombreuses années, l'économie chinoise accuse en effet une baisse de la demande du volume
des matières premières, pesant à leur tour sur les taux de croissance des pays exportateurs de la région.
L’Amérique centrale, Haïti et les Caraïbes hispanophones affichent de meilleurs chiffres avec une projection de
croissance à 4,1 %.
Afin de faire face à cet environnement, redessiner de meilleures stratégies pour une croissance renouvelée,
plus soutenue, équilibrée et verte est un enjeu d’avenir pour l’Amérique latine. Les réformes structurelles
doivent avoir pour objectif d’accroître la productivité́, mais aussi de résorber les inégalités, d’améliorer le bienêtre, de protéger l’environnement et de contribuer à restaurer la confiance des populations dans les politiques
menées.
Impulser des mesures propres à̀ créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité et à répondre aux
besoins des catégories les plus vulnérables de la population apparait prioritaire pour la région. Les efforts
devraient porter sur la formation, l’amélioration des compétences, les reformes des marchés du travail, ainsi
que sur les mesures d’accompagnement qui favorisent l’inclusivité et un environnement encourageant
l’innovation des entreprises. La quête de nouvelles sources de croissance est intimement liée à la recherche de
l’innovation, aux enjeux de l’économie numérique, aux moteurs de l’entrepreneuriat, de l’emploi et de la
productivité.
L’éducation et de meilleures compétences sont essentielles pour rétablir une croissance plus élevée à long
terme en Amérique latine, y faire reculer l’informalité, lutter contre les inégalités et promouvoir la
compétitivité́. La crise économique et la détérioration de la situation sociale ont amplifié l’impact des
qualifications sur le devenir professionnel et social. Une informalité élevée influe sur les aspirations concernant
les études ; a contrario, l’amélioration des compétences et de la formation est indispensable pour à la fois
accroitre l’employabilité et améliorer les perspectives de mobilité économique ascendante.
En outre, une meilleure compréhension des risques induits par le changement climatique, ainsi que les
mesures prises pour atténuer et gérer ces risques notamment par les entreprises, tracera une trajectoire claire
à long terme afin d’aboutir à l’élimination nette des émissions de combustibles fossiles dans l’atmosphère à
compter de 2050. Pour tendre vers cet objectif, de nouvelles stratégies doivent envisager des mesures qui
permettront de soutenir la transition vers des économies sobres en carbone, d’encourager les entreprises par
des incitations à adopter les évolutions technologiques nécessaires, et de faire face aux conséquences de cette
transformation économique sur la distribution des revenus.
Note conceptuelle Session 2 :
De meilleures opportunités à travers l’innovation, l’éducation et les compétences
Le basculement de la richesse vers les pays émergents a un fort impact sur l'offre et la demande de maind'œuvre compétente. Non seulement le ralentissement économique et les inégalités sociales ont entravé
l'acquisition de compétences, mais le taux de chômage élevé et l'informalité ont aussi contrecarré les
aspirations des citoyens, y compris les étudiants. En réponse, l'amélioration des compétences et la
formation, ainsi que la promotion de la création d'un tissu productif dynamique et innovateur est
essentielle pour améliorer la productivité et la compétitivité de la région.
Afin de stimuler le potentiel de production et d'équité, des réformes structurelles continues doivent
renforcer l'éducation, les compétences et l'innovation. Les progrès dans ces réformes sont essentiels pour
échapper au piège du revenu intermédiaire et mieux positionner la région dans le processus de
basculement de la richesse vers les pays émergents. À l'exception du Chili, de l'Uruguay et de certains pays
des Caraïbes, l'Amérique latine n'a pas fait des progrès considérables pour réduire l'écart de revenu avec
les économies avancées.
L'éducation doit être considérée comme un moteur de la croissance économique, de même que
l'inclusion sociale et la réduction des inégalités et de la pauvreté. L'Amérique latine a fait de grands
progrès en investissant dans l'éducation, mais reste confrontée à des défis majeurs, en particulier dans
l'extension de l'éducation pré-primaire et la réduction des abandons et les taux de redoublement. L'une des
principales questions en suspens particulièrement pertinentes dans l'enseignement secondaire est
comment augmenter la qualité tout en réduisant les inégalités régionales socio-économiques et de genre
dans la prestation et l'accès à l'éducation. Aujourd'hui, le fossé entre la performance des étudiants latinoaméricains et celles des étudiants dans les pays de l'OCDE équivaut à deux ans et demi de scolarité en
moins.
Une série de politiques dans l'ensemble du cycle de l'éducation devrait être adopté et mis en œuvre pour
améliorer la qualité et l'équité dans la région. L'éducation précoce doit continuer à étendre sa couverture,
favorisant ainsi le développement de compétences non techniques de la petite enfance. Les
gouvernements devraient renforcer les politiques qui incitent à conserver et à motiver les éducateurs de
haute qualité. Les politiques à l’intérieur des lasses, qui ne nécessitent pas nécessairement des ressources à
grande échelle, se sont avérées efficaces. Parmi ces politiques, il est important d'améliorer les mécanismes
pour identifier les élèves en difficulté et avec un risque élevé de décrochage. Il est essentiel d'améliorer
l'évaluation et l'accréditation des systèmes des écoles. En termes généraux, les ressources de l'éducation
doivent être distribués pour avoir un plus grand impact sur la réduction des inégalités, en favorisant les
étudiants issus de milieux socio-économiques les plus pauvres.
En outre, à court terme, différents plans d'action au sein du système d'éducation sont nécessaires, pour
lesquels une collaboration coordonnée entre le secteur public et privé est très important. Plus
précisément, le secteur productif devrait participer plus activement à la conception de la formation
technique et la promotion de stages dans les entreprises. Cette collaboration représenterait, en plus d'un
progrès dans l'inclusion sociale, un moteur de la croissance économique pour la région. Si cette
collaboration ne se fait pas d'une manière organisée et dans la poursuite d'objectifs communs, la région
continuera à connaître des performances de productivité décevantes, même en comparaison avec d'autres
économies émergentes. En Amérique latine et dans les Caraïbes, 36% des entreprises qui exercent dans
l'économie formelle de trouver une main-d'œuvre bien formée, par rapport à une moyenne mondiale de
21% par pays et une moyenne de 15% de l'OCDE.
Il est essentiel d’investir dans l'amélioration des programmes de formation technique et professionnelle.
Parmi le contenu de ces programmes, des cours liés aux compétences générales ou sociales sont
particulièrement importants, car ils facilitent l'accès au marché du travail. En outre, ces compétences
permettent aux travailleurs actuels de s’adapter à un marché du travail en évolution en mettant à jour leurs
compétences. Enfin, il est important de mentionner que les cadres de qualifications régionales sont
nécessaires pour leur reconnaissance et leur transférabilité.
