Up52 Vol. 6 No. 1 Novembre 2014

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VOL. 6. NO. 1 — NOVEMBRE 2014
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MOT DU COMMANDANT DE LA 52e AMBULANCE DE CAMPAGNE
C’est parti !
Bon début d’année d’entrainement à tous.
Beaucoup de changement en ce début
d’année au sein de la 52e Amb C. Dans un
premier temps, la nomination du Col(H)
Michel Carpentier et de la nomination
du Lcol(H) Paul Kaiser. Merci messieurs
d’être les ambassadeurs que vous êtes pour
la 52. Il faut souligner le départ de l’Adjuc
Bizzarro après 35 années de service au sein
des Forces. Bonne retraite Pietro et merci
pour ton travail avec nous. Ce départ nous
annonce évidemment une arrivée, celle
de l’Adjuc François Dubreuil, militaire
fraîchement retraité de la régulière. Déjà,
le SMR est bien en selle et déborde d’idées
nouvelles et innovatrices.
Nous avons eu le départ du Capt
(maintenant Major) Robert Parenteau,
ancien Capt-adjt. Il a été remplacé par le
Capt Manon Gauvin. Merci Robert pour
ton dévouement et bonne chance dans tes
nouvelles fonctions. Bienvenue Manon et
toi aussi bonne chance dans ton nouveau
rôle. Pour terminer les changements de
garde, il y a eu la courte retraite du Sgt
Bruneau. Ce dernier a décidé de poursuivre
une carrière de réserviste au sein de notre
unité. On peut donc bénéficier d’un
joueur d’expérience de plus. D’ailleurs,
son remplaçant à la section des opérations
est aussi quelqu’un de très expérimenté, il
nous arrive de la 5e Amb C. Bienvenue Sgt
Fournier!
Dans un autre ordre d’idée, l’édition 2013
de l’Op RESTE AVEC NOUS, a permis à
la 52e Amb C de s’afficher bien en évidence
avec chacun des 6 défibrillateurs installés
aux endroits suivants :
• Cégep de Sherbrooke – Pavillon 3
L’édition 2014 quand à elle, a permis
la distribution de plusieurs autres
défibrillateurs sur le territoire estrien. Qui
plus est, lors de la soirée des huîtres du 9
octobre dernier, près de 350 convives sont
venus soutenir la cause! Merci à tous pour
votre participation.
Bonne année d’entraînement 2014-2015 et
Up 52!
• Ville de Sherbrooke – Carrefour accès
loisirs;
• Ville de Sherbrooke – Centre de
regroupement jeunesse (Arr. RockForest);
• Ville de Sherbrooke – Bibliothèque
Éva-Senécal;
• IGA Bromptonville – À proximité des
caisses;
• Collège du Mont Sainte-Anne – Hall
d’entrée de l’école (près du secrétariat)
2e ÉDITION DE LA SOIRÉE D’HUÎTRES DE L’OPÉRATION RESTE AVEC NOUS
M. Luc Fortin, député provincial de
Sherbrooke, remettant un défibrillateur
externe automatisé (DEA) à M. Claude
Belleau de l’organisme Estrie Aide.
Mme Nicole Forcier, représentante de M. Guy
Hardy député provincial de St-François,
remettant un DEA à M. Steve King du Hope
Community Church.
2
M. Jocelyn Forgues, président d’honneur,
remettant un DEA à M. Gilles Denis de IGA
Cookshire en compagnie de M. Luc Fortin,
député provincial de Sherbrooke.
MOT DU SERGENT-MAJOR RÉGIMENTAIRE SORTANT
DE LA 52e AMBULANCE DE CAMPAGNE
Merci!
Par l’Adjudant-chef Pietro Bizzarro
Sergent-major régimentaire sortant
Chers membres de la 52e Ambulance de
campagne,
C’est avec plaisir et une certaine tristesse
que je m’adresse à vous pour une dernière
fois. Quatre années fortement remplies
se sont déjà vite écoulées depuis que j’ai
eu l’honneur et le privilège d’accepter
à nouveau d’être le Sergent-major
régimentaire (SMR) de la 52e Ambulance
de campagne.
En effet, je ne peux qu’exprimer ma
fierté d’avoir pu faire partie d’une unité
composée d’hommes et de femmes dévoués
et professionnels. Je n’ai aucun doute que
vous serez à la hauteur des tâches qui vous
seront assignées dans le futur. Continuez à
manifester l’esprit dynamique qui a toujours
animé ceux et celles qui sont passés avant
vous à l’unité et qui ont surmonté tous les
obstacles pour créer la famille régimentaire
que nous connaissons aujourd’hui.
soldat n’est rien tout seul et que les liens qui
unissent les militaires entre eux sont très
forts. Il s’agit là de l’esprit de corps.
Finalement, j’aimerais remercier mes
deux commandants avec lesquels j’ai eu
le privilège de travailler durant les quatre
dernières années soit les Lcol Girard
(commandant actuel de l’unité) et le Lcol
Chartier ancien commandant de l’unité
à mon arrivée en 2010. Merci de votre
appui et de votre confiance que vous m’avez
accordé durant mon mandat.
Il est temps pour moi de passer le flambeau à
mon successeur l’Adjuc François Dubreuil.
À vous, membres de la 52, vous serez en
entre bonnes mains. L’Adjuc Dubreuil
possède toutes les qualités et l’expérience
requises pour vous appuyer. Ce dernier
m’a par ailleurs indiqué que plusieurs défis
attendent la 52 et qu’il est prêt afin de tous
les relever avec succès.
Avant tout chose, le 14 septembre 2014 a
été une journée spéciale pour moi car en
plus de terminer mon deuxième mandat
comme SMR avec la 52, j’ai fais un choix
aussi de tirer ma révérence comme militaire
réserviste après plus de 35 années de service
dans les Forces avec le sentiment du devoir
accompli. Je quitte avec des souvenirs
extraordinaires en ayant en mémoire qu’un
En terminant, soyez assurés que ce sera
toujours un immense plaisir de revenir en
tant qu’ancien membre de l’unité. Bonne
chance à tous dans votre carrière militaire,
poursuivez l’excellent travail.
UP52!
Le 14 septembre dernier marquait le transfert de responsabilités entre l’Adjudant-chef Pietro Bizzarro et l’Adjudant-chef François Dubreuil
comme sergent-major régimentaire (SMR) de la 52e Ambulance de campagne. Le commandant de l’unité, le Lieutenant-colonel Jacques Girard, a
salué les qualités du SMR sortant et en a profité pour lui remettre au nom de tous les membres, une bague commémorative personnalisée aux couleurs
de la 52.
3
La Ville doublera le nombre
de défibrillateurs
Par René-Charles Quirion
La Tribune
Article publié le
29 octobre 2014
(SHERBROOKE) La Ville
de Sherbrooke doublera le
nombre de défibrillateurs
dans les espaces municipaux
au cours des prochaines
semaines.
