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Compte rendu de la réunion
des DG/SG du 19 fevrier 2014
Lieu : Chimie Paristech ,11 rue Pierre et Marie Curie Paris
Participants : voir liste des présents annexée
L'ordre du jour :
Renée Sertin secrétaire général ainsi que Valérie Cabuil Directrice de l’école ont accueilli les délégués généraux
et secrétaire généraux.
 Tour de table des associations
Le tour de table des présents a permis à chacun d’entre eux d’exprimer les enjeux de leur association.
o ECAM
Le groupe ECAM s’est élargi avec l’EPMI et ECAM Strasbourg Europe. Le groupe forme des ingénieurs aussi par
apprentissage. Trois problèmes sont à gérer, la baisse des cotisants, la baisse du nombre de bénévoles et la
baisse des ressources financières. Cela a impliqué de déménager à Lyon et de remplacer les secrétaires par
une embauche à plein temps d’une responsable marketing et communication.
o HEI
Les écoles HEI et ISEN se sont rapprochées ce qui représentent 25 000 diplômés. L’école a embauché le
délégué général de l’association et de la fondation ce qui lui permet de faciliter la communication entre les
entités. La baisse des cotisants a été freinée par la mise en place d’une cotisation à vie (750 € par an pour les
élèves).
o Chimie Paristech
L’association a changé de nom. Elle s’appelle dorénavant l’association des diplômés de chimie de Paris ce qui
permet d’intégrer les élèves. Le fait que l’association soit localisée dans l’école permet de mener des actions
directement avec les élèves (Un membre du BDE fait partie du CA). L’association a subi l’impact de la
suppression de la déduction fiscale. L’association a abandonné la cotisation à vie car on perd le contact avec
ces cotisants (20 fois la cotisation de base). L’association a développé des aides aux logements pour les élèves
qui ne sont pas francilien.
o EIGSI-Violet
L’association a 40 % de cotisants sur les 20 dernières promotions. Mais ce sont toujours les anciennes
promotions qui font vivre l’association et il faut mobiliser les jeunes. Les statuts ont été changés pour se
rapprocher de l’école. Les réseaux sociaux restent des concurrents.
o ENSICAEN
Les cotisations sont en baisse. Il y a un problème de communication vis-à-vis des anciens. Le groupe sur
Linkedin existe mais on se pose la question sur l’utilité d’être présent sur les réseaux sociaux. L’association est
dans les bureaux de l’école.
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o Femmes Ingénieurs
Il y a peu de cotisations individuelles car les ingénieurs privilégient l’association de leur école. C’est pourquoi
Femmes Ingénieurs développe la cotisation des entreprises. La querelle écoles d’ingénieurs – universités est
un faux problème car les entreprises ont besoin de scientifiques issus des deux formations qui sont
complémentaires. Certaines associations, comme les Arts et Métiers, accueillent les élèves comme membres,
ce qui est peut-être une idée à suivre.
o IESF IDF
IESF IDF a du mal à recruter des cotisants. Leur nombre n’est que de 200 sur les centaines de millier
d’ingénieurs travaillant en IDF. Le problème majeur est la communication car il faut pouvoir les joindre et se
faire connaitre. En plus, JC Khouberman pense qu’il faut que les associations mettent en place un plan de
succession pour anticiper le départ de bénévoles qui occupent des postes majeurs. Enfin il demande aux
associations présentes de rejoindre IESF IDF en tant que personne morale ou de demander à leur groupe
régional de rejoindre IESF IDF.
o UNAM
C’est l’association des ingénieurs apprentis des arts et métiers. C’est une jeune association qui a 100
adhérents. Les réseaux sociaux les aident à attirer les jeunes et leur problème est trouver des activités
communes au jeunes et anciens diplômés.
o EPITA
C’est une jeune association pour une jeune école qui a 500 anciens et pas de retraités… l’école soutient
l’association et la finance. Les anciens ne manifestent pas d‘intérêt à adhèrerez à l’association à cause des
réseaux. Une voie serait de monter un service d’aide pour les aider à réagir face aux retournements de marché
non anticipés.
o ECM
Les cotisations baissent aussi. La cotisation à vie ne semble pas être la solution. L’association compte sur le
rapprochement des autres associations d’école Centrale pour se prémunir des nouvelles organisations liées à
la nouvelle loi du MESR.
o AIN7
Pour retrouver des cotisants, l’association intervient dès la première année mais avec un succès mitigé. Afin de
rajeunir le CA, elle y fait rentrer des jeunes. Enfin pour améliorer les ressources financières elle vend de plus
en plus de services à l’école par exemple prendre en charge l’étude sur la traçabilité des ingénieurs sur leurs
trois premières années.
o SUP optique
L’association a trois défis :
 L’école est installée sur le site de l’Université de Paris Saclay et il faut réussir à trouver sa place.