Les efforts visant à améliorer les compétences en éducation et d'emploi doivent être accompagnés d'une
plus grande innovation. Attirer un investissement direct étranger de qualité est important pour augmenter
les faibles niveaux de stock de capital de l'innovation (en Amérique latine, ce capital ne représente que 13%
du PIB, tandis que plus de 30% du PIB dans les pays de l'OCDE. Si les flux d'investissement sont adaptés à
politique de l'innovation et des changements structurels, ils représentent une opportunité pour le
développement des compétences et de l'innovation dans la région. En outre, nous devons renforcer les
liens entre l'enseignement supérieur et le secteur privé dans le domaine de la science et de la technologie
pour mieux guider et encourager la R & D. Le renforcement et développement de la gouvernance des
institutions scientifiques et technologiques est primordiale pour qu'un cadre institutionnel efficace et
complet puisse être développé pour diffuser la technologie et l'innovation. La complémentarité entre
l'éducation et la capacité d'innovation dont l’Amérique latine a besoin doit être renforcée.
MEJORES ESTRATEGIAS PARA UN DESARROLLO SOSTENIBLE
Nota conceptual Sesión 1:
¿Cómo promover un crecimiento más fuerte y sostenible para todos?
América Latina ha demostrado una gran capacidad de resiliencia frente a la crisis económica mundial de 2008,
enfrentando con eficacia los efectos de la crisis económica y financiera, gracias fundamentalmente a un bajo
nivel de deuda, a las altas reservas de divisas y también al aumento generalizado de los precios de las materias
primas.
La región se enfrenta ahora a una recesión económica significativa en la que la recuperación no parece
inminente: una dinámica de descenso sobre los precios de las materias primas junto con una demanda externa
débil, acentúan la incertidumbre en un contexto de recuperación lenta e irregular de la economía mundial.
En 2015, las perspectivas de crecimiento del PIB de la región es de apenas un 1%, por primera vez en los
últimos 10 años la región crece menos que la media de los países de la OCDE. . Estas previsiones menos
optimistas reflejan sobre todo la desaceleración de la actividad global y una disminución de la inversión.
La caída de los precios de las materias primas también repercutirá en el crecimiento de algunos países de la
región en el año 2015. La actividad económica de América del Sur y México, importantes productores de
materias primas, siguen siendo menos dinámica en 2015 que en el pasado, debido principalmente a la
disminución de los precios en los productos de primera necesidad a nivel mundial. Después de registrar una tasa
de crecimiento anual alrededor del 10% durante muchos años, la economía china ha ralentizado el volumen de
demanda de materias primas, influyendo en la tasa de crecimiento de los países exportadores de la región. Por
el contrario, América Central, Haití y el Caribe hispanohablante tienen mejores cifras, con proyecciones de
crecimiento del 4,1%.
En este contexto, América Latina se enfrenta al reto de rediseñar mejores estrategias para la recuperación de
un crecimiento más sostenido y equilibrado. Las reformas estructurales deben tratar de aumentar la
productividad, pero también reducir la desigualdad, optimizar el bienestar, proteger el medio ambiente y ayudar
a restaurar la confianza en las políticas públicas puestas en marcha.
Es prioritario para la región promover medidas adecuadas para crear más y mejor y satisfacer las necesidades
de la población más vulnerable. Los esfuerzos deben centrarse en la formación, la mejora de las capacidades,
las reformas de los mercados de trabajo, así como en medidas complementarias que promuevan la inclusión y
un entorno que fomente la innovación empresarial. La búsqueda de nuevas fuentes de crecimiento está
estrechamente ligada a la investigación e innovación, los desafíos de la economía digital, los impulsores del
emprendimiento, el empleo y la productividad.
La educación y la mejora de competencias son esenciales para restablecer un mayor crecimiento a largo plazo
en América Latina, para ayudar a reducir la informalidad, combatir la desigualdad y promover la
competitividad. La crisis económica y el deterioro de las condiciones sociales han amplificado el impacto de las
competencias para el desarrollo profesional y personal. Tasas altas de informalidad limitan las aspiraciones en
relación a los estudios; por el contrario, la mejora de las competencias y de la capacitación es esencial tanto para
aumentar la integración en el empleo como para mejorar las perspectivas de movilidad social.
Por otro lado, un mejor entendimiento de los riesgos que conlleva el cambio climático y las medidas
adoptadas para mitigar y gestionar estos riesgos, especialmente por las empresas, contribuirá a trazar una
trayectoria a largo plazo para reducir las emisiones de carbono en la atmósfera después de 2050. Para alcanzar
este objetivo, se deben considerar nuevas estrategias y medidas que apoyen la transición a economías bajas en
emisión de carbono, incentiven a las empresas a adoptar los cambios tecnológicos necesarios, y enfrenten las
consecuencias de esta transformación económica en la distribución del ingreso.
Nota conceptual Sesión 2:
Competencias, educación e innovación para un desarrollo sostenible
El proceso de desplazamiento de la riqueza mundial hacia el mundo emergente tiene un fuerte impacto sobre
la oferta y la demanda de competencias laborales. No sólo la desaceleración económica y las desigualdades
sociales han dificultado la adquisición de competencias, sino también el alto desempleo y la informalidad han
frustrado las aspiraciones de los ciudadanos, incluidos los estudiantes. Ante ello, mejorar las competencias y la
formación así como promover la creación de un tejido productivo dinámico e innovador es esencial para mejorar
la productividad y la competitividad de la región.
Para impulsar el crecimiento potencial y la equidad es necesario seguir avanzando en reformas estructurales
para fortalecer la educación, las competencias, y la innovación. El avance en estos ámbitos es fundamental
para afrontar la trampa del ingreso medio y posicionar mejor a la región dentro del proceso de desplazamiento
de la riqueza mundial hacia el mundo emergente. Salvo Chile, Uruguay y algunas economías del Caribe,
Latinoamérica no ha registrado avances considerables en el proceso de convergencia de renta con las economías
avanzadas.
La educación no solo es un motor del crecimiento económico, sino también de inclusión social y reducción de
la desigualdad y la pobreza. Se han alcanzado importantes logros en materia de inversión y cobertura en
educación en América Latina, aunque persisten grandes desafíos, especialmente la extensión de la educación
pre-primaria y la reducción del abandono y la repetición. Una de las principales asignaturas pendientes,
especialmente relevante en educación secundaria, es incrementar la calidad y reducir las inequidades socioeconómicas, de género y regionales en la provisión y el acceso a la educación. Hoy en día, un estudiante
latinoamericano muestra un aprendizaje equivalente a haber asistido dos años y medio menos a la escuela que
uno de la OCDE.