L’administration municipale
a annoncé qu’elle installera
15 défibrillateurs externes
automatisés (DEA) dans
les bâtiments municipaux et
dans les locaux d’organismes
reconnus par la Ville.
«Nous avons ciblé les
endroits en fonction de
l’utilisation. Dans la première
phase, nous avons installé
des défibrillateurs dans les
endroits où il se déroule de
l’activité physique intense
comme les arénas. Dans
la deuxième phase, nous
avons ciblé principalement
les parcs et les centres
communautaires. Le type
de clientèle plus susceptible
d’être à risque est aussi un
autre élément analysé dans le
choix de l’emplacement des
défibrillateurs. Nous allons
être rendus à 30 appareils
», explique le directeur du
Service des sports de la culture
et de la vie communautaire à
la Ville de Sherbrooke, JeanYves LaRougery.
La Ville de Sherbrooke a
choisi d’injecter 25 000 $ par
année pendant cinq ans pour
poursuivre le déploiement
de ces appareils qui peuvent
accroître les chances de survie
Le Caporal-chef Étienne Veillet St-Amant
inscrit au Tableau d’honneur de la 52
d’une personne victime d’un
arrêt cardiaque. Certains des
appareils installés s’avèrent
être des dons de la Fondation
des maladies du coeur et de
l’AVC.
Lors de la cérémonie d’installation du nouveau Lieutenantcolonel honoraire Kaeser, le commandant a profité de
l’occasion pour annoncer que le nom du Caporal-chef Étienne
Veillet St-Amant sera inscrit au Tableau d’honneur de l’unité.
Bravo Zulu!
«Nous avons la possibilité d’en
ajouter 15 supplémentaires
chaque année durant une
période de cinq ans. L’objectif
demeure d’en installer dans
tous les édifices publics»,
expleque M. LaRougery
Les employés qui travaillent
dans les endroits où sont
installés les DEA recevront
une formation. Les citoyens
sont aussi invités à la
formation «Héros en trente»
pour acquérir les notions
de base pour reconnaître
les signes d’obstruction des
voies respiratoires et d’arrêt
cardiorespiratoire.
« En reconnaissance pour votre courage exemplaire, votre
détermination et tous vos efforts, tant physiques que professionnel.
Vous avez dignement représenté l’unité et les Services de santé des
Forces canadiennes en assurant la couverture médicale pendant
l’entraînement préparatoire ainsi que pendant la marche Nijmegen
qui s’est déroulé en Hollande du 12 au 22 juillet 2013. C’est tout
un exploit de marcher 160 km en quatre jours tout en soignant
les membres de son équipe. Nous sommes également très fiers du
rayonnement que vous avez su donner à votre profession. Votre
nom sera dorénavant gravé au tableau d’honneur de la 52e
Ambulance de campagne pour votre contribution exemplaire. Qu’il
en soit ainsi à tout jamais. »
«Ce sont des appareils qui
sont très faciles d’utilisation.
Il y a une voix qui guide la
personne qui l’utilise. Dans
85 pour cent des cas d’arrêt
cardiaque, c’est l’arythmie
cardiaque qui est en cause.
La fibrillation ventriculaire
la plus rapide possible
augmente les chances de
survie », mentionne JeanYves LaRougery.
Félicitations
Major!
L’arrêt cardiaque est la
principale cause de décès en
Amérique du Nord.
Tout juste avant son départ
pour de nouvelles fonctions
à Ottawa, notre ancien
Capitaine-adjudant,
Robert Parenteau, a reçu
des mains du commandant
sa promotion de Major!
Juste
en
2013,
les
défibrillateurs
externes
automatisés de la Ville de
Sherbrooke ont permis de
sauver au moins deux vies,
l’une au Palais des sports et
l’autre au Centre récréatif de
Rock Forest.
Bon succès!
4
VENUE DE MESSIEURS PAUL KAESER ET MICHEL CARPENTIER
Nouveaux honoraires à la 52
Le commandant de la 52e Ambulance de
campagne de Sherbrooke, le Lieutenantcolonel Jacques Girard, a procédé à
l’installation des nouveaux Colonels
honoraires, MM. Michel Carpentier et Paul
Kaeser lors de deux cérémonies distinctes.
M. Carpentier était déjà Lieutenant-colonel
honoraire et s’est vu promu comme Colonel
honoraire en remplacement du Brigadiergénéral Jacques Brault. Il est retraité de la
Sûreté du Québec et du Service de police
de la Ville de Sherbrooke.
Quant à M. Kaeser, il est le principal du
Collège Champlain de Lennoxville et
est très impliqué auprès de la 52 depuis
plusieurs années.
Félicitations!
5
COMMISSAIRE À LA VIE PRIVÉE DU CANADA
Une journée typique vue par les ordinateurs
Alors, il paraît que vous n’avez rien à cacher,
tant mieux! Car du moment où vous vous
réveillez à celui où vous vous endormez,
vos moindres gestes sont notés, analysés,
documentés et même commercialisés, tout
cela sans votre autorisation ni même que
vous le sachiez!
8 h 30 Sortie du stationnement de votre
immeuble: cette sortie est filmée par caméra
et peut être même inscrite sur une carte.
8 h 35 Entrée sur l’autoroute à péage:
votre entrée, ainsi que votre sortie de cette
autoroute, est notée par des machines
programmées pour vous envoyer une
facture mensuelle.
8 h 42 Bouchon de circulation, appel à
votre bureau pour retarder une réunion: les
appels faits sur téléphone cellulaire peuvent
facilement être interceptés; les nouveaux
téléphones personnels indiquent votre
emplacement aux satellites chargés de vous
transmettre vos appels.
9 h 17 Entrée dans le stationnement
de votre bureau: une carte en enregistre la
date et l’heure, et une caméra surveille le
stationnement.
9 h 20 Entrée par la porte principale de
votre bureau ou usine: une carte à bande
magnétique enregistre vos déplacements,
et votre badge électronique permet de vous
retrouver en tout temps dans le bâtiment.
9 h 25 Ouverture de session à votre
ordinateur: le système informatique en
enregistre l’heure.
9 h 29 Envoi d’un message électronique
personnel à un ami, et d’un second
message, professionnel, à un collègue: les
deux messages peuvent être lus par votre
employeur, même si vous les effacez de
votre écran : ils restent sur le disque rigide
de l’ordinateur central.
10 h 45 Appel à votre mère: votre
superviseur écoute peut-être vos appels.
11 h 00 Livraison au volant d’une voiture
de votre compagnie: ces voitures ont
généralement un émetteur en permettant la
localisation et son affichage, certaines sont
même équipées d’une «boîte noire».
12 h 05 Arrêt au guichet bancaire
automatisé: le système enregistre les détails
de la transaction, et une caméra, installée
soit dans le guichet ou au-dessus, filme vos
gestes.