 L’école a augmenté la taille de ses promotions (plus de 100) ce qui amène à l’association
beaucoup de jeunes anciens.
 Il faut donc les attirer en créant des activités et des services (ex : coaching des élèves, aide à la
création de société,…)
 L’association recherche un lieu gratuit à Paris pour son AG au lieu de Palaiseau qui est trop
loin.
o AIMM
L’association cherche à attirer à Besançon des anciens. L’arrivée d’un nouveau directeur va permettre de
relancer un certain nombre d’actions vis-à-vis des élèves l’association est prête à s’investir pour la prochaine
o ISEP
L’association a mis en place la cotisation à vie qui se progresse doucement. Les relations avec l’école sont plus
étroites. L’association développe aussi des services (coaching, Business Angel,…) pour aider les jeunes et les
moins jeunes. Il manque aussi des bénévoles.
o ALISE ex Telecom Nancy
L’école est jeune et en pleine mutation. Il y a 1600 diplômés. L’association a mis en place un site web. Les
élèves sont membres de droit de l’association. Le CA est renouvelé tous les ans.
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o Chimie Mulhouse
L’association regrette le manque d’implication du corps enseignant dans ses actions. L’association utilise les
réseaux sociaux pour communiquer avec les jeunes diplômés. L’association n’a pas encore mis en place une
adresse mail à vie pour éviter de perdre les anciens. Elle recherche aussi une aide pour refaire leur site web.
Nicole Bomo manifeste son intérêt pour ISF IDF.
o ACIA (association des cadres de l’industrie alimentaire)
L’effectif est faible (environ 100 cotisants) mais il est stable. L’association a constaté que les formations sur
l’industrie alimentaire sont noyées dans les écoles généralistes. Il est devenu difficile de contacté les élèves
intéressés par cette industrie.
o ENIM
Deux gros pôles d’activité :
 Faire connaitre l’existence de l’association au sein de l’école, en particulier auprès du
corps professoral. L’association a décidé de mettre en place un tutorat industriel. Cela
devrait aider à développer les cotisations.
 le groupe ENI qui est composé de cinq écoles n’a jamais vraiment existé. Aussi chaque
école essaie de se rapprocher d’une autre (ENIM avec les arts et métiers, Saint Etienne
s’est rapproché de Centrale Lyon, etc…). Pour maintenir l’existence du groupe ENI, les
associations d’anciens ont décidé de se fédérer.
o AX
Les problèmes sont les mêmes que les autres (baisse des cotisations,…). La solidarité absorbe la moitié des
cotisations reçues. L’association aide les jeunes qui sortent de l’école en se portant caution pour un logement.
Le financement de l’école se fait au travers de la Fondation.
o ICAM
L’ICAM a les mêmes problèmes que l’ECAM. L’ICAM cependant restera à Paris. Il y a 6 écoles ICAM en France.
L’association s’est réorganisée en groupe régionaux. C’est la première année ou les cotisations ne baissent plus
mais croissent légèrement. Les charges de personnel mal adapté aux besoins étaient très importantes et
grevaient le budget. Les liens avec l’école ont changé et elle va prendre en charge certains couts (annuaire, site
internet). Ces bonnes relations vont faciliter la levée de fonds auprès des anciens.
o ENSAT
L’école a 300 étudiants et vient de créer une quatrième filière (informatique et multimédia). Elle a une
vingtaine d’année. L’association n’a pas de salariés pas plus que de retraités donc elle ne fonctionne qu’avec
de jeunes bénévoles. La cotisation 20 euros, est très faible mais permet cependant d’avoir une caisse de
secours pour aider les jeunes. Elle cherche à se rapprocher des IUT et BTS de Lannion pour organiser des
visites d’entreprise.
o ENSI Bourges
C’est une école jeune, créée en 1997 mais qui va fusionner avec ENIVIL de Blois pour créer la 6eme INSA
(promotion de 300 élèves). L’association réfléchit à son avenir. Elle s’orienterait vers une association à
caractère professionnel (maitrise des risques).
o INSA de Lyon
B. Laurent propose à son collègue de Blois de se rapprocher de l’INSA de Rouen et celle de Strasbourg qui ont
vécu la même évolution.
L’association a changé de nom pour intégrer les doctorants. Elle s’appelle AIDIL (Association des Ingénieurs et
docteurs de l’INSA de Lyon). Les associations des anciens des cinq écoles se sont regroupées au sein d’une
fédération comme leurs BDE d’ailleurs mais chacune est indépendante. Le nombre de cotisants est stable. Les
cotisations à vie existent depuis le début. Les 4èmes et 5èmes années peuvent adhérer à l’association. Le BDE
et le directeur de l’école font partie du CA. L’association est logée dans l’école et il y a une permanente qui
s’occupe des cotisations et de retrouver les perdus de vue. Enfin ils ont décidé de faire une campagne de
recrutement de bénévoles.