Una serie de políticas a lo largo del ciclo educativo debe adoptarse e implementarse para mejorar la calidad y
equidad en la región. La extensión de la cobertura de la educación temprana debe proseguir, con el fin de
impulsar las competencias blandas desde la primera infancia. Las políticas docentes dirigidas a incorporar
incentivos para retener y motivar a educadores de calidad deben reforzarse. Las políticas del aula, que no
demandan necesariamente recursos elevados, han demostrado su efectividad. Dentro de estas políticas, la
mejora de mecanismos de identificación de estudiantes en dificultad y con mayor riesgo de abandono escolar es
primordial. Resulta fundamental mejorar los sistemas de evaluación y acreditación de los centros educativos. De
forma más general, los recursos educativos han de distribuirse de tal manera que tengan un mayor impacto en la
reducción de las desigualdades, favoreciendo a estudiantes de entornos socioeconómicos más bajos.
Además, en el corto plazo, se precisan acciones dentro del sistema educativo, para los cuales una colaboración
coordinada entre sector público y sector privado es necesaria. En concreto, el sector productivo debería
participar más activamente en el diseño de esta formación técnica e impulsar las prácticas en las empresas. Esta
colaboración supondría, además de un avance en inclusión social, un motor de crecimiento económico para la
región. Si esta colaboración no se da de manera organizada y en búsqueda de metas comunes, se seguirá
observando una decepcionante evolución de la productividad, incluso, si ésta se compara con la de otras
economías emergentes. América Latina es la región del mundo con un mayor desajuste entre la oferta y la
demanda de competencias. Un 36% de las empresas que operan en el sector formal de la economía en América
Latina y el Caribe muestra dificultades para encontrar una fuerza laboral adecuadamente preparada a sus
necesidades, frente al 21% en el promedio mundial, y un 15% en los países de la OCDE.
Es clave invertir en la mejora de los programas de formación técnica y profesional. Entre los contenidos de
estos programas, se destacan los relativos a competencias de carácter general o las orientadas al desarrollo de
aptitudes sociales –habilidades blandas- de manera que faciliten a los estudiantes el acceso al mercado laboral.
Además, estas competencias permiten a los actuales trabajadores adaptarse a un mercado laboral cambiante,
favoreciendo su movilidad. Finalmente, cabe destacar la importancia de establecer marcos de cualificaciones a
nivel regional para el reconocimiento y portabilidad de competencias, adquiridas en contextos formales o
informales.
A los esfuerzos para mejorar las competencias laborales y la educación deben sumarse avances en el área de
innovación. Para incrementar los bajos niveles del stock de capital de innovación (en América Latina, este capital
apenas representa el 13% del PIB, mientras que en los países de la OCDE supera el 30% del PIB), se ha de atraer
una inversión extrajera directa de calidad. Estos flujos de inversión representan una oportunidad para el
desarrollo de competencias e innovación en la región, siempre que se articulen con las políticas de innovación y
cambios estructurales. Además, se han de fortalecer los vínculos entre las instituciones de educación terciaria y
el sector privado en el ámbito de ciencia y tecnología para guiar e incentivar mejor las actividades de I+D. Es
fundamental que los avances en la gobernanza de las instituciones del sector de ciencia y tecnología se
fortalezcan, con el objetivo de desarrollar un marco institucional eficiente y completo para la difusión de la
tecnología y la innovación. La complementariedad entre el sistema educativo y la capacidad de innovación en
América Latina necesita mayor atención.
BIOGRAPHIES DES INTERVENANTS
Paroles d’inauguration (par ordre d’intervention)
MICHEL SAPIN
MINISTRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS, FRANCE
Michel Sapin, né le 9 avril 1952 à Boulogne-Billancourt, est ministre des Finances et des Comptes
publics depuis avril 2014.
Ancien élève de l’ENA et membre du Parti socialiste, il a été maire d’Argenton sur Creuse, député
de l'Indre et des Hauts-de-Seine, ministre délégué auprès du ministre de la Justice (1991 - 1992),
ministre de l'Économie et des Finances (1992 - 1993), ministre de la Fonction publique et de la
Réforme de l'État (2000 - 2002) et ministre du Travail, de l’emploi de la formation professionnelle
et du dialogue social (2012 – 2014). Il a aussi été président du conseil régional du Centre de 1998 à
2000 puis de 2004 à 2007.
ANGEL GURRÍA
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL, ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES (OCDE)
Angel Gurría est secrétaire général de l'OCDE depuis mi-2006. En mai 2015, il a été renouvelé par
les pays membres de l'OCDE pour un troisième mandat de cinq ans. Sa brillante carrière dans la
fonction publique l’a amené à occuper deux postes ministériels au Mexique : ministre des Affaires
étrangères de décembre 1994 à janvier 1998 puis ministre des Finances et du Budget de janvier
1998 à décembre 2000. En qualité de secrétaire général de l'OCDE, il a renforcé le rôle de l'OCDE
comme plateforme de dialogue et de discussion sur les questions de politique économique. Sous
sa direction, l'OCDE a élargi ses membres pour y inclure le Chili, l'Estonie, Israël et la Slovénie et a
ouvert des négociations d'adhésion avec la Russie. Il a également renforcé les liens de l’OCDE avec
d'autres grandes économies émergentes, dont le Brésil, la Chine, l'Inde, l'Indonésie et l'Afrique du Sud. L'OCDE est
maintenant un acteur majeur dans le processus du G-8 et celui du G-20. M. Gurría a également participé aux travaux
de divers organismes internationaux sans but lucratif. Il est titulaire d'une maîtrise d’économie de l'UNAM (Mexique)
et d'un master en économie de l'Université de Leeds (Royaume-Uni).
LUIS ALBERTO MORENO
PRÉSIDENT, BANQUE INTERAMÉRICAINE DE DÉVELOPPEMENT (BID)
Luis Alberto Moreno a assumé la présidence de la Banque interaméricaine de développement (BID)
en juillet 2005. En tant que président de la BID, M. Moreno préside également le Conseil
d’administration de la Société interaméricaine d’investissement (SII) et le Comité des donateurs du
Fonds multilatéral d’investissement (MIF), deux entités qui font partie du Groupe de la BID. Avant
d’entrer à la Banque, M. Moreno a été ambassadeur de la Colombie aux États-Unis pendant sept
ans. Dans son pays, il a été ministre du Développement économique et président de l’Instituto de
Fomento Industrial. Dans le secteur privé, il a servi à titre de conseiller de grands investisseurs
nationaux et étrangers et il a été producteur exécutif d’un programme journalistique de premier
plan de la télévision colombienne. M. Moreno a reçu de nombreuses distinctions décernées par des gouvernements et
des entités privées, dont l’Ordre de Boyacá au rang de Grand-Croix, le prix « Rey de España » d’excellence
journalistique et le « Clinton Global Citizen Award » dans la catégorie « Leadership dans le service public ». Diplômé en
administration des affaires et en économie de la Florida Atlantic University, il détient également une maîtrise en
administration des affaires de la Thunderbird School of Global Management et a poursuivi des études spécialisées à
l’Université Harvard, avec une bourse Nieman.