12 h 10 Achat
d’un
cadeau
pour
l’anniversaire d’une amie: le lecteur de la
carte de crédit enregistre les détails de votre
transaction, la carte-loyauté du magasin
assigne des points et des rabais ciblés à
votre achat, votre banque peut étudier les
tendances que révèlent vos dépenses pour
élaborer avec précision votre profil.
12 h 35 Rendez-vous chez le médecin: les
cartes d’assurance-maladie auront bientôt
une puce informatique qui entreposera
tout votre dossier médical; l’ADN de votre
échantillon de sang pourrait être testé
afin de détecter n’importe quelle maladie
ou prédisposition; le diagnostic de votre
docteur pourra être divulgué à la compagnie
d’assurances à laquelle vous avez demandé
une police d’assurance-vie ou invalidité,
et un résumé de ce diagnostic sera peutêtre acheminé à un registre central que les
compagnies d’assurance financent.
13 h 15 Achat de médicaments: certaines
provinces ont relié leurs pharmacies par
ordinateur, lesquelles ont toutes accès à
votre dossier pharmaceutique; certains
corps policiers chargés de l’enquête d’abus
de médicaments ou de drogues peuvent
aussi y avoir accès.
13 h 30 Retour au bureau: la carte prend
note de votre retour.
14 h 45 Fourniture
d’un
échantillon
d’urine à votre employeur dans le cadre de
6
son programme de dépistage anti-drogue:
les résultats du test révéleront l’usage de
certaines drogues, mais n’indiqueront pas si
vous êtes en état de travailler; ces résultats
pourront aussi indiquer la présence de
médicaments autorisés, tels les pilules
anticonceptionnelles, l’insuline et les
antidépresseurs.
15 h 30 Réunion dans un local sous haute
sécurité: vous devez passer par la barrière
de sécurité où une machine lit les motifs de
votre rétine pour confirmer votre identité.
17 h 30 Rédaction de la première ébauche
de votre rapport: votre ordinateur entrepose
le contenu de ce rapport, mais peut aussi
mesurer votre vitesse de frappe, votre taux
d’erreur, la longueur des pauses que vous
prenez et celle de vos absences.
18 h 15 Départ de votre bureau: ce départ
est enregistré par votre ordinateur, le
système d’accès et le stationnement.
VIE PRIVÉE
18 h 30 Courses: le fait que vous payez
par carte de débit est enregistré, et la
carte-loyauté de l’épicerie mémorise vos
achats à des fins de publicité et de rabais
ciblés.
18 h 45 Location d’un film vidéo:
l’ordinateur de votre club enregistre
votre numéro d’assurance-sociale, le titre
de tous les films que vous avez loués, et
peut vendre cette liste de titres à d’autres
compagnies.
19 h 20 Ecoute de vos messages
téléphoniques:
votre
système
téléphonique a enregistré le numéro
de téléphone des personnes qui vous
ont appelé, et il divulgue le vôtre à vos
interlocuteurs à moins que vous ne l’en
empêchiez en composant un code.
20 h 20 Commande de vêtements par
catalogue: la compagnie enregistre tous
les détails de la commande et votre
numéro de carte de crédit, et peut les
vendre à des entreprises de vente de listes
nominatives.
20 h 30 Abonnement à une nouvelle
revue: la majorité des éditeurs de revues
vendent leur liste d’abonnés à des
compagnies de publipostage.
20 h 35 Appel téléphonique d’une
maison de sondage: ces compagnies
s’intéressent à vos opinions politiques, à
vos goûts personnels et à vos habitudes
de vie; certains sondages sont en fait
des campagnes de publicité permettant
à des compagnies de recueillir vos
renseignements personnels en vue de
promotions ultérieures; les véritables
maisons de sondage détruisent vos
renseignements personnels une fois que
les données ont été compilées.
20 h 45 Visite d’un représentant d’un
parti politique: tout don à un parti
politique d’un montant supérieur à 100$
devient un renseignement disponible au
public.
21 h 10 Ouverture de session Internet:
les groupes de discussion auxquels
vous participez ainsi que le contenu de
vos messages peuvent être surveillés,
et n’importe qui, y compris la police,
peut établir un profil de qui vous êtes;
beaucoup de sites Web enregistrent vos
visites.
Comme vous voyez, il semble bien que
la vie dans les villes d’aujourd’hui ne
nous laisse plus beaucoup d’endroits ni
de moments pour nous cacher. Notre
quête d’une sécurité accrue et d’un plus
grand confort est-elle en fait en train
de nous asservir à l’électronique et à
l’informatique?
7
Le Capitaine Manon Gauvin
Elle a toujours travaillé dans le domaine
de la santé. C’est en août 2002 qu’elle
joint les Forces en tant que technologue
en radiologie. Elle fait son cours de
recrue à St-Jean et gradue au rang de
caporal. Étant déjà qualifiée, elle est
entre directement dans son métier à la
5e Amb c à Valcartier. Elle est promue
Caporal-chef l’année suivante. Elle
travaille au département de radiologie
du CSV à Valcartier reçoit son
brevet d’officier en février 2006. En
septembre elle débute son Baccalauréat
en Administration des Affaires et
est promue Lieutenant. Après avoir
complété ses cours de carrière à
Borden, elle mutée au QG Gp Svc S
à Ottawa où elle joint le département
d’informatique des Svc S comme
administrateur de soins de santé.
Elle est déployée sur Op PODIUM à
l’automne 2009 et est promus capitaine
à son retour. Elle est assignée à une
position d’analyste à la protection des
renseignements personnels où elle
s’occupe principalement de l’évaluation
de l’examen des risques, entre autres,
au sein des équipes de chercheurs
de la Défense. Elle fait également de
l’analyse de dossiers d’atteinte à la vie
privée. En 2012, elle est mutée au QG
4e Gp Svc S à Montréal où elle travaille
comme officier aux opérations. Elle
est responsable de fournir le personnel
médical sur toutes les opérations
internationales, de même que
nationales pour les secteurs Centre et
Atlantique. Elle est également déployée
sur Op NANOOK en août 2012
comme officier de liaison médicale à
Churchill. Récemment mutée à la 52
Ambulance de campagne, elle occupe
actuellement le poste de capitaineadjudant.
UN CANADIEN AU JAPON
Carnet de voyage
Par le Caporal-chef Jérémie Roy
La décision de partir au Japon pour tout
l’été s’est fait facilement. J’adore les voyages
et ayant déjà visité plus de 11 pays cette
année, 63 jours au Japon m’a tout de suite
séduit.
Il faut savoir que j’ai toujours eu une
attirance vers la sous-culture japonaise.