On a un annuaire commun pour les 5 INSA et de faire un site internet commun aussi.
o ENSC Montpellier
On a des promotions de 100 élèves. Tout est électronique (annuaire etc…). Les cotisations baissent ; il y a
beaucoup d’anciens sur Linkedin (4 fois plus que de cotisants). L’école aide l’association qui ne fonctionne
qu’avec des bénévoles. Il semblerait que les rapports entre l’école et l’université soient bons.
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o Centrale Paris
L’année 2013 se présente bien avec une augmentation des cotisations de 20 %. Le problème est de maintenir
le même niveau en 2014.
En 2013 on a retrouvé 2200 cotisants sur 17000 qui se décomposent en 1600 ingénieurs, 400 jeunes et 200
mastères spécialisés.
C’est le résultat d’une équipe et d’une dynamique.
o ENSCPB
Le nouveau délégué général annonce qu’il y a six mois l’association a eu une attaque de Hacker qui a bloqué le
site. Ceci a entrainé une perte de contact avec les anciens ainsi qu’une perte de cotisation (paiement en ligne).
Le Bureau a été renouvelé avec des actifs. Ils viennent de la nouvelle filière biologie alimentaire.
L’école fait partie de l’Institut Polytechnique de bordeaux qui regroupe 6 écoles. L’association offre des
services aux élèves (permanence pour conseiller sur des stages, CV, simulation d’entretien d’embauche,…) soit
individuellement soit pas des conférences.
L’association rappelle que Thierry Dusautoir est un ancien de l’école.
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ACTUALITES D’IESF
 JNI 2014
La JNI aura lieu dans 28 villes. Chaque région a investi pour réaliser un évènement. Il faut s’inscrire sur le site
www.iesf.jni.org
A la Cité des Sciences Xavier Fontanet va faire un cours de 3 heures sur la stratégie ou comment devient-on
stratège ? et ce MOOC sera disponible sur internet en direct.
Dans l’après-midi, après l’intervention de Fleur Pellerin, le programme sera :
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La conclusion sera faite par Arnaud Montebourg.
 La fabrique
Le Projet intitulé la Fabrique des vocations scientifiques et techniques est sur les « rails ». Il a été élaboré en
partenariat avec l’APEC, l’Académie des Technologies, IESF + le CEFI. Il couvre les formations depuis technicien
supérieur (bac +2) jusque docteur (bac+8).
Le projet a deux fortes composantes, l’une régionale et l’autre sectorielle. Il va faire la synthèse de ce qui a
déjà été publié concernant le domaine, de façon à ne pas faire le travail deux fois. Nous commençons par
l’industrie aéronautique/spatiale, et la première région sera Midi Pyrénées. L’objectif est de documenter deux
à trois filières et deux à trois régions par an.
La cible sont les prescripteurs, c’est-à-dire principalement les enseignants du secondaire et du supérieur,
éventuellement des parents d’élèves.
L’Académie des Technologies apporte la vision prospective (5 à 10 ans), l’APEC la cartographie et la dynamique
de l’emploi par région et par métier, le CEFI sa connaissance des formations et de l’emploi scientifique et
technique, et IESF sa prise directe sur le terrain.
Pour la 1ère fois peut-être nous allons établir un fonctionnement reliant le monde de l’économie et celui de
l’enseignement supérieur.
Le projet a été évalué à 2 M€ sur trois ans, refinancé à moitié par le CGI (ANRU) maintenant que le Premier
Ministre a donné son accord.
On devrait avoir signé les derniers accord fin février.
 Les élections IESF
L’AG d’IESF aura lieu le 13 juin 2014. Les administrateurs ne siègent que 4 ans maintenant. S’il y a des
associations intéressées, sur le site elles trouveront le processus à suivre pour poser leur candidature.
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
L’enquête 2014
Les associations jouent un rôle important dans le nombre de réponses à l’enquête en mobilisant leurs anciens.
 Structure professionnelle des ingénieurs
On ne parle plus d’ordre des ingénieurs, mais d’une structure reconnue comme interlocuteur légal par les
Pouvoirs publics. Les ingénieurs en tant que tels n’ont pas voix au chapitre dans les décisions nationales en
particulier quand elles sont d’ordre scientifique et technique.
La profession doit avoir un poids dans ces décisions.
Le président Julien Roitman a demandé à François Lureau, nouvel administrateur d’IESF, de mettre en place un
groupe de travail sur cette question avec comme objectif d’aboutir à des recommandations en 2014, un point
d’étape étant fait à la JNI du 3 avril.

Prochaine réunion
Mercredi 21 mai 2014 à 18h aux Arts et Métiers
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