Session 1 (par ordre alphabétique)
Comment promouvoir une croissance plus soutenue et durable pour tous ?
LUIS ALBERTO ARCE CATACORA
MINISTRE DE L’ÉCONOMIE, BOLIVIE
Diplômé en économie de l'Université de Warwick, en Angleterre, où il a étudié entre 1996 et 1997,
Luis Alberto Arce détient également un diplôme en économie de l'Université supérieure de San
Andrés (Universidad Mayor de San Andrés ou UMSA).
M. Arce a effectué toute sa carrière professionnelle à la Banque centrale de la Bolivie (BCB), de
1987 jusqu'en janvier 2006, date à laquelle il a assumé le poste de ministre des Finances de la
République de Bolivie. En 2009, il a ensuite été nommé ministre de l'économie et les comptes
publics. Il possède une vaste expérience en tant que professeur d'études supérieures dans les universités publiques et
privées de Bolivie, telles que l'Université supérieure de San Andrés (UMSA), le diplôme en sciences du développement
(Cides- UMSA), l'Université catholique de Bolivie (UCB), l'Université privée de Bolivie (UPB), l'Université de Valle,
l'Université Franz Tamayo, l'Université Loyola, entre autres.
En 2011, le magazine América Economía a placé le ministre Arce à la dixième place parmi les ministres de la région ;
en 2012 il a été hissé à la huitième place et est resté en 2013 parmi les huit premiers ministres de la région, sur un
total de 18 ministres.
ALICIA BÁRCENA IBARRA
SECRÉTAIRE EXÉCUTIVE, COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L'AMÉRIQUE LATINE ET LES CARAÏBES (CEPALC)
Alicia Bárcena a pris ses fonctions comme secrétaire exécutive de la Commission économique pour
l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) en juillet 2008. Auparavant, elle a servi comme secrétaire
générale à la gestion au siège de l'Organisation des Nations Unies à New York, et en tant que chef de
Cabinet adjoint, puis chef de Cabinet de Kofi Annan, alors secrétaire général de l'Organisation des
Nations Unies. Au sein de la CEPALC, elle a exercé les fonctions de secrétaire générale adjoint et
Directrice de la Division Environnement et Établissements Humains. Elle a été coordonnatrice du
Programme de Développement Durable en Amérique latine et dans les Caraïbes du Programme des Nations Unies
pour le Développement (PNUD) et coordonnatrice du Projet de Citoyenneté Environnementale du Programme des
Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). Elle a également fondé et dirigé le Conseil de la Terre, organisation non
gouvernementale basée au Costa Rica, chargée du suivi des accords de la Conférence des Nations Unies sur
l'environnement et le développement (CNUED) à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992. Mme Bárcena a été professeur et
chercheur à l'Université nationale autonome du Mexique et a publié de nombreux articles sur le développement
durable, les politiques publiques, l'environnement et la participation du public. Elle est titulaire d'une licence en
Biologie et a obtenu une maîtrise en administration publique de l'Université de Harvard. Après une maîtrise en
écologie, elle a commencé des études de doctorat en économie à l'Université nationale autonome du Mexique.
CARLOS BIANCO
SECRÉTAIRE ÉTAT AUX RELATIONS ÉCONOMIQUES INTERNATIONALES, ARGENTINE
Actuellement en poste en tant que secrétaire d’État aux Relations Économiques Internationales du
Ministère des Affaires étrangères et du Culte de la République Argentine, Carlos Bianco a
précédemment occupé le poste de sous-secrétaire pour le Développement des investissements et
la Promotion du commerce entre décembre 2011 et octobre 2013. Il a aussi été en 2011 chef de la
Direction pour le Développement compétitif et l’Environnement d’Investissement et de la
Direction des Projets d’Investissement. M. Bianco a aussi occupé des postes académiques,
notamment comme Directeur adjoint du Département d’économie et d’administration, Directeur
du Diplôme en économie et administration du Département de Sciences sociales, et de Coordinateurs de la Division
économique à l’Université Nationale de Quilmes (UNQ). Il a enseigné dans cette université, ainsi qu’à l’Université de
Buenos Aires, entre autres.
Candidat au doctorat à l’Université Nationale de Quilmes (UNQ) en Sciences sociales et humaines, M. Bianco est
titulaire d’un diplôme en Commerce international de la UNQ, et a poursuivi des études supérieures à la CEPALC (Chili)
et à la Fondation Gétulio Vargas (Brésil).
MAURICIO CÁRDENAS SANTA MARÍA
MINISTRE DES FINANCES ET DU CRÉDIT PUBLIC, COLOMBIE
Mauricio Cárdenas est ministre des Finances et du Crédit public de la République de Colombie
depuis Septembre 2012.
Il a été ministre des Mines et de l'Énergie, ministre du Développement économique, ministre des
Transports et directeur du Département de la planification nationale. En outre, il a occupé le poste
de directeur de l'Initiative latino-américaine de la Brookings Institution entre 2008 et 2011.
Auparavant, il servait en tant que président de l'Association d'économie de l'Amérique latine et
des Caraïbes (LACEA) et Directeur exécutif du Fedesarrollo, un think-tank colombien. Il a par
ailleurs été gestionnaire général de la companie énergétique de Bogota (Empresa de Energia de Bogota) et président
de Titularizadora Colombiana.
Le ministre Cardenas a été chroniqueur du journal El Tiempo. En 1999, CNN et Time Magazine l'ont choisi comme chef
de file en Amérique latine pour le nouveau millénaire. Ses recherches ont porté sur la gestion macroéconomique, la
croissance économique, les marchés financiers, les questions du travail, les inégalités, la pauvreté et l'impact des
institutions sur l'économie. Depuis 1992, il a donné des cours en Licence et en Master à l'Universidad des Andes et a
été professeur invité et chercheur dans plusieurs universités, dont l'Université de Harvard.
Ministre Cardenas est économiste. Il est titulaire d'une maîtrise en économie de l'Université des Andes et d'un
doctorat en économie de l'Université de Berkeley en Californie.