Celle où l’on voit des gens qui semble très
normaux, organisés à la japonaise (travail
de bureau, très fort sur l’éthique et l’effort
soutenu au travail, volontaire pour faire les
heures supplémentaires et ne se plaignant
que lorsque vraiment nécessaire), changer
complètement de personnalité dans
leur temps libres. Une autre raison qui a
grandement affecté ma décision est ma
copine. Depuis maintenant deux ans, je suis
en couple avec une femme merveilleuse,
qui partage mes passions et qui est, vous le
devinez peut-être, d’origine nipponne.
Quand j’ai pris la décision, j’avais déjà la
certitude d’avoir un endroit où loger chez
les parents de ma copine, dans Tokyo, entre
mes escapades dans les régions éloignées de
la capitale.
Les préparatifs ont suivi plus ou moins
l’ordre suivant:
• Déterminer mes disponibilités pour le
voyage
• Trouver un endroit sécuritaire où loger
à mon arrivée
• Préparer mes bagages en fonction de la
période de l’année (De mi-juin à miaoût, la fin juin étant la saison des pluies
où il y a plus de typhons, et le reste de
l’été en fonction des chaleurs accablantes
dans Tokyo)
• M’informer et préparer mes moyens
de transport (Métro, Train de banlieue,
Shinkansen (Train à grande vitesse))
• Trouver les activités à ne pas manquer
comme les dates des Matsuri (Festival
à thématique variée) intéressants à mes
yeux, les visites de monuments, les autres
événements comme des feux d’artifices,
les périodes d’ouverture de certaines
attraction (Ex: Mt Fuji-san)
• Évidemment prévoir le budget (En 63
jours, j’ai dépensé environ 6000$CAD,
ce qui est très impressionnant pour un
voyage au japon, mais aussi raisonnable
compte tenu que je n’avais pas à payer
pour mon logement à Tokyo pour
environ 40 des 63 jours.
• Aussi et finalement, prévoir d’avoir des
imprévus. Au japon, surtout si on ne sais
pas lire les Katakanas et Hiraganas, il
peut devenir difficile de s’orienter dans
les plus petites villes (À Tokyo, tout
est aussi en anglais, ville touristique
cosmopolite oblige). Pour ce qui est des
kanjis, la base permet définitivement
aider, mais les apprendre nécessitera
beaucoup plus de temps que les deux
autres alphabets.
Ayant déjà beaucoup d’information sur le
japon accumulée à travers mes multiples
recherches sur le net, notamment sur
Youtube.com en écoutant des «J-Vloggers»
(gens vivant souvent au Japon qui raconte
des situations rencontrées dans la culture
japonaise), je pensais avoir une bonne idée
de ce à quoi m’attendre. Je suis moi-même
plutôt réservé, et dans ce sens, je ressemble
au japonais typique. Par contre, j’ai tout de
même vécu un choc culturel.
Mon choc culturel s’est avéré beaucoup
moins pire que ce qu’on pourrait penser par
contre:
• Oui la nourriture est différente, mais
ô combien j’ai apprécié! La cuisine
nipponne est incroyable à mes yeux et
rien de plus simple dans les ingrédients.
La présentation et la minutie mise
dans l’élaboration des plats, ainsi que la
fraîcheur, font toute la différence.
• L’attitude des gens en public est ce qui
m’a le plus choqué. Particulièrement le
changement d’attitude de ma copine,
qui elle revenait dans sa culture d’origine.
Elle est devenue froide en public, étant
opposée à ce qu’on se tienne même les
mains. Les rapprochements physiques
en public sont très rares et souvent mal
vu, surtout par les gens plus âgés.
8
UN CANADIEN AU JAPON
• Le prix des aliments est de beaucoup
plus élevé que ceux qu’on retrouve au
Québec. Les choix sont plus axés sur les
produits japonais, qui sont grandement
disponibles en comparaison avec les
produits étrangers qui sont super taxés
et par le fait même, très chers.
Le plus difficile à faire est de communiquer
avec les gens. La plupart ont une légère
base d’anglais, mais il faut absolument se
familiariser avec la langue un minimum
pour pouvoir se retrouver et recevoir de
l’aide. Si les japonais ne vous comprennent
pas, surtout pour moi qui fait 6 pieds et
95kg et qui leur fait peur juste en étant
un Gaikokujin, il vont probablement vous
ignorer. C’est très commun dans les endroits
public de voir des gens qui sont bruyants
ou tout simplement dérangeants dans
leur manière, être complètement ignoré
par le reste des gens et donc aucunement
réprimandé par la société.
Pour ce qui est des endroits à visiter, tout
va dépendre du temps que vous passez au
pays. Chaque région a ses attractions et le
mieux est de se faire des amis japonais qui
ont du temps et les visiter sur votre chemin.
Le Japon est un peuple très ouvert d’esprit,
accueillant et généreux, et il ne demande
que du respect et de la reconnaissance.
Pour ma part, j’ai particulièrement apprécié
Tokyo, où vous pouvez en trouver pour tout
les goûts: De Senso-ji à Kappabashi, une
foule de commerces et de restaurants sont à
votre disposition. Certains d’entre eux sont
plus vieux que vous ne pourriez l’imaginer.
Yoyogi Park et ses environs vous permettent
une relaxation à la Central Park de New
York. Akihabara-Station vous emportera
dans un monde d’électronique et de sousculture toutes plus farfelues les unes que
les autres. Même chose pour HarajukuStation, où vous trouverez la fameuse
Takeshita Street, endroit où les adolescents
adorent magasiner et où vous verrez nue
quantité phénoménale de déguisement
pendant la fin de semaine. Le marché aux
poissons de Tsukiji, où vous pouvez voir des
enchères de thons si vous réussissez à avoir
une place en arrivant vers 0330 heures du
matin et où les meilleurs sushis et sashimi
sont dégustés sur place. Il y a une foule de
musées, de restaurants, de temples et de «
shrines ». Si vous manquez de temps, c’est
normal.
Bref, tout ce qu’il y a au Japon peut sembler
effrayant, mais il faut garder en tête que
ce n’est qu’une culture différente, et cette
culture est mitigée entre son passé et son
amour pour la culture américaine. Il faut
savoir respecter les différences et se fondre
au moule. Comme il est souvent dit, « on
tape sur le clou qui dépasse ».
Le Caporal-chef Gagnon honoré
Lors d’une cérémonie tenue en septembre dernier, le Caporal-chef
Jean-François Gagnon a été intronisé au Tableau d’honneur de la
52e Ambulance de campagne. Félicitations!
« En reconnaissance pour votre dévouement exemplaire dans
l’exercice de vos fonctions et responsabilités à titre de commis finance
à la 52e Ambulance de campagne. Votre attachement évident envers
l’unité a particulièrement été observé lors de la dernière année. Cette
reconnaissance vous est remise afin de souligner votre contribution
bienveillante pour les intérêts de l’unité et ceux de nos membres tout
en favorisant la poursuite de l’excellence de votre métier. Votre nom
sera dorénavant gravé au Tableau d’honneur de la 52e Ambulance de
campagne pour votre contribution exemplaire. Qu’il en soit ainsi à tout
jamais. »
9
CHANGEMENT DE GARDE AUX OPÉRATIONS
L’«ancien»...