ENRIQUE GARCÍA
PRÉSIDENT, CAF – BANQUE DE DÉVELOPPEMENT DE L’AMÉRIQUE LATINE
Enrique García est le président-exécutif de la CAF - Banque de développement de l'Amérique latine
depuis Décembre 1991. Il a été Ministre de la planification et de la coordination de la Bolivie et Chef
du cabinet économique et social de 1989 et 1991. Auparavant, il était le Vice-Ministre de la
planification et de la coordination et membre du conseil d'administration de la Banque Centrale de
Bolivie.
Au niveau international, il a occupé des postes de direction à la Banque Interaméricaine de
Développement (BID) pendant 17 ans, y compris celle de Trésorier de l'institution après avoir
accompli d'autres postes de direction. Il a été gouverneur pour la Bolivie à la Banque mondiale, la
Banque interaméricaine de développement et au Fonds de développement du bassin du Rio de la Plata (FONPLATA),
puis a également représenté la Bolivie, le Chili, l'Argentine, le Pérou, l'Uruguay et le Paraguay en tant que membre de
la BIRD et du Comité de développement du FMI.
Il est le vice-président de Canning House, Vice-président du conseil d'administration de l'Inter-American Dialogue,
membre du Conseil de l'agenda internationale sur l’ Amérique Latine du Forum économique mondial (WEF), Conseil
Consultatif du Programme pour l’ Amérique Latine du Woodrow Wilson International Center for Scholars, entre
autres.
Au niveau académique, il a été professeur à la fois à l'Université Supérieure de San Andres et à l'Université catholique
de Bolivie, et il est actuellement Professeur invité au department des Relations internationales de la London School of
Economics (LSE). M. Garcia est titulaire d'une maîtrise en économie et finance de St. Louis University et d’un doctorat
de l’American University.
WILSON LALEAU
MINISTRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES, HAÏTI
Le professeur Wilson Laleau est un universitaire spécialisé en économie du développement et en
politique économique. Diplômé du Centre de Techniques de Planification et d’Économie
Appliquée d’Haïti, il a obtenu un diplôme de troisième cycle en Sciences Politiques à l’Université
Paris I La Sorbonne. M. Laleau est aussi titulaire d’un diplôme de Politique Économique de
l’Institut International d’Administration Publique, et est un ancien étudiant de l’Institute of Social
Studies de La Haye.
De 1997 à 2001, M. Laleau a travaillé comme chargé de mission à la Commission Nationale à la Réforme
Administrative. À ce poste, en plus de travailler à l’élaboration d’une politique de restructuration générale de
l’administration publique haïtienne, il a eu la charge du Centre de Formation et de Perfectionnement des Agents de la
Fonction Publique où il avait à définir et mettre en œuvre les programmes de formation en support aux réformes alors
prévues.
Après avoir exercé la fonction de Conseiller Économique du Président de la République, S.E.M. Michel J. Martelly, il a
été nommé Ministre du Commerce et de l’Industrie. Il est, à deux reprises, d’avril 2013 à avril 2014, et du 18 janvier
2015 à nos jours, Ministre de l’Économie et des Finances.
MARIO PEZZINI (Modérateur)
DIRECTEUR, CENTRE DE DÉVELOPPEMENT, ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES (OCDE)
Mario Pezzini est le Directeur du Centre de développement de l'OCDE. M. Pezzini a rejoint le Centre
de développement en 2010. Auparavant, il a rempli plusieurs fonctions d’administrateur au sein de
l’OCDE. Il a été directeur adjoint de la Direction de la Gouvernance publique et du développement
territorial ainsi que chef de la Division de développement régional, s’occupant d’analyse politique
du développement urbain, du développement rural, de la compétitivité régionale et de la
gouvernance publique.
Avant de rejoindre l'OCDE, M. Pezzini était professeur d'économie industrielle à l'École Nationale Supérieure des
Mines de Paris, ainsi qu’au sein d’universités américaines et italiennes. Il a été à plusieurs reprises conseiller pour des
organisations internationales et think tanks comme l’OIT, l’ONUDI, la Commission européenne et Nomisma en Italie,
en matière de développement économique, d'organisation industrielle et d'économie régionale. Il a commencé sa
carrière au sein du gouvernement régional d'Émilie-Romagne.
Session 2 (par ordre alphabétique)
De meilleures opportunités à travers l’innovation, l’éducation et les compétences
MARIE-ANGE DEBON
DIRECTRICE GÉNÉRALE DE LA DIVISION INTERNATIONALE ET DIRECTRICE GÉNÉRALE ADJOINTE GROUPE, SUEZ ENVIRONNEMENT
Marie-Ange Debon est diplômée d’HEC et de l’ENA, et est titulaire d’une maîtrise de droit. Elle est
Présidente du Pôle Internationalisation & Exportation du MEDEF. Elle a rejoint le groupe Suez
Environnement en juin 2008 en tant que Secrétaire Général, en charge du Juridique, de l'Audit, des
Projets, des Assurances, des Systèmes d’information et des Achats. En avril 2013, Marie-Ange Debon
a été nommée Directeur Général Adjoint en charge de la Division International de SUEZ
Environnement (Degrémont, United Water, Australie, Afrique, Moyen-Orient, Asie). Marie-Ange
DEBON est Membre des Conseils d’Administration de TECHNIP, Compagnie du CAC 40, et de GrDF (filiale du Groupe
GDF SUEZ).
Marie-Ange Debon a été Membre du Collège de l’Autorité des Marchés Financiers de 2008 à 2014. De 1990 à 1994,
elle a été Magistrat à la Cour des Comptes. Elle a ensuite rejoint France 3 et a été Directrice de la Gestion puis
Directrice Générale Adjointe en charge des Ressources. Elle a ensuite intégré en novembre 1998 le groupe Thomson
(devenu Technicolor) où elle a été Directeur Financier Adjoint, puis à compter de juillet 2003 Secrétaire Général,
responsable du Juridique, des Assurances, de l’Immobilier de la Communication Externe.
SERGIO DE LA TORRE GIMENO
MINISTRE DE L’ÉCONOMIE, GUATEMALA
Actuellement directeur du Conseil Monétaire du Guatemala, Sergio de la Torre a occupé plusieurs
positions depuis 2002 dans cette institution qui détermine les conditions monétaire, de crédit et
d’échange en faveur du développement de l’économie nationale.
Il a été vice-président (2004-2005) et président (2005-2007) du Conseil de la Chambre de l’Industrie
du Guatemala. Durant cette période, des congrès d’affaires internationaux furent organisés,
présentant des propositions techniques de lignes directrices pour les politiques économiques
nationales.
M. de la Torre fut membre de la Commission Economique du Conseil de coordination des associations agricoles,
commerciales, indutrielles et financières (CACIF) ; membre du Conseil de l’association de l’indutrie vestimentaire et du
textile (VESTEX), qui appartient à l’Association des exportateurs du Guatemala (AGEXPORT). Il a aussi été membre du
Conseil Risque Pays, en tant que réprésentant de la CACIF. Il a occupé les positions de président de la CACIF de mars
2006 à juin 2007, et de président de la Fédération des chambres et associations d’industrie centroaméricaines et de
République Dominicaine (FECAICA), de mars 2006 à juillet 2007.
REBECA GRYNSPAN MAYUFIS
SECRÉTAIRE GÉNÉRALE, SECRETARIA GENERAL IBEROAMERICANA (SEGIB)
er
Rebeca Grynspan prend ses fonctions de secrétaire générale ibéro-américaine le 1 avril 2014.
Avant cette nomination, elle a été secrétaire générale adjointe des Nations Unies et administratrice
associée du Programme des Nations Unies (PNUD) depuis février 2010. De 2006 à 2010, elle a été
directrice régionale pour l'Amérique latine et les Caraïbes du PNUD.
Avant de rejoindre les Nations Unies, elle a servi comme vice-présidente élue du Costa Rica de 1994 à
1998. Elle a également été ministre du Logement, ministre coordonnateur des Affaires économiques
et sociales et sous-ministre des Finances de son pays, ainsi que membre du Groupe de haut niveau sur le financement
du développement convoqué par le secrétaire général Kofi Annan en 2001. Mme Grynspan est membre du Conseil de
la Faculté latino-américaine de sciences sociales (FLACSO) et du Conseil mondial sur la pauvreté et le développement
durable lors du Forum économique mondial, entre autres. Elle a été nommée, à partir de juin 2014, présidente du
Conseil de l'IIED, Institut international pour l'environnement et le développement. Elle est auteure et co-auteure de
nombreux articles et livres sur la politique économique et sociale, l'égalité et la pauvreté.
GOE ROJAS HERNÁNDEZ
VICE-RECTRICE, FONDATION UNIEMPRESARIAL, COLOMBIE
Titulaire d’un doctorat en éducation de l'Université d'État populaire autonome de Puebla (UPAEP),
au Mexique, et d’une maîtrise en éducation, avec une spécialisation en Marketing stratégique et
Social Communicator de la Pontificia Universidad Javeriana, Goe Rojas est actuellement la vicerectrice de Uniempresarial (Fondation de l'Université d'affaires de la Chambre de Commerce de
Bogotá). Expert dans les modèles d'apprentissage en alternance et de leur adaptation au contexte
latino-américain, elle possède une vaste expérience dans la gestion universitaire et processus
d'affaires, la planification stratégique, les programmes de conception professionnelle pour le secteur des entreprises,
et dans les stratégies de positionnement des entreprises. Elle est un mentor et évaluateur en Amérique latine de
l'accréditation ACBSP international. Elle a créé un réseau de plus de 300 sociétés de co-formation dans la région.
ALONSO ARTURO SEGURA VASI
MINISTRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PÉROU
Alonso Segura Vasi est le ministre de l’Économie et des Finances du Pérou, où il était
précédemment chef de Cabinet. Il a occupé, entre autres positions, celles d’économiste en chef
et chef de la stratégie de la Banco de Credito del Peru (BCP), la plus grande banque du Pérou ;
d’économiste en chef de la banco Wiese Sudameris (maintenant Scotiabank Peru) ; de conseiller
du Directeur exécutif pour le Cône Sud et d’économiste au Département des Affaires financières
du Fonds monétaire international (FMI). M. Segura est un économiste diplômé de l’Université
Catholique du Pérou. Il détient un master en économie de l’Université de Pennsylvanie, où il
poursuivi des études doctorales. Il est titulaire des certificats internationaux en investissements
(analyste financier agréé – CFA) et en gestion de risques (gestion des risques financiers – FRM). Il a en signé à
l’Université de Pennsylvanie, à l’Université Catholique du Pérou et à l’Université du Pacifique au Pérou. M. Segura est
récipiendaire d'une bourse Fulbright.
CARMEN VELA OLMO
SECRÉTAIRE D’ÉTAT, SECRÉTARIAT D’ÉTAT À LA RECHERCHE, AU DÉVELOPPEMENT ET À L’INNOVATION, ESPAGNE
Née à Sigüenza (Guadalajara) en Espagne en 1955, Carmen Vela est Secrétaired’Etat à la Recherche,
au Développement et à l’innovation depuis janvier 2012. Avant sa nomination, elle a été Directrice à
INGENASA, une entreprise de biotechnologie basée à Madrid (Espagne) qui se consacre à la santé
animale. Elle est biochimiste avec plus de 30 ans d’expérience en immunologie, virologie et champs
connexes d'expertise. Elle est l’auteur de nombreuses publications et brevets dans l’Union
Européenne et aux Etats-Unis. Elle a été membre, entre autres, du Groupe consultatif de PEOPLE, du
Comité consultatif externe de EUREKA, et présidente de la Société espagnole de Biotechnologie.
JOSÉ JUAN RUIZ GÓMEZ (Modérateur)
CHEF ÉCONOMISTE ET DIRECTEUR DU DÉPARTEMENT DE RECHERCHE, BID
José Juan Ruiz Gómez, un citoyen espagnol, est économiste en chef et directeur du département de
recherche de la BID. Ce département génère les nouvelles idées capables d’enrichir la base de
connaissance qui soutient l’agenda politique de la Banque et de ses membres.
M. Ruiz vient de la Banco Santander, où il a occupé les postes de directeur de Stratégie et économiste
en chef de la Division Amérique latine. Depuis 12 ans, il a été membre du Comité exécutif de la
Division Amérique, des conseils d’administration de Banco Santiago Chili, Banco Santander Colombie,
Banco Santander Porto Rico, Banco Santander Pérou and Banco Venezuela.
M. Ruiz a occupé diverses positions dans les ministères de l’Économie, des Finances et du Commerce. Il a été soussecrétaire pour l’économie internationale et la compétitivité, et président du Comité de Politique économique de
l’Union Européenne entre 1991 et 1993. Il a été responsable des relations entre l’Espagne et l’OCDE, le FMI et la
Banque Mondiale, où il a aussi été consultant.
M. Ruiz détient un diplôme en économie de l’Université Autonome de Madrid, et est fonctionnaire espagnol en tant
que Técnico Comercial and Economista del Estado.