Par le Sergent
Gilles Bruneau
Déjà 9 ans passées
aux Opérations de
la 52e Ambulance de
campagne.
Je suis arrivé en poste
en juillet 2005 et cela
était ma première
expérience
dans
une position de Sgt
aux Opérations. Par
contre, je connaissais
déjà la grande famille
puisque je me suis
enrôlé à la 52 en 1981.
J’ai été réserviste 7½
ans et par la suite
j’ai transféré dans
la Force régulière
en 1989 comme
technicien médical.
Suite à ma formation
NQ3 à Borden 8990, j’ai été muté
à Valcartier. Pour
résumer, j’ai passé
15 ans à Valcartier
et eu l’occasion de
participer à trois
missions en Bosnie/
Croatie
et
de
travailler au niveau
de postes sanitaires
d’unité de la 5e
Brigade et au Centre
de simulation de
Valcartier. En 2005,
j’ai demandé d’être
muté à Sherbrooke
et ma requête fut
acceptée.
Donc, déjà 33 ans
dans les FAC et
de retour à titre de
réserviste à la 52. De
ce fait, je suis un jeune
retraité et disponible
pour encore relever
...Le «nouveau»
des défis dans mes
nouvelles fonctions
comme SMI d’unité.
Au cours des 9
dernières années au
Ops, j’ai eu l’occasion
de travailler avec des
gens extraordinaires
et dévoués à la 52.
De plus, l’expérience
acquise
et
les
relations avec vous
tous furent des plus
enrichissantes. Je vous
remercie infiniment.
Pour terminer, je tiens
à remercier les Sgt,
Adj et officiers actuels
et passés que j’ai
côtoyés. Aussi, merci
aux Sdt, Cpl et Cplc
pour votre soutien.
Également, j’aimerais
tout particulièrement
remercier
deux
personnes : le Major
Robert
Parenteau
et le Sgt Chantal
Felteau
qui
ont
toujours été présents,
que ce soit dans les
moments heureux ou
plus difficiles.
Finalement, je désire
souligner
l’appui
indéfectible de ma
conjointe Line.
Je m’en voudrais
d’oublier de souhaiter
la
bienvenue
au
Sgt Fournier aux
Opérations. Bonne
Chance !
Up 52 !
Le Sgt Yanick Fournier
est natif de Verdun. Après
son enrôlement dans les
Forces canadiennes en
janvier 1991, il a été muté
à la base de St-Jean, pour
son instruction de base.
Au terme de celle-ci, il
est muté à Borden pour
un cours de langue de
six mois. Par la suite, il a
suivi son cours de NM3
médical à l’École des
Soins de Santé des Forces
canadiennes (SSFC). À
la fin de ce cours en 1992,
il a été affecté à l’hôpital
des FC de Valcartier
aux départements de
chirurgie, physiothérapie
et clinique externe. Il a
participé à de nombreux
exercices avec l’Hôpital
de campagne et RV 92 à
Wainwright.
En 1995, promu Caporal
et suite à son NM5A,
il est été muté à la 5e
Ambulance de campagne
où il a servi comme
technicien médical à la
compagnie sanitaire et
au peloton d’ambulance.
Durant cette période, il
a participé au déluge du
Saguenay et participé
aux opérations en ExYougoslavie au sein du
Groupe Brigade du
1R22R, une rotation qui
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s’est terminée en février
2000. Il a travaillé comme
chef de char et I/C de
la section ambulance au
Camp Zgon pour la Cie
B. Durant ses années,
il participa à plusieurs
exercices de brigade à
Gagetown et en support
aux unités de combat.
De plus, il a suivi les
formations TACMED
donné par CTOMS à
la base de Suffield en
Alberta, Trauma RESUS
R-1 à Montréal. En 2010,
il retourne à Kandahar
avec l’équipe de liaison et
de mentorat opérationnel
(ELMO).
En 2000, il a été affecté à
l’unité d’infanterie légère
du 3R22R à Valcartier
à titre de responsable
adjoint (2I/C) de la salle
de traitement et par la
suite occupera plusieurs
fonctions au sein du PSU
et I/C médical à la Cie
de parachutisme. Promu
Caporal-chef en 2004, il
participa au déploiement
en Afghanistan avec la
Cie de parachutistes du
3R22R et le Service de
soutien de Santé qui
se terminera en juillet
2004. En 2005, après
sa formation QEL et
NM6A, il a eu la chance
d’être déployé comme
sous-officier
sénior
de renseignement et
responsable des équipes
mobiles avec l’équipe
du DART (Canadian
Forces Disaster Assistance
Response
Team)
au
Pakistan.
Suivant son retour de
mission en 2010, il
a été affecté à la Cie
médicale comme Sgt
d’EMA et de Cmdt/A de
peloton. Il a travaillé sur
plusieurs projets comme,
la CHAINE d’EVAC
conjointement avec le
MEDC de brigade,
réécrire
la
nouvelle
doctrine et SOP médicale
pour l’UII MED et de
servir de liaison médicale
entre les unités de la
brigade et les EMA. De
plus, il a enseigné au
Centre d’instruction des
Services de santé des
Forces canadiennes pour
les officiers (Basic Field).
En 2007, il est promu
Sergent et retourne à
la 5e Ambulance de
campagne où il occupera
plusieurs fonctions telles
que SMC pon Amb,
OPS du Centre Santé
Valcartier, Cmdt de son
et EMA (équipe médicale
affilié), responsable des
opérations de l’unité
d’intervention immédiate.
Bienvenue à la 52!
En Juillet 2014, après 22
ans passées à Valcartier,
il accepta sans hésitation
une mutation à la 52
comme
sous-officier
sénior aux opérations et
entrainement.
La Caporal Rousseau honorée
Par Lieutenant M. Brousseau
5 Amb C, Cmdt SEM, TEII 2014
Pendant la TEII 2014, le Caporal Rousseau
a démontré un rendement qui a dépasseé
largement les exigences demandées pour son
grade. À plusieurs reprises elle a fait preuve
d’un grand professionnalisme. Employée
comme adjointe médicale pour s’occuper
principalement
de
l’administration
de la SEM, elle n’a jamais hésité à
dépasser ses sphères de responsabilités
pour venir en aide à ses collègues de
travail. Respectueuse avec les patients et
les personnes qui l’entourent, elle reflète
sans aucun doute les valeurs des FAC. Son
excellent travail fut grandement apprécié
des médecins militaires et lui ont valu de
nombreux éloges. Elle est intervenue,
lors d’un entrainement personnel auprès
d’un candidat en difficulté. Elle a fait
preuve d’un grand leadership en gérant
l’intervention, jusqu’à l’arrivée des services
d’urgence. Son professionnalisme et sa
rapidité d’intervention ont sans aucun
doute protégé la vie du candidat. Le
Caporal Rousseau est un excellent atout
pour les services de santé des FAC.