Discours de clôture (par ordre d’intervention)
Introduit par
EMMANUEL MACRON
MINISTRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMÉRIQUE, FRANCE
Emmanuel Macron est né en décembre 1977 à Amiens. Étudiant en philosophie, il fut l’assistant de
Paul Ricœur durant deux années, avant d’intégrer l’École Nationale d’Administration (ENA), dont il a
été diplômé en 2004.
Emmanuel Macron intègre alors l’Inspection Générale des Finances (IGF) et devient chargé de
mission auprès du chef de service en 2007. Dans ce cadre, il a notamment été rapporteur de la
Commission sur la libération de la croissance, présidée par Jacques Attali.
Emmanuel Macron travaille ensuite dans le secteur bancaire. Il participe, dès 2011, à la campagne
pour les primaires socialistes, aux côtés de François Hollande, puis à la campagne présidentielle, durant laquelle il est
chargé de coordonner un groupe d’experts et d’élaborer le programme économique du candidat. À partir de mai
2012, il devient secrétaire général adjoint de la Présidence de la République : il est plus particulièrement en charge du
suivi de la stratégie, des affaires économiques, ainsi que de la supervision des sujets budgétaires, financiers, fiscaux et
sectoriels.
Depuis le 26 août 2014, Emmanuel Macron est ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, au sein du
gouvernement de Manuel Valls. La mission qui lui a été confiée consiste à relancer l’activité économique de la France.
LUIS GUILLERMO SOLÍS
PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU COSTA RICA
Durant les 30 dernières années, le Président Solís a été professeur, chercheur et administrateur
académique à l’Université du Costa Rica et de l’Université Nationale du Costa Rica, ainsi que
professeur invité dansles Universités du Michigan et de Floride (Etats-Unis).
Il a servi au Ministère des Affaires Etrangères entre 1986 et 1990 – où il a participé activement à la
formulation et aux négocitations du Plan de paix en Amérique Centrale – et a occupé des positions
au sein de la Faculté latino-américaine de Sciences Sociales (FLACSO), du Secrétariat ibéroaméricain et de la Fondation pour la Paix et la Démocracie, fondée par Madrigal Nieto.
Il a été nommé Ambassadeur du Costa Rica pour les Affaires centroaméricaines et Directeur de la Politique étrangère,
de 1994 à 1998.
Comme résultat de cette solide expérience dans les relations internationales, le Président Solís a publié plus de 10
livres et écrit prolifiquement pour les journaux et magazines.
Le Président Solís a été investi le 8 mai 2014, après avoir obtenu un taux historique de 77,8% des voix. Le Président
Solís dirige la gouvernement du Costa Rica avec le plus grand dévouement vers la voie du développement. Les valeurs
fondamentales de son administration sont l’inclusion, le changement et la justice sociale.
À propos de la 7ème édition du Forum International Économique sur l’Amérique latine et les Caraïbes
La 7ème édition du Forum économique international sur l'Amérique latine et les Caraïbes fournit l'occasion de discuter des
défis et de partager des solutions en matière de développement économique durable dans la région. Le ralentissement
économique qui a commencé en Amérique latine en 2010 se poursuit. Selon les données préliminaires, l'économie de la
région a augmenté un peu plus de 1% en 2014 (contre 2,5% en 2013 et 2,9% en 2012), inférieure à la moyenne de l'OCDE
pour la première fois en dix ans. En 2015, la croissance devrait atteindre 1%. Ces développements seront conduits par le
climat international moins favorable des cinq dernières années, en raison des prix des produits de base (en particulier pour
le pétrole, les métaux et minéraux), et le ralentissement économique en Chine. La hausse du coût de financement extérieur
et de plus sobre perspectives quant aux entrées de capitaux, en raison du resserrement de la politique monétaire
américaine est également à noter.
L’éducation, la formation et l'innovation sont des domaines clés pour permettre aux pays d'Amérique latine d'échapper au
piège du revenu intermédiaire et de renforcer l'émergence de la classe moyenne de la région. Les améliorations apportées à
la quantité et qualité de l'éducation et des compétences, dans un contexte macroéconomique stable et un environnement
favorable à l'innovation, déterminent la capacité des pays à diriger leurs modèles de croissance vers des activités à valeur
ajoutée plus élevée. Investir dans le capital humain stimule la croissance économique à long terme et constitue un élément
essentiel de toute stratégie de croissance inclusive. Il est donc nécessaire d'améliorer l'égalité des chances et la mobilité
sociale en limitant les conséquences de l'origine socio-économique des personnes et de l'emploi informel sur leur accès à
l'éducation de haute qualité à tous les niveaux. Les efforts visant à améliorer l'éducation et les compétences augmenteront
la productivité du travail, créeront des emplois de haute qualité et réduiront la taille de l'économie informelle s’ils sont
soutenus par une plus grande innovation.
Le Forum est la réunion annuelle de responsables politiques, d’économistes, de chercheurs et de représentants de haut
niveau du secteur privé, travaillant sur et avec l'Amérique latine. Chaque année depuis 2009, il réunit plus de 400
participants pour discuter de la performance des économies d'Amérique latine et des Caraïbes et des principaux défis
auxquels est confronté le continent.
À propos des organisateurs
Le Ministère des Finances et des Comptes publics et le Ministère de l’Économie, de l’Industrie
et du Numérique de France formulent et mettent en œuvre les politiques gouvernementales
dans les domaines de l’économie, des finances, de la consommation et du contrôle des
fraudes, mais aussi du commerce extérieur, de l’industrie, de l’énergie, et de l’économie
digitale -- www.economie.gouv.fr
La mission de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) est
de promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans
le monde. L’OCDE offre aux gouvernements un forum où ils peuvent conjuguer leurs efforts,
partager leurs expériences et chercher des solutions à des problèmes communs. Le Centre de
Développement, dont l’adhésion est ouverte tant aux pays membres de l’OCDE qu’aux non
membres, occupe une position unique au sein de l’OCDE et de la communauté internationale.
Il compte neuf pays membres de la région latino-américaine. L’édition 2015 des Perspectives
Économiques de l’Amérique Latine traite du thème de l’éducation et des compétences comme
leviers de changement structurel et de développement -- www.oecd.org/fr/dev
La Banque interaméricaine de développement (BID) est la principale source de financement
multilatéral et d'expertise pour un développement économique, social et institutionnel
durable en Amérique latine et dans les Caraïbes. Depuis sa fondation en 1959, la BID soutient
des initiatives de développement économiques et sociales dans la région. Elle octroie des
prêts, ainsi que des subventions et de l’assistance technique. La BID compte 48 pays
membres, dont 26 sont des membres emprunteurs en Amérique latine et dans les Caraïbes -www.iadb.org/fr
Partenaires médias
About the 7th International Economic Forum on Latin America and the Caribbean
The 7th edition of the International Economic Forum on Latin America and the Caribbean provides the opportunity to
discuss challenges and to share solutions regarding sustainable economic development in the region. The economic
slowdown that began in Latin America in 2010 is continuing. According to preliminary data, the region’s economy
grew slightly over 1% in 2014 (compared with 2.5% in 2013 and 2.9% in 2012), less than the OECD average for the first
time in ten years. In 2015, growth is expected to reach a feeble 1%. These developments will be driven by the less
favourable international climate of the past five years, due to lower commodity prices (especially for oil, metals and
minerals), and the economic slowdown in China. Also of note is the rising cost of external financing and more
restrained capital inflow prospects due to the tightening of US monetary policy.