Lors de la remise du coin, on aperçoit l’Adjum Demers, Sgt Gauthier, Cpl Plante, Cplc Thibeault, Cpl Therrien, Lt Brousseau, Lcol Bernier, Cpl
Rousseau, Adjuc Masson, Cpl Champagne, Cpl Dubois, Maj Lévesque. À l’arrière : le Cplc Lafleur, Cpl Dionne, Cplc Massé, Adjum Dubois,
Cpl Veilleux, Cpl Ouellet et le Cpl Fontaine.
Bravo Zulu!
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Plusieurs promotions ont
été remises dont voici les
récipiendaires:
1. Slt Marc-André Frenette,
2. Cplc Vincent Lussier
3. Cpl Cassandra Bouchard
4. Cpl Dany McDuff
5. Cpl Ludovic Therrien
6. Cpl Caroline Tremblay
7. Sdt Mathieu Phaneuf-Vallée
8. Sdt Maxime Philippon.
Félicitations!
COMPÉTITION MÉDICALE À TORONTO
La magie du POW!
Par le Caporal
Évelyne «Mom» Lafond
La question : Comment sortir de sa zone
de confort pour une p’tite mère comme
moi? La réponse : Donner son nom
pour aller à Toronto représenter l’unité
à une compétition médicale en contexte
d’incidents
chimiques,
biologiques,
radiologiques ou nucléaires (CBRN)!
Tout d’abord, le défi CBRN est grand,
autant dans la logistique que dans la
pratique! Comme vous le savez, nous
n’avons pas remporté cette compétition. Par
contre, l’exercice fût plus que formateur et
ce, en plusieurs points. En voici quelquesuns, légers, puis d’autres plus sérieux :
• Si vous voulez une chambre à Toronto
la fin de semaine du marathon, réservez
tôt!
• Il y a toujours de la place dans un kit
bag… mais il n’a certainement pas été
conçu par des physios!
• Il faut apprendre à gérer le stress et ses
émotions (avant, pendant et même…
après);
• On peut s’attendre au «POW», mais
on sursautera quand même comme un
enfant quand le pétard explose;
• Apprendre qu’est-ce que travailler et
surtout, suer dans un Bunny Suit (parce
que OUI! Nous, on l’avait!! Celui
CADPAT en plus!)
• Découvrir que respirer à travers son
masque à gaz tout en exécutant sa tâche,
c’est quelque chose (surtout lorsqu’on
se rend compte le lendemain qu’on est
rackée des muscles accessoires);
• Expérimenter la **BIP!** de dextérité
des gants noirs CBRN;
• Sauter par-dessus la barrière des langues
(pour moi en tout cas);
• Comprendre que si c’était vrai,
l’ensemble de notre vie changerait…;
• Et finalement que l’entraide, le partage
et la complicité… des amis militaires, ça
sait ce que c’est!
En somme, comme la sagesse, c’est de
penser que ça peut arriver, nous nous
devons de nous préparer à intervenir dans
un contexte tel que le CBRN. Le plus tôt,
en aussi grand nombre et le mieux possible.
Tout comme pendant cet entrainement
alors que les explosions servaient à rendre
l’expérience le plus réaliste, nous devrons
nous entrainer comme si les conditions
CBRN étaient vraies. Je comprends de
mieux en mieux l’expression Train as you
fight. Je vous encourage donc à toujours
donner votre maximum, à chercher à en
apprendre plus pour gagner en efficacité,
en confiance et compétences, à apprécier les
gens autour de vous et à ne pas avoir peur
de sortir de votre zone de confort… parce
qu’un jour ou l’autre, vous le devrez, malgré
nous!
La St-Luke’s Fest Day
Par le Caporal-chef
Jean-Philip Lalumière-Mercier
Le 18 octobre 2014 à Toronto, cinq
membres de la 52e Ambulance de campagne
ont participé à une compétition médicale
et ont fêté la St-Luke’s Feast Day. Cet
évènement, organisé par la 25 Field Amb,
consiste à faire une compétition entre les
différentes unités médicales de la Réserve,
ainsi qu’un dîner régimentaire durant la
fin de semaine de la fête du Saint patron
12
médical. Saint Luke était un évangéliste et
le premier médecin chrétien.
Avant notre départ, nous devions monter
et préparer une équipe de 4 personnes. J’ai
eu le privilège de participer à cette tâche
avec la chaîne de commandement. J’étais
le mentor de l’équipe lors de la préparation
à Sherbrooke, ainsi qu’à Toronto pour la
compétition. Cette équipe était formée
du Cplc Maxime Tremblay, Cpl François
Bélanger, Cpl Évelyne Lafond et du
Cpl Élizabeth Pélissier. Avisés que la
compétition serait dans un environnement
CBRN, nos quatre représentants ont
dû apprendre rapidement les bases de la
médecine opérationnelle.
Voici donc, un résumé du déroulement
de notre fin de semaine à Toronto. Nous
avons quitté Sherbrooke en direction de
Drummondville vendredi après-midi pour
prendre le train en direction de Toronto
et nous sommes arrivés à notre hôtel à
22h30. Le samedi, notre équipe finissait ses
derniers préparatifs en avant-midi, avant la
compétition qui a débuté vers 13h30. Notre
commandant, Lcol Jacques Girard, ainsi
que le sergent major régimentaire, l’Adjuc
François Dubreuil étaient présents pour
encourager et supporter l’équipe de la 52e
Ambulance de campagne. Notre équipe
a dû d’abord répondre au feu ennemi
dans un environnement CBRN, pour
ensuite évacuer deux victimes blessées
par balles, introduire ces patients dans la
chaîne de décontamination et finalement
prodiguer des soins pré-hospitaliers de
base avant d’évacuer ceux-ci. À 15h50,
nous avons eu une rétroaction générale sur
les interventions. L’équipe gagnante a été
dévoilée durant le dîner régimentaire. Suite
à cette soirée festive et conviviale, nous
sommes retournés à l’hôtel pour une bonne
nuit de sommeil et le dimanche matin, nous
avons pris le chemin du retour.
Cette expérience, à la fois agréable et
déstabilisante, fut enrichissante pour
les participants et même pour l’unité,
puisqu’elle a suscité des questionnements
qui sont à l’origine de nouveaux projets.
Ces projets commencent déjà à prendre
forme et sont orientés, entre autre, vers
un entrainement challengeant, motivant et
dynamique.
Départ dans la dignité pour
le Sergent Suzie Fournier
Plusieurs membres de l’unité et des gens ayant côtoyé le Sgt Fournier
durant sa carrière à Sherbrooke se sont réunis pour souligner son
départ dans la dignité, le 31 octobre 2014 dernier.
Le Sgt Fournier a joint la FReg le 19 juin 1979 et sa dernière
mutation comme commis-chef au Sher H jusqu’au 1er août 2002.
Elle a par la suite transféré à cette unité comme en tant que réserviste
où elle a effectué les fonctions de commis-chef et de Sgt Finance/
Budget jusqu’en avril 2008. Elle a par la suite transféré au sein de
la 52e Ambulance de campagne comme Sgt Budget, poste qu’elle a
occupé jusqu’à sa libération à l’âge de 55 ans le 16 août 2014.
Le Sgt Chantal Felteau remet le Certificat de service ainsi qu’une
lettre du Premier ministre du Canada au Sgt Suzie Fournier
après 35 ans passées avec les Forces armées canadiennes. Bonne
retraite!
Le Sgt Fournier désire poursuivre ses passe-temps favoris en
horticulture, voyage et vitrail. Son conjoint la suivra dans quelques
mois pour une retraite aussi.
Le Sgt Fournier a été une personne ressources importante au sein
de l’unité de par son expérience et sa compétence. Elle va nous
manquer. Bonne retraite Sue!
13e ÉDITION DES RENDEZ-VOUS D’HOWARD
Hommage aux militaires
Par
Camille Dauphinais-Pelletier
La Tribune
(Sherbrooke)
«Aujourd’hui,
on essaie de courir entre les
gouttes, mais lui, il courait entre
les balles.»
Avec cette phrase, l’exprofesseur d’histoire Bernard
Chaput, qui agissait à titre
de président d’honneur au
Rendez-vous
d’Howard
en fin de semaine, a bien
relativisé la gravité de la pluie
qui s’écrasait sur le chapiteau
érigé au domaine Howard
samedi, pendant la cérémonie
hommage à la contribution
estrienne à l’effort de guerre lors
des deux conflits mondiaux du
XXe siècle.
C’est de l’Estrien Germain
Nault, qui a fait le débarquement
de
Normandie,
dont
M. Chaput parlait. Il soulignait
alors la contribution d’anciens
combattants de la région, juste
après avoir fait remarquer que
cette édition des rendez-vous
était toute particulière de par sa
thématique. «Les rapports entre
le Rendez-vous d’Howard
et l’histoire ont toujours
été présents, mais jusqu’à
aujourd’hui, ils étaient toujours
festifs et joyeux. Cette année, on
fait exception; avec les guerres,
on n’a pas un rapport historique
joyeux ou festif, c’est triste.»
Comment, donc, arrimer un
événement aussi festif que le
Rendez-vous avec une partie
de l’histoire aussi remplie
de
déchirements?
«C’est
l’hommage, à mon avis, qui
réconcilie les deux», a-t-il dit,
enjoignant le public à célébrer
les disparus, mais aussi les
vétérans qui ont continué leur
vie.
13
Photo : Imacom Maxime Picard
LA COMPAGNIE MÉDICALE
L’excellence!
Par le Capitaine
Jean Chevalier
Cmdt Cie Méd
En tant que nouveau
Cmdt de Cie médicale,
permettez-moi de vous
dresser un tableau de la
situation.
La Cie médicale compte:
62 membres actifs répartis
comme suit :
• QG/ÉM : 2 membres
• Pon méd : 3 sections,
33 membres
• Pon Entr : 2 sections,
16 membres
• Cellule Instruction,
4 membres
• Cellule Ops/SMI,
1 membre
• CQM : 6 membres
Celle-ci
compte
maintenant
sur
une
cellule des opérations à
l’interne de la Cie pour
optimiser son efficacité et
le transfert d’information
rapide rendant celle-ci plus
opérationnelle, rapide et
efficace.
Avec un effectif de
62 membres actifs, le
calendrier d’entrainement
2014-15 a été modifié
en fonction d’avoir plus
d’exercices à l’automne 2014
(Ex Médé-1, Ex Médé2 au CTSE Farnham, Ex
Médé-3 conjoint avec la
55 Amb c à Québec) afin
de rencontrer nos exigences
opérationnelles
en
matière de NAC (Normes
d’aptitudes au Combat
de l’Armée de terre) et du
4 Gp Svc Santé. La Cie
Médicale a aussi donner la
spécialité ambulance (FDS
18-19 Oct) à 8 chauffeurs
VSLR afin d’augmenter
le bassin de conducteurs
d’ambulance au sein de la
52 Amb C, lorsque requis
en support aux unités de la
2 Div CA.
De plus, le Pon Entr, avec
l’aide du superviseur des
premiers soins, est sur
le point de compléter la
formation et l’accréditation
de 2 nouveaux MIS/Maître
instructeur en premiers
soins; et de donner la
formation et l’accréditation
à 6 nouveaux instructeurs
en premiers soins/RCR
niveau C en déc. Pour
chapeauter le tout, il y aura
des exercices spécifiques
ciblés sur le maintien des
compétences
cliniques
d’urgence (EX Médé de
Guerre-1-2-3) afin de
rester alerte et compétent
vis-à-vis toute situation
d’urgence nécessitant nos
besoins en effectifs pour
supporter les 34 et 35
Brigades de la 2 Div CA
sur demande. Pour l’Hiver
2015, les formations PRM/
Premier répondant et
ITLS/Trauma Life Support
font partie du curriculum
chargé de la Cie médicale.
La Cie médicale vise
l’excellence
avec
un
enseignement hors pair
et des pratiques multiples
sous forme d’exercices de
validation.
Up52!
Photo : Imacom, Jocelyn Riendeau
Une cérémonie du jour du Souvenir
sous haute surveillance
Par Camille
Dauphinais-Pelletier
La Tribune
(Sherbrooke) Le Ô Canada
résonnait de façon un peu
plus solennelle qu’à l’habitude
dimanche dans la côte King, à
l’occasion de la cérémonie de
commémoration du jour du
Souvenir.
Moins d’un mois après les
tragiques événements, il était
impossible de ne pas avoir une
pensée pour les victimes des
attentats de Saint-Jean-surRichelieu et d’Ottawa. Un
sentiment renforcé par les deux
policiers postés sur le toit de
l’édifice abritant le Centre SaintMichel, jumelles à la main et
armes à la ceinture.
Mais, tout au long de la
cérémonie, on a honoré la
mémoire de tous les soldats
canadiens, sans insister sur les
actes d’octobre dernier. « Tout
au long de l’année, il s’est passé
plein de choses plus positives,
bien qu’elles n’aient pas été
aussi médiatisées », dit à ce
sujet Christian Jacques, ancien
de la 52e Compagnie médicale
de Sherbrooke, qui était venu
14
assister à la cérémonie. « Mais
je me disais justement qu’il y
avait plus de monde que les
autres années, c’est sûrement
dû à ça! Pour moi, la cérémonie
est importante chaque année,
mais là, elle porte un cachet
particulier. »
Comme la tradition le veut,
ils étaient nombreux à s’être
réunis auprès de l’emblématique
cénotaphe, au pied duquel
les
couronnes
de
fleurs
s’accumulaient plus la cérémonie
avançait.