Education, skills and innovation are key areas to enable more Latin American countries to escape the middle-income
trap and strengthen the region’s emerging middle class. Improvements to the stock and quality of education and skills,
together with a stable macroeconomic context and an innovation-friendly environment, determine countries’ capacity
to direct their growth models towards higher value-added activities. Investment in human capital drives long-term
economic growth and is an essential part of any inclusive-growth strategy. It is therefore necessary to improve
equality of opportunity and social mobility by limiting the effect of people’s socio-economic background and informal
employment on their access to high-quality education at all levels. Efforts to improve education and skills will only
raise labour productivity, create high-quality jobs and reduce the size of the informal economy if they are supported
by greater innovation.
The Forum is the annual meeting of policy makers, economists, researchers and high-level representatives from the
private sector, working on and with Latin America. Since 2009, more than 400 participants have met every year to
discuss the performance of Latin American and Caribbean economies and the major challenges faced by the
continent.
About the organisers
The Ministry for Finance and Public Accounts and the Ministry for the Economy, Industry
and the Digital Sector of France design and implement government policy in the areas of
economy, finance, consumer affairs and fraud control, foreign trade, industry, energy,
and the digital economy -- www.economie.gouv.fr
The mission of the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) is
to promote policies that will improve the economic and social well-being of people
around the world. The OECD provides a forum in which governments can work together
to share experiences and seek solutions to common problems. The OECD Development
Centre, whose membership is open to both OECD and non-OECD countries, occupies a
unique place within the OECD and in the international community. The Centre counts
nine member countries from the Latin America and Caribbean region. The 2015 edition
of the Centre’s Latin American Economic Outlook looks at the theme of education and
skills for structural change and development -- www.oecd.org/dev
The Inter-American Development Bank (IDB) is the largest source of development
financing for Latin America and the Caribbean. Since its creation in 1959, the IDB has
worked for the economic and social development of the region. It provides loans as well
as grants and technical assistance. The IDB counts 48 member countries, including 26
Latin American and Caribbean borrowing members, who have a majority ownership of
the IDB -- www.iadb.org
Media Partners
Sobre la séptima edición del Foro Económico Internacional de América Latina y el Caribe
La séptima edición del Foro Económico Internacional de América Latina y el Caribe ofrece la oportunidad de discutir los
desafíos y compartir soluciones para el desarrollo económico sostenible en la región. La crisis económica que se inició en
América Latina en 2010 continúa. De acuerdo con datos preliminares, la economía de la región ha incrementado un poco
más de 1% en 2014 (frente a 2,5% en 2013 y 2,9% en 2012), inferior a la media de la OCDE, por primera vez en diez años. En
2015, se espera un crecimiento de un 1%. Estos avances se verán afectados por un entorno internacional menos favorable
que el de los últimos cinco años, debido a los precios de las materias primas (especialmente del petróleo, metales y
minerales), y la desaceleración económica de China. Cabe destacar el aumento en el costo del financiamiento externo y las
modestas perspectivas de las entradas de capital, debido al endurecimiento de la política monetaria estadounidense.
La educación, la capacitación y la innovación son áreas clave para que los países de América Latina puedan escaparse de la
trampa de ingresos medios y reforzar el surgimiento de la clase media en la región. Las mejoras en la duración y la calidad de
la educación en un entorno macroeconómico estable y favorable a la innovación, determinan la capacidad de los países para
gestionar sus modelos de crecimiento hacia actividades de alto valor agregado. La inversión en el capital humano a largo
plazo, aumenta el crecimiento económico y es un componente esencial de cualquier estrategia de crecimiento inclusivo. Por
tanto, es necesario mejorar la igualdad de oportunidades y la movilidad social, al limitar el impacto de la situación
socioeconómica de las personas a través del acceso a la educación de alta calidad a todos los niveles. Los esfuerzos para
mejorar la educación y las habilidades aumentarán la productividad en el trabajo, la creación de empleos de mayor calidad y
ayudarán a reducir el tamaño de la economía informal, siempre y cuando se acompañen de estrategias de innovación.
El Foro es la reunión anual de políticos, economistas, investigadores y representantes del sector privado de alto nivel, que
trabajan en y con América Latina. Desde 2009, reúne a más de 400 participantes para discutir el desempeño de las
economías de América Latina y el Caribe y los principales desafíos que enfrenta el continente.
Sobre los organizadores
El Ministerio de Hacienda y Cuentas Públicas y el Ministerio de Economía, Industria y Sector
Digital de Francia formulan e implementan las políticas gubernamentales en las áreas de
economía, finanzas, consumo y prevención de fraudes, así como en relación al comercio, la
industria, la energía y la economía digital -- www.economie.gouv.fr
La misión de la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) es
promover políticas que mejoren el bienestar económico y social en todo el mundo. La OCDE
es un foro en el que los gobiernos pueden trabajar juntos, compartir experiencias y buscar
soluciones a problemas comunes. El Centro de Desarrollo, cuya membrecía está abierta tanto
a los miembros como los no miembros de la OCDE, ocupa una posición única dentro de la
OCDE y la comunidad internacional. El Centro cuenta con nueve países miembros de América
Latina. La edición de 2015 de las Perspectivas Económicas de América Latina cubre el tema de
la educación y las competencias como motor del cambio estructural y del desarrollo -www.oecd.org/dev
El Banco Interamericano de Desarrollo (BID) es la principal fuente de financiamiento
multilateral para un desarrollo económico, social e institucional sostenible en América latina y
el Caribe. Desde su fundación en 1959, el BID apoya iniciativas de desarrollo económico y
social en la región. Además de los préstamos, ofrecemos donaciones, asistencia técnica y
realizamos investigaciones. Nuestros accionistas son los 48 países miembros, incluidos los 26
países miembros prestatarios de América Latina y el Caribe, que tienen una participación
mayoritaria del BID -- www.iadb.org/es
Con la colaboración media de
Notes :
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