Tout comme le député fédéral
sherbrookois
Pierre-Luc
Dusseault, le député provincial
Luc Fortin a été porter la sienne
au monument. « C’est un devoir
de mémoire que nous avons
envers ceux qui se sont battus
pour nos valeurs, pour qu’on
puisse vivre dans une société
libre et démocratique. Je pense
que c’est encore plus important
de le souligner comme élu... Si je
peux m’exprimer en toute liberté
et défendre mes convictions au
Parlement, c’est parce que des
gens ont mis leur vie en péril
pour nous », a-t-il mentionné.
À VALCARTIER
La 35e Brigade a fait son troisième GPE de l’année
Par Nicolas Laffont
45eNord.ca
Les unités membres du 35e Groupe
Brigade du Canada ont effectué un exercice
majeur dans les secteurs d’entrainement de
la Base de Valcartier la fin de semaine du 24
au 26 octobre 2014.
C’est plus de 800 réservistes, du Centre,
de l’Estrie et de l’Est-du-Québec, qui
prenaient part à ces manœuvres sous la
supervision du Groupe-bataillon territorial
du 35e Groupe-brigade du Canada.
L’exercice GPE3, dont la planification
avait débuté en septembre, avait pour but
de valider l’ensemble de l’entraînement
collectif effectué par les unités de la brigade
tout au long de l’automne.
C’était un double effort pour les organisateurs
car l’exercice se voulait à la fois entrainer les
militaires de différentes constituantes dans
des scénarios de terrain en plus d’exercer
la capacité de commandement à planifier
des opérations de plus haut niveau. Les
deux activités étaient intégrées au sein du
poste de commandement principal dans
lequel on pouvait observer la coordination
des opérations en cours sur le terrain en
même temps que la préparation des plans
et décisions pour les actions des prochains
jours (simulés), communément appelés
cycles de planification.
Le Régiment du Saguenay s’étaient vu
assigné la tâche de planifier et coordonner
l’ensemble de l’exercice. La cellule des
opérations de cette unité, dirigée par
le Capitaine Stéphane Guillemette, a
donc été grandement sollicitée depuis
septembre et a pleinement réussi mon
mandat. Le Lieutenant-Colonel Denis
Roussel, commandant
du Régiment du
Saguenay, et directeur
de l’exercice pour
l’occasion, s’est dit très
satisfait des résultats:
«L’entrainement
a
été efficace et chaque
participant en ressort
plus compétent», a-til dit.
Les fantassins des
diverses
unités,
supportés par des
éléments du Génie
et du Médical ont
effectué une longue
avancée de plusieurs
15
kilomètres à travers les bois et différents
obstacles. Les préparatifs ont débuté
le vendredi 24 octobre et l’avance s’est
terminée aux petites heures le dimanche
matin. Les trois compagnies d’infanterie
(120 personnes chacune) ont complété la
saisie des objectifs ennemis au petit matin,
sous la pluie, sous le regard du Brigadiergénéral Luis De Sousa, Commandant
adjoint de la 2e Division, en visite pour
l’occasion.
Le samedi, les membres des unités blindées
ont effectué plusieurs patrouilles de
reconnaissance au niveau de troupe et les
artilleurs ont procédé à des exercices de tir
réel.
Le tout était supporté par les membres
du Bataillon de service et du Régiment
des transmissions qui avaient établi leurs
positions près du poste de commandement
du Groupe-bataillon territorial. Ceuxci ont fourni un support essentiel à toute
l’organisation sur place.
Photos : Forces armées canadiennes.
L’environnement une priorité?
Par le Lieutenant Michel Garant
Officier d’environnement d’unité
Voici un exemple de procédures pour vous
aider à bien comprendre votre rôle :
Est-ce que l’environnement est une priorité
pour les Forces armées canadiennes (FAC)?
La réponse est OUI!
L’environnement est un enjeu majeur sur la
scène mondiale et les FAC n’échappent pas
à celui-ci. Le gouvernement du Canada
a mandaté ses différents ministères de
mettre en tête de liste la protection de
l’environnement. Les FAC ont donc pris
un virage important passant de la réaction
à la prévention. Il est plus simple et moins
coûteux de faire de la prévention que
de nettoyer un déversement de produit
pétrolier. La personne à l’unité responsable
de faire la prévention et de prendre en
charge les actions en cas d’incident se
nomme l’officier d’environnement d’unité.
Le Cmdt m’a délégué cette responsabilité
et m’a adjoint le Lieutenant ArchambaultGiguère comme 2IC. Dans les prochaines
semaines, tous les endroits pouvant
contenir des produits susceptibles d’affecter
l’environnement seront inspectés pour nous
assurer qu’ils sont entreposés de façon
sécuritaire et qu’ils respectent les normes
des FAC. Également durant les exercices,
une foule de normes sont applicables pour
protéger l’environnement. Ne soyez pas
surpris de nous voir débarquer dans vos
lignes et de vous demander de rectifier
certaines situations ou installations, au
besoin.
Votre cmdt de son vous demande d’aller
faire le plein de la génératrice. Lorsque
vous prenez un contenant de diesel, vous
remarquez qu’un bidon est couché sur
le côté et que son contenu a coulé en se
répandant sur le sol. Que faites-vous?
1. Garantissez votre sécurité et celle des
autres.
2. Arrêtez la fuite (ramassez le bidon)
et sortez le kit de déversement pour
limiter au maximum les effets néfastes
sur l’environnement. D’ailleurs, une
formation pratique vous sera donnée
lors d’un mercredi.
3. Avertissez
votre
chaîne
de
commandement qui communiquera
rapidement avec moi ou mon 2IC.
4. Délimitez et identifiez la zone
de déversement.
Les actions
subséquentes seront dictées par l’officier
d’environnement de la garnison.
Ne cherchez pas à camoufler le déversement!
Vous n’aurez pas de problèmes car il ne s’agit
pas d’une négligence grave et délibérée.
Exemple de négligence grave : Lancer sur le
sol des bidons au loin du haut d’un MSVS.
En résumé, l’environnement est une affaire
de gros bon sens et c’est à tous d’en prendre
soin.
Je suis le Mat3 Médoune Diouf
J’arrive d’Halifax pour un OJT au manège car mon cours de métier va rependre qu’en début
d’année.
Je suis technicien en génie des armes (Weapon Tech) dans la marine.
C’est ma troisième présence au Manège Militaire William dont deux au QM de la 52.
J’aime travailler avec les gens. Ils sont accueillants et sont toujours disponibles pour me
montrer le travail. Ils me donnent des tâches journalières ou des projets sur lesquels je peux les
aider. Je suis toujours prêt et content de m’impliquer avec cette équipe!
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